19 mai 2024 |

Ecrit par le 19 mai 2024

8 mars, la Journée internationale des droits des femmes à Avignon

Mettons-nous d’accord, le 8 mars, c’est la Journée internationale des droits des femmes et non pas la Journée de la femme !

La Journée internationale des droits des femmes trouve son origine dans les manifestations de femmes au début du XXe siècle, en Europe et aux États-Unis, réclamant des meilleures conditions de travail et le droit de vote. C’est en 1975, lors de l’Année internationale de la femme, que l’Organisation des Nations Unies a commencé à célébrer la Journée internationale des droits des femmes le 8 mars.

Une journée d’action

Le 8 mars est une journée de rassemblements à travers le monde et l’occasion de faire un bilan sur la situation des femmes. Traditionnellement, les groupes et associations de femmes militantes préparent des événements partout dans le monde pour fêter les victoires et les acquis, faire entendre leurs revendications, améliorer la situation des femmes. C’est aussi l’occasion de mobiliser en faveur des droits des femmes et de leur participation à la vie politique et économique. Les Nations Unies définissent chaque année une thématique différente qui est pour 2024 : « Investir en faveur des femmes : accélérer le rythme. » 

Le 8 mars à Avignon

Frédéric Pagès — agrégé de philosophie et journaliste au Canard Enchaîné — revient au Théâtre des Halles pour un nouvel opus des Philosophes en chair et en os : Les femmes et la philosophie

Chaque conférence est rythmée par les improvisations d’un musicien, lors de courtes pauses. Sur un écran, des photos et cartes géographiques sont projetées. Après chaque représentation, un échange est proposé au public. Après Rousseau, Spinoza et Nietzsche, il aborde, en ce 8 mars, la question des femmes et de la philosophie. Au banquet athénien, elles n’étaient pas là pour discourir, ni à l’église, pas davantage dans les académies savantes. Pour justifier cette exclusion, les philosophes ont développé, depuis l’Antiquité, un bêtisier misogyne.

En contre-feu, quelques femmes lumineuses ont inventé des lieux où elles pouvaient occuper la scène sans offenser les règles. Au XVIIIᵉ siècle, dans toute l’Europe, les salons, animés généralement par des femmes, furent une pièce maîtresse des Lumières et de leur diffusion. Il faut attendre le XXᵉ siècle pour que brillent des grands noms tels qu’Hannah Arendt, Simone Weil, Simone de Beauvoir. Reste une question dérangeante : et si la philosophie restait une affaire d’hommes ?
Vendredi 8 mars. 20h. Tarif unique. 10€. Théâtre des Halles. Rue du Roi René. Avignon. 04 32 76 24 51.

Femmes et paysage en Méditerranée, sous la culture, l’agriculture 

Conférence présentée par Nathalie David, éditrice et créatrice du lieu ‘Le jardin singulier’. 

Dans la plus petite commune du Vaucluse, Saint-Léger-du-Ventoux, est né un lieu, le Jardin Singulier : dans l’ancienne maison forestière, l’association Esprit des lieux a installé sa librairie, sa maison d’édition, un restaurant où sont proposés plats et boissons à partir de productions locales, un jardin où l’on peut flâner en rencontrant quelques installations artistiques, mais surtout où l’on peut rencontrer des gens, se reposer, se ressourcer au milieu des arbres, car oui, le Ventoux est un jardin !
Jeudi 7 mars 2024. 18h30 à 20h. Espace Étoile MAIF. 139 avenue Pierre Sémard. Avignon. 04 32 76 24 66. contact@volubilis.org   http://www.volubilis.org 

La Journée internationale des droits des femmes à la Maison pour tous Monfleury

La journée débutera dès 18h par la présentation des expositions Je suis, une série de fresques et tableaux réalisés par des adhérents de la Maison pour tous. À partir de 19h30, un repas – tajine de bœuf aux pruneaux, tiramisu – et une animation ‘Et nous les femmes’, faite par Camille Giry, comédienne humoriste et femme engagée.
Vendredi 8 mars. 19h30. Repas et animation. 12€/personne pour adhérent. 15€ pour non-adhérent. Inscription. Site Champfleury. 2 rue Marie Madeleine. Avignon. 04 90 82 62 07.

Un petit festival cinématographique organisé par l’association Osez le féminisme 84, en partenariat avec le cinéma Le Vox et l’association Miradas Hispanas

Primadonna, film italien de Marta Savina sorti en France le 17 janvier 2024. Sicile, 1965. Lia a grandi dans un village rural. Elle est belle, têtue et sait ce qu’elle veut. Lorenzo, fils d’un patron local, tente de la séduire. Lorsqu’elle le rejette, fou de rage, il décide de la prendre de force. Au lieu d’accepter un mariage forcé, Lia le traîne au tribunal. Cet acte va pulvériser les habitudes sociales de son époque et va ouvrir la voie au combat pour les droits des femmes. Ce drame a une grande portée historique moderne, celle de l’Italie des années 60. Il s’inspire de l’histoire vraie de Franca Viola. Cette femme italienne est restée dans les mémoires pour avoir refusé un « mariage réparateur ».
Jeudi 7 mars. 20h.  Débat animé par Osez le féminisme 84 (OLF). Cinéma Le Vox. 22 Place de l’horloge. Avignon.

Gisèle Halimi, la cause des femmes, un documentaire de Cédric Condon

Ce documentaire sorti en 2022 retrace le parcours courageux de l’avocate engagée, de la militante féministe et de la femme politique, entre ses combats et ses victoires.
Vendredi 8 mars. 20h30. Débat animé par OLF avec l’ancienne députée et avocate Souad Zitouni en témoin. Cinéma Le Vox. 22 Place de l’horloge. Avignon.

Ana Rosa en présence de la réalisatrice Catalina Villar 

Le mot de la réalisatrice : « Une unique photo d’identité retrouvée après la mort de mes parents : celle de ma grand-mère, Ana Rosa, morte avant ma naissance et dont on ne parlait jamais dans la famille. Je savais seulement qu’elle avait subi une lobotomie. En tirant les fils de ce drame, j’explore les liens de la psychiatrie avec la société de son temps et la place très particulière des femmes dans cette histoire… »
Samedi 9 mars. 20h. Débat coanimé par OLF et Miradas Hispanas. 5 à 8,50€. Cinema Le Vox. 22 place de l’horloge. Avignon. 04 90 85 00 25.


8 mars, la Journée internationale des droits des femmes à Avignon

Hier, à l’occasion de la Journée internationale des droits de la femme, le Syndicat des Côtes du Rhône a réuni les femmes vigneronnes représentantes des appellations Côtes du Rhône et Côtes du Rhône Villages, à la Maison des Vins d’Avignon. 28 ont répondu présentes.

Les verres ont tinté, les rires ont fusé et les compliments ont été échangés. C’est dans une ambiance conviviale que certaines vigneronnes se sont rencontrées, et que d’autres se sont retrouvées.

Hier, une trentaine de vigneronnes se sont rendues à l’événement organisé pour la première fois en ce jour symbolique par le Syndicat des Côtes du Rhône pour célébrer les femmes, et plus particulièrement celles qui ont su se faire une place dans le milieu viticole, encore très masculin il y a quelques années.

Une évolution certaine

« Rappelons que c’est seulement en 1999 qu’a été créé légalement le statut social de conjointe collaboratrice pour les femmes sur les exploitations agricoles », a débuté Denis Guthmuller, président du Syndicat des vignerons des Côtes du Rhône. La loi d’orientation agricole qui a permis la création de ce statut social a été une nouvelle ère pour les agricultrices. Ce statut a ouvert droit à la retraite pour la conjointe ainsi qu’à des prestations sociales en cas d’accidents du travail et de maladies professionnelles, à une pension d’invalidité en cas d’inaptitude partielle ou totale et à une créance de salaire différé en cas de décès de l’époux et de divorce.

Aujourd’hui, de plus en plus de femmes sont cheffes d’exploitation agricole et ressentent l’évolution. C’est le cas d’Anne Collard qui gère le Château Mourgues du Grès à Beaucaire dans le Gard aux côtés de son mari depuis plus de 30 ans, mais qui a décidé il y a quelques années d’acquérir elle-même un domaine en Côtes du Rhône, devenu le Vignoble Anne Collard. « J’avais beaucoup de doutes au début, surtout en étant une femme, mais mon mari m’a beaucoup encouragée, explique-t-elle. C’est une fierté personnelle dans un environnement familial. J’espère que ça encouragera les futures générations de vigneronnes à se lancer car c’est un métier formidable qui n’a pas de genre. »

Les femmes dans les Côtes du Rhône

Comme Anne Collard et les 27 autres vigneronnes présentes à l’événement, les femmes sont de plus en plus nombreuses dans l’univers du vin. Elles représentent 30% des chefs d’exploitation viticole et1/3 des œnologues. Et le nombre de femmes dans le monde viticole n’est pas près de diminuer, comme en atteste le nombre d’étudiantes. Selon la statistique agricole Graph’Agri 2020, 50% des étudiants en œnologie sont des femmes.

« Nous sommes ravis de cette évolution mais les femmes sont encore sous-représentées dans le milieu viticole », a déploré Denis Guthmuller. En effet, les femmes ne représentent que 30% des personnes dans l’agriculture de manière générale, et entre 10 et 13% des personnes siégeant dans les instances dirigeantes du Syndicat des Côtes du Rhône. « Nous sommes dans une année élective, ça tombe à point, a continué le président du Syndicat. Nous souhaitons voir plus de femmes dans nos structures dirigeantes. »

Des problématiques qui persistent

Malgré des avancées prometteuses, les métiers de la vigne restent genrés dans beaucoup d’esprits. Beaucoup pensent encore que ce sont des métiers d’homme. Préjugé que le Syndicat a cœur à démonter. Cet événement a d’ailleurs eu pour objectif d’ouvrir davantage les discussions sur les différentes problématiques qui persistent et sur comment les éradiquer.

« Le débat homme-femme ne devrait plus être présent dans l’esprit des gens, le genre n’a plus lieu d’être », a conclu Denis Guthmuller.


8 mars, la Journée internationale des droits des femmes à Avignon

Le 8 mars 2023, à l’occasion de la Journée Internationale des Droits des Femmes, Clairobskur organise, en partenariat avec la Préfecture, la Chambre de Commerce et d’Industrie du Vaucluse, le Grand Avignon, le 1er opus de – The Woman Project– au Palais des Papes en Avignon.

L’événement de ce 8 mars se décline en deux temps : une conférence immersive – de18h à 20h The Woman Paradox – avec des ateliers expérientiels : neurosciences appliquées, boxe, arts martiaux, yoga danse, arts aériens… et interactive avec des témoignages inspirants, et sera suivi d’une soirée de célébration ‘Paradox party’ de 20h à 1 heure du matin, au Palais des Papes. Une partie des bénéfices sera reversée à des associations locales de défense des droits de la femme et la Fondation Elle qui promeut l’émancipation des femmes par l’éducation, la formation et l’information.

Le message ?
Une conférence expérientielle pour inspirer les femmes autour de l’art subtil d’équilibrer puissance et féminité dans l’univers complexe des entreprises.

Le point d’orgue de l’événement ?
La signature de la 1re Charte du Vaucluse de l’Equité femmes hommes- «1ère pierre d’une diffusion nationale puis internationale ». Une partie des bénéfices sera reversée à des associations locales et fondations nationales de développement de la formation, défense des droits et lutte contre les discriminations des femmes.

besoin d’un rééquilibrage homme-femme ?
«Parce qu’il y a urgence d’un rééquilibrage souligne le couple de coach de ClairObskur : Les femmes devront attendre 1 000 ans pour l’égalité des salaires ; 82% des parents isolés sont des femmes ; 80% des ministres du gouvernement sont dirigés par des directeurs de cabinets hommes ; 37,6% des députés sont des femmes ; 32% des chefs d’entreprise sont des femmes et 36% des managers, à ce rythme il faudra attendre 257 ans à l’humanité pour atteindre la parité managériale ; Les Comités de direction des entreprises du SBF 120 (Société de bourse françaises. Le SBF 120 est composé de 120 titres cotés en continu : les 40 valeurs du CAC 40 plus 80 autres valeurs. Il est donc plus large et plus diversifié que le CAC 40. Les 80 valeurs supplémentaires sont choisies parmi les 200 premières capitalisations boursières françaises.) ne sont composés qu’à 22% de femmes ; En 2022 les Françaises gagnent 16,1% de moins que leur homologues masculins à compétence égale. Une femme sur deux est victime d’harcèlement sexuel en France.»

Pourquoi en Vaucluse ?
Pour la première fois de l’histoire, la préfecture est dirigée par une femme. A Avignon, la présidente du Département Dominique Santoni, la maire Cécile Helle, la préfète Violaine Démaret et la procureure Florence Galtier sont des femmes. Le Vaucluse accueille 37 femmes maires soit 24,5% des maires du département contre 19,8% en France.

Qui organise The woman project ?
Le tandem de coach : Caroline Roux et Benoît Dérot.
Elle ? Coach en entreprise, elle a accompagné plus de 27 000 accompagnants de managers, cadres et dirigeants de groupes internationaux tels qu’Airbus, Crédit Agricole, BNP Paribas, Aésio… Caroline est certifiée PNL (Programmation neurolinguistique et en neurosciences appliquées. Son crédo ? Transformer notre part d’ombre en lumière, décupler notre énergie, faire émerger nos ressources et développer nos intelligences.

Lui ? En plus d’être coach, formateur et conférencier, Benoît est certifié PNL (Programmation neuro linguistique). Il a étudié la psychanalyse durant 5 ans ainsi que la psychologie évolutionniste. Son crédo ? Nous libérer de nos doutes, croyances limitantes pour recouvrer notre confiance en nous.

Caroline Roux et Benoit Dérot les coach de ClairObskur

Au programme

Décupler son énergie
Une expérience pour explorer son potentiel énergétique, libérer les blocages, ouvrir les champs des possibles, accéder à nos ressources infinies pour accomplir tous nos objectifs avec Caroline Roux, spécialisée en neurosciences appliquées.

Se forger un mental de combattante
Se connecter à son esprit et aller chercher au fond de nous le mental de combattant qui sommeille en chacun de nous, celui-là même qui permet d’accomplir de grandes choses. Avec Benoît Dérot, spécialiste de la préparation mentale.

Lâcher prise
Expérience pour prendre de la hauteur en se reconnectant à son cœur. Le lâcher-prise permet d’affronter avec du recul les situations les plus difficiles. Il est l’apanage des maîtres Zen et un outil puissant pour évoluer sereinement dans la vie. Avec Camille Roux, professeure de yoga.

Se libérer… au cabaret
Expérience pour se connecter à son corps, aller chercher la puissance et la féminité qui existe en chacun et, ainsi, évoluer socialement sans complexe en accord avec ses valeurs. Expérience animée par Kitty, artiste performer circassienne, professeure des arts aériens.

Danser avec ses peurs
Dépasser nos peurs profondes et nos croyances limitantes avec pep’s et les transformer en alliés puissants. Animé par J, professeure de danse.

De victime à victoire
Dépasser le sentiment de l’imposteur, reprendre le contrôle de n’importe quelle situation, la tourner à son avantage, afin de se délester du poids de ‘Je subis mon environnement’ et enfin, devenir acteur de sa vie. Animé par Moilime Ramia, champion du monde de boxe.

Lors de la Paradox party
Cartomancie analytique avec Laurie Napolitano et Boxe féminine avec Moilime Ramia.

Les infos pratiques
Mercredi 8 mars. ‘The Woman project’. De 18h à 20h. Espace Jeanne Laurent. Montée Saint-Jean XXII à Avignon. ‘Paradox party’ de 20h à 1h du matin 150,00€. Toutes les informations et inscriptions ici.

Exemple des sessions organisées par ClariObskur

https://www.echodumardi.com/tag/journee-internationale-des-droits-de-la-femme/   1/1