6 mai 2024 |

Ecrit par le 6 mai 2024

Avignon intra-muros : la navette Baladine se modernise

Dans un projet de modernisation mais aussi pour faciliter la vie des Avignonnais, le Grand Avignon a mis en service quatre nouvelles navettes Baladine pour mieux desservir le centre-ville.

Très prisée par les locaux, mais aussi par les touristes, la navette Baladine est une incontournable du réseau Orizo. En service depuis 2007 dans les rues intra-muros, elle permet de se déplacer d’un point du centre-ville à un autre en un rien de temps, et ce, de manière écologique puisqu’elle est 100% électrique. La Baladine transporte 15 000 personnes par an en moyenne et leur facilite l’accès aux commerces de l’intra-muros.

Toujours 100% électriques mais davantage économiques, quatre nouveaux véhicules viennent d’être mis en service. En plus d’être plus silencieuses, ces navettes sont également plus ergonomiques grâce à un gabarit repensé permettant un meilleur confort et une plus grande capacité d’accueil. 

Quels sont les changements ?

Les nouvelles Baladines possèdent 4 places assises et peuvent prendre jusqu’à 8 passagers debout, contre 6 personnes au total pour les anciennes. Chacune possède une rampe électrique automatique pour faciliter l’accès aux personnes à mobilité réduite. 

Un seul point reste inchangé par rapport aux anciennes navettes : le tarif d’un ticket ou d’un abonnement. En revanche, les nouveaux véhicules ont de nouveaux horaires et opèrent sept jours sur sept : du lundi au samedi de 7h à 20h, et le dimanche et les jours fériés de 8h à 19h.

L’autonomie par batterie embarquée permet à ces navettes de rouler toute une journée. Ainsi, l’itinéraire a pu être rallongé. De nouveaux arrêts ont été mis en place, il y a donc davantage de points intra-muros qui sont desservis.

Le nouvel itinéraire des navettes Baladine.

V.A.


Avignon intra-muros : la navette Baladine se modernise

Après plusieurs mois de travaux, l’enseigne de boulangerie et de sandwicherie vient de rouvrir aujourd’hui son magasin du cours Jean-Jaurès à Avignon. Pour l’occasion, l’espace de vente entièrement rénové propose 50% de réduction sur l’ensemble de ses produits jusqu’à dimanche prochain.

Créé en 2004 par Bernard Blachère et sa fille Marie avec une première implantation à Salon-de-Provence, le concept des boulangeries Marie Blachère s’est imposé sur le segment des offres promotionnelles permanentes en développement le ‘3+1’ sur plus de 35 produits, le ‘-50%’ la dernière demi-heure d’ouverture des magasins, des promotions hebdomadaires… Depuis cette date, le groupe, dont le siège social est implanté à Châteaurenard, a connu un très fort développement de son réseau et compte plus de 600 points de vente en France (22 dans le Vaucluse dont 7 à Avignon – l’enseigne compte également un café Marie-Blachère sur l’aire d’autoroute de l’A7 à Sorgues, dans le sens Sud-Nord).

Plus de 200 millions de baguettes par an
Marie-Blachère est aussi présent en Belgique depuis 2014, à New-York depuis 2019 et au Luxembourg depuis l’an dernier. De quoi permettre d’écouler plus de 200 millions de baguettes par an et de faire de ce réseau l’un des principaux noms de la boulangerie française.
L’entreprise a ainsi également était désignée ‘Meilleure enseigne 2020 – qualité de service’ par nos confrères du mensuel économique Capital.
L’enseigne historique du groupe Blachère est cependant ‘Provenc’halles’, qui depuis 1985 est spécialisé dans les produits frais. Ces magasins, comptant une soixantaine d’implantation en France, proposent ainsi des fruits et légumes au détail, via sa propre centrale d’achat privilégiant les circuits de distribution les plus court, ainsi que des fromages et de la viande.


Avignon intra-muros : la navette Baladine se modernise

Cécile Helle, maire d’Avignon a visité le chantier de réhabilitation de l’ancienne Maison d’arrêt, la prison Sainte-Anne datant du XIVe siècle métamorphosée, en 2021, en une résidence de 68 logements et autres locaux. Elle était accompagnée du groupe de restauration immobilière François 1er, de l’entreprise de rénovation des Monuments historiques Girard-Vinci, du promoteur LC21 et des architectes Huit et demi et Fabre & Speller.

Pour rappel, la Cour des Doms, épisode 1
La prison Sainte-Anne, ancien hospice des aliénés, dépendance du Palais, en devenir de La Cour des Doms, est remaniée en 1860, pour répondre à un problème carcéral du département. Le bâtiment se libère en 2003 grâce à la construction d’un nouvel établissement carcéral en périphérie de la ville, au Pontet. En plein secteur sauvegardé l’édifice présente des vues sur le Palais des Papes et le Rhône. La municipalité réinvestit le produit de la vente dans la requalification et la reconversion des abords de la future résidence afin de la rattacher encore mieux à son centre historique.

Une réhabilitation de haute voltige
La réhabilitation menée par les architectes du patrimoine Huit et demi en association avec le cabinet Fabre & Speller et contrôlée par l’architecte des Bâtiments de France consiste en la réalisation de 68 logements, 73 places de stationnement souterrain, des commerces, une crèche, un centre médical, un espace artistique et culturel de 1700 m² -qui sera géré par la ville-, un café et aussi une auberge de jeunesse. La restauration complète respectera l’architecture, l’ordonnancement des formes et l’authenticité des matériaux d’origine.

 

© François 1er

La visite
Ce matin-là il faisait très doux et le printemps pointait déjà le bout de son nez avec un soleil très présent. Nous voici au pied de la prison Sainte-Anne, côté Rhône. Casque, gilet fluo, sur-chaussures de sécurité, nous nous délestons de nos sacs de ville pour gravir, plus légers et moins encombrés, de hauts escaliers en échafaudage pour franchir le rempart quai de la ligne. Branlants mais solides, les marches en acier ajouré nous indiquent à quel point le sol s’échappe très vite pour nous laisser happer par le ciel. A la fin de la visite qui se fait par étapes, nous serons à un peu moins de 40 mètres du sol, alors que les structures en métal du dernier étage sont à peine posées. La vue embrase Avignon, ses toits, ses hôtels particuliers avec leurs profonds jardins d’habitude si bien cachés, le Palais des papes, le dos de la Vierge dorée, le Rocher des Doms, les remparts, le Rhône, la Barthelasse, les péniches… ce matin-là nous étions très privilégiés.

Sur la dalle qui constituera la Cour des Doms
Les ouvriers travaillent dans des bruits de percussions, de cisaillement, de masse qui s’écrasent sur les murs. Partout la poussière blanche danse, tombe et se faufile absolument partout. Nous arrivons sur la dalle sous laquelle se tiendra un parking en strates. A la surface, les emplacements des arbres sont déjà indiqués.

© François 1er

Cécile Helle, maire d’Avignon
«Les travaux avancent rapidement. Nous sommes sur la dalle de la Cour des Doms sur laquelle donneront les appartements, précise Cécile Helle, maire d’Avignon. Ce que je trouve intéressant ? C’est toute cette structure en acier habillée de zinc qui va être apposée sur l’ancien bâtiment, une des signatures architecturale du projet qui a fait que celui-ci soit retenu. On ne se rendait pas compte de la dimension historique du bâti lorsque celui-ci était encore une Maison d’arrêt. Les hauteurs de plafond en ogives y sont généreuses et les éléments architecturaux conservés donneront du caractère à ces appartements.»

Laurent de Fommervault, Directeur général adjoint du Groupe François 1er
«Nous réalisons sur ce chantier 68 logements du studio au T5, ainsi que des parkings en souterrain, ce qui, en intramuros d’Avignon est assez rare, détaille Laurent de Fommervault, Directeur général adjoint du Groupe François 1er. Ce projet est emblématique parce qu’il est à l’image de ce que nous réalisons habituellement : redonner vie à des bâtiments anciens en les rénovant, le plus souvent en cœur de ville, en relation étroite avec le municipalité, pour le bénéfice des habitants. Une bonne partie de notre programme a été commercialisée, particulièrement les produits s’adressant aux investisseurs. D’ailleurs, à partir du 15 juin, lors d’une importante opération de communication, nous lancerons la phase de commercialisation des logements situés au sommet du bâtiment. Il s’agit d’une quinzaine de duplex (Ndlr : dont un triplex de 125m2), quasiment des maisons de ville avec jardin, posées sur le bâtiment.»

Pierre Bortoli, Directeur régional Vinci Construction France, société avignonnaise Girard
«Nous sommes fiers de faire aboutir ce projet grâce au savoir-faire de l’entreprise Girard dans différents métiers, de la taille de pierre au travail sur les façades, la réalisation de sous-œuvre, cisaille-carottage, réalisation de corps d’état en propre telles que les menuiseries, la pose de parquet. Et, également, une compétence qui a toute sa place en centre-ville, celle de management de projet pour relever les défis, notamment, de logistique. Ceci est d’importance car ces enjeux de réhabilitation de cœur de ville nous impacteront de plus en plus. La Cour des Doms est un exemple de la construction de la ville sur la ville, avec la réhabilitation d’un patrimoine fort transformé en logements et locaux ouverts sur la ville. Notre métier ? Transformer les concepts de l’architecte en réalité, avec un accompagnement d’ingénierie en amont.»

Frédéric Breysse, co-gérant de l’agence marseillaise d’architectes Huit et demi
«Nous sommes l’architecte de l’opération en association avec l’agence Fabre Speller. La politique de la ville d’Avignon nous a autorisés à réfléchir à la transformation d’un édifice, une prison. La Ville n’est pas un entrepôt de souvenirs mais un ensemble qui se reconstruit sur lui-même. Nous avons eu carte blanche pour inventer un programme sur cet ensemble qui déborde de mémoire et d’histoires douloureuses.»

© François 1er

Un programme pluriel
«Le devenir de cet édifice ? Un programme pluriel regroupant des logements qui n’effaceront pas la mémoire de cette ancienne Maison d’arrêt désormais ouverte sur la ville tout en préservant la qualité architecturale de l’édifice. D’ailleurs le passé de ce bâtiment se lit dans l’approche architecturale menée pour restaurer les murs et transformer les fenêtres. Les cellules renferment des jours de souffrance. Il a fallu les transformer mais la transformation architecturale continue de rendre compte des traces de ces anciens jours transformés en fenêtres et portes fenêtres offrant des vues sur les paysages lointains, proches et sur les jardins. Notre parti pris ? Ne pas surcharger la prison en créant des planchers supplémentaires. Nous n’avons pas non plus voulu construire de logements sur des surfaces neuves. Nous voulions produire une solution qui s’inscrirait dans une enveloppe existante mais en imaginant une surélévation légère pour ne pas traumatiser le bâtiment et répondre aux règles sismiques qui restent très contraignantes. Un étage rehaussé a cependant été créé dans les combles.»

La Distribution
«Le bâtiment compte trois étages irrigués par six cages escaliers avec des galeries périphériques agrafées sur la façade existante. Le nombre d’escaliers se réduit à quatre à partir du 2e et 3e étage pour irriguer les duplex avec une circulation en périphérie dans l’enceinte du bâtiment. Les logements du dernier niveau sont rehaussés d’une structure métallique avec des volumes aussi importants que dans les niveaux inférieurs. Une fois fini, l’étage le plus haut du bâtiment se situera à environ 40m Ngf (Niveau général de la France). Le bâtiment offre un seul triplex qui permet de voir les environs à 360°.»

Un programme intégré dans un ensemble
«Cela consiste à fabriquer des émergences en lien avec les quartiers de l’intramuros, à mettre en valeur ces vues très singulières sur le Palais des papes, sur le Rhône… Le bâtiment a été curé, vidé de tous ses stigmates, de constructions hétéroclites apparues au fil du temps pour libérer les espaces dédiés au public et des espaces privés dédiés aux logements. Ceux-ci sont tous traversants et bénéficient de volumes hors du commun (parfois plus de 4 à 4,5m sous voûte), les surfaces varient de 40 à 120m2 et les logements disposent tous d’un extérieur. Les types d’appartements ont été mélangés. Par exemple un studio peut être adossé à un T3, cela permet d’imaginer une relation entre les jeunes générations et des personnes qui seraient peut-être plus âgées. Le bâtiment sera pourvu de deux entrées : face au parvis des Pénitents et une autre adossée aux remparts. L’entrée au parking se fera au début de la rue de la Banasterie, en continuité des remparts.»

© François 1er

Des surprises ?
«Oui, durant les travaux nous avons identifié des sorguettes et des qualités de fondations qui nous permettront à l’avenir de révéler celles-ci dans le parking souterrain. Nous conserverons les empreintes de ces canalisations voûtées réalisées en pierres de taille cheminant sous tout l’intramuros, trace du réseau hydraulique historique.» 

D’un bâtiment fermé à une résidence ouverte
«Fabriquer le paysage de la Cour des Doms c’est ouvrir le mur d’enceinte, opérer des cadrages sur la Chapelle des Pénitents noirs, sur la tour du Palais des papes, un regard de proximité sur le Rocher des Doms ; Egalement profiter de la transparence entre le cour intérieure dédiée au public et ses limites séparatives avec la ville, sur les hôtels particuliers de la rue de la Banasterie, générer des places hautes dans l’Avignon intramuros. Je pense que la mémoire du lieu avec le temps va disparaître, notamment parce que la transformation de la ville mise sur un corpus d’expériences à venir et non sur un passé révolu,» conclut Frédéric Breysse.       

Pour se faire une idée des prix
Le T1 se négocie à partir de plus de 285 000€. Le T2 de 76m2 au 2e étage avec terrasse est actuellement à la vente à un peu plus de 462 000€. Le T3 de 82m2 se négociera à partir de plus de 438 000€ à près de 600 000€ pour 99m2, en 2e étage avec terrasse. Le T4 de 104m2 pourra aller jusqu’à plus de 633 000€ tandis qu’un T5 pourra se négocier au-delà de 802 000€ pour 126m2 au 3e étage. Les logements sont éligibles au dispositif Malraux. Il permet une réduction d’impôt de 30% des travaux, plafonnée à 120 000€, hors plafonnement global, et/ou à un déficit foncier reportable à 10 ans.


Avignon intra-muros : la navette Baladine se modernise

La Cour des Doms (voir la vidéo en fin d’article) est un projet en passe de révolutionner le cœur de ville avec la renaissance du quartier Banasterie. Ambition ? Faire d’une prison comportant jadis 160 cellules et abandonnée depuis 2003, un quartier prisé et ouvert.

La résidence proposera 68 logements et 73 places de stationnement et compilera lieu intergénérationnel, commerces de proximité, crèche, friche artistique, auberge de jeunesse, espace de co-working, offre de restauration et cabinet médical… Les premiers logements seront livrés fin de cette année.

Au chapitre des finances
Au chapitre des finances, l’ancienne prison Sainte-Anne a été vendue à LC21 à 2,65M€. Ce prix comprend la rétrocession à la Ville de la friche artistique, une fois aménagée et remise à la gestion d’investissement. Cet argent a été investi à hauteur de 1,013M€ pour les travaux de requalification des abords de la Cour des Doms et inscrits au plan pluriannuel d’investissement (PPI). Les 1,5M€ restants ont permis à la Ville de racheter les Bains Pommer.

La ville se construit sur la ville
Le projet aura mis un peu moins de deux décennies pour éclore. Pas facile de trouver des investisseurs pour faire de ce patrimoine architectural au lourd passé une résidence haut de gamme dont les premiers logements seront livrés en décembre 2021. L’emplacement et la vue exceptionnels auront présidé à la destinée de La Cour des Doms, dont chaque logement arborera jardin suspendu ou balcon ou coursive possiblement ornés d’arbres et de plantes grimpantes. 

Entre pierres et eaux
Le lieu fiché entre le Rhône et le Palais des Papes s’est transformé pour offrir des fenêtres élargies et parfois créées –car tous les appartements sont traversants-. La cour sera arborée et généreusement végétalisée. Enfin, les murs de l’ancienne prison seront, par endroit, réduits de moitié, voire parfois complètement anéantis côté rue Banasterie. L’ensemble proposera, désormais, 68 logements du T1 au T5 duplex et même un triplex avec stationnements et jardins privatifs.

Réanimer l’intramuros
Le quartier Banasterie se construit un nouvel avenir tout comme l’ont fait les quartiers Trois Faucons/ Saint-Didier, Halles/Bonneterie, Carreterie/Carnot, ou encore les réhabilitations patrimoniales des Tours des cuisines, de la Garde-Robe, des Jardins des Papes, de Saint-Agricol, du Palais du Roure…

Le bâtiment
L’ancien bâtiment pénitentiaire se développe sur une parcelle longue d’environ 140 m pour 60 m de large et offre 10 454 m2 environ de surface de plancher. Le bâtiment a été construit pour enfermer des individus ce qui complique sa transformation en lieu de vie ouvert sur son quartier, sur la ville. Le bâtiment n’est pas classé ni inscrit monument historique. La Prison Sainte-Anne est qualifiée dans le PSMV (plan de sauvegarde et de mise en valeur) comme ‘immeuble à maintenir dont l’amélioration peut être imposée’.

Son histoire
Création de la Prison Sainte-Anne à l’emplacement de l’hospice des insensés (Maison royale de santé) est envisagée à partir de 1838. 1861- 1862 : les aliénés sont transférés dans un nouvel asile construit au pied de Montdevergues à Montfavet. 1862 : l’architecte du Département Joffroy est chargé du projet de construction d’une prison. 1865 : début des travaux. 1871 : fin des travaux. mars 2003 : désaffectation du site. Transfert de la prison dans le nouveau centre pénitencier du Pontet.

Métamorphose
2009 : rachat de la Prison Sainte-Anne par la Ville. 2014, Cécile Helle, Maire d’Avignon, relance le projet d’aménagement urbain. Fin 2015 : lancement d’un appel à projets international portant sur la mise en vente du site, ainsi que sur des propositions d’aménagement urbain. Courant 2016 : 14 candidatures sont examinées. Cinq sont sélectionnées. Juillet 2016 : ouverture de l’exposition Transformation durant laquelle les Avignonnais sont invités à découvrir les projets retenus pour la réhabilitation de l’ancienne Prison Sainte-Anne et à s’approprier ce projet. Septembre 2016 : annonce du projet lauréat. Février 2017 : signature d’une promesse de vente entre la Ville d’Avignon et le promoteur LC2I. 27 juin 2018 : signature de l’acte définitif de vente. Janvier 2019 : désamiantage, curage, préparation et installation de chantier. Janvier 2020 : démarrage par l’entreprise Girard des travaux tous corps d’état sur la partie immobilière. Avril 2021 : démarrage des travaux de la partie ERP (Etablissement recevant du public). Décembre 2021 : livraison de la partie immobilière : les logements. Fin 2022 : livraison de la friche artistique.

En détail
Le projet comporte une friche artistique qui sera rétrocédée à la ville. Une auberge de jeunesse de148 lits, une crèche, un espace de travail collaboratif (coworking), des commerces, 68 logements, un parc de stationnement de 73 places, un restaurant et un cabinet médical.

© François 1er

Aux manettes

L’entreprise Girard
Aux manettes il y a l’entreprise avignonnaise Girard, spécialisée dans la restauration de monuments historiques. La filiale de Vinci Construction France est un acteur majeur dans la région Sud qui intervient en conception ou réhabilitation de tous types de bâtiments : restructuration lourde, réhabilitation sociale, restauration du patrimoine historique ou de bâtiments anciens, désamiantage. Implanté à Avignon depuis plus d’un siècle et fort d’un savoir-faire dans la valorisation des monuments historiques, Girard mobilise les compétences plurielles de plus de 150 collaborateurs pour accompagner durablement ses clients dans la préservation du patrimoine et contribuer à revitaliser le territoire. Quelques références ? les Docks de Marseille, Luma Parc des ateliers à Arles, Fort Saint-Jean / Mucem à Marseille, Archevêché d’Avignon…

Le promoteur LC2I
La Compagnie Immobilière d’Investissement est spécialisée dans la promotion, la maîtrise d’ouvrage déléguée, l’assistance à la maîtrise d’ouvrage, la direction de travaux et la commercialisation. Quelques références ?MOD et co-investisseur pour la réhabilitation des Voutes de la Major à Marseille, la rénovation d’un immeuble classé de 1983 (le Quai), mais aussi dans le cadre des projets de Marseille République et des Bureaux de la Joliette…

Les archis
Les architectes Xavier Fabre et Vincent Speller travaillent ensemble et partagent une agence à Clermont-Ferrand et à Paris depuis 1986. En janvier 2002, ils sont devenus co-gérants de la Sarl Fabre/ Speller. Quelques références ?Théâtre National Populaire de Villeurbanne, Centre Mondial de la Paix à Verdun, rénovation de l’Opéra de Clermont-Ferrand, réhabilitation de l’Archevêché d’Avignon, réalisation de la reconstitution de la Grotte Chauvet.

Huit et demi
La démarche architecturale de l’Atelier Huit et Demi (pour bureau d’architectes urbanistes associés), créé en 2003, se fonde sur une approche contextuelle tenant compte tout autant de la complexité d’un programme que du caractère singulier d’un site. Les principes de rationalité guident les partis architecturaux ainsi que les choix constructifs adoptés, dans un souci de pérennité des constructions. Quelques références ?Smac d’Aix en Provence, salle de spectacle de Cassis, aménagement d’un théâtre dans une chapelle à Pont-St-Esprit, réhabilitation du Tore et aménagement de l’aqueduc du palais Longchamp de Marseille…

© François1er

Rénovation du quartier de la Banasterie

Les abords du bâtiment
Parallèlement aux travaux de réhabilitation de l’ancienne Prison Sainte-Anne, les abords du bâtiment vont être entièrement réaménagés. En particulier la rue Banasterie jusqu’à la rue Sainte-Anne ainsi que la rue Migrenier. Réseaux, voierie, l’espace public sera totalement revu afin d’offrir aux Avignonnais un espace apaisé et végétalisé conciliant piétons et voitures et mettant en valeur le patrimoine historique du quartier.

Le Parvis de la Chapelle des Pénitents noirs
Des calades en pierre du Rhône seront posées au sol sur le parvis de la chapelle des Pénitents noirs ainsi qu’en pied de façade et le long des rues Banasterie et Migrenier. Les chaussées seront rénovées en enrobé grenaillé. L’arrière de la chapelle accueillera un jardinet et du mobilier d’assise. Les espaces piétons et place seront traités en béton désactivé. Des conteneurs à déchets seront enfouis et un arbre planté rue Migrenier.

Rue du Rempart de la ligne
Des espaces verts seront créés rue du Rempart de la Ligne, le stationnement y sera supprimé et une place personne à mobilité réduite créée ainsi qu’une placette et un jardin ombragé aux abords de la poterne. L’éclairage urbain sera revu pour mettre en valeur la Chapelle des Pénitents noirs, la poterne Banasterie et le puits.

Les travaux de voierie
Août à décembre 2022 : travaux de voirie. Mai à juin 2022 : travaux liés à la borne de la rue du Rempart de la Ligne. Août 2021 : démolitions bâtiments Ville (association et transformateur Enedis). Septembre 2020 : démarrage des travaux de branchements et réseaux secs liés aux programmes immobiliers de la Cour des Doms. Février 2019 : démarrage des travaux de réseaux d’assainissement.


Avignon intra-muros : la navette Baladine se modernise

Construction

C’est en intramuros d’Avignon, proche des remparts, 2 A rue Buffon qu’Hors champ édifiera son tout nouveau programme d’inspiration Art déco et aux lignes contemporaines ‘Confidence urbaine’. Mélange de réhabilitation d’un immeuble des années 1930 et de constructions nouvelles, le promoteur proposera 26 logements bénéficiant de jardins privatifs en rez-de-chaussée et d’un potager partagé.

 Composition

Le programme prend sa source à partir d’un bâtiment ancien de 1930 entièrement réhabilité et de trois nouveaux bâtiments accueillant des appartements du T1 au T5 aux espaces ouverts et bénéficiant d’un jardin urbain dont une partie pourra être cultivée par des résidents.

© Hors Champ

Les prix

Ils sont d’environ 136 000€ pour un T1 de 35m2 en rez-de-chaussée lié à un jardinet de 13,50m2. Le T2 d’une superficie de 47,55m2 pour un jardin de 59m2, toujours en rez-de-chaussée se monte à 197 000€. Le T3, en rez-de-chaussée, d’un peu plus de 82m2 avec un jardin d’un peu plus de 53m2 avec un stationnement se proposera à 350 000€. Le T5 duplex de plus de 148m2 avec loggia et balconnet en R+2 avec son stationnement se négociera à 580 000€. Dans la partie contemporaine de la construction le T4 d’une superficie de 97m2 en R+1 avec sa terrasse de plus de 30m2, comprenant aussi 2 loggias et son stationnement sera affiché à 410 000€.  

Dans le détail

Ce nouveau programme est, dans le détail, composé de 2T1 ; 11T2 ; 4T3 ; 5T4 ; 2 T5 et 2 autres T5+ c’est-à-dire 2T5 organisés en duplex de 175m2 avec poutres apparentes comprenant une pièce supplémentaire de 10m2, prévue pour recevoir, la plupart du temps, un bureau. Les appartements sont éligibles au Pinel, Denormandie et Malraux, ainsi qu’au prêt à taux zéro.

Livraison 3e trimestre 2022

Les travaux débuteront en avril prochain pour une livraison prévue 3e trimestre 2022. La commercialisation commence à peine et huit appartements ont déjà été vendus. Les ventes se font autant dans le bâtiment de 1930 que dans les bâtiments contemporains. Les rez-de-chaussée connaissent leur petit succès grâce aux jardinets privatifs. Lors des 6 premiers mois de la vie de la résidence, un animateur mettra en place le potager partagé.

© Hors champ

Un peu d’histoire

Au départ, le bâtiment de 1930 appartenait à une congrégation religieuse ‘Institution du bon Pasteur d’Angers’ qui portait secours aux ‘filles perdues’, puis à une association dévolue à la même mission pour les femmes en détresse et leurs enfants. La bâtisse était érigée sur les ‘grands jardins’, zone maraîchère de la ville devenue, au fil des décennies, un véritable poumon vert conçu pour nourrir Avignon autour du 1er axe, la rue Thiers, tracé en 1869, puis des rues des Teinturiers, Notre Dame des 7 douleurs et Guillaume Puy avec les jardins d’Avénie de la résidence seniors. Ce cheminement vert, pour une partie préservée avec ses arbres plusieurs fois centenaires, devrait conserver son rôle de parenthèse verdoyante et d’ilot de fraîcheur.

Les autres programmes en cours ?

L’Aparté, rue de La République à Vedène propose des logements du T2 au T5 organisés en deux ilots dont l’un 100% social est la propriété d’Unicil et le second a beaucoup plu aux seniors (propriétaires occupants) en recherche de proximité avec le centre-ville avec parking en rez-de-chaussée et accès sécurisé par visiophone. Il ne reste plus à la vente que 2T2 44m2 pour 142 000€ et 2T3 pour 54m2 et 174 000€ avec terrasses. Les T2 bénéficient d’une place de parking, 2 pour les T3.

Enfin, la Canopée à Entraigues-sur-la-Sorgue, Chemin de Sèves, est un programme de 26 logements en T2 et T3, entièrement revendu au bailleur social Poste Habitat Provence. Les deux programmes sont en fin de commercialisation.

Hors Champ

Hors Champ est une société de promotion immobilière fondée en 2001 par Jérome Micheletti, ingénieur spécialisé en affaires et finances internationales, management stratégique et ingénierie financière. L’équipe est composée de professionnels de la construction, du juridique et du financier. Elle collabore avec de grandes enseignes nationales.

www.atelierhorschamp.fr

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