20 octobre 2025 |

Ecrit par le 20 octobre 2025

La première voiture volante française sera-t-elle vauclusienne?

La société BLR Aviation, située à Entraigues-sur-la-Sorgue, est spécialiste des drones depuis 11 ans. Aujourd’hui, l’entreprise enclenche la vitesse supérieure et se tourne vers les eVTOL, des aéronefs électriques à décollage et atterrissage vertical, autrement dit des voitures volantes.

Le marché de la mobilité aérienne urbaine grandit chaque jour et est estimé à plus de 17 milliards de dollars d’ici 2030, dont 30% en Europe. Les technologies évoluent à vitesse grand V. Aujourd’hui, les drones sont de plus en plus imposants et ils permettent le transport de charges de plus en plus lourdes telles que les marchandises ou même les personnes. Alors, est-il si audacieux d’imaginer un futur proche où les voitures volantes existent ?

BLR Aviation vient de concevoir un prototype informatique de voiture volante. Ce dernier est un véhicule hybride qui fonctionne sur batteries électriques. Il pourrait transporter 2 personnes, ou jusqu’à 250 kg de charge utile, avec une masse maximale de 550 kg. Il est composé de quatre bras équipés de deux moteurs monopales chacun. Ces bras se déploient pour permettre à la voiture de décoller. De nombreux tests ont été réalisés afin de collecter diverses données sur l’aérodynamisme du prototype, sur la résistance de ces matériaux, etc. Ces tests étaient nécessaires pour que la Direction générale de l’aviation civile (DGAC) homologue l’engin.

Quelles spécificités aura cette voiture volante ?

« Nous voulons vendre un modèle très haut de gamme, en série limitée, annonce directement Azouaou Ghezali, directeur technique. La volonté de BLR Aviation est de faire du sur-mesure. » Pour ce faire, l’entreprise a fait le choix de concentrer son savoir-faire sur le chassis du véhicule.

Ainsi, la voiture volante BLR Aviation sera équipée d’un châssis monocoque fait entièrement de carbone. Il sera donc léger et très résistant. De plus, il sera autoextinguible, c’est-à-dire qu’il pourra brûler dans un feu, mais qu’il s’éteindra tout seul une fois sorti des flammes. Il sera également insubmersible et équipé de multiples systèmes de sécurité pour permettre de transporter des passagers, mais également d’assurer des missions à risque comme la lutte contre les incendies ou des interventions sur des zones difficiles d’accès.

Les équipements de la voiture volante seront variables en fonction de son utilisation. Il sera possible d’y ajouter un brancard par exemple, ou encore système de largage de retardant pour un véhicule pompier ou un système d’épandage pour un véhicule agricole. Les engins pourront voler entre 45 à 120 minutes selon les modèles.

Un projet pour l’humain et pour l’économie

« Notre projet est porteur de sens car il répond dans ses déclinaisons à de nombreux problèmes », explique Benoit Fahy, responsable administratif et financier. En effet, l’engin pourra avoir de multiples fonctions : évacuer des blessés, transporter des organes, lutter contre les feux de forêt ou les incendies en hauteur, éviter la saturation du trafic automobile dans les grandes métropoles, et bien d’autres.

« Notre entreprise a vocation à se développer très rapidement et à vendre dans le monde entier. »

Benoit Fahy

De plus, cette nouvelle technologie permettra la création de nombreux emplois en Vaucluse et plus largement dans la Région Sud. L’équipe de BLR Aviation devrait bientôt en compter dix personnes. « Compte tenu du marché qui s’ouvre, l’entreprise a vocation à atteindre la centaine de collaborateurs », affirme Damien Blairon, le fondateur. Le Département et la Région apportent d’ailleurs le soutien à l’entreprise dans sa recherche de fonds et de subventions. « Nous visons a minima 3 millions d’euros en fonds propres, idéalement apportés par des entrepreneurs souhaitant partager leur expérience au sein de notre comité stratégique.

De gauche à droite : Damien Blairon (fondateur), Azouaou Ghezali (directeur technique et recherche), Kevin Hugues (directeur energie). ©BLR Aviation

Où en est le projet ?

Pour lancer son projet, Damien Blairon s’est associé à un investisseur qui a apporté 300 000€ pour financer la recherche et le développement. C’est ainsi que Damien a pu embaucher son directeur technique : Azouaou Ghezali. L’équipe a pu aménager un local de 280 m² comprenant une salle de réunion et un bureau d’étude, un atelier de production, et un espace de stockage. Cet investissement a également permis à la société de s’équiper de matériel de découpe spécifique au carbone, de four, de pompe à vide, ou encore de stock de matériaux composites.

Aujourd’hui, le prototype informatique de la voiture volante commence à prendre forme, notamment avec la finalisation du maître moule du châssis monocoque. Pour parvenir à l’étape suivante de commercialisation de ses appareils, BLR Aviation lance une seconde levée de fonds de 6 millions d’euros.

Le moule du châssis. ©BLR Aviation

La première voiture volante française sera-t-elle vauclusienne?

C’est en septembre, dans le 10e arrondissement de Marseille au sein d’un parc de verdure de plus de 6 000 m2 que Well Place ouvrira sur plus de 1 300m2 la première maison de coworking médical en France.

Dédiée aux professionnels de santé : médecins généralistes, spécialistes, praticiens paramédicaux, thérapeutes, ouverte 6 jours sur 7 sur rendez-vous, de 7h à 21h, Well place offrira une quarantaine de salles de consultation, fournies d’équipements dernière génération mis à disposition des praticiens de manière évolutive, 6 salons d’attente, et surtout, tout un panel de services dans un environnement communautaire des soignants : de quoi accueillir une centaine de praticiens et 600 à 800 patients par jour.

Ouvertes à la location de manière évolutive
Pour une durée variable : à la demi-journée, journée, semaine, mois ou à l’année, selon les besoins de chacun, les 39 salles de consultation seront entièrement meublées, dotées de tables de consultation et de tous les équipements, dispositifs médicaux et consommables adaptés en fonction des spécialités. Elles offriront un cadre agréable pour les patients et seront adaptées aux praticiens qu’ils soient généralistes, spécialistes, paramédicaux ou thérapeutes : ostéopathes, diététiciens, psychologues, psychothérapeutes, orthophonistes.

Une expérience de travail inédite pour les professionnels de Santé
L’originalité de la formule ? Améliorer la qualité de vie au travail des professionnels de santé. Pour cela Well Place ambitionne d’installer ses maisons dans des espaces privilégiés -La première Maison Well Place se situe 166, rue François Mauriac dans le 10e arrondissement de Marseille et prévoit également des espaces partagés pour les praticiens  restauration avec cuisine équipée, terrasse végétalisée, salles de réunion, espaces de coworking, jardin paysagé, salles de repos ainsi qu’un panel de services : vestiaires, salles de douche, conciergerie personnelle et médicale, cours de sport, parkings privatifs, ainsi que des évènements : conférences, rencontres networking, ateliers et formations.

Des outils numériques 
Immeuble connecté, gestion des plannings via Doctolib, messagerie privée pour échanger entre praticiens, réservation des salles via une application dédiée, imprimantes connectées, soutien administratif : télé-secrétariat, services de comptabilité, portabilité, envoi et réception de courriers et services de ménage, pressing, réparation de voiture, livraison de repas pourront également être mis à disposition par une équipe de 10 personnes qui accompagneront au quotidien les praticiens qui le souhaitent.
«Soulager la charge mentale des praticiens est une des clés du concept précise Michaël Solal, co-fondateur et Directeur Marketing, Ventes et Santé de Well Place. Nous créons des outils et processus qui les aident à ne penser qu’à leurs consultations.»

Révolutionner le cabinet médical
«À l’heure où les professionnels de santé sont au bord du burn out et souffrent de plus en plus d’isolement, nous souhaitons révolutionner le cabinet médical, avec une offre 100% évolutive et surtout, un écosystème de santé unique, une communauté médicale ouverte à tous, permettant aux praticiens d’échanger entre pairs et retrouver l’esprit communautaire de leurs études. Car nous pensons que l’amélioration du parcours de soin passe par des conditions de travail optimales pour les praticiens et d’un accès direct à une communauté pluridisciplinaire avec laquelle échanger et évoluer. Notre offre facilite leur pratique afin qu’ils puissent se concentrer sur leur cœur de métier, le soin, en toute sérénité et convivialité. » explique Laurent Dahan co-fondateur et Président de Well Place.    

Témoignage
«Ce système va pouvoir permettre de dégager du temps pour les patients et de gagner en sérénité, précise Olivier Peyronel, médecin généraliste et urgentiste. A l’hôpital nous sommes dans un cocon. Tout est géré pour nous. Dès que l’on est en libéral, nous sommes livrés à nous-mêmes et rien n’a été préparé : les relations avec la sécurité sociale, les logiciels de médecine générale, la gestion des consommables, tout cela prend du temps. Je vais pouvoir tisser des relations privilégiées avec des spécialités avec lesquelles je n’avais pas forcément accès antérieurement. Cela va aussi me libérer des tâches du quotidien qui polluent ma pratique médicale ; permettre d’améliorer l’expérience praticien et patient.»

À propos de Well Place
Fondée en 2022 par Laurent Dahan, Président, Michaël Solal, Directeur Marketing, Ventes et Santé et Vincent Eriani, Directeur Technologies et Bâtiments, Well Place souhaite révolutionner le secteur du cabinet médical avec une offre unique en France dédiée aux médecins généralistes, spécialistes, paramédicaux et thérapeutes alliant location 100% flexible de cabinets équipés, espaces partagés, coworking, services bien-être et écosystème communautaire, visant à améliorer la qualité de vie au travail des praticiens de santé. Un concept unique en France : le premier établissement ouvrira ses portes en septembre 2022 à Marseille. D’autres ouvertures sont prévues en France courant 2023. 
166, rue François Mauriac à Marseille. 04 12 04 04 60 https://www.wellplace.fr/


La première voiture volante française sera-t-elle vauclusienne?

Le département de Vaucluse poursuit son développement numérique. En même temps qu’il achève le déploiement de Très Haut Débit (THD) sur tout le territoire et qu’il équipe 170 sites touristiques de bornes wifi gratuites, il lance une nouvelle application destinée à faire découvrir la diversité de ses richesses : Explore Vaucluse.  

Le département de Vaucluse poursuit son développement numérique en lançant une application d’ores et déjà disponible sur smartphone, PC et tablette : Explore Vaucluse. Cette application permet à chacun et de n’importe où d’obtenir une multitude d’informations sur le Vaucluse.

Couplée à l’installation de bornes wifi sur les sites touristiques (places de village, musées…), cette application permet aux visiteurs d’accéder gratuitement à : la présentation complète des sites touristiques, d’événements, d’activités, des marchés, etc. ; des propositions de sorties ou de visites ; une cartographie interactive des points d’intérêt ; toutes les informations pratiques sur les sites ; la météo, les alertes, les fréquentations, etc.

Le département a développé ce nouvel outil en collaboration avec Vaucluse Provence Attractivité (VPA), son agence de développement, et grâce au soutien financier de l’Union Européenne via le fonds européen de développement régional (FEDER). L’occasion de répondre aux nouvelles attentes des visiteurs en matière d’accès direct et rapide à l’information tout en favorisant la découverte de lieux moins connus.

En complément, l’installation de bornes wifi
Près de 170 sites (musées, cœurs de villes et de villages, sites de loisirs et de vélos, offices de tourisme, etc.), soit environ 700 points d’accès, sont en cours d’équipement en bornes wifi. Cette nouvelle infrastructure devrait être achevée d’ici la fin 2022.

Ce réseau de bornes wifi permettra de mieux connaître les besoins et demandes des visiteurs par l’analyse des données enregistrées (durée des visites, sites fréquentés, etc.). L’offre et les services proposés pourront être améliorés et/ou adaptés.

Le département assure l’installation et la maintenance des bornes notamment grâce à l’aide du fonds européen FEDER qui a financé 70% des 2,5 M€ du projet.

Pour accéder à la web application : www.explorevaucluse.com

J.R.


La première voiture volante française sera-t-elle vauclusienne?

Mardi 12 juillet se tenait, dans le cadre du premier festival de l’inclusion économique dans la culture et les industries créatives, la pose participative des premières pierres de la Villa Créative. Ce nouveau site hybride de formation, de création et de recherche ouvrira ses portes à l’été 2023.

« La Villa Créative a été pensée à la fois comme un écrin pour la culture et les industries créatives et comme un laboratoire, lieu d’expérimentation et de démonstration pour penser les politiques culturelles de demain » explique Anne-Lise Rosier, directrice du programme Villa Créative à Avignon Université.
Née de la volonté d’ouvrir l’Université d’Avignon, le projet Villa Créative vise à proposer une offre de services et d’espaces pour permettre à une diversité d’acteurs d’y trouver des ressources et de se rencontrer. Au sein d’un espace de 8 200m2, les étudiants côtoieront les enseignants-chercheurs, les entrepreneurs et les créateurs, mais également le grand public.
Le bâtiment édifié au XIXe siècle accueillera plusieurs espaces ouverts au grand public et/ou à la location : un auditorium de 80 places, des plateaux artistique, d’exposition et de démonstration, un studio de captation et de montage audio et vidéo, des espaces de bureaux et de co-working, un pavillon de recherche, un jardin de 3 000m2 ainsi qu’une brasserie.
En plus des locataires, l’ancienne faculté des sciences accueillera dès son ouverture des résidents permanents : l’école des nouvelles images, la french tech grande Provence, le CNAM, le festival Frames, le festival d’Avignon et le service de formation d’Avignon Université.
Mardi 12 juillet, dans le cadre du premier festival de l’inclusion économique dans la culture et les industries créatives, la Villa Créative a inauguré la pose ‘participative’ de ses premières pierres : sur un bout de papier, les personnes présentes ont inscrit un souhait, en rapport avec le futur site, et l’ont déposé sur une branche d’olivier.

Le bâtiment édifié au XIXe siècle accueillera plusieurs espaces ouverts au grand public et/ou à la location. En plus des locataires, l’ancienne faculté des sciences accueillera dès son ouverture des résidents permanents : l’école des nouvelles images, la french tech grande Provence, le CNAM, le festival Frames, le festival d’Avignon et le service de formation d’Avignon Université © DR

« Un projet long et compliqué » selon le président de l’université
Situé en plein cœur du centre-ville d’Avignon, la réhabilitation du bâtiment, converti en hôpital auxiliaire pendant la première Guerre Mondiale, a pu être entreprise grâce à de nombreuses contributions financières. Ont ainsi contribué l’Etat (7,5 M€), la Région Sud (5 M€) via le CPER, le Département de Vaucluse (2,467 M€), le Grand Avignon (0,7 M€), la ville d’Avignon (0,7 M€) et l’Université d’Avignon (0,33 M€).
La réhabilitation a été effectuée par Alfonso Femia. Parmi ses projets les plus emblématiques figure le réaménagement des docks à Marseille pour lesquels il a remporté de nombreux prix internationaux.

« La Villa Créative est le témoignage d’un nouveau modèle pour les universités »

Le lieu, qui ouvrira ses portes à l’été 2023, est le résultat d’un modèle juridique et financier inédit pour une structure publique. Il s’agit de la première société universitaire et de recherche (SUR) en France et dont Avignon Université est l’unique lauréate de l’appel à manifestation d’intérêt ouvert dans le cadre du PIA3.

Ce nouveau modèle juridique permet aux établissements d’enseignement supérieur de créer des modes de gestion en s’associant à des investisseurs privés. La SUR a trois buts : valoriser le patrimoine immobilier des universités ; développer leur activité de formation continue ; renforcer les liens des universités avec leur environnement socio-économique.

« L’impératif pour la réussite de ce projet par un petit établissement tel qu’Avignon Université est que le fonctionnement de la future structure soit autofinancée, explique Philippe Ellerkamp, président d’Avignon Université. L’université s’est associée à l’Etat et à un acteur privé, ETIC. Démonstrateur d’une nouvelle forme de partenariat public-privé, la Villa Créative est le témoignage d’un nouveau modèle pour les universités ».

Pour faire naître cette SUR, Avignon Université a créé une société par action simplifiées : la SAS Villa Immo SUR. Avignon Université a investi 48% du capital et s’est entourée de deux investisseurs : l’Etat via la banque des territoires (17%) et ETIC (35%). C’est à la SAS Villa Immo SUR que reviendra la gestion et l’exploitation des bâtiments de la Villa Créative en s’appuyant sur l’expertise d’ETIC.

Mardi 12 juillet se tenait, dans le cadre du premier festival de l’inclusion économique dans la culture et les industries créatives, la pose participative des premières pierres de la Villa Créative. Ce nouveau site hybride de formation, de création et de recherche ouvrira ses portes à l’été 2023 © Avignon Université

La première voiture volante française sera-t-elle vauclusienne?

Spectacle vivant, scènes numériques’ revient pour une deuxième édition du 9 au 17 juillet. A l’initiative d’un regroupement d’acteurs de la Région Sud, l’évènement invite à penser les questions de transition et d’innovation numériques.

A l’initiative d’un regroupement d’acteurs de la Région Sud, engagés dans les croisements entre art et innovation technologique, ‘spectacle vivant, scènes numériques’ invite les professionnels du spectacle et des arts vivants à penser les questions de transition et d’innovation numériques au sein des ‘Ateliers de la pensée’ du Festival d’Avignon.
En 2022, 10M € seront investis dans le déploiement de solutions pour les ‘expériences augmentées du spectacle vivant’ : hybridation, virtualisation, augmentation des arts de la scène sont les maîtres-mots de ces nouveaux modèles, où tout reste à inventer.
Au-delà des questions d’innovation technologique, les organisateurs de l’évènement sont convaincus que cet enjeu de transformation du spectacle vivant est d’abord un enjeu d’articulation des formats, des esthétiques, des modèles économiques et des relations au public.
Ainsi, après une première édition en 2021, ‘spectacle vivant, scènes numériques’ revient pour une deuxième édition du 9 au 17 juillet.  

Les 9 et 10 juillet : rencontres professionnelles au Grenier à Sel

Durant deux jours, les professionnels du spectacle et des arts vivants sont invités à penser les questions de transition et d’innovation numériques lors de tables rondes, focus, conférences et rendez-vous professionnels avec de nombreux invités.

Du 11 au 15 juillet : culture tech corner aux salons Kennedy de la CCI de Vaucluse
Durant cinq jours, découvrez 32 solutions innovantes et tech au service du spectacle vivant. Au programme : stands, espace de démo pour la VR, ateliers de Audiens et Proarti, conférence illustrée, rendez-vous ‘one to one’ et bien d’autres.

Ouverture officielle du corner le 11 juillet à 10h30. Sur réservation.

Du 9 au 17 juillet : expériences numériques au Grenier à Sel
Découvrez deux projets artistiques, entre performance théâtrale et installation numérique, et expérimentez les nouvelles formes proposées par les artistes.

Un évènement co-organisé par Dark Euphoria, La Manufacture, Le Grenier à Sel et La French Tech Grande Provence dans le cadre des Ateliers de la Pensée du Festival d’Avignon et dans le cadre du projet européen Real-in Creative Europe de la Commission Européenne, organisé en partenariat avec Hacnum, Réseau national des arts hybrides et cultures numériques.

Découvrez le programme complet en cliquant ici.

J.R.


La première voiture volante française sera-t-elle vauclusienne?

Avec 6 demandes de brevets, l’Université d’Avignon figure en 6e position au nombre de brevets déposés auprès de l’Inpi dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur en 2021. L’établissement d’enseignement supérieur de la cité des papes est précédé par STMicroelectonics (63 demandes de brevets), Amadeus (60), Airbus (53), Aix-Marseille université (21) et l’Ecole centrale de Marseille (7).

Dans ce top 15 en région Sud, on dénombre 5 grandes entreprises, 3 ETI (Entreprise de taille intermédiaire), 4 PME et 3 établissements d’enseignement supérieur (voir graphique ci-dessous).

Au total, 517 demandes de brevets publiées à l’INPI en 2021 proviennent de déposants français ayant une adresse en région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Parmi eux, 403 sont issues de personnes morales, soit 3,4% des demandes de brevets publiées émanant de personnes morales françaises (ayant une adresse en France).


La première voiture volante française sera-t-elle vauclusienne?

Avant l’ère d’Internet et la « digitalisation » de l’économie, la vitesse d’adoption d’une innovation se heurtait aux contraintes physiques liées à sa production et distribution à grande échelle. Il était d’abord nécessaire de réunir plusieurs millions de fonds en capital, une usine, de la main-d’œuvre et des stocks de matières premières. Ensuite, une fois le produit prêt à être vendu, il fallait encore investir dans la publicité et développer les canaux de vente, afin d’avoir une chance de le voir un jour se démocratiser.

Même pour le cas des innovations les plus révolutionnaires, l’adoption auprès d’une large frange de la population nécessitait plus d’une dizaine d’années. Il a par exemple fallu un demi-siècle pour que le téléphone fixe soit utilisé par 50 millions de personnes, 22 ans pour la télévision ou encore 12 ans pour le téléphone portable, selon des données rapportées par Visual Capitalist.

Mais à l’ère du numérique, la production de biens et de services ne tient parfois qu’à un simple morceau de code informatique pouvant être répliqué ou réutilisé indéfiniment à un coût marginal proche de zéro. Dans ce nouveau monde, l’innovation peut se propager comme une trainée de poudre. Facebook a par exemple atteint le seuil des 50 millions d’utilisateurs 3 ans après son lancement, Instagram moins de 2 ans et le service de streaming vidéo Disney+ seulement 5 mois.

Le record mondial de vitesse d’adoption revient à l’application indienne de traçage du Covid-19, Aarogya Setu, qui a atteint 50 millions d’utilisateurs en l’espace de 13 jours en 2020, battant le précédent record établi par Pokémon Go en 2016 (19 jours).

De Tristan Gaudiaut pour Statista


La première voiture volante française sera-t-elle vauclusienne?

Les membres du jury technique viennent de sélectionner 11 projets innovants pour la finale des Trophées de l’innovation du Salon des agricultures de Provence, et 5 d’entre eux sont vauclusiens.

Les 11 projets finalistes seront présentés du vendredi 3 au dimanche 5 juin prochains sur le pôle Innovation Crédit Agricole du Salon des Agricultures de Provence, au Domaine du Merle de Salon-de-Provence. Pour cette 3ème édition, le concours distingue quatre catégories d’innovation : les produits et services, les nouvelles pratiques culturales, les processus de transformation, les modes de distribution. La grande nouveauté de cette année est le prix spécial ‘Innovation Biodiversité agricole’. A la clef, il y aura 8 000€ de prix à gagner.

Les 5 projets de Vaucluse

  • La société civile d’exploitation agricole (SCEA) Loik de Feraudy, basée à Aubignan, cultive des agrumes festifs tels que le yuzu, le citron caviar ou encore la main de bouddha sous serre non chauffée, pour la restauration et l’agroalimentaire. Une production qui est en lutte intégrée et adaptée au changement climatique. L’entreprise est également en passe d’obtenir la certification Haute valeur environnementale (HVE) de niveau 3 qui mesure les seuils de performance environnementale en matière de biodiversité et de faible dépendance aux intrants.
  • L’entreprise Déshyderata, située à Avignon, oeuvre en faveur de la consommation de légumineuses et de céréales avec ses préparations alimentaires déshydratées à base de graines de céréales et de légumineuses germées. La fabrication se fait sans cuisson et associe la germination et la déshydratation.
  • La start-up Azuvia, basée à Montfavet, développe le dispositif ‘SETEIA’, une serre filtrante de traitement des effluents liquides et de dépollution des eaux par voie écologique, destinée à la filière viti-vinicole, aux compostières ainsi qu’à l’industrie agro-alimentaire. Le procédé repose sur l’association des technologies d’hydroponie, de phytoépuration et d’environnement contrôlé.
  • Les jardins de Solène, à Pernes les Fontaines, constituent une interface directe entre les agriculteurs locaux et la restauration collective pour créer un écosystème alimentaire local, résilient, durable et inclusif. L’entreprise qui emploie des personnes en situation de handicap achète aux agriculteurs des fruits et légumes déclassés, en conventionnel et en bio, puis les valorise pour fournir à la restauration collective des produits prêts à cuisiner..
  • La coopérative oléicole La balméenne, à Beaumes-de-Venise, vient d’adopter un nouveau processus de transformation utilisant la technologie de champ électrique pulsé, qui offre à la fois un gain en rendement d’extraction et un gain sur la qualité nutritionnelle de l’huile.

V.A.


La première voiture volante française sera-t-elle vauclusienne?

Implantée à Carpentras, l’entreprise québécoise Stimulation déjà vu est spécialisée dans la création d’expériences olfactives. C’est donc tout naturellement qu’Ema Del, autrice et animatrice d’ateliers d’écriture, y fait appel lorsqu’elle a l’idée innovante de mettre en flacon l’histoire de la cuisine d’un Chef. C’est donc le chef Éric Sapet, qui travaille à La petite maison de Cucuron, qui va faire l’objet de cette expérience culinaire olfactive.

« C’est une expérience insolite, que je n’aurais jamais imaginée, et qui complètement du cadre conventionnel de la cuisine », explique le chef. Dans un premier temps, il dévoile les secrets et l’histoire de sa cuisine par écrit avec l’aide d’Ema Del. Cette expérience qui réunit l’écriture, la mémoire, la gastronomie et l’odorat est ensuite rythmée par les mesures biométriques des émotions ressenties par le Chef Éric Sapet. « La palette des sensations du chef lorsqu’on lui présente les odeurs coïncide parfaitement avec les textes qu’il a préalablement écrits », s’étonne Étienne Morlon, parfumeur de l’équipe de Stimulation déjà vu.

C’est ainsi qu’un flacon dont l’odeur racontera les histoires culinaires du Chef Éric Sapet et de son restaurant La petite maison, situé à Cucuron, verra le jour d’ici septembre prochain. « Grâce à l’aide de l’équipe, je me projette, impatient de faire découvrir ce parfum dans lequel je me reconnais », a conclu le chef.

De gauche à droite : Étienne Morlon, Éric Sapet, Ema Del. ©DR

V.A.

https://www.echodumardi.com/tag/innovation/page/7/   1/1