L’Église d’Ansouis en lice pour gagner le concours de la Fondation ‘La Sauvegarde de l’Art Français’
L’Église d’Ansouis est en lice pour représenter la Région Sud dans le cadre de la collecte nationale pour le patrimoine religieux rural de la Fondation ‘La Sauvegarde de l’Art Français’. Si elle remporte assez de votes d’ici le 16 novembre, elle pourra obtenir une aide pour être restaurée.
Classée au titre des Monuments historiques depuis 1988, l’église Saint-Martin d’Ansouis date du XIIIe siècle. Jusqu’à présent, ses peintures murales intérieures, ses meubles religieux, autels et tableaux n’ont jamais été restaurés. « Aujourd’hui, ces chefs-d’œuvre sont en péril », alerte la mairie du village vauclusien.
Candidate de la collecte nationale pour le patrimoine religieux rural
Ainsi, la municipalité d’Ansouis a présenté sa candidature à la Fondation ‘La Sauvegarde de l’Art Français’ qui organise la collecte nationale pour le patrimoine religieux rural à laquelle les communes ont pu s’inscrire entre le 20 septembre et le 12 octobre derniers.
Deux édifices religieux en lice en Région Sud
L’Église d’Ansouis représente donc la région Sud aux côtés de la Chapelle Saint-Loup à Cabasse-sur-Issole dans le Var. C’est désormais au public de voter pour l’édifice de son choix. Celui qui aura obtenu le plus de vote se verra attribué une aide financière pour sa restauration. Les votes se clôtureront le dimanche 16 novembre.
L’Église d’Ansouis en lice pour gagner le concours de la Fondation ‘La Sauvegarde de l’Art Français’
Après le succès de l’opération nationale qui a mobilisé l’année dernière plus de 70 000 votants, Allianz France lance la 4e édition du Plus Grand Musée de France aux côtés de La Sauvegarde de l’Art Français. Dans ce cadre, 315 œuvres d’art en péril ont été identifiées partout en France pour concourir lors de cette édition 2025. Parmi elles, trois sont en Provence-Alpes-Côte d’Azur dont deux en Vaucluse. Il s’agit de deux statues à Bollène et de l’orgue de Valréas.
Le Plus Grand Musée de France revient pour une 4e édition. Organisé par Allianz France et la Fondation La Sauvegarde de l’Art Français cette opération vise à préserver le le patrimoine accessible à tous. « Chaque ville et village de France conserve dans ses bâtiments et espaces publics un grand nombre d’œuvres d’art : tableaux, sculptures, éléments du patrimoine mémoriel, industriel ou scientifique…qui subissent le passage du temps, constatent Allianz et la Fondation La Sauvegarde de l’Art Français. Sans la vigilance des citoyens et sans restauration, ces repères communs disparaîtront. » L’objectif est donc de permettre à chacun de signaler ces œuvres afin de les protéger et de les transmettre aux générations futures.
8 000€ à gagner pour la restauration des œuvres en Vaucluse ? À l’occasion de cette nouvelle édition, 315 œuvres d’art en péril ont été ainsi signalées partout en France. Après vérification de leur éligibilité (patrimoine mobilier, accessible à tous gratuitement et de propriété publique ou associative), trois de ces œuvres par région ont été finalement retenues par un jury afin d’être soumises au vote du public. En Paca, les trois œuvres sélectionnées sont les statues de saint Jean-Baptiste et sainte Hélène à Bollène, l’orgue de Valréas ainsi qu’un Vantaux de portail du XVIIIe siècle à Grasse. L’an dernier, plus de 70 000 personnes avaient voté en ligne pour soutenir la restauration d’un objet d’art de leur patrimoine local. Cette année, ce vote se déroulera du lundi 3 au dimanche 23 mars minuit sur le site www.sauvegardeartfrancais.fr. Dans chaque région, l’œuvre qui aura reçu le plus de votes bénéficiera pour sa restauration d’un soutien de 8 000 € de la part d’Allianz France.
Les statues de saint Jean-Baptiste et sainte Hélène à Bollène « Les deux statues de saint Jean-Baptiste et sainte Hélène, datant de la seconde moitié du XVIIe siècle, sont des sculptures baroques en bois doré, qui font partie du décor historique de la Collégiale Saint-Martin, expliquent les organisateurs de l’opération. Mesurant chacune environ 130 cm de hauteur, elles ont été exposées à un environnement très humide, ce qui a entraîné un état de dégradation avancé. Les sculptures présentent de nombreux signes d’usure : des trous d’insectes xylophages, des supports bois vermoulus, des apprêts pulvérulents, ainsi que des cassures et des pertes de matière, notamment au niveau des bras et des jambes. Malgré leur état dégradé, ces statues demeurent des témoins précieux de l’art baroque et nécessitent une attention particulière pour leur conservation et leur restauration. »
L’une des statue de la Collégiale Saint-Martin à Bollène. DR
L’orgue de Valréas « L’orgue de salon construit en 1792 par le Père Jacques Marinis est un témoignage exceptionnel du patrimoine sonore et artisanal de la fin de l’Ancien Régime, précise l’équipe du Plus Grand Musée de France. De petite taille, il se distingue par son caractère unique, tant par ses matériaux que par sa facture. La majorité de ses tuyaux sont en bois plutôt qu’en métal, ce qui est relativement rare pour l’époque, et son ingénieux mécanisme a été conçu pour occuper un minimum d’espace. Bien que complet, il souffre d’un état de conservation préoccupant. Il est actuellement en pièces détachées et son état de conservation nécessite une restauration minutieuse, particulièrement sur les éléments de structure et la tuyauterie en bois, fragilisée par le temps et l’humidité. Ce projet de restauration, porté par l’association Renaissance et Patrimoine de Valréas, vise à redonner vie à cet instrument unique. »