4 novembre 2025 |

Ecrit par le 4 novembre 2025

‘Parler Pointu’, une tournée de la Scène Nationale La Garance de Cavaillon

« Parler pointu » ? expression utilisée pour désigner le prétendu non-accent de tous ceux qui vivent au-dessus de Valence.

Parler en évitant de faire entendre son accent… du sud. Parler comme nous le demandent les Médias, certains cours d’art dramatique qui enseignent un français normatif, académique, « distingué »…

Une prise de conscience salutaire

Benjamin Tholozan a grandi dans un village du midi où tout le monde s’exprime dans le style de Pagnol. Pour devenir comédien, il a appris à gommer son accent provençal, à parler la langue du pouvoir, des médias, du théâtre ! Pour l’enterrement de son grand-père, il écrit une oraison mais personne ne comprend rien, faisant des yeux ronds, mettant en cause son accent « parisien ». Il sent alors l’éloignement créé par des années de cours d’art dramatique à la capitale. 

Un conte initiatique, drôle et universel pour rendre hommage à ses racines

Dans Parler pointu, il veut ressusciter son pépé, et, avec lui, la manière de parler de ses aïeuls. Faut-il renier son héritage culturel et familial, se déraciner, se faire violence et perdre son identité pour mieux s’intégrer ? Homogénéiser le monde en faisant disparaître les particularités qui le rendent si riche ? Est-il nécessaire de modifier volontairement sa façon d’être et de s’exprimer pour faire du théâtre ? 

Au-delà de votre anecdote et déclic personnel, qu’est-ce qui vous a inspiré Benjamin Tholozan ?

Pourquoi j’ai jeté ma grand-mère dans le vieux port de Serge Valetti, Parler croquant de Claude Duneton, Les Quatre Saisons d’Espigoule, faux documentaire réalisé par Christian Philibert, Le Schpountz de Marcel Pagnol.

Réservation au 04 90 78 64 68 sur le site de La Garance.
Mercredi 07 février. 20h. 3 à 10€. Salle de l’Arbousière. 1360 Avenue Voltaire Garcin. Châteauneuf-de-Gadagne.
Jeudi 08 février. 20h.3 à 10€. Salle Roger Orlando. 11 place du Marché. Caumont-sur-Durance.
Vendredi  09 février. 20h. 3 à 10€ Salle des fêtes. Avenue Napoléon Bonaparte. L’Isle-sur-la-Sorgue.
Samedi 10 février. 20h. 3 à 10€. Salle des fêtes. Place Gabriel Péri. Apt.


‘Parler Pointu’, une tournée de la Scène Nationale La Garance de Cavaillon

‘Les Consolantes’ la dernière création de Pauline Susini présentée en exclusivité à la Garance
En partant des entretiens intimes des témoins du 13 novembre 2015, collectés par l’IHTP (Institut d’histoire du temps présent) et en lien étroit avec le procès, Pauline Susini explore les formes de consolations et de reconstructions intimes et collectives sept ans après les attentats.

La réflexion sur l’archive est le point de départ de l’écriture.
Tirée d’une expérience traumatique individuelle, l’archive permet pourtant aussi de mettre l’émotion à distance et de transmettre les matériaux d’une histoire partagée. Partant d’un travail documentaire, Pauline Susini participe à la fabrique de cette mémoire par le biais d’une fiction théâtrale, dans laquelle les récits mythologiques prennent une grande place. Le titre est lui-même directement inspiré de la tragédie grecque. Ces grands récits que nous avons en commun peuvent ainsi continuer, sur la scène, leur travail de refondation collective.

Du baume au cœur pour panser nos tragédies intimes et collectives
C’est à une reconstruction plurielle que nous convie Pauline Susini : celle des corps, des esprits, des humanités et de la ville. Comment les mots, les paillettes, la douceur, les étreintes et les musiques peuvent réparer et devenir un baume au cœur pour panser nos tragédies intimes et collectives ?

Jeudi 11 janvier. 20h. 3 à 16€. Scène Nationale La Garance. Rue du Languedoc. Cavaillon. 04 90 78 64 64 . www.lagarance.com


‘Parler Pointu’, une tournée de la Scène Nationale La Garance de Cavaillon

C’est la deuxième édition d’un festival peu courant avec un nom peut-être ambigu : Festival Manip ! En regardant la programmation on comprend qu’il est question de magie. Un festival de magie donc ? Un peu réducteur ! C’est du théâtre ? Des seuls en scène ? Quand on nous propose en plus en sous titre de «mettre de l’extra dans notre ordinaire» j’ai voulu en savoir plus sur ce drôle de festival qui a connu un beau succès l’année dernière à la même époque, moment magique s’il en est qui précède la période de Noël.

Rencontre avec Chloé Tournier, directrice depuis 2 ans de la Garance, Scène Nationale de Cavaillon, qui a initié ce festival

Dès votre arrivée à la Garance, vous proposez ce temps fort qui se veut pérenne «Le Festival Manip» Pourquoi ?
«Les raisons sont multiples mais la première est un positionnement artistique. En tant que Scène Nationale nous devons venir en soutien et en défense de la culture publique. Or, la magie est un Art qui est encore trop peu soutenu, peu visible, peu diffusé. La magie nouvelle aujourd’hui, c’est un peu comme le cirque nouveau il y a une trentaine d’années. C’est une discipline avec une vitalité et une créativité importantes mais qui manque de structures de formation – à ce jour aucune structure de formation spécifique à part une option à l’Ecole des Arts du Cirque à Chalon – de structures de diffusion, il n’y a pas de festival. En fait il n’y pas d’espace. Donc c’est bien le rôle d’une Scène Nationale de permettre son émergence et sa diffusion. De plus les spectacles de magie font souvent des ponts, instaurent des dialogues avec d’autres discipline artistiques.

C’est un moyen intéressant de découvrir et de conquérir de nouveaux publics
La magie a toujours été un art très populaire. Un art en mesure de nous toucher tous et toutes. Pourquoi ? Parce que c’est une discipline qui nous met au même niveau. On ne peut pas faire état d’une pratique culturelle accentuée ou de connaissances spécifiques. Du coup, on atteint l’émerveillement universel et c est quelque chose de très très beau : ensemble, dans la même expérience et la même incompréhension, la même légitimité.

Par la porte du merveilleux, créer une sorte de culture de l’esprit critique
C’est la troisième raison qui touche plutôt au politique. Ce que nous apprend la magie c’est le doute. Nous sommes sur des territoires poreux et dans une société où théorie du complot, fakenews, réseaux sociaux , bombardement d ‘images font leur miel. La magie peut emmener les gens à douter, « je ne dois pas forcément croire ce que je vois». Les magiciens ne mentent pas, ils nous expliquent, ils nous manipulent, la magie c’ est de la manipulation, d ‘où le titre du festival Manip ! C’est une manière de s’interroger en douceur, pas en frontal : entrer par la porte du merveilleux, pour créer une sorte de culture de l’esprit critique.

Dans la peau d’un magicien

Distiller des temps magiques dans les rues, dans le quotidien, occuper l’espace public
La nouveauté pour cette deuxième édition est d’aller à l’extérieur tout en étant très proche. Il y aura l’exposition Faune dans les rues de Cavaillon qui consiste en un parcours de 10 affiches qui révéleront – grâce à une application téléchargée sur son smartphone – une faune sauvage qui ne serait pas perceptible à l’œil nu mais qui serait existante dans nos villes. De même le mentaliste Yann Frish a installé son camion-théâtre – qui se déplie pour nous offrir un gradinage de 90 places – et nous invite à venir chercher le doute ou la vérité dans «Le paradoxe de Georges».

Troubler, bousculer, douter, s’émerveiller
Parmi les autres événements proposés, on retrouvera avec plaisir Thierry Collet qui nous livrera un récit autobiographique «Dans la peau d’un magicien». Le spectacle «Ca disparait» est une création donc peut-être encore un peu fragile et désireux d’avoir des retours. Il est destiné plus spécifiquement au Jeune Public ( à partir de 7 ans) avec LA question évidente : mais où ça va les choses quand ça disparaît ?

« Désenfumages3 » choisi par « La Bande du futur »
Voici encore un dispositif original initié par Chloé Tournier pour la deuxième année consécutive. Un groupe de jeunes âgés de 12 à 18 ans est associé à la Garance pour découvrir les métiers du spectacle vivant, vivre des ateliers de pratique artistique et repérer et assister à des spectacles tout au long de l’année. C’est ainsi qu’ils peuvent ensuite choisir un spectacle qui sera programmé la saison suivante. «Je m’engage même à ne pas avoir vu le spectacle pour ne pas les influencer » sourit Chloé même si elle connaît le travail de la compagnie Raoul Lambert qui nous invite dans leur monde de l’imposture et de la manipulation avec «Désenfumage33»

Sept jours d’émerveillement
Tours de Magie au service d’une histoire ou récit illustré par de la magie, en salle ou dans les rues, cartomagie, illusions ou mentalisme, on comprend que le merveilleux réunira pendant 7 jours petits et grands et que le bouche à oreille opérera encore pour une troisième édition qui se prépare déjà.

Festival Manip ! Du 5 au 9 décembre. 3 à 20€. Scène Nationale La Garance. Rue du Languedoc. Cavaillon. 04 90 78 64 64 . www.lagarance.com


‘Parler Pointu’, une tournée de la Scène Nationale La Garance de Cavaillon

Adepte de la conférence-spectacle, François Gremaud continue de nous faire découvrir autrement les grandes figures féminines du répertoire
Après Phèdre ou Giselle voici venu le temps de Carmen. La forme de la conférence spectacle chère à François Gremaud donne joyeusement la liberté de ton de son héroïne. Sur scène l’actrice ou acteur c’est selon s’adresse au public tout simplement, sans artifices pour nous raconter l’histoire d’une vie…ou d’une mort annoncée.

Après Phèdre ! Voici Carmen, avec un point final de provocation 
Opéra des plus joués au monde, Carmen a  fait scandale à sa sortie à l’Opéra Comique en 1875. Pensez ! Une jeune bohémienne rebelle qui défie les mœurs de son temps… L’humour de François Gremaud offre une relecture contemporaine de ce chef d’œuvre.

Une ode à la liberté interprétée par Rosemary Standley
De formation lyrique, Rosemary Standley, plus connue pour être la chanteuse du groupe Moriarty,  retrace cet opéra comique en endossant tous les rôles. Elle évoque à elle seule les décors absents de Séville, de l’auberge ou de la manufacture de cigares. La formation musicale est réduite à cinq musiciennes pour interpréter la partition de Georges Bizet.
Jeudi 30 novembre. 20h. 3 à 20€. Scène Nationale La Garance. Rue du Languedoc. Cavaillon. 04 90 78 64 64 . www.lagarance.com


‘Parler Pointu’, une tournée de la Scène Nationale La Garance de Cavaillon

Mohamed El Khatib envahit la Scène de La Garance avec 53 supporters du RC Club de Lens
Reconnus comme « meilleur public de France » pour leur fair-play, l’ambiance, la solidarité et l’amour inconditionnel qu’ils et elles vouent à leur club… Avec une lucide tendresse, le metteur en scène leur donne la parole, en live et en vidéo. Bière et frites sont acceptées en salle !

Et si on donnait la parole aux supporters de Foot ?
« Après une immersion d’un an aux côtés des clubs de supporters du RC Lens, nous réunissons 53 membres de ces associations pour créer une performance documentaire singulière. En s’appuyant sur des témoignages individuels et des trajectoires personnelles, cette création donne à voir et entendre des personnes qui consacrent une part importante de leur vie au supporterisme. » Ainsi a été conçu «  Stadium » création du metteur en scène et réalisateur Mohamed El Khatib avec le Collectif Zirlib.
Représentations le mercredi 8 novembre à 19h et le jeudi 9 novembre à 20h. Billetterie en ligne.

Atelier maquillage de supporter et paillettes !
Animé par Sylvette Ardoino, pendant l’heure qui précède chaque représentation.
Stadium. Mercredi 8 novembre. 19h. Jeudi 9 novembre. 20h. 3 à 20€.

Autour du spectacle
Ciné-débat autour de série documentaire Tribunes libres – la culture ultra (2020), en présence de Mohamed El Khatib et des supporters du RC Lens.
Jeudi 9 novembre. 17h30. Gratuit. Médiathèque La Durance. Cavaillon.

Scène Nationale La Garance. Rue du Languedoc. Cavaillon. 04 90 78 64 64.


‘Parler Pointu’, une tournée de la Scène Nationale La Garance de Cavaillon

Avant l’Olympia, une escale envoûtante à Cavaillon.

Une voix grave, des textes sensibles et intelligibles, c’est tout ça Zaho de Sagazan, 23 ans, qui nous présente sur la scène cavaillonnaise son premier album «La symphonie des éclairs». «Tout du long de l’album, elle passe du spleen à l’extase, de l’ivresse au dégrisement, du désir à la sublimation, qu’elle explore les relations de couple (Langage, Dis-moi que tu m’aimes, Je rêve, Suffisamment), les fantasmes amoureux (Les garçons, Mon inconnu), des autoportraits audacieux (Tristesse, Mon corps, La symphonie des éclairs), des songes troublants (La fontaine de sang), ou tout simplement invite à la suivre dans son univers libre et fervent (Ne te regarde pas).»

Un superbe album et un talent à découvrir en concert
Avec Tom Geffray à la batterie et Alexis Delong au clavier qui subliment avec leurs rythmes électro les textes intimistes de Zaho de Sagazan. Le concert aura aussi une configuration debout car Zaho n’a pas son pareil pour nous inviter à bouger, à danser, à nous émouvoir.
Jeudi 5 octobre. 20h. 3 à 20€. Concert assis. Debout. Scène Nationale La Garance. Rue du Languedoc. Cavaillon. 04 90 78 64 64 . www.lagarance.com


‘Parler Pointu’, une tournée de la Scène Nationale La Garance de Cavaillon

Un remake de la célèbre tragédie de Racine, un seul-en-scène tordant, lumineux et instructif qui avait tant fait parler de lui pendant le Festival d’Avignon 2019.

Souvenez-vous : en 2019 au Festival d’Avignon, le buzz se fait autour d’un seul en scène interprété par un Romain Daroles étonnant : « Phèdre ! », qui fait salle comble, et pour cause. Il était programmé pour une petite jauge dans une salle de la Collection Lambert. Il y eut bien des déçus de ne pas avoir eu de places. Depuis, « Phèdre ! », conçu et mis en scène par François Grémaud, sillonne la France avec plus de 400 représentations et revient chez nous pour une séance de rattrapage dans les Nomade(s) de la Garance.

Phèdre ! ou la tragédie revisitée

Bien sûr, il sera question du Phèdre de Racine joué pour la première fois en 1677 : les amours contrariées de Phèdre, femme de Thésée roi d’Athènes, et d’Hippolyte, fils de Thésée. Mais François Grémaud a d’autres ambitions : « mettre en partage avec le public cet étonnement mêlé de plaisir en abordant simultanément, par le biais d’un conférencier débordant d’enthousiasme, différentes facettes de la pièce : la langue unique et merveilleuse de Racine, la force des passions qu’il dépeint mieux que personne, les origines mythologiques des protagonistes, le contexte historique. »

Lundi 27 février. 19h. Salle Roger Orlando. Caumont-sur-Durance
Mardi 28 février. 19h. Salle des fêtes. Mérindol
Mercredi 1 mars. 19h. Salle des fêtes. L’Isle-sur-la-Sorgue
Jeudi 2 mars. 19h. Salle des fêtes. Maubec
Vendredi 3 mars. 19h. Salle de l’Espacier. Noves
Samedi 4 mars. 19h. Salle des fêtes de la Pastourelle. Saint-Saturnin-lès-Avignon
Réservation. 3 et 10€. 04 90 78 64 64.


‘Parler Pointu’, une tournée de la Scène Nationale La Garance de Cavaillon

La ministre de la Culture, Rima Abdul Malak, annonce une aide aux structures culturelles labellisées les plus en difficulté face à la hausse généralisée des coûts de l’énergie. Parmi les 10 structures aidées en région PACA, la Garance, scène nationale de Cavaillon, est l’unique structure vauclusienne retenue.

La situation de certains lieux culturels demeure très critique malgré un certain nombre d’aides transversales (bouclier tarifaire, prix garantis, amortisseur électricité…) mises en place par l’Etat et dont le secteur culturel peut bénéficier.

A la fin de l’année dernière, la ministre de la Culture, Rima Abdul Malak, avait annoncé qu’un soutien financier exceptionnel serait apporté aux structures les plus en difficulté parmi celles subventionnées par le ministère au titre de ses « labels » : opéras nationaux, orchestres nationaux, centres dramatiques nationaux, etc.

Ainsi, dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, 10 structures sont aidées, dont la Garance, scène nationale de Cavaillon.

Liste des structures aidées en PACA :

  • La Criée, centre dramatique national à Marseille : 36 000€.
  • Le Centre chorégraphique national – ballet national de Marseille : 23 000€.
  • L’Archaos, pôle national cirque, Marseille : 15 000€.
  • Le Centre national et pôle européen de création, lieux publics, centre national des arts de la rue et de l’espace public de Marseille : 15 000€.
  • Le Théâtre de la passerelle, scène nationale de Gap : 33 000€.
  • Ballet Preljocaj/centre chorégraphique national d’Aix-en-Provence : 17 000€.
  • La Garance, scène nationale de Cavaillon : 15 000€.
  • Le Zef, scène nationale de Marseille : 24 000€.
  • Le Théâtre des salins, scène nationale de Martigues : 21 000€.
  • Le Citron jaune, centre national des arts de la rue et de l’espace public de Port-Saint-Louis-du-Rhône : 15 000€.

Le soutien apporté par le ministère de la Culture correspond en moyenne à 30% du surcoût énergie et vient en complément des aides transversales de l’Etat et du soutien apporté par les collectivités territoriales lorsque c’est le cas.

J.R.


‘Parler Pointu’, une tournée de la Scène Nationale La Garance de Cavaillon

La scène nationale de Cavaillon La Garance accueille les jongleurs de la compagnie Gandini Juggling. Ce spectacle est proposé dans le cadre de la biennale des arts du cirque 2023 organisé jusqu’au 12 février.
Inspirés par le chorégraphe Merce Cunningham, la compagnie créée en 1992 par les jongleurs Sean Gandini et Kati Ylä Hokkala nous transporte durant un peu plus d’une heure dans un spectacle qui mêle jonglage, danse et musique.
« Depuis 30 ans, le travail de Merce Cunningham inspire toutes nos créations, et au fil du temps une question s’est imposée dans notre esprit : et si Cunningham avait chorégraphié un spectacle de jonglage ? », s’interroge Sean Gandini, le metteur en scène de ce spectacle intitulé ‘Life’.
Sur scène, une dizaine de jongleurs-danseurs tentent de répondre à cette question dans une œuvre fermement ancrée dans l’univers de Cunningham mais qui serait aussi un vecteur vers un autre monde.
« Notre recherche sera un dialogue avec l’héritage chorégraphique de Merce Cunningham, poursuit le metteur en scène. Une de nos obsessions est de décentraliser l’espace dans lequel nous jouons. La géométrie de Cunningham est très particulière : bien qu’elle semble être le fruit d’un heureux hasard, il y a en elle une cohésion esthétique qui nous intrigue. »

Réinventer et vivifier l’art du jonglage
« Gandini Juggling ne cesse de réinventer et de vivifier l’art du jonglage, en écrivant les nouvelles formes d’un cirque toujours contemporain, explique la scène nationale de la Garance. Allant toujours plus loin dans leur recherche esthétique sans renoncer à la générosité d’un spectacle partagé avec tous, introduisant le langage dansé dans son approche narrative sans renoncer à l’espièglerie des arts du cirque, Gandini Juggling continue inlassablement de créer sans se fixer de limites. Ils se produisent dans de nombreux festivals et lieux prestigieux à travers le monde. Leur art dépasse les barrières culturelles : regarder des personnes évoluer tout en maintenant des objets dans les airs est un spectacle en soi dont le plaisir qu’il procure est partagé dans le monde entier. »

Nadège Salas

Mardi 7 février. 20h30. Durée : 1h05. De 3€ à 20€. A partir de 8 ans. La Garance. Rue du Languedoc. Cavaillon

https://www.echodumardi.com/tag/la-garance/page/3/   1/1