2 mai 2024 |

Ecrit par le 2 mai 2024

Presse : « Je suis Vaucluse Matin »

La rédaction du quotidien Vaucluse Matin s’oppose au plan de restructuration de la direction du Dauphiné libéré auquel le titre fondé en 1946 appartient. Après avoir lancé une pétition contre ce projet mettant en cause la présence du titre dans une bonne partie du département, nos confrères ont organisé un rassemblement de soutien ayant particulièrement mobilisé élus et représentants de la société civile ainsi que du monde économique local.

Annoncée en grande pompe dans les locaux de nos confrères de Vaucluse Matin à Avignon en octobre 2022, la nouvelle formule du quotidien devait révolutionner le titre. Venue de Grenoble, la direction avait alors assuré son attachement indéfectible à cette présence en Vaucluse. « Nous allons faire en sorte que ce journal corresponde davantage aux Vauclusiens », expliquait d’ailleurs à cette occasion Christophe Victor, directeur général du Dauphiné libéré, titre appartenant au groupe Ebra, premier groupe de presse quotidienne régionale et premier groupe de presse de France. Un peu plus d’un an plus tard, la même direction vient d’annoncer un plan drastique touchant sévèrement la rédaction vauclusienne du titre implanté dans la cité des papes depuis 1946.

Défendre l’information de proximité
De quoi faire réagir, la rédaction de Vaucluse Matin, en grève depuis le 30 novembre dernier, qui a organisé ce mardi 5 décembre un rassemblement de protestation contre ces mesures d’austérité annoncées.
Réunis place de l’Horloge devant la mairie d’Avignon, nos confrères sont ainsi venus dénoncer ce plan d’économie et de transformation prévoyant la suppression de 9 postes sur les 24 salariés que compte le quotidien dans le département : une cheffe des sports, deux photographes, une assistante de rédaction, un responsable d’édition et quatre journalistes.
« Plus de photographes, plus de journalistes sportifs, plus d’assistantes, suppressions de 40% des postes en Vaucluse, plus de pages sport départementales… », énumère Alexandre Guey, délégué Forcé ouvrière et élu au CSE (Comité social et économique) du groupe de presse.

«J’apprends cette nouvelle comme une forme de censure.»

Joël Guin, président du Grand Avignon

Repli, retraite ou bérézina ?
Et notre confrère de poursuivre devant plus d’une centaine de personnes regroupant élus, représentants du monde sportifs et associatifs, journalistes des autres médias ou simples citoyens et lecteurs impliqués dans leur territoire : « Finie aussi la couverture du Sud Vaucluse avec des zones comme Cavaillon, l’Isle-sur-la-Sorgue et Apt où le journal n’y sera même plus vendu. C’est un véritable plan d’austérité qui sera accompagné d’un repli sur le Nord du département. Et même la ville centre, Avignon, sera concernée avec une couverture réduite et un véritable désengagement puisque le centre départemental historique de la rue de la République sera fermé à partir du 31 mars 2024. La plupart des journalistes se retrouveront à Orange et les autres seront basés dans un espace de coworking, quelque part dans la région d’Avignon. On ne sait pas encore où. »
« Avec ce plan de transformation du titre, l’avenir de votre quotidien est en danger et l’information de proximité sera fortement dégradée », a insisté le délégué FO devant les personnes venus soutenir l’action de la rédaction qui a également lancé une pétition ayant déjà recueillie près de 2 800 signatures.

«Maintenir la qualité d’une information objective pour les citoyens.»

Bénédicte Martin, vice-présidente du Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur

Les élus s’inquiètent…
Dans un département historiquement terre de presse (voir en fin d’article), cette situation inquiète la totalité des élus locaux.
Parmi eux, Cécile Helle, maire d’Avignon, et Dominique Santoni, présidente du Conseil départemental de Vaucluse, ont décidé de parler d’une seule voix « en tant que républicaines attachées à la pluralité de la presse et à la liberté d’expression ainsi qu’à l’impérieuse nécessité d’avoir des journalistes de qualité présents sur notre territoire ».
Dans ce cadre, les deux élues ont entamé une démarche commune auprès du directeur général, basé au siège à Grenoble, afin de faire part de leurs inquiétudes « face à l’ampleur des mesures annoncées frappant un journal présent depuis près de 80 ans sur notre territoire qui participe pleinement à cette proximité si essentielle à notre vie locale. »

Au vue de la situation et de la mobilisation de toutes les forces vives du territoire, Dominique Santoni et Cécile Helle ont également annoncé qu’elles souhaitaient rencontrer très rapidement la direction afin d’évoquer ce désengagement programmé dans le Vaucluse considéré par ces dernières « comme totalement inenvisageable »
« J’apprends cette nouvelle comme une forme de censure », s’indigne pour sa part Joël Guin, président du Grand Avignon venu également apporter le soutien de l’ensemble des élus de l’agglomération. Le président masquant à peine sa colère après l’annonce d’enlever le siège d’Avignon. « Le Vaucluse sans Avignon, c’est quoi ?, interroge-t-il. Ce territoire du Vaucluse sans Avignon, cela n’existe pas ! »
Bénédicte Martin, vice-présidente du Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur était aussi venue apporter le soutien de son président, Renaud Muselier. Elle a évoqué « ce lien local à l’heure des dérives des réseaux sociaux » et a souligné la nécessité « de maintenir la qualité d’une information objective pour les citoyens. »
Même mobilisation de la part de l’AMV (Association des maires de Vaucluse) qui par l’entremise de son président Pierre Gonzalvez a signé, au nom des maires du département, la pétition lancée par la rédaction de Vaucluse Matin.

«Sans vous, nous n’existons pas.»

Gilbert Marcelli, président de la CCI de Vaucluse

… et les membres de la société civile se mobilisent
« Sans vous, nous n’existons pas, insiste Gilbert Marcelli, président de la CCI de Vaucluse. C’est vous les journaux, et plus généralement les médias locaux, qui permettent de mettre en valeur les actions du monde économique au quotidien. Il ne faut pas détruire ce qui a été créé à la Libération. »
Un message des décideurs économiques relayait par l’univers de la culture avec Tiago Rodrigues, directeur du Festival d’Avignon : « Il faut se battre pour l’idée qu’il n’y a pas de citoyen périphérique. Une démocratie n’est pas complète s’il n’y a pas d’information et de journalistes de proximité. »
« Sans les journaux d’Avignon, je pense que beaucoup d’entre nous auraient périclité », reconnaît en toute franchise Gérard Gelas fondateur du théâtre du Chêne noir.
« Si ce démantèlement devait arriver, ce qui reste derrière ce sont les réseaux sociaux, c’est-à-dire la poubelle ! Et non pas des professionnels, des gens qui aiment leur métier, qui vont chercher de l’information, qui l’analyse, qui ont du recul… Comme les artistes, les journalistes entrouvrent des portes sur la conscience. Et c’est vrai qu’aujourd’hui nous sommes dans une société où l’on dirait qu’il faut que la conscience soit abolie au profit du profit. »

Tiago Rodrigues, directeur du Festival, avec les élus de Vaucluse.

«Une démocratie n’est pas complète s’il n’y a pas d’information et de journalistes de proximité.»

Tiago Rodrigues, directeur du Festival d’Avignon

Le monde sportif en émoi
Parmi les autres membres de la société civile venus apporter leur soutien à Vaucluse Matin, Roland Davau, président du CDOS (Comité départemental olympique et sportif) de Vaucluse qui s’inquiète de la disparition des pages sportives locales dans le quotidien « alors que nous allons rentrer dans une année olympique.  Je tiens à dire qu’au nom des 1 300 clubs de Vaucluse et des 180 000 licenciés sportifs du département, il nous est impossible pour nous qu’il n’y ait plus Vaucluse Matin. »
« La disparition des pages ‘sport’ départementales, c’est une première pour un quotidien régional, s’alarme Alexandre Guey.
« Nous sommes particulièrement déterminés et je ne voudrais pas menacer qu’on puisse changer de banque », prévient Roland Davau en ciblant le Crédit Mutuel, actionnaire principal du groupe Ebra, qui n’hésite pas à parler de solidarité, de proximité et d’engagements. La fameuse banque qui appartient à ses clients, mais manifestement pas à ses lecteurs, pourrait ainsi constituer une cible de choix pour les contestataires.
Et ce d’autant plus que les représentants du monde associatifs rappelaient « que certains réseaux n’avaient pas d’autres moyens pour se faire connaître que la presse locale. »

«La disparition des pages ‘sport’ départementales, c’est une première pour un quotidien régional.»

Alexandre Guey, journaliste à Vaucluse Matin et délégué Forcé ouvrière

La presse quotidienne régionale en crise
Cette grève de Vaucluse Matin intervient alors que son concurrent, le quotidien La Provence est aussi entré dans une zone de turbulences. En conflit avec son nouveau repreneur, CMA-CGM, le titre marseillais a connu un mouvement de grève le mois dernier. En cause, la volonté de la direction de supprimer plusieurs dizaines d’emplois dont plusieurs journalistes et photographes en Vaucluse. Les fermetures des agences d’Orange et Carpentras étant même évoquées.
De l’autre côté du Rhône, la situation n’est guère plus reluisante pour Midi libre dont les équipes se sont réduites comme peau de chagrin à Villeneuve-lès-Avignon et Bagnols-sur-Cèze. Seule lueur visible dans cette crise que connaît la PQR (Presse quotidienne régionale), le retour en Vaucluse de La Marseillaise depuis septembre 2022. De quoi permettre au bassin de vie d’Avignon de disposer d’une offre de pluralité de la presse inédite en France avec 4 quotidiens.


Presse : « Je suis Vaucluse Matin »

Chaque année, l’Institut Reuters pour l’étude du journalisme publie un rapport sur l’information numérique. Pour sa plus récente édition, près de 94 000 personnes on été interrogées en ligne dans 46 pays entre janvier et février de cette année, sur une série de sujets liés à la consommation de médias et à l’information. Et, comme le révèle l’étude, la confiance globale dans les médias d’information a baissé d’environ deux points de pourcentage dans l’ensemble des pays sondés par rapport à 2022, annulant, dans de nombreux pays, les gains enregistrés lors de la pandémie de Covid-19. En moyenne, seulement 40 % des personnes interrogées disaient faire confiance à « la plupart des informations relayées par les médias la plupart du temps ».

C’est une fois de plus en Finlande que l’on trouve la plus grande proportion de personnes disant faire confiance aux médias d’information, avec 69 % des répondants, le même niveau qu’en 2022. À l’inverse, seulement 19 % des personnes interrogées en Grèce disaient faire confiance aux médias, une chute spectaculaire de 16 points de pourcentage par rapport à l’année dernière. La France enregistre quant à elle un score de 30 %, soit une progression d’un point depuis 2022.

Selon l’Institut Reuters, alors que la majorité des personnes dans les pays étudiés restent engagées et s’informent régulièrement, certaines des nations qui affichent des niveaux assez faibles de confiance envers les médias, comme les États-Unis, le Royaume-Uni ou la France, sont aussi celles où le phénomène « d’évitement sélectif des nouvelles » est le plus répandu. Parmi les raisons évoquées derrière le fait d’éviter certaines informations, nombreux sont ceux qui citent le caractère redondant et déprimant de l’actualité.

L’étude relève également que les pays dans lesquels les médias et les journalistes sont victimes d’attaques et de pressions continues de la part de la sphère politique, comme la Bulgarie, la Hongrie ou la Slovaquie, font souvent preuve de niveaux plus élevés que la moyenne de méfiance à l’égard des médias.

Valentine Fourreau pour Statista


Presse : « Je suis Vaucluse Matin »

Chaque année, l’Institut Reuters pour l’étude du journalisme publie un rapport sur l’information numérique. La dernière édition a interrogé plus de 93 000 personnes dans 46 pays sur une série de sujets liés à l’actualité en ligne : allant de la perception de la couverture médiatique de la guerre en Ukraine à l’évolution des habitudes d’information. Comme le révèle l’étude, la confiance globale dans les médias d’information a baissé dans 21 des 46 pays analysés, tandis que 18 sont restés au même niveau et que 7 seulement ont observé une hausse.

C’est en Finlande que l’on trouve le plus de personnes déclarant faire le plus souvent confiance aux médias d’information, soit 69 % des répondants, en hausse de 4 points sur un an. Les États-Unis sont toujours en queue de peloton, à égalité avec la Slovaquie, avec seulement 26 % de personnes estimant que la plupart des informations relayées par les médias sont fiables. La France fait à peine mieux, avec 29 %, un score qui a globalement stagné depuis 2021 (-1 points).

Selon l’Institut Reuters, alors que la majorité des personnes dans les pays étudiés restent engagées et s’informent régulièrement, les nations qui affichent les plus faibles niveaux de confiance, telles que les États-Unis, le Royaume-Uni et la France, sont aussi celles où le phénomène « d’évitement sélectif des nouvelles » est le plus répandu. Parmi les raisons évoquées derrière le fait d’éviter certaines informations, nombreux sont ceux qui citent le caractère redondant et déprimant de l’actualité.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Presse : « Je suis Vaucluse Matin »

Une affaire qui ne finit pas d’enfler. D’un « simple » accident de la route, on passe à de la conduite sous emprise de stupéfiants et à la détention d’images pédopornographiques. D’un statut de victime à celui de multi accusé. C’est pour l’humoriste de 54 ans une véritable descente aux enfers. La notoriété qui pouvait lui donner un certain sauf conduit se retourne contre lui. La valeur de l’exemple est une route à double sens !

De la compassion à la sidération. Ce sont les sentiments qui dominent dans cette affaire qui nous conduit de révélations en révélations. Acte 1, vendredi 10 février, on apprend que Pierre Palmade est victime d’un accident de la route et que son pronostic vital est engagé. C’est l’émoi. Normal on l’aime bien ce garçon aux allures d’éternel adolescent. Mais rapidement on découvre qu’il n’est pas la seule victime. Les passagers de la voiture venant d’en face sont plus gravement blessés. Et surtout, il est responsable de l’accident. Là on commence à être un peu moins dans la compassion. Le conducteur, un maçon de 40 ans et son fils de 6 ans, gravement blessés, sont dans le comas. La passagère, sa belle-sœur, enceinte de 6 mois, a perdu son bébé.

De la compassion on passe à la réprobation

Acte 2, on nous révèle que l’humoriste conduisait sous l’emprise de stupéfiants (Cocaïne et 3-MMC). L’émotion change alors de camps. De la compassion on passe à la réprobation. On découvre ensuite que les deux passagers qui accompagnaient l’humoriste se sont enfuis après l’accident. Ils avaient mieux à faire que de porter secours aux blessés ! Ensuite, on nous fait savoir que Pierre Palmade est un adapte du « chemsex », une pratique associant drogues et sexe permettant de décupler ses performances. Là on met sur la place publique ce qui est du domaine privé. Consternation.
Le lendemain, les nouvelles du jour annoncent que pendant la nuit la maison de l’humoriste, qui ne fait plus rire personne, a été visité. Des bonnes âmes venus sans doute faire le ménage. On savait que Pierre Palmade avait des soucis d’addiction aux stupéfiants. En 2019, il a été placé en garde à vue et condamné pour usage et acquisition de stupéfiants. Une récidive ne ferait qu’aggraver des accusions déjà lourdes.

Là, c’est la sidération, plus de point de retour

Acte 3. On apprends que suite à une dénonciation, Pierre Palmade est également visé par une enquête pour détention d’images pédopornographiques. Même si rien n’est avéré, c’est la sidération, plus de point de retour possible. Sur ce volet de l’affaire, deux hommes sont entendus par la police, l’un d’entre eux est mis en examen.
Assigné à résidence dans le service d’addictologie de l’hôpital Paul Brousse à Villejuif, Pierre Palmade a été ensuite victime, samedi 25 février, d’un AVC. Lundi 27 février la justice a révoqué son assignation et placé Pierre Palmade en détention provisoire avec mandat de dépôt. Il est mis en examen pour homicide et blessures involontaires. Rappelons qu’il est également concerné par deux autres enquêtes : infraction à la législation sur les stupéfiants et détention et diffusion d’images à caractère pédopornographique.

Pierre Palmade va-t-il ou doit-il payer plus cher que n’importe quel autre citoyen ?

Les médias en ont-ils fait trop ? Vont-il trop loin dans les révélations et la vie privée ? Normal dirons certains, c’est le revers de la médaille de la célébrité. Les personnes en vue doivent savoir être exemplaire. Pour autant, Pierre Palmade va-t-il ou doit-il payer plus cher que n’importe quel autre citoyen ? Une chose est certaine dans les affaires qui concernent des personnes connues les forces de police y mettent volontiers plus de moyens. On investigue sans doute avec plus d’attention. Les autorités publiques sont attendues au tournant. Mais il est difficile de ne pas se laisser emporter par les émotions, surtout en l’espèce où l’on passe de la compassion à la révulsion voire l’écœurement. Ces émotions ne devraient pas dicter nos jugements et conduire nos actes et pourtant…


Presse : « Je suis Vaucluse Matin »

Qui l’eût cru ? On apprend cette semaine que la France a perdu son prestigieux et très envié titre « de pays du fromage ». Une fake news de plus ? Mais qu’est ce qui se cache derrière cette mauvaise mixture ?

L’information nous vient d’un guide touristique et gastronomique en ligne (TasteAtlas). Il a dressé le classement des 100 meilleurs fromages au monde. Aucun fromage français n’arrive dans le top 10. Notre reblochon savoyard décroche une triste 13ème place, suivi par le comté. Les fromages provençaux ne sont même pas mentionnés ! De quoi désespérer dans le genre humain et sa capacité à distinguer le bon grain de l’ivraie.

Mais TasteAtlas c’est qui, c’est quoi ? Il s’agit d’un site internet Bulgaro-Croate, qui s’autoproclame spécialiste mondial de la cuisine avec le droit de juger, de classer, de distinguer… Mais selon quels critères ? Et qui sont les juges ? Mystère et boule de fromage ! On n’en sait rien. Qu’ils établissent un classement des yaourts bulgares nous n’aurions rien à redire, mais qu’ils viennent nous dire, à nous le pays du fromage, que nos productions ne sont pas les meilleures, cela relève de l’incident diplomatique. On a renvoyé des ambassadeurs sur leurs terres pour moins que cela. Mais en fait et pour être totalement honnête on s’en contrefiche totalement car l’information n’est pas exactement là !

“Un site internet s’autoproclame spécialiste avec le droit de juger, de classer, de distinguer…“

On croirait presque que c’est Raymond Domenech qui est responsable de ce classement…
Suite à la publication de ce classement c’est l’emballement médiatique. Les chaînes d’infos en continus traitent le sujet. On interviewe des meilleurs fromagers de la capitale, on réalise des micros-trottoirs (ce que font les journalistes quand ils n’ont pas trop d’idées), on organise des débats en plateau avec des critiques gastronomiques en vue et autres consultants en beurres et fromages… Les réseaux sociaux s’enflamment. Chacun y va de son commentaire et de son appréciation. On croirait presque que c’est Raymond Domenech qui est responsable de ce classement !

Une incroyable capacité à produire de l’information avec du vent
Ce que nous montre au fond cette affaire c’est l’incroyable capacité à produire de l’information avec du vent. Il faut donner à manger à la machine. Il faut fabriquer du sujet. Et là l’occasion est trop belle. Un sujet qui est notre fierté nationale, qui peut déclencher des polémiques et qui fera, c’est sûr, de l’audience. La preuve le sujet est même traité dans cette chronique…

“Ce que nous montre au fond cette affaire c’est l’incroyable capacité à produire de l’information avec du vent.“

Alors, soyons vigilant et ne tombons pas dans les pièges qui nous sont tendus régulièrement. Gardons cette distance et tout notre esprit critique. Certes, ici, il ne s’agit que de fromages mais combien de sujets importants sont traités sans le recul nécessaire à leur bonne compréhension ? La cellule d’investigation internationale Forbidden Stories, regroupant une centaine de journalistes dans le monde, vient de révéler que plusieurs journaux, télévisions et radios pratiquent de la désinformation et sont le jouet d’officines agissant pour le compte d’États étrangers. Y compris en France. Là, il y a matière à en parler, et c’est bien plus important que nos fromages non pasteurisés. Mais ce type de sujet ne fait malheureusement pas autant d’audience.

Pour en terminer avec nos fromages, qu’ils disparaissent des classements mondiaux, c’est en définitive plutôt une bonne nouvelle, on va pouvoir se les garder pour nous !


Presse : « Je suis Vaucluse Matin »

Pandémie de Covid-19, crise climatique, guerres, crise du coût de la vie : nous vivons dans une ère où l’actualité est dominée par un flux d’informations de nature plutôt négative et déprimante, ce qui est une raison pour beaucoup d’éviter les nouvelles – un comportement que l’Institut Reuters décrit comme « l’évitement sélectif des nouvelles », dans son dernier rapport sur l’actualité numérique.

Le pourcentage de personnes qui disent éviter, parfois ou souvent, de regarder les infos a doublé entre 2017 et 2022 au Brésil et au Royaume-Uni, atteignant respectivement 54 % et 46 %, comme le montre notre graphique basé sur les données de l’étude de Reuters. Le nombre de personnes qui évitent les actualités a augmenté dans l’ensemble des autres pays étudiés, comme en France : alors que 29 % évitaient activement les infos en 2017, ils sont 36 % en 2022.

Pourquoi les gens évitent-ils les actualités ? Les répondants donnent plusieurs raisons : 43 % affirment être rebutés par la redondance des nouvelles – notamment en ce qui concerne la politique et le Covid-19. 29 % disent que la consommation d’informations les épuise, alors que d’autres indiquent qu’ils ne font pas confiance aux médias qui les rapportent (29 % également). Environ un tiers (36 %), en particulier les moins de 35 ans, déclarent que les actualités ont un impact négatif sur leur humeur et 16 % les évitent parce qu’ils se sentent impuissants.

De Claire Villiers pour Statista


Presse : « Je suis Vaucluse Matin »

Jeudi 17 novembre, l’Aist84 organise une réunion d’information, d’échanges et de prévention est organisée sur le sujet du maintien en emploi.

Toute personne peut connaître, au cours de sa vie, des évènements, personnels ou professionnels, susceptibles d’impacter sa santé. Face à ces problématiques, il est essentiel, tant pour le salarié que pour l’entreprise, d’éviter une perte d’emploi et de compétences. Le maintien en emploi est précisément là pour ça, et ce tout au long du parcours professionnel du salarié.

Le maintien en emploi ne se limite pas aux salariés en arrêt de travail. C’est une démarche qui peut être mise en œuvre dès lors qu’un salarié éprouve des difficultés à réaliser son travail et que l’activité de l’entreprise en est impactée. De nombreuses aides financières et techniques, ainsi que des outils spécifiques, existent pour soutenir employeurs et salariés.

Marie-Pierre Barrière, médecin du travail, Nathalie Suard, infirmière en santé au travail, et Julie Amoureux, assistante sociale du travail, vous proposent une réunion d’information et d’échanges pour vous donner les clés du maintien en emploi.

Programme

  • Qu’est-ce que le maintien en emploi ?
  • Zoom sur la réglementation.
  • Quels impacts pour l’entreprise ?
  • Les dispositifs : aides pour l’employeur, aides financières, aides techniques, outils spécifiques.
  • Ce qu’il faut retenir.

Réunion le jeudi 17 novembre de 8h30 à 10h, 40 rue François Premier à Avignon. Inscription gratuite en suivant ce lien.

J.R.


Presse : « Je suis Vaucluse Matin »

L’institut du cancer Sainte-Catherine propose de nombreuses animations et dont une bulle de bien-être à l’occasion d’octobre rose, mois dévolu aux avancées contre le cancer du sein. Au programme, des événements extérieurs organisés par des associations, communes, entreprises privées auront également lieu au fil du mois pour sensibiliser au dépistage et au profit de Sainte-Catherine, Institut du cancer Avignon-Provence.

Conférence et marche solidaire
à Cabannes
Le Docteur Serin sera présent au centre socio culturel de Cabannes jeudi 6 octobre pour une conférence autour du cancer du sein et des nouveautés dans le traitement. Dimanche 30 octobre, une marche participative de 5 km sera également organisée.Réservation auprès du 06 63 02 02 87 comactour13440@gmail.com

Conférence en EHPAD
Mercredi 5 et mardi 11 Octobre
Deux EHPAD (Etablissement d’hébergement pour personne âgées dépendantes) organisent des actions de préventions du cancer du sein. Le Dr Serin interviendra pour une conférence le Mercredi 5 à Maillane et le Mardi 11 à Eyragues.

Challenges sportifs
Les jeudi 6 et 13 et mercredi 19 Octobre
L’entreprise Rijk Zwaan organise des challenges sportifs auprès de ses salariés. Objectif : multiplier les opportunités de marche / course pour déplafonner le nb de km et l’argent

Battle vélo – Auchan Mistral 7
Samedis 8, 15 et 22 octobre
La zone commerciale Auchan Mistral 7 organise des battle vélo. Les gagnants recevront une carte-cadeau qui pourra être remise pour tout ou partie, au profit de la recherche contre les cancers du sein.

Conférence – Les Angles
Mardi 11 Octobre
Le Rugby Club des Angles et sa section Rugby Santé organisent un débat sur le thème « Plaquer la maladie pour mieux rebondir » à la Salle Blanchard. Notre Kinésithérapeute, Joëlle Duret, interviendra à 10h : « le sport, un outil thérapeutique intéressant en cancérologie ».

Conférence en Maison de santé pluridisciplinaire
18 et 20 Octobre
Le Dr Serin interviendra dans les Maison de Santé Pluridisciplinaire d’Althen-des-Paluds mardi 18 octobre et d’Entraigues-sur-la-Sorgue le 20.

Soirée Octobre Rose – La Factory Jeudi 20 Octobre 2022
Le restaurant situé dans la zone commerciale Avignon Nord organise une soirée « Octobre Rose ». Une partie des recettes sera reversée à Sainte-Catherine. Le Docteur Serin interviendra au cours de la soirée pour parler de l’importance du dépistage.04 90 81 17 64.

Mazan se pare de rose
Samedi 22 Octobre
Sous le parrainage de Bruce Codron, champion du monde de boxe, de nombreux ateliers seront organisés dans la ville : challenge photo, marche solidaire, randonnée VTT, course 5km, concours de pétanque…

Trail de l’espoir – Sault
Dimanche 23 Octobre
L’association « Agir pour vous » organise, en partenariat avec la commune de Sault, une course chronométrée de 12 km et une marche de 4 km.
KMS.fr L’argent collecté fera l’objet d’une remise de chèque au profit de Sainte-Catherine aura lieu le 20 octobre.

Mardi 25 octobre 2022
Une bulle de bien-être sera présente à l’ICAP (Sainte-Catherine Institut du cancer Avignon-Provence) le 25 octobre au niveau de l’entrée B1 de 9h à 17h. Cette bulle est l’occasion d’offrir aux patientes un moment d’échange et de partage sur comment prendre soin de soi pendant et après un cancer du sein.

Provence Padel – Châteauneuf de Gadagne
Jusqu’à lundi 31  Octobre
Tout le mois d’octobre, Provence Padel reversera le montant des parties effectuées par chaque femme à l’ICAP. Le 29 octobre un tournoi dame sera organisé.
07 67 46 64 63.

Octobre rose à Châteaurenard
La ville organise le mercredi 19 octobre à 19h à L’Etoile, une conférence sur la prévention du cancer du sein : « Le Dépistage n’est pas un tabou, c’est un droit et ça peut vous sauver la vie ! », animée par le docteur Serin ainsi que de nombreux acteurs du domaine de la santé, du bien-être et du sport.Jusqu’au 31 octobre, un challenge selfie est organisé au Vallon de la Roquette sur le parcours balisé ‘octobre rose’. Vous pouvez envoyer vos photos à : octobrerose@chateaurenard.com
MH


Presse : « Je suis Vaucluse Matin »

Luberon & Sorgues Entreprendre, en lien avec la Chambre de Commerce et d’Industrie de Vaucluse et le Cerema (Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement) organise un webinaire ‘Décret tertiaire’ mardi 6 septembre de 11h à 12h30.

Au programme de ce webinaire ? Objectifs du décret tertiaire : comment les calculer et les remplir ? Questions-réponses sur l’identification des locaux assujettis avec les éclairages de M. Abdebrhani Bakhtaoui, Chef de projets performance énergétique du bâtiment et GPI (Gestion du patrimoine immobilier) du Cerema.

Le décret tertiaire
Le “Décret Tertiaire” impacte les propriétaires ou occupants de bâtiments abritant les activités dites tertiaires : commerces, bureaux, établissements de santé, de formation, salles de spectacles, hôtels, restaurants, résidences de tourisme, salles de sport, collectivités…  de plus de 1 000 m².  

Déclaration des consommations avant ce 30 septembre
Chaque propriétaire ou locataire assujetti doit déclarer au plus tard le 30 septembre 2022 ses consommations énergétiques. 

Contacts
Réservation obligatoire auprès de Luberon & Sorgues entreprendre. Catherine Bézard. 06 84 03 51 52. info@luberonetsorguesentreprendre.fr CCI Vaucluse. Nathalie Duchozal. Responsable environnement et développement durable. 46, cours Jean Jaurès. BP 70158. 84008 Avignon Cedex 1. 04 90 14 87 30. nduchozal@vaucluse.cci@douiller
MH

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