3 mai 2024 |

Ecrit par le 3 mai 2024

Le Groupement des Boulangers Pâtissiers du Vaucluse met les jeunes en lumière au CFA d’Avignon

Le Groupement des Artisans Boulangers Pâtissiers du Vaucluse a organisé une journée de l’excellence ce mercredi 10 avril au cours de laquelle ont eu lieu le Concours départemental des Meilleurs Jeunes Boulangers et le Trophée départemental du Conseil et de la Vente en Boulangerie-Pâtisserie. Les jeunes apprenants volontaires ont participé à cette journée, organisée au CFA d’Avignon.

Au-delà de l’aspect compétitif, cette journée de l’excellence avait plusieurs objectifs :
• Mettre en valeur la boulangerie artisanale.
• Susciter des vocations chez les jeunes et leur permettre d’accéder ensuite au Brevet Professionnel, voire de concourir aux Meilleurs Ouvriers de France.
• Sensibiliser l’opinion publique sur la formation dispensée par la profession et susciter l’intérêt des fabrications artisanales, saines et de qualité, fabriquées en boulangerie et boulangerie-pâtisserie.
• Valoriser le métier du personnel de vente de la boulangerie française.
• Accroître les compétences et les responsabilités du personnel de vente et développer son implication dans le conseil en boulangerie-pâtisserie.
• Faire naitre une réflexion sur comment adapter la profession de la boulangerie aux attentes des consommateurs.

Le Concours des Meilleurs Jeunes Boulangers

Les épreuves du Concours des Meilleurs Jeunes Boulangers de Vaucluse ont débuté à 8h30 et se sont terminées à 16h30. Les jeunes avaient ensuite 15 minutes pour nettoyer leur poste de travail, une tâche qui était comprise dans la note finale. Durant la journée, les participants ont dû réaliser plusieurs pains de tradition française sur pâte fermentée (baguette, couronne bordelaise, pain polka, etc), six pains de campagne, des pains avec des avantages nutritionnels, plusieurs pâtisseries avec une pâte levée feuilletée au beurre (croissants, brioches, etc), un pain décoré sur le thème des animaux, ainsi que cinq tartines salées de leur création. Le jeune ayant reçu le 1ᵉʳ prix a gagné un chèque de 100€.

Lauréats :
• 1ᵉʳ : Narakson Pauleau (BP 1ʳᵉ année)
• 2ᵉ : Kylian Lavialle (BP 1ʳᵉ année)
• 3ᵉ : Matys Duperrier (CAP 1ʳᵉ année)

Le Trophée du Conseil et de la Vente en Boulangerie-Pâtisserie

Les épreuves du Trophée du Conseil et de la Vente en Boulangerie-Pâtisserie de Vaucluse ont eu lieu, quant à elles, de 14h à 16h30. Les participants ont d’abord dû remplir un QCM (questions à choix multiples) autour de la réglementation, (étiquetage, affichage), l’hygiène et les produits, les bases de la sécurité physique et sanitaire. Ils sont ensuite passés à la phase pratique avec une mise en place des produits pour laquelle ils ont disposé de 15 minutes, puis une mise en situation de vente. Le jeune ayant reçu le 1ᵉʳ prix a gagné un chèque de 100€.

Lauréats :
• 1ᵉʳ : Lily-Rose Pecoraro (CAP 1ʳᵉ année)
• 2ᵉ : Lya Gonzales (CAP 1ʳᵉ année)
• 3ᵉ : Louane Berard (CAP 1ʳᵉ année)


Le Groupement des Boulangers Pâtissiers du Vaucluse met les jeunes en lumière au CFA d’Avignon

L’entreprise Enedis, filiale d’EDF, a permis à 11 collégiens de Cavaillon de se sensibiliser aux métiers techniques à travers une journée découverte le jeudi 15 février. Une initiative qui s’est déroulée sur les sites d’Enedis à Avignon. Les élèves ont été accompagnés par des professionnels d’Enedis au travers d’ateliers ludiques et pratiques. 

Une nouvelle fois, la société Enedis s’engage pour l’inclusion et l’insertion professionnelle. Après avoir accueilli une première fois plusieurs élèves du collège Paul Gauthier en 2022, la structure spécialisée en gestion de réseau électrique a remis une nouvelle intervention en place avec la même institution. 11 collégiens de ce même collège Paul Gauthier ont eu la chance le jeudi 15 février de passer une journée au contact de techniciens professionnels d’Enedis travaillant sous tension (TST HTA). 

Une journée placée sous le signe de la découverte

Le jeudi 15 février a commencé par un accueil des collégiens par Emilie Blondel, directrice adjointe Enedis Vaucluse, sur le site de Saint-Gabriel et une présentation de l’entreprise, ses objectifs, ses axes de travail et les tâches des différents employés. Une étape cruciale pour permettre aux jeunes présents d’intégrer un maximum d’informations sur leur environnement d’accueil. 

La deuxième partie de la journée s’est déroulée sur le site d’Enedis Cazaux, à Avignon. La société a pu mettre en place trois ateliers conçus afin de permettre une implication directe des 11 collégiens. Les élèves ont ainsi pu s’essayer à la pratique de l’ascension à l’échelle, de l’ascension à la nacelle et, pour finir, une manipulation des perches des techniciens.

Des ateliers bien évidemment encadrés par les spécialistes d’Enedis, qui ont permis à ces adolescents d’être au plus près de la réalité quotidienne des techniciens et de découvrir ce qui sera peut-être leurs métiers de demain.   

Une initiative rendue possible grâce aux partenaires

Cette action a été rendue possible par un partenariat entre Enedis et l’Académie d’Aix-Marseille, mais aussi dans le cadre du Paqte (Pacte avec les quartiers pour toutes les entreprises) mis en place par la Fondation agir contre l’exclusion et la Préfecture du Vaucluse. Ce dispositif permet à Enedis et d’autres entreprises de s’engager pour une meilleure insertion professionnelle auprès des jeunes du territoire et les aider à trouver leur voie. 

Enedis s’est également engagé à travers son partenariat avec l’Académie d’Aix-Marseille à accueillir plusieurs stagiaires issus de leurs établissements. Parmi les autres partenaires qui s’engagent pour l’avenir professionnel des jeunes vauclusiens, l’Orchestre national Avignon-Provence proposera des ateliers de découvertes artistiques aux élèves de Paul Gauthier et une invitation pour le concert de Ludwig Van, à Vedène, le 24 mars. 


Le Groupement des Boulangers Pâtissiers du Vaucluse met les jeunes en lumière au CFA d’Avignon

Chaque année, la Mutualité sociale agricole (MSA) lance un appel à projet à destination des jeunes vivant en communes rurales, qui doivent proposer des actions et projets originaux afin de dynamiser leur territoire. La cérémonie de remise de prix a eu lieu au Salon de l’agriculture ce dimanche 25 février et a récompensé 15 projets, dont un soutenu par la MSA Alpes-Vaucluse qui a remporté un 1er prix, qui vont recevoir des bourses entre 1 500€ et 2 500€ pour mener à bien leur projet.

Les participants à l’appel à projet de la MSA, âgés de 13 à 22 ans, doivent proposer des actions et projets originaux afin de dynamiser leur territoire, sur diverses thématiques telles que : culture et événements grand public, éducation et exercice de la citoyenneté, lutte contre les violences et les discriminations, inclusion des personnes fragiles, prévention en santé, environnement et économie sociale, et promotion de l’agriculture.

Chaque année depuis 20 ans, l’appel à projet ‘Mieux vivre en milieu rural’ récompense 14 groupes qui sont choisis par le jury national et un lauréat reçoit le prix ‘Coup de cœur des internautes’. Ils sont partagés dans trois catégories : les 13-17 ans, les 18–22 ans, les prix Coups de cœur, et le prix des internautes.

Depuis sa création, plus de 500 jeunes du territoire Alpes-Vaucluse ont été concernés par cet appel à projets et 160 projets ont été présentés dans le cadre des comités de sélection départementaux. Parmi eux, 17 projets ont été retenus au niveau du concours national. Cette année, un projet soutenu par la MSA Alpes-Vaucluse a reçu le premier prix dans la catégories des 18-22 ans : le projet ‘Sensibiliser aux dons’, qui s’articule autour de 3 actions afin de favoriser l’entraide au sein du territoire, à savoir le glanage, le don de vêtements et la distribution de dons.

Les lauréats

Les 13-17 ans :
– 1er prix pour le projet ‘Rénove ta cabane’ (soutenue par la MSA Alpes du nord) : rendre plus confortables quatre refuges, situés sur les circuits de randonnées en montagne, pour les randonneurs, améliorer leur image et les faire connaître.
– 2e prix pour le projet ‘Harcèlement : MPSDC’ (soutenu par la MSA Ardèche Drôme Loire) : élaboration d’un escape game sur la thématique du harcèlement scolaire, et organisation d’une soirée dans un lycée autour du concept, diffusion de vidéos et courts-métrages, échanges avec des intervenants, concours de slogans et d’affiches.
– 3e prix pour le projet ‘Opération chercheurs de plastique’ (soutenu par la MSA Grand Sud) : actions de ramassage de déchets pour sensibiliser la population.
– 4e prix pour le projet ‘Accompagner le développement durable et l’intergénérationnel’ (soutenu par la MSA Sud Aquitaine) : actions de développement durable telles que la création d’un jardin partagé, le recyclage de l’huile de friture en produit vaisselle, ou encore la création d’un marché de Noël avec des seniors en utilisant des produits de récupération.

Les 18-22 ans :
– 1er prix pour le projet ‘Sensibiliser aux dons’ (soutenu par la MSA Alpes Vaucluse) : actions de solidarité telles que la récupération de légumes invendus auprès d’agriculteurs locaux, une collecte de vêtements et de produits de premières nécessités, et une redistribution des dons auprès des Restos du Cœur et une distribution de paniers solidaires pour les jeunes suivis par la mission locale.
– 2e prix pour le projet ‘La Madeleine déguste’ (soutenu par la MSA Loire Atlantique Vendée) : découverte des produits de la ferme pour les personnes en situation de handicap, en collaboration avec une ferme de réinsertion de détenus.
– 3e prix pour le projet ‘Les olympiades solidaires’ (soutenu par la MSA Franche Comté) : organisation d’olympiades solidaires, pour lesquelles les seniors et personnes en situation de handicap pourront aider à la préparation, sur plusieurs mois autour de thèmes de la cuisine, du numérique, de la photo, des parcours professionnels et du sport.
– 4e prix pour le projet ‘Studio Bord de Scène’ (soutenu par la MSA Île-De-France) : partage d’une passion musicale avec le plus grand nombre de jeunes âgés de 11 à 25 ans, en leur offrant un accès gratuit à un studio de musique.

Les Coups de cœur :
– Le projet ‘Circuit VTT au cœur des vignes’ (soutenu par la MSA Grand Sud) : création d’un circuit de randonnée VTT pour découvrir leur territoire de façon amusante, tout en sensibilisant à la faune et flore et en découvrant le patrimoine territorial local.
– Le projet ‘Egalité Fille Garçon … Parlons-en !’ (soutenu par la MSA Nord Pas-de-Calais) : réalisation d’interviews dans la rue, au collège, au lycée et dans un EPHAD sur les questions d’égalités entre femme et homme pour en faire une chanson et un clip, et organiser un concert dans un EPHAD qui accueille des adultes déficients intellectuels, et un autre dans une résidence qui accueille des adultes déficients moteurs.
– Le projet ‘GATI’LYMPIQUES’ (soutenu par la MSA Poitou) : organisation de deux journées ‘Jeux Olympiques’ avec des événements sportifs, ludiques et culturels aux habitants de tout âge.
– Le projet ‘Ch’Vimeu en fête Festival’ (soutenu par la MSA Picardie) : création d’un événement avec un programme riche et varié sur trois jours mettant en avant le patrimoine et la culture de la Picardie.
– Le projet ‘Création d’une œuvre théâtrale : Quelle connerie la guerre’ (soutenu par la MSA Gironde) : création d’un spectacle sur l’ensemble du département de la Gironde et susciter le goût du théâtre au plus large public.
– Le projet ‘Lez’Arts des Champs’ (soutenu par la MSA Ain Rhône) : création d’un festival avec de multiples animations pour tout public comme un concert, des jeux en bois, des contes, une pièce de théâtre, et un spectacle de cirque ou d’art de rue.

Le prix des internautes :
– Le projet ‘Da Eri a Oghje’ (soutenu par la MSA Corse) : création d’une comédie musicale en langue corse qui retracera l’histoire de la musique corse à travers la mise en scène et l’interprétation des chansons corses traditionnelles et modernes.

©Patrice Maurein

Le Groupement des Boulangers Pâtissiers du Vaucluse met les jeunes en lumière au CFA d’Avignon

Selon les données diffusées par l’Arcom (Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique), 2,3 millions de mineurs fréquentent chaque mois des sites pornographiques en France. Un chiffre non seulement en hausse, mais qui concerne une population de plus en plus jeune.

A l’heure où le tribunal judiciaire de Paris vient de reporter sa décision d’imposer ou non le blocage des principaux sites X aux moins de 18 ans, l’agence spécialisée en data Flashs et le média dédié à l’actualité numérique 01Net ont confié le soin à l’Ifop d’interroger les Français sur leur rapport à la pornographie. Cette enquête confirme notamment la précocité à laquelle de très nombreux jeunes sont confrontés à contenus pornographiques, et met en exergue les conséquences qu’une telle exposition peut engendrer sur leur sexualité.

Ainsi, plus du tiers (35%) des jeunes hommes âgés de 18 à 24 ans ont surfé sur un site pornographique avant leurs 13 ans contre 12% il y a 10 ans.
L’évolution depuis 2013 est également flagrante chez les jeunes femmes de la même tranche d’âge : elles sont aujourd’hui 19% à avoir été exposées à du contenu X avant leurs 13 ans contre 9% il y a 10 ans.

La pornographie comme apprentissage
Plus de la moitié des 18-24 ans (54% chez les hommes, 51% chez les femmes) indiquent que la pornographie a joué un rôle dans leur apprentissage de la sexualité. C’est 18 points de plus que la moyenne des adultes (35%).
Par ailleurs, 42% des Français.es ayant déjà visionné une vidéo pornographique ont reproduit des scènes ou des positions vues à l’écran (c’est le cas de 54% des moins de 25 ans) et 41% s’en sont inspirés pour leurs pratiques sexuelles (48% chez les moins de 25 ans).

Le X, source de complexes physiques
Confrontés à des anatomies souvent hors normes, les amateurs de pornographie peuvent nourrir des complexes vis-à-vis de leur propre physique. Ainsi, 30% des hommes (51% chez les moins de 25 ans) disent avoir complexé sur la taille de leur pénis et 22% des femmes (39% chez les moins de 25 ans) sur la taille de leurs seins.
La comparaison de la forme de leurs organes génitaux avec ceux présentés dans les productions X est également source de troubles. Les jeunes femmes sont ainsi 39% à avoir ressenti un complexe relatif à la forme de leur vulve en visionnant un contenu pornographique.

 Au-delà des seuls organes génitaux, la confrontation avec les corps des actrices et acteurs de l’industrie pornographique est de nature à engendrer de tels complexes : le tiers des femmes (33%) et près du quart des hommes (22%) en font état. Là encore, les jeunes sont particulièrement exposés, plus de la moitié (54%) des jeunes femmes de moins de 25 ans se disant concernées, qu’il s’agisse de leur pilosité ou de la fermeté de leur corps.
Il n’est pas de vidéos pornographiques sans orgasmes bruyants et démonstratifs.  Mises en scène qui s’avèrent de nature à faire douter celles et ceux qui les visionnent sur leurs propres capacités à faire jouir leurs partenaires. Une remise en cause qui touche plus les hommes (29%) que les femmes (17%).

« L’impact de la culture porn transparaît aussi dans sa capacité à imposer ses représentations du corps et des organes sexuels. »

 « Malgré la révolution féministe actuelle et l’essor des discours de type ‘bodypositif’, le visionnage de films X laisse bien, chez les jeunes, des traces dans les corps comme dans les esprits… Car son impact sur la sexualité des Français ne se limite pas qu’à un visionnage passif d’images pornographiques, constate François Kraus, directeur du pôle ‘Genre, sexualités et santé sexuelle’ à l’Ifop. Notre enquête confirme le rôle des films X dans la construction de leur imaginaire sexuel, notamment chez des jeunes pour qui ils constituent une source d’apprentissage des pratiques et techniques sexuelles. Et, si nombre de jeunes intègrent même les codes et scénographies de la pornographie dans leur répertoire sexuel, ils sont aussi nombreux à être perméables aux représentations du corps véhiculées par ces vidéos. En effet, l’impact de la culture porn transparaît aussi dans sa capacité à imposer ses représentations du corps et des organes sexuels telles que les formes de vulves ‘parfaites’ et épilées totalement, indissociables d’un univers pornographique qui les ont popularisées ces dernières années. En cela, la restriction de l’accès au porn aux mineurs ne doit pas être perçue comme l’expression d’une ‘panique morale’ des parents, mais bien comme un moyen de réduire l’influence d’une culture porn génératrice d’anxiété, de complexes corporels et de divers scripts sexuels sexistes. »

*Étude IFOP pour 01net réalisée par questionnaire auto-administré en ligne du 13 au 17 avril 2023 auprès d’un échantillon de 2 006 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.


Le Groupement des Boulangers Pâtissiers du Vaucluse met les jeunes en lumière au CFA d’Avignon

La Nuit de l’orientation est un événement imaginé par les Chambres de commerce et d’industrie (CCI) afin d’aider les jeunes à préparer leur avenir. La CCI du Pays d’Arles organise la 12ᵉ édition de la Nuit de l’orientation des Bouches-du-Rhône ce vendredi 3 mars au Palais des Congrès d’Arles.

Ce vendredi 3 mars, les collégiens, lycéens et apprentis pourront déambuler au sein du Palais des Congrès d’Arles et y découvrir divers métiers, filières, formations, et carrières. Les jeunes pourront aller à la rencontre de spécialistes de l’orientation, de chefs d’entreprise mais aussi de salariés pour leur poser leurs questions. Ils pourront également effectuer des tests d’orientation en ligne, ou encore obtenir des entretiens individuels avec le Centre d’information et d’orientation (CIO) d’Arles et la Mission locale du Delta.

De nombreux secteurs d’activité seront représentés lors de cet événement : l’industrie, les métiers de la banque, de l’assurance, du courtage commerce et de la vente, l’artisanat, l’agriculture, le bâtiment, les métiers de l’hôtellerie, le numérique et l’E-sport, la sécurité et la fonction publique, l’entreprise de proximité, la santé, le transport logistique, le droit, ainsi que l’automobile.

Pour cette soirée, organisée en collaboration avec la Région Sud, la Chambre de métiers et de l’artisanat Paca, la Chambre d’agriculture des Bouches-du-Rhône, le CIO d’Arles, la Mission locale du Delta, la ville d’Arles et l’Onisep, la CCI espère regrouper 1200 visiteurs et plus d’une centaine de professionnels.

Vendredi 3 mars. De 17h à 21h. Billet d’entrée (gratuit) à télécharger en ligne. Inscription en ligne obligatoire pour les professionnels. Palais des Congrès. 22 Avenue de la Première Division France Libre. Arles.

V.A.


Le Groupement des Boulangers Pâtissiers du Vaucluse met les jeunes en lumière au CFA d’Avignon

Chaque année, Enedis mise sur le recrutement, et notamment sur celui des alternants. L’entreprise vient donc d’ouvrir les portes de ses sites à 75 lycéens afin de leur faire découvrir ses différents métiers.

En 2022, 131 nouveaux collaborateurs, dont 54 en alternance, rejoignaient les équipes d’Enedis en Provence Alpes du Sud. Cette année, 150 recrutements devraient à nouveau se concrétiser sur les départements du Vaucluse, des Bouches-du-Rhône, les Alpes-de-Haute-Provence et les Hautes-Alpes.

« Pour trouver les talents de demain, Enedis mise sur l’alternance et fait découvrir tout au long de l’année ses métiers techniques », explique Sébastien Quiminal, directeur Enedis Vaucluse. Ainsi, 75 lycées avignonnais et islois ont pu découvrir les sites d’Enedis et leurs métiers tels que technicien réseau, chargé de projets, ou encore technicien poste source. À travers divers ateliers, les jeunes ont également pu assister à des démonstrations d’engins, ou encore de drone pour la surveillance du réseau.

V.A.


Le Groupement des Boulangers Pâtissiers du Vaucluse met les jeunes en lumière au CFA d’Avignon

Plus de 600 invités au Palais des Congrès d’Arles ce 30 janvier, des patrons de petites ou moyennes entreprises, des maires et deux spécialistes de l’économie, François Lenglet, journaliste et Philippe Dessertine, professeur à la Sorbonne et directeur de l’Institut de Haute Finance, qui étaient invités par le président de la CCI, Stéphane Paglia.

En ouvrant la soirée, il s’est exclamé : « Quel plaisir de vous retrouver » et a enchaîné « Après le Covid, en 2022 on a assisté à une augmentation des créations d’entreprises, +6,4%, bravo! Les femmes porteuses de projets représentent 36%, ce n’est pas encore la parité, mais on progresse. » Il a fait le tour de tous les dispositifs engagés sous sa mandature : « 13 local », les chèques-cadeaux lancés avec la CCI d’Aix-Marseille, 500 000€ mis en circulation dans l’économie locale, qui favorisent l’attractivité, le développement, le dynamisme et la préservation du territoire du Pays d’Arles.

“Nous sommes tous ici pour développer le Grand Marché de Provence à Châteaurenard qui se déploie sur 35 hectares.“

Stéphane Paglia, Président de la CCI du Pays d’Arles

Stéphane Paglia a poursuivi : « Nous sommes tous ici pour promouvoir nos métiers, donner l’envie aux jeunes de devenir chefs d’entreprises, aménager notre territoire avec le contournement d’Arles et la requalification de la RN 113 (qui traverse les 13km du centre ville avec un trafic quotidien de 80 000 véhicules et qui deviendrait un boulevard urbain moins polluant pour les riverains), développer le Grand Marché de Provence (à Châteaurenard qui se déploie sur 35 hectares), investir 6M€ pour le multi-modal, aménager la future tranche de la LEO qui désenclaverait le nord du département, installer des hôtels d’entreprises au coeur d’Arles, Tarascon ou Saint-Rémy pour les dynamiser, amplifier l’opération « Esprit clients » en aidant les commerçants à refaire leur vitrine, être plus attractifs, améliorer leur chiffre d’affaires, verdir l’environnement, en enlevant des camions de la route et favoriser le transport fluvial sur le Rhône et encore développer les filières d’hydrogène et de biomasse et ainsi conforter la transition écologique ».

“Nous sommes tous ici pour aménager la future tranche de la LEO qui désenclaverait le nord du département.“

Stéphane Paglia, Président de la CCI du Pays d’Arles

Le dynamique président de la CCI a rappelé son projet de mandature en 10 points : « Créer des emplois, apporter des formations d’excellence, booster le territoire, déployer le programme du port, stucturer la filière agroalimentaire (qui représente 60% de l’agriculture des Bouches du Rhône), renforcer l’incubateur de l’entrepreneuriat au féminin, ouvrir ici une école de commerce qui attirerait les jeunes et empêcherait leur exode vers Aix, Marseille, Nîmes ou Montpellier. A terme, ils seraient 130 à vivre ici et monter leur propre entreprise, inciter à saisir toutes les opportunités numériques, commerciales, artisanales et industrielles et développer l’aménagement du Pays d’Arles qui inclut La Camargue, les Alpilles, la Plaine de Crau et attire 1,5 million de touristes par an ».

Il continue d’égrener les atouts culturels et historiques de ce territoire béni des dieux : « 200 000 entrées dans nos monuments patrimoniaux, 120 000 pour la fondation LUMA dédiée au soutien de la création artistique, les Rencontres de la Photo, créées en 1970 par Lucien Clergue et Michel Tournier qui attirent le monde entier chaque été (127 000 visiteurs), La Fondation Van Gogh, les vestiges romains à l’abri du Musée Arles Antique, le Musée ethnographique d’Arlaten, les 60 000 croisiéristes sur le Rhône et les 12M€ de retombées économiques induites par les Feria de Pâques et du Riz en septembre. »

François Lenglet ©L’Echo du Mardi

Stéphane Paglia accueille ensuite le 1er expert de cette « Soirée des Entreprises » François Lenglet, journaliste, chef du service économie TF1 – LCI qui prend la parole. « Ca fait plaisir de vous voir aussi nombreux, le bonheur d’entreprendre n’est pas si fréquent. Mon ordre de mission, ce soir, c’est parler du devenir de l’inflation. Je vous préviens, elle est là pour longtemps, nous sommes entrés dans un nouveau monde, un cycle différent. Jusqu’à présent, les Etats-Unis étaient les maîtres du monde, ils sécurisaient les transactions, ils définissaient les règles du commerce international, l’OMC suivait ses préconisations, le dollar était roi, et nous, nous baignions dans l’insouciance. Désormais, la bête américiaine est blessée, l’économie en déclin. Nous devons donc changer notre fusil d’épaule, à commencer par produire chez nous les médicaments, les semi-conducteurs, l’énergie, l’agro-alimentaire et rompre avec les illusions de la mondialisation ».

Je vous préviens, l’inflation est là pour longtemps, nous sommes entrés dans un nouveau monde, un cycle différent.

François Lenglet

« Un sujet majeur cristallise notre avenir : la démographie » explique François Lenglet. « La population active commence à diminuer, des centaines de millions de paysans chinois ont quitté leur ferme et sont arrivés en ville où ils s’entassent dans d’immenses ateliers, des usines gigantesques. C’est un afflux considérable de bras, de salaires nos qualifiés, de production à bas, très bas coûts. Chaque année la population active baisse. En Chine, justement, on recense 7 millions de personnes en moins, le vieillissement s’accélère. En Italie on a dénombré 400 000 citoyens en moins, la France est pour l’instant relativement épargnée, mais il est de plus en plus difficle de trouver du personnel, les ressources humaines se raréfient. Pour un patron, recruter relève d’une véritable compétition, le rapport employeur / employé s’inverse, désormais c’est le salarié qui choisit son patron et l’entreprise où il a envie de travailler ».

Autre préoccupation : la transition énergétique. « Produire propre coûte plus cher qu’en polluant l’environnement. Décarboner, réduire les émissions de dioxyde de carbone a un prix, ce qui renchérit la valeur des marchandises. Or, les banques centrales sont en train de faire remonter le taux pour éradiquer l’hydre de l’inflation. Après la chute du Mur de Berlin, la fin de la Guerre froide, la Chine s’est ouverte, le prix du travail a notablement baissé, les frontières ont reculé, on a pu circuler sans trop de contraintes. Mais ce monde-là c’est fini avec l’entrée en guerre de la Russie en Ukraine, une parenthèse se referme. L’hyper-puissance des USA a dégringolé, Vladimir Poutine a sans doute perçu son déclin et il a estimé qu’il avait une fenêtre de tir – au sens propre – pour envahir l’Ukraine. Il nous faut donc réorganiser l’économie mondiale suivant l’axe Chine- USA, mais est-ce si grave? »

“L’inflation n’est pas le monstre, le diable qu’on nous présente. Elle inverse le rapport de force entre travail et capital.“

François Lenglet

A cette question, François Lenglet se montre plutôt rassurant. « A la sortie de la guerre, les baby-boomers, mes parents, ont pu se constituer un patrimoine, acheter leur maison grâce à l’enflation, si, si! Elle avait progressé de 10 à 15%, mais les salaires aussi. Du coup le poids du remboursement s’est allégé, c’est l’ardoise magique. Aujourd’hui, c’est pareil. Le rapport s’est inversé, on a indexé les salaires, le SMIC, les retraites, les impôts avec de nouveaux barèmes, ce n’est pas la fin du monde. » Il conclut avec optimisme : « L’inflation n’est pas le monstre, le diable qu’on nous présente. Elle inverse le rapport de force entre travail et capital. Le monde qui pointe est plein de promesses, fécond, sans doute va-t-il gommer les inégalités, c’est tout ce que je nous, je vous souhaite! » Tonnerre d’applaudissements dans la salle comble du Palais des Congrès d’Arles.

Philippe Dessertine ©L’Echo du Mardi

Place au 2ème expert de la soirée, l’économiste Philippe Dessertine. « La mission que m’a confiée le président de la CCI est simple et complexe à la fois, être positif, avoir l’esprit « feria ». Je vais commencer par l’évènement majeur de notre monde actuel : le dérèglement climatique. 8 milliards d’humains sur terre nous obligent à changer de modèle économique. Le nôtre datait de 150 ans, il ne fonctionne plus, il est urgent d’en changer, ce n’est plus une option mais une obligation ». Tout a changé, une forme de révolution a frappé le monde des mathématiques, de la science, de l’astro-physique, de nos connaissances. Les algorithmes développent des informations qu’on n’avait pas, avant. Certains affirment par exemple que dans 20 ans le cancer sera vaincu. On peut désormais cumuler croissance et développement durable, ils ne sont plus antinomiques ».

“Pour oser, pour innover, il faut être petit. C’est la grande force des territoires décentralisés comme le Pays d’Arles.“

Philippe Dessertine

Comment adapter ce raisonnement au Pays d’Arles et à ses entrepreneurs? Grâce à un mot, la décentralisation. On ne dépend plus de Paris, un président a été élu sans parti politique. New-York, la ville des gratte-ciel, est morte, c’est Los Angeles qui gagne, cette ville horizontale, cette juxtaposition, cette mosaïque de communautés, reliées entre elles, connectées par le digital. Ici, la Crau, la Camargue, la Montagnette, les Baux, les Alpilles, ses parcs naturels, ses 29 communes, c’est un véritable pays de cocagne! Vous avez les paysages, le patrimoine, la culture, les bons produits du terroir, vous savez ce qu’est la déconcentration, vous avez déjà ce nouveau monde sous vos yeux, entre vos mains. Et la CCI c’est elle qui les relie, les irrigue, tous ces réseaux de grandes, moyennes, petites entreprises, qui promeut la synergie et propose cet autre mode de fonctionnement. Des entités à taille humaine où on peut innover. Comme l’agriculture qui s’équipe de drones. Dans les grosses structures, on n’y arrive plus ».

Philippe Dessertine cite alors l’exemple du business-man Mark Zuckerberg. « Il a créé Facebook, payait cher ses salariés, mais ils n’arrivaient plus à innover, à se réinventer, ils étaient trop nombreux, la structure trop lourde. Facebook dégringole, pour enrayer cette chute, il acquiert Instagram. Même scénario. Il ne faut pas oublier que le but d’un bureaucrate c’est de garder son boulot, pas de travailler dans l’intérêt de l’entreprise. Pour oser, pour innover, il faut être petit. Regardez pour les grands laboratoires pharmaceutiques avec le Covid. Ni Sanofi, ni Pasteur n’ont trouvé le vaccin, les dinosaures ont un grand corps mais une petite tête. C’est Moderna, une équipe plus réduite de biotechnologies qui l’a mis au point ».

“C’est avec le trio innovation-croissance-développement durable que vous allez gagner la bataille de demain, celle des talents.“

Philippe Dessertine

Il ajoute : ‘Ici, nous avons, vous avez un tissu de petites entreprises, une infinité de dynamismes, d’envies, d’énergies où le délai de prise de décision est immédiat, pragmatique. Votre nouveau PIB, c’est le trio innovation-croissance-développement durable. Grâce à tous ces humains, ces cerveaux, ces bras, ces jeunes que vous allez retenir sur le territoire, vous allez gagner la bataille de demain, celle des talents. Et moi, j’ai un double regret, ne plus avoir 20 ans et ne pas habiter le Pays d’Arles ».

La manifestation se conclura sur une phrase projetée sur le grand écran du Palais des Congrès d’Arles : « Notre territoire est inspirant, performant, novateur. Nous sommes les acteurs de la réussite de demain ».

Andrée Brunetti


Le Groupement des Boulangers Pâtissiers du Vaucluse met les jeunes en lumière au CFA d’Avignon

Demain, le mardi 13 décembre, l’association ‘Un sourire pour tous’ organise la première édition de son Forum de l’orientation pour les jeunes à Avignon. Mis en place en collaboration avec la Mission locale et la Cité de l’emploi, ce rendez-vous permettra aux jeunes de rencontrer des organismes de formation et de découvrir des métiers qui recrutent.

Les visiteurs pourront profiter des conseils et renseignements de 20 partenaires qui tiendront chacun un stand. Différents domaines professionnels seront représentés tels que les transports, l’agroalimentaire, le bâtiment ou encore la sécurité.

Mardi 13 décembre. De 14h à 19h. Entrée libre. Salle de la Cabrière. 2 rue Noel Hermite. Avignon.

V.A.


Le Groupement des Boulangers Pâtissiers du Vaucluse met les jeunes en lumière au CFA d’Avignon

Le jeudi 20 octobre, le Château de la Roseraie, à Carpentras, accueillera la 5ᵉ édition de la journée ‘Check’up santé jeunes’. Organisé par la communauté d’agglomération Ventoux-Comtat Venaissin (Cove), l’Atelier santé ville et le Point information jeune (PIJ), cet événement vise les jeunes entre 15 et 30 ans.

Cette journée a plusieurs objectifs : permettre aux jeunes de faire des dépistages (visuels, audios, dentaires, VIH, etc) ; informer les jeunes sur leurs droits à travers divers ateliers ; mobiliser des professionnels des champs associatif et institutionnel ; favoriser l’interconnaissance entre les jeunes, les associations et les institutions.

Parmi les ateliers ludiques auxquels les visiteurs pourront participer, il y aura un jeu de vie affective sexuelle organisé par le Centre de planification de Carpentras, un atelier ‘Vélo à smoothie’ animé par la diététicienne Coralie Martinez, ainsi qu’un atelier du Codes 84 pour identifier les polluants de notre environnement à la maison et pour fabriquer des cosmétiques soi-même.

Divers sujets seront abordés sur les stands d’informations. L’association Rhéso informera le public sur les violences au sein du couple, l’association Manoléta sur l’endométriose. La Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM), l’Espace départemental des solidarités (Edes), la Mission locale jeunes du Comtat Venaissin et la Maison de protection des familles informeront sur l’accès aux droits, aux soins et aux numériques, ainsi que sur le fonds d’aide aux jeunes. L’Étape 84 tiendra un stand sur les addictions et les consultations en tabacologie.

Pour participer à cet événement, l’inscription est obligatoire au 06 66 28 01 59 ou par mail à l’adresse jeunesse@carpentras.fr. Les jeunes doivent apporter leur carnet de santé avec eux.

Jeudi 20 octobre. De 9h à 12h et de 13h30 à 16h30. Château de la Roseraie. 11 Allée des tilleuls. Carpentras.

V.A.

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