1 mai 2025 |

Ecrit par le 1 mai 2025

Un cyclo challenge au profit de la Fondation Frédéric Gaillanne

La société Virbac France, spécialisée dans la santé animale, organise les lundi 13 et mardi 14 juin prochains, un cyclo challenge de 340km au profit de la Fondation Frédéric Gaillanne, seule école en Europe d’éducation de chiens guides destinés exclusivement à des enfants aveugles ou malvoyants.

La société Virbac France, filiale française du groupe international Virbac, accompagne les professionnels de la santé animale et les propriétaires d’animaux. Depuis 2021, la société s’investit au profit des chiens guides pour les enfants aveugles et malvoyants en soutenant la Fondation Frédéric Gaillanne. Virbac France nourrit aujourd’hui tous les chiens de la Fondation via des dons de croquettes. Pour soutenir davantage cette cause, la société entreprend la création d’un événement sportif : un challenge cycliste.
L’événement se tiendra les lundi 13 et mardi 14 juin et regroupera 20 vétérinaires des quatre coins de la France. L’objectif : parcourir 340km en deux jours. Ils traverseront plus de 60 communes, sillonneront les routes du Mont Ventoux et du Verdon pour rejoindre Carros, où se trouve le siège social de Virbac.

La Fondation Frédéric Gaillanne
Située à l’Isle-sur-la-Sorgue, la Fondation Frédéric Gaillanne œuvre depuis 2008 pour offrir des chiens guides aux enfants aveugles ou malvoyants, âgés de 12 à 18 ans. Pour les enfants, les bénéfices sont nombreux : lien social, épanouissement, autonomie, confiance en soi…
Le processus d’obtention d’un chien guide se fait en trois temps : un stage de découverte de deux jours, suivi d’une préclasse de cinq jours, puis d’une classe de remise de chiens guides qui se déroule sur trois semaines. La prochaine classe de remise aura lieu en octobre 2022.

Jérôme Renaud

Si vous souhaitez soutenir la Fondation Frédéric Gaillanne, voici ses coordonnées : 150 Chemin de la Tour de Sabran, 84800 L’Isle-sur-la-Sorgue, 04 90 85 11 05 – www.fondationfg.org


Un cyclo challenge au profit de la Fondation Frédéric Gaillanne

Pour faciliter la vie de ses habitants, la commune de l’Isle-sur-la-Sorgue ouvre un espace France Services destiné à tous ceux qui souhaitent avoir un équipement public accessible à moins de 30 minutes de chez eux.

La France compte plus de 2000 espace France Services, dont 24 sont situés en Vaucluse. Ces équipements ont pour objectif de renforcer l’accès aux services publics au sein des territoires où il peut y avoir un manque de qualité, de modernité et de proximité.

Dans cet espace, situé sur l’avenue Marius Jouveau, les Islois peuvent accéder à de nombreux services tels que Pôle emploi, la Caisse nationale des allocations familiales (CAF), la Mutualité sociale agricole (MSA) ou encore le ministère de la Justice. Deux agents sont également présents pour aider les personnes à déclarer vos revenus, à établir un permis de conduire, à préparer leur retraite, et bien d’autres choses.

Horaires d’ouverture :

  • Le lundi de 13h à 17h
  • Le mardi de 12h à 17h
  • Le mercredi de 8h à 12h et de 13h à 17h
  • Le jeudi de 14h à 17h
  • Le vendredi de 8h à 12h

V.A.


Un cyclo challenge au profit de la Fondation Frédéric Gaillanne

Les 4 et 5 juin 2022, l’Association des Brocanteurs de L’Isle-sur-la-Sorgue (Abis) proposera une nouvelle édition de la foire à la Brocante de la Pentecôte aux chineurs. De nombreuses découvertes, objets rares ou insolites à découvrir tout le long de l’avenue des quatre otages. Plus de 50 exposants sont attendus. Traditionnellement organisée par l’Association des Brocanteurs de L’Isle-sur-la-Sorgue (Abis), la Foire à la brocante se tient deux fois par an : à la Toussaint et à la Pentecôte.

Conditions de circulation
Par conséquent, les modalités de circulation sont modifiées sur l’avenue des 4 otages  avec une interdiction de stationner du vendredi 3 juin 14h au dimanche 5 juin 20h et également dimanche 5 juin.
www.islesurlasorgue.fr
MH

DR

Un cyclo challenge au profit de la Fondation Frédéric Gaillanne

Vous en rêviez, ils l’ont fait. Quoi ? Un festival du livre à l’Isle-sur-la-Sorgue. C’est même la 2e édition. Le propos ? Se retrouver autour de la lecture et de conférences dans tous les lieux imaginables et possibles. Tout le monde s’y retrouve : le milieu littéraire avec des auteurs et des maisons d’édition, des associations, des acteurs sociaux, des scolaires, des acteurs économiques, les commerçants, les artisans et monsieur et madame tout le monde autour d’un seul mot d’ordre : le partage.

Aux manettes ?
Gilbert Conil, philosophe et amoureux des livres à condition qu’ils soient mis dans les mains du plus grand nombre. Maria Ferragu, à la tête de la librairie Le passeur de l’Isle, parce que depuis toute petite elle ne peut se détacher des trouvailles qu’elle met au jour au gré des pages et, enfin, le financier de l’étape, lui aussi grand lecteur et amoureux des grands auteurs, Humbert Mogenet.

Ensemble on est plus fort
Alors, pour réunir le plus grand nombre, c’est-à-dire les publics les plus divers et variés, soutenus par une armada de gentils bénévoles, ils ont réussi à porter cette deuxième édition du festival Lire sur la Sorgue, qui est le point d’orgue du printemps. Cependant l’ambition est plus vaste et universelle puisque toute l’année, l’association propose des lectures, des découvertes, à tous et pour tous, dans divers lieux s’immisçant avec bonheur au creux des entreprises, des musées, de l’espace public, car pour eux, les actes les plus signifiants de la vie sont la rencontre. Celle que l’on fait avec tout le monde, sans a priori, abolissant les strates de la société et même avec ceux qui ne lisent pas, parce qu’il faut bien un début à tout et peut-être apprendre à s’apprivoiser…

Ce samedi 21 et dimanche 22 mai
Les festivités débutées mardi, continuent de plus belle avec des lectures, des conférences, des enquêtes archéologiques, des infos sur l’antiquité, des rencontres avec des auteurs qui présentent leurs nouveaux livres, des déambulations musicales, l’enfance racontée, des lectures-concert, … Retrouvez le programme ici et laissez vous aller au bonheur car celui-ci, en plus d’être riche de futurs amitiés à naître est gratuit. Et le trio, qui aime à la folie sa ville, y tient. La culture ? Elle est essentielle à faire avancer le monde.

Les infos pratiques
Lire sur la Sorgue. Jusqu’au 22 mai. A l’Isle-sur-la-Sorgue. Tout le programme ici. www.liresurlasorgue.com
Pour tout savoir sur Lire sur la Sorgue, article précédent ici.


Un cyclo challenge au profit de la Fondation Frédéric Gaillanne

Dans le cadre du renouvellement de ses marchés publics, la Ville de l’Isle-sur-la-Sorgue vient de changer ses abribus pour en placer des plus accommodants, mieux adaptés aux besoins des usagers. Plus spacieux et plus confortables, ces nouveaux abribus sont éclairés, équipés de bancs mais également de prises USB.

Ce changement concerne les abribus des avenues St-Antoine, des Sorgues et des quatre otages, des cours Victor Hugo, Émile Zola, et Fernande Peyre, et de la route de Saumane. Ce remplacement de mobilier est financé par la publicité dans le cadre d’un appel d’offres.

V.A.


Un cyclo challenge au profit de la Fondation Frédéric Gaillanne

Ce jeudi 12 mai, la comédienne Nathalie Savalli lira une sélection de lettres tirées du livre ‘Albert Camus Maria Casarès – Correspondance 1944-1959’ au parc Gautier à l’Isle-sur-la-Sorgue.

Publié en 2017 aux éditions Gallimard, ce livre est un recueil de 865 lettres échangées entre l’écrivain Albert Camus et l’actrice Maria Casarès. C’est la fille de ce premier, Catherine Camus, qui a décidé de publier les correspondances amoureuses qui ont duré une quinzaine d’année entre les deux amants.

La comédienne Nathalie Savalli, qui avait déjà fait la lecture de quelques de ces lettres à la librairie le Bleuet à Banon, sera cette fois-ci présente au parc Gautier à l’Isle-sur-la-Sorgue dans la soirée de jeudi pour vous faire vivre les échanges issus de cet amour interdit.

Jeudi 12 mai. De 19h à 20h. Entrée libre. Parc Gautier. 74 Avenue de la Libération. Isle-sur-la-Sorgue.

V.A.


Un cyclo challenge au profit de la Fondation Frédéric Gaillanne

Aujourd’hui, de nombreux pays dépendants des productions de blé ukrainiennes voient leurs rayons de farine se vider sans se réapprovisionner. À l’Isle-sur-la-Sorgue, la farine est produite localement depuis 2018.

Depuis 4 ans maintenant, la commune de l’Isle-sur-la-Sorgue produit sa propre farine grâce à la collaboration de plusieurs acteurs du territoire. En 2018, c’est Yannick Mazette, boulanger à l’Isle-sur-la-Sorgue, et aujourd’hui président de la Chambre des métiers et de l’artisanat régionale, qui lance cette initiative.

En 2019, la première baguette 100% l’isloise sort du four. Aujourd’hui, cette initiative continue de porter ses fruits. Cette année, les acteurs de la filière du blé prévoient d’en récolter près de 145 tonnes grâce aux quatre variétés, l’apache, le calumet, l’orloge et le montecarlo, qui sont plantées sur plus de 28 hectares. Cette quantité de blé devrait représenter environ 115 tonnes de farine.

Le conflit en Ukraine enclenche une pénurie

Si l’Ukraine fait partie des principaux producteurs et exportateurs de blé dans le monde, la France, ainsi que de nombreux autres pays commencent à percevoir les retombées du conflit et voient la farine disparaitre de les rayons de leurs grandes surfaces, mais pas seulement. L’huile de tournesol mais aussi les pâtes commencent à se faire rares dans les magasins.

À ce jour, 6 boulangeries et 1 pâtisserie utilisent quotidiennement la farine produite à l’Isle-sur-la-Sorgue, contre seulement 4 boulangeries il y a quelques mois. De plus en plus de l’Islois souhaitent valoriser des circuits courts et la consommation locale pour le développement d’une économie, elle aussi plus locale. Une interrogation persiste : la commune pourra-t-elle échapper à la pénurie ?

V.A.


Un cyclo challenge au profit de la Fondation Frédéric Gaillanne

Dans le cadre de l’appel à projets lancé par la région Sud intitulé ‘Pour une Méditerranée zéro plastique’ qui engage la protection des milieux naturels contre ce type de déchet, le syndicat mixte du bassin des Sorgues (SMBS) vient d’installer un piège dans la rivière à l’Isle-sur-la-Sorgue, près du lycée agricole La Ricarde, pour intercepter les déchets qui peuvent y flotter.

La commune, qui a une très forte affluence touristique, notamment durant la période estivale, voit sa rivière infestée de déchets flottants chaque année. De plus, l’Isle-sur-la-Sorgue est un point stratégique pour la rivière puisqu’elle est le point de rencontre de nombreux bras de cette dernière, le barrage permet donc de collecter tous les déchets venant de ces différents bras. Le piège est fait de telle façon qu’il permet de récolter les déchets qui flottent tout en laissant l’eau faire son cours en passant par-dessous le barage.

Les travaux de mise en place de ce piège ont été menés par la société de travaux publics sorguaise RMB et leur coût s’est élevé à 45 330€, financé à 55% par la Région et 45% par le SMBS.

V.A.


Un cyclo challenge au profit de la Fondation Frédéric Gaillanne

A l’Isle-sur-la-Sorgue en plein centre ville, l’association Job’Appart propose une aide alimentaire et un accompagnement pour des personnes en précarité financière. Chaque jour, le local ouvre ses portes pour une préparation de repas suivie de deux services à table. Depuis le covid, le nombre de bénéficiaires à doublé.

Au départ, l’association fondée par le psychanalyste et diacre Jean-Louis Andreani en 1995 avait pour vocation d’accompagner au logement ainsi qu’à l’emploi. Les premières aides alimentaires étaient à hauteur d’une cinquantaine de repas par jour moyennant une participation de 50 centimes, pour ceux qui le pouvaient. Tous les repas étaient préparés par des bénévoles et servis (‘la table de Job’) sur deux services à midi et 13h: une soupe, un plat de résistance, un fromage et un dessert.
“Très rapidement, on est passé de 50 repas par jour à 80 repas et maintenant on est autour de 100 à 130 repas distribués par jour, constate Fanny Frauciel, directrice de l’association.
Avec le covid, l’association à du fermer ses portes et trouver une solution. Finalement, c’est par l’attribution de repas en boîte à l’extérieur du local (Job Drive) qu’elle à pu se maintenir.
“C’est à ce moment-là qu’on s’est rendu compte que beaucoup de personnes étaient dans le besoin mais ne venaient pas manger. Elles n’osaient pas venir parce que les principales personnes qui venaient étaient des gens de la rue. Mais beaucoup de personnes avaient besoin de manger, notamment équilibré,” poursuit Fanny Frauciel. Depuis, de nouveaux profils font surface. Beaucoup plus de familles viennent chercher leur repas, notamment des familles nombreuses, des mères seules et des couples. Mais la plus grande majorité des nouveaux bénéficiaires sont retraités ou étudiants.

Une transition difficile
Pour la trentaine de bénévoles, l’idéal était d’arriver, après le Covid, à continuer la distribution alimentaire à l’extérieur mais de reprendre ‘la table de Job’ qui fournissait un véritable intérêt pour les personnes à la rue et les plus oubliés, leur permettant de manger assis, tous ensemble et de partager ce moment.
“Le problème, indique la directrice et ancienne éducatrice spécialisée, c’était qu’on arrivait plus à faire 100 repas. C’était un calcul tous les matins pour savoir ce qu’on allait faire et comment on allait le faire.”
C’est grâce au projet France Relance, pour lequel l’association à été lauréate, que celle-ci a pu continuer de servir les repas. L’année dernière, le préfet du Vaucluse est venu annoncer en personne l’attribution de 75 000€. Une somme qui a permis d’effectuer des travaux d’optimisation de la cuisine, de la réserve, de passer de 1 à 3 salariées.
Au bout du compte, c’est de façon tout juste suffisante que l’association se maintient chaque année même si elle bénéficie de subventions du conseil départemental de Vaucluse, du Conseil régional pour l’aide alimentaire, d’apports de fondation qui financent des projets chaque année (Grand Delta Habitat, Saint François d’Assises) et d’entraide de particuliers qui soutiennent le projet par des dons.
“On avance grâce à tout ça mais on à toujours la boule au ventre, on n’est jamais très à l’aise” rappelle Fanny Frauciel.

Une aide qui va bien au-delà des repas
Au-delà de la distribution des repas, l’association met en place tout un système d’accompagnement pour les bénéficiaires. Au-dessus du local, un hébergement d’urgence est ouvert avec quelques lits pour des périodes de courtes durées. Tous les matins, pendant que les bénévoles épluchent, trient, ramassent et cuisinent, Fanny s’entretient avec des bénéficiaires pour un accompagnement social spécifique (aide vers l’hébergement, médicale, administrative) en collaboration avec les partenaires sociaux du secteur.
Car à l’Isle-sur-la-Sorgue, Job’Appart n’est pas seule et bénéficie de l’aide d’autres associations comme Les restos du cœur, La Croix Rouge, le Secours Catholique, les 3 Eco, pour l’accompagnement de l’aide au logement ou encore de la Cigalette pour l’aide administrative et l’accompagnement de l’apprentissage de la langue française. Un réseau actif qui permet le bon fonctionnement des associations et facilite la coordination.
“La table de Job et Job Drive sont une entrée pour les personnes qui n’osent pas forcément demander de l’aide. Par ce biais là, les bénéficiaires prennent confiance et viennent ensuite chercher une aide, principalement administrative. Les trois quart n’ont pas de poste informatique ou ne savent pas l’utiliser.”

Une situation qui traduit ‘un mal-être’
Si le nombre de bénéficiaires a augmenté si drastiquement, ce n’est pas un hasard. En tout, on retrouve dans le Vaucluse une dizaine d’associations d’aide alimentaire. Une présence indispensable pour le 5ème département le plus pauvre de France avec 11,5% des personnes vivant sous le seuil de pauvreté en 2021, contre 9,5% en 2017.
Néanmoins, la directrice de Job’Appart y voit du positif et relativise sur le sujet. “L’Etat ne peut pas tout gérer. On voit bien que tout cela traduit un mal-être. Malgré tout, on perçoit un tissu associatif qui se renforce, que les particuliers entre eux s’entraident. Cette situation actionne tout un système de solidarité, qui ne fonctionne que parce que cela reste associatif, qu’on reverse ce que l’on reçoit et qu’il n’y a aucun but lucratif derrière. Les gens donnent à leur manière et en fonction de leur capacité. Beaucoup de bénéficiaires sont aussi bénévoles. Sur 300 foyers qu’on aide, peut-être 5 ou 6 vont abuser du système, et encore ce n’est pas sûr. Certains vont aller dans 3 associations en un jour et redistribuer à ceux qui n’y vont pas. Chacun effectue un échange à sa manière. Le principal est de ne pas faire de l’associatif inutile et d’accompagner vers l’autonomie,” insiste Fanny Frauciel.

Pour faire un don: https://www.leetchi.com/c/un-don-pour-job-appart

https://www.echodumardi.com/tag/isle-sur-la-sorgue/page/17/   1/1