La Compagnie L’Act’en-scène, basée à Camaret-sur-Aigues, présentera son spectacle jeunesse ‘L’enfant et l’oiseau’, accessible dès 7 ans, pour que les jeunes plongent dans la magie des fêtes de fin d’année.
Cette création, avec Camille Bochaton, Gérard Thébault (comédiens) et Julien Desplantes (ténor), suit une enfant et un petit oiseau courageux, qui découvrent ensemble, au fil de la forêt et des rencontres, que l’esprit de Noël ne tient pas à la taille d’un sapin mais à la générosité des cœurs.
Samedi 6 décembre. 16h. 5€ (gratuit pour les -9ans). Réservation au 04 86 19 90 90. Pôle culturel Camille Claudel. 285 avenue d’Avignon. Sorgues.
Un spectacle jeunesse sur le thème de Noël présenté à Sorgues
Depuis 2014, le programme Les Entrep’ est présent en Vaucluse. Chaque année, des étudiants et jeunes diplômés se réunissent par petits groupes afin de monter des projets d’entreprise qui sont ensuite mis en compétition. 72 jeunes forment la promo 2026.
La 12e édition des Entrep’ Vaucluse a été lancée le 5 novembre dernier à l’Hôtel de Sade à Avignon. 72 étudiants et jeunes diplômés du territoire, divisés en 15 équipes, vont s’affronter au travers de leur projet d’entreprise. Ils vont s’essayer à l’entrepreneuriat et mettre en pratique leur idée de départ en allant à la rencontre de leur marché, de manière concrète.
Chaque équipe sera accompagnée de deux coachs, chefs d’entreprises et professionnels, membres pour la plupart du Réseau Entreprendre Rhône-Durance, du CJD Avignon ou de Force Cadres. Les jeunes auront jusqu’au 26 mars pour affiner leur projet et le confronter à la réalité du terrain. L’occasion aussi pour eux de commencer à se créer leur propre réseau professionnels.
Les projets
Ainsi, 15 projets sont en lice cette année. À l’issue du concours en mars prochain, plusieurs équipes seront récompensés, mais une seule ira en finale nationale des Entrep’.
Le projet ‘Poubelle connectée’ vise à cumuler des points, via une application, en jetant ses déchets afin de les transformer en bons d’achat dans des enseignes du quotidien. Le projet a été imaginé par Tanguy Le Gal, Alison Baconnier, Emma Jourdain, Mathis Faure et Lola Garnier et est coaché par Enola Bouvenot (chargée de mission développement agriculture/agroalimentaire et animation à l’Ecomin d’Avignon) et François Llado (consultant en accompagnement opérationnel de projets d’entreprise).
Le projet ‘Eco Pilot’ est une application qui, grâce à des capteurs et un assistant vocal, indique le pourcentage d’usure des pièces du mécanisme des voitures. Le projet a été imaginé par Emeric Pouget, Marceau Lecomte, Tatiana Daudenet, Enzo Saint-Michel et Antoine Guestault, et est coaché par Laurence Cadario (membre de Force Cadre) et Thierry Faucon (qui propose des services d’ingénierie pédagogique et de formation).
Le projet ‘NextOffice’ révolutionne l’immobilier d’entreprise en dénichant vos futurs bureaux ou locaux commerciaux et en livrant une analyse stratégique complète pour une implantation réussie. Le projet a été imaginé par Kylian Delaye-Amador, Manon Roussel, Lyam Gerard, Matteo Mercier et Hélèna Violette, et est coaché par Abdellah Ben Soltana (directeur des magasins Orange d’Avignon et Nyons) et Léo Petrequin (étudiant entrepeneur).
Le projet ‘Champignons & Orchid’ vise à développer une structure dédiée à la culture in vitro des orchidées et des champignons, pour allier savoir-faire scientifique et passion pour le vivant. Le projet a été imaginé par Bastien Boyancé, Orlane Boino, Angèle Maître et Yannis Sadelli, et est coaché par Brice de Forsanz (ancien vice-président de McCormick Europe) et Olivier Simon (qui accompagne les dirigeants).
Le projet ‘Harmonia’ est une application sur le bien-être de la femme, s’adaptant aux besoins des consommatrices. Le projet a été imaginé par Victoria Petitjean, Amelle Idrissi, Yago Peixoto, Naomi Garrigou et Lola Nondedeu, et est coaché par Thomas Depierre (chargé de Développement Economique à la Chambre de Métiers et de l’Artisanat PACA) et Christelle Lozano-Bigourdan (sophrologue relationnelle et coach professionnelle).
Le projet ‘Smart Docs’ est une IA documentaire au service des petites entreprises. Le projet a été imaginé par Patrice Sebastiano, Zakaria Sabiri, Osmel Bell Aguila, Steve Sanago et Aymane Arbai, et est coaché par Céline Darras (marketing intelligence et project manager à Etex) et Bruno Segol (Responsable Assistances Techniques Promat & Siniat à Etex).
Le projet ‘Sano’ est une application permettant aux utilisateurs d’être alertés lorsqu’ils doivent prendre leurs médicaments, tout en bénéficiant de recommandations de santé basées sur un modèle d’IA. Le projet a été imaginé par Kekeli Christ Keli, Imene El Khdi, Yanis Bouzid, Issam El Moussaoui et Sofian Taqui, et est coaché par Thierry Boisnon (président de ConnecTheDots) et Régis Citerneschi (membre de Force Cadres et consultant agri agro).
Le projet ‘Agence de mannequinat’ est une agence éthique et écoresponsable au vu du constat écologique et social de tout ce qui touche ce domaine (diversité chez les modèles, friperies, marques éthiques, etc). Le projet a été imaginé par Anis Terfous, Hanna Poudevigne, Pénélope Borron, Kevin Tenoux et Camille Gaillard, et est coaché par Patrick Durand (dirigeant de Berengier Légumerie) et Bernard Rifa (entrepreneur et formateur expert en IA et marketing digital).
Le projet ‘Éclat de Chêne’ entreprise qui fabrique des meubles en bois uniques, faits main, et avec des matériaux durables. Le projet a été imaginé par Rémy Chatillon, Alexandre Krajci, Guillem Bompard et Juliette Abdou, et est coaché par Laurent Bousquet (manager – en transition) et Sandrine Gontier (formatrice du Groupe Belmont).
Le projet ‘Café-Librairie’ est un lieu chaleureux où les visiteurs pourront déguster des pâtisseries et viennoiseries artisanales françaises tout en empruntant ou achetant des livres. Le projet a été imaginé par Maëlyss Turc, Andrea Saint-Étienne, Célia Doury, Maël Dorgigné et Romane Martinez, et est coaché par Geneviève Boulet (membre de Force Cadres) et Emmanuel Cazal (management de transition IT et coaching).
Le projet ‘Ciném’Appart’ vise à réinventer l’expérience du cinéma en réunissant les points positifs du cinéma classique et ceux des soirées ‘Netflix & Chill’, le tout, dans un esprit écologique (récupération, réaménagement, etc). Le projet a été imaginé par Alexandre Journom Océane Pelegrin, Missipssa Saci et Malika Ghilas, et est coaché par Géraldine Avy (wnseignante éco-gestion dans un lycée agricole) et Jean-Jacques Bravais.
Le projet ‘La recette pour retrouver la ligne et la garder !’ est un service en ligne qui permet d’apprendre à cuisiner au travers de vidéos interactives avec des recettes adaptées par une diététicienne. Le projet a été imaginé par Camille Bonnefoux, Amandine Maurin, Mayanne Fauvet, Angèle Raschi et Chahia Benzouaoua, et est coaché par Anaïs Rambaud (fondatrice d’Empreinte Collective) et Isabelle Van Everbroeck (présidente d’Atorika).
Le projet ‘Racine’, Réseau d’Accompagnement Culturel Inclusif pour les Nouveaux Emergents, est une plateforme et une agence d’aide aux jeunes artistes et porteurs de projets culturels. Le projet a été imaginé par Mélina Aufrère, Ariane Bessard, Adrien Bueno, Pierre Cabanon et Hadjira Taleb, et est coaché par Lionel Dosne (président de la Chocolaterie Castelain) et Serge Edmond (ancien directeur de la Chocolaterie Castelain).
Le projet ‘Mon Carnet du Citoyen’ est un outil ludique et interactif qui rend l’engagement associatif et citoyen clair et accessible. Le projet a été imaginé par Lina Miloudi, Camille Penet, Emilie Tarquin, Lukas Grosset et Manon Gauthier, et est coaché par Tania Boulahrouf (en transition professionnelle) et Didier Goguillon.
Le projet ‘Level Up English’ est un escape game ou un Cluedo en temps réel pour apprendre du vocabulaire, l’histoire ou la géographie. Le projet a été imaginé par Paul Da Costa, Flavie L’Hotel, Aboubacar Hanaou, Noa Reina et John Renard-Calzant, et est coaché par Magali Jouffret (géobiologue) et Thibault Maillart (chargé de Mission Nationale Jeune à la Chambre Economique Salon-de-Provence).
Un spectacle jeunesse sur le thème de Noël présenté à Sorgues
La Mission Locale du Comtat Venaissin a organisé jeudi dernier la troisième édition des Flèches du Succès. Cet événement était placé sous le signe de la valorisation des parcours inspirants d’insertion professionnelle de jeunes issus des quartiers prioritaires de la Politique de la Ville. Ces derniers, accompagnés actuellement ou précédemment par la Mission Locale, ont été mis à l’honneur pour leur persévérance, leur engagement et leur réussite.
À travers cette initiative, la Mission Locale souhaite valoriser l’engagement essentiel des partenaires de terrain que sont les entreprises, associations, organismes de formation et institutions qui, chaque jour, œuvrent pour l’inclusion et la réussite des jeunes via 5 projets : l’emploi, l’alternance, la formation, l’engagement citoyen et le projet (création-reprise d’un projet voire d’une entreprise).
Un ambassadeur nommé
Pour chacune de ces cinq thématiques, la Mission Locale et ses partenaires ont désigné un Ambassadeur, dont le parcours exemplaire incarne les nombreuses réussites rendues possibles grâce à l’accompagnement et à la mobilisation collective. Chaque ambassadeur a reçu dans les locaux de la concession Peugeot de Carpentras qui accueillait cette manifestation un trophée symbolique, à savoir une flèche. Cette dernière a été conçue et réalisée par un groupe de jeunes accompagnés par la Mission Locale, en partenariat avec la Bricothèque de Pernes-les-Fontaines, donnant ainsi une dimension concrète et collective à cette reconnaissance.
Une bourse de 1000€
Pour aider ces jeunes dans leur autonomie, une bourse d’un montant de 1 000 euros leur a été octroyée. Elle est destinée notamment au financement du permis de conduire, d’une assurance, d’autres modes de transport, ou même d’un projet de mobilité internationale.
L’international
Cette troisième édition 2025, intitulée « Parcours sans frontières », avait pour objectif de mettre en lumière la mobilité internationale. L’accent a été mis sur les opportunités d’ouverture à l’Europe et au monde. Cette manifestation au service des jeunes s’est terminée par l’annonce d’une nouvelle manifestation sur le territoire, le 19 novembre prochain, en partenariat avec la Ville de Carpentras avec la Journée de la Mobilité européenne au Musée de l’Inguimbertine.
Cet événement a été cofinancé par le programme ‘Quartiers d’Été’ de l’Agence Nationale de la Cohésion des Territoires, qui soutient des actions à fort impact social, portées par et pour les territoires
Pour la troisième année consécutive, la Mission Locale du Comtat Venaissin a organisé les Flèches du Succès qui sont co-financées par la Préfecture de Vaucluse-ANCT (Agence nationale de la cohésion des territoires) dans le cadre du programme Quartiers d’été. La Mairie de Carpentras soutient aussi cette initiative par la mise à disposition gratuite de matériels. C’est par ailleurs la première fois qu’une entreprise accueille cette manifestation : la concession Peugeot de Carpentras, est membre de l’association Carpensud et de la Mission Locale du Comtat Venaissin.
Un partenariat composé de 12 structures du territoire
Le partenariat mobilisé pour la proposition et la sélection des candidatures a été élargi à 12 structures de notre territoire :
Centre Social Villemarie
Centre Social Lou Tricadou
Art & Vie de la Rue
Réseau Initiative Ventoux
E2C de Vaucluse – Antenne de Carpentras
DUNES
Association Un Par Un
RILE – Pépinière d’Entreprises
Point Information Jeunesse de Carpentras
France Travail
P.A.E.J. Le Passage
L’Atelier, Maison des Jeunes et de la Culture de Monteux
Des chiffres : – 23 dossiers ont été déposés dont près de 30% par les partenaires – 1490 jeunes de 16 à 25 ans ont été accueillis à la Mission locale des jeunes depuis janvier 2025 – 590 sont accompagnés en ce moment
Les 5 ambassadeurs nommés
– Guillaume Boissinau au titre de la catégorie Flèche du Projet – Aboubacar Bangoura au titre de la catégorie Flèche Salariat – Aurélien Pin au titre de la catégorie Flèche Engagement – Salomé Guichard au titre de la catégorie Flèche Qualification – Christina Castex au titre de la catégorie Flèche Alternance
Une accréditation Erasmus +
La Mission locale peut se targuer d’une accréditation Erasmus + depuis le début de cette année. Cette dernière lui permet de mettre en avant la mobilité internationale et de stimuler auprès des jeunes des opportunités d’ouverture vers l’Europe et le monde. À l’occasion de cette soirée de témoignages, cinq jeunes adultes ont pu relater leur voyage dans le monde grâce à des vidéos projetés à l’assemblée présente.
Un spectacle jeunesse sur le thème de Noël présenté à Sorgues
La Mission Locale du Comtat Venaissin poursuit sa stratégie d’ancrage locale et ouvre sa 14e localisation à Bédoin. Cette nouvelle permanence s’y tiendra tous les mercredis matin.
Depuis le 1er octobre dernier, la Mission Locale du Comtat Venaissin comptabilise 14 localisations dans lesquelles elle propose ses services, au plus près des lieux de résidence des jeunes habitants. Désormais, elle assure aussi une permanence à la mairie de Bédoin les mercredis de 8h30 à 12h.
Spécialisée pour les jeunes de 16 à 25 ans à la recherche d’une insertion sociale et/ou professionnelle, la Mission locale propose un accompagnement personnalisé pour trouver des solutions adaptées aux besoins de chacun : orientation, emploi, formation, santé, logement, mobilité, accès aux droits, à la culture, aux loisirs…
La Mission Locale du Comtat Venaissin œuvre au sein de quatre EPCI : le Grand Avignon, les Sorgue du Comtat, la CoVe, et la Communauté de Communes Ventoux Sud.
Permanences les mercredis. De 8h30 à 12h. Mairie. 301 Avenue Barral des Baux. Bédoin (entrée à gauche en contrebas des escaliers centraux).
Un spectacle jeunesse sur le thème de Noël présenté à Sorgues
Le Parlement régional de la jeunesse (PRJ) du Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur vient de clôturer son mandat 2024/2025. Créé en 2017, le PRJ une assemblée composée de 123 jeunes lycéens, d’apprentis, ainsi que d’élèves et d’étudiants des formations sanitaires et sociales, âgés de 15 à 25 ans, venus des quatre coins du territoire. Ce dernier comprend notamment 3 jeunes vauclusiens.
Un budget autonome unique en France Ensemble, ils coconstruisent les politiques publiques régionales, portent des projets et suivent attentivement l’évolution des dispositifs à destination des jeunes. Chaque année, les travaux du PRJ se structurent autour de 5 thématiques. En 2024/2025, ils portaient sur les thématiques suivantes : Europe, communication, développement durable, citoyenneté et pour la première fois, sport et Jeux Olympiques et Paralympiques 2030. Dispositif unique en France pour un conseil de jeunes, le PRJ est doté d’un budget d’un montant de 50 000€.
« Ici, en région Sud, nous faisons confiance à notre jeunesse. »
Renaud Muselier, président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Durant cette année de mandat le PRJ de la Région SUD a porté plusieurs projets phares comme l’organisation d’une exposition sur Auschwitz dans le cadre des 80 ans de la libération du camp ou bien encore la création des ambassadeurs du sport en Région Provence-Alpes-Côte d’Azur dans les lycées afin de sensibiliser les lycéens à l’importance de l’activité physique.
Le PRJ s’est aussi mobilisé dans la lutte contre le harcèlement scolaire. Dans ce cadre, 15 de ses membres ont ainsi participé au hackathon ‘L’Intelligence Artificielle au service de la lutte contre le harcèlement en milieu scolaire’ avec des étudiants en métiers du numérique afin de concevoir des applications numériques innovantes, utilisant l’Intelligence Artificielle, pour prévenir et lutter contre le harcèlement scolaire. La mise en œuvre opérationnelle de cet outil est prévue pour l’année scolaire 2025-2026.
« Ici, en région Sud, nous faisons confiance à notre jeunesse, assure Renaud Muselier, président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur. À travers le Parlement Régional de la Jeunesse, nous lui donnons non seulement la parole, mais aussi les moyens d’agir. Cette année encore, nos jeunes ont su démontrer leur sens de l’initiative et leur engagement pour des causes essentielles. Ils sont la fierté de notre territoire et les bâtisseurs d’un avenir que nous voulons à leur image : solidaire, durable et ambitieux. »
Un spectacle jeunesse sur le thème de Noël présenté à Sorgues
On savait que l’abus d’écrans pouvait avoir chez les enfants des effets néfastes. Mais l’essor encore récent des smartphones n’avait pas permis jusqu’alors de conduire de réelles études d’ impacts sur la santé mentale. Jonathan Haidt, professeur à la New-York University Stern School of business, spécialiste de psychologie sociale, vient de publier le fruit de ses travaux dans un ouvrage traduit en français : « Génération anxieuse » paru aux éditions Les Arènes.
Le constat est alarmant : « les réseaux sociaux menacent la santé mentale des jeunes » affirme Jonathan Haidt. Les chiffres sur l’anxiété, la dépression et l’automutilation grimpent en flèche avec le développement de la fréquentation des réseaux sociaux. Ce phénomène touche particulièrement les filles. Ainsi, en 2008, 12 % des adolescentes américaines avaient souffert d’un épisode dépressif au cours de l’année écoulée. Ce chiffre était proche de 30 % en 2020. Ce chercheur américain pointe notamment l’apparition d’Instragram, en 2010. La publication et le partage de photos de soi, où l’on se compare devant des centaines de milliers de personnes a des effets néfastes. Pour Jonathan Haidt , « il devient impossible pour ces jeunes filles de rencontrer les standards fixés ». « Leur miroir ne leur renvoi pas une image digne de ces standards ». Concernant les garçons les problèmes viennent d’avantage de la surconsommation de jeux vidéo et de la consultation de sites pornographiques. Les travaux conduit par le chercheur montrent que les enfants de la génération Z (nés entre 1990 et 2010) ont tendance à moins faire d’études supérieures, à trouver un emploi plus difficilement ou encore à ne pas quitter le domicile parental.
« Tout ce qui est nécessaire au développement des enfants s’évanouit »
D’une manière plus générale le fait d’être connecté en permanence « empêche les enfants d’être pleinement présents aux autres dans le monde réel ». « Ils ne jouent pas, ne courent pas, ne prennent pas de risque et n’apprennent donc pas de quoi ils sont capables. La lecture disparait. Tout ce qui est nécessaire au développement des enfants s’évanouit ». « Et le jour où ces enfants doivent faire face au monde, ils sont alors pris d’anxiété́ » conclut Jonathan Haidt. Avec l’avènement de l’IA les écrans vont devenir encore plus attractifs prédit l’universitaire. « Des faux amis encore plus empathiques rendront leurs vies « plus faciles » et le développement de leurs attitudes sociales en pâtira », « tout cela se terminera mal » ajoute-t-il. Mais le chercheur américain reste optimiste et son livre se veut aussi un manuel à l’usage des parents. Il propose quelques solutions : pas de smartphone pour les moins de 14 ans, interdiction d’utilisation des téléphones dans les écoles, avoir au moins 16 ans pour pouvoir créer un compte sur un réseau social (mesure mise en place en Australie).
Un spectacle jeunesse sur le thème de Noël présenté à Sorgues
Écolos mais épicuriens invétérés, préoccupés par la fonte des glaces mais friands de fast fashion, amateurs de mobilités douces mais épris de numérique, si glouton en énergie… Les 10-18 ans jouent avec les ambiguïtés, selon la nouvelle étude réalisée par le Teenage Lab de Pixpay, la carte de paiement des ados copilotée par les parents.
Le manque d’argent et les incitations à consommer sont généralement mis en avant comme clés des paradoxes adolescents. Pourtant, derrière ces explications se cachent d’autres questions, d’autres barrières, autant éducatives que financières. Mieux consommer s’apprend, et dès le plus jeune âge. Une responsabilité qui incombe notamment aux parents, hélas trop souvent absents sur les sujets de consommation.
Écolos, mais pas trop
Philanthrokids ou hédonistes ? La génération Alpha est marquée par une forte prise de conscience de l’impact de la consommation de chacun. Mais bien souvent, les bonnes intentions se rompent en caisse : les adolescents achètent toujours plus, et moins cher. Supermarchés (33%), fast-foods (16%), mode (7%) et numérique (6%)… Les 10-18 ans dépensent en moyenne 14,1€ (+2€ vs 2023) par panier, pour un total mensuel de 98,7€ (+2€). Une somme qui atteint même 119,5€ en Corse, 111,1€ en Provence-Alpes-Côte d’Azur et 103,6€ en Île-de-France, contre 88,9€ en Normandie, seule région hexagonale sous la barre des 90€.
McDonald’s incarne d’une certaine manière la face noire des paradoxes adolescents. Plaisir coupable par excellence, l’enseigne séduit toujours plus malgré la tendance anti-déchet, qui condamne emballages plastiques, serviettes en papier et autres gobelets à utilisation unique. La chaîne de restauration rapide est aujourd’hui la deuxième marque préférée des ados, avec des paniers moyens de 10,4€.
Son principal concurrent dans le cœur des plus jeunes n’est autre qu’Apple, portée par la vague du paiement mobile. Un mode de règlement qui représente désormais 45% des transactions (28,7% en janvier 2023), à la fois pratique et in-style, mais peu favorable aux achats réfléchis. Sans liquide, sans contact, sans souci : le paiement de la marchandise souhaitée se fait à la vitesse de l’éclair et de manière virtuelle. Et il n’est pas rare que ce soit à crédit. 54% des 10-18 ans demandent des avances sur leur argent de poche, tandis que seuls 17% ont réussi à atteindre leur objectif d’épargne Pixpay.
Les enfants et la consommation : une éducation à faire
« Le temps, c’est de l’argent », dit l’adage. « Ne dépense pas plus que ce que tu gagnes », dit un autre. Les avertissements proverbiaux sont nombreux, mais peu ont du poids quand tout invite à consommer. Doit- on pour autant en déduire que l’adolescent est un consommateur immoral comme les autres ? Pas si sûr.
La volonté de mieux consommer incite de nombreux jeunes à adopter des approches plus rationnelles, moins spontanées de l’argent, qu’ils expérimentent, malgré tout, au quotidien, comme une ressource rare. Mais cette transition est souvent freinée par un manque de connaissances dû, en partie, à une trop faible implication des parents sur le sujet. Là encore, les chiffres disent beaucoup. Bien que 96% des parents estiment avoir un rôle majeur à jouer dans l’éducation à la consommation de leurs enfants, 30% reconnaissent ne pas lui apprendre à privilégier la seconde main, ni même à s’informer sur la provenance des produits convoités. Plus encore, 38% des parents admettent ne pas sensibiliser leur enfant à l’impact environnemental de ses achats.
« Malgré vingt ans de campagnes sur l’urgence climatique, force est de constater que nous, les adultes, n’avons pas modifié en profondeur nos modes de vie, même si la prise de conscience progresse. Ce que nous pouvons réussir, en revanche, en tant que parents, c’est de transmettre les bons réflexes de consommation à nos enfants, qui auront moins pour tâche de changer le monde que de le réparer.», explique Caroline Ménager, cofondatrice de Pixpay.
Étude réalisée par le Teenage Lab de Pixpay
Un spectacle jeunesse sur le thème de Noël présenté à Sorgues
La compagnie Les Pipelettes jouera son spectacle ‘Tout compte fait’ ce samedi 23 novembre à la médiathèque de Sorgues. Ce spectacle jeunesse s’adresse à toute la famille et est accessible à partir de 5 ans.
L’histoire suit deux mères dans les années 50 qui rangent une chambre d’enfant. Chacune a une vision précise de l’éducation à donner aux filles et aux garçons. Plusieurs histoires vont découler de ce moment comme celle du Petit chaperon rouge et ses 35 versions, ou celle de Jack et le haricot magique dont l’origine anglaise est mise en avant.
À travers leur jeu, les deux femmes sur scène vont sensibiliser le public aux questions de l’égalité entre les filles et les garçons tout en maintenant leurs différences biologiques et comportementales.
Un spectacle jeunesse sur le thème de Noël présenté à Sorgues
Ces vendredi 11 et samedi 12 octobre, la Fruitière numérique de Lourmarin va accueillir le Grand Forum de la jeunesse dans le cadre du projet ‘Tide!’ (Territoires ruraux Inclusifs pour le Développement durable en Europe).
Avec huit ateliers organisés tout au long de l’année, le projet ‘Tide!’ (Territoires ruraux Inclusifs pour le Développement durable en Europe) a fédéré 200 jeunes en direct autour de plusieurs enjeux : l’orientation, la différence de genre, le handicap… et bien d’autres thématiques qui touchent la jeunesse.
Le résultat de ces rencontres sera restitué lors du Grand Forum de la jeunesse ces 11 et 12 octobre à Lourmarin. Ce sera également l’occasion d’échanger, partager et célébrer autour des différentes thématiques abordées toute l’année. L’objectif est de mobiliser toutes les jeunesses du territoire pour montrer qu’il est possible d’agir, même en étant jeune et en milieu rural.
Ce vendredi 11 octobre, le forum permettra aux jeunes de s’exprimer et d’être acteurs de leur territoire avec le soutien des décideurs. Ce samedi 12 octobre sera une journée en intelligence collective pour que les jeunes et acteurs de la jeunesse concrétisent une dynamique commune. Près de 70 jeunes et 50 élus et acteurs de la jeunesse seront présents sur les deux jours.
Vendredi 11 octobre de 9h à 17h. Samedi 12 octobre de 9h à 17h30. Inscription en ligne. La Fruitière numérique. Avenue du 8 Mai. Lourmarin.