15 juin 2025 |

Ecrit par le 15 juin 2025

‘Avignon’, le fim primé au Festival de l’Alpe d’Huez en vedette au cinéma Capitole

Le Vaucluse, terre de cinéma, la preuve ! Après le dernier Lelouch, Finalement en 2024, voici Avignon, réalisé par Johann Dionnet en plein festivals (le In et le Off) qui sortira le 18 juin et qui était présenté en avant-première chez René Kraus, au cinéma Capitole MyCinewest au Pontet. Toute l’équipe était présente ou presque : Elisa Erka, Rudy Milstein, Lyes Salem et Baptiste Lecaplain. Une guest-star inattendue était présente : le Pac à l’eau.

On le sait tous, les comédiens galèrent à Avignon pour se faire connaître, pour trouver une salle qui les programme en juillet quand il y a plus de 1 500 offres de spectacles dans le Off. Par une chaleur torride, ils doivent monter et démonter le décor en un temps record pour laisser la place aux suivants, certains hypothèquent même leur maison pour financer leur séjour ou leur prooduction. Chacun connaît aussi les préjugés entre ceux qui sont dans le privé et ceux qui sont subventionnés, ceux qui innovent et créent et ceux qui jouent des classiques du répertoire, ceux qui préfèrent les grands textes tragiques et regardent avec un brin de mépris le théâtre de boulevard et les comédies.

Johann Dionnet, lui-même comédien, venu souvent à Avignon a voulu dans ce long métrage « rendre hommage au spectacle vivant, à cette énergie, ce rythme frénétique des comédiens, éparpillés au milieu d’une foule compacte de touristes qui monte et descend la Rue de la Ré avec une lenteur extrême. Cette pugnacité des artistes qui tractent toute la journée pour attirer le public. » Il y a ajouté une dimension romantique avec une romance entre un comédien un peu has been, Stéphane, qui croise une tête d’affiche, Fanny, à qui il ment et le quiproquo est prétexte à rebondissements.

« C’est une ode au théâtre, au festival de Vilar comme aux artistes, techniciens et metteurs en scène, dit Baptiste Lecaplain qui tient le rôle principal dans Avignon. C’est à la fois une fierté et une responsabilité pour moi car je ne suis pas le mec le plus ‘bankable’ du cinéma. Ce film est rafraîchissant, sincère, universel. Le tournage a été joyeux. Un vrai cadeau. »

Il faut aussi savoir que Baptiste Lecaplain est absolument addict au Pac à l’eau de la Distillerie A. Blachère. Depuis qu’il a découvert ce sirop de citron artisanal et familial, il s’en fait livrer des cartons entiers. Les propriétaires de la distillerie de Châteauneuf-du-Pape, Sandrine et Raphaël Vannelle étaient présents avec leurs enfants mardi au cinéma, lors de la projection du film en avant-première. La Présidente de l’exécutif, Dominique Santoni était là aussi. En Vaucluse, les industries culturelles et créatives font partie de l’ADN du territoire, du théâtre au grand écran en passant par les studios d’animation. D’ailleurs le Conseil Départemental a versé 20 000€ de subventions pour Avignon

Une fois de plus, le Vaucluse prouve qu’il a du talent. Il attire les tournages de films et il rayonne grâce à des pépites comme A. Blachère.


‘Avignon’, le fim primé au Festival de l’Alpe d’Huez en vedette au cinéma Capitole

Après avoir dévoilé sa bande-annonce le mois dernier, le film Avignon sera projeté en avant-première ce mercredi 4 juin au cinéma Capitole MyCinewest au Pontet. Il reste encore quelques places !

Triplement récompensée au Festival de l’Alpe d’Huez en janvier dernier où elle a remporté le Prix Coup de cœur des Alpes de la région Auvergne-Rhône-Alpes et Prix des abonnés Canal+ du meilleur film, ainsi que le Grand Prix du jury de l’édition 2025, la comédie romantique française Avignon sera diffusé en avant-première demain au cinéma du Pontet. Pour l’occasion, les acteurs du film Baptiste Lecaplain, Elisa Erka, Lyes Salem et Constance Carrelet seront présents aux côtés du réalisateur Johann Dionnet.

Tourné en grande partie pendant l’édition 2024 du Festival d’Avignon, le film suit Stéphane (Baptise Lecaplain) et sa troupe qui débarquent à la Cité des Papes pour jouer la pièce ‘Ma sœur s’incruste’ pendant le festival de théâtre et de spectacle vivant. Stéphane y croise Fanny (Elisa Arka), une comédienne montante qui joue dans un classique de Victor Hugo, et tombe sous son charme. Sur un malentendu, elle l’imagine être l’interprète de Rodrigue, le rôle principal du prestigieux ‘Cid’ de Corneille. Pour la séduire, Stéphane s’enfonce dans un mensonge qu’il va devoir faire durer le temps du festival… mais qui va très vite le dépasser.

Pour réserver votre place, cliquez ici.
Mercredi 4 juin. 20h. Cinéma Capitole MyCinewest. 161 Avenue de Saint-Tronquet. Le Pontet.


‘Avignon’, le fim primé au Festival de l’Alpe d’Huez en vedette au cinéma Capitole

À l’occasion de la sortie du 8e opus de Mission Impossible, avec Tom Cruise, le cinéma Capitole MyCinewest au Pontet organise une soirée sur le thème du film ce vendredi 30 mai.

Mission: Impossible – The Final Reckoning est sorti dans les salles de cinéma française le 21 mai dernier. Pour l’occasion, le cinéma Capitole MyCinewest organise un événement qui promet d’être explosif.

Avant même d’entrer dans le hall du cinéma, les spectateurs seront projetés dans le film avec l’exposition sur le parvis d’une réplique de l’hélicoptère Bell Uh-I Huey, aéronef qui apparait dans Mission impossible : Fallout, 6e opus de la saga. Si Tom Cruise ne sera pas de la partie, les participants pourront assister à un combat chorégraphié avec un ancien membre des forces spéciales, et ils pourront même s’essayer au lancer d’armes.

Les équipes du cinéma testeront les connaissances du public sur la saga. De nombreux lots seront à gagner, dont un baptême de voltige à bord de l’extra, avion de voltige le plus performant au monde, proposé par Adrealin’Flights, partenaire de l’événement.

Pour réserver votre place, cliquez ici.
Vendredi 30 mai. 19h45. Cinéma Capitole MyCinewest. 161 Avenue de Saint-Tronquet. Le Pontet.


‘Avignon’, le fim primé au Festival de l’Alpe d’Huez en vedette au cinéma Capitole

Ce vendredi 16 mai, le cinéma Capitole MyCinewest, au Pontet, projettera la comédie Vacances forcées en présence de l’équipe du film.

Avant la sortie nationale du film Vacances forcées le mercredi 11 juin, le Capitole le diffusera en avant-première. Cette comédie française a été réalisée par François Prévôt-Leygonie et Stephan Archinard avec Clovis Cornillac, Aure Atika, Bertrand Usclat, Pauline Clément, Laurent Stocker, et Claïna Clavaron. Toute l’équipe du film sera présente à l’occasion de cette avant-première.

Le synopsis

Prolos, intellos, écolos et bobos vont se retrouver dans une villa de rêve face à l’océan après une erreur de réservation d’une agence de location immobilière. Voilà le prétexte à tous les délires avec choc des cultures et des classes sociales garanties entre éditeur rive-gauche, ado pédant et influenceuse au ras des pâquerettes rivée à son i-phone et ses milliers de followers, où quiproquos et clichés se succèdent.

Malentendus et gags mêlent absurde et cocasse dans ce huis-clos et ce cadre idyllique où les préjugés vont parfois s’estomper dans ce monde doux-amer. Et à la légèreté va succéder une profondeur qui finalement, contre toute attente unira ces protagonistes autour du chanteur Gérard Lenorman et de sa Ballade des gens heureux.

Billetterie en ligne ou sur place.
Vendredi 16 mai. 20h. Cinéma Capitole MyCinewest. 161 Avenue de Saint-Tronquet. Le Pontet.


‘Avignon’, le fim primé au Festival de l’Alpe d’Huez en vedette au cinéma Capitole

En 2025, Gaumont célèbre 130 ans de cinéma. Pour l’occasion, le cinéma Capitole MyCinewest, au Pontet, a élaboré une sélection de films cultes qui pourraient revenir sur grand écran le temps d’une séance. À vos votes !

À l’occasion des 130 ans de Gaumont, société française de production et de distribution de longs métrages, de séries télévisées et de programmes d’animation, l’entreprise organise la rétrospective ‘Les Pépites de Gaumont’ à laquelle le cinéma Capitole MyCinewest prend part.

Pour ce faire, le cinéma pontésien a fait une liste de 12 films cultes de la société de production. Le public n’a qu’à choisir les films qu’il souhaite revoir sur grand écran. Belle et Sébastien (2013), Intouchables (2011), La boum (1980), La môme (2007), Le Cinquième Elément (1997), Les visiteurs (1993), et bien d’autres classiques figurent parmi la liste. Il y en a pour tous les goûts.

Pour voter pour les films que vous souhaitez revoir au cinéma, il suffit de remplir le formulaire en ligne.


‘Avignon’, le fim primé au Festival de l’Alpe d’Huez en vedette au cinéma Capitole

Le groupe Saint-Gobain, leader mondial de la construction durable présent notamment au Pontet et à Cavaillon, lance une campagne de recrutement d’alternants en France pour 2025-2026. 60 postes sont à pourvoir en région Provence-Alpes Côte d’Azur.

Ouverts à tous les niveaux d’étude, du CAP au  Master, les postes en alternance proposés par Saint-Gobain concernent aussi bien les activités de l’industrie ou de la distribution de matériaux, que les fonctions supports (marketing, achat, digital) ou opérationnelles (maintenance, vente,  logistique…).

Les contrats en alternance reposent sur une logique d’acquisition de compétences et de transmission des savoirs. Faire son alternance chez Saint-Gobain permettrait aux étudiants de s’engager concrètement dans la transition durable du bâtiment et de la construction. Des perspectives d’embauche sont envisageables à l’issue du contrat.

« Notre ambition est de construire un environnement de travail motivant, où tous nos collaborateurs  trouvent un sens au quotidien dans leurs actions, explique Régis Blugeon, directeur des Ressources Humaines de Saint-Gobain France. Les nombreuses opportunités de carrière offertes aux jeunes talents constituent un véritable levier pour leur développement professionnel, tout en contribuant activement à la transition durable du bâtiment. »

Pour faire connaître ses offres d’emploi en alternance, Saint-Gobain vise les jeunes à travers des vidéos sur le réseau social Tiktok, mettant en avant ses alternants qui parlent de leurs missions, leurs projets ainsi que de l’ambiance au travail.

Pour accéder aux offres d’emploi en alternance, cliquez ici.


‘Avignon’, le fim primé au Festival de l’Alpe d’Huez en vedette au cinéma Capitole

L’Orchestre national Avignon-Provence (ONAP) nous invite à un ciné-concert inédit : The Lady Vanishes (Une femme disparaît), chef-d’œuvre d’Alfred Hitchcock.

Ce chef-d’œuvre d’Alfred Hitchcock correspond à la période anglaise du mythique réalisateur  britannico-américain. Ce film de 1938 est présenté en version originale sous-titrée avec la musique originale du compositeur Gilles Alonzo, interprétée en direct par les 32 musiciens de l’Orchestre national Avignon-Provence.

A propos de The Lady Vanishes

Ce film d’espionnage britannique est une adaptation cinématographique du roman The Wheel Spins écrit par Ethel Lina White, une romancière britannique célèbre pour ses intrigues policières à suspense. L’intrigue plonge les spectateurs dans l’espace confiné d’un train et, à la manière du Crime de l’Orient Express. À la veille de la Seconde Guerre mondiale, ce film est résolument politique car critiquant un régime nazi dont le nom ne sera jamais prononcé.

L’intrigue

Dans une région imaginaire d’Europe de l’Est, un groupe de voyageurs se retrouve bloqué dans un petit hôtel après qu’une avalanche ait bloqué le départ de leur train. Parmi eux se trouvent plusieurs Britanniques fantasques dont Iris, une jeune femme qui doit prochainement se marier. Le lendemain, sur le quai de la gare, Iris est accidentellement assommée par la chute d’un pot de fleur. Heureusement, Miss Froy, une charmante vieille dame, vient à son secours et la remet d’aplomb dans le train. Peu après cet épisode, Iris s’assoupit, mais au réveil Miss Froy a disparu. Et malgré ses recherches, les autres passagers nient avoir jamais vu cette vieille dame…

Pourquoi un ciné-concert ?

« À la fin des années 30 dans les productions anglaises, la pratique était de n’utiliser que de très courts fragments musicaux excepté les titres d’ouverture et de fermeture. Hitchcock s’inscrit donc complètement dans cette tradition. » Avec The Lady Vanishes, il va donner à la musique un rôle primordial.car c’est bien elle qui donne au spectateur et aux protagonistes de l’histoire toutes les clés de compréhension du scénario. Je pense que le ciné-concert permet de vivre une expérience assez exceptionnelle, en amplifiant les émotions des spectateurs. Pour The Lady Vanishes, j’ai souhaité écrire une partition orchestrale qui plongera le spectateur dans l’univers haletant de ce film d’espionnage », nous confie le compositeur Gilles Alonzo

Un événement proposé en partenariat avec le Festival international Music & Cinema Marseille

En ouverture, Le Cri, un court-métrage d’animation réalisé par les élèves de l’École des Nouvelles Images sera projeté.  Cet événement est proposé en partenariat avec le Festival international Music & Cinema Marseille (MCM) et le Cinéma Capitole MyCinewest – Le Pontet.

Samedi 12 avril. 20h. Tarif enfant 8€. Adulte. 15€. Cinéma Capitole Studios MyCinewest. Le Pontet.


‘Avignon’, le fim primé au Festival de l’Alpe d’Huez en vedette au cinéma Capitole

Aushopping Avignon Nord ne cesse de se moderniser et d’innover. La zone commerciale se dote d’un food hall qui se veut un espace de vie et d’échange, mêlant cuisine, convivialité et animations festives. Archipel et ses sept comptoirs accueilleront le public dès ce mercredi 9 avril.

Alors que le centre commercial Auchan du Pontet a célébré son 50e anniversaire l’année dernière, Aushopping, l’espace regroupant l’hypermarché et sa galerie marchande, continue de se moderniser et accueille un concept encore peu présent en Vaucluse. Le food hall Archipel ouvrira ses portes ce mercredi 9 avril.

« ArchiBON, ArchiHAUT, ArchiCOOL », telle est la devise de ce nouveau lieu qui, avec ses 1 800 m2 répartis sur deux niveaux, proposera sept comptoirs culinaires variés : sandwichs, poké bowls, cuisine asiatique, plats mijotés, et bien d’autres spécialités seront à déguster.

Un lieu fédérateur

Imaginé et dirigé par Laurent Jeandon et Rémi Sauget, tous deux entrepreneurs dans le secteur de la restauration, Archipel se veut un lieu fédérateur, où gastronomie et culture locale se rencontrent pour offrir une expérience unique à tous les visiteurs. Leur rencontre s’est faite au sein-même de la zone Aushopping Avignon Nord, où ils sont restaurateurs voisins. De cet échange est née l’idée d’Archipel : un projet destiné à combler un manque sur le territoire en proposant une offre gastronomique et événementielle innovante.

Soutenu par la foncière Nhood et Ceetrus, avec des financement externes co-construits avec le Crédit Agricole Alpes Provence, l’établissement ambitionne de générer 3,7M€ la première année et se veut un levier pour l’économie locale. 50 emplois ont créés pour Archipel qui mise aussi sur une approche locale, en favorisant les circuits courts et les collaborations avec les producteurs et artisans régionaux.

De la cuisine et de l’animation pour tous

Conçus en collaboration avec les équipes de Tomorrow Food, ce sont sept comptoirs qui vont régaler les visiteurs d’Archipel. ‘GOFAST’ proposera des sandwichs gourmands, ‘Archi Frais’ des poké bowls, ‘Yataï’ une cuisine street food asiatique. Les visiteurs retrouveront des bons petits plats mijotés d’antan ‘Chez Mamie’, des smash burgers authentiques au ‘Smashé’, et les grands classiques de la gastronomie française au ‘Ripaille’. Le comptoir ‘La vie est trop courte pour sauter le dessert’ sera quant à lui destiné au sucré. Pour une expérience fluide et immersive, Archipel mise sur un système de commande digitalisé via QR code et interface intuitive, tout en maintenant une présence humaine avec des agents d’accueil.

En plus de la restauration, Archipel offrira un panel d’événements avec son rooftop La Bomboche, dont l’ouverture est prévue cet été, qui surplombe le food hall et qui sera animé tout au long de l’année avec des afterworks, des DJ sets et des soirées thématiques. Les visiteurs pourront également profiter d’événements sportifs, d’ateliers culinaires et de soirées. Gastronomie, convivialité et rencontres seront au rendez-vous.

Ouverture le mercredi 9 avril.
Ouvert tous les jours de 11h à 00h.


‘Avignon’, le fim primé au Festival de l’Alpe d’Huez en vedette au cinéma Capitole

À l’occasion de la 13e édition du festival cinématographique Les Rencontres du Sud, Avignon est devenue la capitale du 7e art du 12 au 21 mars. Le public a pu découvrir une dizaine de films en avant-première dans les cinémas du centre-ville le Vox et Utopia, ainsi qu’au Capitole MyCinewest au Pontet, les plus petits ont pu voir six films qui leur était réservé avec le ciné-pitchoun le 16 mars, et les professionnels du cinéma ont pu assister à des projections, des débats, et des moments de convivialité du 17 au 21 mars.

Les Musiciens

Le 19 mars le réalisateur Grégory Magne était présent aux Rencontres du Sud à Avignon pour présenter en avant-première aux professionnels son film Les Musiciens. Il était accompagné du comédien Frédéric Pierrot (qui joue le personnage de Charlie, le compositeur). 

Le film, dont la sortie nationale est prévue le 7 mai 2025, raconte l’histoire d’Astrid Thompson. Pour réaliser enfin le rêve de son père décédé avant d’avoir pu l’accomplir, elle réunit quatre Stradivarius pour un concert unique attendu par les mélomanes du monde entier. Mais elle se rend compte que les quatre virtuoses recrutés pour l’occasion, deux femmes et deux hommes, sont incapables de jouer ensemble. Les crises d’égo et les incidents se succèdent au rythme des répétitions. Sans solution, Astrid se résout à aller chercher le seul qui peut-être pourra sauver l’événement : Charlie Beaumont, le compositeur de la partition…

« C’est un film sur les musiciens et l’harmonie, explique Grégory Magne. Il va falloir le regarder avec les oreilles. Pour moi la musique n’a pas besoin de mots. » Le réalisateur s’est imprégné de ce milieu spécifique du classique et de celui des instruments anciens. « J’ai rencontré des dizaines de virtuoses et quantité de luthiers. J’ai découvert des gens totalement habités, obsessionnels.  Dans ce milieu, chacun a souvent une idée très arrêtée sur la manière dont il convient de jouer ceci ou cela. Ce qui est propice à faire jaillir du conflit. L’un des défis était de rendre compréhensible et explicite que de tels musiciens puissent ne pas forcément jouer parfaitement lorsqu’il s’agit de jouer ensemble. Chacun a sa certitude. Je ne suis pas musicien, j’ai même un complexe par rapport à la musique classique, mais pour sentir l’harmonie il n’y a pas besoin d’être musicien. » Frédéric Pierrot poursuit : « Il est intéressant de confronter des musiciens avec toute leur rigueur à d’autres musiciens classiques qui ne sont pas passés par le conservatoire mais qui ont acquis une légitimité. »

Ce film a reçu le prix des lycéens du Campus d’Avignon lors de la cérémonie des Victoires des Rencontres du Sud 2025.

Grégory Magne et Frédéric Pierrot. ©Jean-Dominique Réga

Des jours meilleurs

Des jours meilleurs, film d’Elsa Bennett et Hippolyte Dard avec Valérie Bonneton, Michèle Laroque, Sabrina Ouazani et Clovis Cornillac, a été présenté en avant-première aux Rencontres du Sud à Avignon, rendez-vous incontournable des professionnels du cinéma dans le Sud de la France. La réalisatrice Elsa Bennett est venue présenter cette comédie dont la sortie nationale est programmée pour le 23 avril 2025.

C’est l’histoire de trois femmes qui se battent contre leur dépendance à l’alcool. À la suite d’un accident de voiture, Suzanne (Valérie Bonneton) perd la garde de ses trois enfants. Elle n’a plus le choix et doit se soigner dans un centre pour alcooliques. À peine arrivée, elle y rencontre Alice (Sabrina Ouazani) et Diane (Michèle Laroque), deux femmes au caractère bien trempé. Denis (Clovis Cornillac), éducateur sportif, va tenter de les réunir autour du même objectif : participer au rallye des Dunes dans le désert marocain… 

« C’est un sujet sur les femmes pratiquement jamais abordé au cinéma. Un film militant. Après ‘Me Too’, il y a une certaine nécessité. L’alcoolisme touche aussi les femmes. Il y a eu une augmentation de la consommation chez ces dernières. Et cela touche divers milieux. L’alcoolisme est une maladie. Ces femmes sont en souffrance. Il faut leur tendre la main. Les écouter et les aider », indique Elsa Bennett. « Encore trop de femmes ne parviennent pas à se faire aider car la pression sociale, professionnelle et familiale est trop forte. Ainsi, le sujet reste très sensible, en particulier pour les mères de famille », poursuit la réalisatrice qui a recueilli de nombreux témoignages et a consulté avec Hippolyte Dard, Laurence Cottet ancienne alcoolique qui donne aujourd’hui des conférences sur la manière dont elle s’en est sortie. « Elle nous a permis d’accéder aux centres d’addictologie, de voir des médecins. Nous avons rencontré plein de femmes qui ont perdu la garde de leurs enfants. C’est un film qui s’adresse aussi à l’entourage. »

Une comédie dramatique et sociale bourrée d’humanité, de tendresse et d’émotion.

Elsa Bennett. ©Jean-Dominique Réga

Le Mélange des genres

Le Mélange des genres de Michel Leclerc avec un beau casting regroupant Léa Drucker, Benjamin Lavernhe (de la Comédie Française), Judith Chemla, Julia Piaton, Vincent Elbaz, Melha Bedia, a été présenté en avant première aux 13e Rencontres du Sud à Avignon. La date de sortie nationale de cette comédie dramatique sur un sujet brûlant (le mouvement #MeToo) sujet de société qui concerne les femmes comme les hommes, est fixée au 16 avril 2025. 

Une policière aux idées conservatrices est infiltrée dans un collectif féministe. Elle enquête sur les militantes qu’elle soupçonne de complicité dans le meurtre d’un mari violent. A leur contact, Simone s’ouvre progressivement aux idées féministes. Sa couverture est mince et les « Hardies » devinant qu’il y a une taupe parmi elles, se mettent à la soupçonner. Pour se sortir de ce mauvais pas la policière ne trouve rien de mieux que d’accuser au hasard un homme de l’avoir agressée sexuellement. L’accusation devient publique et l’homme est la cible du collectif.

« Le mouvement #MeToo concerne tout le monde et chacun est légitime pour en parler. Mes films racontent les gens qui se mélangent », lance Michel Leclerc qui était à Avignon pour l’avant première en compagnie de la comédienne Julia Piaton. « Je n’ai pas fait un film qui délivre un message, mais un ressenti. J’ai essayé d’être dans les nuances. A travers la fiction on peut exprimer des avis différents. Après c’est aux spectateurs de ressentir ce dont ils sont le plus proche. Les masculinistes ne sont pas épargnés et mon film amène plus de questions que de réponses », poursuit le réalisateur qui questionne : Que va être la réaction des hommes et des femmes après le mouvement #MeToo ?

Julia Piaton joue le rôle de la femme de l’homme accusé de viol (Benjamin Lavernhe). « C’est un couple moderne ce qui se répand de plus en plus. La personne que je joue est très humaine. Il y a une lueur de doute mais elle l’aime et décide de le croire…  J’ai eu beaucoup de plaisir avec ces acteurs. Michel plus Benjamin c’est un collectif de rire. »

Ce film a valu à Benjamin Lavernhe le prix d’interprétation masculine dans le festival international de comédie de l’Alpe d’Huez 2025. 

Michel Leclerc et Julia Piaton. ©Jean-Dominique Réga

Différente

Différente, comédie romantique de Lola Doillon avec Jehnny Beth et Thibaud Evrard, sortira le 11 juin 2025. C’est une magnifique histoire d’amour qui questionne aussi sur la différence et l’autisme.

Écrit par Lola Doillon, le scénario est centré sur Katia une brillante documentaliste de 35 ans qui fait preuve de singularité dans sa manière de vivre ses relations, toutes plus ou moins chaotiques. Sa participation à un nouveau reportage l’amène enfin à mettre un mot sur sa différence. Cette révélation va chambouler une vie déjà bien compliquée…

La réalisatrice est venue présenter son quatrième long métrage aux professionnels des Rencontres du Sud : « Ce qui m’importait dans ma démarche, c’est la justesse. Je ne suis pas spécialiste de l’autisme, c’est un sujet qui est venu à moi. J’ai pris conscience que je n’y connaissais pas grand-chose, donc je me suis lancée dans de longues recherches. J’ai ainsi découvert les spécificités de certaines femmes autistes sans déficience intellectuelle ce qui est le cas de Katia. Jehnny la comédienne a également rencontré beaucoup de femmes autistes et s’est accrochée à ça pour le rôle. Elle m’a bluffée. Ce qui m’a troublée dans mes recherches c’est que beaucoup de ces femmes ont été diagnostiquées tardivement, ce qui questionne. Comment peut-on passer à côté de son autisme ou de celui de ses proches ? Mais chacun peut se sentir pas totalement normé sans penser à l’autisme » ,explique la réalisatrice qui analyse le déni de la mère de Katia quand cette dernière lui apprend qu’elle a été diagnostiquée autiste. « Quand on ne connaît pas on a des préjugés. C’est une personne qui n’a pas les codes et qui ne veut pas que sa fille soit différente. Elle ne veut pas passer pour une mauvaise mère. Il pourrait y avoir une hérédité. L’acceptation de soit va aussi avec l’acceptation des autres. »

Lola Doillon. ©Jean-Dominique Réga

L’amour c’est surcoté

L’amour c’est surcoté, film de Mourad Winter qui fait suite à son roman du même nom paru aux éditions Robert Laffon, est une comédie romantique qui sortira au cinéma le 23 avril 2025.

Diagnostiqué “nul avec les meufs” depuis son plus jeune âge  Anis mène une existence charnelle inexistante. Trois ans jour pour jour après la perte d’Isma, son meilleur ami, il se décide enfin à sortir faire de nouvelles rencontres. Alors qu’il n’a jamais pu se relever du drame qu’il a vécu, son histoire avec la jeune femme va tout changer pour lui dans sa tête et son cœur et il se libère. Avec Madeleine, Anis ignore que débute une grande aventure qui s’appelle “l’amour”. 

Après avoir été auteur pour le cinéma, le stand-up et la télévision, Mourad Winter  a sorti son premier roman en 2021. « L’écriture a été le fil conducteur de ma vie et le cinéma est arrivé un peu par hasard. À la sortie de mon premier roman, on m’a proposé de réaliser l’adaptation et je me suis dit pourquoi pas ? J’ai toujours travaillé dans le stand up. J’aime bien mélanger les genres, bosser avec des potes et raconter des histoires du quotidien. Akim Jemili (Anis) et Laura Felpin (Madeleine) sont bien rentrés dans les personnages. Là l’histoire d’amour est centrale Anis se recroqueville derrière l’humour pour ne pas assumer ses blessures. Débuter avec la mort de son ami d’enfance permet aussi d’accepter plus facilement l’humour incisif qui anime le film. Ce début change tout. On a de l’empathie pour lui », explique le jeune réalisateur dont le film a reçu le mention spéciale du jury au festival du film de comédie de l’Alpe d’Huez 2025.

Mourad Winter. ©Jean-Dominique Réga

Le Répondeur

Le répondeur, film de Fabienne Godet avec Denis Podalydès (de la Comédie Française), Salif Cissé, Aure Atika, Clara Bretheau, dont la sortie nationale est fixée au 4 juin 2025 est une comédie très originale et à l’écriture ciselée qui a reçu le prix du public au festival international de l’Alpe d’Huez avant d’être présentée en avant première aux professionnels des Rencontres du Sud majoritairement séduits par l’originalité de l’intrigue et la qualité de jeu des interprètes.

Baptiste (Salif Cissé) imitateur de talent, ne parvient pas à vivre de son art. Un jour, il est approché par Pierre Chozène (Denis Podalydès) romancier célèbre constamment dérangé par les appels téléphoniques incessants… Ce dernier qui a besoin de calme pour écrire une nouvelle oeuvre, propose alors à Baptiste de devenir son ‘répondeur’ en se faisant passer pour lui au téléphone… Peu à peu, celui-ci ne se contente pas d’imiter l’écrivain : il rentre dans la vie de Pierre et développe son personnage.

« Ce film questionne notre dépendance au téléphone portable. Nous sommes toujours connectés au monde sauf à nous-mêmes… », lance la réalisatrice Fabienne Godet qui a lu le livre Le Répondeur de l’écrivain Luc Blanvillain qu’elle a trouvé génial. Ce qui l’a intéressé d’abord c’est l’argument du romancier. « Invraisemblable mais jouissif, cela donne lieu à des quiproquos et rebondissements multiples. L’objectif de Chozène est d’écrire un livre sur son père. Pour cela il a besoin de calme et de solitude. Mais s’il choisit de se mettre à l’écart d’une vie sociale en confiant son portable, c’est aussi parce que ce qu’il vit lui pèse. D’obligations en compromis, sa vie s’est sclérosée, sa liberté s’est restreinte. Jusqu’à ce qu’il en prenne conscience et ait le courage de dire non. Mais il ne se doute pas des conséquences que cela va avoir. »

Salif Cissé présent avec Fabienne Godet à l’avant première à Avignon, a montré dans son premier grand rôle au cinéma tout son talent. Baptiste qu’il incarne ne va pas se contenter de répondre, il va prendre des initiatives et quelques libertés au point d’inventer et de réorienter complètement la vie de l’écrivain faisant bouger des lignes sans le vouloir…  « J’ai pris conscience que j’avais une responsabilité artistique. Savoir mon texte, bien jouer n’allait pas suffire. Il fallait que je propose un apport personnel important. Baptiste est un imitateur original, il fallait que je le serve dans ce sens. Il a une forme de légèreté et d’intégrité mais aussi une capacité à s’intégrer dans n’importe quel milieu. J’ai aussi cette capacité donc je me sens cousin de Baptiste », conclut l’artiste qui a mis beaucoup de lui, travaillant la voix et le corps sans effacer sa propre nature. 

Fabienne Godet et Salif Cissé. ©Jean-Dominique Réga

Oxana

Oxana de Charlène Favier sortira dans les salles le 16 avril 2025. Pour les professionnels des Rencontres du Sud, la réalisatrice et Diane Brasseur, co-scénariste sont venues présenter leur film à Avignon. Un long métrage (1h43) avec notamment Albina Korzh, Maryna Koshkina, Lada Korovai, sur la naissance du mouvement féministe des Femen en Ukraine et son développement à l’international notamment en France. 

Oksana Chatchko fonde le mouvement Femen en 2008, en Ukraine, avec Anna Hutsol et Aleksandra Shevchenko. Dès leurs débuts, le mouvement se revendique féministe, politique et artistique. Leurs premières actions dénoncent la corruption qui règne dans le pays ainsi que le harcèlement et les inégalités dans les universités. En 2009 apparaît pour la première fois le geste qui deviendra l’identité du mouvement agissant contre un gouvernement arbitraire et corrompu. Lors d’une manifestation à Kiev, Oksana Chatchko n’hésite pas à montrer sa poitrine. C’est à elle qu’on doit l’esthétique de chaque action, le symbole des seins nus, les couronnes de fleurs dans les cheveux et les dessins sur le corps. Oksana Chatchko née en1987 en Ukraine s’est suicidée le 23 juillet 2018 à Montrouge en France. 

« La personnalité d’Oxana qui était aussi une artiste dont les œuvres se sont perdues, m’a interpellée. J’ai fait des recherches et découvert sa vie et les traumatismes qu’elle a subis. Elle était visionnaire, artistiquement mais aussi politiquement. Faire ce film, c’était aussi une manière pour moi de lui rendre hommage et justice. C’était important de montrer Oxana, Anna et Sacha tenir tête à Poutine et Loukachenko qui sont toujours en place aujourd’hui. En militant contre eux, elles voulaient dénoncer les régimes autoritaires, la collusion entre l’État et l’Église, les fraudes aux élections… », explique Charlène Favier.  « Nous avons la chance de vivre en France et de faire notre métier. Si on arrive à faire comprendre ce qu’est ce mouvement et que l’histoire devient accessible à tout le monde cela sera une satisfaction », conclut Diane Brasseur.

Diane Brasseur et Charlène Favier. ©Jean-Dominique Réga

Marco, l’énigme d’une vie

Marco, l’énigme d’une vie, de Aitor Arregi et Jon Garaño, sortira dans les salles en France le 7 mai 2025. Ce long métrage de 1h41 avec Eduard Fernández, Nathalie Poza, Chani Martin est inspiré de faits réels.

Enric Marco est le fondateur et le président de l’association des victimes espagnoles de l’Holocauste. À l’approche d’une commémoration, un historien conteste son passé d’ancien déporté. Marco se bat alors pour maintenir sa version alors que les preuves contre lui s’accumulent…

Jon Garaño co-réalisateur était à Avignon pour présenter le film aux professionnels à l’occasion des Rencontres du Sud 2025 : « La majorité des Espagnols qui se sont retrouvés dans les camps de concentration nazis venaient de France où ils se sont exilés après avoir perdu la guerre civile en 1939. Ils étaient les vaincus, ceux qui ont dû fuir le régime de Franco. Plus de 9 000 Espagnols sont passés par les camps et les deux tiers n’ont pas survécu. Les autres n’ont pas pu rentrer en Espagne car le régime franquiste les considérait comme des ennemis. Pendant des décennies ils ont été ignorés. Longtemps la mémoire des déportés espagnols a été reléguée dans l’ignorance générale. En 2010 nous avons invité Enric Marco à San Sébastien en Espagne. Il avait 90 ans. Nous l’avons interrogé pendant trois jours. De cet entretien nous avons tiré 15 heures de tournage pour en nourrir l’acteur. La première chose qui nous a fasciné chez Enric Marco, c’est sa personnalité. Lorsque le scandale de son mensonge a éclaté et qu’il est devenu un ennemi public, au lieu de se cacher, il s’est montré dans tous les médias pour justifier son histoire et raconter ce qu’il appelle « sa vérité ». Il ne s’est jamais excusé de s’être approprié les récits des déportés, et il a défendu que d’une certaine manière son mensonge avait été utile, tant pour la société que pour les déportés eux-mêmes ». Finalement, nous avons décidé de transformer l’histoire en film de fiction pour réfléchir sur la vérité et ses limites. La vie d’Enric Marco est devenue le véhicule idéal pour illustrer la manière dont les récits façonnent notre perception », a expliqué Jon Garaño pour qui Eduard est un acteur intuitif doté de nombreuses compétences.

Jon Garaño. ©Jean-Dominique Réga

Les Victoires

Jeudi 20 mars au cinéma Le Vox à Avignon la cérémonie des Victoires a fait salle comble de professionnels venus de toute la France. Le jury des « Montreurs d’Images » présidé par Marie-Christine Désandré, exploitante dirigeante des cinémas Loft de Châtellerault et Amboise, et présidente du groupement Cinéo et de la commission écologie de la Fédération Nationale des Cinémas Français (FNCF) a décerné le prix à Familiar touch, un film dramatique américain de 2024 écrit, réalisé et produit par Sarah Friedland dans son premier long métrage. Un drame poignant sur la maladie d’Alzheimer et la perte progressive de contact avec la réalité.

Le film Familiar touch, vainqueur du prix des « Montreurs d’Images. » ©Guillaume Samama

Le prix des lycéens du Campus d’Avignon décerné par un jury d’élèves du lycée polyvalent Philippe de Girard à Avignon a été attribué au film Les Musiciens

Le film Les Musiciens a remporté le prix des lycéens du Campus d’Avignon. ©Guillaume Samama

Dix  films étaient en compétition : 

  • La chambre de Mariana
  • Familiar touch
  • Marco l’énigme d’une vie
  • Loveable
  • Sukkwan Island
  • Différente
  • Les Musiciens
  • Familia
  • Oxana
  • Small things like these

Jean-Dominique Réga

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