4 juillet 2025 |

Ecrit par le 4 juillet 2025

Villa Créative: une pose participative pour les premières pierres

Mardi 12 juillet se tenait, dans le cadre du premier festival de l’inclusion économique dans la culture et les industries créatives, la pose participative des premières pierres de la Villa Créative. Ce nouveau site hybride de formation, de création et de recherche ouvrira ses portes à l’été 2023.

« La Villa Créative a été pensée à la fois comme un écrin pour la culture et les industries créatives et comme un laboratoire, lieu d’expérimentation et de démonstration pour penser les politiques culturelles de demain » explique Anne-Lise Rosier, directrice du programme Villa Créative à Avignon Université.
Née de la volonté d’ouvrir l’Université d’Avignon, le projet Villa Créative vise à proposer une offre de services et d’espaces pour permettre à une diversité d’acteurs d’y trouver des ressources et de se rencontrer. Au sein d’un espace de 8 200m2, les étudiants côtoieront les enseignants-chercheurs, les entrepreneurs et les créateurs, mais également le grand public.
Le bâtiment édifié au XIXe siècle accueillera plusieurs espaces ouverts au grand public et/ou à la location : un auditorium de 80 places, des plateaux artistique, d’exposition et de démonstration, un studio de captation et de montage audio et vidéo, des espaces de bureaux et de co-working, un pavillon de recherche, un jardin de 3 000m2 ainsi qu’une brasserie.
En plus des locataires, l’ancienne faculté des sciences accueillera dès son ouverture des résidents permanents : l’école des nouvelles images, la french tech grande Provence, le CNAM, le festival Frames, le festival d’Avignon et le service de formation d’Avignon Université.
Mardi 12 juillet, dans le cadre du premier festival de l’inclusion économique dans la culture et les industries créatives, la Villa Créative a inauguré la pose ‘participative’ de ses premières pierres : sur un bout de papier, les personnes présentes ont inscrit un souhait, en rapport avec le futur site, et l’ont déposé sur une branche d’olivier.

Le bâtiment édifié au XIXe siècle accueillera plusieurs espaces ouverts au grand public et/ou à la location. En plus des locataires, l’ancienne faculté des sciences accueillera dès son ouverture des résidents permanents : l’école des nouvelles images, la french tech grande Provence, le CNAM, le festival Frames, le festival d’Avignon et le service de formation d’Avignon Université © DR

« Un projet long et compliqué » selon le président de l’université
Situé en plein cœur du centre-ville d’Avignon, la réhabilitation du bâtiment, converti en hôpital auxiliaire pendant la première Guerre Mondiale, a pu être entreprise grâce à de nombreuses contributions financières. Ont ainsi contribué l’Etat (7,5 M€), la Région Sud (5 M€) via le CPER, le Département de Vaucluse (2,467 M€), le Grand Avignon (0,7 M€), la ville d’Avignon (0,7 M€) et l’Université d’Avignon (0,33 M€).
La réhabilitation a été effectuée par Alfonso Femia. Parmi ses projets les plus emblématiques figure le réaménagement des docks à Marseille pour lesquels il a remporté de nombreux prix internationaux.

« La Villa Créative est le témoignage d’un nouveau modèle pour les universités »

Le lieu, qui ouvrira ses portes à l’été 2023, est le résultat d’un modèle juridique et financier inédit pour une structure publique. Il s’agit de la première société universitaire et de recherche (SUR) en France et dont Avignon Université est l’unique lauréate de l’appel à manifestation d’intérêt ouvert dans le cadre du PIA3.

Ce nouveau modèle juridique permet aux établissements d’enseignement supérieur de créer des modes de gestion en s’associant à des investisseurs privés. La SUR a trois buts : valoriser le patrimoine immobilier des universités ; développer leur activité de formation continue ; renforcer les liens des universités avec leur environnement socio-économique.

« L’impératif pour la réussite de ce projet par un petit établissement tel qu’Avignon Université est que le fonctionnement de la future structure soit autofinancée, explique Philippe Ellerkamp, président d’Avignon Université. L’université s’est associée à l’Etat et à un acteur privé, ETIC. Démonstrateur d’une nouvelle forme de partenariat public-privé, la Villa Créative est le témoignage d’un nouveau modèle pour les universités ».

Pour faire naître cette SUR, Avignon Université a créé une société par action simplifiées : la SAS Villa Immo SUR. Avignon Université a investi 48% du capital et s’est entourée de deux investisseurs : l’Etat via la banque des territoires (17%) et ETIC (35%). C’est à la SAS Villa Immo SUR que reviendra la gestion et l’exploitation des bâtiments de la Villa Créative en s’appuyant sur l’expertise d’ETIC.

Mardi 12 juillet se tenait, dans le cadre du premier festival de l’inclusion économique dans la culture et les industries créatives, la pose participative des premières pierres de la Villa Créative. Ce nouveau site hybride de formation, de création et de recherche ouvrira ses portes à l’été 2023 © Avignon Université

Villa Créative: une pose participative pour les premières pierres

Spectacle vivant, scènes numériques’ revient pour une deuxième édition du 9 au 17 juillet. A l’initiative d’un regroupement d’acteurs de la Région Sud, l’évènement invite à penser les questions de transition et d’innovation numériques.

A l’initiative d’un regroupement d’acteurs de la Région Sud, engagés dans les croisements entre art et innovation technologique, ‘spectacle vivant, scènes numériques’ invite les professionnels du spectacle et des arts vivants à penser les questions de transition et d’innovation numériques au sein des ‘Ateliers de la pensée’ du Festival d’Avignon.
En 2022, 10M € seront investis dans le déploiement de solutions pour les ‘expériences augmentées du spectacle vivant’ : hybridation, virtualisation, augmentation des arts de la scène sont les maîtres-mots de ces nouveaux modèles, où tout reste à inventer.
Au-delà des questions d’innovation technologique, les organisateurs de l’évènement sont convaincus que cet enjeu de transformation du spectacle vivant est d’abord un enjeu d’articulation des formats, des esthétiques, des modèles économiques et des relations au public.
Ainsi, après une première édition en 2021, ‘spectacle vivant, scènes numériques’ revient pour une deuxième édition du 9 au 17 juillet.  

Les 9 et 10 juillet : rencontres professionnelles au Grenier à Sel

Durant deux jours, les professionnels du spectacle et des arts vivants sont invités à penser les questions de transition et d’innovation numériques lors de tables rondes, focus, conférences et rendez-vous professionnels avec de nombreux invités.

Du 11 au 15 juillet : culture tech corner aux salons Kennedy de la CCI de Vaucluse
Durant cinq jours, découvrez 32 solutions innovantes et tech au service du spectacle vivant. Au programme : stands, espace de démo pour la VR, ateliers de Audiens et Proarti, conférence illustrée, rendez-vous ‘one to one’ et bien d’autres.

Ouverture officielle du corner le 11 juillet à 10h30. Sur réservation.

Du 9 au 17 juillet : expériences numériques au Grenier à Sel
Découvrez deux projets artistiques, entre performance théâtrale et installation numérique, et expérimentez les nouvelles formes proposées par les artistes.

Un évènement co-organisé par Dark Euphoria, La Manufacture, Le Grenier à Sel et La French Tech Grande Provence dans le cadre des Ateliers de la Pensée du Festival d’Avignon et dans le cadre du projet européen Real-in Creative Europe de la Commission Européenne, organisé en partenariat avec Hacnum, Réseau national des arts hybrides et cultures numériques.

Découvrez le programme complet en cliquant ici.

J.R.


Villa Créative: une pose participative pour les premières pierres

Avec 6 demandes de brevets, l’Université d’Avignon figure en 6e position au nombre de brevets déposés auprès de l’Inpi dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur en 2021. L’établissement d’enseignement supérieur de la cité des papes est précédé par STMicroelectonics (63 demandes de brevets), Amadeus (60), Airbus (53), Aix-Marseille université (21) et l’Ecole centrale de Marseille (7).

Dans ce top 15 en région Sud, on dénombre 5 grandes entreprises, 3 ETI (Entreprise de taille intermédiaire), 4 PME et 3 établissements d’enseignement supérieur (voir graphique ci-dessous).

Au total, 517 demandes de brevets publiées à l’INPI en 2021 proviennent de déposants français ayant une adresse en région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Parmi eux, 403 sont issues de personnes morales, soit 3,4% des demandes de brevets publiées émanant de personnes morales françaises (ayant une adresse en France).


Villa Créative: une pose participative pour les premières pierres

Avant l’ère d’Internet et la « digitalisation » de l’économie, la vitesse d’adoption d’une innovation se heurtait aux contraintes physiques liées à sa production et distribution à grande échelle. Il était d’abord nécessaire de réunir plusieurs millions de fonds en capital, une usine, de la main-d’œuvre et des stocks de matières premières. Ensuite, une fois le produit prêt à être vendu, il fallait encore investir dans la publicité et développer les canaux de vente, afin d’avoir une chance de le voir un jour se démocratiser.

Même pour le cas des innovations les plus révolutionnaires, l’adoption auprès d’une large frange de la population nécessitait plus d’une dizaine d’années. Il a par exemple fallu un demi-siècle pour que le téléphone fixe soit utilisé par 50 millions de personnes, 22 ans pour la télévision ou encore 12 ans pour le téléphone portable, selon des données rapportées par Visual Capitalist.

Mais à l’ère du numérique, la production de biens et de services ne tient parfois qu’à un simple morceau de code informatique pouvant être répliqué ou réutilisé indéfiniment à un coût marginal proche de zéro. Dans ce nouveau monde, l’innovation peut se propager comme une trainée de poudre. Facebook a par exemple atteint le seuil des 50 millions d’utilisateurs 3 ans après son lancement, Instagram moins de 2 ans et le service de streaming vidéo Disney+ seulement 5 mois.

Le record mondial de vitesse d’adoption revient à l’application indienne de traçage du Covid-19, Aarogya Setu, qui a atteint 50 millions d’utilisateurs en l’espace de 13 jours en 2020, battant le précédent record établi par Pokémon Go en 2016 (19 jours).

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Villa Créative: une pose participative pour les premières pierres

Les membres du jury technique viennent de sélectionner 11 projets innovants pour la finale des Trophées de l’innovation du Salon des agricultures de Provence, et 5 d’entre eux sont vauclusiens.

Les 11 projets finalistes seront présentés du vendredi 3 au dimanche 5 juin prochains sur le pôle Innovation Crédit Agricole du Salon des Agricultures de Provence, au Domaine du Merle de Salon-de-Provence. Pour cette 3ème édition, le concours distingue quatre catégories d’innovation : les produits et services, les nouvelles pratiques culturales, les processus de transformation, les modes de distribution. La grande nouveauté de cette année est le prix spécial ‘Innovation Biodiversité agricole’. A la clef, il y aura 8 000€ de prix à gagner.

Les 5 projets de Vaucluse

  • La société civile d’exploitation agricole (SCEA) Loik de Feraudy, basée à Aubignan, cultive des agrumes festifs tels que le yuzu, le citron caviar ou encore la main de bouddha sous serre non chauffée, pour la restauration et l’agroalimentaire. Une production qui est en lutte intégrée et adaptée au changement climatique. L’entreprise est également en passe d’obtenir la certification Haute valeur environnementale (HVE) de niveau 3 qui mesure les seuils de performance environnementale en matière de biodiversité et de faible dépendance aux intrants.
  • L’entreprise Déshyderata, située à Avignon, oeuvre en faveur de la consommation de légumineuses et de céréales avec ses préparations alimentaires déshydratées à base de graines de céréales et de légumineuses germées. La fabrication se fait sans cuisson et associe la germination et la déshydratation.
  • La start-up Azuvia, basée à Montfavet, développe le dispositif ‘SETEIA’, une serre filtrante de traitement des effluents liquides et de dépollution des eaux par voie écologique, destinée à la filière viti-vinicole, aux compostières ainsi qu’à l’industrie agro-alimentaire. Le procédé repose sur l’association des technologies d’hydroponie, de phytoépuration et d’environnement contrôlé.
  • Les jardins de Solène, à Pernes les Fontaines, constituent une interface directe entre les agriculteurs locaux et la restauration collective pour créer un écosystème alimentaire local, résilient, durable et inclusif. L’entreprise qui emploie des personnes en situation de handicap achète aux agriculteurs des fruits et légumes déclassés, en conventionnel et en bio, puis les valorise pour fournir à la restauration collective des produits prêts à cuisiner..
  • La coopérative oléicole La balméenne, à Beaumes-de-Venise, vient d’adopter un nouveau processus de transformation utilisant la technologie de champ électrique pulsé, qui offre à la fois un gain en rendement d’extraction et un gain sur la qualité nutritionnelle de l’huile.

V.A.


Villa Créative: une pose participative pour les premières pierres

Implantée à Carpentras, l’entreprise québécoise Stimulation déjà vu est spécialisée dans la création d’expériences olfactives. C’est donc tout naturellement qu’Ema Del, autrice et animatrice d’ateliers d’écriture, y fait appel lorsqu’elle a l’idée innovante de mettre en flacon l’histoire de la cuisine d’un Chef. C’est donc le chef Éric Sapet, qui travaille à La petite maison de Cucuron, qui va faire l’objet de cette expérience culinaire olfactive.

« C’est une expérience insolite, que je n’aurais jamais imaginée, et qui complètement du cadre conventionnel de la cuisine », explique le chef. Dans un premier temps, il dévoile les secrets et l’histoire de sa cuisine par écrit avec l’aide d’Ema Del. Cette expérience qui réunit l’écriture, la mémoire, la gastronomie et l’odorat est ensuite rythmée par les mesures biométriques des émotions ressenties par le Chef Éric Sapet. « La palette des sensations du chef lorsqu’on lui présente les odeurs coïncide parfaitement avec les textes qu’il a préalablement écrits », s’étonne Étienne Morlon, parfumeur de l’équipe de Stimulation déjà vu.

C’est ainsi qu’un flacon dont l’odeur racontera les histoires culinaires du Chef Éric Sapet et de son restaurant La petite maison, situé à Cucuron, verra le jour d’ici septembre prochain. « Grâce à l’aide de l’équipe, je me projette, impatient de faire découvrir ce parfum dans lequel je me reconnais », a conclu le chef.

De gauche à droite : Étienne Morlon, Éric Sapet, Ema Del. ©DR

V.A.


Villa Créative: une pose participative pour les premières pierres

Dans le cadre d’un chantier dans le secteur d’Apt et du plateau de Sault qui devrait durer jusqu’à la fin du mois de juillet, Enedis a mandaté la société Gori pour élaguer plus de 15km de lignes aériennes moyenne tension. Pour ce faire, l’entreprise va utiliser un engin innovant surnommé ‘la girafe’ qui permet d’élaguer à plus de 16m du sol.

La ‘girafe’ est équipée d’une scie circulaire placée à l’extrémité d’un mât télescopique permettant de dégager les lignes électriques avec plus d’efficacité et de facilité qu’un élagueur, qui lui a pour obligation de se tenir à minimum 3m des conducteurs nus sous tension avec une végétation à plus de 2m du réseau. La ‘girafe’, quant à elle, peut élaguer cette même végétation à 60cm du réseau tout en gardant sa lame à 3m de la ligne.

Malgré sa rapidité qui lui permet d’élaguer la moitié d’un kilomètre en moyenne par jour, l’utilisation de cet engin innovant n’est qu’un outil complémentaire au travail des professionnels car il reste limité aux zones qui lui sont accessibles. Faire appel à l’entreprise Gori, qui possède la ‘girafe’, représente pour Enedis un moyen d’assurer davantage la sécurité des personnes et des biens à proximité de ses ouvrages électriques.

Le ‘Lidar’, la méthode de surveillance aérienne des lignes Enedis

Avant d’entamer le processus d’élagage, Enedis réalise une surveillance de ces lignes. Pour ce faire, elle fait appel aux sociétés Jet systems, une compagnie aérienne d’hélicoptère, et Visimind, spécialisée dans les technologie de cartographie mobile. L’alliance de ces deux dernières permet le survol d’un hélicoptère sur le territoire qui recense les lignes présentes sur la zone grâce à un laser, qui lui sert à réaliser l’inventaire forestier des lignes électriques.

Ainsi, l’ajout de la technique du ‘Lidar’ à l’outil la ‘girafe’ assure une sécurité et une rapidité plus importantes, mais également un meilleur service. Tous deux permettront un élagage de meilleure qualité sur les 220km de lignes aériennes moyenne tension du Vaucluse, et ce, pour un coût total de 530 000€.

V.A.


Villa Créative: une pose participative pour les premières pierres

Depuis 2014, le programme Les Entrep’ est présent en Vaucluse. Il a notamment pour partenaires Réseau Entreprendre Rhône-DuranceBpifrance et le CJD. Chaque année, des étudiants et jeunes diplômés se réunissent par petits groupes afin de monter des projets d’entreprise qui sont ensuite mis en compétition. Lors de la dernière édition, 19 équipes ont expérimenté la création d’entreprise pendant 5 mois.

Cette année, la promotion 2022 des Entrep’ Vaucluse était composée de 17 équipes qui ont présenté leur projet. Parmi elles, 8 ont reçu un trophée :

  • Le trophée ‘Parcours entrepreneur’ a été décerné à l’équipe de Symbiose accompagnement, spécialisée dans le conseil et la formation.
  • Le trophée ‘Innovation’ a été attribué à ‘Blob’, un projet innovant agroalimentaire.
  • Le trophée ‘Entreprendre autrement’ a été decerné à La maison des livreurs, un projet dans le domaine de la santé et du bien-être.
  • Le trophée ‘Coup de cœur’ est revenu à Maison Brengues, également spécialisé dans la santé et le bien-être.
  • Le trophée ‘Dream team’ est revenu au projet d’art et de culture L’amour à semer.
  • Le trophée ‘Communication’ a été attribué à Pitrick, spécialisé dans le digital et le web.
  • Le trophée du public a, quant à lui, été decerné à Bioluminilight, un projet autour de l’énergie et de l’environnement.
©Les Entrep’ Vaucluse

Le trophée des Entrep’, en route pour la finale nationale

Pour cette 8ème édition des Entrep’ Vaucluse, c’est l’équipe du projet La bulle, spécialisé dans l’agroalimentaire, qui s’est vu décerné le trophée des Entrep’. La bulle, c’est la création d’un jus de fruits frais qui « explose en bouche lors de la dégustation », comme le décrivent les porteurs du projet. Ce jus est composé de matières françaises, naturelles et sans sucre ajouté. Son emballage, lui, est végétal, et non plastique. Un détail que l’équipe estime indispensable de nos jours.

Le projet a été coaché par Christophe Vanneste, directeur général d’Acqua innovation, la société spécialisée dans le traitement de l’eau. En obtenant ce prix, l’équipe de La bulle accède à la finale nationale des Entrep’ qui aura lieu à Paris le 20 mai prochain. Lors de celle-ci, les quatre porteurs du projet devront démontrer la pertinence de ce dernier face à d’autres équipes lauréates régionales.


Villa Créative: une pose participative pour les premières pierres

La jeune entreprise avignonnaise Brad et l’association Semailles, également basée au sein de la cité des papes, ont décidé d’unir leurs forces en implantant deux sondes connectées au milieu des salades pour analyser les données du sol et de l’air où elles sont plantées.

Depuis 1997, l’association Semailles favorise l’insertion professionnelle au travers de l’exploitation de 16 hectares de terres en maraîchage bio et la mise en œuvre d’actions d’éducation à l’environnement et au développement durable. Dans cette même dynamique de respect de l’environnement, la société Brad a décidé de s’allier à l’association.

La startup Brad élabore des sondes autonomes connectées qu’elle implante au cœur des parcelles et dont elle récolte les données via l’application mobile ‘Brad Dashboard’. Cette dernière permet de voir en temps réelle la qualité de l’environnement des parcelles dans le but de faire une transition vers une agriculture plus respectueuse de l’écosystème aérien et souterrain. Les données regroupent notamment l’humidité et la température du sol et de l’air, la pression atmosphérique, ou encore les points de rosée.

C’est ainsi qu’une collaboration entre les deux entités est née avec la pose de deux sondes au sein des plantations de salades. L’association Semailles pourra donc tester plusieurs techniques différentes afin d’évaluer la performance de ses cultures et retenir, à terme, celle qui est la plus adaptée.

V.A.

https://www.echodumardi.com/tag/innovation/page/7/   1/1