19 mai 2024 |

Ecrit par le 19 mai 2024

Jonquières : des chiens pour éviter que l’eau ne prenne la fuite

Les disparus, les fugitifs, les personnes ensevelies dans les décombres d’un tremblement de terre, de la drogue, des explosifs, des truffes et même des malades du Covid ou du cancer, le flair des chiens est déjà utilisé pour trouver un très grand nombre de choses. Mais désormais, grâce à un travail mené depuis plusieurs années par Veolia et des cynotechnicien, ce sont les fuites sur les réseaux d’eau potable que nos amis à 4 pattes sont maintenant capables de détecter. Démonstration pratique à Jonquières.

La recherche de fuites sur les réseaux de distribution est l’un des enjeux clés de la préservation de la ressource en eau. Afin d’améliorer ses processus, Veolia expérimente un nouveau procédé détection de fuites réalisée par des chiens spécialement dressés pour mener cette mission. Une première phase de test concluante qui se concrétise par des détections réelles sur le terrain. Un travail de longue haleine qui a pris plusieurs années que Veolia vient de présenter sur la commune de Jonquières.
A l’origine, c’est David Maisonneuve, chef de projet de la Direction soutien métiers et performance de Veolia, qui a eu l’idée, il y a 3 ans, que des équipes cynophiles pouvaient se former à cette spécialité jusqu’alors effectuée avec des appareils de détection électronique.

« Les performances canines vont au-delà des seuils que nous avions fixés. »

Pour cela, le groupe Veolia s’est donc appuyé sur les compétences d’anciens militaires, spécialiste de l’éducation canine, pour piloter et mettre en place ce procédé innovant. La truffe des canidés servant à identifier le chlore présent dans l’eau qui circule dans les réseaux afin d’en préserver la qualité.
« Passé l’entraînement des animaux à la détection du chlore, une phase de tests a été réalisée sur le terrain dans plusieurs régions. Les résultats sont bluffants : les performances canines vont au-delà des seuils que nous avions fixés, » constate témoigne François Bourdeau, cynotechnicien.
Même en présence d’une odeur chlorée extrêmement ténue, à travers le sol, les chiens Nina et Kelly ont su ‘marquer’ l’endroit précis où l’eau s’écoulait.

« Quand les derniers exercices de formation seront finalisés, nous pourrons déployer cette méthodologie complémentaire à notre arsenal de détection technologique traditionnelle, précise Gautier Lahitte, Manager travaux et réseaux AEP pour Veolia dans le Vaucluse. L’apport du chien et de son maître peut être déterminant, lorsque les sites sont difficiles d’accès en milieu urbain, et également à la campagne, lorsque les réseaux anciens ne sont pas correctement cartographiés. »

Des dizaines de milliers de kilomètres de canalisations concernées en France
Pour Veolia, l’utilisation des chiens pour la détection des fuites d’eau chlorée permet de gagner en rapidité d’intervention. Une solution particulièrement efficace lorsque la recherche de fuite est complexe, notamment sur les canalisations de gros diamètre où les technologies acoustiques habituelles ont leur limite (mauvaise communication ou accès difficile avec du matériel) ou dans des zones difficiles d’accès. Cela représente des dizaines de milliers de kilomètres de canalisations en France.
En effet, jusqu’alors les techniciens du groupe utilisé des outils de détection acoustiques, des corrélateurs et des amplificateurs mécaniques et électroniques, une recherche au gaz traceur). Cette nouvelle méthode vient donc en complément des systèmes déjà utilisés au quotidien par les chercheurs de fuite de Veolia.
« Actuellement nos programmes d’innovations ciblent tous les métiers d’exploitation avec comme non-négociable l’amélioration permanente de l’empreinte carbone des technologies utilisées, insiste David Maisonneuve. En ce sens, nous sommes en veille continue et cette innovation coche toutes les cases : sobriété technique, pas ou peu de matériel nécessaire, pas d’émission de CO2, respect de l’animal avec l’apprentissage par le jeu et socialement une possible reconversion professionnelle pour des maîtres chien issus des services de l’armée. »


Jonquières : des chiens pour éviter que l’eau ne prenne la fuite

Loin des hôtels, gîtes et campings, certains préfèrent les séjours qui sortent de l’ordinaire, blottis dans un igloo, dans une bulle transparente avec la tête dans les étoiles, nomades dans une roulotte, cabane perchée au milieu de la forêt, dans une yourte de Mongolie, une hutte ou un tipi…

Une adresse pour eux : sur le Chemin du Haut-Débat, à Jonquières, Nathalie et Jean-Marc Tétard ont eu l’idée d’installer un tonneau de 18m2 au milieu de leur parc. Un espace « cocon » tout confort avec climatisation, cuisine équipée (plaque cuisson, cafetière expresso, micro-ondes, frigo, grille-pain, coffre-fort à bijoux, Wi-Fi), grand lit, salle de bains, terrasse privée, piscine, transats, hamac, plancha au feu de bois, terrain de pétanque et vélos à assistance électrique.

Jean-Marc, aujourd’hui à la retraite, a longtemps travaillé dans l’évènementiel, il s’est notamment occupé du mariage du champion avignonnais de Formule 1, Jean Alesi, d’une soirée VIP pour Johnny Hallyday dans les Alpilles, de la Fête de la Gastronomie dans les années 2000 sur la Place du Palais des Papes à Avignon et de soirées sur la Croisette pour le Festival de Cannes. Il a donc un vrai savoir-faire en matière d’organisation. Sa femme Nathalie est quant à elle spécialisée dans la décoration et l’accueil.

Un véritable espace cocon

Leur tonneau a été confectionné à Montpellier et tracté comme « convoi exceptionnel » par un poids lourd. Il a ensuite été posé délicatement par une grue sur un châssis en ferraille et quatre plots puis raccordé à une fosse septique pour les eaux usées.

« Notre bonheur, c’est de leur faire plaisir ! »

« J’adore le contact, les rencontres, je ne me voyais pas tout seul dans la propriété, la retraite venue. Aussi, avec ma femme, après la crise sanitaire qui nous a tous confiné et a changé notre vie, nous avons eu l’idée d’accueillir des touristes dans ce tonneau de bois pour un séjour insolite. Ils n’ont pas de vis-à-vis et, l’été, ils n’entendent que les cigales et le mistral qui s’engouffre dans les feuilles de peupliers. Ils ont deux pas à faire pour plonger dans la piscine, pas loin de l’enclos où s’ébrouent nos deux chevaux, Pénélope et Rosy. J’ai aussi rédigé une « Bible » des bonnes adresses avec des circuits pour qu’ils puissent se promener à leur rythme, aller dans les bons restaurants, faire des balades en 2 CV, dans le Village des Bories à Gordes, des dégustations dans les caves de Châteauneuf, Gigondas, Rasteau, Cairanne, Vacqueyras, visiter le Palais des Papes ou le Pont du Gard, grimper sur le Ventoux ou faire leurs emplettes sur les marchés d’Uzès, Velleron, Vaison ou l’Isle sur la Sorgue ».

Nathalie et Jean-Marc Tétard gâtent leurs hôtes aux petits oignons : « On leur concocte des verrines (quinoa, carottes, concombre, courgettes et fruits secs), des toasts grillés (à la mousse de chèvre, aubergine snackée et poivrons marinés), des gaspachos (tomate, menthe, basilic). Pour la Saint-Valentin, coupes de Champagne, déco toute en cœurs et pétales de roses. Notre bonheur, c’est de leur faire plaisir ! »

Le couple a déjà reçu des vacanciers de Suisse, de Savoie, de Toulon, Marseille, Nîmes, « Ce qu’ils recherchent avant tout, c’est la tranquillité et le bien-être, ils les ont et nos tarifs (140€ la nuitée) sont plutôt doux ».

Jean-Marc Tétard aujourd’hui retraité © Andrée Brunetti

Contact : www.hebergement-tonneau-prestige.com – tonneauprestige84@gmail.com – www.abracadaroom.com – 06 07 88 56 90.


Jonquières : des chiens pour éviter que l’eau ne prenne la fuite

Ils étaient exactement 1 230 à Travaillan, avec leur sac à dos, leur chapeau et leur bouteille d’eau pour un long périple à travers champs pour cette nouvelle édition de la découverte du vignoble de Plan de Dieu. Au programme, une randonnée dans les 4 communes de l’Appellation des Côtes-du-Rhône ‘Plan de Dieu‘.

Cette AOC Villages regroupe depuis 2005 les communes de Camaret, Jonquières, Travaillan et Violès. En tout, 1 500 hectares de vignes, sur un lit d’argiles rouges et de gros galets roulés, une seule couleur : le rouge, 3 cépages (Grenache, Syrah et Mourvèdre) et 5 millions de bouteilles commercialisées par an.

La balade a été créée il y a 12 ans par l’ancienne maire socialiste de Camaret, Marlène Thibaut, qui en 2008 avait remporté la municipale face à l’UMP Paul Durieu, vigneron réputé et maire de la commune pendant 25 ans. Au programme donc, cinq étapes à travers vignes, ce dimanche, à commencer par l’apéritif au ‘Domaine Martin’ avec des vins du vigneron qui accueillait les marcheurs mais aussi ceux du ‘Moun Pantaï’ de Guy Penne, à qui a succédé son fils Frédéric en 1992 à Sainte-Cécile-les-Vignes. Plateau de charcuterie et de fromages pour cette mise en bouche, musique avec la trentaine de chanteurs de la ‘Chorale des Côtes-du-Rhône’ et son accordéoniste qui ont interprété ‘Bella Ciao’, ‘Les corons’, ‘Le temps des fleurs’, ‘La Javanaise’ ou ‘Santiano’ d’Hugues Aufray et conclu avec la fameuse ‘Coupo Santo’ reprise en choeur et à tue-tête par tous les participants.

Deuxième étape : vers le Château ‘Le Grand retour’ à Travaillan pour l’entrée (gâteau de courgettes au chèvre) arrosée de la Cuvée ‘La Courançonne’ 2020, un Plan de Dieu 2021 du Domaine des Pasquiers et un autre de la Cave des Vignerons réunis. Quelques kilomètres plus loin, le plat principal, une joue de cochon, sauce forestière et écrasé de pommes de terres dans l’immense ‘Bois des Dames’ avec des vins du lieu mais aussi de la Manarine, de l’Espigouette et des Quayrades et une banda en rouge et blanc venue du Pontet.

Suite, à ‘La Jasse’ pour le plateau de fromages avec des bouteilles des Domaines ‘Renard & Valand’, ‘Saint-Pierre’ et ‘Les Ondines’ de la vendange 2022. Fin au ‘Domaine de la Meynarde’ pour le dessert, une assiette gourmande, des chansons et des musiciens de Laudun debout sur les tables, une ambiance de folie, sous un soleil de plomb. Au total : une longue balade de 12 km que tout le monde n’a pu parcourir à pied, heureusement, une calèche tractée par deux chevaux, Diego et Matha, était là pour que les moins valides participent quand même à cette promenade bucolique dont ils se souviendront longtemps!

Contact : plandedieu.com


Jonquières : des chiens pour éviter que l’eau ne prenne la fuite

La pose de la première pierre de la nouvelle station d’épuration de Jonquières a eu lieu lundi 24 octobre, en présence de Yann Bompard, maire d’Orange.

Après près de 30 ans de service, l’heure de la retraite a sonné pour l’ancienne station d’épuration de Jonquières. Lundi 24 octobre, la première pierre de la nouvelle station a été posée en présence du maire d’Orange, Yann Bompard. « Avec cette nouvelle station d’épuration, le pays d’Orange contribue à la préservation du patrimoine naturel de notre territoire et à la prévention des risques inhérents à ce dernier », a-t-il déclaré.

L’intercommunalité du Pays d’Orange a engagé plus d’un million et demi d’euros dans la réalisation des travaux, pour un investissement total de 2 350 000 euros. Sortie de terre en l’espace d’un an, cette nouvelle station possède une capacité portée à 7 700 équivalents habitants. Yann Bompard a tenu à remercier les agents techniques du Pays d’Orange, qui ont assuré la maîtrise d’ouvrage de l’opération, ainsi que le cabinet Merlin et le groupement Sogea, Mereu, Provence Route et Spie, qui a réalisé le chantier.  

« Puisse cette nouvelle station garantir la qualité de vie des habitants pour les décennies à venir et participer au développement de notre territoire, à son attractivité et à sa bonne gestion », a conclu le maire.

Yann Bompard, maire de la ville d’Orange, pose la première pierre de la nouvelle station d’épuration de Jonquières © DR

J.R.


Jonquières : des chiens pour éviter que l’eau ne prenne la fuite

Anthony Serhane vient d’ouvrir une agence ‘Je vends votre auto’, route de Carpentras à Jonquières, Zac Beauregard. Le trentenaire met à disposition des particuliers, vendeurs ou acheteurs un véhicule, une prestation de transaction d’automobiles neuves et d’occasion.

Une ouverture récente
Depuis début février, Anthony Serhane accompagne les particuliers, vendeurs et acheteurs de véhicules neufs et d’occasion, pour une transaction sécurisée et rapide, en les libérant des contraintes de publications d’annonce, d’essais du véhicule et des obligations administratives.

Réseaux professionnel et particulier
Il compte également sur son réseau de professionnels, évoluant dans le secteur automobile, afin d’orienter les potentiels clients vers lui. Une fois les premières étapes d’ouverture franchies, l’épouse d’Anthony viendra l’épauler.

Une franchise installée depuis 2010
Je vends votre auto est un réseau d’agences spécialisé dans la transaction automobile de véhicules neufs et d’occasion. Sa vocation est de gérer, par délégation, la vente des véhicules de ses clients à d’autres particuliers.

Le concept
Le concept s’inspire du principe du dépôt-vente et des services d’une agence immobilière. Il se décline en plusieurs formules proposées par chaque agence : le dépôt-vente virtuel, la reprise éclair et autres prestations complémentaires. Je vends votre auto est né en 2010 à Barcarès, dans les Pyrénées-Orientales.

Une formation qualifiante
La formation à Saint-Laurent-de-la-Salanque avec les fondateurs du réseau de franchise, permettent aux futurs franchisés de découvrir les différents process et méthodes de vente du réseau, tout en se plongeant dans l’univers du commerce automobile.

Une passion d’enfant
Avec un père qui travaille dans une concession automobile depuis 35 ans, Anthony Serhane a évolué très jeune au milieu des belles mécaniques. Au quotidien, il participe à des compétitions de karting, assiste à des rallyes et des grands prix de Formule 1, fait ronronner les moteurs…

Un parcours dans la carrosserie
« Dès l’âge de 8 ans, j’avais les mains sous le capot » se souvient Anthony. Ainsi, il décide de se former aux métiers de la carrosserie et obtient un CAP carrossier – peintre. Il s’engage ensuite en tant que militaire dans la marine nationale pendant 7 ans. Un accident l’empêche de partir en mer et de continuer son métier. Cet évènement inattendu est pour lui l’occasion de se renouveler et trouver un nouvel engagement professionnel.

Créer, oui mais avec l’appui d’une franchise
Il s’informe auprès d’un franchisé ‘Je vends votre auto’, qui est aussi son ami à la suite de quoi il rencontre Frédéric Chaves, fondateur avec Estelle Gomez de la franchise en février 2020. Alors qu’ils s’apprêtent à collaborer ensemble, la crise sanitaire vient freiner leur projet. Aujourd’hui, un an après leur premier échange, Anthony Serhane ouvre son agence ‘Je vends votre auto’ à côté d’Orange.

Les conditions de la franchise
Les conditions d’entrée dans le réseau : La franchise : Le droit d’entrée est de 15 000€, l’apport personnel entre 10 et 20 000€. L’investissement global est de 20 à 30 000€. La redevance fixe est de 750€ HT. La durée du contrat est de 5 ans. La surface moyenne du local est de 40 à 100m2 avec 10 places de parking. L’emplacement optimal est un axe passant en centre-ville ou zone commerciale. La zone de chalandise est de 90 000 habitants.

Vidéo de présentation des services de  la franchise ici

 

https://www.echodumardi.com/tag/jonquieres/   1/1