2 juillet 2025 |

Ecrit par le 2 juillet 2025

Pertuis : Pellenc commence l’année avec deux nouveaux directeurs

Le groupe Pellenc, concepteur, constructeur et distributeur de machines, d’équipements et d’outils pour la viticulture, la viniculture, l’arboriculture fruitière et l’entretien des espaces verts et urbains, basé à Pertuis, vient de nommer Thierry Carbonnel au poste de directeur Produits et de Pascal Moulinier au poste de directeur Recherche & Développement.

Le groupe pertuisien Pellenc commence l’année sur les chapeaux de roues et consolide son comité exécutif. Le jeudi 2 janvier, Thierry Carbonnel et Pascal Moulinier ont rejoint l’équipe et pris leurs fonctions en tant que directeur Produits et directeur Recherche & Développement.

Thierry Carbonnel est ingénieur INSA Lyon en énergie et environnement et diplômé d’HEC Paris d’un Master Innovation et Entrepreneuriat. Il a effectué une grande partie de sa carrière chez Renault Trucks où il a dirigé le développement de la gamme poids-lourds en Europe, Moyen-Orient et Afrique, et où il a lancé la première gamme commerciale de poids lourds électriques pour le marché européen. Il a aussi évolué au sein d’Air Liquide en tant que directeur Marketing et Business Support.

Pascal Moulinier, quant à lui, a exercé près de 35 ans dans le groupe Renault à différents postes sur les périmètres Ingénierie et Opérations, en France et à l’international. Il y a occupé des postes de Chef de Services, de Départements et de Direction qui l’ont amené à développer toutes les compétences autour des composantes de la Recherche & Développement.

« Les équipes sont ravies de pouvoir s’enrichir de leurs expériences respectives et de leurs expertises métiers complémentaires afin de renforcer la proximité client et la dynamique d’innovation, valeurs inscrites depuis toujours dans l’ADN de Pellenc », a déclaré le groupe vauclusien.


Pertuis : Pellenc commence l’année avec deux nouveaux directeurs

La société sorguaise Eurenco vient d’annoncer l’acquisition de Thiot Ingenierie. Un rachat qui permet au groupe vauclusien de renforcer son expertise dans le domaine de la dynamique rapide et de la physique des chocs.

Le groupe Eurenco, leader européen des matériaux énergétiques pour la défense et la sécurité, vient d’acquérir l’acquisition de Thiot Ingénierie. Cette entreprise basée à Puybrun dans le Lot est spécialisée dans les technologies d’impact, les essais balistiques et l’ingénierie des matériaux.
Cette acquisition s’inscrit dans la stratégie d’Eurenco, dont le siège social se trouve à Sorgues, visant à élargir son portefeuille d’activités en matière d’ingénierie balistique et à diversifier ses capacités d’innovation dans les technologies de pointe pour la défense, l’aérospatiale et la sécurité. Cette acquisition permet à Eurenco de renforcer son expertise dans le domaine des chocs avec des capacités uniques en essais d’impact hypervéloces et simulation de comportement des matériaux sous contraintes extrêmes.

« Nous sommes ravis d’accueillir Thiot Ingénierie au sein de notre groupe, explique Thierry Francou, président-directeur général d’Eurenco qui figurent notamment dans le top 10 régional des leaders de l’innovation 2024.  Cette acquisition stratégique reflète notre engagement à innover et à renforcer nos compétences dans les technologies critiques pour nos clients, tout en consolidant notre position de leader des matériaux énergétiques pour la défense. »

Les activités de Thiot Ingénierie se répartissent dans trois domaines :

• Fourniture de machines spéciales ‘d’autofrettage’ de tubes d’artillerie et de char, avec une réputation de spécialiste sur un marché de niche technologique.

• Fourniture de bancs d’essais pour tests d’impact à haute vitesse et caractérisation dynamique des matériaux, incluant chambres de détonation et canons à gaz de laboratoire.

• Fourniture d’expertise en comportement sous choc de matériaux et de structures, inertes ou réactifs, comportant des essais d’impact, des essais de caractérisation, et la simulation numérique associée.

Elle réalise aujourd’hui 70% de son chiffre d’affaires à l’export et trois quarts de son activité est tournée vers le domaine de la Défense. Elle compte parmi ses clients de grands noms de l’industrie comme Airbus, Hyundai, Leonardo, le Commissariat à l’Energie Atomique (CEA), ou encore MBDA, Junghans, et Safran.
« La transmission de notre entreprise au groupe Eurenco est justifiée par les synergies technologiques et organisationnelles qui ont d’ores et déjà été envisagées entre les deux entreprises, complète Patrick Thiot, fondateur et PDG Thiot Ingénierie. Nous sommes fiers d’intégrer Eurenco qui consolidera la pérennité de notre entreprise par une activité soutenue de recherche en pyrotechnie, et plus généralement sur l’ensemble de ses métiers en lien avec la physique des chocs. »


Pertuis : Pellenc commence l’année avec deux nouveaux directeurs

A l’occasion de la Semaine de l’Industrie qui vient de se tenir du 21 au 28 novembre derniers, le groupe Pellenc a accueilli plus de 150 élèves et leurs professeurs.

« C’est important de faire connaitre l’entreprise et la diversité de nos métiers auprès des jeunes qui, d’ici quelques mois ou années, chercheront des stages et des emplois, explique Nicolas Brun, directeur des projets robotiques chez Pellenc. Ces rencontres permettent de partager nos parcours et expériences de vie professionnelle. C’est aussi l’occasion d’échanger avec eux, d’être à l’écoute de leurs attentes pour leur futur professionnel. »

En tout, 4 visites du siège pertuisien de ce concepteur, constructeur et distributeur de machines, d’équipements et d’outils agricoles ou d’entretien des espaces verts et urbains ont été proposées à ces élèves allant du niveau collège au Bac+5. Elles ont été animées par les collaborateurs du groupe qui ont ainsi fait découvrir les coulisses de l’entreprise et les différents métiers de la Recherche & Développement, les ateliers de production d’outils à batterie et des machines ainsi que le domaine de la logistique.

Lors des visites du siège de Pellenc à Pertuis. Crédit : groupe Pellenc/DR

« Ces visites sont l’occasion de faire découvrir notre industrie, complète Christophe Olivero, responsable direction standards méthodes process au sein du groupe vauclusien fondé en 1973 qui regroupe aujourd’hui plus de 2 000 collaborateurs et compte 9 sites industriels en France et à l’étranger. Souvent, on ne s’imagine pas l’innovation et la technologie qui se cachent derrière, ni la multitude de métiers que cela concerne. J’apprécie échanger avec les jeunes, répondre à leurs questions et parfois même susciter des vocations, notamment quand ils découvrent que, par la voie de l’alternance de nombreuses opportunités sont à portée de main. »

« Lors de cette visite, les équipes Pellenc ont su éveiller la curiosité. »

« Lors de cette visite, les équipes Pellenc ont su éveiller la curiosité, la surprise, et présenter leurs métiers tous plus intéressants les uns que les autres, insiste pour sa part Sophie Galliano, responsable du bureau des entreprises du lycée Vauvenargues d’Aix-en- Provence. Les collaborateurs ont su partager leur amour du métier et des produits. »
Conscient de sa responsabilité en matière d’éveil des vocations auprès des jeunes, le groupe Pellenc ne limite pas ses actions de sensibilisation à ses métiers à la semaine de l’industrie.
Le groupe poursuit ainsi toute l’année ses actions en direction des étudiants, notamment à travers des interventions d’ambassadeurs Pellenc dans les écoles. Il participe aussi à de nombreux événements (forums de recrutement, journées portes ouvertes dans les établissements scolaires…) et se consacre également à la co-création de projets pédagogiques en lien direct avec ses écoles partenaires.


Pertuis : Pellenc commence l’année avec deux nouveaux directeurs

À l’occasion de la Semaine de l’Industrie qui a eu lieu du 18 au 22 novembre, la communauté de commune Pays d’Apt Luberon (CCPAL) a accueilli les élèves du Lycée professionnel de la Cité scolaire d’Apt pour leur faire découvrir les industries du territoire à travers un parcours.

À l’occasion de la 13ᵉ édition de la Semaine de l’Industrie, la CCPAL et la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) de Vaucluse se sont unies pour valoriser l’industrie locale, notamment auprès des jeunes. Ainsi, durant une demi-journée, les élèves du Lycée professionnel de la Cité scolaire d’Apt ont pu en apprendre plus sur les métiers de l’industrie et de découvrir deux entreprises majeures du territoire. Les lycéens ont pu visiter l’unité de production GR4 ‘fruits confits’ d’Aptunion, ainsi que les ateliers et le showroom de Blachère Illumination.

Cet événement a également été l’occasion pour la CCPAL et la Cité scolaire d’Apt de renouveler leur Charte d’animation pour les années 2024-2026. Une collaboration qui est née en 2021 et qui a permis la mise en place de différentes actions comme des visites d’entreprise, la participation à la semaine d’intégration, le forum des métiers, ou encore des rencontres thématiques avec les entreprises à Cap Luberon. En poursuivant leur partenariat, les deux entités participent au développement économique du territoire en favorisant les actions de formation des actifs locaux dans le but de répondre aux besoins des entreprises locales.


Pertuis : Pellenc commence l’année avec deux nouveaux directeurs

Héritier d’un savoir-faire dans la chaudronnerie plus que centenaire, Théus Industries, s’est spécialisée dans la fabrication de cheminées d’exception. Dessinées par l’artiste Dominique Imbert, ses créations, sont mondialement connues. Théus Industries est aujourd’hui labellisée « Entreprise du Patrimoine Vivant » une reconnaissance que l’entreprise cavaillonnaise escompte bien mettre à profit pour développer ses activités.

Il y a des objets qui sont iconiques et indémodables. Les cheminées Focus et en particulier la fameuse Gyrofocus (cheminée suspendue pivotante en forme de galet), appartient au club très limité des objets faisant partie de l’histoire du design. Crée par Dominique Imbert en 1968, la Gyrofocus a eu les honneurs du musée Guggenheim de New-York. Depuis de nombreux autres modèles ont été créé. Chaque année, Théus Industries fabrique 2 500 cheminées, dont 70 % pour l’export (Europe principalement). Fabriquées à la main par des artisans chaudronniers passionnés, les cheminées Focus ont su rester depuis plus de 50 ans, à la pointe du design et de la technologie. Elles ont su notamment s’adapter aux dernières règles européennes : obligation de fermeture des foyers, nouveaux critères de performance énergétiques…

Aujourd’hui ce travail est distingué par l’obtention du très convoité label Entreprise du Patrimoine Vivant. En France, seul un millier d’entreprises bénéficient de cette distinction. « Ce label c’est la reconnaissance de notre volonté d’excellence » souligne Mathieu Gritti, l’un des dirigeants. Mais l’obtention de cette distinction n’a pas été un chemin facile, le dossier était en attente du côté de la préfecture depuis presque 2 ans et c’est l’intervention de Gérard Daudet, le maire de Cavaillon qui a permis de faire avancer les choses.

« L’humain en premier »

Cette distinction ne récompense pas seulement la créativité et l’excellence des produits de l’entreprise. Les dirigeants y voient aussi la reconnaissance du travail accompli dans le domaine des ressources humaines. A son arrivée à la tête de l’entreprise, Mathieu Gritti, cet ancien diplômé de l’école des Mines d’Alès, a totalement revu l’organisation de la production en privilégiant l’humain. Tous les postes de travail et leur ergonomie ont été pensé avec ceux qui les utilisent. Ici, pas de travail à la chaîne ou de cadences à tenir, dictés par un « process informatisé ». L’humain en premier. La qualité d’exécution et le confort de travail y sont privilégiés. Résultats de cette politique : une quasi absence de turn-over, une production de haute qualité et des salariés satisfaits de leurs conditions de travail.

Remise du label « Entreprise du Patrimoine Vivant »

« Cette labélisation c’est aussi une fierté pour l’entreprise et ses collaborateurs » précise Sophie Kirnidis la directrice du site de Cavaillon. « C’est aussi un moyen de développer l’attractivité de l’entreprise notamment dans la recherche de nouveaux talents ou la formation d’apprentis » ajoute-t-elle. Cette labélisation a ainsi permis de créer des liens avec les Compagnons du Devoir, une autre école de l’excellence.

« Nous nous devons de compenser ce que nous prélevons et nous nous devons de limiter nos impacts sur l’environnement »

L’entreprise qui par ses produits s’est installée dans une démarche d’économie de l’énergie se devait aussi d’être vertueuse pour elle-même et en particulier dans sa propre consommation d’énergie. « Rapidement nous avons pris conscience de l’importance de cette question » précise Mathieu Gritti. « Nous nous devons de compenser ce que nous prélevons sur le réseau électrique, et nous nous devons de limiter nos impacts sur l’environnement » ajoute-t-il. Ainsi, l’été dernier, Théus Industries s’est équipé de panneaux photovoltaïques.

Le site de Cavaillon

Avec 700 panneaux sur une surface de 2 400 M2 l’entreprise couvre aujourd’hui en moyenne annuelle 64 % de ses besoins. Une belle performance. L’investissement de 400 K€ sera remboursé en moins de 5 ans. Il a été financé pour part essentielle par un emprunt bancaire avec l’apport d’une subvention de 51 932 € de la région PACA dans le cadre du programme Solaire Ready. Cet apport a permis le financement des travaux de consolidation de la toiture du bâtiment d’accueil des panneaux. « Notre banque nous a suivi assez facilement car l’investissement est immédiatement rentable » complète Sophie Kirnidis.

« Nous ne pouvions pas nous en remettre qu’aux seuls vendeurs de solutions techniques »

Ce projet a été rendu possible grâce au soutien du réseau des entreprises LSE (Luberon Sorgues Entreprendre). Et tout a commencé lors d’une réunion de ce réseau où était évoqué le sujet de l’énergie et en particulier du possible manque d’électricité en amont de l’hiver 2022. Ce fût le début d’une prise de conscience reconnaît Mathieu Gritti. « Et une panne d’un transformateur électrique d’Enedis, privant l’entreprise d’énergie pendant 48 heures, a fini par convaincre d’avancer sur des solutions alternatives » précise-t-il. Sous l’égide du réseau LSE, 6 entreprises, dont Théus Industries, ont travaillé ensemble sur l’installation de moyens de productions électriques qui leur soient propres. Ils ont pu partager leurs projets et l’intervention d’un consultant extérieur. « Nous ne pouvions pas nous en remettre qu’aux seuls vendeurs de solutions techniques » confie Mathieu Gritti. Un référant énergie a été nommé dans l’entreprise il a assuré toutes les phases de la mise en œuvre du projet. « On y a gagné en temps et en sérénité » avoue Sophie Kirnidis.

L’équipe de Theus Industrie

Pertuis : Pellenc commence l’année avec deux nouveaux directeurs

Après plusieurs reports successifs, le Tribunal judiciaire d’Avignon vient finalement de retenir l’offre de reprise de l’école d’apprentis Nextech par la CCI de Vaucluse (Chambre de commerce et d’industrie).

Faut-il y voir un signe ? Alors que se profile la semaine de l’industrie (voir encadrés ‘Visites’ et ‘Conférences’ en fin d’article), la CCI (Chambre de commerce et d’industrie) de Vaucluse vient d’être désignée pour la reprise de l’école d’apprentis de l’industrie Nextech par le Tribunal judiciaire d’Avignon. Plusieurs fois reportée, alors qu’en raison de dysfonctionnements financiers et de gouvernance Nextech avait été placée en août dernier en redressement judiciaire, la décision est finalement tombée ce mardi 12 novembre.

« L’offre de la CCI 84 apparaît la plus sérieuse. »

Jugement du Tribunal judiciaire d’Avignon

Selon nos confrères de La Marseillaise la CCI 84 acquiert Nextech pour un montant de 3,9M€ et s’engage à reprendre 55 des 57 salariés, dont 32 en CDI, 2 alternants et 21 CDDU (Contrat à durée déterminée d’usage). Des salariés qui, auparavant s’étaient prononcés à 81,8% en faveur de l’offre de l’organisme consulaire vauclusien.
« L’offre de la CCI 84 apparaît la plus sérieuse », explique le Tribunal judiciaire d’Avignon dans son jugement pour justifier son choix parmi les différents candidats à la reprise (Smart group, Provence formation et un projet de Scop).
Un constat partagé par Maître Robert-Louis Meynet, l’administrateur judiciaire de l’API 84, l’association gestionnaire de Nextech, pour qui l’offre de la CCI « était socialement la plus généreuse et présentait les meilleures garanties financières. »
Surtout, cette décision permet d’assurer la poursuite de la formation des 250 apprentis actuellement inscrit dans l’école.
Disposant de deux campus, Nextech formation (anciennement CFA -Centre de formation des apprentis- de l’industrie créé en 1997) est implanté à Avignon et à Pertuis. La structure propose des formations du CAP au master en passant par des BTS et licences professionnelles.

Assurer la continuité pour les étudiants et les salariés
« Cette reprise permet aux jeunes inscrits dans les différentes filières de poursuivre leur formation sans interruption, se félicite la CCI de Vaucluse. Les étudiants pourront ainsi maintenir leur parcours éducatif dans les secteurs de l’énergie, de l’industrie, de la métallurgie, du numérique, ainsi que des services et de la qualité. La CCI de Vaucluse se réjouit également d’assurer le maintien des emplois des collaborateurs de Nextech. Ces derniers, confrontés à une période d’incertitude depuis l’annonce du redressement judiciaire, peuvent désormais envisager l’avenir avec sérénité. Ce sauvetage met fin à des mois d’inquiétude et garantit la stabilité des équipes pédagogiques et administratives. »

Objectif : enrichir l’offre de formation en Vaucluse
« L’intégration de Nextech au sein de la CCI de Vaucluse vient renforcer le développement d’un pôle d’excellence industrielle et technologique, en parfaite complémentarité avec les formations déjà proposées au sein de l’Académie Vaucluse Provence, en Hôtellerie-Restauration, Santé & Social, Business & Management, Développement Durable et Numérique », poursuit la CCI de Vaucluse dont Gilbert Marcelli, le nouveau président, a été notamment précédemment président de l’Union des industries et des métiers de la métallurgie (UIMM) de Vaucluse. A ce titre, il est d’ailleurs particulièrement sensibilisé aux questions industrielles et estime que le Vaucluse a une belle carte à jouer dans le cadre de la réindustrialisation à échelle humaine des territoires.

« Le Vaucluse a tout pour prendre le bon wagon de la réindustrialisation, même si la formation industrielle n’est pas assez mise en avant », expliquait tout récemment Gilbert Marcelli,
« La reprise des activités de Nextech (via l’API 84) permettrait à la CCI 84 de compléter son offre de formation en intégrant la branche manquante de l’industrie au Campus de la CCI tout en maintenant sur le territoire vauclusien une offre de formation large répondant aux besoins de la population et des entreprises, explique le Tribunal judiciaire d’Avignon. Elle entend développer des titres professionnels sur les métiers en tension, ouvrir des licences et masters professionnels, orienter les formations industrielles sur des spécialisations en forte demande comme le nucléaire notamment. »

En récupérant les formations industrielles locales, la CCI de Vaucluse ambitionne notamment de développer les métiers du nucléaire, comme ici sur le site Melox à Marcoule. Crédit : Melox/Orano/DR

Actuellement, au-delà de ses missions de représentation, de développement économique et de soutien aux entreprises, la Chambre de commerce et d’industrie de Vaucluse dispose de 5 pôles de formation regroupés au sein de son campus d’Avignon. A ce titre, elle propose 45 formations, du CAP au Master, dans les domaines de la santé, de l’hôtellerie-restauration, la comptabilité, l’ingénierie informatique… Elle accueille environ 800 étudiants et alternats ainsi que 1 200 stagiaires dans le cadre de son pôle de formation continue qui accompagne les entreprises dans le perfectionnement de leurs salariés, cadres et dirigeants.

1er réseau national de formation
« Avec cette reprise, la CCI de Vaucluse affirme une fois de plus son engagement pour la formation et l’accompagnement des jeunes ainsi que pour le développement économique et social du territoire, poursuit la Chambre vauclusienne. La préservation des compétences locales dans les filières industrielles et technologiques contribuera à renforcer l’attractivité de la région et à répondre aux besoins en recrutement des entreprises locales. Pour rappel, le réseau des CCI constitue le 1er réseau national de formation après l’éducation nationale. »

Laurent Garcia

La Semaine de l’Industrie 2024 : Un Rendez-vous au Cœur des enjeux industriels de demain

La Semaine de l’Industrie revient cette année du 18 au 22 novembre, pour une nouvelle édition placée sous le signe de l’innovation, des métiers d’avenir et de la souveraineté industrielle. Dans ce cadre, la CCI de Vaucluse propose une série d’événements destinés à renforcer l’attractivité de l’industrie et de ses métiers, « sensibiliser les jeunes aux métiers de l’industrie et promouvoir l’image d’une industrie moderne, innovante et écologique… »

Visites d’entreprises :

Lundi 18 novembre de 9h à 14h : Parcours de l’Industrie à Apt, en partenariat avec la Communauté de Communes Pays d’Apt Luberon et le lycée Charles de Gaulle.

Mardi 19 novembre, de 9h à 12h : Visite de l’entreprise Unicacces à La Tour d’Aigues avec le lycée Val de Durance de Pertuis. Unicacces est une entreprise innovante dédiée à la sécurité et spécialisée dans la création de solutions de contrôles et d’accès.

Mardi 19 novembre, de 14h à 17h : Visite de l’entreprise Gaston Mille à Courthézon par des demandeurs d’emploi. Gaston Mille est un fabricant de chaussures de sécurité et équipements de protection pour les professionnels.

Mercredi 20 novembre, à 9h : Visite du site de production Aroma-Zone à Cabrières d’Avignon par des demandeurs d’emploi. Le site de production de l’entreprise Aroma zone est spécialisé dans la commercialisation d’ingrédients naturels pour la réalisation de cosmétiques et produits d’hygiènes.

Jeudi 21 novembre, à 9h : Visite du site de production Aroma-Zone (voir ci-dessus) à Châteauneuf-de-Gadagne par des demandeurs d’emploi.

Jeudi 21 novembre, à 14h : Visite de l’entreprise Reatech à Sorgues par des demandeurs d’emploi. Reatech est une entreprise de chaudronnerie et de maintenance industrielle.

Vendredi 22 novembre, à 9h : Visite de l’entreprise Eurenco à Sorgues par des demandeurs d’emploi Eurenco est leader européen des explosifs, propulseurs et combustibles militaires.

Les conférences

La CCI de Vaucluse, en partenariat avec les Forces Françaises de l’Industrie, invite le public à une série de conférences et d’événements, où entreprises et experts se mobilisent pour débattre des grands défis de l’industrie et offrir un éclairage concret sur les métiers et les perspectives d’avenir dans le secteur.

Lundi 18 novembre, 18h
Soirée de lancement de la Semaine de l’Industrie Conférence : Maîtriser les enjeux stratégiques : Intelligence économique au croisement du droit, de la cybersécurité et du renseignement. CCI de Vaucluse, 46 Cours Jean Jaurès, Avignon. Avec la participation de :
• Laurent Moisson, co-fondateur des Forces Françaises de l’Industrie
• Aurélie Gonzales, Experte en Intelligence économique, dirigeante de Thucy
• Samuel Seu, Doctorant à Paris 1 Sorbonne
• Maï-Linh Camus, PDG de Prisme Intelligence
• Sylvie Lafage, directrice régionale des douanes

Mardi 19 novembre, 18h
Conférence : Réindustrialisation sous pression foncière – Synergie pour relancer le territoire. Aéroport d’Avignon, 335 avenue Clément Ader à Montfavet. Avec la participation de :
• Laurent Stabatucci, directeur associé, EOL
• Samuel Marc, dirigeant, Fénix Evolution
• Laurent Lucasson, directeur des opérations, Aroma-Zone
• Gilles Périlhou, directeur, Aurav

Mercredi 20 novembre, 18h
Conférence : Financer l’industrie de demain – Prise de conscience des acteurs du financement. Avec la participation de :
• Laurent Moisson, Co-fondateur des Forces Françaises de l’Industrie
• Samuel Marc, Dirigeant de l’entreprise Fénix Evolution
• Laetitia Ferrandino, Procamex
• Banque Populaire

Jeudi 21 novembre, 18h
Conférence : Souveraineté alimentaire – Coopération pour un avenir durable.ISARA ISEMA, 105 rue Pierre Bayle, Avignon Montfavet. Avec la participation de :
• Laetitia Ferrandino, Procamex
• Alex Duwez, directeur recherche et développement Charles & Alice
• Pole Innov’Alliance
• Eric Barraud, délégué général de la Fondation d’entreprise du Crédit Agricole.

Inscription sur le site de la CCI de Vaucluse : www.vaucluse.cci.fr/evenement/la-semaine-de-lindustrie


Pertuis : Pellenc commence l’année avec deux nouveaux directeurs

Duralex, créé en 1945 par Saint-Gobain, qui possède un centre d’études et de recherches à Cavaillon, co-crée une série limitée de verres avec Le Slip Français pour relancer l’entreprise fabricante de vaisselle en verre trempé suite à sa reprise par ses employés. Un projet auquel le groupe Carrefour prend part pour apporter sa force de vente. Les verres seront notamment vendus dans l’hypermarché d’Orange.

Duralex a été repris par ses salariés, sous la forme d’une Société Coopérative de Production (SCOP). Dans cette reprise, Le Slip Français et Duralex ont imaginé une Commande Nationale sous la forme d’une série limitée de verres qui seront vendus dans plus de 130 hypermarchés du groupe Carrefour. En Vaucluse, on pourra les trouver dans celui qui se situe à Orange.

Cette première commande de 8 000 lots de six verres, soit 50 000 pièces, vise à promouvoir le savoir-faire français de Duralex auprès des clients de Carrefour et permettra de contribuer à la relance de l’entreprise. Le Slip Français, de son côté, accompagne les salariés de Duralex dans la valorisation du patrimoine culturel et industriel de l’entreprise, en mettant à disposition son expertise en matière de marketing et de
communication.

©Duralex x Le Slip Français

Préserver l’emploi local

En accompagnant Duralex, Carrefour et Le Slip Français souhaitent participer à la préservation de l’emploi local, et à la sauvegarde de savoirs uniques qui permettent de produire de façon plus durable et responsable. Grâce à la reprise de l’entreprise par ses salariés, les 229 emplois de La Chapelle Saint Mesmin, près d’Orléans, sont maintenus, et permet la mobilisation de 380 fournisseurs et 600 emplois locaux, du cartonnier au décorateur de verre.

L’entreprise Duralex, forte de 350 références, fabrique par ailleurs ses verres de façon plus durable puisqu’ils génèrent 58% d’émissions de CO2 en moins que leurs équivalents importés.


Pertuis : Pellenc commence l’année avec deux nouveaux directeurs

Entre 2011 et 2013, la Chine aurait consommé plus de béton que les États-Unis pendant tout le XXe siècle. Le pays asiatique aurait en effet consommé 6,6 milliards de tonnes de béton sur cette période. Par comparaison, on estime que les États-Unis ont utilisé 4,5 milliards de tonnes de béton au XXe siècle. Le célèbre barrage des Trois-Gorges, plus grande centrale hydroélectrique au monde, situé sur le Yanzi Jiang au centre le la Chine et terminé en 2012, a nécessité à lui seul 16 millions de tonnes de ciment.

Comme le montre notre infographie, la Chine reste de loin le plus grand producteur de ciment au monde. En 2023, les cimenteries chinoises ont produit 2,1 milliards de tonnes de ciment, et le reste du monde 2 milliard de tonnes. L’Inde, deuxième plus grand producteur mondial, a produit 410 millions de tonnes, loin devant le Vietnam et les États-Unis, dont la production s’est élevée à 110 et 90 millions de tonnes respectivement.

De Valentine Fourreau pour Statista


Pertuis : Pellenc commence l’année avec deux nouveaux directeurs

L’association d’entrepreneurs de la zone d’activité de Carpensud vient d’obtenir le soutien de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur pour l’émergence d’une démarche d’Ecologie industrielle et territoriale (EIT).

Dans ce cadre, une nouvelle commission s’est ouverte à Carpensud afin de mettre en œuvre ce projet territorial, qui a pour but d’optimiser les flux entrants (ressources) et les flux sortants (déchets) à l’échelle du territoire afin de réduire les impacts négatifs des activités humaines sur l’environnement.

« Cette optimisation s’appuie sur la coopération territoriale des acteurs, publics comme privés, afin de générer des gains qu’ils soient économiques, environnementaux voire sociaux », explique l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) dont l’EIT est l’un des 7 ‘piliers’ de l’action d’économie circulaire mise en œuvre par l’établissement public.

Pour Carpensud, le projet comprend notamment des actions de sensibilisation et d’information, des sessions de formation, des ateliers, et des communications pour assurer une compréhension approfondie de l’EIT, ainsi qu’une enquête afin de recenser les entrants et sortants des entreprises en vue d’une mutualisation.

Pour cela, l’association vauclusienne met en place un groupe de travail constitué de :
Alain Martin, Mission projet
Léa Gérin, directrice Charles Gérin et fils
Béatrice Darcas, directrice Atelier Bio de Provence
Françis Gutierrez et Isabeau Gaillard, co-fondateurs de Ventoux Compost
• Julien De Michele du service développement économique de la Cove (Communauté d’agglomération Ventoux Comtat Venaissin)
Sarah Mendez-Colloc, chargée de l’étude à la CCI de Vaucluse

Présidée par Patrice Rouvier d’Allianz assurances, Carpensud s’adressait auparavant principalement aux entreprises du bassin de Carpentras et Pernes-les-Fontaines. Depuis l’an dernier, l’association a décidé d’élargir son champ d’action à toutes les entreprises du département de Vaucluse.

L.G.

Avec l’EIT, l’objectif est que les déchets des uns deviennent les matières premières des autres.DR/Ademe

Contact Carpensud :
s.montmasson@carpensud.com
thea.defilippo@carpensud.com

https://www.echodumardi.com/tag/industrie/page/2/   1/1