2 mai 2025 |

Ecrit par le 2 mai 2025

Trois collèges vauclusiens récompensés pour leur alimentation bio et locale

Les collèges Pays de Sault à Sault, Anne Frank à Morières-lès-Avignon et Jean Bouin à L’Isle-sur-la-Sorgue ont reçu le premier niveau du label Ecocert ‘En cuisine’ qui valorise les produits bios et locaux dans les menus de la restauration collective.

Le Département de Vaucluse est engagé depuis plusieurs années dans la promotion des circuits courts et de saison. À l’instar du gouvernement français, qui a adopté la loi EGalim en 2018, qui favorise une alimentation saine, durable et accessible à tous, tout en soutenant un revenu aux producteurs et en améliorant les conditions de production.

Dans ce sens, le Département a également créé, avec la Chambre d’Agriculture de Vaucluse, la plateforme Agrilocal84, qui met en relation, 121 acheteurs, avec 261 fournisseurs dont 70% d’agriculteurs. 32 collèges vauclusiens utilisent déjà les services de cette plateforme afin de proposer une alimentation bio et locale aux élèves. Ce lundi 14 octobre, trois d’entre eux ont été récompensés pour leurs efforts et ont reçu le premier niveau de labellisation Ecocert ‘En cuisine’. « Dans ces trois collèges, il y a une vraie dynamique pour proposer une meilleure alimentation aux élèves entre l’équipe de direction, la restauration et la secrétaire générale chargée des commandes alimentaires, explique Delphine Gautier, directrice adjointe des collèges au Conseil départemental de Vaucluse. À terme, on souhaite accompagner d’autres collèges dans cette démarche-là. »

Cliquez sur les images ci-dessous pour les agrandir

Le label Ecocert ‘En cuisine’

La labellisation Ecocert ‘En cuisine’ valorise les établissements de restauration collective qui introduisent des produits bio, locaux et sains. Ce label se décline en trois niveaux, représentés par trois carottes. Les trois collèges vauclusiens distingués ont obtenu la première carotte de ce label et visent d’ores et déjà les deux autres carottes.

Ainsi, les collèges labellisés doivent respecter un cahier des charges qui requiert 20% des approvisionnements alimentaires bio, l’interdiction des OGM, de 25 additifs et des huiles hydrogénées (huiles végétales transformées), un menu végétarien par semaine et des légumes secs de préférence bio au moins une fois par semaine. Le label demande aussi la mise en place d’actions écoresponsables telles que lutte contre le gaspillage alimentaire, et le diagnostic des produits de nettoyage et des matériaux plastiques utilisés.

Des établissements accompagnés

Afin d’atteindre ce premier niveau du label, les collèges vauclusiens ont été accompagnés par le Département qui forme les chefs et les seconds de cuisine à la valorisation des fruits et légumes, à la diversification des protéines, mais aussi à l’élaboration de menus correspondant aux critères du label.

Une démarche éducative

En plus d’être fédératrice en impliquant le personnel de cuisine, mais également la direction, et les enseignants des établissements, cette démarche vers une alimentation plus saine, bio et locale, a également un côté éducatif, dans le but de sensibiliser les élèves. « Il y a diverses interventions dans les classes au cours de l’année sur des sujets comme la diététique ou les éco-gestes, ajoute Delphine Gautier. Il y a une partie éducative qui est toute aussi importante pour le label. »

Concernant les collèges vauclusiens labellisés, ils comptabilisent à eux trois plus de 1000 élèves qui sont concernés par cette alimentation bio et locale. 1000 demi-pensionnaires sont éduqués quotidiennement au rapport entre l’alimentation et la santé, mais aussi entre l’alimentation et l’environnement.


Trois collèges vauclusiens récompensés pour leur alimentation bio et locale

Le Banquet du Géant, rendez-vous incontournable de l’automne proposé par l’AOC Ventoux, revient pour une cinquième édition le dimanche 20 octobre à L’Isle-sur-la-Sorgue. Il est encore temps de réserver sa place avant que les inscriptions ne soient clôturées le lundi 14 octobre.

Cette année, ce sera la manufacture Brun de Vian-Tiran à L’Isle-sur-la-Sorgue qui accueillera l’événement. Rendez-vous donc le dimanche 20 octobre pour un voyage gustatif en accord avec une sélection des vins de l’appellation. « Installer le Banquet du Géant à l’Isle-sur-la-Sorgue avait une signification particulière pour nous, explique Marie Flassayer, directrice de l’AOC Ventoux. Avec l’intégration de la commune dans l’aire d’appellation en novembre 2023, il nous semblait essentiel de marquer cet événement. »

Une seule et même grande table sera dressée pour accueillir tous les convives, que seront mêlés aux vignerons de l’AOC Ventoux, munis de leurs bouteilles. Ce sera l’occasion parfaite pour échanger avec ces artisans de la vigne sur leur passion, mais aussi sur leurs domaines. Un DJ viendra parfaire ce rendez-vous avec une animation musicale conviviale.

La nourriture sera proposée par le restaurant l’islois Phileas Club avec des produits locaux. Au menu : gravlax de Truite de la Sorgue de la Maison Mayer, ‘acidoux’ avocat kiwi, carré de cochon de Monteux, risotto d’épeautre de Sault, fraîcheur de carotte et jus de cochon à l’amarena, fromage de chèvre de Pernes les Fontaines de la Maison Moga, miel de châtaignier truffé, et pour finir, la Troprovençale de la Maison Gaillardet, vanille et fleur d’oranger, accompagnée par un café rigoureusement sélectionné pour l’occasion par Sarmiento Torréfaction.

Pour réserver votre place (à partir de 16 ans), cliquez ici.
Dimanche 20 octobre. 11h30. 59€. Brun de Vian Tiran. 2 Cour Victor Hugo. Isle-sur-la-Sorgue.


Trois collèges vauclusiens récompensés pour leur alimentation bio et locale

Ridley Scott, réalisateur de Gladiator, Blade Runner, Thelma et Louise ou encore Alien, a choisi sa terre d’adoption, le Vaucluse, pour exposer ses dessins personnels et story-boards. L’exposition est à découvrir avant le 30 novembre à L’Isle-sur-la-Sorgue.

Avant d’être passionné par le cinéma, Ridley Scott aimait beaucoup dessiner, il a d’ailleurs fait ses études au Royal College of Art de Londres. Le réalisateur britannique, propriétaire du Mas des Infirmières à Oppède, dévoile une nouvelle fois son amour pour le Vaucluse, choisissant la ville de L’Isle-sur-la-Sorgue pour accueillir une exposition inédite de ses dessins et story-boards.

Et quel meilleur lieu que le tout nouveau cinéma de la ville, Ciné sur la Sorgue, pour exposer les dessins de celui qui est à l’origine de plusieurs classiques du 7ᵉ art ? Le public pourra y découvrir des story-boards de plusieurs de ses films comme Une Grande Année, filmé en partie à Bonnieux et Gordes et sorti en 2006, House of Gucci, sorti en 2021 ou un de ses films les plus récents, Napoléon, sorti l’année dernière. Cette exposition dévoile aussi des illustrations des bouteilles de vin de son domaine.

Jusqu’au samedi 30 novembre. Gratuit. Ciné sur la Sorgue. 3 Rue de la République. Isle-sur-la-Sorgue.


Trois collèges vauclusiens récompensés pour leur alimentation bio et locale

Le groupe Veolia et l’AMV (Association des maires de Vaucluse) ont organisé une table-ronde sur le thème : ‘Cybersécurité et eau : collectivités, services publics, entreprises… Tous concernés’. Cette matinale, qui s’est tenue à l’Isle-sur-la-Sorgue, a été notamment l’occasion de rappeler les enjeux majeurs liés à la cybersécurité et de donner les clés pour pouvoir faire face à cette menace qui ciblent de plus en plus des collectivités de plus en plus en première ligne.

« Toutes les organisations, quelles que soient leurs tailles et leurs domaines d’activité sont potentiellement concernées par les menaces de cyberattaques, expliquait Olivier Campos, directeur Veolia eau Provence-Alpes en préambule de cette 4e matinale climat organisé dans la Région Sud. Il est désormais essentiel pour les entreprises et les collectivités, dans le domaine de l’eau notamment, de prendre la pleine mesure cyber et se protéger. Ces rendez-vous, à destination des acteurs de premières lignes ont pour objectifs de favoriser les échanges, les interrogations, les retours d’expériences entre les différents experts qui interviennent sur le sujet mais également avec les élus et les représentants des collectivités présents. »

« Les cyberattaquants s’en prennent à ceux qui sont le moins bien protégés. »

Célia Nowak, déléguée régionale Paca de l’ANSSI

Données compromises pour 1 français sur 2
Après un mot d’accueil de Pierre Gonzalvez, maire de l’Isle-sur-la-Sorgue et président de l’AMV, sur la nécessité pour les collectivités de se prémunir contre les cyberattaques et leurs conséquences, les six intervenants ont dressé un état des lieux complet de la menace.

A une période où selon la CNIL (Commission nationale de l’informatique et des libertés) 1 français sur 2 a vu ses données personnelles compromises à la suite d’attaque et où plus de 2 500 actions de suspension de sites illicites utilisés pour de vastes campagnes d’hameçonnage ont été réalisées contre le cybersquattage de noms de domaines des collectivités, Célia Nowak, déléguée régionale Paca à la sécurité numérique pour l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI) a rappelé la réglementation actuelle ainsi que les techniques des cyberpirates. Des méthodes que l’on pourrait assimiler à « une logique de la pêche au chalut » afin de ratisser le plus large possible pour s’attaquer aux plus ‘faibles’, c’est-à-dire ceux qui sont le moins bien protégés. Avec un souci de rentabilité, en jouant sur la masse des attaques, qui a pour conséquence qu’il n’est nul besoin d’être une cible directe pour en être la victime.

« On n’est jamais assez préparé »,

Jérôme Poggi, Responsable de la sécurité des systèmes d’information à la ville de Marseille

Epée de Damoclès 2.0 ?
Un risque permanent, sorte de d’épée de Damoclès 2.0, que confirme le commandant Nidhal Ben Aloui, conseiller cyber du commandant de région de gendarmerie Paca, chef de la section cyber et anticipation cyber de la division régionale des réserves : « Au niveau financier le ransomware est le plus rentable. La France a versé 888 M€ de rançon en 2022. »
Dans tous les cas, le commandant de gendarmerie assure qu’il est impératif de prévenir les autorités, que ce soit pour mieux se défendre ou tenter d’identifier les attaquants pour les mettre hors d’état de nuire ou limiter les effets. « Il est très important de réagir vite », explique le militaire.

« Il faut pouvoir continuer à fonctionner en mode dégradé. »

Franck Galland, directeur général d’Environmental Emergency & Security Services

Une rapidité de réaction que confirme Jérôme Poggi, RSSI (responsable de la sécurité des systèmes d’information) à la ville de Marseille dont les services ont été victime d’une cyberattaque le 14 mars 2020 à 7h31.
Après avoir témoigné de la difficulté de se remettre de telles attaques, plusieurs mois, il a insisté sur les conséquences parfois inattendues qu’elles pouvaient avoir sur la bonne marche de la collectivité (gestion des cimetières, Etat-civil, impact humain, sentiment de remise en cause…). « On n’est jamais assez préparé », prévient-il.
« Il faut effectivement prendre en compte le temps long d’une telle crise et donc anticiper pour pouvoir continuer à fonctionner en mode dégradé », estime pour sa part Franck Galland, directeur général d’Environmental Emergency & Security Services et président-fondateur d’Aqua Sûreté, expert en sécurité des infrastructures hydrauliques.
C’est avec cette volonté d’anticipation, qu’en vue des JO de Paris, cet expert de la sûreté dans le domaine de l’eau a participé à un exercice de crise d’une attaque cyber dans une station d’épuration Veolia en Île-de-France.

« Nous proposons des mesures techniques de protection en faisant très attention aux accès à distance demandés par les clients. »

Meriem Riadi, directrice des systèmes d’information Veolia Eau France

Sécuriser l’approvisionnement en eau
Chez Veolia, cette prévention de la menace passe notamment par un accompagnement des collectivités partenaires.
« Tout d’abord, nous mettons en place une forte sensibilisation aux aspects humains, insiste Meriem Riadi, directrice des systèmes d’information Veolia Eau France. Ensuite nous proposons des mesures techniques de protection en faisant très attention aux accès à distance demandés par les clients, car ouvrir des portes et créer des interconnexions a des conséquences. On protège aussi les systèmes informatiques dans l’usine via des antivirus. Il faut aussi détecter les incidents qui peuvent arriver et enfin, se préparer opérationnellement en ayant des sauvegardes, être capable de les restaurer, mener des exercices de crise… »

« Cette connectivité expose ces systèmes à des cyberattaques potentielles. »

Olivier Campos, directeur Veolia eau Provence-Alpes

« Les services d’eau et d’assainissement étant vitaux pour notre société, ils sont également vulnérables aux menaces cybernétiques, ce qui rend la cybersécurité d’une importance capitale pour Veolia, rappelle Olivier Campos, le directeur Provence-Alpes. Les systèmes de contrôle industriel utilisés pour gérer les infrastructures d’eau et d’assainissement sont de plus en plus connectés à internet pour des raisons d’efficacité et de commodité. Cependant, cette connectivité expose ces systèmes à des cyberattaques potentielles. Une attaque réussie pourrait perturber l’approvisionnement en eau ou l’assainissement, avec des conséquences potentiellement désastreuses pour la santé publique et l’environnement. Le sujet est également sensible car Veolia gère une grande quantité de données sensibles sur ses clients. »

« Il ne viendrait jamais à l’idée pour un élu d’ouvrir un établissement qui n’est pas aux normes sans contrôle préalable. »

Léo Gonzales, PDG de Devensys cybersécurité

Quelles sont les solutions et que faire en cas d’attaque ?
« Il faut responsabiliser et sensibiliser les dirigeants ou les élus aux risques cyber pour qu’ils prennent leurs responsabilités, mettent les moyens humains, techniques et financiers en face du risque, précise Léo Gonzales, PDG de Devensys cybersécurité à Montpellier. C’est exactement ce qu’il se passe pour le risque juridique, ou encore avec le risque sûreté (normes ERP pour les bâtiments, sécurité incendie, etc.) Il ne viendrait jamais à l’idée pour un dirigeant ou élu d’ouvrir un établissement qui n’est pas aux normes sans contrôle préalable (consuel, pompiers, etc.). Idem avec le contrôle technique et l’entretien des voitures, ou les équipements de sécurité préventive (airbag, radar avec freinage auto, etc.). Pourtant, c’est comme la cyber… on investit pour ‘rien’ au départ. Mais ne pas prévoir à la conception les buses d’extinction incendie dans un hôtel, ou les portes coupe-feu, cela couterait extrêmement cher de le rajouter après. »
Des diagnostics gratuits existent rappellent Célia Nowak pour l’ANSSI ainsi que le commandant Nidhal Ben Aloui pour la gendarmerie.

Les intervenants (de gauche à droite) : Meriem Riadi, directrice des systèmes d’information Veolia Eau France, Jérôme Poggi, responsable de la sécurité des systèmes d’information à la ville de Marseille, Léo Gonzales, PDG de Devensys cybersécurité, Franck Galland, directeur général d’Environmental Emergency & Security Services et président-fondateur d’Aqua Sûreté, commandant Nidhal Ben Aloui, conseiller cyber du commandant de région de gendarmerie Paca, Célia Nowak, déléguée régionale Paca de l’ANSSI, Pierre Gonzalvez, maire de l’Isle-sur-la-Sorgue et président de l’AMV, ainsi que Olivier Campos, directeur Veolia eau Provence-Alpes.

« Nous disposons de guides et d’outils mis à disposition des collectivités dans les domaines de la prévention, de la détection et de la réaction », complète la déléguée régionale de l’ANSSI qui peut s’appuyer sur le CSIRT (Computer security incident response team) de Paca qui traitent les demandes d’assistance des acteurs de taille intermédiaire (PME, ETI, collectivités territoriales et associations).
Même offre complémentaire pour les gendarmes : « nous proposons des supports d’informations lors des situations de crise ainsi que les listes de contacts en cas d’urgence. Nous avons aussi formé des référents dans les brigades de la Région Sud afin d’apporter des réponses adaptées en fonction des profils des personnes qui nous sollicitent. »

« La question n’est pas de savoir si vous subirez une cyberattaque, mais quand ? »

S’adapter en permanence aux nouveaux défis
S’il est nécessaire de dresser un diagnostic de sa vulnérabilité face aux cyberattaques ainsi que de savoir comment réagir « une poignée d’actions ‘défensives’ constituent déjà la clef pour limiter drastiquement les risques (sauvegardes, cloisonnement, antivirus), résume Léo Gonzales de Devensys cybersécurité. Les attaquants innovent en permanence et il faut s’adapter en face. Il y a forcément une certaine latence dans la réponse, et un coût financier et humain. L’objectif étant de rendre l’attaque plus complexe, plus longue, plus chère. »
De faire en quelques sorte, que le cyberpirate passe son chemin pour, qu’à l’image d’un cambrioleur qui évite une maison avec un chien ou une alarme, il s’oriente vers un ‘voisin’ moins protégé.
« On doit aussi penser à des systèmes de détection, pour le cas où cela devient trop tard, afin que les ‘voleurs’ sachent que la ‘police’ arrive très rapidement, et qu’ils n’aient pas le temps de faire trop de dégâts », poursuit Leo Gonzales.

« Il ne faut pas rester seul. »

Commandant Nidhal Ben Aloui, conseiller cyber du commandant de région de gendarmerie Paca,

Au final, l’ensemble des intervenants s’accordent sur un point : « La question n’est pas de savoir si vous subirez une cyberattaque, mais quand ? »
C’est pour cela qu’à l’image de la Ville de Marseille et de son responsable de la sécurité des systèmes d’information, la collectivité phocéenne est sur le qui-vive.  : « Nous pratiquons des exercices en permanence, confie Jérôme Poggi. On teste les sauvegardes, on teste les procédures, on teste la réactivité des équipes, on teste encore et encore pour faire face à toutes les éventualités. »
Cependant, si les solutions peuvent apparaître uniquement techniques, il ne faut pas négliger l’impact humain. « Il ne faut pas rester seul. Il faut savoir s’entourer, insiste le commandant Nidhal Ben Aloui. Surtout si parfois à tort, on pense être bien préparé à une attaque. »
Et le gendarme, comme plusieurs intervenants, d’évoquer les conséquences humaines (dépression, burnout et même suicide) de certaines de ces attaques pour les dirigeants, élus ou chefs de service qui s’en sentent responsables.


Trois collèges vauclusiens récompensés pour leur alimentation bio et locale

La Fondation Frédéric Gaillanne, école d’éducation de chiens guides pour les enfants aveugles et malvoyants, célèbre ses 10 ans avec un concert à L’Isle-sur-la-Sorgue ce samedi 28 septembre. La Fondation profitera également de ce week-end sera pour ouvrir ses portes au public.

La Fondation Frédéric Gaillanne est la 1ʳᵉ école d’éducation de chiens guides en Europe exclusivement destinée aux enfants aveugles et malvoyants âgés de 12 à 18 ans. Si le projet a vu le jour en 2009, à travers Mira Europe, c’est en 2014 qu’est née la Fondation Frédéric Gaillanne.

Le concert pour les 10 ans

Pour célébrer ce 10ᵉ anniversaire, la Fondation organise un concert ce samedi 28 septembre. Les artistes Dave, Emma Cerchi et Roberto D’Olbia se succèderont sur la scène de la salle des fêtes de L’Isle-sur-la-Sorgue. L’entrée est au prix de 25€ (billetterie en ligne). Tous les bénéfices seront reversés à la Fondation. Un food truck et une buvette seront sur place.

28 septembre. 20h30. Salle des fêtes. Avenue Napoléon Bonaparte. Isle-sur-la-Sorgue.

Deux journées portes ouvertes

La Fondation profitera par ailleurs de cet anniversaire pour faire découvrir l’univers des chiens guides au public durant deux jours, les samedi 28 et dimanche 29 septembre.

Programme du samedi :
• 12h : inauguration du parcours des sens végétalisé
• 14h & 15h30 : démonstration commentée du travail du chien guide
• 14h30 : conférence ‘De la naissance à la pré-éducation du chien guide’
• 15h45 : expérience immersive sous bandeau avec la canne blanche et le chien guide (2€)
• 16h : table ronde autour du rôle de la famille d’accueil avec Estelle du podcast « Futur Chien Guide »

Programme du dimanche :
• 10h : cérémonie de remise officielle des chiens guides
• 14h : démonstration commentée du travail du chien guide
• 14h30 : conférence ’10 ans d’histoire & de remises aux enfants’
• 15h45 : expérience immersive sous bandeau avec la canne blanche et le chien guide (2€)

Le public bénéficiera de plein d’autres activités réparties sur tout le week-end telles que : des visites guidées, des rencontres avec les familles d’accueil et les bénéficiaires, des expériences sensorielles (lunettes de simulation, activités sportives sous bandeau, etc), ou encore une tombola. Une restauration et buvette seront sur place.

28 & 29 septembre. Entrée libre et gratuite. Fondation Frédéric Gaillanne. 150 Chemin de la Tour de Sabran. Isle-sur-la-Sorgue.


Trois collèges vauclusiens récompensés pour leur alimentation bio et locale

Ce samedi 31 août, la SPA vauclusienne vous donne rendez-vous au refuge du Petit Pigeolet à L’Isle-sur-la-Sorgue pour y rencontrer tous ses pensionnaires à l’occasion de la Fête Champêtre.

Chaque année, les associations de protection des animaux redoutent la période estivale. L’année dernière, plus de 16 000 animaux de compagnie ont été abandonnés seulement entre le 1ᵉʳ mai et le 31 août, d’après la Société de protection des animaux (SPA). La SPA vauclusienne, située à L’Isle-sur-la-Sorgue, n’y échappe pas.

Après un été difficile, la SPA vauclusienne prépare sa rentrée et celle de ses pensionnaires qui attendent impatiemment une nouvelle famille aimante qui saura répondre à leurs besoins. L’association organise donc une Fête Champêtre ce samedi 31 août qui mettra à l’honneur tous les animaux, qu’ils soient petits, grands, jeunes, âgés, ou encore poilus.

Plusieurs animations sont prévues tout au long de la journée au refuge du Petit Pigeolet comme un vide-grenier et une vente d’objets divers et de t-shirts dans le cadre du projet ‘Pestouille’ qui prévoit le réaménagement de la plus grande chatterie du refuge. Il sera également possible de faire une visite des animaux de ferme à 11h et à 15h, sur réservation au 04 90 38 07 89. Une buvette et des pâtisseries seront proposées aux visiteurs. Tous les fonds récoltés lors de cette journée seront au profit des pensionnaires.

L’association rappelle que, pour toute adoption, il faut être muni du Certificat d’engagement et de connaissances daté et validé au moins sept jours à l’avance. Il est aussi possible de remplir le document au refuge. Il faudra dans de cas-là attendre sept jours avant de repartir avec l’un des pensionnaires.

Samedi 31 août. De 10h à 17h. Refuge du Petit Pigeolet. 170 Chemin du Pigeolet. Isle-sur-la-Sorgue.


Trois collèges vauclusiens récompensés pour leur alimentation bio et locale

La Foire Antiquités & Brocante revient pour une 117ᵉ édition du jeudi 15 au dimanche 18 août à L’Isle-sur-la-Sorgue. L’événement sera inauguré ce mercredi 14 août à 18h30 au Parc Gautier.

Ce jeudi 15 août, la Foire Antiquité & Brocante fait son grand retour à L’Isle-sur-la-Sorgue. Organisé par le Syndicat National du Commerce de l’Antiquité, de l’Occasion et des Galeries d’Art (SNCAO-GA), cet événement rassemblera plusieurs centaines d’exposants professionnels et de boutiques d’antiquités, d’art et de décoration. L’occasion idéale de dénicher des trésors. Mobilier ancien, œuvres d’art, bijoux vintage, objets de décoration rares, il y en aura pour tous les goûts.

Comme à son habitude, la Foire aura lieu dans l’enceinte du Parc Gautier, mais aussi sur l’Avenue des Quatre Otages. Les exposants, antiquaires et brocanteurs présents sont adhérents du SNCAO-GA. Ils s’engagent donc à vendre l’objet pour ce qu’il est. Le label ‘Antiquité-Qualité’ ainsi qu’un service d’expertise gratuit offriront toutes les garanties requises aux acheteurs.

Conditions de circulation et de stationnement

Dès ce lundi 12 août, et jusqu’au lundi 19 août, la circulation et le stationnement vont subir des modifications pour le bon fonctionnement de l’événement.

Sur l’Avenue des Quatre Otages, la circulation sera interdite les lundi 12, mardi 13 et lundi 19 août de 8h à 18h puis du mercredi 14 au dimanche 18 août de 8h30 à 20h30, la circulation sera autorisée en demi-chaussée (dans le sens Avignon > Carpentras/Apt) le mardi 13 août de 18h à 00h.

La circulation sera interdite du mercredi 14 au dimanche 18 août de 8h30 à 20h30 sur l’Avenue de la Libération, et les mêmes dates de 8h30 à 00h sur le Quai Rouget de Lisle.

Enfin, la circulation sur le Quai Jean Jaurès et la Rue de la République sera autorisée via le pont Gambetta les lundi 12, mardi 13 et lundi 19 avant 8h, et du mercredi 14 au dimanche 18 août avant 8h30.


Trois collèges vauclusiens récompensés pour leur alimentation bio et locale

La Ville de L’Isle-sur-la-Sorgue organise la 20ᵉ édition de sa ‘Fiesta des quais’ ce vendredi 2 août, du quai Jean Jaurès jusqu’au quai de la Charité. L’occasion de célébrer les quais de la ville autour de ses activités nautiques, associatives et commerçantes.

Au programme de cet événement devenu incontournable pour les L’Islois qui débutera à 16h : un marché artisanal d’art, des animations nautiques, un concert de bandas, des démonstrations de street art, une course de garçons de café, des concerts et une course nocturne de nego chin.

Modifications de circulation et stationnement

Pour que ces festivités soient menées à bien, les conditions de circulation et de stationnement vont être modifiées.

Il sera interdit de circuler sur les quais Jean Jaurès, Rouget de Lisle, rues Carnot et Rose Goudard, ponts Gambetta et Benoît du vendredi 2 août à 11h au samedi 3 août à 1h30, et sur la place Émile Char, rue Autheman, et pont Bouïgas du vendredi 2 août à 16h au samedi 3 août à 1h30.

Le stationnement sera quant à lui interdit sur le quai Jean Jaurès, rue et place Rose Goudard du jeudi 1ᵉʳ août à 15h au samedi 3 août à 12h, et sur le quai Rouget de Lisle du jeudi 1ᵉʳ août à 18h au samedi 3 août à 12h.


Trois collèges vauclusiens récompensés pour leur alimentation bio et locale

Le coq noir, entreprise agroalimentaire spécialisée dans le condiment, s’engage dans la décarbonation via une technologie d’énergie solaire à concentration. Objectif ? Supprimer 75% du gaz servant à son procédé de production d’ici avril 2025.

L’entreprise Le coq noir, basée à l’Isle-sur-la-Sorgues (84), 70 chemin des Jonquiers, spécialisée dans les condiments, sauces et autres aides culinaires a fait le pari de l’énergie solaire pour alimenter l’étape clef de sa production : la cuisson et la stérilisation de ses produits. Dès le printemps 2025, la construction de sa centrale solaire à concentration produira 75% de la vapeur utilisée par l’usine au cours de l’année, réduisant les émissions du site de 180 T de CO² par an.

Son fonctionnement ?
Un fluide caloporteur s’écoule en circuit fermé entre le champ solaire, le stockage thermique et l’évaporateur. La centrale solaire à concentration produira ainsi une vapeur à 170°C pour la cuisson et la stérilisation des produits.

« La vapeur ainsi produite par la centrale solaire
est consommée en priorité par l’usine, la chaudière existante servant d’appoint. Cette technologie novatrice permet d’avancer dans la décarbonation de l’industrie agroalimentaire française, alors qu’aujourd’hui trop peu de solutions existent pour produire une chaleur renouvelable à ces niveaux de températures,’ précise un responsable de la PME isloise.

Pourquoi ce choix ?
«Ce choix de la chaleur solaire est clé pour le développement de l’entreprise Le Coq Noir, assure Thibault de Leusse, directeur général le Coq noir. Il nous permet de poursuivre nos objectifs de décarbonation et d’accéder à la transition du monde agroalimentaire. Avec la signature de ce contrat, c’est également un choix de souveraineté économique et énergétique en diminuant sensiblement notre dépendance au gaz et à la volatilité de l’énergie fossile. Nous souhaitons diminuer toujours plus notre impact sur l’environnement mais en maitrisant nos coûts pour rester accessible à tous nos clients…»

Les chiffres clés
855 m² : surface au sol utilisée pour les capteurs solaires dans le champ Le coq noir ; 500kW : la puissance moyenne de l’installation ; Un contrat d’achat d’énergie d’une durée de 20 ans. Financement pris en charge en intégralité par Alto solution avec le soutien de la Région Sud ; Prix fixe de l’énergie pour Le coq noir sur la durée de vie ; Durée des travaux : 4 mois ; Réduction jusqu’à 180 T de CO² par an ; Réduction de plus de 55% des émissions de CO2.

La centrale solaire à concentration
La 1re pierre de la centrale solaire sera posée en septembre 2024 pour une fin des travaux en décembre de la même année. Les premiers essais de mise en service auront lieu entre janvier et mars 2025 pour une livraison en avril de la même année.

En savoir plus
Le Coq noir est un fabricant de condiments, sauces et aides culinaires inspirés du Monde depuis 1979. L’histoire commence sur l’Ile de la Réunion pour arriver à L’Isle-sur-la-Sorgue. Sur le chemin, la découverte d’épices, des évolutions et de la passion. Le tout dans un respect profond des personnes, du territoire et de la planète.

Le coq noir
Ce sont 40 références en GMS (grandes et moyennes surfaces), la seule marque de soja Bio issu de l’agriculture française, 450 tonnes de produits par an, 60% de matières premières françaises, 3 000 points de vente tous réseaux confondus.

Alto Solution
Cette entreprise aixoise a mis au point une technologie unique d’énergie solaire à concentration. Alto Solution a développé un collecteur solaire à concentration, pour produire de la chaleur entre 100 et 400°C, et ainsi répondre à plus de 70% des besoins industriels. La chaleur est produite de manière totalement décarbonée et renouvelable. « Nous produisons de la chaleur solaire jusqu’à 400°C pour remplacer les combustibles fossiles dans l’industrie pour cela, nous avons mis au point une technologie d’énergie solaire à concentration unique et innovante qui augmente les performances des centrales, tout en réduisant les coûts de construction. Notre objectif ? Favoriser la transition énergétique. Parce que le monde consomme 3 fois plus de chaleur que d’électricité, nous visons, dans un premier temps, les usages industriels où, plus de 60 à 80% des besoins énergétiques sont sous forme de chaleur, notamment dans l’agro-alimentaire, la chimie & pharmaceutique, le papier, le textile, » précise un des responsables d’Alto Solution.

https://www.echodumardi.com/tag/isle-sur-la-sorgue/page/3/   1/1