29 avril 2024 |

Ecrit par le 29 avril 2024

Infrastructure : feu vert du gouvernement pour la LEO… de Nîmes

Le ministère de la Transition écologique et de la cohésion des territoires vient d’annoncer la signature de la Déclaration d’utilité publique (DUP) du projet de Contournement Ouest de Nîmes (Conîmes).
Dans le détail, cet arrêté ministériel a été signé le 4 mars 2024, dans la continuité de l’enquête publique qui s’était déroulée entre le 6 février et le 9 mars 2023.
Ce projet de 12,3 km vise à contribuer à l’amélioration du cadre de vie sur l’ensemble du secteur ouest de Nîmes, en diminuant la saturation routière croissante et en favorisant le transit entre Alès et l’autoroute A9. Il est complété par un barreau de raccordement à la RN 113.

« Il n’y a que les combats que l’on ne mène pas que l’on est sûr de perdre. »

Franck Proust, président de Nîmes Métropole,

Arlésienne ou serpent de mer ?
« Il n’y a que les combats que l’on ne mène pas que l’on est sûr de perdre » insiste Franck Proust, président de Nîmes Métropole, avant de préciser que « malgré le défaitisme de beaucoup de personnes sur ce dossier ‘serpent de mer’, à l’Agglo nous n’avons jamais baissé les bras, et cette persévérance porte aujourd’hui ses fruits. Cette décision est une étape importante dans ce dossier majeur pour la qualité des mobilités sur le territoire de Nîmes Métropole ».
A l’issue de l’enquête publique, la commission d’enquête avait rendu un avis favorable assorti de réserves, qui ont pu être levées au terme d’un travail de concertation. La décision administrative qui vient d’être prise a pour seul objet de reconnaître l’utilité publique du projet, constatée à l’issue de l’enquête publique, et ne préjuge pas des suites de la procédure, qui dépendent, en particulier, des réponses à apporter sur les plans environnemental et financier.

© DR-Conîmes

Aller vite pour éviter les écueils
« Nous avons toujours été lucides sur les enjeux de ce dossier et les risques d’écueils, comme j’ai toujours avancé qu’il fallait jouer avec les calendriers croisés des Contrats de plan Etat-Région (CPER) et du Plan autoroutier » rappelle Franck Proust. Partant de là, il faut aller vers un phasage de l’opération tout en s’appuyant sur une DUP traitant de l’ensemble du tracé. « C’est la condition de l’efficacité et du gain d’un temps déjà trop long » précise le président de Nîmes Métropole.
« L’engagement opérationnel et financier de Vinci autoroute pour traiter prioritairement et rapidement le tronçon reliant l’A9/RN113 à la RD40 (Route de Sommières), est une réelle opportunité à la fois pour concrétiser au plus tôt le désenclavement du CHU de Nîmes (plus gros employeur du Gard avec plus de 6 000 agents), de la caserne du SDIS mais aussi de l’ensemble des entreprises de la Zone industrielle de Saint-Césaire » explique les services de Nîmes Métropole.

Trouver les solutions environnementales ainsi que les financements
La préfecture du Gard précise cependant que « la réalisation du Conîmes reste conditionnée à la délivrance d’une autorisation environnementale, qui intègre notamment l’organisation préalable d’une enquête publique spécifique. Pour être obtenue, cette autorisation nécessitera que l’ensemble des enjeux environnementaux soient pris en compte. Les contraintes relatives au milieu naturel sont considérées comme très fortes sur ce secteur. Des enjeux importants de préservation de la biodiversité ont d’ores et déjà été identifiés, notamment en zone de garrigue de Nîmes, avec le recensement de plusieurs espèces protégées. Des mesures de compensation environnementales devront être définies, nécessitant des études environnementales complémentaires. D’autre part, le plan de financement du Conîmes devra être finalisé, tant dans ses modalités que dans le partage de l’effort entre co-financeurs. L’Etat n’a pas identifié ce projet, qui correspond essentiellement à des enjeux de circulation locale et de desserte de territoires à proximité, dans ses priorités de financement dans le cadre des discussions négociations avec la région Occitanie sur le volet mobilités 2023-2027 du CPER (Contrats de plan État-Région) ».
Le coût de l’opération est estimé à 268M€ actuellement (contre 200M€ en 2019).


Infrastructure : feu vert du gouvernement pour la LEO… de Nîmes

Alors que l’Autorité environnementale avait émis en 2020 un avis consultatif très critique sur la poursuite du projet de Liaison Est-Ouest (LEO) afin de contourner Avignon, le Conseil d’orientation des infrastructures (COI) devrait prochainement rendre son rapport au gouvernement concernant ses propositions en matière de priorisation des investissements dans les infrastructures de transports françaises. L’instance consultative placée auprès du ministre chargé des transports soutient la réalisation de la tranche 3 et semble considérer pour acquis la construction de la tranche 2 même si plusieurs questions concernant la suite du financement restent en suspens.

Dans la dernière mouture du rapport qu’il doit remettre prochainement au gouvernement dévoilé par nos confrères de contexte.com, le Conseil d’orientation des infrastructures (COI) présente ses recommandations concernant la tranche 3 de la Liaison Est-Ouest (LEO). Malgré l’avis négatif de l’Autorité environnementale (AE) du conseil général de l’environnement et du développement émis en juillet 2020 concernant la réalisation des tranches 2 et 3 de ce projet de contournement par le Sud de l’agglomération d’Avignon, le COI « considère (ndlr : en parlant de la tranche 3) qu’il n’y a pas lieu, malgré les difficultés environnementales persistantes, d’abandonner ce dernier maillon de la LEO. »

La réalisation de la 2e tranche semble actée par l’Etat
L’instance consultative placée auprès du ministre chargé des transports semble d’ailleurs considérer comme acquise la construction de la 2e tranche même si ses travaux n’ont pas encore débuté. La tranche 3 « permettra de bénéficier de l’ensemble des efforts qui auront été faits par la réalisation des deux premiers tronçons », confirme ainsi le Conseil d’orientation des infrastructures.
« Cette tranche, qui pourrait être engagée à l’issue des travaux de la tranche 2, suppose néanmoins que les efforts de préservation de l’environnement qui devront être présentés lors d’une nouvelle enquête publique, soient convaincants », insiste le rapport du COI.

« La tranche 3 permettra de bénéficier de l’ensemble des efforts qui auront été faits par la réalisation des deux premiers tronçons. »

Un message entendu par les services de l’Etat qui, dès juillet dernier, avait annoncé engager « des études complémentaires en faveur d’un projet renouvelé et amélioré de la LEO » prenant en considération les observations de l’Autorité environnementale et du Conseil national de protection de la nature.
Pourtant actuellement, rien n’assure que les travaux de la 2e tranche, financés dans le cadre du CPER (Contrat de plan État-région) 2015-2022, ne débutent en 2023 comme annoncé initialement en février puis juillet 2022.
Le coût de cette phase 2 s’élève à 142,7M€ pour une mise en 2×1 voie élargissable en 2×2 entre Rognonas et le rond-point de l’Amandier à Avignon. Une opération financée à hauteur de 38,05% par l’Etat, 26,95% par la Région Sud, 14,72% par le Département de Vaucluse et 5,56% par celui des Bouches-du-Rhône ainsi qu’à 12,62% par le Grand Avignon et 2,1% par Terre de Provence agglomération (ndlr : la signature du protocole de financement date de mars 2012 !).

Vu du projet de la tranche 2 de la LEO dans le secteur de la Grande Chaussée diffusé par le Collectif anti-LEO afin de dénoncer l’impact écologique du projet dans la ceinture verte d’Avignon. © DR

La LEO c’est quoi ?
Imaginé il y a plus de 30 ans, le projet de Liaison Est-Ouest, qui a officiellement débuté avec un arrêté ministériel de 1999 puis une Déclaration d’utilité publique (DUP) en 2003, consiste en un contournement routier de l’agglomération de la cité des papes par le sud, en créant une voie nouvelle de 15 km destinée à fluidifier les trafics de la ville (notamment la rocade Charles de Gaulle) et de l’agglomération ainsi que le Nord des Bouches-du-Rhône. L’infrastructure est constituée de 3 tranches dont la première de 5,2 km a été mise en service en 2010 entre Rognonas et la zone de Courtine via un franchissement de la Durance. La 2e tranche (5,8km) prévoit également un nouveau pont sur la Durance après avoir longée la rivière vers Châteaurenard.
Enfin, la 3e tranche (3,7km) doit relier la pointe de Courtine au rond-point de Grand Angles, via un franchissement du Rhône avec un ouvrage d’art situé en amont du viaduc TGV.

Délester le trafic jusqu’à 30 000 véhicules jours dont 10% de poids-lourds
« Le trafic prévisionnel sur la tranche 3 serait d’environ 26 000 à 30 000 véhicules par jour à l’horizon 2035, dont 7% à 10% de poids-lourds, estime le rapport du Comité d’orientation des infrastructures. La mise en service de cette tranche permettrait d’améliorer l’attractivité de la LEO par rapport à des itinéraires empruntant les voies urbaines, et notamment d’éviter le passage par le centre-ville pour franchir le Rhône. Ce projet routier vient en synergie avec les actions du PDU et s’articule avec les transports en commun par la mise en place de parking relais desservis par la LEO. »
Côté réglementation, une nouvelle DUP sera cependant nécessaire pour la tranche 3 en raison du retard pris dans le projet. De quoi décaler le début d’éventuels travaux à l’horizon 2030 au mieux.
Par ailleurs, malgré son avis favorable à cette réalisation, le COI reconnaît que « l’impact environnemental est vraisemblablement élevé. Une actualisation de l’étude d’impact réalisée en 2002 pour la constitution du dossier d’enquête publique relatif au projet devra être menée dans le cadre de la nouvelle enquête publique. »

Qui va payer ?
Dans ces préconisations, le Comité d’orientation des infrastructures note cependant que la tanche 3 ne constitue pas « un maillon du réseau routier national magistral. » Une interprétation sujette à caution dans ce secteur où seul le pont de l’Europe représente l’unique ouvrage d’art de franchissement du Rhône en 2×2 voies hors autoroute reliant les régions Occitanie et Provence-Alpes-Côte d’Azur. De fait, le bassin de vie d’Avignon constitue le principal déversoir du trafic entre l’Italie et l’Espagne via les flux de transit entre les autoroutes A7 et A9 depuis les sorties de Bonpas et Remoulins.

« La Région Occitanie ou le département du Gard n’ont jamais mis la main à la poche pour financer cette infrastructure vitale pour le Gard rhodanien.»

Dans sa logique, le COI envisage « une éventuelle concession, qui pourrait être une concession d’ouvrage d’art sous maîtrise d’ouvrage des collectivités » afin de réaliser cette 3e phase évaluée à 241M€. Une LEO sans subventions publiques ? Une piste de réflexion étonnante alors que la Région Occitanie ou le département du Gard n’ont jamais mis la main à la poche pour financer une infrastructure concernant directement des habitants du Gard rhodanien de plus en plus tournés vers leur bassin économique avignonnais.
Une absence injustifiée qui, immanquablement, met en lumière l’impact sur la mobilité quotidienne domicile/travail qui va bien au-delà du canton gardois de Villeneuve-lès-Avignon dont les élus sont étonnamment absents du débat.


Infrastructure : feu vert du gouvernement pour la LEO… de Nîmes

Le gymnase Coubertin, situé à Sorgues, accueille de nombreuses pratiques sportives toute l’année. Actuellement, l’infrastructure subit des travaux de réhabilitation. Des bardages isolants y ont été posés et des panneaux en polycarbonate sont venus remplacer ses vêtures. L’étanchéité du bâtiment a également été retouchée.

Les travaux du gymnase comprennent également un agrandissement avec la construction d’un club-house de 115 m². Celui-ci sera principalement occupé le club de handball de la commune. Attenant au gymnase, cet espace offrira tout le confort de locaux neufs et équipés au club. Il comprend une grande salle commune, un bureau ainsi qu’une buvette pour les équipes.

À présent, il reste les travaux de renforcement des poutres existantes, victimes d’un champignon responsable de leur dégradation. Le gymnase sera donc encore fermé jusqu’à mi-octobre. Le coût total des travaux s’élève à 505 000 €, dont une partie a été subventionnée par le Département de Vaucluse et par l’État.

V.A.


Infrastructure : feu vert du gouvernement pour la LEO… de Nîmes

Les services de la préfecture de la Région Sud viennent d’annoncer que l’Etat va engager « des études complémentaires en faveur d’un projet renouvelé et amélioré de la Liaison Est-Ouest (LEO) à Avignon. »

Cette annonce concerne plus précisément la tranche 2 (voir carte ci-dessous) de ce contournement routier de l’agglomération d’Avignon par le sud d’une longueur totale de 13 km devant relier les Angles au carrefour de l’Amandier à Avignon.

Actuellement, la tranche 2 prévoit d’inclure 5,8km à 2×1 voies puis à 2×2 voies (conjointement à la tranche 3) de route express en tracé neuf ; 2 raccordements à l’A7 décalés dans le temps : La Cristole puis l’Amandier (conjointement à la tranche 3) ainsi qu’un viaduc sur la Durance de 800 mètres.

Dans son communiqué, le service régional de la communication interministérielle rappelle que « l’État et les collectivités ont pris acte des avis rendus par l’Autorité environnementale et le Conseil National de Protection de la Nature et ont partagé la nécessité de consolider la procédure d’autorisation environnementale, sans remettre en cause le principe de l’opération. Cette autorisation sera donc modifiée au terme d’une nouvelle procédure d’instruction. L’État a ainsi engagé les études complémentaires pour aboutir à un projet renouvelé, optimisé et amélioré, prenant en considération les observations de l’Autorité Environnementale et du Conseil National de Protection de la Nature. La réalisation de la tranche 2 interviendra dans les meilleurs délais après le dépôt d’une nouvelle demande d’autorisation environnementale en 2022. »

En clair, l’Etat annonce qu’il va revoir sa copie concernant le détail de la seconde tranche (dont le coût est estimé à 183M€ dont 142,7M€ pour les travaux de la première phase à 2×1 voie élargisable). De quoi retarder encore la réalisation de cette nouvelle tranche dont le chantier devait débuter en 2023  pour une mise en service espérée par la DREAL Paca, maître d’ouvrage, en 2027 ?

Initiée officiellement en 1999 par arrêté ministériel, la LEO est destinée à fluidifier le trafic sur Avignon (notamment la rocade Charles de Gaulle) ainsi que dans le Nord des Bouches-du-Rhône. Le projet comprend 3 tranches : une première, en service depuis 2010 (entre l’échangeur Courtine-Nord et l’échangeur de Rognonas d’une longueur de 3,8km en 2×2 voies avec un pont sur la Durance pour un montant de 136M€), et une tranche 3 avec le franchissement du Rhône (3,7km à 2×2 voies et 2×3 voies dans la montée des Angles avec un viaduc sur le Rhône pour un coût estimé de 216M€).

Santé publique contre critères environnementaux
Si dans un récent entretien à l’Echo du mardi, Cécile Helle maire d’Avignon faisait le point sur le LEO en rappelant que « des équipement qui apparaissait comme une évidence il y a 20 ans ne l’étaient plus forcément aujourd’hui », le énième report de la réalisation de la LEO entraine de grave conséquence de santé publique et qualité de vie pour de nombreux habitants du Sud d’Avignon.
Pour rappel, la mise en service globale de la LEO a notamment pour objectifs de permettre la requalification de la rocade sud avec 13 500 véhicules en moins par jour soit une baisse de 40% du trafic, une amélioration de la qualité de l’air pour 81 700 personnes (contre une dégradation de la qualité de l’air pour  100 personnes sans dépassement des seuils autorisés), une amélioration du niveau sonore pour 16 000 riverains de la rocade (de l’ordre de -40% de l’intensité sonore actuelle) ainsi qu’une amélioration des temps de parcours entre les Angles et l’Amandier de l’ordre de -44%.


Infrastructure : feu vert du gouvernement pour la LEO… de Nîmes

Le groupe Socotec, spécialisé dans la gestion des risques dans les infrastructures et la construction, lance sa campagne nationale de recrutement et propose 75 postes en Paca pour l’année 2022.

Deux postes de technicien génie civil en CDI sont à pourvoir à Bollène. Socotec propose également deux postes en CDI à Avignon pour être soit directeur d’agence, soit technicien d’inspection électricité et levage. Un poste de technicien génie civil en CDI est également disponible à Saint-Paul-Trois-Châteaux dans la Drôme. Toutes les offres d’emploi sont listées sur le site de Socotec. Le groupe emploie près de 450 collaborateurs dans la région, répartis dans 21 agences locales.

Le groupe Socotec, qui a vu son chiffre d’affaires dépasser le milliard d’euros à la fin de l’année 2021, accompagne les acteurs des secteurs de la construction et des infrastructures au quotidien, notamment dans les transitions environnementale, énergétique et digitale. Par exemple, ils ont participé au projet de construction de la Tour Luma à Arles, ou encore mené une analyse complète des risques pour le Parc Spirou, situé à Monteux, que ce soit sur le site ou dans les usines de fabrication des attractions.

V.A.


Infrastructure : feu vert du gouvernement pour la LEO… de Nîmes

Après s’être adressée par courrier à Jean-Baptiste Djebarri, ministre délégué aux transports, c’est à l’assemblée nationale que la députée de Vaucluse Souad Zitouni a demandé des précisions sur les délais de réalisation de la LEO. Un dossier vital pour le bassin de vie d’Avignon dont on parle depuis près de 40 ans maintenant.

Dans un hémicycle très clairsemé, Souad Zitouni, la députée de la première circonscription de Vaucluse, a questionné le gouvernement afin d’obtenir des précisions sur la réalisation du second tronçon de la Liaison est-ouest (LEO), au Sud d’Avignon.
Après avoir rappelé l’annonce de la reprise de ce contournement routier par le premier ministre Jean-Castex en janvier 2020 ainsi que l’importance de ce projet sur la santé des milliers d’habitants de la Rocade, « victimes de la pollution atmosphérique, sonore et visuelle générée par le passage sous leurs fenêtres de nombreux poids lourds et près de 35 000 véhicules », l’élue a demandé « davantage d’éléments sur le calendrier de mise en œuvre » des travaux.
En réponse, Bérangère Abba, Secrétaire d’État auprès de la ministre de la Transition écologique, a annoncé qu’une nouvelle demande d’autorisation environnementale serait sollicitée cette année afin de débloquer la situation en vue de permettre un démarrage des travaux en 2023.

Souad Zitouni, députée La République en Marche de la première circonscription de Vaucluse, questionne Bérangère Abba, Secrétaire d’État auprès de la ministre de la Transition écologique sur le calendrier des travaux de la LEO.

Un projet structurant qui constitue le chaînon manquant
« Ce projet structurant pour le territoire du Vaucluse permettra d’améliorer significativement la desserte de l’agglomération avignonnaise et de délester son centre-ville, offrant ainsi un meilleur cadre de vie aux milliers de riverains concernés, dont la majorité sont des habitants des quartiers prioritaires de la politique de la ville à Avignon, a ainsi expliqué Bérangère Abba. Ce projet constitue également le chaînon manquant pour organiser le report modal vers les transports collectifs et les mobilités douces. »
Si une première tranche (le projet en compte 3 pour un tracé total de 13km) a été inaugurée en 2010 entre Avignon et Rognonas avec le franchissement de la Durance, les deux autres phases n’ont toujours pas vue le jour malgré un projet qui remonte à près de 40 ans maintenant.
Alors que le franchissement du Rhône pour relier Courtine aux Angles est actuellement au point mort en raison notamment de la région Occitanie et du Conseil départemental du Gard qui jouent les abonnés absents en matière de financement, la deuxième tranche (entre le Nord des Bouches-du-Rhône et le rond-point des amandiers à Avignon avec un nouveau pont sur la Durance) bénéficie pour sa part d’une inscription de près de 143M€, dont 54M€ financés par l’Etat, au contrat de plan Etat-Région en vigueur de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur afin de permettre sa réalisation.

La volonté de l’Etat n’est nullement remise en cause
L’autorisation environnementale de la deuxième tranche, dont l’obtention est nécessaire au démarrage des travaux, a été prise par arrêté préfectoral du 31 mai 2021. Toutefois, un recours en contentieux contre cet arrêté a été initié en octobre dernier devant le Tribunal Administratif de Marseille suite notamment à l’avis défavorable, mais uniquement consultatif, de l’AE (Autorité environnementale du conseil général de l’environnement et du développement durable) sur le tracé actuel de la deuxième tranche.
« Cette procédure contentieuse ne remet nullement en cause la volonté de l’Etat de poursuivre l’aménagement de la LEO, qui reste intacte, insiste la Secrétaire d’État auprès de la ministre de la Transition écologique. Ainsi, en concertation avec les cofinanceurs de l’opération, il a été décidé d’engager des études complémentaires visant à consolider son évaluation environnementale et garantir ainsi sa sécurité juridique. Sur cette base, une nouvelle demande d’autorisation environnementale sera sollicitée en 2022 en vue de permettre un démarrage des travaux en 2023. Un comité de pilotage se tiendra, si besoin, à l’été 2022 afin d’informer les cofinanceurs de l’avancement des études complémentaires et des étapes procédurales à venir. »

L’intervention de Souad Zitouni et la réponse de Bérangère Abba, Secrétaire d’État auprès de la ministre de la Transition écologique à découvrir ci-dessous en vidéo.


Infrastructure : feu vert du gouvernement pour la LEO… de Nîmes

Vinci autoroutes vient de lancer les travaux de rénovation de la chaussée sur l’A7 entre les échangeurs d’Avignon Nord (n°23) et Avignon Sud (n°24). Le chantier, qui se déroulera en 2 phases, débute aujourd’hui par une première tranche qui doit s’achever le 10 décembre 2021. Au total, l’opération, d’un montant de 12M€, va ainsi permettre de traiter 24 km de chaussées (12 km dans chaque sens) réparties sur les communes d’Avignon, Vedène, Morières-lès-Avignon et Caumont-sur-Durance.

Près de 64 000 véhicules
« Durant 11 semaines, les équipes interviendront exclusivement de nuit 4 nuits par semaine du lundi au vendredi, et le chantier sera replié tous les matins et les week-ends, explique Vinci autoroutes). Les nuits de travaux, la circulation sera basculée sur les voies opposées aux zones de chantier et les conducteurs circuleront sur une voie dans chaque sens. En journée, les automobilistes retrouveront leurs conditions de circulations habituelles et circuleront sur trois voies dans chaque sens. »
De quoi permettre de limiter les perturbations sur ce secteur accueillant en moyenne 31 800 véhicules/jour dans chaque sens de circulation dont 12,5% de poids lourds. Des usagers, dont une grande partie emprunte cette portion pour un usage domicile/travail.

Un chantier plus vert ?
Les travaux, où 80 000 tonnes d’enrobés seront nécessaires, prévoient notamment le rabotage des couches de roulement sur 4cm de profondeur et de liaison sur 5cm. A cette occasion, 50% de toutes les couches inférieures seront recyclées ainsi que 30% de la couche de roulement. Au total, près de 40% des enrobés de l’ancienne chaussée sont réemployés dans la fabrication de la nouvelle chaussée, le reste sera mis en œuvre sur d’autres chantiers de la région. Par ailleurs, 100% des eaux du chantier seront récupérées et recyclées.

Les travaux de la seconde saison sont programmés de nuit du 14 mars au 13 mai 2022. Pendant ces 11 semaines encore, les conditions de circulation des automobilistes seront identiques à celles de la première phase de travaux.
Cette intervention, qui mobilisera 130 personnes 24h/24, s’inscrit dans d’importants travaux de rénovation des chaussées de l’A7 engagés depuis l’automne 2017 par Vinci autoroutes entre Lyon et Marseille sur une distance de 312km.

Durant ces travaux les usagers peuvent suivre l’évolution du chantier ainsi que les conditions de circulation sur www.a7-travaux-chaussees.com. Ces derniers peuvent aussi joindre les équipes de Vinci autoroutes au 04 15 53 01 33 (appel gratuit) du lundi au vendredi de 9h à 18h.


Infrastructure : feu vert du gouvernement pour la LEO… de Nîmes

S’inscrivant dans la continuité de son prédécesseur, Dominique Santoni, la nouvelle présidente du Conseil départemental de Vaucluse, entend accélérer les investissements sur le territoire. Dans ce cadre, elle a présenté la feuille de route des grands chantiers du Département pour la période 2021-2028.

« C’est un budget de combat que nous allons mettre en place, annonce sans ambages Dominique Santoni, la nouvelle présidente LR (les Républicains) du Conseil départemental de Vaucluse élue le 1er juillet dernier. Il s’agit de donner la priorité absolue à l’investissement, au service du développement du territoire. »
Pour cela, l’équipe de la première femme à occuper cette fonction en Vaucluse entend s’appuyer sur un vaste plan d’investissement 2021-2028. Il faut dire que pour la première fois l’institution départementale va bénéficier de temps pour mener à bien sa politique. En effet, le renouvellement par moitié des assemblées départementales françaises jusqu’aux élections de 2015 incitait plutôt au ‘saupoudrage’ des subventions afin de maintenir des majorités politiques stables et cela quelle que soit la couleur politique. La réforme nationale du mode de scrutin a ainsi permis à Maurice Chabert de mener un mandat départemental ‘inédit’ de 6 ans. Un président sortant qui ne s’est pas représenté après avoir adoubé Dominique Santoni pour lui succéder. Cette dernière était jusqu’alors vice-présidente déléguée à l’éducation, aux sports, à la vie associative et aux transports, n’hésite d’ailleurs pas annoncer s’inscrire dans la continuité de son prédécesseur.
« C’est la restauration des finances du Département que nous avons mené durant le mandat précédent qui va nous permettre d’avancer. La continuité c’est important et grâce à ces efforts nous allons passer à la partie visible de ‘l’iceberg’ avec la mise en place d’une politique de grands travaux », insiste la nouvelle présidente qui, grâce au jeu de calendrier des futurs scrutins à venir va disposer, cette fois, d’un mandat de 7 ans !
Dans cette logique, le Conseil départemental de Vaucluse va donc lancer un nouveau PPI (Plan pluriannuel d’investissement).
« Cet outil précieux de pilotage budgétaire et financier permet de planifier des projets de long terme et de programmer les investissements nécessaires, tout en déterminant le niveau d’endettement supportable par la collectivité », poursuit Dominique Santoni.

Des grands travaux pour changer le quotidien des Vauclusiens
« Dans les prochaines années, plusieurs chantiers transformeront ainsi notre territoire », annonce Dominique Santoni.
Le Département va ainsi lancer à l’automne la concertation pour le projet de réaménagement du carrefour de Bonpas. Objectif : faire sauter ce goulot d’étranglement que constitue ce nœud routier à l’intersection de l’autoroute A7, de la RN7 en provenance d’Avignon, de la RD 900 en provenance de Cavaillon et d’Apt et de la RD7N venant des Bouches-du-Rhône accueillant 30 000 véhicules/jour dans chaque sens. Un dossier de 25M€, dont une participation du Conseil départemental de Vaucluse de 9,5M€ et une contribution de l’Etat et de la Région à hauteur de 15,5M€, qui doit se concrétiser par un chantier d’une durée de 3 ans dont les premiers coups de pioche devraient intervenir en 2024.

Le projet de réaménagement du carrefour de Bonpas (ici une esquisse non-définitive) prévoit l’aménagement d’une liaison directe entre la RN7 (Avignon) et la RD 900 (route d’Apt), associée à la création de nouvelles bretelles et de deux giratoires pour accéder à l’autoroute A7 (Avignon Sud), ainsi qu’au pont de Bonpas (direction Bouches-du-Rhône). Le giratoire et le carrefour à feux actuels, qui concentrent les embouteillages déplorés aujourd’hui, seront supprimés. Le tout en facilitant l’accès à un pôle d’échange intermodal bus/covoiturage et permettant de sécuriser les liaisons cyclables le long de la Durance et vers les Bouches-du-Rhône.

Autre gros dossier à venir : la déviation d’Orange. « On en parle depuis près de 50 ans, rappelle Thierry Lagneau, vice-président en charge des travaux, des aménagements routiers et de la sécurité. Cet aménagement s’inscrit dans la réalisation d’un itinéraire de liaison structurant entre la vallée du Rhône et le bassin vaisonnais. Il permettra d’améliorer fortement l’accessibilité des quatre cantons du Nord Vaucluse (Orange, Bollène, Valréas, Vaison-la-Romaine) depuis Avignon ou l’A7. »
L’opération bénéficie, à ce jour, d’un financement d’environ 50M€ avec des participations de l’Etat, la Région Sud, la Communauté de communes pays réuni d’Orange, la ville d’Orange et le Département. Les études et procédures réglementaires ont débuté pour un démarrage des premiers travaux préparatoires au cours du second semestre 2022 et pour une durée de 4 ans.
De quoi permettre la réalisation de 2 sections entre le giratoire du Coudoulet sur la RN7 et l’avenue des Crémades (1,2 km) ainsi qu’entre l’avenue des Crémades et la RD 975 (route de Camaret) sur une longueur de 1,9km afin de délester le centre-ville de la cité des princes traversé par près de 15 000 véhicules/jour, dont 10% de poids-lourds.

Accélérer pour la déviation de Coustellet et la LEO
Afin de doter le Vaucluse des infrastructures indispensables à son développement, le Département veut également réaliser le contournement de Coustellet.
« Coustellet, qui a connu un fort développement économique ces dernières années, se situe à l’intersection de deux voies de communication à fort trafic : la RD 2 (qui rejoint Cavaillon via Robion) et la RD 900 (entre Avignon et Apt), explique Thierry Lagneau. Cette route départementale est un axe majeur qui dessert l’Est du Vaucluse, notamment la vallée du Calavon. Le trafic routier très élevé (environ 15 000 véhicules par jour dont 10% de poids lourds) entraîne une congestion routière au centre de l’agglomération, à l’intersection avec la RD 2. »
Si plusieurs études ont été menées il faut cependant encore organiser l’enquête publique préalable à l’autorisation du projet.
« Je suis une femme de consensus, précise Dominique Santoni. C’est pour cela que je rencontrerai prochainement tous les élus concernés puisque Coustellet se situe à l’intersection de 4 communes : Cabrières-d’Avignon, Maubec, Oppède et Robion. » Le but étant de finaliser cet aménagement avant la fin du mandat.

« Il faut réaliser la 2e tranche de la LEO. »

Thierry Lagneau

Autre dossier faisant figure d’arlésienne jusqu’alors, la réalisation de la tranche 2 de la LEO (Liaison Est-Ouest) à Avignon et dans le Nord des Bouches-du-Rhône.
« La position du Conseil départemental de Vaucluse n’a jamais varié s’agissant l’aménagement de ce vaste projet de contournement de l’agglomération d’Avignon, insiste Thierry Lagneau. Il est nécessaire de réaliser cette deuxième section comprise entre Rognonas et le carrefour de l’Amandier, à Avignon, d’une longueur de 5,8 kilomètres en deux fois deux voies. Ce projet est sous maîtrise d’ouvrage de l’Etat, auquel revient la responsabilité, en lien avec l’ensemble des collectivités concernées, de faire aboutir ce projet vieux de plusieurs décennies. »
« Le Département de Vaucluse a confirmé son engagement sur le plan financier à hauteur de 14,72% du montant des travaux », complète la présidente.

Les autres chantiers
Dans le même temps, le Département poursuit la réhabilitation des collèges de Vaucluse. Ainsi après la rénovation des établissements de Valréas et du Thor, celle de Sorgues est en cours et celles de Bédarrides (6,6M€), de Vedène (12,2M€) et d’Apt (10,8M€) débuteront en 2022. Des collèges, où dès cette rentrée, 14 000 ordinateurs portables sont mis à disposition de tous les élèves de 6e et cela pendant 4 ans afin que tous les collégiens vauclusiens soient équipés d’ici 2024. Et pour faciliter la scolarité ‘numérique’ des élèves, le Département équipera progressivement tous les collèges publics d’une connexion internet via la mise en place de bornes wifi.

Le chantier de réhabilitation du collège Saint-Exupéry à Bédarrides débute pour un montant de 6,6M€. Fin des travaux prévus pour la rentrée 2023/2024.

Par ailleurs, dans moins de 4 ans, les archives départementales quitteront leurs locaux historiques du Palais des papes, qui sont désormais trop exigus et ne répondent plus aux normes de conservation actuelles, pour rejoindre un ‘Pôle de recherche et de conservation du patrimoine vauclusien’ situé dans nouveau bâtiment de de 10 600 m2 (33M€) situé dans la zone d’Agroparc à Avignon. L’arrivée des archives de la ville d’Avignon est également toujours envisagée. Le chantier doit débuter en 2023 pour une mise en service en 2025.
Enfin, le Département construira d’ici 2024 un nouveau bâtiment, à Avignon, où seront installés la nouvelle Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH) et les services de la Direction des personnes âgées et des personnes handicapées. Ce nouvel édifice, d’une surface de 38 000m2 verra le jour en lieu et place d’un grand hangar désaffecté (hangar Souvet) situé le long de la voie ferrée. Le démarrage des travaux aura lieu au dernier trimestre 2022 pour une réception mi-2024. Cette opération (35M€ au total) s’accompagne d’une réhabilitation lourde du site Limbert, abritant les services du Pôle Solidarités du Département, ainsi que de l’Espace Départemental des Solidarités d’Avignon Est. De quoi libérer à termes, les locaux situés le long du boulevard Saint-Michel, dont le potentiel urbanistique, le long des remparts, n’est plus à démontrer.

Repenser le rapport avec les autres collectivités
« Au-delà des investissements qu’il réalise directement, le Conseil départemental accompagne les communes et les EPCI dans leurs propres projets, en particulier à travers sa politique de contractualisation, qui offre une visibilité sur plusieurs années et constitue un ‘effet levier’ essentiel. Dans les prochaines années, ce soutien sera encore renforcé, afin d’impulser des politiques qui amélioreront le quotidien des Vauclusiens », rappelle la présidente.
Cet accompagnement prendra donc la forme d’un contrat de développement territorial passé avec les communes et les intercommunalités (EPCI) et élaboré en lien avec les élus des cantons concernés afin de programmer les investissements.
Autre outil au service des collectivités locales qui veulent investir : Vaucluse ingénierie. Cette plateforme pilotée par le Conseil départemental doit permettre aux élus et à leurs équipes, notamment pour les plus petites communes, de bénéficier d’une expertise personnalisée pour étudier la faisabilité d’un projet. Vaucluse ingénierie interviendra également pour la recherche de financements, la constitution des dossiers administratifs mais aussi le suivi des missions d’un prestataire et du projet dans sa globalité.
Et histoire de s’appliquer à lui-même cette logique d’optimisation, le Conseil départemental de Vaucluse va également créer un service dédié à la recherche de financements extérieurs. Si un agent est d’ores et déjà chargé d’assister l’ensemble des services qui veulent candidater à des financements auprès du FSE (Fonds social européen), la mise en place de ce service doit permettre de solliciter systématiquement tous les dispositifs européens, nationaux et régionaux auquel peut prétendre le Département.

Culture, sécurité, santé…
En plus de ses compétences sociales (RSA, personnes âgées, enfance, handicapés…) constituant son ADN le Département version Dominique Santoni entend aussi intervenir dans des domaines comme la sécurité, la culture, l’environnement ou bien encore la santé.
« C’était une promesse de campagne, rappelle la nouvelle présidente. Le Département va apporter une aide financière pour la mise en place ou l’extension de systèmes de vidéoprotection ainsi qu’à l’équipement des polices municipales. »
Le Conseil département souhaite aussi investir pour une meilleure couverture médicale du territoire. Afin de lutter contre la désertification médicale, le Département ‘planche’ sur une aide à l’installation de médecins libéraux en milieu rural et notamment les jeunes médecins. Il participera également au financement de maisons de santé, des lieux permettant le regroupement de médecins voire d’équipes pluridisciplinaires qui constituent une alternative pour des médecins qui hésiteraient à s’installer seul dans une commune. Plus novateur encore, le Conseil départemental envisage aussi le recrutement direct de médecins libéraux dans les Espaces départementaux des solidarités (Edes), structures d’accompagnement médico-sociales du Département.
Côté environnement, le Département entend anticiper les problèmes d’irrigation liés aux effets du réchauffement climatique en mettant en place une stratégie de gestion sur les ressources en eau à l’horizon 2028. Pour cela, il participe notamment au projet de territoire des ‘Hauts de Provence Rhodanienne’, piloté par la préfecture de Vaucluse, « qui vise à mettre en œuvre une gestion équilibrée de la ressource en eau sur le Nord Vaucluse tout en répondant de manière durable à l’augmentation de la demande en eau pour l’irrigation agricole ».
Enfin, le Département souhaite favoriser l’émergence dans le Sud Vaucluse d’un grand festival de plein-air consacré aux musiques actuelles, de nature à attirer plusieurs dizaines de milliers de spectateurs.
« Terre de festivals, le Vaucluse est riche de très grands rendez-vous internationaux, comme le Festival d’Avignon ou les Chorégies d’Orange, explique Dominique Santoni. Si le Sud du département compte de nombreuses manifestations estivales de qualité, aucune ne leur est aujourd’hui comparable, de par son ampleur ou son rayonnement. »

Un département connecté
« Investir, c’est également travailler à l’attractivité du Vaucluse, martèle la présidente du Conseil départemental. Parce qu’un territoire qui attire des investisseurs et de nouveaux habitants, c’est un territoire qui crée de l’activité et de l’emploi. »
Tirant les conclusions de la crise sanitaire qui a mis en lumière les limites des modèles métropolitains, Dominique Santoni estime que le temps est venu « pour les villes intermédiaires et les territoires de qualité ».
Si la qualité de vie du Vaucluse n’est plus à prouver, la stratégie d’attractivité du Département est de miser sur le formidable essor du télétravail.

Grâce notamment aux financements européens, le Département va mettre en place des bornes d’accès gratuit au wifi dans 172 sites touristiques de Vaucluse.

« Le Vaucluse peut tirer son épingle du jeu, de par sa position géographique et le caractère équilibré de son territoire, poursuit la présidente. Son excellente couverture Très haut débit (THD) facilite bien sûr le télétravail et constitue un atout majeur. »
Ainsi, l’ensemble du département sera entièrement connecté à la fibre dès l’an prochain, avec 14 ans d’avance sur le délai initial prévu en 2036. A ce jour, avec ces investissement d’un montant de 171M€, le Vaucluse est déjà  le département le plus avancé en matière de déploiement de la fibre (94% de couverture) de toute la Région Sud.
Pour renforcer son attractivité numérique, le Département développe actuellement un réseau wifi touristique. Il s’agit de déployer des bornes wifi (1,4M€ dont 1M€ d’aides européennes) sur 172 sites vauclusiens touristiques (musées, places de villages, sites naturels, véloroutes, etc…).
« L’intérêt principal est d’assurer un accès à Internet nomade et gratuit à l’ensemble des habitants et des touristes, complète la présidente. C’est devenu aujourd’hui un besoin de base, un des premiers critères de satisfaction des visiteurs. »

« Il faut que les gens aient envie de Vaucluse »

Dominique Santoni.

« Mais la décision de s’installer, d’investir ou d’implanter une entreprise sur un territoire donné est soumise à d’autres critères : les infrastructures de transport (autoroutes, proximité d’une gare TGV…), le climat et la qualité de vie (d’autant que l’équilibre vie professionnelle/vie privée prend de plus en plus d’importance), le foncier disponible à des prix abordables… Le Vaucluse coche incontestablement toutes les cases. Et a plus d’une carte à jouer pour attirer les entrepreneurs ou les salariés qui souhaitent aujourd’hui quitter les grandes métropoles pour une vie plus agréable, plus proche de la nature », précise Dominique Santoni.
Dans cette optique, le Département va mobiliser l’ensemble des acteurs du territoire à commencer par l’agence départementale Vaucluse Provence Attractivité (VPA), qui vient de sortir un nouveau guide pratique ‘S’installer dans le Vaucluse’, pour définir rapidement une stratégie de promotion du territoire à l’échelle nationale.
« Il faut que les gens aient envie de Vaucluse, » insiste Dominique Santoni.


Infrastructure : feu vert du gouvernement pour la LEO… de Nîmes

Jean-Baptiste Djebbari, ministre des Transports, vient de confirmer par courrier à Anthony Cellier, député de la 3e circonscription du Gard, l’attribution d’une enveloppe de 750 000€ pour la réalisation d’un giratoire sur la RN 580 à Roquemaure. Ce rond-point, dont la réalisation représente un investissement total de 1,25M€, permettra de sécuriser l’accès à l’autoroute A9. Ce financement de l’Etat a été notamment rendu possible par le plan ‘France relance’ doté de 1,3 milliard d’euros, portant ainsi à 3,4 milliards le montant des travaux prévus dans l’Hexagone en 2021 par le conseil d’administration de l’AFITF (Agence de financement des infrastructures de transports de France).
« Ce projet, pris en charge à 60% par l’Etat, va permettre d’améliorer les conditions de déplacement de nos concitoyens, de fluidifier le trafic et de sécuriser davantage cette sortie d’autoroute que nous savons tous particulièrement accidentogène, se félicite Anthony Cellier.
La réalisation de cette future infrastructure routière se justifie également par l’accroissement du trafic des poids lourds prévisible en direction des sites industriels du Gard Rhodanien.
A terme, cette transformation du carrefour actuel en giratoire à 5 branches devrait donc grandement améliorer la sécurité des usagers du carrefour des routes RN580 et RD6580, avec la bretelle de sortie de l’échangeur de Roquemaure sur l’A9.

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