24 avril 2024 |

Ecrit par le 24 avril 2024

Le Groupe GSE continue son développement national et international

Alors que le groupe Europe Linge Service (ELIS) a fait appel à GSE pour construire sa nouvelle blanchisserie industrielle à Rousset, près d’Aix-en-Provence, le groupe spécialisé dans l’immobilier d’entreprise continue son développement à l’international.

Installée dans une zone industrielle en plein développement, à proximité de l’A8, et desservant l’ensemble de la métropole marseillaise, la blanchisserie industrielle commandée par ELIS s’étendra sur 11 000 m2, dont 900 m2 de bureaux. Elle sera équipée de panneaux photovoltaïques en ombrières sur parking, pour une surface globale de 2 645 m2 et une production estimée à 610 MWh par an.

« Ce projet de Rousset est la 6ème réalisation de GSE pour ELIS depuis 2017, après les usines de Toulouse, Aix-les-Bains, Clisson et Saint-Geours-de-Maremne en France et de Barcelone en Espagne, explique Lionel Legouhy, directeur développement chez GSE. Il constitue une marque de confiance forte de la part d’ELIS dans la capacité d’accompagnement de GSE pour ce type de projets industriels complexes et avec de forts enjeux en termes de rapidité de construction ».

La livraison du bâtiment est prévue pour janvier 2024.

En Italie, GSE lance la construction d’un nouveau bâtiment logistique

La construction de ce nouvel ensemble industriel, sur un terrain de 140 000 m2, a été confiée à GSE Italie par P3 Logistic Parks. Le projet comprend la construction d’un entrepôt logistique de 38 000 m2, ainsi que divers travaux de réaménagement urbain. Le bâtiment, qui reposera sur des plots isolés, bénéficiera d’une structure en béton armé préfabriquée, avec un revêtement de sol industriel et des façades en panneaux sandwich soutenus par une ossature métallique.

En ce qui concerne la toiture, c’est un système semi-plat de type Bac-Acier, introduit en Italie par GSE dans les années 90 et aujourd’hui devenu la norme du marché en raison de ses caractéristiques d’isolation thermique et d’étanchéité à l’air, qui sera utilisé. La toiture accueillera également des panneaux photovoltaïques, d’une puissance d’environ 2 200 kW. Le bâtiment vise à obtenir la certification de durabilité BREEAM de niveau Excellent.

L’achèvement des travaux est prévu pour décembre 2023 © P3 Logistic Parks

Le projet comprend également la réalisation de plusieurs aménagements urbains : environ 200 mètres de route seront refaits, avec une révision de la circulation, ainsi que la construction de deux nouveaux ponts routiers. GSE Italie a prévu que le complexe soutienne le développement des mobilités douces en créant un nouvel arrêt de bus et une nouvelle tranche de piste cyclable de 1,1 km, équipée de deux passerelles piétonnes.

« L’attribution de ce premier contrat par P3 en Italie est une immense fierté pour l’ensemble des équipes de GSE Italie, déclare Charlène Castellano, directrice du développement des affaires de GSE Italia. Elle souligne nos valeurs fondamentales telles que la capacité d’écoute, l’anticipation des enjeux et la recherche de la meilleure performance pour atteindre la satisfaction de notre client et des futurs occupants des bâtiments ». L’achèvement des travaux est prévu pour décembre 2023.

GSE poursuit son développement en Espagne

Présent en Espagne depuis 1998, GSE vient de livrer à Merlin Properties, société espagnole d’investissement immobilier, sa nouvelle plateforme logistique dans le parc industriel « Cabanillas Park ! ». D’une superficie globale de 44 637 m2 et d’une hauteur libre de stockage de 11 mètres, ce nouvel entrepôt, situé entre Madrid et Guadalajara, dispose de 67 quais de chargement, ainsi que d’espaces de bureaux sur trois étages de 332 m2 chacun.

Selon Ramón Lázaro, directeur commercial de GSE Espagne : « Toutes les équipes de GSE Espagne sont fières, grâce à leur travail en étroite collaboration avec le client, de livrer à Merlin Properties un actif logistique bénéficiant de conditions idéales pour permettre aux clients finaux d’exercer leur activité dans un environnement optimal ».

Nouvel entrepôt logistique pour MERLIN Properties à Madrid © GSE

L’entreprise vient également de lancer à Masquefa, dans la province de Barcelone en Catalogne, le chantier de G-Park Masquefa, 4ème investissement de GLP, fournisseur mondial de logistique immobilière, dans la région. Ce nouvel ensemble, bâti sur un terrain de 55 452 m2, abritera une plateforme logistique d’une superficie locative brute de 28 828 m2. Le projet disposera de 37 quais de chargement et d’une hauteur de stockage de 12,2 mètres.

Située à un peu plus d’une demi-heure de l’aéroport international Barcelone-El Prat et à 40 kilomètres de la capitale catalane, la plateforme logistique bénéficie d’un emplacement idéal pour la distribution locale et nationale à partir de Barcelone. Visant la certification BREEAM Excellent, le parc disposera d’une installation de panneaux photovoltaïques ainsi que des chargeurs de vélos et de véhicules électriques.

Site du futur ensemble logistique pour GLP à Barcelone © GSE

« Ces deux nouveaux projets témoignent du dynamisme de notre activité en Espagne et de la forte implantation de GSE sur le marché ibérique », souligne Ramón Lazaro. « Le marché de l’immobilier logistique est particulièrement dynamique en Espagne avec une forte croissance ces dernières années, poussée par une demande importante en partie portée par le développement e-commerce ».

GSE mise sur le béton décarboné

Alors que la construction compte parmi les secteurs les plus polluants, le secteur réalisant 23% des émissions de gaz à effet de serre chaque année en France et 38% à l’échelle mondiale, le Groupe GSE a décidé de recourir au béton bas carbone sur l’ensemble des dallages de ses nouveaux projets dès la fin de l’été 2023.

« L’idéal, et nous en sommes conscients, serait de pouvoir se passer totalement du béton, qui reste l’un des matériaux les plus carbonés, dans nos constructions, et le remplacer par d’autres matériaux, comme le bois, analyse Marc Esposito, directeur du Lab GSE. Le fait est que nous ne pouvons pas éliminer complétement l’utilisation du béton dans les chantiers de bâtiments industriels, car cela compromettrait la solidité et la fonctionnalité des structures. Cependant, nous avons la responsabilité de travailler activement à décarboner autant que possible le béton utilisé, afin de minimiser son impact environnemental ».

Le béton représente entre 20 et 25% des matériaux d’un bâtiment, alors qu’il reste très polluant à cause des émissions de CO2 issues du ciment et de ses dérivés. Le béton bas carbone, quant à lui, permet de remplacer le produit le plus carboné du ciment, le clinker, par un matériau tiré de l’économie circulaire à partir du recyclage d’anciens déchets.

Ses caractéristiques techniques s’adaptent aux contraintes des dallages des bâtiments logistiques (dallages industriels et les dallages sans joints) et il ne se dégrade pas dans le temps, bénéficiant de la même qualité que le béton classique. Il affiche moins de 180 kg de CO2 émis par mètre cube, alors que le béton classique peut en créer jusqu’à 280 kg au mètre cube.

Ses multiples avantages permettent de réduire jusqu’à 10% l’empreinte carbone globale du bâtiment. Des résultats encourageants, même si GSE ne compte pas s’arrêter là et espère aller plus loin en développant de nouveaux outils et en utilisant de nouveaux matériaux permettant une décarbonation encore plus importante. Le Groupe a notamment lancé de nouvelles expérimentations sur la construction sans béton, avec de nouveaux matériaux biosourcés.


Le Groupe GSE continue son développement national et international

Il y a quelques temps encore, cette question on ne se la posait même pas. Nous étions tous persuadé que l’avenir de l’automobile était électrique. Forcément. Les émissions de CO2, la fin des énergies fossiles… Mais aujourd’hui, cette conviction vacille quelque peu. Les députés européens viennent de reporter sine die le projet de loi interdisant la commercialisation de voitures thermiques. Sommes-nous sur le point de faire marche arrière ?

Est-ce que le bilan carbone des voitures électriques est meilleur que celui des voitures thermiques ? Pas vraiment affirment les spécialises. Pourrons-nous produire autant d’électricité que nécessaire pour faire rouler tous nos véhicules ? Encore moins sûr. Le réseau de distribution sera-t-il à la hauteur pour délivrer tous ces mégawats ? Non, sauf au prix d’importants investissements. Sans parler de la question des métaux rares nécessaire aux batteries (extractions, recyclage…)
Ces derniers temps, le courant passe un peu moins bien pour la voiture électrique.

Des modèles d’automobiles qui ne servent pas uniquement à transporter d’un point A à un point B

Le 7 mars dernier, le parlement européen devait voter une loi interdisant aux constructeurs automobiles de commercialiser, à partir de 2035, tous types de véhicules équipés de moteur thermique. Ce vote, qui ne devait qu’être une formalité, se heurte, aujourd’hui, à la fronde de 4 pays qui en s’abstenant bloquent la décision. Outre la Pologne et la Bulgarie, on notera que les deux autres pays : l’Allemagne et l’Italie, sont deux nations qui ont en commun la particularité de construire des modèles d’automobiles qui ne servent pas uniquement à transporter d’un point A à un point B.

Ferrari, Lamborghini et Maserati pour l’Italie. Porsche, Audi, BMW et Mercedes pour l’Allemagne. Le poids économique de cette industrie, et en particulier en Allemagne, n’est certainement pas étranger à « la prudence » exprimée par leurs gouvernants. En effet, avec le passage au tout électrique il y a un risque certain que ces constructeurs ne conservent plus les positions qui sont les leurs aujourd’hui, et qu’ils ont chèrement acquises. La plus puissante des Tesla a des performances moteur comparables à celles de biens des super-cars italiennes ou allemandes !

On néglige peut-être un peu trop l’hydrogène ou les carburants de synthèse

Bien des avis éclairés affirment que le moteur thermique n’est pas mort, mais ce sera sans énergies fossiles polluantes. En effet, on néglige peut-être un peu trop l’hydrogène ou les carburants de synthèse. Porsche (tiens tiens) a annoncé en décembre dernier l’ouverture de son usine de production de carburant synthétique totalement neutre en carbone. Ce nouveau carburant baptisé e-Fuel est créé en utilisant de l’hydrogène et du dioxyde de carbone déjà présent dans l’atmosphère. L’hydrogène, non naturelle, est produite à partir d’électrolyse de l’eau utilisant l’électricité provenant d’éoliennes. Quant aux émissions de CO2 des moteurs, elles sont réduites de 85%. In fine, le bilan carbone est bien meilleur que pour la voiture électrique. Et il n’est pas nécessaire de changer son véhicule. Bon, il faut du vent et de l’eau…

Au-delà de ce débat et sans vouloir apparaître comme un vieux con, je me méfie aujourd’hui de ce qui nous ait présenté comme étant le progrès, nécessaire et inéluctable. Juste un exemple comme cela pris au hasard : l’intrusion et la généralisation du numérique partout dans notre vie n’ont pas fait la démonstration que nous y avons gagné en liberté ou que le monde aillait mieux, alors que c’était quand même un peu la promesse. Je vous laisse juge.


Le Groupe GSE continue son développement national et international

La CCI de Vaucluse annonce l’ouverture d’une permanence de la Chambre de Commerce Italienne pour la France, dans ses locaux. Ce partenariat va notamment permettre d’accompagner les entreprises du département souhaitant développer leurs échanges avec l’Italie.

Gilbert Marcelli, président de la CCI de Vaucluse, et Domenico Basciano, président de la Chambre de Commerce Italienne pour la France de Marseille (CCIFM) ont signé une convention de partenariat prévoyant la mise à disposition d’un bureau dans les locaux de la CCI de Vaucluse, à destination des entreprises du département souhaitant développer leurs échanges avec l’Italie.

A travers l’ouverture de cette permanence, la CCI de Vaucluse et la CCIFM, via son rôle de facilitateur, entendent mener des actions en commun et favoriser les passerelles entre les deux territoires.

Assuré par Antonella Donadio, secrétaire générale de la CCIFM, et son staff dédié à l’ « assistance et conseil aux entreprises », un accompagnement sur rendez-vous est désormais proposé aux entreprises vauclusiennes au sein de la CCI de Vaucluse, à Avignon.

Les entreprises intéressées par le marché italien, qu’elles soient issues du secteur du commerce, des services ou de l’industrie, pourront venir s’informer : développement commercial, recherche de partenaires, participation à des évènements professionnels, implantation, B to C, B to B, etc. Cette permanence va permettre une proximité dans l’accompagnement des entrepreneurs vauclusiens intéressés par le marché Italien.

Inversement, en bilatéral, tout dirigeant italien désireux de se développer dans le Vaucluse a désormais la possibilité de bénéficier d’un accompagnement sur mesure, grâce à cette porte d’entrée sur le territoire.

CCI Vaucluse, 46 cours Jean Jaurès, Avignon – ouverte du lundi au vendredi de 8h30 à 12h30 et de 13h30 à 17h.

J.R.

https://www.echodumardi.com/tag/italie/   1/1