1 septembre 2025 |

Ecrit par le 1 septembre 2025

Le parlement régional de la jeunesse clôture son mandat 2024/2025

Le Parlement régional de la jeunesse (PRJ) du Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur vient de clôturer son mandat 2024/2025.
Créé en 2017, le PRJ une assemblée composée de 123 jeunes lycéens, d’apprentis, ainsi que d’élèves et d’étudiants des formations sanitaires et sociales, âgés de 15 à 25 ans, venus des quatre coins du territoire. Ce dernier comprend notamment 3 jeunes vauclusiens.

Un budget autonome unique en France
Ensemble, ils coconstruisent les politiques publiques régionales, portent des projets et suivent attentivement l’évolution des dispositifs à destination des jeunes. Chaque année, les travaux du PRJ se structurent autour de 5 thématiques. En 2024/2025, ils portaient sur les thématiques suivantes : Europe, communication, développement durable, citoyenneté et pour la première fois, sport et Jeux Olympiques et Paralympiques 2030. Dispositif unique en France pour un conseil de jeunes, le PRJ est doté d’un budget d’un montant de 50 000€.

« Ici, en région Sud, nous faisons confiance à notre jeunesse. »

Renaud Muselier, président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur

Durant cette année de mandat le PRJ de la Région SUD a porté plusieurs projets phares comme l’organisation d’une exposition sur Auschwitz dans le cadre des 80 ans de la libération du camp ou bien encore la création des ambassadeurs du sport en Région Provence-Alpes-Côte d’Azur dans les lycées afin de sensibiliser les lycéens à l’importance de l’activité physique.

Le PRJ s’est aussi mobilisé dans la lutte contre le harcèlement scolaire. Dans ce cadre, 15 de ses membres ont ainsi participé au hackathon ‘L’Intelligence Artificielle au service de la lutte contre le harcèlement en milieu scolaire’ avec des étudiants en métiers du numérique afin de concevoir des applications numériques innovantes, utilisant l’Intelligence Artificielle, pour prévenir et lutter contre le harcèlement scolaire. La mise en œuvre opérationnelle de cet outil est prévue pour l’année scolaire 2025-2026.

« Ici, en région Sud, nous faisons confiance à notre jeunesse, assure Renaud Muselier, président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur. À travers le Parlement Régional de la Jeunesse, nous lui donnons non seulement la parole, mais aussi les moyens d’agir. Cette année encore, nos jeunes ont su démontrer leur sens de l’initiative et leur engagement pour des causes essentielles. Ils sont la fierté de notre territoire et les bâtisseurs d’un avenir que nous voulons à leur image : solidaire, durable et ambitieux. »


Le parlement régional de la jeunesse clôture son mandat 2024/2025

On savait que l’abus d’écrans pouvait avoir chez les enfants des effets néfastes. Mais l’essor encore récent des smartphones n’avait pas permis jusqu’alors de conduire de réelles études d’ impacts sur la santé mentale. Jonathan Haidt, professeur à la New-York University Stern School of business, spécialiste de psychologie sociale, vient de publier le fruit de ses travaux dans un ouvrage traduit en français : « Génération anxieuse » paru aux éditions Les Arènes.

Le constat est alarmant : « les réseaux sociaux menacent la santé mentale des jeunes » affirme Jonathan Haidt. Les chiffres sur l’anxiété, la dépression et l’automutilation grimpent en flèche avec le développement de la fréquentation des réseaux sociaux. Ce phénomène touche particulièrement les filles. Ainsi, en 2008, 12 % des adolescentes américaines avaient souffert d’un épisode dépressif au cours de l’année écoulée. Ce chiffre était proche de 30 % en 2020. Ce chercheur américain pointe notamment l’apparition d’Instragram, en 2010. La publication et le partage de photos de soi, où l’on se compare devant des centaines de milliers de personnes a des effets néfastes. Pour Jonathan Haidt , « il devient impossible pour ces jeunes filles de rencontrer les standards fixés ». « Leur miroir ne leur renvoi pas une image digne de ces standards ». Concernant les garçons les problèmes viennent d’avantage de la surconsommation de jeux vidéo et de la consultation de sites pornographiques. Les travaux conduit par le chercheur montrent que les enfants de la génération Z (nés entre 1990 et 2010) ont tendance à moins faire d’études supérieures, à trouver un emploi plus difficilement ou encore à ne pas quitter le domicile parental.

« Tout ce qui est nécessaire au développement des enfants s’évanouit »

D’une manière plus générale le fait d’être connecté en permanence « empêche les enfants d’être pleinement présents aux autres dans le monde réel ». « Ils ne jouent pas, ne courent pas, ne prennent pas de risque et n’apprennent donc pas de quoi ils sont capables. La lecture disparait. Tout ce qui est nécessaire au développement des enfants s’évanouit ». « Et le jour où ces enfants doivent faire face au monde, ils sont alors pris d’anxiété́ » conclut Jonathan Haidt. Avec l’avènement de l’IA les écrans vont devenir encore plus attractifs prédit l’universitaire. « Des faux amis encore plus empathiques rendront leurs vies « plus faciles » et le développement de leurs attitudes sociales en pâtira », « tout cela se terminera mal » ajoute-t-il. Mais le chercheur américain reste optimiste et son livre se veut aussi un manuel à l’usage des parents. Il propose quelques solutions : pas de smartphone pour les moins de 14 ans, interdiction d’utilisation des téléphones dans les écoles, avoir au moins 16 ans pour pouvoir créer un compte sur un réseau social (mesure mise en place en Australie).

« Génération anxieuse » paru aux éditions Les Arènes. 448 pages, 24,90 €

© « Génération anxieuse » paru aux éditions Les Arènes

Le parlement régional de la jeunesse clôture son mandat 2024/2025

Écolos mais épicuriens invétérés, préoccupés par la fonte des glaces mais friands de fast fashion, amateurs de mobilités douces mais épris de numérique, si glouton en énergie… Les 10-18 ans jouent avec les ambiguïtés, selon la nouvelle étude réalisée par le Teenage Lab de Pixpay, la carte de paiement des ados copilotée par les parents.

Le manque d’argent et les incitations à consommer sont généralement mis en avant comme clés des paradoxes adolescents. Pourtant, derrière ces explications se cachent d’autres questions, d’autres barrières, autant éducatives que financières. Mieux consommer s’apprend, et dès le plus jeune âge. Une responsabilité qui incombe notamment aux parents, hélas trop souvent absents sur les sujets de consommation.

Écolos, mais pas trop

Philanthrokids ou hédonistes ? La génération Alpha est marquée par une forte prise de conscience de l’impact de la consommation de chacun. Mais bien souvent, les bonnes intentions se rompent en caisse : les adolescents achètent toujours plus, et moins cher. Supermarchés (33%), fast-foods (16%), mode (7%) et numérique (6%)… Les 10-18 ans dépensent en moyenne 14,1€ (+2€ vs 2023) par panier, pour un total mensuel de 98,7€ (+2€). Une somme qui atteint même 119,5€ en Corse, 111,1€ en Provence-Alpes-Côte d’Azur et 103,6€ en Île-de-France, contre 88,9€ en Normandie, seule région hexagonale sous la barre des 90€.

McDonald’s incarne d’une certaine manière la face noire des paradoxes adolescents. Plaisir coupable par excellence, l’enseigne séduit toujours plus malgré la tendance anti-déchet, qui condamne emballages plastiques, serviettes en papier et autres gobelets à utilisation unique. La chaîne de restauration rapide est aujourd’hui la deuxième marque préférée des ados, avec des paniers moyens de 10,4€.

Son principal concurrent dans le cœur des plus jeunes n’est autre qu’Apple, portée par la vague du paiement mobile. Un mode de règlement qui représente désormais 45% des transactions (28,7% en janvier 2023), à la fois pratique et in-style, mais peu favorable aux achats réfléchis. Sans liquide, sans contact, sans souci : le paiement de la marchandise souhaitée se fait à la vitesse de l’éclair et de manière virtuelle. Et il n’est pas rare que ce soit à crédit. 54% des 10-18 ans demandent des avances sur leur argent de poche, tandis que seuls 17% ont réussi à atteindre leur objectif d’épargne Pixpay.

©Pixpay

Les enfants et la consommation : une éducation à faire

« Le temps, c’est de l’argent », dit l’adage. « Ne dépense pas plus que ce que tu gagnes », dit un autre. Les avertissements proverbiaux sont nombreux, mais peu ont du poids quand tout invite à consommer. Doit- on pour autant en déduire que l’adolescent est un consommateur immoral comme les autres ? Pas si sûr.

La volonté de mieux consommer incite de nombreux jeunes à adopter des approches plus rationnelles, moins spontanées de l’argent, qu’ils expérimentent, malgré tout, au quotidien, comme une ressource rare. Mais cette transition est souvent freinée par un manque de connaissances dû, en partie, à une trop faible implication des parents sur le sujet. Là encore, les chiffres disent beaucoup. Bien que 96% des parents estiment avoir un rôle majeur à jouer dans l’éducation à la consommation de leurs enfants, 30% reconnaissent ne pas lui apprendre à privilégier la seconde main, ni même à s’informer sur la provenance des produits convoités. Plus encore, 38% des parents admettent ne pas sensibiliser leur enfant à l’impact environnemental de ses achats.

« Malgré vingt ans de campagnes sur l’urgence climatique, force est de constater que nous, les adultes, n’avons pas modifié en profondeur nos modes de vie, même si la prise de conscience progresse. Ce que nous pouvons réussir, en revanche, en tant que parents, c’est de transmettre les bons réflexes de consommation à nos enfants, qui auront moins pour tâche de changer le monde que de le réparer.», explique Caroline Ménager, cofondatrice de Pixpay.

Étude réalisée par le Teenage Lab de Pixpay


Le parlement régional de la jeunesse clôture son mandat 2024/2025

La compagnie Les Pipelettes jouera son spectacle ‘Tout compte fait’ ce samedi 23 novembre à la médiathèque de Sorgues. Ce spectacle jeunesse s’adresse à toute la famille et est accessible à partir de 5 ans.

L’histoire suit deux mères dans les années 50 qui rangent une chambre d’enfant. Chacune a une vision précise de l’éducation à donner aux filles et aux garçons. Plusieurs histoires vont découler de ce moment comme celle du Petit chaperon rouge et ses 35 versions, ou celle de Jack et le haricot magique dont l’origine anglaise est mise en avant.

À travers leur jeu, les deux femmes sur scène vont sensibiliser le public aux questions de l’égalité entre les filles et les garçons tout en maintenant leurs différences biologiques et comportementales.

Samedi 23 novembre. 15h. Gratuit. Espace jeunesse. Médiathèque Jean Tortel. 285 Avenue d’Avignon. Sorgues.


Le parlement régional de la jeunesse clôture son mandat 2024/2025

Ces vendredi 11 et samedi 12 octobre, la Fruitière numérique de Lourmarin va accueillir le Grand Forum de la jeunesse dans le cadre du projet ‘Tide!’ (Territoires ruraux Inclusifs pour le Développement durable en Europe).

Avec huit ateliers organisés tout au long de l’année, le projet ‘Tide!’ (Territoires ruraux Inclusifs pour le Développement durable en Europe) a fédéré 200 jeunes en direct autour de plusieurs enjeux : l’orientation, la différence de genre, le handicap… et bien d’autres thématiques qui touchent la jeunesse.

Le résultat de ces rencontres sera restitué lors du Grand Forum de la jeunesse ces 11 et 12 octobre à Lourmarin. Ce sera également l’occasion d’échanger, partager et célébrer autour des différentes thématiques abordées toute l’année. L’objectif est de mobiliser toutes les jeunesses du territoire pour montrer qu’il est possible d’agir, même en étant jeune et en milieu rural.

Ce vendredi 11 octobre, le forum permettra aux jeunes de s’exprimer et d’être acteurs de leur territoire avec le soutien des décideurs. Ce samedi 12 octobre sera une journée en intelligence collective pour que les jeunes et acteurs de la jeunesse concrétisent une dynamique commune. Près de 70 jeunes et 50 élus et acteurs de la jeunesse seront présents sur les deux jours.

Vendredi 11 octobre de 9h à 17h. Samedi 12 octobre de 9h à 17h30. Inscription en ligne. La Fruitière numérique. Avenue du 8 Mai. Lourmarin.


Le parlement régional de la jeunesse clôture son mandat 2024/2025

Le collectif ‘Et Si CT Toi‘, réunissant 15 personnes issues de divers univers, veut donner l’envie d’agir avec un événement dédié à la jeunesse engagée, organisé le jeudi 6 juin à Avignon. Au programme : projections du documentaire Bigger than us, débats, rencontres avec des réseaux et associations.

Le collectif ‘Et ci CT Toi’ est né de l’initiative de Sandrine Fdida, chargée de mission RSE et de l’accompagnement des apprenants de NexTech, et d’Hervé Millet du CJD PACA. Réunissant 15 entrepreneurs, indépendants, ou encore étudiants, il a pour objectif de donner des solutions et créer des rencontres inspirantes pour donner envie d’agir afin de générer un impact positif sur le territoire.

C’est dans cet objectif que s’inscrit l’événement ‘Et Si CT Toi ?’ qui aura lieu à Avignon le 6 juin. À travers deux projections et des débats, le collectif souhaite réveiller l’enthousiasme des participants et susciter leur envie de s’engager davantage, que ce soit au niveau associatif, dans la lutte contre le réchauffement climatique, ou dans d’autres causes qui ont du sens pour l’avenir de la planète et des futures générations.

Le programme

Le documentaire Bigger than us fera l’objet de deux projections à 14 et 18h au cinéma Pathé Cap Sud. Ce documentaire, sélectionné au Festival de Cannes en 2021 et dans la catégorie Meilleur Film documentaire aux César en 2022, suit sept jeunes activistes engagés sur la justice environnementale, le droit des femmes, l’accueil et l’éducation des réfugiés, la sécurité alimentaire, la liberté d’expression.

Les projections seront suivies de débats en présence de la réalisatrice Flore Vasseur, mais aussi de figures inspirantes et engagées du territoire. Le cinéma accueillera également un espace pour rencontrer des réseaux et associations et « faire naître des étincelles. »

Les réservations sont obligatoires en ligne. L’événement est gratuit pour les -26 ans.
Jeudi 6 juin. 14h et 18h. Cinéma Pathé Cap Sud. 175 Rue Pierre Seghers. Avignon.


Le parlement régional de la jeunesse clôture son mandat 2024/2025

Depuis six ans, les Chorégies d’Orange proposent Pop the Opera, un temps unique et exceptionnel qui fait chanter des centaines de collégiens et de lycéens de toute la région Sud.

Dirigés par Jean-Marie Leau et encadrés par des musiciens professionnels, les jeunes vont, dans une ambiance festive, à la fois interpréter des grands airs d’opéra et d’opérette, faire vibrer les succès planétaires de la musique folk et même évoquer les plus grandes musiques de film. 

Plusieurs scènes sollicitées

Cette restitution d’un apprentissage de toute une année se fait sur plusieurs scènes, le Théâtre antique d’Orange, certes, mais également l’Auditorium Jean-Moulin du Thor où le public est invité à découvrir des vocations naissantes ce samedi 1er juin…

Samedi 1ᵉʳ juin. 16h. 10€. Salle Jean Moulin. Auditorium. 971 Chemin des Estourans. Le Thor. 04 90 33 96 80. www.vaucluse.fr


Le parlement régional de la jeunesse clôture son mandat 2024/2025

Le mercredi 15 mai 2024, le groupe Orange a réunit plus de 300 jeunes de la région PACA à l’Orange Vélodrome dans le cadre de son évènement « Good connections » dont l’objectif était de sensibiliser 2.000 jeunes partout sur le territoire français aux bons usages du numérique et à la découverte de l’handisport. A cette occasion, cinq clubs vauclusiens ont pu participer aux différentes activités proposées tout au long de la journée.

En cette année de Jeux Olympiques et Paralympiques, les évènements de sensibilisations sportifs continuent de fleurir un peu partout sur le territoire national afin de faire adopter les bonnes habitudes et pratiques aux plus jeunes. C’est dans cet esprit que le groupe Orange a organisé l’évènement « Good Connections » le mercredi 15 mai 2024 à l’Orange Vélodrome, à Marseille. L’idée était de réunir 12 clubs ou associations sportives de la région PACA avec leurs plus jeunes adhérents autour de trois ateliers ludiques et sportifs afin de les sensibiliser au cyberharcèlement et à la découverte de l’handisport.

5 clubs vauclusiens présents

Ces trois ateliers avaient chacun un rôle prédéfini. Le premier était un atelier de sensibilisation au cyberharcèlement et à l’enseignement des bonnes pratiques du numérique dans le milieu sportif. Le second était une exploration des pratiques handivalide avec une activité de volleyball assis ainsi que football/basketball et rugby en fauteuil avec l’idée de mettre les jeunes valides dans une situation d’handisport. Le dernier atelier s’est articulé sous la forme d’un quizz d’appropriation sur le cyberharcèlement et le handicap qui a donné lieu à un temps de questions et d’échanges autour de ces problématiques avec des ambassadeurs de la team Orange.

Parmi les 12 clubs et associations sportives présentes en ce mercredi 15 mai ensoleillé, 5 étaient issues du département du Vaucluse. On compte notamment le FC Carpentras, le Ventoux Sud FC Mazan Bédoin, Les minots du Vasio, le SO Velleronnais et le Sporting Couthézon Jonquières. Les jeunes vauclusiens ont ainsi pu profiter de cette journée dans un lieu sportif mythique et partager avec l’ensemble des acteurs présents les valeurs des Jeux Olympiques et Paralympiques que sont l’excellence, le respect et l’amitié, et celles du sport paralympique, de courage, détermination, inspiration et égalité, où la parité fille/garçon, la diversité, l’inclusion sont célébrées et où le sport devient une puissante expression d’unité et de solidarité.

Lillia et Luca du FC Carpentras. ©DR/Orange

Le parlement régional de la jeunesse clôture son mandat 2024/2025

Suite à la deuxième commission nationale de labellisation qui s’est réunie le 7 mars dernier, la Mission Locale Jeunes Grand Avignon a obtenu le label du réseau des missions locales. Un titre qui vient récompenser le travail de fond et l’engagement de la structure vauclusienne en termes d’accompagnement proposé aux jeunes du territoire. Cette labellisation, dont elle est l’une des premières du réseau a l’obtenir, offrira plusieurs nouvelles opportunités et une meilleure visibilité pour l’avenir.

La Mission Locale Jeunes Grand Avignon passe un nouveau cap dans sa volonté de favoriser l’insertion des jeunes professionnels en les accompagnant dans leurs démarches. À la suite de la deuxième commission nationale de labellisation, la structure a obtenu le label du réseau des missions locales, une haute récompense qui garantit la conformité des prestations délivrées et l’égalité de traitement des demandes dans une logique d’amélioration continue. 

Pour obtenir ce label, la Mission Locale a appliqué une politique de travail de fond qui a inclus l’ensemble de ses parties prenantes, qu’il s’agisse de la présidence et son conseil d’administration, de la direction ou des professionnelles. La structure vauclusienne s’est appuyée sur un référentiel de labellisation, comportant 35 critères ciblés autour de cinq grands axes : la gouvernance, le positionnement et les valeurs de la Mission Locale, l’ancrage territorial de la Mission Locale, l’offre de service de la Mission Locale, le management et le pilotage de l’activité. 

Un label qui vient récompenser le travail d’engagement de la mission locale d’Avignon

Avant l’obtention de ce label, la mission locale jeunes Grand Avignon a subi une audition le 21 et 22 décembre 2023 au cours de laquelle un binôme d’auditeurs composé d’un auditeur certifié Afnor et un auditeur du réseau des missions locales étaient en charge d’établir un audit complet de la stratégie d’accompagnement mis en place par la structure. Une évaluation d’un jour et demi qui aura été un succès puisque 97% des 35 critères nécessaires ont reçu un avis favorable qualifié de satisfaisant ou très satisfaisant. 

Depuis plusieurs années, la Mission locale met en place une stratégie de travail et d’accompagnement efficace basée sur un travail et un engagement de tous les instants de la part des professionnels qui agissent en son sein. C’est en particulier cette politique à long terme, qui a permis à terme de réaliser plusieurs perspectives d’amélioration, qui a été récompensée par la commission nationale de labellisation composée de membres du réseau des missions locales, des représentants de l’État et de collectivités territoriales et du monde associatif et économique.  

Une labellisation qui comporte des objectifs 

La mise en œuvre de ce label vise à formaliser le processus d’amélioration continue de la qualité des services rendus aux jeunes au sein des Missions Locales, des Associations régionales (ARML) et de l’Union nationale des Missions Locales (UNML) et de garantir la conformité des prestations délivrées et l’égalité de traitement des demandes.

La démarche poursuit trois objectifs :

  • L’identification de l’action spécifique et innovante des Missions Locales avec les jeunes et les partenaires dans les territoires, dont les entreprises ;
  • La garantie donnée aux financeurs et aux jeunes de la qualité et de la conformité de cette pratique commune et partagée par le réseau, s’appuyant sur un référentiel commun ;
  • La valorisation de cette pratique, au sein du réseau national comme auprès des jeunes, des partenaires et des financeurs.

https://www.echodumardi.com/tag/jeunesse/   1/1