26 avril 2024 |

Ecrit par le 26 avril 2024

‘Abysses’ ou la solidarité à la Scène Nationale La Garance de Cavaillon ce jeudi

Abysses, une adaptation du texte de l’auteur italien Davide Enia, qui raconte l’arrivée des migrants sur l’île de Lampedusa

Alexandra Tobelaim et son équipe plongent dans le texte de Davide Enia, Abisso. En seulement 25 pages, l’auteur italien a réussi à raconter l’arrivée des migrants sur l’île de Lampedusa. Tout y est, les rencontres, les échanges, l’accueil, la solidarité, la douleur collective aussi et la complexité des rapports humains face à cette crise humanitaire qui se déroule sur les plages du Sud de l’Europe et dans nos villes.

La parole est aux sauveteurs

Ce texte choral distribue les paroles : celles et ceux qui font les sauvetages en mer, les autres qui sont là pour accueillir, les familles de l’île bouleversées par ces arrivées, ce gardien de cimetière qui ne peut se résoudre à ne laisser aucune trace de ces vies. S’entremêle à la grande Histoire le parcours plus intime de l’auteur avec son père, qui regardent tout cela se dérouler sous leurs yeux. 

Sur scène, un comédien, une musicienne

Dans cette mise en scène épurée et émouvante, le comédien Solal Bouloudnine, accompagné par la musicienne Claire Vailler, approchent par l’émotion cette tragédie contemporaine. Interprétation splendide de ce texte délicat qui permet d’entrevoir une expérience humaine dans toute sa complexité, avec foi, courage et énergie.

La Garance est fidèle à la comédienne et metteuse en scène Alexandra Tobelaim

En amoureuse des mots, Alexandra Tobelaim aime à faire récit. La Garance a accueilli ses spectacles Italie-Brésil 3 à 2 en 2014, Face à la mère en 2018 et In-Two en 2019.

Jeudi 21 mars. 20h. 3 à 20€. Scène Nationale La Garance. Rue du Languedoc. Cavaillon. 04 90 78 64 64.


‘Abysses’ ou la solidarité à la Scène Nationale La Garance de Cavaillon ce jeudi

Un quartet, quatre virtuoses, une union céleste

Rien de moins que Ballaké Sissoko, Vincent Segal, Émile Parisien et Vincent Peirani. Quatre virtuoses pour une union céleste en musique ! Un mélange des genres le temps d’un concert qui promet d’être un moment suspendu, avec quatre musiciens hors pair et très reconnus, internationalement, chacun avec leur instrument.

Deux duos réunis en un seul son

On a l’habitude d’entendre Ballaké Sissoko (kora) et Vincent Segal (violoncelle) d’un côté et Vincent Peirani (accordéon) et Émile Parisien (saxophone) de l’autre. L’album Les égarés est une complicité de sons, de timbres, de touchers, de souffles et de phrasés. Une unité d’esprit qui nous a comblés lors de leur précédente prestation aux Suds à Arles.

Ballaké Sissoko : kora
Vincent Segal : violoncelle
Vincent Peirani : accordéon
Émile Parisien : saxophone

Vendredi 15 mars. 20h. 3 à 20€. Scène Nationale La Garance. Rue du Languedoc. Cavaillon. 04 90 78 64 64.


‘Abysses’ ou la solidarité à la Scène Nationale La Garance de Cavaillon ce jeudi

Après les hiverômomes place aux grands maintenant ! Nos petits écoliers ont pu profiter des spectacles imaginés pour eux juste avant leur vacances d’hiver : séances scolaires et séance grand public les ont émerveillés, quelquefois, pour la première fois. Place aux grands maintenant pour 10 jours de découverte avec 8 soirées programmées dans plusieurs lieux du département.

La Scène Nationale de Cavaillon accueille et coréalise «Foreshadow»
Huit danseurs acrobates dont le chorégraphe Alexander Vanturnhout jouent à réinventer les conditions de l’équilibre et de la gravité. Une formidable leçon de solidarité et d’urgence à l’entraide.
Jeudi 22 février. 20h.5 à 20€. Scène Nationale La Garance. Rue du Languedoc. Cavaillon. 04 90 78 64 64 . www.lagarance.com

L’Opéra Grand Avignon et le ballet de l’Opéra reçoivent  le collectif  Kor’sia
Année olympique oblige, le plateau de l’Opéra devient une piste d’athlétisme pour 12 danseurs avec ‘Olympiade’ en création mondiale du collectif Kor’sia.
Samedi 24 février. 20h. 5 à 30€.Opéra Grand Avignon. 4 Rue Racine. Avignon. 04 90 14 26 40. www.operagrandavignon.fr

La danseuse, chorégraphe et vidéaste Doria Belanger à l’honneur dans  cette 46e édition
Doria Belanger sera en effet présente tout au long de cette édition et déclinera  3 propositions. En tant que vidéaste avec la présentation de son installation ‘Donnez moi une minute’ au Grenier à Sel. En tant que danseuse dans un solo ‘Nuit intérieure’ qui clôturera une sortie de résidence d’une semaine dans ce même lieu et en tant que chorégraphe avec la complicité Yvann Alexandre pour la projection « Une île de danse » à la Collection Lambert.

Entretien avec Doria Bellanger, pour son installation «Donnez moi une minute» au Grenier à Sel
«Tout a commencé en 2015.  J’ai fait une première série de portraits consacrée à la danse contemporaine afin de rendre hommage aux danseurs interprètes qui sont très souvent au service d’une œuvre,  d’un chorégraphe. Je voulais en avoir un autre regard,  les mettre en lumière, les rencontrer autrement car pour moi le danseur interprète est à la source de la création.

Un danseur, un portrait, une minute à travers le monde
Au début en France c’était des danseurs que je connaissais, que j’admirais, que j’avais envie de rencontrer. J’ai découvert aussi d’autres esthétiques comme les  danses urbaines à St Ouen. Puis j’ai voyagé en Colombie, Birmanie, Portugal, Suisse, Cambodge et en Chine. En Colombie  je ne connaissais pas le milieu donc j’ai travaillé avec une danseuse colombienne. J’avais toujours ensuite un contact dans les autres pays.

Un portrait, une contrainte, une consigne
L’idée c’est de les mettre en lumière avec une contrainte :  accumulation et  répétition de mouvements pendant une minute.

Un plan séquence fixe
Après avoir donné cette consigne, le danseur improvise, on répète, réécrit la chorégraphie s’il le faut et je filme un plan séquence fixe, sans son. Cela permet au danseur un lâcher prise qui axe uniquement sur le mouvement. On travaille en silence , la danse donne le rythme. Il y a un décor qui peut-être la nature, la ville ou l’architecture urbaine. J’aime bien donner un indice du lieu : des céramiques au Portugal, des grilles ou maisons en Birmanie, des villes et montagnes en Colombie….Le décor  donne une  atmosphère mais ça reste un décor, on doit regarder avant tout le danseur, ses mouvements. Pour un même pays j’essaie d’avoir au moins 10 portraits différents pour faire des liens entre eux, une unité peut-être dans le mouvement, entrevoir un courant chorégraphique ?

L’installation vidéo
Rien n’est écrit sous les portraits. Le son a été travaillé indépendamment des vidéos. Les compositeurs ont aussi eu des contraintes : accumulation et  répétition sans voir les images. J’ai calé ensuite la musique sur la danse. L’idée est de découvrir une chorégraphie d’ensemble quand on voit les portraits de 1 minute côte à côte.  Au début j’essayais de mettre une cohérence dans la disposition des portraits,  puis je me suis rendue compte que j’avais trop de portraits mais aussi que le côté aléatoire fonctionnait très bien. Il  y a une unité avec le décor, le concept.

Le médium de l’image pour montrer la danse autrement
Je fais à peu près une  série tous les ans, chaque exposition  s’enrichit des nouveaux portraits. Au delà de l’hommage aux danseurs, je voulais saisir l’air du temps. Je pensais mettre en valeur des différences : les pays ne sont pas les mêmes,  les corps ne sont pas les mêmes, les pratiques non plus.  Plus j’ai filmé des danseurs , plus je me suis aperçue que la danse est universelle, que le dialogue fonctionne quel que soit le pays. On peut commencer alors à imaginer un courant de danse. »

Donnez-moi une minute
Une phrase qui est plus un partage qu’une injonction : donnez moi une minute à moi vidéaste pour vous mettre en lumière et vous danseur qui répondez: donnez moi une minute pour me poser, m’arrêter  et me tourner vers vous, vers la caméra. Finalement chacun s’offre une minute, c’est un cadeau.
Les hivernales

Les interventions de Dora Belanger
Donnez moi une minute. Jusqu’au 2 mars. Vernissage de l’exposition. Jeudi 22 février. 18h. Grenier à Sel. Rue du Rempart Saint Lazare. Avignon.
Nuit intérieure. Sortie de résidence. Vendredi 1er mars. 18h. Entrée libre.
Grenier à Sel. Rue du Rempart Saint Lazare. Avignon.
Une île de danse. Vendredi 1er mars. 15h. Entrée libre. Collection Lambert.


‘Abysses’ ou la solidarité à la Scène Nationale La Garance de Cavaillon ce jeudi

« Parler pointu » ? expression utilisée pour désigner le prétendu non-accent de tous ceux qui vivent au-dessus de Valence.

Parler en évitant de faire entendre son accent… du sud. Parler comme nous le demandent les Médias, certains cours d’art dramatique qui enseignent un français normatif, académique, « distingué »…

Une prise de conscience salutaire

Benjamin Tholozan a grandi dans un village du midi où tout le monde s’exprime dans le style de Pagnol. Pour devenir comédien, il a appris à gommer son accent provençal, à parler la langue du pouvoir, des médias, du théâtre ! Pour l’enterrement de son grand-père, il écrit une oraison mais personne ne comprend rien, faisant des yeux ronds, mettant en cause son accent « parisien ». Il sent alors l’éloignement créé par des années de cours d’art dramatique à la capitale. 

Un conte initiatique, drôle et universel pour rendre hommage à ses racines

Dans Parler pointu, il veut ressusciter son pépé, et, avec lui, la manière de parler de ses aïeuls. Faut-il renier son héritage culturel et familial, se déraciner, se faire violence et perdre son identité pour mieux s’intégrer ? Homogénéiser le monde en faisant disparaître les particularités qui le rendent si riche ? Est-il nécessaire de modifier volontairement sa façon d’être et de s’exprimer pour faire du théâtre ? 

Au-delà de votre anecdote et déclic personnel, qu’est-ce qui vous a inspiré Benjamin Tholozan ?

Pourquoi j’ai jeté ma grand-mère dans le vieux port de Serge Valetti, Parler croquant de Claude Duneton, Les Quatre Saisons d’Espigoule, faux documentaire réalisé par Christian Philibert, Le Schpountz de Marcel Pagnol.

Réservation au 04 90 78 64 68 sur le site de La Garance.
Mercredi 07 février. 20h. 3 à 10€. Salle de l’Arbousière. 1360 Avenue Voltaire Garcin. Châteauneuf-de-Gadagne.
Jeudi 08 février. 20h.3 à 10€. Salle Roger Orlando. 11 place du Marché. Caumont-sur-Durance.
Vendredi  09 février. 20h. 3 à 10€ Salle des fêtes. Avenue Napoléon Bonaparte. L’Isle-sur-la-Sorgue.
Samedi 10 février. 20h. 3 à 10€. Salle des fêtes. Place Gabriel Péri. Apt.


‘Abysses’ ou la solidarité à la Scène Nationale La Garance de Cavaillon ce jeudi

‘Les Consolantes’ la dernière création de Pauline Susini présentée en exclusivité à la Garance
En partant des entretiens intimes des témoins du 13 novembre 2015, collectés par l’IHTP (Institut d’histoire du temps présent) et en lien étroit avec le procès, Pauline Susini explore les formes de consolations et de reconstructions intimes et collectives sept ans après les attentats.

La réflexion sur l’archive est le point de départ de l’écriture.
Tirée d’une expérience traumatique individuelle, l’archive permet pourtant aussi de mettre l’émotion à distance et de transmettre les matériaux d’une histoire partagée. Partant d’un travail documentaire, Pauline Susini participe à la fabrique de cette mémoire par le biais d’une fiction théâtrale, dans laquelle les récits mythologiques prennent une grande place. Le titre est lui-même directement inspiré de la tragédie grecque. Ces grands récits que nous avons en commun peuvent ainsi continuer, sur la scène, leur travail de refondation collective.

Du baume au cœur pour panser nos tragédies intimes et collectives
C’est à une reconstruction plurielle que nous convie Pauline Susini : celle des corps, des esprits, des humanités et de la ville. Comment les mots, les paillettes, la douceur, les étreintes et les musiques peuvent réparer et devenir un baume au cœur pour panser nos tragédies intimes et collectives ?

Jeudi 11 janvier. 20h. 3 à 16€. Scène Nationale La Garance. Rue du Languedoc. Cavaillon. 04 90 78 64 64 . www.lagarance.com


‘Abysses’ ou la solidarité à la Scène Nationale La Garance de Cavaillon ce jeudi

C’est la deuxième édition d’un festival peu courant avec un nom peut-être ambigu : Festival Manip ! En regardant la programmation on comprend qu’il est question de magie. Un festival de magie donc ? Un peu réducteur ! C’est du théâtre ? Des seuls en scène ? Quand on nous propose en plus en sous titre de «mettre de l’extra dans notre ordinaire» j’ai voulu en savoir plus sur ce drôle de festival qui a connu un beau succès l’année dernière à la même époque, moment magique s’il en est qui précède la période de Noël.

Rencontre avec Chloé Tournier, directrice depuis 2 ans de la Garance, Scène Nationale de Cavaillon, qui a initié ce festival

Dès votre arrivée à la Garance, vous proposez ce temps fort qui se veut pérenne «Le Festival Manip» Pourquoi ?
«Les raisons sont multiples mais la première est un positionnement artistique. En tant que Scène Nationale nous devons venir en soutien et en défense de la culture publique. Or, la magie est un Art qui est encore trop peu soutenu, peu visible, peu diffusé. La magie nouvelle aujourd’hui, c’est un peu comme le cirque nouveau il y a une trentaine d’années. C’est une discipline avec une vitalité et une créativité importantes mais qui manque de structures de formation – à ce jour aucune structure de formation spécifique à part une option à l’Ecole des Arts du Cirque à Chalon – de structures de diffusion, il n’y a pas de festival. En fait il n’y pas d’espace. Donc c’est bien le rôle d’une Scène Nationale de permettre son émergence et sa diffusion. De plus les spectacles de magie font souvent des ponts, instaurent des dialogues avec d’autres discipline artistiques.

C’est un moyen intéressant de découvrir et de conquérir de nouveaux publics
La magie a toujours été un art très populaire. Un art en mesure de nous toucher tous et toutes. Pourquoi ? Parce que c’est une discipline qui nous met au même niveau. On ne peut pas faire état d’une pratique culturelle accentuée ou de connaissances spécifiques. Du coup, on atteint l’émerveillement universel et c est quelque chose de très très beau : ensemble, dans la même expérience et la même incompréhension, la même légitimité.

Par la porte du merveilleux, créer une sorte de culture de l’esprit critique
C’est la troisième raison qui touche plutôt au politique. Ce que nous apprend la magie c’est le doute. Nous sommes sur des territoires poreux et dans une société où théorie du complot, fakenews, réseaux sociaux , bombardement d ‘images font leur miel. La magie peut emmener les gens à douter, « je ne dois pas forcément croire ce que je vois». Les magiciens ne mentent pas, ils nous expliquent, ils nous manipulent, la magie c’ est de la manipulation, d ‘où le titre du festival Manip ! C’est une manière de s’interroger en douceur, pas en frontal : entrer par la porte du merveilleux, pour créer une sorte de culture de l’esprit critique.

Dans la peau d’un magicien

Distiller des temps magiques dans les rues, dans le quotidien, occuper l’espace public
La nouveauté pour cette deuxième édition est d’aller à l’extérieur tout en étant très proche. Il y aura l’exposition Faune dans les rues de Cavaillon qui consiste en un parcours de 10 affiches qui révéleront – grâce à une application téléchargée sur son smartphone – une faune sauvage qui ne serait pas perceptible à l’œil nu mais qui serait existante dans nos villes. De même le mentaliste Yann Frish a installé son camion-théâtre – qui se déplie pour nous offrir un gradinage de 90 places – et nous invite à venir chercher le doute ou la vérité dans «Le paradoxe de Georges».

Troubler, bousculer, douter, s’émerveiller
Parmi les autres événements proposés, on retrouvera avec plaisir Thierry Collet qui nous livrera un récit autobiographique «Dans la peau d’un magicien». Le spectacle «Ca disparait» est une création donc peut-être encore un peu fragile et désireux d’avoir des retours. Il est destiné plus spécifiquement au Jeune Public ( à partir de 7 ans) avec LA question évidente : mais où ça va les choses quand ça disparaît ?

« Désenfumages3 » choisi par « La Bande du futur »
Voici encore un dispositif original initié par Chloé Tournier pour la deuxième année consécutive. Un groupe de jeunes âgés de 12 à 18 ans est associé à la Garance pour découvrir les métiers du spectacle vivant, vivre des ateliers de pratique artistique et repérer et assister à des spectacles tout au long de l’année. C’est ainsi qu’ils peuvent ensuite choisir un spectacle qui sera programmé la saison suivante. «Je m’engage même à ne pas avoir vu le spectacle pour ne pas les influencer » sourit Chloé même si elle connaît le travail de la compagnie Raoul Lambert qui nous invite dans leur monde de l’imposture et de la manipulation avec «Désenfumage33»

Sept jours d’émerveillement
Tours de Magie au service d’une histoire ou récit illustré par de la magie, en salle ou dans les rues, cartomagie, illusions ou mentalisme, on comprend que le merveilleux réunira pendant 7 jours petits et grands et que le bouche à oreille opérera encore pour une troisième édition qui se prépare déjà.

Festival Manip ! Du 5 au 9 décembre. 3 à 20€. Scène Nationale La Garance. Rue du Languedoc. Cavaillon. 04 90 78 64 64 . www.lagarance.com


‘Abysses’ ou la solidarité à la Scène Nationale La Garance de Cavaillon ce jeudi

Adepte de la conférence-spectacle, François Gremaud continue de nous faire découvrir autrement les grandes figures féminines du répertoire
Après Phèdre ou Giselle voici venu le temps de Carmen. La forme de la conférence spectacle chère à François Gremaud donne joyeusement la liberté de ton de son héroïne. Sur scène l’actrice ou acteur c’est selon s’adresse au public tout simplement, sans artifices pour nous raconter l’histoire d’une vie…ou d’une mort annoncée.

Après Phèdre ! Voici Carmen, avec un point final de provocation 
Opéra des plus joués au monde, Carmen a  fait scandale à sa sortie à l’Opéra Comique en 1875. Pensez ! Une jeune bohémienne rebelle qui défie les mœurs de son temps… L’humour de François Gremaud offre une relecture contemporaine de ce chef d’œuvre.

Une ode à la liberté interprétée par Rosemary Standley
De formation lyrique, Rosemary Standley, plus connue pour être la chanteuse du groupe Moriarty,  retrace cet opéra comique en endossant tous les rôles. Elle évoque à elle seule les décors absents de Séville, de l’auberge ou de la manufacture de cigares. La formation musicale est réduite à cinq musiciennes pour interpréter la partition de Georges Bizet.
Jeudi 30 novembre. 20h. 3 à 20€. Scène Nationale La Garance. Rue du Languedoc. Cavaillon. 04 90 78 64 64 . www.lagarance.com


‘Abysses’ ou la solidarité à la Scène Nationale La Garance de Cavaillon ce jeudi

Mohamed El Khatib envahit la Scène de La Garance avec 53 supporters du RC Club de Lens
Reconnus comme « meilleur public de France » pour leur fair-play, l’ambiance, la solidarité et l’amour inconditionnel qu’ils et elles vouent à leur club… Avec une lucide tendresse, le metteur en scène leur donne la parole, en live et en vidéo. Bière et frites sont acceptées en salle !

Et si on donnait la parole aux supporters de Foot ?
« Après une immersion d’un an aux côtés des clubs de supporters du RC Lens, nous réunissons 53 membres de ces associations pour créer une performance documentaire singulière. En s’appuyant sur des témoignages individuels et des trajectoires personnelles, cette création donne à voir et entendre des personnes qui consacrent une part importante de leur vie au supporterisme. » Ainsi a été conçu «  Stadium » création du metteur en scène et réalisateur Mohamed El Khatib avec le Collectif Zirlib.
Représentations le mercredi 8 novembre à 19h et le jeudi 9 novembre à 20h. Billetterie en ligne.

Atelier maquillage de supporter et paillettes !
Animé par Sylvette Ardoino, pendant l’heure qui précède chaque représentation.
Stadium. Mercredi 8 novembre. 19h. Jeudi 9 novembre. 20h. 3 à 20€.

Autour du spectacle
Ciné-débat autour de série documentaire Tribunes libres – la culture ultra (2020), en présence de Mohamed El Khatib et des supporters du RC Lens.
Jeudi 9 novembre. 17h30. Gratuit. Médiathèque La Durance. Cavaillon.

Scène Nationale La Garance. Rue du Languedoc. Cavaillon. 04 90 78 64 64.


‘Abysses’ ou la solidarité à la Scène Nationale La Garance de Cavaillon ce jeudi

Avant l’Olympia, une escale envoûtante à Cavaillon.

Une voix grave, des textes sensibles et intelligibles, c’est tout ça Zaho de Sagazan, 23 ans, qui nous présente sur la scène cavaillonnaise son premier album «La symphonie des éclairs». «Tout du long de l’album, elle passe du spleen à l’extase, de l’ivresse au dégrisement, du désir à la sublimation, qu’elle explore les relations de couple (Langage, Dis-moi que tu m’aimes, Je rêve, Suffisamment), les fantasmes amoureux (Les garçons, Mon inconnu), des autoportraits audacieux (Tristesse, Mon corps, La symphonie des éclairs), des songes troublants (La fontaine de sang), ou tout simplement invite à la suivre dans son univers libre et fervent (Ne te regarde pas).»

Un superbe album et un talent à découvrir en concert
Avec Tom Geffray à la batterie et Alexis Delong au clavier qui subliment avec leurs rythmes électro les textes intimistes de Zaho de Sagazan. Le concert aura aussi une configuration debout car Zaho n’a pas son pareil pour nous inviter à bouger, à danser, à nous émouvoir.
Jeudi 5 octobre. 20h. 3 à 20€. Concert assis. Debout. Scène Nationale La Garance. Rue du Languedoc. Cavaillon. 04 90 78 64 64 . www.lagarance.com

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