5 mai 2024 |

Ecrit par le 5 mai 2024

Caromb : ça plane pour ‘Whisper’, un hélicoptère électrique qui vole sans bruit ni kérosène

Cet aéronef du futur a été conçu par Yves Pearcy, électronicien depuis 40 ans, pilote hélico qui a vécu en Belgique avant de s’installer à Caromb en 2002. Longtemps distributeur d’hélicoptères de loisirs pour particuliers avec sa 1ʳᵉ société, Héli Diffusion, il y a 8 ans. Il a également créé Electric Aircraft Concept et avec sa petite équipe d’ingénieurs, dessinateurs-projeteurs et développeurs en électronique, implantée sur la Route du Barroux à Caromb, il a conçu Whisper — qui signifie « murmure » en anglais — un biplace silencieux qui décolle grâce à huit rotors mus par batteries électriques.

« Nous travaillons sur ce prototype depuis 2015, explique-t-il. Pour le moment, il a une autonomie de vol d’une demi-heure, mais grâce aux batteries à électrolyse solide, on va la doubler d’ici la fin de l’année. » Yves Pearcy a investi 550 000€ dans cet engin du futur, il a aussi reçu un coup de pouce du Réseau Entreprendre Rhône-Durance et de BPIfrance. Une levée de fonds est en cours avec des prises de participation au capital pour conforter la trésorerie de la société et développer le projet avec des créations d’emplois à la clé.

Whisper est toujours en cours de développement et s’enrichit d’améliorations techniques pour être éligible auprès de la DGAC (Direction Générale de l’Aviation Civile), qui a pour mission de garantir la sécurité du transport aérien. « Normalement, nous devrions avoir son feu vert pour commercialiser d’ici un an, précise le PDG d’Electric Aircraft Concept. Voler à bord de ce prototype procure un grand plaisir, de magnifiques sensations, sans les décibels des rotors ni l’odeur de carburant. Il est d’une totale simplicité de pilotage, d’un très faible coût d’entretien. C’est un aéronef de loisirs qui sera vendu autour de 230 000€ HT aux particuliers. Mais nous avons également, une version drone de lutte contre le feu, puisqu’il peut larguer 200 litres d’eau ou de mousse et un projet à court terme concernant un drone d’une capacité d’emport de 500kg. Nous venons d’ailleurs de rejoindre un important consortium Européen en charge de présenter différentes innovations en rapport avec la lutte contre les feux de forêts. » L’entreprise pourrait collaborer avec le SDIS 13 dans le futur.

©Whisper

Caromb : ça plane pour ‘Whisper’, un hélicoptère électrique qui vole sans bruit ni kérosène

Le congrès régional du Syndicat national des directeurs généraux des collectivités territoriales (SNDGCT) a eu lieu le 16 juin. Coorganisé par les sections départementales de Vaucluse et des Bouches-du-Rhône, cet événement avait pour objectif de doter les dirigeants et cadres territoriaux de compétences leur permettant d’appréhender les nouveaux processus à l’œuvre dans un environnement de plus en plus complexe et incertain.

C’est à l’espace The Camp, entouré de verdure à Aix-en-Provence, que se sont réunis les dirigeants de collectivités territoriales pour le congrès régional du SNDGCT. Ils étaient au nombre de 250 pour se rencontrer, débattre et apprendre, en présence de plusieurs invités de marque, dont la présidente nationale du SNDGCT, Hélène Guillet, qui a évoqué les préoccupations du Syndicat et a présenté les grands axes de sa feuille de route pour les trois prochaines années.

Le thème de la journée : l’innovation. C’est autour de cette dernière qu’ont tourné les ateliers proposés aux dirigeants. Mais ce n’est pas tout, deux invités spéciaux, François Gemenne et Jérôme Cernoïa, sont également intervenus sur les questions environnementales, ainsi que sur celles des nouveaux rapports à l’autorité.

Le climat, un enjeu essentiel à prendre en compte

Dès 8h30, les dirigeants se sont réunis avant d’entamer l’événement avec un temps sur les enjeux environnementaux, climatiques et sociétaux. Le spécialiste des questions de géopolitique du climat, co-auteur du GIEC et président du Conseil scientifique de la Fondation de la Nature et de l’Homme, François Gemenne, a ainsi présenté la conférence ‘Parler climat, le défi majeur du XXIème siècle’.

De nos jours, les dirigeants de collectivités territoriales évoluent dans un environnement complexe et incertain. Ils ont parfois la nécessité de se transformer et de réinventer les pratiques. Ils doivent donc trouver une expertise et explorer de nouvelles méthodes pour véhiculer les bons messages et permettre une mobilisation collective autour d’enjeux majeurs comme le climat, la lutte contre le règlement climatique étant aujourd’hui une priorité pour les territoires. Ainsi, François Gemenne a expliqué aux participants le rôle essentiel que jouent les collectivités territoriales dans la décarbonation de leurs politiques publiques et de leurs activités.

L’innovation au cœur de l’événement

La matinée s’est poursuivie avec trois ateliers :

  • ‘Innovation numérique : s’inscrire dans une démarche de transformation numérique gagnante-gagnante’. Philippe Sanmartin, DGS de la commune de Venelles et président de la section départementale SNDGCT 13, Carine Ponsot, chargée de la communication interne & innovations numériques auprès de la commune de Venelles et un représentant du groupement d’intérêt public PIX, le service public en ligne pour évaluer, développer, et certifier ses compétences numériques et un représentant du CNFPT PACA, ont tous les trois présenté comment mettre en ordre de marche numérique des organisations humaines telles que les collectivités.
  • ‘Innovation financière : piloter la performance durable dans les collectivités territoriales’. Yvan Brégeon, DGS de la ville de Pessac, Elodie Moulis, DGA, membre de la l’AATF & consultante Secteur Public et Laurent Rey, manager des transitions auprès de l’AFNOR, ont apporté leur témoignage et leur expertise.
  • ‘Innovation territoriale : les cadres territoriaux, facilitateurs des transitions dans leur territoire’. Animé par Nadège Austin, facilitatrice de dynamiques collectives et directrice du Réseau des Agences Régionales de l’Energie et du Climat, cet atelier a bénéficié des témoignages de Bruno Cassette, sous-préfet d’Aix-en-Provence et ancien DGS de la Métropole européenne de Lille et de Fanny Belliot, DGS de la ville de Velaux et membre de la Fabrique des transitions agrémenteront les débats.

Après une pause déjeuner, les participants ont débuté l’après-midi avec trois nouveaux ateliers :

  • ‘Innovation managériale comme pilier de la transformation des organisations’. Hamid Boualam, consultant modernisation et transformation au sein de la DGA transformer nos pratiques de la Ville de Marseille et Emmanuelle Licitri, DGA RH mutualisée, pilotage et innovation managériale à Luberon Monts de Vaucluse Agglomération et à la Ville de Cavaillon ont expliqué comment l’innovation managériale peut, dans le tournant actuel que vit la fonction publique, constituer un pilier de la transformation des organisations.
  • ‘Innovation dans la gestion du patrimoine : le contrat de performance énergétique un outil global au service de la performance’. Guillaume Leclerc, directeur général des Services de la commune de Vitrolles, Anne Devernois, directrice commerciale Facility Management Méditerranée chez Bouygues Energies & Services et Abdebrhani Bakhtaoui, chef de projets performance énergétique du bâtiment et GPI au CEREMA, ont mené une discussion en s’appuyant sur l’exemple de la ville de Vitrolles, qui met actuellement en œuvre un CPE en partenariat avec Bouygues Energies & Services.
  • ‘Innovation dans les loisirs numériques : e-sport et pratiques des loisirs numériques’. Rémi Magne-Barrière, président de l’ANDIISS Sud PACA et responsable du pôle sport de la Ville de Saint-Chamas, Thierry Blanc, vice-président de l’ANDIISS Sud PACA et chargé de mission auprès de la Ville d’Istres et Pierre Chatelain, délégué territorial France Esports Sud, ont évoqué l’émergence des sports virtuels, des pratiques sportives connectées ou encore d’applications de suivi d’activités physiques.

Un rapport à l’autorité changé ?

L’éthicien et déontologue Jérôme Cernoïa a clôturé l’événement avec une conférence ‘Quelle évolution du rapport à l’autorité ?’. Il a donc interrogé les pistes de réflexion à aborder pour un (re)positionnement habile et agile du collectif de direction générale confronté à une évolution croissante des attentes des élus, des agents et des usagers.

De nos jours, l’intelligence collective bouscule les hiérarchies, la discipline de groupe est en compétition avec un individu responsable et indépendant mais en quête de sens. Jérôme Cernoïa a donc abordé la notion même d’autorité et les conditions de son exercice, dans un monde professionnel où la parole de chacun est égale.

Laurent Régné (président régional SNDGCT), François Gemenne, Philippe Sanmartin (président départemental SNDGCT des Bouches-du-Rhône) et Karine Icard (présidente départementale SNDGCT de Vaucluse). DR

V.A.


Caromb : ça plane pour ‘Whisper’, un hélicoptère électrique qui vole sans bruit ni kérosène

La start-up vauclusienne BLR Aviation est présente au Salon International de l’aéronautique et du spatial qui se tient au Bourget du 19 au 25 juin.

La jeune société, qui conçoit et fabrique des drones gros porteurs, a été invitée à représenter la filière régionale sur le stand de la Région Sud. L’occasion pour Damien Blairon et son équipe d’exposer leurs projets et de rencontrer clients, partenaires et investisseurs potentiels.

L’entreprise d’Entraigues sur la Sorgue travaille actuellement sur 3 projets : un drone gros porteur multi-usages en kit pour la catégorie 80-150 kg, un drone monoplace et une voiture volante. Elle souhaite aussi communiquer sur son expertise dans les matériaux composites (conception, fabrication, réparation).

Le BLR014, drone gros porteur en kit, dernier-né de BLR Aviation © DR

Concernant le prototype informatique de voiture volante développée par BLR Aviation, il pourrait transporter deux personnes, ou jusqu’à 250 kg de charge utile, avec une masse maximale de 550 kg. Composé de quatre bras équipés de deux moteurs monopales chacun, ces derniers se déploient pour permettre à la voiture de décoller.

De nombreux tests ont déjà été réalisés afin de collecter diverses données. L’objectif de cette voiture volante est d’être multifonctionnel et de permettre : l’évacuation de blessés, le transport d’organes, la lutte contre les feux de forêt ou les incendies en hauteur et bien d’autres.

J.R.


Caromb : ça plane pour ‘Whisper’, un hélicoptère électrique qui vole sans bruit ni kérosène

Jacques Pitoux, inventeur originaire de Salon-de-Provence, a créé une boule à déclenchement automatique qui éteint les incendies. Après 5 ans de recherches et de travail en collaboration avec le Sdis 13 (Service départemental d’incendie et de secours des Bouches-du-Rhône), le Block’fire sera en vente dès cet été. D’ores et déjà commandé par les forces d’incendie et de secours, il sera très prochainement accessible aux entreprises et particuliers. Le block’fire figurera d’ailleurs début septembre, dans les rayons d’une enseigne de bricolage.

«L’idée du Block’fire est venue lorsque nous travaillions, avec mon associé, sur un drone-pompier, alors que nous collaborions avec le Sdis 13. Nous étions partis sur des drones de ma société ‘Fly control’ qui est devenue ‘Block’fire international’. Ce premier drone avait été présenté au congrès national des sapeurs-pompiers à Ajaccio et avait remporté un vif succès.»

«Car la première difficulté
des pompiers est de pouvoir atteindre la zone incendie, afin que le feu se propage le moins possible avant leur intervention. Suite à cette présentation, nous avons participé au Concours Lépine à Paris, où nous avons remporté plusieurs prix, ce qui nous a permis de continuer notre collaboration avec le Sdis 13 et de procéder aux premiers essais officiels à Velaux, le centre de formation des pompiers qui se situe à côté de Marseille.»

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«Lors de ces essais,
on s’est aperçu que sur 10 petits feux, la boule n’en éteignait que deux. Pourquoi ? Parce qu’il fallait le temps que la mèche se consume pour ouvrir la boule. Ce jour-là, le commandant Eric Rodriguez, du Sids 13 a dit : «Ça a le mérite d’exister, c’est très bien, il faut continuer, mais pourquoi la boule n’éclate-t-elle pas lors de l’impact au sol ? Ce sont les pompiers des Bouches-du-Rhône qui m’ont soufflé l’idée de travailler sur une boule extinctrice qui éclaterait à l’impact, devenant un extincteur autonome.»

La boule extinctrice,
Ce sont deux demi-coques en polystyrène. Au centre de la boule ? Une charge pyrotechnique de 2 grammes de poudre noir, soit un pétard. La charge est enveloppée dans de la poudre, du phosphate de monoammonium. C’est une poudre sèche, complètement inoffensive pour les humains comme les animaux et également un fertilisant, fréquemment employée dans les extincteurs.»

Le Block’fire face à la concurrence
« Le Block’Fire représente en efficacité l’équivalent d’un extincteur de 2,5 kilos, alors que la boule ne pèse qu’1,3kg pour 15cm de diamètre. La boule extinctrice est munie d’une languette de sécurité que l’on retire et que l’on lance à proximité ou dans le feu, où elle éclatera à l’impact et éteindra le feu. Elle ne nécessite pas d’entretien ni de vérification comme c’est le cas pour les autres extincteurs. Au terme de 5-6 ans, alors que la durée de vie des extincteurs est de deux ans, vous ouvrez votre boule et vous fertilisez votre jardin, votre potager ou vos bacs de jardinerie avec son contenu.»

Le Block’Fire en situation réelle.

«Où la boule extinctrice est-elle fabriquée ?
Nous visons, avec mon associé, une fabrication 100% française mais pour y arriver le chemin est long et complexe. Alors pour des raisons règlementaires et administratives  -utilisation de poudre pyrotechnique, sécurisation du lieu de stockage, personnel dument formé et certifié- nous avons choisi de faire fabriquer la partie électronique dans une usine à côté de Hong Kong, tandis que la conception et la fabrication de la boule sont faites en Turquie. Nous allons prendre le temps pour entamer les démarches qui sont longues et rigoureuses pour, comme je vous l’ai dit, fabriquer en France.»

Autre chose dans les cartons ?
«Nous venons de finaliser un nouveau drone, de grande dimension, avec une nacelle permettant de transporter le nouveau Block’fire équipé d’un système de télémétrie et de radar, qui pourra éclater à une altitude précise comme, par exemple, à la cime des arbres, où à mi-parcours entre la cime et le sol ou, encore, plus proche du sol, sur les indications de l’opérateur de largage.»

Les outils recherchés par les pompiers ?
«Ils ont actuellement besoin de deux outils : un drone à caméra thermique pour surveiller la zone incendie après l’extinction des feux et préciser les coordonnées GPS afin de vérifier et d’intervenir sur les points chauds, car cette problématique requiert beaucoup de personnel pour arpenter le terrain et intervenir sur les possibles reprises de feux. L’autre outil est de fabriquer des Block’fire de dimensions plus importantes pour travailler sur les zones incendie inaccessibles.»

Pourquoi les feux prennent-ils autant de proportion ?
«Lorsque la zone de feu est accessible, les pompiers peuvent intervenir rapidement mais lorsque, justement, les zones sont inaccessibles aux pompiers, alors ceux-ci sont obligés de traiter le feu lorsqu’il arrive à eux, même si bien évidemment, les canadairs ont démontré leur efficacité. Les block’Fire interviendront désormais dans ce cadre, à distance, en surveillance, délivrant des informations précises et également en larguant leur système d’extinction.»

Un extincteur nouvelle génération qui s’adresse aussi aux particuliers
«Pourquoi ? Depuis 2015 -les statistiques ne bougent pas- la France compte 300 000 cas d’incendies de maisons ce qui équivaut à une intervention de pompier toutes les deux minutes en moyenne. Ils sont la cause de 10 000 blessés et brûlés victime des flammes et de 460 décès. Un français sur trois est victime d’un incendie au cours de sa vie. Depuis 2008, l’installation de détecteurs de fumée est obligatoire dans les logements mais pas les extincteurs. Or, plus de la moitié de ces incendies n’auraient pas lieu si les gens en étaient équipés, comme cela se fait au Canada où ils ont divisé par deux les interventions des pompiers pour des incendies domestiques.»

Un modèle économique différent
«Nous avons choisi un nouveau modèle économique qui ne vise pas que les professionnels –avec le drone- mais aussi le marché du particulier qui est mondial et donc colossal. Nous proposerons là, dès le 1er juillet sur notre site Internet, le Block’fire à 99€, dans sa nacelle, à fixer au-dessus du tableau ou compteur électrique, dans une cuisine, partout où le risque incendie peut se déclencher dans la maison. Que l’on soit au domicile ou pas, la boule se déclenchera qu’il s’agisse d’un feu ou d’une étincelle électrique et éteindra le feu.»
Retrouvez toutes les informations ici.

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La Block’Fire devrait être présentée prochainement en présence du maire de Salon-de-Provence, du député Jean-Marc Zulesi, des représentatns du SDIS 13 et du préfet des Bouches-du-Rhône. La date, qui devrait avoir lieu fin juin, et le lieu restent à confirmer.


Caromb : ça plane pour ‘Whisper’, un hélicoptère électrique qui vole sans bruit ni kérosène

Ce jeudi 25 mai, se tenait le rendez-vous mensuel de l’écosystème tech de Vaucluse : l’Afterwork French Tech. Au total, ce sont 4 acteurs de l’innovation qui ont pitché leur projet durant ce temps de networking.

Vous sortez du restaurant avec vos amis et souhaitez continuer la soirée, mais vous ne savez pas où aller ? Youcap est là pour répondre à ce besoin. Future plateforme de référencement d’évènement de proximité, imaginé par Caroline et Gladys, Youcap a pour objectif de vous aider à trouver instantanément les sorties autour de vous. Pour cela, l’utilisateur est invité à rentrer diverses informations : jour, ville, rayon de recherche, envie, type d’activité… Youcap se charge ensuite de répondre le plus précisément à sa demande.

Pour alimenter la plateforme, Caroline et Gladys comptent s’appuyer sur les professionnels et le grand public. Un espace pro (Youcap Pro) et gratuit permettra aux entreprises, artisans, institutions et autres de référencer leurs évènements. Côté grand public, l’espace « les chuchoteurs » permettra à chacun de partager ses informations avec les autres utilisateurs. La version beta test, développée en no-code, sortira au cours de l’année et sera suivie en 2024 de la version un.

Virgo move : rentrez chez vous en toute sécurité

L’idée de Jean-Baptiste Petricoul, créateur de Virgo move, est la suivante : développer le casque le plus sûr pour les utilisateurs de vélos électriques et autres nouvelles mobilités. Pour arriver à son objectif, le designer industriel de formation a pris ce qui existait déjà et l’a mélangé pour créer un casque hybride, alliant protection maximale et format minimal. Visière amovible, taille réglable, lampe arrière qui indique le freinage… le tout pour un poids maximum de 650 grammes.

Pour l’heure, un Kickstarter, qui a déjà récolté 120 000 dollars, financera les premières sorties d’usine. Les internautes soutenant le projet à hauteur de 90€ et plus se verront rétribués par un casque. Une fois mis sur le marché, « le prix sera sûrement le double, mais correspondra au marché visé ». En effet, Jean-Baptiste souhaite s’adresser aux utilisateurs de vélo électriques et aux vélos taffeurs, deux publics capables de dépenser des centaines d’euros dans l’achat de leur moyen de transport et qui ne devraient pas rechigner à dépenser quelques centaines de plus pour garantir leur sécurité selon Jean-Baptiste.

My explore bag : le tourisme en version ludique

Véritable outil de promotion des territoires, My explore bag réinvente la découverte des villes et villages avec une approche ludique et phygital, c’est-à-dire qui mélange physique et digital. My explore bag est un sac à dos d’exploration (100% upcyclé et fabriqué en France) remplie d’accessoires (boussole, carte, longue vue…) pour découvrir Martigues, Istres, Miramas-le-Vieux ou Salon-de-Provence.

Le principe est le suivant : les utilisateurs louent le sac à dos dans l’un des 15 points partenaires puis scannent le QR jeu remis avec le sac grâce à une application gratuite. Une quête composée de nombreux défis répartis en plusieurs points d’intérêt se lance alors et les utilisateurs doivent la résoudre. Durant cette quête, des anecdotes culturelles, insolites, ainsi que des recommandations sont délivrées aux joueurs.

Pour l’instant, 5 aventures sont proposées pour 21 destinations différentes.

risingSUD : l’agence d’attractivité et de développement économique de la région PACA

Enfin, risingSUD a conclu le bal des présentations et rappelant ses missions parmi lesquelles : l’accompagnement des entreprises du territoire, le soutien des territoires régionaux dans leur développement et l’attraction des entreprises et investisseurs internationaux. Fondée en 2014 par la région Sud, l’Etat, la Chambre du Commerce et d’Industrie Régionale, la Banque des Territoires et Bpifrance, risingSUD compte aujourd’hui 88 membres et 50 collaborateurs.

Le prochain évènement d’envergure de la French Tech Grande Provence aura lieu dans quelques semaines, il s’agit de l’Open Green Tech. La première édition de ce nouveau rendez-vous aura lieu le mercredi 21 juin à Arles et se concentra sur la transition énergétique et la supply chain.


Caromb : ça plane pour ‘Whisper’, un hélicoptère électrique qui vole sans bruit ni kérosène

L’Odyssée Sonore, c’est le spectacle immersif et multisensoriel que propose Edeis, en charge de la gestion culturelle du Théâtre antique, cette année. Une expérience unique au monde alliant technologie et culture, que le public pourra découvrir à partir du 1er mai.

« Nous sommes ravis de vous accueillir pour cette expérience exceptionnelle », lance Olivier Galzi, vice-président d’Edeis, à ses invités et à la presse, qui se sont réunis le jeudi 27 avril dans l’enceinte du majestueux Théâtre antique d’Orange pour découvrir L’Odyssée Sonore en avant-première.

Dès l’entrée, tout le monde trépigne d’impatience à l’idée de découvrir ce nouveau spectacle innovant, qui représente la première étape de l’entreprise gestionnaire pour faire d’Orange la capitale de l’innovation sonore. Les invités doivent s’armer de patience car pour découvrir L’Odyssée Sonore, il faut attendre que le Théâtre antique ne soit qu’éclairé plus que par la lueur de la lune.

Un équipement de haute qualité

20h30. Un premier groupe, assez large et principalement composé de la presse, est appelé. 250 personnes peuvent assister à une séance de L’Odyssée Sonore à la fois. Nous nous dirigeons vers l’accueil du Théâtre où l’on va nous remettre notre équipement. Une fois paré d’un casque élaboré par l’entreprise française Focal, et d’un smartphone dédié au spectacle qui est accroché à notre cou, nous sommes prêts.

Direction le cœur du monument orangeois. Une fois devant la scène, tout le monde se disperse. Certains choisissent les gradins tandis que d’autres restent devant la scène. Certains profitent même de s’aventurer sur cette dernière puisque le spectacle l’y autorise. Pour le moment, seuls quelques-uns des 25 projecteurs qui servent à L’Odyssée Sonore sont allumés et projettent le titre du spectacle sur le mur de scène du Théâtre, où trône fièrement la statue de l’empereur.

Une expérience immersive

21h. La nuit est tombée, le spectacle commence enfin. Le Théâtre antique n’aura jamais été aussi plein et silencieux à la fois. Tout le monde appréhende. Une fois le casque posé sur nos oreilles, nous ne sommes plus 250, mais nous sommes seuls. La réduction du bruit alentour participe à l’immersion. Nous sommes seuls, face à l’immensité des lieux. Dans nos oreilles, les compositions et les designs sonores réalisés par Alain Richon vont alors s’enchaîner pour nous faire vivre un moment unique.

« Si les ancêtres romains nous regardaient, j’espère qu’ils se diraient que l’on est aussi audacieux qu’eux à leur époque. »

Mathilde Moure, responsable de site

Du classique, à la pop, en passant par la musique électronique, certaines musiques sont familières, d’autres sont des découvertes. Vous reconnaîtrez sûrement la voix de Jacques Brel, les violons d’un concerto de Vivaldi, des airs espagnols, mais aussi des rythmes davantage contemporains.

Selon si vous faites face aux gradins ou face à la scène, le son se propagera davantage dans votre oreille gauche ou dans la droite, car le but de cette expérience est de se déplacer, afin de vivre un véritable voyage hors du temps durant 45 minutes. Vous pourriez même vous trouver entre deux chansons, avec des notes de pianos dans une oreille, et un solo de trompette dans l’autre. Ce sera à vous de choisir quelle direction prendre en fonction de vos envies, de vos préférences, ou encore de votre curiosité. Ainsi, même si l’on vient à deux ou en groupe, chacun vit une expérience unique.

Des sons et de la musique sont diffusés dans les casques. Ils peuvent différer selon notre position. ©Vanessa Arnal

Un vidéomapping à grande échelle

Sur le plan visuel, l’effet est tout aussi impressionnant. Nos yeux regardent de partout. Nos yeux passent du mur de la scène aux gradins, sans oublier l’espace entre les deux, où les images sont projetées. Des videomappings qui ont été réalisés par intelligence artificielle grâce à la startup française Imki, sous la direction artistique du designer Etienne Mineur.

Au fil des minutes, nous découvrons la création du monde, les divinités, les créatures et les péripéties, ou encore la naissance des muses, à une échelle surdimensionnée. Nous déambulons parmi ces visages qui nous donnent l’impression qu’ils observent nos faits et gestes, presque qu’ils s’adressent à nous avec le regard. Puis ces personnages laissent place à des formes plus géométriques, ou bien d’autres éléments qui nous sont familiers comme le système solaire. Nous sommes parfois plongés dans le noir pendant quelques secondes avant de passer à l’acte suivant, qui lui, est haut en couleur. Les 45 minutes de spectacle sont scindées en un prélude et quatre actes.

« Ce spectacle à la fois visuel et auditif se veut être une innovation de rupture, car elle va révolutionner la mise en valeur d’un monument du patrimoine », explique Olivier Galzi. Une fois L’Odyssée Sonore achevée, le silence règne toujours, chacun s’imprègne de ce qu’il vient de vivre et essaie de garder le souvenir de chaque moment, chaque détail, ou encore chaque élément sonore.

Des images sont projetées sur le mur de la scène, au sol, et sur les gradins. ©Vanessa Arnal

Informations pratiques

Si Edeis avait prévu une cinquantaine de séances au lancement du projet, ce sont finalement 73 soirées qui auront lieu à partir du 1er mai, et ce, jusqu’au 23 décembre. Pour découvrir le planning des séances et accéder à la billetterie, cliquez ici.

Les tarifs vont de 17 à 22€ pour le spectacle. « On a voulu se tenir à un prix abordable afin de rendre la culture, mais aussi la technologie de l’intelligence artificielle, plus accessibles à tous », conclut le vice-président d’Edeis. Il est également possible de choisir le tarif combiné, au prix de 32€ (26,50€ tarif réduit, 109€ tarif famille), qui permet de visiter les monuments d’Orange le jour et d’assister à L’Odyssée sonore la nuit.


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L’année dernière, la Région Sud avait sélectionné Brad Technology pour mettre en place son projet ‘Sols ouverts’. Un projet qui vient de démarrer chez les viticulteurs de l’AOC Ventoux qui vont tester les bénéfices apportés par les données collectées par les sondes agricoles de la startup.

Le projet ‘Sols ouverts’, d’une durée totale de 24 mois, permet la mise à disposition sans frais de sondes établies par Brad Technology pour chaque agriculteur, ainsi que l’accès complet à Brad, l’application associée d’aide à la décision pour exploiter les données collectées et enrichies. « Le projet illustre parfaitement notre vision d’une agriculture ouverte, collaborative et connectée, qui adresse le grand défi du changement des générations et des pratiques qui doit mobiliser au-delà de l’écosystème agricole », explique Olivier Lépine, fondateur de la startup.

17 adhérents de l’AOC Ventoux se sont montrés intéressés par le projet. Ainsi, des tests vont être conduits sur 25 parcelles, qui représentent un total de 53 hectares. Les données récoltées seront partagées de manière anonyme avec toutes les parties prenantes puis analysées. L’objectif est d’offrir un accompagnement vers la transition agroécologique au travers d’une agriculture durable et des gains sur la qualité de vie des agriculteurs. « À travers ces vignerons volontaires et leurs parcelles, nous avons un panel très large et diversifié de cépages, de types de terroirs, d’âge de la vigne, de pratiques culturales, d’irrigation ou non, etc, développe Frédéric Chaudière, président de l’AOC Ventoux. Les tests promettent d’être intéressants. »

Les premières analyses issues des tests réalisés seront dévoilées au mois de novembre. Des étudiants de l’ISARA, école d’ingénieurs en agronomie, agroalimentaire et environnement basée à Avignon, participent à l’élaboration des comptes-rendus de ces tests. D’autres expérimentations devraient bientôt démarrer avec d’autres organismes.

V.A.


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Jeunes, coachs, parrain de la promo, enseignants, représentants des établissements du supérieur et partenaires institutionnels et privés, tous seront réunis lors de la soirée de clôture de la promotion 2023, ce mercredi 29 mars. Au programme : présentation des équipes et de leurs projets, témoignages et remise des trophées de l’année.

77 jeunes, étudiants et jeunes diplômés du Vaucluse se sont lancé un défi : s’entraîner sans risque, dans la vraie vie, à monter leur boîte. Présidée par Marc-André Mercier, président Les Entrep’ Vaucluse, et animée par Véronique Coppin, coach et coordinatrice du programme, la soirée de clôture, qui aura lieu ce mercredi 29 mars, récompensera 7 à 8 équipes dont les projets et la démarche de création d’entreprises sont les plus aboutis.

Les 18 équipes aux profils multi-compétences ont eu 5 mois pour expérimenter la création d’entreprises. Les participants ont ainsi pu découvrir le monde de l’entreprise et développer leurs compétences entrepreneuriales. Chacune de leurs idées s’est transformée en véritables opportunités d’affaires. Ces projets d’entreprises seront défendus devant un jury le mercredi 22 mars.

Votez pour le Trophée du public

Un trophée du public sera remis à l’équipe qui aura remporté la majorité des suffrages, lors de la soirée de clôture de la 9ème saison Les Entrep’ Vaucluse. Le public est invité à voter, avant le 22 mars, pour son clip vidéo favori parmi les 18 vidéos de 30 secondes réalisées par les équipes.

Cliquez-ici pour accéder au vote du public.

Remise du Trophée France le 12 mai prochain

L’équipe lauréate du trophée Les Entrep’ Vaucluse passera le grand oral aux côtés de 15 autres équipes régionales, le 12 mai chez Bpifrance. Chacune des équipes aura 3 minutes pour convaincre le jury afin de remporter le Trophée France Les Entrep’.

J.R.


Caromb : ça plane pour ‘Whisper’, un hélicoptère électrique qui vole sans bruit ni kérosène

Carpentras, Courthézon et Monteux figurent parmi les 257 collectivités françaises à apparaître dans le palmarès 2023 des ‘Territoires,villes et villages internet’ qui vient d’être dévoilé lors d’une cérémonie de remise de prix qui s’est tenue à Albi. Placée sous le haut patronage du président de la République, cette distinction est remise depuis 1998 par l’association ‘Villes internet’ qui s’est donnée pour mission d’accompagner le déploiement des politiques publiques numériques locales.

Figure de proue de cette excellence numérique départementale, avec ses 5 @@@@@ Carpentras décroche le niveau le plus élevé de ce label récompensant chaque année les collectivités qui œuvrent significativement pour la démocratisation des technologies de l’information et de la communication et de leurs usages citoyens.
Longtemps classée avec 4 @@@@ la cité comtadine s’est notamment distingué dans le cadre du ‘Numérique éducatif’ qui lui a permis d’obtenir une mention spéciale du jury dans ce domaine. Carpentras étant l’une des trois villes hexagonales à se voir octroyer cette distinction.
« Avec plus d’une centaine d’actions recensées (ndlr : 103 exactement) cette distinction récompense l’excellence de nos services numériques », explique la commune dont l’élu au numérique, Jaouad Ziati, était présent lors de la cérémonie pour représenter Carpentras.

Dans le même temps, Monteux obtient un @ supplémentaire pour atteindre les 4 @@@@. Ainsi, après avoir décroché un arobase en 2014, Monteux a en reçu 3 en 2015 et a renouvelé cette distinction jusqu’en 2022 avant d’atteindre les 4 aujourd’hui. Pour cela, la municipalité a par exemple investi 148 284€ pour équiper 33 classes de tableaux blancs interactifs dans toutes les classes élémentaires des écoles publiques de la commune. En tout, Monteux totalise 51 actions autour du numérique.

Enfin, Courthézon, où le jury du palmarès des Territoires, villes et villages internet a comptabilisé 46 actions autour du numérique, obtient, à nouveau, la note de @@@@.
En tout, 22 communes ont été récompensées en Provence-Alpes-Côte-d’Azur et 16 en Occitanie.
Une fois obtenu, le label peut être affiché en entrée de ville et dans les supports de communication.

Retrouvez ci-dessous la cérémonie de la 24e édition du palmarès des Territoires, villes et villages internet qui vient de se tenir à Albi

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