5 mai 2024 |

Ecrit par le 5 mai 2024

« Il était une fois… » en Avignon

Pour sa dernière à la tête du festival d’Avignon,  Olivier Py lance, cette année, un thème pour le moins universel « Il était une fois… ». Hommage à la narration et aussi énorme pied de nez  à la désinformation et aux fakes news devenus, aujourd’hui, les nouveaux soldats d’une guerre redoutable. 

Cette 76ème édition, que chacun espère « normale », se veut pleine de promesses.  D’abord ce choix de la narration avec cette ambivalence : raconter des histoires et ne pas se laisser avoir par les histoires… Savoir séparer le bon grain de l’ivraie.  Une vigilance, pour ne pas dire un combat, de tous les instants. 

Une place toute particulière faite aux femmes
Cette année, le festival accordera aussi une place toute particulière aux femmes. Et au même moment où Olivier Py et Paul Rondin tenaient leur traditionnelle conférence de presse de présentation, le 25 mars dernier,  les talibans annonçaient la fermeture des  collèges et lycées pour filles.Une triste actualité, une de plus… 
Et comme par le plus grand des hasards (mais au fond en est-ce totalement un?) la réalisation de l’affiche du festival in a été confiée à Kubra Khademi, une artiste afghane. Féministe et refugiée en France depuis 2015, cette jeune femme milite au travers de ses œuvres pour les libertés dans son pays. La nudité des corps des femmes de son dessin met en scène « des corps libres ». On ne pouvait en pareilles circonstances y voir meilleure prise de parole.  Malheureusement c’était sans compter sur des réseaux sociaux qui favorisent beaucoup le développement de la bêtise humaine. En effet, quelques agités du clavier y vont vu « provocation », « vulgarité » ou « incitation à la pédophilie »… Qu’auraient pensé ces mêmes censeurs décérébrés « des demoiselles d’Avignon » de Pablo Picasso : une vision de la femme trop anguleuse pas assez ronde… et que dire aussi des nus de Titien ou de Botticelli ? Restons plus que jamais vigilant pour ne pas se laisser embarquer dans le flot de la stupidité. 

La résilience à l’affiche 
Autre thème autre narration. Les organisateurs ont également souhaité, cette année, mettre en avant la résilience, bien que ce concept, aujourd’hui mis à toutes les sauces, finit par en perdre un peu de ses saveurs initiales.  Juste un exemple.  Il fallait oser nommer « plan de résilience économique et sociale » le plan de lutte contre l’inflation du précédent gouvernement. Ne pas tomber dans le piège des histoires une fois de plus…
Mais revenons à notre cher festival. Si la résilience est aussi un thème de l’édition 2022 c’est pour rappeler une fois  de plus que la culture et  le théâtre sont là pour nous aider à vivre et à surmonter les tourments du monde (Dixit O. Py). Et en ce moment y’a du taf !  

Un off plein comme un œuf 
Avignon c’est aussi bien sûr le off avec une offre d’une incroyable variété. Toutes les audaces et talents s’y expriment dans une effervescence  revigorante et souvent foutraque.  Cette année, 1540 spectacles sont annoncés on revient sur des chiffres d’avant Covid (c’est comme pour J.C. y a un avant et un après).  Avignon fera cette année son come back du plus grand festival de spectacles vivants en France. Et sur les 1540 spectacles annoncés , 1068 seront joués pour la première fois dans la cité des papes. Si à cela vous ajoutez un Opéra rénové, une nouvelle salle, la Scala (la plus grande du Off), et une maison Jean Vilar remise à neuf on aura  toutes les raisons de se laisser porter cette année encore par le festival d’Avignon. Une façon aussi  de rendre hommage au travail d’Olivier Py et de son équipe  On pourra ainsi écrire  « Il était une fois… Olivier Py »


« Il était une fois… » en Avignon

Florine Clap

Florine Clap la réalisatrice avignonnaise participe à la 6e édition du Mifac 2021 au Mans les 1er, 2 et 3 Octobre. En effet, son film ‘Boris Daniloff, l’homme aux cheveux rouges’, a été sélectionné pour y concourir avec… 39 autres. Un film tourné et diffusé dans le cadre de l’exposition au cloître St Louis, en septembre 2019, en hommage au peintre disparu en juillet 2015.

Florine Clap réalise des films documentaires, des fictions et dirige des ateliers pédagogiques et artistiques. Elle est actuellement présente au Marché International du Film sur les Artistes Contemporains (Mifac). L’événement met à l’honneur des films sur l’Art sous toutes ses formes, favorisant les échanges et rencontres entre réalisateurs, artistes, producteurs et amateurs d’art. Un melting pot au creux duquel se presse la grande famille de l’art d’aujourd’hui, et à laquelle se mêlent galeristes et collectionneurs. Chaque année, 40 films sont au programme du Mifac : des documentaires sur des peintres, des sculpteurs, des graveurs, des photographes contemporains, avec une 1re édition intervenue en 2015.

Rencontre avec Boris Daniloff

«J’ai rencontré Boris Daniloff alors que je tournais, en 2013, ‘Sous les ponts d’Avignon’, relate Florine Clap. Nous étions en juillet et il tractait dans les rues d’Avignon, comme les compagnies, pour inviter les festivaliers à venir voir son exposition intitulée ‘Gens d’Avignon’. Il s’agissait de portraits d’usagers et de bénévoles d’associations comme ‘Gem Mine de rien’ et ‘Casa’. Des personnes en situation de pauvreté et de grande précarité. Nous avons filmé dans son atelier et parmi les grands portraits peints, il y avait celui de Zac –Zachario- que j’avais moi-même filmé. J’interviewe Boris et suis extrêmement touchée par la colère qui l’anime de voir des gens, sans travail, mourir de faim dans les rues d’Avignon. C’est ce qu’il dénonce dans ses peintures de façon symbolique avec force, mouvements et couleurs. C’est à la fois violent et poignant.»

Les thématiques de Boris ?

«Ce qui bouleverse Boris ? L’injustice sociale ; la guerre –notamment le conflit Israélo-Palestinien- ; l’immigration avec ces familles qui viennent mourir dans la Méditerranée, en cherchant un avenir meilleur ; la satire politique sur les dirigeants du monde. Sa colère, il l’exprime sur des toiles grands formats et il y a cette immense et magistrale fresque au rez-de-chaussée du Cloître Saint Louis … Il a aussi fait le portrait des techniciens de l’opéra d’Avignon, parce qu’il avait à cœur de montrer ces artisans de l’ombre. Ce film a été fait sans moyens, un peu dans l’urgence, à la demande de son épouse Messa.»

L’homme aux cheveux rouges

L’homme vertical

«Les portraits de Boris sont de grands formats à portée d’homme, cela veut dire que l’on rencontre le regard des autres, de personnes que l’on ne voit jamais : les gens de la rue, ceux qui meurent dans la mer, ceux qui travaillent en coulisse. La voix de Boris extraite de l’interview que j’avais réalisé de lui en 2013 – est le fil rouge du documentaire-. Il évoque toute la difficulté de s’exprimer librement. D’ailleurs il ne peignait ni pour l’esthétique ni pour vendre. Sa démarche ? Questionner et essayer de se libérer de cette tristesse, de cette vision de l’état du monde décrit à la radio qu’il écoutait en permanence.»

Ouvrir la fenêtre

«J’ai envoyé le film au Mifac, il y a deux ans, et là, j’ai le plaisir de voir qu’il est programmé. C’est une belle surprise. Ce qui me ravit ? Que le travail de Boris, par le biais de ce film, sorte du cadre avignonnais. Le fait que ce film, les thématiques de ses expositions, puissent s’exporter ailleurs, être vus par d’autres personnes et que tout cela fasse sens. Je pense, notamment, à ces 5 minutes de film qui détaillent ses œuvres, appuyées par un travail sonore. Ce film va être vu par des commissaires d’exposition, des galeristes… Ce qui serait fantastique ? Que l’exposition se monte ailleurs.»

Boris Daniloff

Faits de société, témoignages, tabous

«Ce sont vraiment les rencontres qui font que, d’un coup, le film se met en place. Il y a des gens qui vous touchent et après, il y a la forme. Il y a l’histoire et comment on la filme. Il est question de trouver une forme pour raconter ces trajectoires. Le documentaire est un espace incroyable parce qu’on est face au réel et c’est justement là qu’il faut imaginer la construction de tout un univers. Alors on cherche le rythme, la forme, à faire que ce qui nous a touchés en touche d’autres.»

En vivre

«Ce qui me fait vivre ? Des documentaires au long cours. Je suis rémunérée en tant que réalisatrice lors de commandes émanant de producteurs et de diffuseurs. Je réponds à des invitations comme pour l’Artcena -Centre national des arts du cirque, de la rue et du théâtre- qui est passé par la société de production Avril films avec laquelle je travaille, pour réaliser des portraits d’auteurs dans un esprit créatif ce qui correspondait à ma patte cinématographique. Mes commandes sont souvent liées au monde de l’art et de la culture. Ça me permet de gagner ma vie et d’écrire mes propres projets artistiques non rémunérateurs dans un premier temps… Car le travail de l’écriture, de recherche documentaire, de repérage est long avant de décrocher des bourses d’aide à l’écriture. Mon choix ? L’équilibre ! Je l’ai trouvé via les ateliers où je transmets mon expérience aux jeunes de 13 à 17 ans, sur le thème de la fiction, à l’Imca. Je leur apprends à écrire le scénario, à mettre en scène, à effectuer des repérages, on tourne, on fait de la direction d’acteurs, puis on monte le film. Par ailleurs je travaille sur des projets de commande toujours liés aux institutionnels et mes projets documentaires

Actuellement

«Je travaille sur un documentaire dont le sujet est le père Chave. Un premier film hommage de 26 minutes, basé sur l’interview de Laure Adler avec le père Chave, a déjà été diffusé, mais pour moi, il s’agit d’une introduction. Là, je souhaiterais une diffusion nationale parce que cet homme a vécu une histoire à la fois incroyable et universelle. Il s’est trouvé au carrefour de mondes extrêmement différents dont il fera tout pour qu’ils se rencontrent : l’Église, le festival in et off et le milieu des ouvriers. Paul Puaux, le bras droit de Jean Vilar et l’artiste lui-même avaient à cœur de toucher le milieu cheminot d’Avignon, tous rêvant d’un théâtre populaire aux portes ouvertes et d’où personne ne serait ni éloigné, ni exclu. Pour cela ils ont mis en place des choses très concrètes comme des billets accessibles, des horaires moins tardifs, supprimé les vestiaires afin de permettre d’aller au théâtre sans se changer de ses vêtements de travail.»

La réalisatrice Avignonnaise Florine Clap

« Il était une fois… » en Avignon

200 écrans mobilisés pendant 3 week-end dans les principales gares de l’hexagone, une présence stratégique sur ‘Le Bon Coin’, l’OBS et les réseaux sociaux, Avignon Tourisme met les bouchées doubles ! Objectif ? Se différencier et attirer les touristes français et européens en proposant 1 001 expériences à vivre dans la cité papale.

Cécile Helle, maire d’Avignon, entourée de Marc Simeliere, président d’Avignon tourisme et d’Arnaud Pignol, directeur général d’Avignon tourisme, vient de dévoiler les dernières lubies de la municipalité pour booster le tourisme cet été. Au programme: nouveautés, expériences, indémodables et nature. En sortie de crise, chacun était questionné sur les atouts à mettre en avant pour redonner un souffle de vie dans les rues.

« Le palais a déjà accueilli 15 500 visiteurs en juin contre 8 000 en 2020 et le pont 11 000 contre 6 000 en 2020. Les visiteurs reviennent », se félicite Mars Simeliere, également élu au tourisme. Pour les taux de réservation, ils sont de « 70% autour d’Avignon pour les semaines à venir », complète Arnaud Pignol. « Notre ville, comme beaucoup d’autres, a été marquée par la crise sanitaire et ses conséquences en matière de fréquentation touristique », précise l’édile. Lors des journées partenariales regroupant les représentants tourisme d’une trentaine de pays, la tendance prévoyait une reprise progressive en été et plus forte dès l’automne avec l’arrivée plus franche des clientèles européennes, notamment les allemands, les belges, les suisses, les espagnols et italiens.

Petite partie de boules ?

Qui se laisserait bien tenté par un concours de pétanque sur le Pont Saint-Bénezet ? Avignon tourisme mise ici sur un moment insolite, le sport provençal s’invite au pont d’Avignon, l’emblème par excellence de la Provence. Les ‘Pétan Cœurs‘ déroulent leur terrain comme un véritable tapis rouge et les liens se nouent comme par enchantement grâce à une animation pétanque originale, créatrice d’échanges et d’émotions.

A la belle étoile sur le toit du palais

Pour ceux à la recherche d’inédit et d’authentique, une collection de six nuits sera à gagner dans des lieux d’exception : le toit du palais des Papes ou le Pont St Bénezet. Observer les étoiles depuis le pont d’Avignon, confortablement installé sur une chaise longue, le clapotis du Rhône en fond sonore… Voilà une idée de sortie qui sort du lot et redonne l’envie aux touriste de(re)découvrir le patrimoine en toute quiétude. La nuit et ses lumières célestes proposent un tout autre paysage dépaysant. En partenariat avec le Parc du Cosmos.

Le festival de lumière Helios est de retour !

Fort de son succès lors de l’édition précédente, Hélios Avignon festival est de retour avec en prime des groupes régulièrement programmés lors de la Fête des lumières à Lyon. Un événement qui vise à mettre en lumière le patrimoine et des bâtiments remarquables de la cité des Papes. Accessibles à tous, ces vidéos sans paroles projetées dont les durées varient de 4 à 7 mn, sont l’occasion d’une déambulation artistique dans le centre historique ou d’une pause détente sur les jolies terrasses des restaurants et cafés de ces places. Nouvelle illumination cette année place des Carmes !

Une offre plein air et nature

« Toutes les villes n’ont pas à proximité la plus grande île fluviale d’Europe, avec l’ile de la Barthelasse, notre poumon vert », s’enthousiasme Cécile Helle. La Barthelasse à vélo, vous connaissez ? Une invitation à découvrir l’ile, son histoire et son lien avec Avignon. De nombreux thèmes seront abordés dont la faune, la flore, le Rhône, les duels, l’agriculture… Une visite culturelle et sportive pour passer un agréable moment.

Le Rhône et Avignon : c’est une découverte en canoë inédite. Une descente de 8kms, à l’embouchure du Rhône et de l’Ouvèze, pour découvrir la faune, la flore, les aménagements du fleuve et l’histoire d’Avignon dans la bonne humeur. ‘Autour du Pont’, c’est une découverte active, sportive et culturelle en famille. Une balade d’une heure sur le Rhône en canoë autour du célèbre Pont Saint-Bénezet, encadrée par un guide et un moniteur. Par ailleurs, la transformation du stade nautique en Avignon plage avec des animations proposées tous les dimanches de juillet contribueront au dynamisme estival.

City pass: Grands bateaux de Provence

Les Grands bateaux de Provence sont désormais inclus dans l’offre de loisirs ‘City pass’ mais pas seulement. Sur la promenade du mardi matin, en juillet et août, l’Office de tourisme de Villeneuve met à disposition un guide touristique pour une durée d’une heure afin de replonger dans l’histoire de la commune. De nouveaux points de vente : palais des Papes et au Pont d’Avignon, Pont Saint Bénezet et Grands Bateaux de Provence.

Les indémodables

Les jardins pontificaux, inaugurés en 2020, pourront être visités à partir du 1er juillet pour élargir l’offre patrimoniale. Cet été, la Collection Lambert et le palais des Papes accueilleront une double exposition de l’artiste Yan Pei-Ming. ‘Tigres et vautours’ sera exposée au Palais jusqu’au 31 janvier 2022 et à la Collection Lambert du 26 juin au 26 septembre.

La Maison Jean Vilar apporte un vent de liberté poétique et nous permet de respirer la culture à plein poumon avec cette très belle idée conçue par Nathalie Cabrera et son équipe mettant en scène 30 images inédites et géantes des années 50 pour fêter le créateur du festival d’Avignon, Jean Vilar. Une exposition bucolique retraçant des moment de la vie des troupes, au temps estival, à savourer au jardin des doms d’Avignon, jusqu’au 14 novembre 2021.

Les assises du tourisme seront lancées dès la rentrée afin d’ouvrir la réflexion sur le tourisme dans la cité des papes cet automne.


« Il était une fois… » en Avignon

La Maison Jean Vilar apporte un vent de liberté… poétique et nous permet de respirer –enfin !- la culture à plein poumon avec cette très belle idée conçue par Nathalie Cabrera et son équipe mettant en scène 30 images inédites et géantes des années 50 pour fêter le créateur du festival d’Avignon, Jean Vilar. Une exposition bucolique retraçant des moment de la vie des troupes, au temps estival, à savourer au jardin des doms d’Avignon, jusqu’au 14 novembre 2021.

Le Réseau entreprendre Rhône Durance

Et comme toute belle initiative privée, celle-ci réclame, pour pouvoir se réaliser, l’aide de bonnes volontés. Un appel entendu par le Réseau Entreprendre Rhône Durance (RERD) qui accompagne l’exposition Côté jardin dans sa recherche de partenaires et mécènes. L’idée ? Elle est née début 2021 dans un contexte difficile pour la culture, c’est ainsi que le Réseau entreprendre a décidé, pour la 1re fois, d’accompagner un projet culturel créant du lien entre l’art et les entreprises du territoire.
«Dans cette période compliquée pour la culture depuis un an, à cause de la crise sanitaire, il est apparu évident et essentiel aux membres de RERD, d’apporter leur soutien à ce projet culturel vraiment ancré dans l’ADN de la ville d’Avignon depuis le premier festival en 1947, précise Marie-Laure Baron, la présidente de l’association… Pour cette communauté composée de 150 chefs d’entreprise, il s’agit désormais d’accompagner dans leur approche stratégique et opérationnelle cette belle institution qu’est la Maison Jean Vilar. »

Devenez partenaires de cette initiative innovante

Deux niveaux de participation sont possibles pour accompagner ce beau projet. Les partenaires donateurs, avec une contribution de 3 000€ (ouvrant à une déduction fiscale de 1 800€) ; les bienfaiteurs avec une contribution de 5 000€ (pour une réduction fiscale de 3 000€). «Le mécanisme du crédit d’impôt mécénat permet aux entreprises versantes, dans la limite de 20 000€ ou de 5/1000 du chiffre d’affaires, de bénéficier d’un crédit d’impôt de 60 %  (dans la limite de 2M€) des sommes versées au profit de certaines œuvres ou organismes visés par le Code général des impôts», détaille Brigitte Borel, directrice de l’association. Les versements excédant ce plafond peuvent donner lieu à réduction d’impôt au titre des 5 exercices suivants. Réseau Entreprendre Rhône-Durance fait partie de Réseau Entreprendre national, mouvement créé en 1986 qui comprend 130 implantations en France et à l’étranger soit une force de 14 500 chefs d’entreprise qui accompagnent 1450 entrepreneurs par an. Vous souhaitez soutenir la Maison Jean Vilar ? Faites le savoir à www.reseau-entreprendre.org/rhone-durance

Le temps du travail, du plaisir et des retrouvailles estivales pour les troupes de Jean Vilar, le fondateur du festival d’Avignon, visionnaire de la culture pour tous

La surprise

La surprise du jour qui s’étendra aussi à samedi 5 et dimanche 6 juin ? Un studio photo installé au jardin des Doms invitera les promeneurs à être photographiés en train de sauter. En fait une animation inspirée de la photographie de Maurice Costa, photographe pour le Provençal durant plus de 30 ans qui avait pris un cliché de Philippe Noiret et de Jean-Pierre Darras en train de sauter. Le studio rend également hommage à Philippe Halsman et sa jumpology (philosophie du saut).

Les infos pratiques

Retrouvez cette belle aventure ce soir vendredi 4 juin, à partir de 17h, au Jardin des Doms d’Avignon, pour l’inauguration en présence de Cécile Helle maire d’Avignon ; Didier Deschamps président de l’association Jean Vilar ; Olivier Py directeur du Festival d’Avignon, Nathalie Cabrera directrice déléguée de l’association Jean Vilar pour l’exposition ‘Côté jardin, Jean Vilar et Avignon’.


« Il était une fois… » en Avignon

Le spectacle conte l’histoire de Jean Vilar, fondateur du Festival d’Avignon et Directeur du Théâtre National Populaire installé au Théâtre du Palais de Chaillot. L’auteur relate la bataille qu’il mena pour défendre le théâtre vivant et populaire dont le thème reste toujours d’actualité. Autant de pensées et réflexions qui nous interpellent encore.

L’aura de Jean Vilar

L’auteur Serge Pauthe interprète Jean Vilar. Il n’est cependant pas question d’évoquer ce ‘cher disparu’ mais de poser un acte théâtrale qui ravive une parole impertinente : ‘Le théâtre est une nourriture aussi indispensable à la vie que le pain et le vin… Il est donc, au premier chef, un service public. Tout comme le gaz, l’eau et l’électricité.’ Un Jean Vilar habité tant dans ses instants de conquête que dans ses moments d’abandon.

Vendredi 28 mai. 19h. 5 à 22€. Théâtre du Balcon / Compagnie Serge Barbuscia / Scène d’Avignon.  38, rue Guillaume Puy. Avignon. 04 90 85 00 80. contact@theatredubalcon.org


« Il était une fois… » en Avignon

La Maison Jean Vilar organise ‘Côté jardin’ une déambulation photographique installée au Jardin des Doms exhumant l’ambiance d’un festival né en 1947, au sortir de la guerre. Un hommage pour marquer le cinquantenaire de la disparition du poète et fondateur du plus grand théâtre du monde, qui témoigne du bourdonnement joyeux et artistique autour de ce franc-tireur de la culture. L’initiative fait de l’œil aux mécènes que l’on espère séduits par cette balade programmée du 4 juin jusqu’au 14 novembre 2021.

Jean Vilar disparaissait en 1971
Jean Vilar a disparu en 1971. 2021 signe le 50e anniversaire de sa mort. Pour l’occasion la Maison Jean Vilar organise une exposition de 30 photos géantes et inédites ponctuant le Jardin des Doms. Pour cette formidable initiative pensée par la Maison Jean Vilar, un cabinet d’architectes avignonnais a même élaboré la déambulation. Et celle-ci revêt une symbolique particulièrement forte alors que l’ensemble des lieux culturels est fermé au public.

Des mécènes pour un jardin extraordinaire
«Côté Jardin témoigne de la force et de la richesse de l’histoire, du bonheur et de la joie qu’apportent l’art et la culture, et de l’héritage que constituent le Festival d’Avignon –créé en 1947- et son fondateur, Jean Vilar, pour la ville d’Avignon. Ce projet ambitieux arrive à point nommé au moment où le monde de la culture est réduit au silence, que celui du tourisme est en grande difficulté et que les habitants d’Avignon, des alentours et les visiteurs réclament des  projets ambitieux,» assure Nathalie Cabrera, directrice de la Maison Jean Vilar.

Faire entendre sa voix dans le silence
Au Rocher des Doms, dans ce jardin extraordinaire attenant au Palais des Papes et berceau de la ville, la jeunesse de la troupe de Vilar se découvre au soleil d’Avignon. Un retour poétique aux sources «parce que le théâtre est l’héritage et l’avenir de tous, celui qui pose la base de la réflexion quel que soit le milieu social auquel l’on appartient.» Pour soutenir cette merveilleuse promenade, l’association Jean Vilar recherche des partenaires-mécènes. Car l’opération, qui se monte à 122 000€, est un investissement bien modeste au regard de l’hommage rendu à Jean Vilar à qui l’on doit la réputation mondiale du plus grand théâtre du monde : le Festival d’Avignon. Alors, Nathalie Cabrera lance un appel souriant et serein à toutes les entreprises du territoire et au-delà, qui trouveront là, l’occasion unique de se distinguer et d’être particulièrement visibles dans un monde qui ne demande qu’à être ré-enchanté.

Partenaire donateur ?
«C’est l’opportunité extraordinaire pour les entreprises qui pourront, à la faveur de cet événement, se démarquer et se révéler face à ses partenaires ou au grand public en contribuant à cette manifestation majeure avec, en tant que partenaire ‘donateur’ une contribution de 3 000€ ouvrant à une déduction de 1 800€ », indique Nathalie Cabrera. Objectivement, ce ticket d’entrée donne droit à une invitation à l’inauguration vendredi 4 juin ; à une mention sur les supports de communication papier : affiches, programmes, plan de visite, livret Côté jardin et web sur le site www.maisonjeanvilar.org ; à la mise à disposition de la signature web de l’exposition avec son logo spécifique : partenaire Côté jardin pour le mail et LinkedIn ainsi qu’à 20 exemplaires de l’ouvrage ‘Côté jardin’».

 

Jean Vilar, Jeanne Moreau et Gérard Philippe sur la place du Palais des Papes devant le Musée du Petit Palais

Ou bienfaiteur ?
Avec une contribution de 5 000€ ouvrant à une réduction fiscale de 3 000€, le partenaire Bienfaiteur participera à la conférence de presse pour le lancement de l’exposition ; à l’inauguration vendredi 4 juin ; à 10 invitations à la soirée spéciale partenaires au Jardin des Doms ; à la mention sur tous les supports de communication papiers : affiches, programme, plan de visite, livret Côté Jardin… et web (site www. maisonjeanvilar.org) ; à la mise à disposition de la signature web de l’exposition : Partenaire de Côté Jardin (design spécifique à l’exposition) pour mail et Linkedin et à 50 exemplaires du livre Côté Jardin.

Plan média
Au chapitre des médias outre que ‘Côté jardin’ est intégré au plan de communication du Festival d’Avignon qui aura bien lieu si, si ! L’exposition déroulera sa propre campagne d’affichage avec la Ville d’Avignon en mai, juin et à l’automne. Sa conférence de presse également en mai avec 200 dossiers de presse, 20 000 flyers ; une campagne sur les réseaux sociaux : facebook, Instagram et via www.maisonjeanvilar.org ; la newsletter de 3 000 abonnés ; le programme papier de l’été diffusé à 5 000 exemplaires et l’achat d’espaces dans Vaucluse matin, Zibeline, la Provence, France Bleu Vaucluse.

L’expo
Mais ‘Côté jardin’ c’est avant tout une promenade photographique au Jardin des Doms qui déroulera la poésie des années 1950 et plus du 4 juin au 14 novembre. Une promenade printanière et joyeuse comme une bouffée d’air pur au milieu d’une pandémie qui n’en finit pas. D’ailleurs le moment interroge car c’est au sortir de la guerre, en 1947, que Jean Vilar créera le Festival d’Avignon. Et alors que le monde livre depuis plus d’un an la guerre contre l’ennemi invisible : la Covid-19. Mais pour l’heure les 30 photographies géantes sont pour la plupart rares et inédites et témoignent de l’aventure vilarienne au temps des répétitions, des promenades et des jeux, des moments de détente et des conversations tandis que les enfants, à quelques pas de leurs parents artistes, construisent le monde presque silencieusement, en jouant.

Au départ il y avait 1 000 images
Les 30 photos exposées sont issues d’un fonds de 1 000 images exhumées des archives témoignant des coulisses de la vie d’artiste, au printemps et à l’été, avant l’éclosion annuelle du Festival d’Avignon en juillet. Ces fenêtres sur le temps d’avant proviennent de la Maison Jean Vilar, de la Bibliothèque Nationale de France, des Archives nationales et familiales, ont été numérisées et restaurées.

Le cliché en écho entre verdure et ciel
Parmi les photographes de cette belle aventure humaine il y a la célèbre Agnès Varda, la pionnière de la nouvelle vague et Maurice Costa, photographe de presse au ‘Provençal’ durant plus de 30 ans. L’enjeu ? Penser à l’emplacement de la photographie, puis à la future composition qui alliera perspectives, environnement architectural, naturel et déambulation sur les fenêtres entrebâillées du passé.

Côté jardin, le livre
Le livret ‘Coté Jardin – le livre’, d’une cinquantaine de pages, témoigne du parcours de l’exposition, des photographies choisies illustrées de notices biographiques des photographes, d’un texte sur Jean Vilar, et de l’histoire du jardin. Il est édité par l’association Jean Vilar et sera proposé à la vente le 4 juin au prix de 10€. D’autres supports papiers accompagneront les visiteurs (plan de visite, proposition de visite/jeux pour les enfants) et seront disponibles en version numérique et téléchargeable sur www.maisonjeanvilar.org et via des QR codes apposés dans le Jardin des Doms.

Jean Vilar devant la tente de l’administration, jardin du Verger © Maurice Costa

Les coulisses de ‘Côté jardin’
Les partenaires historiques de la Maison Jean Vilar sont Ministère de la Culture ; Région Sud ; le  Département de Vaucluse ; la Ville d’Avignon et la Bibliothèque nationale de France. Le commissariat est assuré par l’association Jean Vilar, Jean-Pierre Moulès assisté d’Adrian Blancard. La Scénographie est de Studio BT Architectes. Le graphisme d’exposition est d’Alouette sans tête avec Tiphaine Dubois. Les tirages et impressions sont de l’Atelier SHL-Sunghee Lee à Arles. La construction est de l’association Jean Vilar et de Francis Mercier. C’est une production de l’association Maison Jean Vilar.

Qui était Jean Vilar ?
Jean Vilar est nommé directeur du Théâtre du Palais de Chaillot de 1951 à 1963 auquel il rend son nom d’origine, le Théâtre national populaire (TNP). Sa révolution ? Promouvoir les textes contemporains de Brecht, Büchner, Claudel. Il invite les jeunes comédiens de l’époque à partager une vision rénovée et moderne du théâtre. Ils s’appellent Gérard Philipe, Georges Wilson, Maurice Garrel, Jean-Pierre Darras, Philippe Noiret, Jeanne Moreau…, les plasticiens Alexandre Calder, Édouard Pignon, Léon Gischia et le musicien Maurice Jarre à le suivre dans cette aventure informelle et provençale.

Ouvrir les portes au plus grand nombre
Il se donne une mission aussi : celle de faire partager le théâtre au plus grand nombre. Pragmatique, il rénove l’accès au théâtre proposant des horaires de représentations moins tardifs, une petite restauration avant le spectacle, la distribution dans la salle, de feuilles dactylographiées présentant la pièce et les comédiens. Il propose, à un prix modique, l’édition de textes intégraux, collabore avec le graphiste Marcel Jacno rendu célèbre pour avoir dessiné le paquet de Gauloises Caporal, pour des publications et… salarie les ouvreuses !

Le déclic
C’est lors d’une représentation de Richard III de Shakespeare que sa vie bascule. La mise en scène est de Charles Dullin et la révélation se produit au Théâtre de l’Atelier à Paris où il est venu alors qu’il suit des cours à la Sorbonne et vit grâce à un emploi de pion (surveillant) au collège Sainte-Barbe.

La maison Jean Vilar
Suite à la disparition de Jean Vilar en 1971, Paul Puaux, son plus proche collaborateur et successeur à la direction du Festival d’Avignon (1971-79) fonde en 1972 l’Association Jean Vilar afin de recueillir les documents concernant son œuvre, ceux du Théâtre National Populaire lorsqu’il en était le directeur (1951-1963), et de l’ensemble du Festival d’Avignon qu’il avait créé en 1947. L’association a pour mission de conserver de faire vivre l’œuvre de l’homme de théâtre Jean Vilar. La structure propose expositions, animations et rencontres en mettant à la disposition du public les collections et ouvrages réunis. La Maison Jean Vilar accueille également l’antenne avignonnaise de la BNF (Bibliothèque nationale de France) qui collecte, conserve et valorise la mémoire du Festival d’Avignon, du Off, des Hivernales et des lieux de spectacles d’Avignon. Le matériel collecté est mis à la disposition d’ateliers pédagogiques.

En travaux
La Maison Jean Vilar a fermé ses portes en septembre 2020 pour d’importants travaux dont d’accession pour les personnes à mobilité réduite. Elle se situe 8, rue Mons, dans l’intramuros d’Avignon.

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