Le projet ‘Sols ouverts’, d’une durée totale de 24 mois, permet la mise à disposition sans frais de sondes établies par Brad Technology pour chaque agriculteur, ainsi que l’accès complet à Brad, l’application associée d’aide à la décision pour exploiter les données collectées et enrichies. « Le projet illustre parfaitement notre vision d’une agriculture ouverte, collaborative et connectée, qui adresse le grand défi du changement des générations et des pratiques qui doit mobiliser au-delà de l’écosystème agricole », explique Olivier Lépine, fondateur de la startup.
17 adhérents de l’AOC Ventoux se sont montrés intéressés par le projet. Ainsi, des tests vont être conduits sur 25 parcelles, qui représentent un total de 53 hectares. Les données récoltées seront partagées de manière anonyme avec toutes les parties prenantes puis analysées. L’objectif est d’offrir un accompagnement vers la transition agroécologique au travers d’une agriculture durable et des gains sur la qualité de vie des agriculteurs. « À travers ces vignerons volontaires et leurs parcelles, nous avons un panel très large et diversifié de cépages, de types de terroirs, d’âge de la vigne, de pratiques culturales, d’irrigation ou non, etc, développe Frédéric Chaudière, président de l’AOC Ventoux. Les tests promettent d’être intéressants. »
Les premières analyses issues des tests réalisés seront dévoilées au mois de novembre. Des étudiants de l’ISARA, école d’ingénieurs en agronomie, agroalimentaire et environnement basée à Avignon, participent à l’élaboration des comptes-rendus de ces tests. D’autres expérimentations devraient bientôt démarrer avec d’autres organismes.
V.A.
Les sondes de la startup Brad Technology s’installent dans les vignes du Ventoux
Jeunes, coachs, parrain de la promo, enseignants, représentants des établissements du supérieur et partenaires institutionnels et privés, tous seront réunis lors de la soirée de clôture de la promotion 2023, ce mercredi 29 mars. Au programme : présentation des équipes et de leurs projets, témoignages et remise des trophées de l’année.
77 jeunes, étudiants et jeunes diplômés du Vaucluse se sont lancé un défi : s’entraîner sans risque, dans la vraie vie, à monter leur boîte. Présidée par Marc-André Mercier, président Les Entrep’ Vaucluse, et animée par Véronique Coppin, coach et coordinatrice du programme, la soirée de clôture, qui aura lieu ce mercredi 29 mars, récompensera 7 à 8 équipes dont les projets et la démarche de création d’entreprises sont les plus aboutis.
Les 18 équipes aux profils multi-compétences ont eu 5 mois pour expérimenter la création d’entreprises. Les participants ont ainsi pu découvrir le monde de l’entreprise et développer leurs compétences entrepreneuriales. Chacune de leurs idées s’est transformée en véritables opportunités d’affaires. Ces projets d’entreprises seront défendus devant un jury le mercredi 22 mars.
Un trophée du public sera remis à l’équipe qui aura remporté la majorité des suffrages, lors de la soirée de clôture de la 9ème saison Les Entrep’ Vaucluse. Le public est invité à voter, avant le 22 mars, pour son clip vidéo favori parmi les 18 vidéos de 30 secondes réalisées par les équipes.
L’équipe lauréate du trophée Les Entrep’ Vaucluse passera le grand oral aux côtés de 15 autres équipes régionales, le 12 mai chez Bpifrance. Chacune des équipes aura 3 minutes pour convaincre le jury afin de remporter le Trophée France Les Entrep’.
J.R.
Les sondes de la startup Brad Technology s’installent dans les vignes du Ventoux
Carpentras, Courthézon et Monteux figurent parmi les 257 collectivités françaises à apparaître dans le palmarès 2023 des ‘Territoires,villes et villages internet’ qui vient d’être dévoilé lors d’une cérémonie de remise de prix qui s’est tenue à Albi. Placée sous le haut patronage du président de la République, cette distinction est remise depuis 1998 par l’association ‘Villes internet’ qui s’est donnée pour mission d’accompagner le déploiement des politiques publiques numériques locales.
Figure de proue de cette excellence numérique départementale, avec ses 5 @@@@@ Carpentras décroche le niveau le plus élevé de ce label récompensant chaque année les collectivités qui œuvrent significativement pour la démocratisation des technologies de l’information et de la communication et de leurs usages citoyens. Longtemps classée avec 4 @@@@ la cité comtadine s’est notamment distingué dans le cadre du ‘Numérique éducatif’ qui lui a permis d’obtenir une mention spéciale du jury dans ce domaine. Carpentras étant l’une des trois villes hexagonales à se voir octroyer cette distinction. « Avec plus d’une centaine d’actions recensées (ndlr : 103 exactement) cette distinction récompense l’excellence de nos services numériques », explique la commune dont l’élu au numérique, Jaouad Ziati, était présent lors de la cérémonie pour représenter Carpentras.
Dans le même temps, Monteux obtient un @ supplémentaire pour atteindre les 4 @@@@. Ainsi, après avoir décroché un arobase en 2014, Monteux a en reçu 3 en 2015 et a renouvelé cette distinction jusqu’en 2022 avant d’atteindre les 4 aujourd’hui. Pour cela, la municipalité a par exemple investi 148 284€ pour équiper 33 classes de tableaux blancs interactifs dans toutes les classes élémentaires des écoles publiques de la commune. En tout, Monteux totalise 51 actions autour du numérique.
Enfin, Courthézon, où le jury du palmarès des Territoires, villes et villages internet a comptabilisé 46 actions autour du numérique, obtient, à nouveau, la note de @@@@. En tout, 22 communes ont été récompensées en Provence-Alpes-Côte-d’Azur et 16 en Occitanie. Une fois obtenu, le label peut être affiché en entrée de ville et dans les supports de communication.
Retrouvez ci-dessous la cérémonie de la 24e édition du palmarès des Territoires, villes et villages internet qui vient de se tenir à Albi
Les sondes de la startup Brad Technology s’installent dans les vignes du Ventoux
L’Odyssée sonore, c’est le premier pas vers l’ambition d’Edeis, en charge de la gestion culturelle du Théâtre antique, de faire d’Orange la scène de l’innovation sonore. 58 soirées durant lesquelles le public fera l’expérience d’un spectacle immersif et multisensoriel unique au monde.
Quand le passé résonne avec le futur. C’est la devise qu’a prononcée Edeis lors de sa reprise de l’exploitation culturelle du Théâtre antique en 2022. « Edeis avait beaucoup d’ambition et les promesses se tiennent », a affirmé Yann Bompard, maire d’Orange. C’est ainsi qu’a débuté l’annonce du spectacle ‘L’Odyssée sonore’, qui va rythmer l’année 2023.
58 soirées sont prévues de mai à décembre. Et c’est une première mondiale. Ce sera la première fois que le public pourra assister à un spectacle immersif qui éblouira ses yeux grâce à un videomapping réalisé par une intelligence artificielle, et ses oreilles grâce à un son binaural, en trois dimensions, diffusé dans un casque audio spatialisé et géolocalisé.
Un spectacle tout public
Durant ce spectacle dont les visiteurs seront les maîtres, ils pourront parcourir 3000m² et découvrir, au fur et à mesure de leur parcours, différents visuels et différentes musiques durant 45 minutes. Selon la direction que chacun prendra, il découvrira un univers à part entière, qui mêlera l’histoire à la richesse musicale de notre monde. Cahcun vivra cette expérience sous un angle différent.
Ce spectacle retracera l’histoire, depuis la naissance du son, jusqu’aux grandes orchestrations. Cette histoire aura un prélude et quatre actes durant lesquels, en plus de la musique, le public découvrira la création du monde, les divinités, les créatures et les péripéties, ou encore la naissance des muses, à la manière d’Ulysse dans l’Odyssée d’Homère. « Nous espérons émerveiller toutes les générations avec L’Odyssée sonore », explique Mathilde Moure, responsable de site.
La technologie au service d’une expérience hors du commun
En tout, 25 vidéoprojecteurs permettront la projection des videomappings réalisés par intelligence artificielle sous la direction artistique du designer Etienne Mineur. « L’intelligence artificielle est un moteur créatif », explique Frédéric Rose, fondateur de la startup alsacienne Imki, experte en intelligence artificielle générative. Ainsi, chaque acte du spectacle aura son identité visuelle. « La créativité est sans limites, l’intelligence artificielle générative a une vraie capacité de renouvellement, les visiteurs pourront découvrir et redécouvrir le Théâtre antique », ajoute Frédéric Rose.
DR
Côté son, Edeis s’est adressé à Alain Richon pour les compositions et tous les designs sonores, et à l’entreprise française Focal pour le déploiement des casques innovants haute définition. Ces derniers sont géolocalisés et spatialisés, les visiteurs découvriront donc des détails sonores cachés au sein du Théâtre antique selon s’ils décident d’avancer, d’aller à droite ou à gauche, ou encore de rebrousser chemin. Du classique, à la pop, en passant par la musique électronique, le public n’est pas au bout de ses surprises.
Un rayonnement nouveau pour le monument
Avec ce spectacle unique au monde, Edeis espère faire rayonner le Théâtre antique et la ville d’Orange aux niveaux national et international. La durée de visite du monument sur la journée sera allongée, notamment en été puisque le soleil se couche plus tard et le parcours de L’Odyssée sonore ne peut se faire que de nuit, ou presque.
« Notre objectif est de faire d’un des plus vieux monuments à ciel ouvert au monde, un des plus modernes. »
Ainsi, des pass pour découvrir le Théâtre antique de jour et de nuit vont être mis en place. Les tarifs du spectacle, eux, vont de 17€ à 22€ par personne. Le premier spectacle aura lieu le lundi 1er mai prochain de 20h à 23h et promet de vous en mettre plein la vue, et les oreilles !
https://www.youtube.com/watch?v=EQEdXgFZMJc
Les sondes de la startup Brad Technology s’installent dans les vignes du Ventoux
Le groupe néerlandais Koppert, leader mondial de la protection biologique des cultures et de la pollinisation naturelle, dont la filiale française est basée à Cavaillon, vient de recevoir un Sival d’Or par le comité du concours d’innovation du Sival 2023 pour son produit Nezapar qui permet de lutter contre la punaise verte Nezara viridula. Celle-ci s’attaque aux cultures dans les zones tempérées telles que les aubergines, les concombres, les poivrons ou encore les tomates.
Le concours Sival 2023 a récompensé de nombreuses innovations dans diverses catégories comme l’innovation variétale, le machinisme et automatisme, les solutions pour la production ou encore les services et logiciels. Le produit Nezapar, produit et commercialisé par Koppert, a reçu le Sival d’Or dans la catégorie ‘intrants, protection des cultures, fertilisation et substrats’. Le groupe a également présenté deux autres produits au salon Sival : Mirical, qui agit contre l’aleurode qui détruit les cultures légumières des serres, et Chrysopa-E, qui mange toutes les espèces de pucerons, les cochenilles et les Echinothrips.
V.A.
Les sondes de la startup Brad Technology s’installent dans les vignes du Ventoux
Après avoir obtenu la labellisation French Tech en 2015, ainsi qu’en 2019, la French Tech Grande Provence décroche le label Communauté French Tech pour la troisième fois consécutive, et ce, pour les trois années à venir.
Les Communautés French Tech en France ont pour objectif d’animer la communauté entrepreneuriale locale, d’intensifier les collaborations entre start-up, catalyseurs privés et acteurs publics et d’assurer la visibilité de cet écosystème sur tout le territoire national. En recevant de nouveau ce label, la French Tech Grande Provence confirme une nouvelle fois l’excellence de son tissu économique numérique et innovant.
Ces trois dernières années, l’écosystème tech et innovant a mis en œuvre tous ses objectifs tels que : le renouvellement de la gouvernance constituée essentiellement d’entrepreneurs du numérique et de la tech du territoire, l’ouverture à toutes les filières, la création de l’incubateur Start Tech, la formation de groupes de travail, ou encore la mise en place de nombreux services pour l’écosystème entrepreneurial.
Pour les trois prochaines années, la French Tech Grande Provence se veut ambitieuse, toujours au service de l’écosystème entrepreneurial innovant, et veut donner la priorité à la supply chain, la naturalité et la culture, le tout en favorisant une transition numérique et écologique.
V.A.
Les sondes de la startup Brad Technology s’installent dans les vignes du Ventoux
Ce quinquagénaire élégant est un autodidacte qui ne supporte pas les problèmes techniques : à chacun il trouve une solution. Il a d’ailleurs commencé par recevoir la médaille d’or de l’innovation au Concours Lépine en 2017 pour le ‘Laserfix’, une poignée de perceuse avec capteur qui permet d’indiquer s’il y a des fils électriques dans la cloison et ensuite, si on perce droit, quelle que soit la surface, bois ou épaisse plaque d’aluminium. Le rêve pour les bricoleurs!
Concerné par le Protocole de Kyoto signé en 1997 et mis en oeuvre en 2005, Libero Mazzone, qui vit en Provence, réfléchit à la façon dont on peut, par exemple, nettoyer la coque des yachts sans polluer la mer. Cet astucieux inventeur met au point une mousse de lustrage à base de nanotechnologies et d’eau, une formule « tout en un » qui permet de décontaminer tout support (verre, carrosserie, chrome, plastic, acier, fibre de carbone, caoutchouc), de le régénérer, le rénover, le protéger en quelques minutes et lui redonner pour longtemps son lustre originel. Un gain de temps et d’efficacité pour les voitures, les motos, les poids-lourds, les camping-cars et les bâteaux.
Illustration avec les automobilistes d’Aix, Marseille, Avignon, Nîmes, Arles, Orange où les vestiges romains sont légion. Et quand ils laissent leur voiture dans un parking souterrain où les fuites d’eau ne sont pas rares, il leur arrive de la retrouver défigurée par une couche de calcite blanche indélébile, que même le vinaigre blanc n’arrive pas à éliminer. La solution reste alors de faire un constat et d’aller chez un carrossier qui évaluera le montant des travaux pour lui redonner son apparence initiale. C’est là que le devis grimpe à la vitesse grand « v » avec le démontage du capot, des portières, du pare-chocs, leur ponçage pour réduire en poussière le calcaire, ajouter une couche d’apprêt, passer en cabine peinture et remonter les pièces… Boujour la main-d’oeuvre, la durée du chantier et la facture. C’est là qu’intervient Libero Mazzone, il débarque dans votre jardin avec sa mallette magique, pulvérise un premier produit sur votre voiture abîmée, attend quelques minutes et rince votre véhicule avant de le poncer avec son produit à base de nanotechnologies pour effacer toute projection, toute tache, toute rayure. C’est magique ! On n’en croit pas ses yeux, et pourtant, en deux heures, votre voiture, sa carrosserie, ses optiques, ses chromes, ses jantes ternis par le calcaire brillent au soleil et ça coûte trois fois moins cher que chez le carrossier. Déjà, la profession a vu d’un mauvais oeil arriver les débosseleurs de tôles qui font, eux aussi gagner du temps et de l’argent, là avec ce système « PadXpress », c’est carrément de la prestidigitation.
Premier prix aux Etats-Unis Libero Mazzone a décroché le 1er prix du « USA Boat Show » à Los Angeles, le « Grand Prix de l’Innovation » à Miami avec ses produits magiques et il a fait sensation auprès des propriétaires de bolides des mers mais aussi de Lamborghini, de Bugatti, de Jaguar et de Ford Mustang de collection en Californie. « Certains se moquaient de moi, ils me demandaient si je dis abracadabra avant d’intervenir, si j’utilise de la poudre de perlimpinpin ! C’est sûr que quand je suis allé à Monaco dans un parking où le propriétaire d’une Ferrari m’avait demandé d’intervenir pour effacer les rayures faites volontairement sur les portières, j’avais le trac. Pas de droit à l’erreur. La belle rouge coûtait quand même 500 000€. Le proprio fronçait les sourcils, il avait les bras croisés, un air dubitatif, je n’en menais pas large. Mais, au bout d’une demi-heure, quand le produit a été appliqué et le ponçage a été fini, il a retrouvé le sourire et n’a pas manqué de superlatifs pour me féliciter ».
Ces dernières années notre inventeur a participé à « Equipauto » à Paris, à « Auto Mechanik » à Francfort, il a signé bon nombre de contrats de franchises avec des entrepreneurs à travers la France, à Lille, Bordeaux, à Paris. « L’un d’eux a vu son chiffre d’affaires multiplié par 3 en 1 an. Et dans la banlieue parisienne où plusieurs concessions ont partiellement brûlé (Porsche, Mercedes, Avis), des centaines de véhicules qui auraient dû passer chez le carrossier ont pu être sauvés à moindre prix. Chimiquement, les nanoparticules se greffent sur la carrosserie et forment un film de verre qui la protège comme de la céramique. Comme si elle sortait de l’usine Aston Martin, BMW, Maserati ou Lotus ».
Là, Libero Mazzone fait face à un nouveau défi : remettre en état une calandre de Rolls-Royce (qui coûte 14 500 livres sterling). « Je pense que je vais pouvoir effacer les rayures pour un millier d’euros. » On l’espère pour lui, sinon, il pourrait aussi la garder en sculpture de luxe dans son salon.
Libero Mazzone
Les sondes de la startup Brad Technology s’installent dans les vignes du Ventoux
Ninna Granucci, cofondatrice et présidente de Green Spot Technologies, vient de se voir décerner le prix européen ‘Women innovators of 2022’. Attribué par le Conseil européen de l’innovation (CEI), ce prix doté de 100 000€ par lauréates a aussi été octroyé à l’espagnole Rocío Arroyo et l’irlandaise Ciara Clancy. « Je suis très reconnaissante au Conseil européen de l’innovation ainsi qu’à l’EISMA (l’agence exécutive du Conseil européen de l’innovation auprès des PME) et au jury pour cette reconnaissance de mon travail et de l’impact de Green Spot Technologies », a précisé Ninna Granucci suite à la remise de son prix.
Implantée en France depuis 2018, Green Spot Technologies est une société agroalimentaire engagée dans la lutte contre le gaspillage alimentaire. Née en Nouvelle-Zélande à l’initiative de Ninna Granucci, la startup a choisi Carpentras pour développer son volet industriel. Accompagnée par Vaucluse Provence Attractivité, Green Spot Technologies s’est implanté tout récemment dans un bâtiment de 1 600m2 situé au Marché gare pour une production attendue pour le début de l’année 2023. La jeune société a également été retenue dans le cadre de l’appel à projet ‘Première usine’ doté de 2,3 milliards d’euros afin de soutenir les start-up industrielles françaises. Green Spot Technologies figure ainsi parmi les 3 entreprises de Provence-Alpes-Côte d’Azur à avoir été retenue pour le premier appel à projet 2022-2026.
« Nous honorons des femmes entrepreneurs qui sont à l’origine d’innovations révolutionnaires. »
Mariya Gabriel, Commissaire européenne à l’innovation, la recherche, la culture, l’éducation et la jeunesse
Dans le même temps, afin de célébrer l’Année européenne de la jeunesse, 3 autres ’innovatrices montantes’ âgées de moins de 35 ans ont aussi été mises à l’honneur par le CEI : la bulgare Iva Gumnishka, l’irlandaise Niamh Donnelly et la portuguaise Mehak Mumtaz. A ce titre, elles ont reçu 50 000€ chacune de la part du Conseil européen de l’innovation.
« Nous honorons 6 femmes entrepreneurs qui sont à l’origine d’innovations révolutionnaires, explique, Mariya Gabriel, Commissaire européenne à l’innovation, la recherche, la culture, l’éducation et la jeunesse, qui a remis les prix lors de cette édition 2022. Six femmes entrepreneurs qui connaissent la réussite et ont mis leurs innovations sur le marché ; 6 femmes entrepreneurs talentueuses qui inspireront nos jeunes et les lauréats de demain. »
Métropole Aix-Marseille Provence capitale européenne de l’innovation Par ailleurs, le CEI a aussi dévoilé les lauréats de la 8e édition du prix de la capitale européenne de l’innovation. C’est la Métropole Aix-Marseille Provence qui remporte ce titre 2022 ainsi qu’une récompense de 1M€. Le prix de la ‘ville européenne montante de l’innovation’ a été décerné à Haarlem aux Pays-Bas. Les prix décernés récompensent les efforts à long terme que déploient les villes pour créer un environnement propice à l’innovation. Les finalistes du prix de la capitale européenne de l’innovation étaient Espoo (Finlande) et Valence (Espagne), tandis que Mayence (Allemagne) était deuxième et Aveiro (Portugal) troisième du classement pour le prix de la ville européenne montante de l’innovation. « Les villes finalistes du prix iCapital jouent un rôle d’accélérateur dans la mise en place d’écosystèmes d’innovation florissants dans toute l’Europe, insiste Mariya Gabriel. Je suis impressionnée de voir à quel point les villes sont des lieux d’expérimentation pour l’innovation, testant divers types d’approches, de services et de produits en vue de rendre le monde urbain de demain meilleur, plus durable et plus numérique. »
Les sondes de la startup Brad Technology s’installent dans les vignes du Ventoux
Hors d’internet, point de salut ! C’est ce qui ressort des deux heures de présentation des nouvelles tendances en matière d’œnotourisme. Il existe 515 caves et caveaux labellisés dans le Vaucluse dans lesquels on est accueilli par un vigneron qui vous parle de ses raisins, de ses cépages, de ses assemblages, de sa passion et de son vin et qui vous propose de les déguster. Ces séances permettent de sympathiser avec les visiteurs et de les voir emporter des cartons d’AOC ou d’AOP dans le coffre de leur voiture ou dans les sacoches de leur vélo électrique. Une source non-négligeable de revenus supplémentaires pour les viticulteurs.
Mais il faut vivre avec son temps. Fini les découvertes au hasard des petits chemins à travers les vignes entre Vacqueyras, Gigondas, Luberon, Ventoux pour tomber sur des chais fermés. Découvrir un vignoble, sa cave, ses barriques et ses bouteilles à 360° sur internet et réserver fait gagner du temps à tout le monde.
Les vignerons doivent « s’adapter, se réinventer, se mettre à la page » selon une intervenante, donc apprivoiser le numérique, concocter un site séduisant et surtout attirer les jeunes générations qui sont nées avec une Playstation entre les mains, ne lisent pas les journaux et n’écoutent pas la radio. Cela doit leur permettre de structurer leur offre commerciale et de lancer un nouveau modèle de marketing à destination des consommateurs de demain.
« Il faut vivre avec son temps » lancera une influenceuse. A l’époque des bitcoins, du métavers, des NFT, des réseaux sociaux, le Web 3.0 est de mise. Dans le public de la Salle Benoit XII, certains quinquagénaires réfractaires se demandent si bientôt on n’assistera pas à une dégustation virtuelle, sans vin… Une autre adepte de l’innovation à tout crin suggère même d’attirer un nouveau public avec « des voyages en hélicoptère pour aller voir des dauphins » ou de « chercher de l’eau avec des baguettes de sourcier »… Décidément, l’imagination n’a pas de limites. Une start-up propose aussi ses « tiny houses », petites maisons en bois. Ces cabanes qu’on peut installer dans un pré, sur le piémont du Ventoux pour y passer un week-end nature. A ce détail près qu’il faut une autorisation préalable de la mairie et que le Géant de Provence est une réserve de biosphère donc protégée.
Après ce long moment de branchitude est venu le temps de remise des 5 « Distinctions d’œnotourisme » par Inter-Rhône. En commençant par « Le Caveau du Château » à Ampuis, dans les vignes septentrionales de la Vallée du Rhône, au cœur des Côtes-Rôties avec ses visites-découvertes payantes, puis « Le Château Mont Plaisir » à Valréas et ses initiations à la dégustation de truffes. Ensuite, « Le Domaine Cristia » à Courthézon et son circuit à travers les vignes, « Le Château de Mille » à Apt et sa vue imprenable sur le Ventoux et enfin, « Le Mas des Infermières » à Oppède, propriété du réalisateur Ridley Scott qui y a installé costumes et décors de ses films (Blade Runner, Alien, Gladiators) dans les gîtes proposés à la location. De quoi pimenter l’imagination des visiteurs cinéphiles !