29 avril 2024 |

Ecrit par le 29 avril 2024

(Vidéo) Jérome Genton : “Les buts d’Aubanel for Business rejoignent ceux de nos cabinets d’experts-comptables.“

Rencontre sur le studio de L’Echo du Mardi lors de la “Grande soirée Comptable“ organisée par Aubanel for Business avec Jérome Genton, représentant l’Ordre des Experts-Comptable Provence-Alpes-Côtes d’Azur.


(Vidéo) Jérome Genton : “Les buts d’Aubanel for Business rejoignent ceux de nos cabinets d’experts-comptables.“

C’était il y a un peu plus de trois ans maintenant. À l’occasion d’une rencontre avec la presse à l’issue de ses premiers mois d’exercice, Bertrand Gaume, préfet de Vaucluse, avait alors fait le point sur ses premiers pas dans notre département suite à sa nomination. Auparavant en poste en Corrèze, ce dernier avait plusieurs fois évoqué son ancienne affectation lors de ce bilan incitant l’un de nos confrères de la presse quotidienne à l’interroger sur les différences entre Corrèze et Vaucluse. « Eh bien, en Corrèze, avait-il répondu après un léger temps de réflexion, il y a des communistes, des gaullistes, des socialistes, des radicaux, mais dès qu’ils sortent du département il n’y a que des Corréziens. Hors de leurs frontières, ils chassent en meute avec pour seul objectif l’intérêt de leur territoire. » En quelques mots, ce serviteur de l’État, particulièrement apprécié des élus vauclusiens (son prédécesseur ayant tout fait pour être singulièrement détesté), venait de tacler – avec la délicatesse qui le caractérise – notre incapacité à jouer collectif.

Il faut dire que dans le département entre le Comtat, le Haut-Vaucluse, l’Enclave, le Ventoux, les Monts de Vaucluse, une cité des papes penchant de plus en plus dans le Gard et les Bouches-du-Rhône et un Sud Luberon aspiré chaque jour davantage par la métropole Aix-Marseille, chacun semble jouer sa propre partition. Une tendance encore renforcée par des frontières administratives de plus en plus en décalage avec la réalité des bassins de vie. Ici donc, pas de meute mais plutôt des loups solitaires se contentant de maintenir une neutralité indifférente avec leurs voisins.

En effet, pourquoi jouer en équipe lorsque l’on dispose d’autant d’atouts en un si petit territoire ?

Les temps changent, mais pas forcément en Vaucluse où l’on se complait à regarder passer les trains, au propre comme au figuré comme avec la gare TGV de Courtine où si peu a été fait depuis plus de 20 ans. Un Vaucluse où, comme un symbole, trois des quatre anciens présidents du Conseil départemental ont été élus au bénéfice de l’âge. Idem pour le dernier président de la CCI. Il ne s’agit pas de faire du jeunisme à tout va, mais il est parfois difficile d’imaginer demain avec les yeux d’hier. Voilà pourquoi, certainement, le Vaucluse figure maintenant au 5e rang des départements les plus pauvres de France. Le gâchis semble immense, à la hauteur du formidable potentiel de ce territoire.

« Un alignement des planètes inédit pour le Vaucluse. »

Malgré tout, tout pourrait changer. Et sans tomber dans un optimisme béat, le Vaucluse pourrait bénéficier d’un alignement des planètes inédit. Ainsi, pour enfin mener cette meute vauclusienne vers le succès, c’est plutôt désormais du côté des louves qu’il faudrait chercher. À commencer par le Département où, pour la première fois, une femme a été élue à la présidence depuis sa création en 1793. L’institution vauclusienne désormais dirigée par Dominique Santoni entend jouer le rôle de locomotive du territoire en fédérant toutes les bonnes volontés locales. Pour cela, elle pourra s’appuyer sur d’autres louves comme Jacqueline Bouyac, présidente de la Cove ainsi que du nouveau parc naturel régional du mont Ventoux, et Cécile Helle, maire d’Avignon dont l’entente avec la nouvelle présidente du Conseil départemental sera déterminante pour pousser le Vaucluse hors les murs. Sans oublier tous ceux qui veulent faire avancer le Vaucluse dans le bon sens.

Avec en 1re ligne, la CCI de Vaucluse qui possède désormais une gouvernance stabilisée, enfin en ordre de bataille pour, on l’espère, accompagner les entrepreneurs dans le développement économique de notre territoire.

Dans cette redynamisation, le Vaucluse doit aussi voir au-delà de ses frontières. Regarder au-delà du Rhône afin d’agglomérer le Gard rhodanien laissé à l’abandon par la région Occitanie. Regarder aussi de l’autre côté de la Durance, vers le Pays d’Arles qui a senti si près le vent du boulet de la fusion forcée avec la métropole marseillaise : il sait que son seul allié, pour conserver son autonomie, ne peut être que le Vaucluse.

Chasser en meute n’est pas une option, c’est une question de survie.


(Vidéo) Jérome Genton : “Les buts d’Aubanel for Business rejoignent ceux de nos cabinets d’experts-comptables.“

Le Vaucluse en Chiffres 2020 édité par L’Echo du Mardi est sur les presses.

Retrouvez ci-dessous l’édito de Laurent Garcia.

« La 5e édition du Vaucluse en chiffres est enfin sortie. Cela n’a pourtant pas été facile cette année en raison d’une crise sanitaire hors du commun. Mais, grâce au soutien sans faille de nos partenaires, pour qui l’appui à l’économie locale n’est pas un vain mot (les autres se reconnaîtront), les 180 pages du « Vaucluse en chiffres – édition 2020 » apportent un éclairage unique sur notre département.

Si ces données concernent principalement l’année 2019, elles reflètent déjà les forces et les faiblesses d’un territoire qui ne manque, ni des uns, ni des autres. Il faudra cependant attendre la prochaine édition pour mesurer l’impact définitif de la pandémie de Covid-19 (au risque de passer pour un ignoble populiste, j’ai décidé de privilégier la règle de l’usage, en utilisant le genre masculin, plutôt que le féminin, préconisé par l’Académie française).

L’essentiel n’est d’ailleurs pas une question de vocabulaire, même si on peut remercier nos Immortels d’avoir mis des mois à réagir, montrant au passage la capacité de notre pays à prendre des décisions dans l’urgence. L’essentiel est surtout de savoir comment nous avons pu laisser notre destin entre les mains d’un pays pratiquant des normes sanitaires douteuses, du ‘dumping’ social et une démocratie ‘alternative’. Il n’aura suffit donc que d’une carcasse de chauve-souris ou de pangolin sur un marché de Wuhan pour initier un inexorable ‘effet papillon’ plongeant le monde dans le chaos ?

Aujourd’hui, la Chine aimerait démontrer la supériorité de son système autoritaire face à l’épidémie oubliant, un peu vite, qu’il en a favorisé la propagation par son silence tout en minimisant l’ampleur du nombre de victimes. Etonnant de voir d’ailleurs ces pays qui se sont fait une spécialité de faire disparaître les vivants vouloir, soudainement, faire disparaître leurs morts. Ainsi, à en croire le très mesuré Kim Jong-un, aucune personne n’a été atteinte par le Covid-19 dans son pays. Pendant longtemps, la Biélorussie a nié le virus et au Turkménistan il a même été interdit d’utiliser le mot coronavirus.

« IL NE FAIT PAS BON ÊTRE HERBIVORE DANS UN MONDE DE CARNIVORES »

Ces régimes autoritaires, pratiquant censure et répression, ne faisant même plus semblant de préserver les apparences, ont aussi incité les gouvernements de certaines démocraties (aux États-Unis, au Brésil…) à s’affranchir des usages d’une gouvernance éclairée. Au premier rang de ces pays aujourd’hui complètement décomplexés figure encore Pékin qui, après avoir déjà tordu le cou à Hong Kong, ne cache plus ses intentions de s’en prendre à Taïwan. Un mouvement dans lequel s’est engouffré sans vergogne l’islamo-nationalisme turc d’Erdogan qui multiplie les provocations à tout-va, encouragé par l’inaction de l’Europe.

Bien d’autres devraient encore suivre si nous continuons à réfuter le sens de mémoire de notre histoire en refusant de voir qu’aujourd’hui nous n’avons jamais été aussi proches des prémices apocalyptiques des années 1930. Notre silence concernant les Yazédis, les Kurdes, les Rohingyas, les Ouïghours, les Coptes et les Arméniens maintenant (je dois malheureusement en oublier un grand nombre) ne sont que les premiers signes de nos compromissions et de nos lâchetés…

« Il ne fait pas bon se comporter comme des herbivores dans un monde de carnivores », constatait il y a peu un ancien ministre des Affaires étrangères allemand. Havre de paix, l’Europe s’est mise à confondre pacifisme et passivité laissant le seul usage de la force au tyran. « Nous, nous ne savons plus ni mourir, ni même tuer », prophétisait Albert Camus. Alors que tous les animaux de la jungle fuient l’incendie qui ravage leur forêt, seul le colibri si cher au paysan ardéchois et penseur Pierre Rabhi, s’active en allant chercher quelques gouttes avec son bec pour les jeter sur le feu. Nous sommes tous ce colibri qui, à son échelle, apporte sa contribution à cet effort collectif que nous devrions tous assumer. Mais, face aux orages qui menacent, si nos seuls actes de résistance se limitent à frapper sur des casseroles ou boire un verre en terrasse alors, nous ne sommes pas près de déloger Jean Moulin du Panthéon. »


(Vidéo) Jérome Genton : “Les buts d’Aubanel for Business rejoignent ceux de nos cabinets d’experts-comptables.“

Carte blanche à Laurent Garcia, rédacteur en chef de L’Echo du Mardi, pour vous en parler sur France Bleu Vaucluse dans « On parle Eco ! Tous les mardis à 8h25 ».

Cliquez ici, LAURENT GARCIA VOUS EN PARLE !


(Vidéo) Jérome Genton : “Les buts d’Aubanel for Business rejoignent ceux de nos cabinets d’experts-comptables.“

Vous avez manqué ce bel exercice de démocratie locale organisé par l’association d’Agroparc et animé par le rédacteur en chef de L’Echo du MardiLaurent Garcia ?

En voici la vidéo !

En présence de 500 avignonnais, a eu lieu ce lundi 02 mars LE DEBAT sur les enjeux économiques et territoriaux avec les candidats aux élections municipales d’Avignon et les acteurs locaux d’Agroparc .

Encore merci pour la bonne tenue des débats aux 7 candidats sur 8 ayants répondu présent.

Soit dans l’ordre officiel:
– Jean-pierre Cervantes (EELV), conseiller municipal d’opposition
– Denis Schmid (parti animaliste)
– Faryssy FaridAvignon Citoyenne et Populaire(FI), avocat
– Sylvie Viala-Tavakoli – Avignon 2020, (DIV), universitaire
– Frédéric Tacchino Avignon 2020 (REM), Directeur du Campus Sud Pole emploi
– Michel Bissiere 2020 Avignon en Grand, (LR) conseiller régional
– Cécile Helle 2020 (DIVG), maire sortante

https://www.youtube.com/watch?v=YwG_8WmgC_s&feature=youtu.be


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Carte blanche à Laurent Garcia, rédacteur en chef de L’Echo du Mardi, pour vous en parler sur France Bleu Vaucluse dans « On parle Eco ! Tous les mardis à 8h25 ».

Laurent Garcia vous en Parle !


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Carte blanche à Laurent Garcia, rédacteur en chef de L’Echo du Mardi, pour vous en parler sur France Bleu Vaucluse dans « On parle Eco ! Tous les mardis à 8h25 ».

Laurent Garcia vous en parle !


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Carte blanche à Laurent Garcia, rédacteur en chef de L’Echo du Mardi, pour vous en parler sur France Bleu Vaucluse dans « On parle Eco ! Tous les mardis à 8h25 ».

Laurent Garcia vous en parle !


(Vidéo) Jérome Genton : “Les buts d’Aubanel for Business rejoignent ceux de nos cabinets d’experts-comptables.“

Carte blanche à Laurent Garcia, rédacteur en chef de L’Echo du Mardi, pour vous en parler sur France Bleu Vaucluse dans « On parle Eco ! Tous les mardis à 8h25 ».

LAURENT GARCIA VOUS RÉPOND !

https://www.echodumardi.com/tag/laurent-garcia/page/2/   1/1