18 août 2025 |

Ecrit par le 18 août 2025

Un générateur d’eau atmosphérique à l’essai à Vaison-la-Romaine 

La Ville de Vaison-la-Romaine vient d’installer un générateur d’eau atmosphérique mobile et autonome, fourni par la Région Sud et qui restera en place jusqu’au lundi 23 septembre 2024. Cette nouvelle arme révolutionnaire qui permet de produire de l’eau à partir de l’air ambiant va être testée dans la commune vauclusienne après un tour de plusieurs communes de la région Provence-Alpes-Côte-D’azur lors de l’été 2024.

Le générateur a été installé sur le parking Brassens, à côté de l’Espace culturel. Des équipes de la Ville de Vaison-la-Romaine sont chargés d’effectuer des relevés réguliers qui indiquent la production d’eau quotidienne sur la commune. Alimenté par 14 panneaux solaires, le générateur aspire de l’air et le refroidit pour produire de l’eau par condensation. Elle est par la suite filtrée et minéralisée pour enfin être stockée dans un réservoir qui a une capacité de production qui peut aller de 500 à 600 litres par jour, selon les conditions climatiques. 

C’est la première en France qu’un générateur de cette envergure rentre en action. Une initiative importante voulue par la Région Sud dans le but de lutter contre la sécheresse et qui rentre dans le cadre de son Plan Or Bleu mis en place depuis 2018 par l’institution dirigé par Renaud Muselier. Ce générateur est une nouvelle avancée dans la lutte de la Région Sud sur les questions de la préservation de l’eau sur son territoire, un enjeu majeur pour l’avenir. 


Un générateur d’eau atmosphérique à l’essai à Vaison-la-Romaine 

Avec son air de Richard Gere jeune, Nicolas Rogier est en fait motoriste de formation et il a longtemps travaillé chez Mercedes à Cap-Sud. À l’approche de la quarantaine, il a changé de vie privée et professionnelle.

« J’aime bricoler, je suis en mode solution, je recherche toujours comment aider mes potes. Et c’est à la suite d’une conversation avec deux viticulteurs de mon village que j’ai cogité pour trouver une machine à planter des vignes sans qu’ils se cassent le dos pendant des heures. J’ai mis au point un premier prototype et c’est parti ! » Sa machine creuse le trou, met en terre le cep avec son tuteur et arrose, une solution 3 en 1.

En 2011 il crée NR Inov-Concept, en 2015 il embauche son bras-droit, Christophe, en 2018 emploie sa fille puis sa compagne en 2020 pour faire face à la demande commerciale. Cette PME est invitée au Sitevi de Montpellier, à Vinitech à Bordeaux, à Dionysud à Béziers, elle collectionne les prix comme celui de l’Innovation à ‘Stars et Métiers’ en 2019.

Nicolas Rogier conçoit des outils pour faciliter le travail de la terre. Et il ne chôme pas. Il a mis au point une « complanteuse de vignes », un « enfonce-pieux vibrant », des « godets dessoucheurs » qui arrachent les ceps morts pour éviter la propagation des maladies ou encore une « pince hydraulique » fixée au bout du bras d’une mini-pelle mécanique qui ôte de vieux piquets tout en coupant les fils de fer auxquels ils sont attachés. Du coup, le vigneron n’a pas besoin de repasser avec sa tenaille et de répéter le même geste des centaines de fois comme Charlie Chaplin dans Les temps modernes. Il a aussi inventé une machine pour planter des petits pins et accélérer le reboisement de façon écologique, pareil pour des chênes truffiers.

Cet inventeur de génie qui a réussi sa reconversion croule sous les demandes, alors n’hésitez pas à lui faire part de vos souhaits, il se fera un plaisir de phosphorer et de se décarcasser pour vous simplifier la vie !

Contact : 04 90 25 82 86 / 06 34 71 16 34
630 Chemin Draille des Cailloux. 84 450 Jonquerettes.


Un générateur d’eau atmosphérique à l’essai à Vaison-la-Romaine 

La commune vauclusienne de Beaumes de Venise a fait le choix d’installer le revêtement thermique Climat’Road sur le sol de l’aire de jeux de l’école Jacques Prévert. Développé par Agilis, entreprise d’aménagement urbain et d’équipement routier, filiale du groupe NGE, ce dispositif innovant devrait permettre de limiter l’accumulation de chaleur et de lutter ainsi contre la canicule.  

Face à la vague caniculaire qui s’abat sur le Vaucluse, certaines communes du département ont décidé d’agir. C’est le cas notamment de Beaumes de Venise qui voit certains lieux de la ville particulièrement impactés par cette vague de chaleur comme l’école Jacques Prévert par exemple. Pour faire face à cette problématique écologique, la Mairie de Beaumes de Venise a choisi de tester le revêtement thermique Climat’Road sur les 12 m2 de l’aire de jeux qui se trouve au sein de l’établissement scolaire.

Le revêtement Climat’Road c’est quoi ?  

Développé par Agilis, dont le siège social se trouve au Thor et filiale du groupe NGE, cette solution permet de créer une barrière climatique à travers sa peinture au sol composée à 80% de billes en céramique creuse ce qui limite l’accumulation de la chaleur. Ce système est isolant, technique, conçu à base d’eau spécialement adapté aux usages urbains et routiers. Il agit comme une barrière thermique et s’applique dans de nombreux environnements (les trottoirs, les places, les zones de circulation piétonnes, pistes cyclables, parkings) et sur tout type de support (enrobé, asphalte, béton, fonte, pierre, etc.).

« Des essais ont été réalisés précédemment pour la Ville de Paris et Lyon Métropole et plusieurs communes l’ont déjà déployé : Le Thor, Drap, Limoges. À chaque fois, une différence de 10°C de ressenti au sol a été constatée dès son application, soit un gain en termes de confort direct à proximité des surfaces traitées par Climat’ROAD. » a déclaré Christophe Chevalier, directeur technique Agilis. Ce n’est pas la première solution proposée par l’entreprise Agilis afin de lutter contre la chaluer, un dispositif de béton végétalisé avait été testé l’an dernier au Pontet.

Comment ce dispositif agit-il ?

La solution Climat’ROAD est un revêtement au sol, spécialement conçu pour faire baisser les températures des espaces publics et lutter contre les îlots de chaleur. Le revêtement est appliqué à l’aide d’une machine à peinture en couche fine de 0,5 mm à 1 mm et sa composition lui permet d’agir à la fois comme isolant et réflecteur.

Développé par Agilis, filiale du Groupe NGE, quatrième groupe français de BTP, qui multiplie les initiatives notamment vers la jeunesse du territoire et qui a son siège social à Saint Etienne du Grès, ce dispositif empêche le stockage de la chaleur et permet donc de diminuer sa restitution. Si cette solution s’avère concluante durant ce « chaud » été 2024, la Mairie de Beaumes de Venise devrait poursuivre et étendre cette expérience sur l’ensemble de la cour de l’école Jacques Prévert pour prévenir la croissance des températures prévues dans les années à venir.


Un générateur d’eau atmosphérique à l’essai à Vaison-la-Romaine 

Les Prix de l’innovation du Salon des Maires et des Collectivités locales récompensent les solutions et les initiatives les plus novatrices en faveur des transformations économiques, écologiques et sociales menées dans les territoires. Il est d’ores et déjà possible de déposer sa candidature, et ce, jusqu’au 27 octobre.

En 2024, la participation aux Prix de l’innovation est ouverte à toutes les organisations partenaires des collectivités, qu’elles soient exposantes ou non sur le Salon des Maires et des Collectivités locales, qui aura lieu du 19 au 21 novembre prochain à Paris.

Organisé sous la présidence de Murielle Fabre, secrétaire générale de l’Association des Maires de France, le concours des Prix de l’innovation vise à récompenser des solutions destinées aux collectivités locales ou encore des collaborations menées avec des collectivités. Les prix couvrent 8 catégories :

  • La sobriété énergétique
  • Les mobilités décarbonées
  • L’aménagement, le logement, la rénovation, le recyclage urbain et l’habitat durable
  • Le numérique en confiance 
  • La planification écologique 
  • La solidarité et l’inclusion
  • Le dynamisme et l’attractivité locale
  • La sécurité (prévention et gestion des risques)

Cette année, tous les acteurs engagés dans l’action locale peuvent participer et candidater, qu’ils soient exposants ou non sur le salon : acteurs publics, privés ou relevant du monde associatif et de la société civile organisée. Chaque candidat peut soumettre trois projets innovants dans une ou plusieurs catégories. Pour candidater, il faut envoyer remplir le dossier accessible en ligne (un dossier par innovation). Les frais de participation s’élèvent à 540€, que ce soit pour un ou plusieurs dossiers. Les candidatures doivent être envoyées avant le 27 octobre 2024 à 23h59.


Un générateur d’eau atmosphérique à l’essai à Vaison-la-Romaine 

Dans le cadre de son Plan Or bleu qui lutte contre la sécheresse et pour la préservation de l’eau, la Région sud a décidé de se doter d’une nouvelle arme pour remplir son objectif : un générateur d’eau atmosphérique, une première en France ! Cet outil qui permet de produire de l’eau à partir de l’air ambiant est en vigueur depuis le 15 juillet sur le site de la Société du Canal de Provence, à Rians sera ensuite prêtée à plusieurs communes du territoire en période de sécheresse dont Vaison-la-Romaine du 27 aout au 9 septembre 2024. 

Pour la première fois en France, un générateur d’eau atmosphérique mobile et autonome va être installé grâce au concours de la Région Sud qui a fait le choix d’investir dans ce dispositif qui transforme l’humidité de l’air en eau. Ce générateur, dont le développement a été pensé et conçu par la société AirDrink, situé à Bouilladisse (13), fonctionne par un système de condensation. Il est monté sur une roulotte avec un toit en panneaux solaires et de chaque côté des batteries et des réservoirs à eau.

Cette nouvelle « arme » contre la sécheresse rentre dans le Plan Or bleu mis en place depuis 2018 par la Région Sud qui prend très au sérieux les questions autour de la préservation de l’eau sur le territoire. Avec la dotation de ce générateur, la Région émet une action concrète pour faire face à cette problématique d’avenir. 

Préserver l’eau grâce à l’air vauclusien ?  

La production et l’efficacité du générateur dépend de la température et du taux d’humidité du secteur ou de la zone dans lequel il se trouve. D’une capacité nominale de 500 à 600 litres par jour, cette nouvelle technologie ne mesure pas plus d’1 mètre 20, peut fonctionner avec les batteries chargées au max pendant 15h d’affilée et produire 350 litres d’eau par jour. 

Une phase d’expérimentation vient de démarrer sur la région sud afin de tester la productivité des générateurs dans des conditions climatiques des différentes zones du territoire. Ces endroits ont été méticuleusement choisis selon leurs caractéristiques géographiques et climatiques. L’idée était de choisir un panel de conditions différentes, du littoral aux zones montagneuses en passant par les terres. 

Ainsi, ce nouveau générateur sera présent en terres vauclusiennes du 27 aout au 9 septembre à Vaison-la-Romaine. Ça sera la dernière halte pour ce dispositif qui est actuellement sur le site de la Société du Canal de Provence, à Rians jusqu’au 29 juillet, il ira ensuite à Briançon du 29 juillet au 9 aout puis à Bormes-les-Mimosas, du 12 au 26 aout avant de terminer son voyage dans le Vaucluse. À l’issue de cette phase d’expérimentation, ce générateur d’eau atmosphérique sera gratuitement mis à disposition des communes et aux EPCI qui manquent d’eau en période de sécheresse dès 2025. 


Un générateur d’eau atmosphérique à l’essai à Vaison-la-Romaine 

En place depuis 2002, le concours « talents des Cités » ouverts aux entrepreneurs du territoire issus des quartiers prioritaires est toujours ouvert aux inscriptions. Les candidats qui souhaitent participer à ce programme qui récompense l’énergie entrepreneuriale des quartiers auront jusqu’au 24 juillet pour s’inscrire.  

23 ans après son lancement, le concours « talents des cités » insufflé par Bpifrance revient pour une nouvelle édition. Cette initiative, fiancé par l’Etat et la Caisse des dépôts via la Banque des territoires à hauteur de 456 millions d’euros sur 4 ans, a pour objectif de repérer, récompenser et accompagner les réussites entrepreneuriales issues des quartiers prioritaires de la ville. Elle a été lancée dans le cadre du programme « Entrepreneuriat Quartiers 2030 » et récompensera une trentaine de créateurs d’entreprises qui incarnent les valeurs d’abnégation et d’autonomie, chères à la branche entrepreneuriale.

Un concours économique et social

Si vous souhaitez participez, les inscriptions sont toujours ouvertes, vous avez jusqu’au 24 juillet pour vous inscrire et candidater en cliquant sur ce lien. Pour être éligible, il suffit d’être candidat résidant ou ayant installé une entreprise en QPV (quartier prioritaire de la ville) et d’être suivi par un organisme d’accompagnement ou de financement à la création d’entreprise.

 Attentifs sur les modalités d’inscription, les équipes du concours choisiront les candidats en fonction de leur parcours, leur motivation, leur profil entrepreneurial et enfin la viabilité économique de leurs projets ainsi que l’impact de ces derniers sur leurs zones d’habitation.

La catégorie « jeune pousse » viendra récompenser les entrepreneurs en activité immatriculés sur une période inférieure à un an et la catégorie « création » viendra gratifier les entrepreneurs en activité depuis plus d’un an et moins de 3 ans. 14 lauréats régionaux seront sélectionnés pour le Concours national et 6 lauréats seront primés lauréats nationaux Talents des Cités. Chaque année, une trentaine de lauréats sont récompensées et plus de 70.000 euros de dotations sont distribués.


Un générateur d’eau atmosphérique à l’essai à Vaison-la-Romaine 

Google vient d’intégrer 110 nouvelles langues à son outil de traduction Google Translate. Parmi elles, plusieurs langues régionales utilisées en France comme le Breton, le Corse et l’Occitan.

« L’intégration de l’Occitan, même si elle nous paraît tardive, témoigne de l’importance de son usage sur internet », se félicite la structure de défense de cette langue Assemblada Occitana qui rappelle que « grâce au travail de beaucoup de bénévoles, l’occitan est très présent sur internet, notamment dans Wikipédia et dans des applications diverses : WordPress, Windows… »
« Maintenant il faut améliorer la qualité de l’occitan traduit : il faut y garantir une grammaire authentique, la disponibilité des sept dialectes et la norme du Conseil de la langue occitane », insiste Assemblada Occitana.

S’il est difficile d’évaluer précisément le nombre de locuteurs, on estime tout de même qu’ils seraient près de 600 000 à parler couramment l’Occitan dans la partie Sud de la France. Le Provençal étant l’une des variantes encore utilisée par environ 200 000 personnes dans la région.

8% de la population mondiale concernée
Aujourd’hui, grâce à ces 110 nouvelles langues représentent plus de 614 millions de locuteurs (de quoi permettre à 8% de la population mondiale d’effectuer des traductions), Google Translate propose désormais 243 langues.

Afin de déterminer, l’intérêt d’une langue, Google évalue notamment le nombre de demandes reçues pour la prise en charge de la langue, le nombre de locuteurs de cette langue ainsi que la quantité de données disponibles pour former l’intelligence artificielle qui pourra faire ces traductions.

Objectif : 1 000 langues
« Il y a beaucoup de critères à prendre en compte lorsque l’on ajoute de nouvelles langues à Google Traduction, depuis les variétés de langues que nous proposons jusqu’aux orthographes spécifiques que nous utilisons, explique Constantin Foniadakis, porte-parole français de Google. Les langues intègrent énormément de variétés : variétés régionales, dialectes, normes orthographiques différentes. En fait, de nombreuses langues n’ont pas de forme standard et il est donc impossible de choisir la ‘bonne’ variété. Notre approche a consisté à donner la priorité aux variétés les plus couramment utilisées de chaque langue. Grâce à nos partenariats avec des linguistes spécialisés et des locuteurs natifs, nous continuons à faire de grands progrès. Et au fur et à mesure que la technologie progresse, nous allons continuer à prendre en charge encore plus de variétés de langues et de conventions orthographiques. »

A termes, Google a annoncé le lancement de la ‘1,000 Languages Initiative’ (initiative 1 000 langues), un engagement à construire des modèles d’IA qui prendront en charge les 1 000 langues les plus parlées dans le monde, sur les 6 000 à 7 000 dialectes de la planète.


Un générateur d’eau atmosphérique à l’essai à Vaison-la-Romaine 

Le vendredi 28 juin, la commune de Lourmarin a accueilli le congrès régional du Syndicat national des Directeurs généraux des Services des Collectivités territoriales (SNDGCT) PACA. Une journée sur le thème de l’intelligence artificielle.

Après The Camp à Aix-en-Provence, l’union régionale du SNDGCT a choisi la Fruitière Numérique, à Lourmarin, pour organiser son congrès régional annuel. Un lieu stratégique centré sur le numérique, comme son nom l’indique. Anciennement une coopérative de fruits et légumes, la municipalité a su réhabiliter la Fruitière Numérique, qui, aujourd’hui, a pour missions la vulgarisation de l’informatique, pour les jeunes comme les seniors, l’accueil des artistes et artisans qui viennent modéliser leurs projets, mais aussi le développement du coworking.

C’est donc tout naturellement que l’union régionale du Syndicat a choisi un thème autour du numérique et de l’innovation pour ce congrès : ‘Piloter les transformations en 2024 : les dirigeants territoriaux en première ligne’. La journée a été rythmée par des tables rondes, mais aussi des conférences autour d’un sujet central : l’intelligence artificielle. Les directeurs généraux des services (DGS) participants ont pu également profiter d’ateliers ‘Parcours dirigeant’ pour s’inspirer et se ressourcer, ainsi que d’un espace avec 22 exposants (assurances, conseils en finance, installations d’équipements multimédias, solutions juridiques, etc).

Un congrès coorganisé par les sections régionale, vauclusienne et bucco-rhodanienne

Pour la deuxième année consécutive, le congrès régional est coorganisé par Laurent Régné, président régional du SNDGCT, Karine Icard, présidente de la section vauclusienne, et Philippe Sanmartin, président de la section des Bouches-du-Rhône, ainsi que par leurs équipes. Chaque année, les équipes prennent le soin de choisir un lieu impactant, propice à la synergie. Après les Bouches-du-Rhône en 2023, c’est le Vaucluse qui a accueilli cette année le congrès régional.

« Ce congrès est l’opportunité de mutualiser nos connaissances. »

Karine Icard

Les DGS ont répondu « oui » à l’invitation de Laurent Régné, Karine Icard et Philippe Sanmartin. Quelque 200 personnes sont venues échanger autour de l’intelligence artificielle, dont environ 170 DGS, qui ont fait le déplacement depuis toute la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. « L’intelligence artificielle impacte nos méthodes de travail, va impacter nos relations sociales au sein des organisations et nos relations avec le public, notre management doit s’adapter rapidement à ces évolutions, a affirmé Laurent Régné. C’est une chance d’être là au moment où se fait cette bascule. »

L’intelligence artificielle, le fruit de la connaissance humaine

Après quelques prises de parole officielles, il est temps de rentrer dans le vif du sujet avec une première conférence : ‘L’intelligence artificielle : des opportunités pour nous tous’. Olivier Oullier a su captiver son public instantanément, mêlant humour, connaissances et faits. Le neuroscientifique et entrepreneur en neurotech a tenu à démarrer cette journée en reposant les bases sur ce qu’est l’intelligence artificielle.

« Nous n’avons pas encore assez de recul sur l’IA générative pour en connaître l’impact. »

Olivier Oullier

Après avoir rappelé que l’intelligence artificielle était basée sur l’intelligence humaine pour entraîner les machines, Olivier Oullier a précisé que son utilisation entraîne tellement d’attentes qu’elle mène souvent à la déception. Comme les intervenants qui l’ont succédé l’ont mentionné tout au long de la journée, l’intelligence artificielle ne doit pas être vue comme une solution magique, mais plutôt comme un outil, qui peut être formidable dans certaines tâches au quotidien, mais à utiliser avec parcimonie. Le conférencier a notamment donné l’exemple de Samsung, dont certaines données confidentielles ont fuité à cause de l’utilisation de l’intelligence artificielle par l’entreprise coréenne.

Olivier Oullier. ©Vanessa Arnal

Les DGS ont pris la parole

Est venu le moment des tables rondes, durant lesquelles les directeurs généraux des services de diverses collectivités territoriales ont partagé leurs expériences, leurs doutes et leurs réussites, relatifs à l’intelligence artificielle. En tout, trois tables rondes ont eu lieu simultanément dans différentes salles de la Fruitière Numérique, et chaque participant a pu choisir le sujet qui l’intéressait le plus :

  • ‘L’intelligence artificielle, levier de transformation numérique à l’ère de la cybersécurité’ avec Lionel Peres (DGS de Vaison-la-Romaine, membre du bureau SNDGCT 84), Bertrand Combes (DGS de Sorgues), Célia Nowak (Déléguée régionale à la sécurité numérique en région PACA ANSSI), Chef d’escadron Fabien Suchaud (Commandant de la Section d’appui Judiciaire de Marseille, Gendarmerie Nationale), et Damien Hassko (Responsable du CSIRT Urgence Cyber – Région Sud).
  • ‘L’intelligence artificielle au service des usagers et des agents publics’ avec Johanna Quijoux Butler (DGS de Piolenc, membre du bureau SNDGCT 84),
  • Fatima Meslem (DGS de la commune de Plaisir dans les Yvelines), Line Galy (Directrice du pôle numérique et données à Montpellier Méditerranée Métropole), et Sophie Regis (Directrice du développement économique & de l’emploi à Châteauneuf-les-Martigues et Présidente de Big Bloom Marseille).
  • ‘L’intelligence artificielle, levier de transformations environnementales à l’ère de la sobriété ?’ avec Laure Galpin (Directrice du Parc Naturel Régional du Luberon et membre du bureau SNDGCT 84), Bruno Lenzi (Chef de projet data / IA au sein de l’Ecolab du Commissariat général du Développement Durable, Ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires), Matthieu Porte (Coordinateur des activités IA à l’IGN), et Nathalie Bonneric (Cheffe du service études et prospectives du Département de l’Hérault).

L’intelligence artificielle révolutionne le monde du travail

L’après-midi, c’est au tour de la conférencière Cécile Dejoux, aussi professeure au CNAM, spécialiste des sujets RH et de l’IA, de prendre la parole sur le sujet du jour avec la conférence : ‘Quand l’intelligence artificielle générative transforme le travail’. Elle commence par annoncer que peu d’entreprises françaises utilisent l’intelligence artificielle au quotidien. « C’est l’esprit français, qui est dans l’attente avant de se jeter dans l’innovation », a expliqué Cécile Dejoux.

« L’IA générative n’est pas la réalité comme une machine à calculer, c’est le monde du faux, il faut systématiquement vérifier. »

Cécile Dejoux

Comme Olivier Oullier, Cécile Dejoux nuance son propos en admettant que l’intelligence artificielle puisse être un très bon outil, permettant une meilleure productivité, un gain de temps, de créativité, d’innovation, d’automatisation et de personnalisation, mais qu’elle peut aussi mener à des erreurs. Il faut être précautionneux au niveau de la data, de l’environnement car les intelligences artificielles sont très énergivores, de l’éthique, ou encore des cyberattaques. La conférencière a également évoqué la santé mentale, qui pourrait être impactée négativement à cause d’une utilisation abusive de l’intelligence artificielle qui ne laisserait plus aucune place à la productivité et à la créativité.

Cécile Dejoux. ©Vanessa Arnal

Un partenariat entre le SNDGCT 84 et le CNFPT

Enfin, ce congrès a aussi été l’occasion pour la section vauclusienne du SNDGCT et pour le Centre national de la fonction publique territoriale (CNFPT) de renforcer leurs liens en signant une convention de partenariat afin de présenter une offre de formation répondant aux enjeux vauclusiens et de ses cadres territoriaux.

Dans le cadre de cette alliance, les deux entités s’engagent en faveur de l’organisation ou de la participation conjointe à des évènementiels d’actualité, et de l’animation et de l’accompagnement du réseau de cadres dirigeants territoriaux autour de 3 axes : la professionnalisation du cadre dirigeant, l’accompagnement des transformations dans les organisations, et l’accompagnement de projets liés aux transitions notamment environnementales et écologiques.

Karine Icard, présidente de la section vauclusienne du SNDGCT, entourée des membres du bureau, et Astrid volkaerts, directrice adjointe formation action territoriale délégation CNFPT PACA, ont signé la convention de partenariat. ©Vanessa Arnal

Un générateur d’eau atmosphérique à l’essai à Vaison-la-Romaine 

Ce jeudi 23 mai, s’est tenu l’assemblée générale du bureau et des membres de la French Tech Grande Provence qui œuvre depuis 2019 pour l’entreprenariat local et agit comme un levier de développement économique dédiée à l’innovation. L’occasion pour les responsables de l’association de tirer le bilan d’une année 2023 mitigée avec des problèmes de trésorerie mais des également des axes d’améliorations pour le futur.

Une année contrastée mais des perspectives à développer. Voilà comment on pourrait résumer l’année 2023 de l’association French Tech Grande Provence qui a présenté son bilan lors de leur assemblée générale annuel qui s’est déroulé le jeudi 23 mai au sein du Living Lab, à Agroparc. Une réunion qui a réunit l’ensemble des membres du bureau et qui ont permis d’aborder entre autres le bilan d’activité 2023, le rapport financier, l’approbation des comptes, les cotisations de l’année écoulée et la feuille de route 2024. 

Paul Hermelin, président de la structure et du conseil d’administration de Capgemini a ouvert la réunion aux côtés du co-président, Matteo Gachon, jeune entrepreneur et dirigeant de la start-up ECC Technologies. L’occasion pour les deux hommes de rappeler l’évolution prise par l’association depuis sa labélisation à travers des chiffres-clés qui montrent l’engouement qui existe autour de French Tech Grande Provence.

123 adhérents, 215 startups accompagnées depuis 2015 et surtout 69 porteurs de projets accueillis en 2023 « on a organisé 27 évènements cette année dans le but de fédérer et de créer des liens professionnels entre nos adhérents, on est malgré une année difficile sur le plan de la trésorerie, sur une croissance du nombre d’entreprises que l’on accompagne, que l’on aide à se structurer et à se développer et cela grâce au travail formidable de nos bénévoles qui consacrent tellement d’heures à la réussite de nos objectifs et qui anticipent les besoins et les problématiques d’avenir » souligne Paul Hermelin. 

Des difficultés financières en 2023 

Le premier constat dressé durant cette assemblée générale fut que l’association a vécu une année 2023 particulièrement difficile sur le plan de la trésorerie avec un résultat net négatif qui a été évalué à 35.000€ et une trésorerie négative à -40.875€ selon Philippe Espanet, trésorier général de French Tech Grande Provence. Les fonds propres subissent également une diminution de -39.351 € par rapport à 2022. 

La raison principale à cette problématique économique réside en premier lieu sur le nombre en baisse d’adhérents ce qui fatalement a découlé sur une chute du nombre d’entreprises incubées et une perte de subventions fatale aux comptes de l’association. La Région Sud qui soutient French Tech Grande Provence depuis plusieurs années à retirer sa subvention d’un montant de 12.500€ pour la première fois « cette contrainte nous oblige à chercher de nouvelles solutions et ne plus avoir à dépendre de ces aides publiques. Notre réflexion est donc axée en 2024 sur la recherche de nouveaux partenaires, essentiellement privées pour permettre un nouvel assainissement des comptes et un modèle économique fort » soutient le co-président Mattéo Gachon. 

De gauche à droite : Philippe Espanet, trésorier de French Tech Grande Provence, Paul Hermelin, président de l’association, Mattéo Gachon, co-président et Anthony Poirier, secrétaire général.

L’accent mis sur les incubateurs 

Depuis sa labélisation, French Tech Grande Provence est particulièrement attentive à ses programmes d’incubateurs auprès des structures adhérentes que ce soit des start-ups ou des PME. Mettre l’accent sur l’accompagnement de ces projets d’entreprises est bien entendu un enjeu d’avenir comme l’a confirmé Laure Baudoin, responsable pédagogique et communication de l’association « notre objectif principal est toujours le même, favoriser l’émergence des start-ups, accélérer leur croissance, renforcer leur attractivité afin de structurer et animer l’écosystème territorial. On a particulièrement à cœur d’encourager la diversité et l’inclusion ». 

L’association a dénombré 47 start-ups dans son programme incubateur en 2023, un chiffre qu’il convient de mettre en perspective car French Tech Grande Provence a calculé une baisse de 9% du nombre d’incubés par rapport à 2022 passant de 152 à 123 « on doit revoir notre modèle, c’est indéniable car le modèle économique de l’incubateur est extrêmement fragile. Nous devons collaborer plus activement auprès des PME (Petites et moyennes entreprises) et pas seulement nous focaliser sur les start-ups. » assure Laure Baudoin. 

Répartition des entreprises incubées accompagnées par French Tech Grande Provence sur le département du Vaucluse

Une feuille de route 2024 placée sous le signe de l’innovation et de recherche de partenaires

Cependant, ce constat étant fait, il permet aux membres directoires du bureau d’avoir une vision claire pour 2024 et les années à venir avec une stratégie plus forte tout en gardant les points positifs déjà apportés « Nous avons entre 10 et 12 incubateurs par promotion d’accompagnement, ce qui est évidemment un chiffre limité mais cela permet néanmoins un accompagnement plus personnalisé de la part de nos trois formateurs certifiés qui sont des mentors, chefs d’entreprises confirmés qui accompagnent individuellement les futures entreprises lors d’ateliers collectifs et individuels. Depuis le lancement en 2021, 92% des entreprises ayant suivi cette cession ont lancé leur entreprise » souligne Laure Baudoin. 

L’année 2024 sera primordiale sur ce volet et pour ré augmenter le nombre d’incubateurs, les membres de French Tech Grande Provence sont prêts à mettre en place plusieurs solutions innovantes « Pour l’année à venir, on réfléchit à travailler sur un modèle de « success feess » qui permettrait aux start-up en fin d’incubation ou développé économiquement après un an d’accompagnement de nous payer la dernière partie. On trouve ça plus juste que d’avoir un tarif pour tout le monde qui empêche l’accessibilité à l’accompagnement. On souhaite également à un partenariat avec Avignon Université pour que les étudiants aient un fond de soutien qui viendrait de la fondation de l’université, on recherche cette année à développer notre nombre de partenaires privés pour relancer une croissance stable et efficace sur ce point » conclut la responsable pédagogique. 

https://www.echodumardi.com/tag/innovation/page/2/   1/1