28 octobre 2025 |

Ecrit par le 28 octobre 2025

Lancement réussi pour la première édition du festival Festiff de l’Isle-sur-la-Sorgue

Maurice Barthélémy et Thomas Bruxelle, les deux créateurs du festival du film feelgood de l’Isle-sur-la-Sorgue ont visiblement trouvé la bonne recette. Un thème porteur (les films qui font du bien et donnent le sourire), une programmation avec des avant-premières, une ville d’accueil attractive avec un cinéma rénové, et bien sûr un plateau de célébrités du petit et du grand écran.

« L’idée du Festiff est née il y a quelques années alors que je participais en tant que jury a un festival dans le nord de la France » raconte le comédien et réalisateur Maurice Barthélémy. « C’était austère et un peu triste et je me suis dit : il faudrait proposer quelque chose de plus positif », poursuit-il. Et c’est à la faveur d’une discussion avec le producteur Thomas Bruxelle, avec lequel il travaillait, que l’idée a pris forme. « J’ai l’endroit » lui dit ce dernier. Thomas Bruxelle connaît bien la ville l’Isle-sur-la-Sorgue et pour cause ses parents y vivent depuis 25 ans, et son père, Eric Bruxelle y est élu et président de l’office de tourisme. Cela implique. De plus l’Isle-sur-la-Sorgue vient de se doter d’un hôtel 5 étoiles (L’isle de Léos) « indispensable » pour accueillir les stars. Quant à la date : ils ont imaginé de faire cela à la fin de la saison pour profiter des beaux jours.  Voilà pour la genèse du projet.

©Didier Baillieux /L’Echo du Mardi

Non sans malice et humour, Maurice Barthélémy revendique d’être à l’origine de la crise que nous traversons actuellement en France : « on l’a volontairement provoqué pour pouvoir mieux communiquer » précise-t-il. On reconnaît ici le trait d’humour de cet ancien Robin des bois. Plus sérieusement, il estime que ce festival naissant est un contrepoint nécessaire à la morosité ambiante et au côté anxiogène de beaucoup de médias. « Dans un contexte particulièrement noir l’idée ne pouvait qu’être lumineuse » poursuit-il.

« Dans un contexte particulièrement noir l’idée ne pouvait qu’être lumineuse »

Maurice Barthélémy

Si le cinéma en est le thème central, ce festival a pour vocation de s’ouvrir à d’autres disciplines, comme la littérature, la peinture ou le dessin. « Nous voulons pour l’année prochaine y proposer aussi des stand-up, de la gastronomie, de la musique, du sport… » avance Maurice Barthélémy. « Tout ce qui procure du plaisir a sa place dans ce festival » ajoute-t-il.

Si un film comme « intouchables » a marqué les esprits et affirmé l’existence de ce genre, un festival comme Festiff va largement participer a le consacrer

Quant à la définition d’un feelgood movies (traduction de cinéma qui fait du bien) il ne s’agit pas uniquement des films humoristiques. Les demoiselles de Rochefort de Jacques Demy (1967) est un feelgood movie tout comme Le fabuleux destin d’Amélie Poulain de Jean-Pierre Jeunet (2001) ou encore Le roman de Jim de Jean-Marie et Arnaud Larrieu (2024) . La liste peut être très longue, on pourrait aussi y classer le film d’animation Persépolis de Marjane Satrepi (2007), La boom de Claude Pinoteau (1980) ou l’incontournable Bienvenue chez les ch’tis de Dany Boon (2008). Ce genre de cinéma qui fait du bien et n’hésites pas à traiter parfois de sujets difficiles comme En fanfare d’Emmanuel Courcol (2024) . «  Un feelgood movie  est un film qui doit donner la banane du début à la fin » s’accordent à dire les deux créateurs de ce festival.

Si un film comme Intouchables d’Éric Tolédano et Olivier Nakache a marqué les esprits et affirmé l’existence de ce genre, un festival comme Festiff va largement participer a le consacrer. Les deux comparses escomptent d’ailleurs en faire un label à l’image du festival de l’Alpes d’Huez avec la comédie. « Cela peut aider les films à développer leur distribution » expliquent-ils.

« C’est peut-être le cinéma qui sauvera le monde »

Éric Tolédano

Avec près de 20 millions d’entrées (un des plus gros succès du cinéma français), Intouchables a été récompensé par un Feelgood d’honneur en présence d’Éric Tolédano. Spécialiste du genre avec quelques autres films comme Hors normes ou Samba (pour ne citer qu’eux) Éric Tolédano ne tarit pas d’éloges les feelgood movies. Il estime que « le cinéma pose souvent les bonnes questions » et que plus manière générale « la fiction nous aide à vivre ». Et de conclure « c’est peut-être le cinéma qui sauvera le monde »…

Un petit festival aux grandes ambitions

Ce petit festival aux grandes ambitions a de nombreux projets pour ses prochaines éditions. Il souhaite s’ouvrir à la télévision et aux plateformes de streaming, des acteurs aujourd’hui importants dans la production de fictions. Maurice Barthélémy, Thomas Bruxelle et Virginie Foucault (la directrice générale du festival) souhaitent également créer une vraie compétition avec un jury et des remises de prix. Cependant, pour ces trois complices ce festival doit avant tout rester un événement populaire accessible au plus grand nombre. Le prix des places est à 5 euros. Si le Festiff a aussi pour vocation d’être un lieu de rencontres pour les professionnels, il ne doit pas être un festival de l’entre-soi s’accordent à penser Maurice Barthélémy et Thomas Bruxelle. Festiff avant tout.

Les partenaires du Festiff
Crée et géré par une association dirigée par Virginie Foucault, le Festiff s’est entouré de plusieurs partenaires. La ville de L’Isle-sur-la-Sorgue et le département de Vaucluse ont apporté des soutiens logistiques importants. L’hôtel L’Isle de Léos (l’établissement de Patrick Bruel) et plusieurs sociétés comme la chaîne de magasins Villebrequin et le magazine digital Rewel ont aussi apportés leurs soutiens. On notera aussi le partenariat avec l’association Project Rescue Océan qui milite en faveur de la défenses des milieux aquatiques.
www.projectrescueocean.org


Lancement réussi pour la première édition du festival Festiff de l’Isle-sur-la-Sorgue

Devenu un incontournable de la ville de L’Isle-sur-la-Sorgue, l’événement sportif la Run des filles organisera sa 10e édition ce samedi 13 septembre. Grande nouveauté cette année, les garçons sont autorisés à participer !

La Run des filles, c’est le rassemblement 100% féminin auquel plus de 600 femmes participent chaque année depuis 10 ans. Cette année, pour célébrer la 10e édition, les inscriptions sont pour la première fois aussi ouvertes aux hommes.

L’objectif principal n’est pas de défier le chronomètre ou d’aller plus vite que sa voisine, mais de partager un moment convivial au travers d’un parcours simple et sécurisé au cœur de la ville, à faire en marchant ou en courant. Pour tout dossard acheté, 1€ sera reversé à la Fondation Frédéric Gaillanne, école de chien guide pour les enfants déficients visuels basée à L’Isle-sur-la-Sorgue.

Parcours de 5km la Run des filles. ©La Run des filles

Un événement sportif, mais pas que

En plus du parcours de 5km au départ du Parc Gautier, un village y sera installé avec les stands des partenaires de l’événement, une ambiance musicale assurée par un DJ jusqu’à 22h, des animations, et de nombreux cadeaux. Foodtrucks et buvette seront aussi de la partie.

Il est encore temps de s’inscrire ! Au vu de l’engouement que suscite l’événement chaque année, il est préférable de réserver son dossard (et/ou celui de son enfant) sur internet au préalable. La course des enfants démarrera à 18h et celles des adultes à 19h30.

Circulation et stationnement

Pour le bon déroulé de l’événement, la Ville se voit dans l’obligation de mettre en place des modifications de circulation et de stationnement. Le Parc Gautier sera donc fermé au public ce samedi 13 septembre de 7h à 16h (hormis l’aire de jeux) et son parking sera neutralisé pour moitié ce même jour de 7h à minuit.

Pour ce qui est de la circulation, elle sera interdite ce samedi 13 septembre de 19h à 21h30 sur les Places Émile Char, Juiverie et Ferdinand Buisson, les Rues Carnot, de l’Hôtel de Ville, Trois Coins, André Autheman, Jean Théophile, Docteur Roux, Pasteur, Denfert Rochereau, Docteur Tallet, Molière, Raspail, Écrevisse, Goudard et République, quais Mistral, Hugues et Jaurès ainsi que sur l’esplanade Robert Vasse et l’Avenue de la Libération.


Lancement réussi pour la première édition du festival Festiff de l’Isle-sur-la-Sorgue

Si certains feront la fête le soir du vendredi 15 août, d’autres préféreront peut-être faire du shopping. À L’Isle-sur-la-Sorgue, à l’occasion de la nocturne des commerçants, les boutiques du centre-ville resteront ouvertes jusqu’à 22h.

Ce sera donc un opportunité pour les habitants et les touristes de se balader, de faire leurs achats et de profiter de l’ambiance chaleureuse et estivale des rues du centre ancien, qui sont piétonnes durant toute la période estivale. Les commerçants, qui organisent cette événement, vous attendent nombreux pour une virée shopping nocturne.


Lancement réussi pour la première édition du festival Festiff de l’Isle-sur-la-Sorgue

Manon Bernard, jeune femme aveugle de 20 ans, parcourra à vélo plus de 550 km entre Lyon et Toulouse du 12 au 23 août. Mission : Changer le regard de la société sur le handicap. Une initiative conjointe avec la Fondation Frédéric Gaillanne, délégation Rhône-Alpes-Auvergne et seule école en Europe à faire le don de chiens guides d’aveugles aux enfants non-voyants. Pour relever ce challenge, elle sera accompagnée d’un équipage solidaire de la Fondation.

Tout est parti de la délégation Rhône-Alpes-Auvergne de la Fondation Gaillanne qui lance ‘La route de l’espoir’, une randonnée cycliste menée par Manon Bernard, aveugle accompagnée sur son tandem d’Eric et de deux autres équipiers bénévoles de la fondation : Christine et Alain. Le parcours sera jalonné de 13 étapes et haltes en campings, pour aller à la rencontre du public. Pour mémoire, Manon Bernard, lors des derniers jeux paralympiques, avait mené avec succès la traversée Lyon-Paris à vélo.

Dans le détail
Départ mardi 12 août à 9h, depuis la gare de Lyon-Perrache. Etape emblématique samedi 16 août à 17h, à l’Isle-sur-la-Sorgue, au siège de la Fondation Frédéric Gaillanne. Arrivée samedi 23 août à 12h à Toulouse. Cette dernière étape coïncidera avec la Journée des Super-héros.

Le parcours
Manon Bernard procèdera au départ de ‘La route de l’espoir’ depuis Lyon , à la Gare Lyon-Perrache, le 12 août à 9h. Elle s’arrêtera au Camping de la Lône à Saint-Pierre-de-Bœuf d’où elle repartira le lendemain pour gagner le Camping municipal de Charmes-sur-Rhône, puis le camping de l’Ile Blanc à Anacone, puis le Camping de la Pinède en Provence à Mondragon ; le Camping de l’Espiguette au Grau du Roi ; Le Camping de Tartarin à Tarascon ; Le Camping de Tounel à Capestang… Pour une arrivée à l’Ecole supérieure de Tourisme du Grand Sud à Labège, près de Toulouse, le 23 août à 12h.

Mission
L’objectif est de présenter les actions de la Fondation Frédéric Gaillanne et de montrer concrètement l’impact des chiens guides dans la vie quotidienne de personnes en situation de handicap et dans celle des familles. À chaque étape, des temps d’échange seront organisés avec la présence de Laurent Corbet, président de la délégation régionale Frédéric Gaillanne Rhône-Alpes-Auvergne, qui accompagnera l’équipage tout au long du trajet.

Des témoignages et des assos accompagnatrices
Au programme de l’arrivée de Manon Bernard à l’Ecole supérieure de Tourisme Grand Sud à Labège, le 23 août : Une journée festive de 10h à 17h réunissant plusieurs associations mobilisées pour l’inclusion des personnes en situation de handicap grâce aux chiens d’assistance avec des démonstrations, des témoignages, des rencontres avec les chiens guides et des stands d’information. Les fonds collectés soutiendront la formation et l’accompagnement de ces précieux compagnons.

Des jeunes et des témoignages
Aux côtés de Manon et parmi les témoignages marquants : celui de Llewellyn Barre, une jeune femme présentant un trouble du spectre autistique accompagnée de Nala, sa chienne d’assistance. Grâce à ce lien unique, Llewellyn a pu reprendre confiance, sortir de l’isolement et renouer avec le monde extérieur.

Plusieurs structures d’accompagnement
Plusieurs structures seront représentées lors de l’événement : Fondation Frédéric Gaillanne, Les Chiens du Silence (chiens pour personnes sourdes ou malentendantes), Ama (chiens pour handicaps variés), La Cape (chiens d’assistance pour stress post-traumatique), Acadia (chiens pour personnes diabétiques et l’Ecole des Chiens guides d’aveugles du Grand Sud-Ouest.


Lancement réussi pour la première édition du festival Festiff de l’Isle-sur-la-Sorgue

Samedi 28 juin au cœur du Domaine de Mousquety à l’Isle-sur-La Sorgue, près de 500 personnes ont assisté à ce gala qui décerne ses prix aux élèves les plus méritants des Centres de Formations, qu’il s’agisse de futurs bûcherons, boulangers, ferronniers, carrossiers, menuisiers, électriciens, préparateurs en pharmacie, mais aussi musiciens, comédiens et pompiers.

Pour rappel, la SMLH (Société des Membres de la Légion d’Honneur), créée en 1921, compte 5 comités en Vaucluse (Apt-Pays de Sault, Avignon, Carpentras, Cavaillon-Sud Vaucluse, Orange-Haut Vaucluse) et soutient l’apprentissage, la formation professionnelle et favorise l’insertion, la cohésion sociale, l’égalité des chances et la promotion des métiers manuels souvent, et à tort, méprisés. Tous s’implique dans un lien transgénérationel qui relie jeunes et seniors.

La SMLH de Vaucluse a été la 1re de France à lancer ce Grand Prix en 2007. Depuis, il a distingué près de 700 apprentis. Ce qui signifie qu’ils ont un parrain membre de la Légion d’Honneur qui le suit, l’aide, l’encourage, le conseille, le fait bénéficier de son réseau de connsaissances. Mais aussi un diplôme, une médaille de la SMLH et un chèque de la fondation du Crédit Agricole de 300€ pour les Prix de l’Encouragement, 500€ pour celui du Mérite et 800€ pour l’Excellence.

27 lauréats

Cette année, 27 apprentis ont été récompensés, ils ont entre 16 ans et 30 ans, ils sont issus du centre Florentin Mouret d’Avignon, du Conservatoire à Rayonnement Régional de la Place Pie, de la CCI et de son pôle de formations des Fenaisons, du Centre Forestier de la Bastide des Jourdans ou de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat.

Les uns ont souffert d’une famille désintégrée, parfois de violences, d’échec scolaire, de problèmes de santé, d’accidents de la vie, mais tous se sont accrochés, ils se sont battus, ils ont retroussé les manches et leur résilience est devenue une force. Et leurs professeurs, qui ont remarqué leur détermination et leur courage, ont transmis leurs noms aux bénévoles de la SMLH qui, après avoir épluché leur trajectoire et leurs efforts, leur ont donc décerné un prix.

Le prix d’excellence

Les uns pourront ouvrir leur centre d’élévage de chevaux, leur entreprise de peinture, de carrosserie, les autres leur salon de thé, devenir élagueur ou créer leur entreprise multi-services. Le 1er prix, celui d’excellence, a promu Clara Nogier-Allemand, 20 ans, qui a perdu sa maman à l’âge de 12 ans, s’occupe de ses petits frère et soeur et poursuit des études au Lycée Agricole Pierre Le Roy de Boiseaumarié d’Orange, le fameux « Baron Le Royé » qui a créé l’INAO qui décerne ses AOC aux vignobles classés. Son rêve : devenir œnologue-sommelière. Nul doute qu’avec tous les domaines viti-vinicoles que compte le Vaucluse et avec son diplôme, elle va pourvoir bénéficier d’un coup de pouce pour arriver à ses fins !

Clara Nogier-Allemand, Prix d’excellence du Grand Prix des Apprentis 2025 de la SMLH 84. ©Andrée Brunetti / L’Echo du Mardi

Des prix inter-générationnels

Une nouveauté cette année à la SMLH, avec l’arrivée à la présidence de Jean-Pierre Messin qui a succédé à Michel Grange à la tête de l’antenne vauclusienne, des Prix Inter-Générationnels décernés à un binôme jeune-ancien. Ont été distingués par le Colonel Paichoux, patron du SDIS 84, un sapeur-pompier qui depuis des décennies forme des jeunes soldats du feu, un éducateur qui vit, grâce à l’Association Logitude, chez une retraitée qui a mis une chambre de sa maison à disposition pour un loyer modéré. « L’important entre elle et moi, c’est la relation, le partage, la solidarité. On se sent moins seul », a déclaré le jeune lauréat, Jeano Jérémie.

Une jeunesse motivée et exemplaire

Le 3e Prix a couronné un chef d’atelier de la Lustrerie Mathieu de Gargas qui forme des apprentis dans cette maison d’excellence qui a rénové la Salle des Glaces du Palais de Versailles, l’Opéra de Paris et les candélabres, lustres monumentaux de la Cathédrale Notre-Dame de Paris. Et enfin a été distinguée, Marie-Amélie Louis-Gassman, une jeune femme pompier de 18 ans qui aide particulièrement les personnes âgées à Pertuis. Tous ont reçu le Prix des mains de l’Amiral Alain Coldefy, président de la SMLH, venu de Paris à l’Isle-sur-la-Sorgue pour remettre ces distinctions. « Je remercie tous les bénévoles de la SMLH de Vaucluse qui ont passé des heures à monter ce prix, étudier les dossiers, noter les apprentis. Mais surtout, je suis ravi de voir à quel point, malgré la crise, le climat international, ces jeunes sont motivés, ils avancent, s’impliquent dans la vie. Grâce à eux, existe un espoir en demain, c’est à eux désormais de prendre les choses en main, d’ouvrir la voie, ils sont des exemples pour nous tous. »

Alain Coldefy, président de la SMLH. ©Andrée Brunetti / L’Echo du Mardi

Lancement réussi pour la première édition du festival Festiff de l’Isle-sur-la-Sorgue

C’est l’équipe de la commune de Puyvert qui remporte l’édition 2025 du Trophée de pétanque des élus vauclusiens. Les représentants de la municipalité du village du Luberon l’ont emporté face à l’équipe de la commune de Joucas.

L’événement, organisé par l’AMV (Association des maires de Vaucluse) en partenariat avec Enedis, GRDF et l’Association ‘la Boule de Villevieille’, s’est déroulée au boulodrome de l’Isle-sur-la-Sorgue.

« Une journée conviviale, au cours de laquelle les représentants des communes se sont affrontés dans la bonne humeur. L’occasion, surtout, pour ces élus d’échanger et partager leurs expériences, eux qui se sentent souvent isolés, face aux attentes croissantes de leurs concitoyens et à la complexification de leur rôle », explique l’AMV présidée par Pierre Gonzalvez, maire de de l’Isle-sur-la-Sorgue.

Lors de ce trophée la commune de Viens a remporté la consolante B contre celle de Richerenches. Enfin, dans la consolante C, c’est l’Association départementale des anciens maires et adjoints de Vaucluse qui a gagné contre l’équipe constituée des communes de Saint -Hippolyte-le-Graveyron et Saint-Martin-de-Castillon.

L.G.


Lancement réussi pour la première édition du festival Festiff de l’Isle-sur-la-Sorgue

Mathias Muller est le nouveau directeur commercial de la Maison Brun de Vian-Tiran basée à l’Isle-sur-la-Sorgue.
« Fort de plus de 25 ans d’expérience dans l’univers de la maison et du linge d’exception, il partage notre sensibilité pour les matières nobles, les savoir-faire durables et l’exigence d’une qualité irréprochable », explique l’entreprise familiale fondée il y a plus de 200 ans.

« Il incarne à présent Brun de Vian-Tiran auprès de notre clientèle. »

Avant de rejoindre la manufacture vauclusienne qui figure parmi les EPV (Entreprise du patrimoine vivant) de Vaucluse, Mathias Muller a auparavant exercé des fonctions de direction commerciale dans des maisons tel que Le Jacquard Français, pendant plus de 10 ans, et D. Porthault, de 2022 à 2023. « Il y a été l’ambassadeur des plus beaux savoir-faire français », constate Brun de Vian-Tiran.
Ensuite, il a été directeur-fondateur de l’agence Mamu, une structure spécialisée dans la décoration haut de gamme et de luxe en France, en Suisse et à Monaco. Enfin, il a également créé depuis 2021 la société AB-2M proposant une gamme d’emballage alimentaire éco-responsable à destination de la GMS et des chaines spécialisées.

« Il incarne à présent Brun de Vian-Tiran auprès de notre clientèle, mettant son expertise au service de notre écosystème unique : une manufacture familiale fondée en 1808 spécialisée dans les fibres lainières d’exception. Guidée par huit générations de maître-lainiers, la Maison conçoit, depuis toujours, des créations textiles réalisées intégralement dans ses ateliers, de la balle de laine au plaid ou à l’écharpe. »


Lancement réussi pour la première édition du festival Festiff de l’Isle-sur-la-Sorgue

Après avoir montré à quoi ressemblerait son futur centre aquatique de l’extérieur, la communauté de communes Pays des Sorgues Monts de Vaucluse dévoile une vidéo plus détaillée du projet.

Construite en 1974, la piscine municipale de l’Isle-sur-la-Sorgue se dégradait de plus en plus avec le temps, et ce, malgré un entretien régulier. Ainsi, avec l’accord des cinq communes qui composent le Pays des Sorgues Monts de Vaucluse, l’intercommunalité a pris la gestion de ce bâtiment afin d’en faire un centre aquatique.

L’objectif est de transformer cet équipement pour le rendre plus moderne et durable, et mieux adapté aux besoins du territoire, qui proposera des conditions d’accueil optimales pour les 34 000 habitants de la communauté de communes.

2 ans de travaux

Ainsi, la piscine municipale va fermer ses portes définitivement le 1er juillet prochain avec de mettre en place le chantier et démolir certaines parties de la piscine, engager des travaux de terrassement, puis poursuivre la transformation jusqu’à la livraison du nouveau centre aquatique intercommunal à la mi-mai 2027.

Cet équipement, qui sera accessible aux personnes à mobilité réduite, disposera d’un espace extérieur avec un bassin de 25m de long composé de six lignes d’eau, ainsi que d’un espace ludique ‘splashpad’ de 160m². L’espace intérieur, quant à lui, comptera deux bassins de 25m dédiés à l’apprentissage, aux aquasports et à la détente.

Une transformation en faveur de l’environnement

Cet aménagement se veut une reconstruction durable puisqu’il s’agit de rénover un équipement existant et non de bâtir sur un nouveau terrain. Dans le cadre de cette rénovation, le Pays des Sorgues Monts de Vaucluse s’engage à réemployer les matériaux et à utiliser des matériaux biosourcés. D’ailleurs, ce projet s’est déjà vu décerné la médaille d’argent du label ‘Bâtiments Durables Méditerranéens’.

Le futur centre aquatique promet une autoproduction d’électricité de 11,2% grâce à 370m² de panneaux solaires installés sur les toits, mais aussi des besoins en chaleur produits à 90% grâce à la géothermie. Le site disposera d’un éclairage 100% LED, d’un système de récupération des eaux de renouvellement des bassins pour alimenter les sanitaires et le lavage des plages, ainsi que d’un système de récupération des eaux de pluies pour l’arrosage.




Lancement réussi pour la première édition du festival Festiff de l’Isle-sur-la-Sorgue

Petit-fils a été lancé en 2007 par deux amis devant s’occuper leur grand-mère en région parisienne. A partir de leur expérience familiale, ils ont lancé leur première agence avant de démultiplier le concept services à la personne âgée en franchise. Après l’Isle-sur-la-Sorgue en 2023, un site ouvre sur Carpentras en juin.

« Nos auxiliaires de vie sont capables de répondre à plusieurs problématiques auprès des personnes âgées, qui peuvent avoir une situation de handicap, avec une perte d’autonomie. Cela commence avec l’aide au coucher et lever et les toilettes. Nous assurons également les tâches quotidiennes comme les courses et le ménage en les aidant et non en faisant à leur place. Nous apportons une vie sociale auprès des personnes âgées isolées avec des promenades, des sorties au musée par exemple  » explique Léa Ramel, la responsable du site de Carpentras. D’autres prestations sont aussi proposées par Petits-fils comme des demandes urgentes comme des sorties d’hospitalisation ou encore des présences de nuit.

Petits-fils en chiffres :
300 agences en France
30 emplois en équivalent temps plein prévus à Carpentras d’ici 3 ans
42 embauches en équivalent temps plein à L’Isle-sur-la-Sorgue entre 2023 et 2025
Salaire d’une auxiliaire de vie à temps plein : plus de 2 000 euros par mois en moyenne

Des recrutements exigeants
Pour mener à bien tous ces services, l’entreprise s’entoure d’auxiliaires de vie, principalement des femmes mais il y a aussi quelques hommes. Ces dernières doivent avoir au moins trois ans d’expérience avec un diplôme. « Nous avons aussi d’anciennes aides-soignantes et d’anciennes infirmières dans nos équipes. Nous sommes très exigeants sur le recrutement, même si le marché n’est pas facile. Pour cela, nous faisons de la communication, le bouche-à-oreille entre auxiliaire de vie fonctionne également bien. Enfin, nous proposons des salaires plus attractifs que ce qui se pratique sur le marché. »

Une personnalisation
« Petit-fils veut apporter aux personnes âgées une aide la plus personnalisée possible. Ceci est l’ADN de l’entreprise. Nous cherchons vraiment à ce qu’il y ait une auxiliaire de vie unique pour une personne âgée » explique Camille Guichard, qui a lancé sa franchise à l’Isle-sur-la-Sorgue en 2023 et celle de Carpentras.

Un partenariat avec France Alzheimer :
Petits-fils a noué un contact pour le maintien domicile avec France Alzheimer Vaucluse.  » Nous avons la compétence de gérer des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer et maladies apparentées au stade 1, 2 et 3. »

Hébergé par la Cove
La société loue un bureau au château Durbesson, sur le site du Marché-gare de Carpentras, propriété de la Cove. « Nous avons un très bel outil, avec des salles de réunion à disposition. Nous avons également des pièces fermées pour pouvoir recevoir les auxiliaires de vie en entretien d’embauche et les familles en toute discrétion, explique Camille Guichard. Nous organisons des événements avec nos prescripteurs que sont les médecins généralistes ou spécialisés, les cabinets d’infirmières, les kinés. »

Une synergie avec l’autre agence
La structure sur l’Isle-sur-la-Sorgue a donné à l’antenne de Carpentras un réseau déjà existant avec des connaissances sur les besoins de la zone. Pour les embauches, certaines personnes salariées de l’Isle vont aussi intégrer la structure de Carpentras qui vient d’avoir son agrément et lance ainsi son activité début juin. « Le maintien à domicile est la solution idéale pour les personnes âgées en perte d’autonomie mais il faut plusieurs conditions : un médecin généraliste présent, l’intervention d’une infirmière et la présence de la famille » conclut Camille Guichard.

Olivier Muselet

Trois contrats :
Petits-fils fait un contrat mandataire de gestion avec la famille, reprenant le tarif et les prestations apportées.
Les auxiliaires de vie ont un contrat de travail avec les familles, avec la convention collective du salarié du particulier employeur, ouvrant droit à un crédit d’impôt de 50 %. Le troisième contrat est un mandat entre l’auxiliaire de vie et l’agence, reprenant le cahier des charges du travail demandé et les compétences requises.

La société dans les bureaux du château Durbesson, en location à la Cove.

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