29 avril 2024 |

Ecrit par le 29 avril 2024

‘Kung-Fu Zohra’ ou l’itinéraire d’une femme battue qui se bat contre l’emprise de son mari

Les violences conjugales, c’est le thème de ce film de Mabrouk El Mechri qui sortira le 9 mars avec le duo Sabrina Ouazani – Ramzy Bedia.

Synopsis de ce long métrage de 100 minutes : malgré les coups qu’elle encaisse, Zohra, l’héroïne n’arrive pas à quitter son mari violent qui est un papa-gâteau avec leur fille. Caissière de supermarché, elle rencontre le gardien d’un gymnase où elle fait aussi du ménage pour arrondir ses fins de mois et tombe sur un gardien de nuit, maître de kung-fu qui l’entraîne secrètement à rendre coup pour coup pour se libérer.

Les acteurs et le réalisateurs étaient lundi soir au Capitole du Pontet pour rencontrer le public en avant-première. « Je suis papa d’une petite fille de 8 ans et je trouve qu’il manque de films qui s’adressent à elle, en dehors des studios Dysney ou Marvel » explique Mabrouk El Mechri. « Moi, à son âge j’ai découvert ‘Rocky’ et je voulais faire un film avec ‘Zohra’, le prénom de ma mère, comme héroïne, d’où le titre ». Il poursuit : « Ce n’est pas un film idéologique, je crois aux histoires et aux personnages. La violence n’est pas un sujet en soi, s’il y a une interrogation, c’est sur sa représentation. Evidemment, j’ai été biberonné aux films de Scorcese, Tarantino ou aux séries comme ‘Les sopranos’ qui utilisent l’humour comme vecteur de distanciation ».

Ramzy Bedia, Sabrina Ouazani et Mabrouk El Mechri étaient au Capitoles studios Le Pontet. Photo: Andrée Brunetti

Sabrina Ouazani, la comédienne principale, aime le sport. Elle a longtemps fait du judo, adore Bruce Lee et Jacky Chan. « Pour ce film, pendant deux mois, j’ai suivi les cours intensifs d’un entraîneur de kung-fu et d’un chorégraphe. Avec le Covid, j’ai prolongé à la maison. Ramzy faisait pareil de son côté et comme on se connaît bien, on échangeait nos vidéos. On a répété les combats en fonction du décor, des meubles, on y allait franchement, il fallait être à la hauteur physiquement mais aussi savoir esquiver ».

Ramzy Bedia enchaîne : « C’est une amie, je la prévenais quand je visais sa tête pour ne pas la blesser. Moi qui suis d’un naturel gentil, je devais lui faire croire que j’avais un fond méchant. Ce couple qui s’est aimé très fort finit par se détruire, même s’il ne se déteste pas vraiment. Lui, il est aigri, amer, jaloux. C’est un bon père mais un mauvais mari qu’on traite de sale arabe ».

La réalisation hyper-réaliste fait la part belle à une bande-son entêtante, à un montage frénétique où les coups de poing résonnent au rythme des arts martiaux. Entre force et fragilité, Sabrina Ouazani est une combattante à mains nues, un poids-léger d’ 1m 63 étonnant de vitalité qui trouve la force de se libérer de son bourreau domestique.


‘Kung-Fu Zohra’ ou l’itinéraire d’une femme battue qui se bat contre l’emprise de son mari

Alors que le livre « Les fossoyeurs » de Victor Castanet (chez Fayard) s’arrache avec 400 000 exemplaires vendus en 4 jours, le long-métrage sortira au cinéma le 16 février.

Le point commun entre ces 2 oeuvres : la vie dans les EHPAD (Etablissements hébergeant des personnes âgées dépendantes). 3 ans d’enquête, 250 témoignages de soignants, de directeurs d’établissements, de familles pour pointer ce scandale « Orpéa », leader mondial des EHPAD et qui compte 200 structures en France. Une litanie de maltraitances, de dérives, de pratiques inhumaines, « des personnes âgées limitées en nombre de toilettes, rationnées en protections hygiéniques, quitte à macérer dans leurs excréments, restreintes en nourriture  » et qui dépérissent, jour après jour, avant de mourir seules, sans la moindre visite de leur famille pour cause de Covid (ou pas).

Hasard du calendrier et de l’actualité, Kev Adams que l’on avait découvert dans la série TV pour ados « Soda », puis comme humoriste et enfin comme acteur (Les profs, Fiston Aladin) est à la fois co-scénariste, co-producteur et acteur principal de cet opus, aux côtés, tenez-vous bien, d’une borchette d’acteurs, Gérard Depardieu, Daniel Prévost, Mylène Demongeot, Jean-Luc Bideau, Firmine Richard, Marthe Villalonga et Antoine Duléry…

La trame du film : « Milann », rôle inteprété par Kev Adams, un jeune délinquant, évite la case prison en effectuant des travaux d’intérêt général dans une résidence pour personnes âgées où vivent 7 retraités de 83 ans de moyenne…

« C’est sûr qu’avec un tel sujet, inspiré d’un vrai fait divers, les producteurs et assureurs n’étaient pas très chauds » confie-t-il, « mais les stars que j’ai sollicitées, comme Gérard Depardieu ont dit oui immédiatement. A leur âge, elles n’ont plus de plan de carrière, elles ne demandent pas des cachets exorbitants et elles ont foncé ».

Le tournage, dans une ancienne maison de retraite de Rueil-Malmaison, a débuté en février 2020 avant d’être interrompu par le 1er confinement, il reprendra en juin et sera suspendu quelques semaines quand Mylène Demongeot sera victime du Covid.

Les premières semaines de travail seront redoutables dans cette résidence. « Les mimosas ». La bande des 7 pensionnaires lui en fera voir de toutes les couleurs. Mais au fil des jours, « Milann » apprendra à mieux les connaître, à savoir quelle vie ils ont menée, avant de se retrouver dans cette prison et il se décarcassera pour les faire évader.

« Dans chaque vieux, il y a un jeune qui se demande ce qui s’est passé », disait Groucho Marx, une réplique que fait sienne Kev Adams. Ce vendredi soir au Capitole, il a été ovationné par des centaines de spectateurs, à l’issue de la projection. « Touchant », « émouvant », « tendre », voilà les qualificatifs répétés par le public, surtout des jeunes, des ados, voire des enfants de 10 ans qui lui ont dit haut et fort et en le tutoyant, pourquoi ils ont aimé son film.

« J’ai perdu mon grand-père pendant le tournage, c’est pourquoi j’ai dédié ce film à mon Daddy Roger. Ce que je souhaite, c’est que ce filme reconnecte les générations, rapproche les familles. J’ai été élevé par mes parents et mes grands-parents, je suis naturellement en empathie avec les personnes âgées. Le scénario que j’ai écrit avec Catherine Diament est basé sur des faits réels. La maltraitance, ça existe, même si ce n’est pas le cas partout, puisqu’il existe aussi des soignants dévoués. Il y a des résidences hors de prix, où on choisit comme pensionnaires des retraités sans famille, sans attache, sans héritier. Le profit l’emporte sur le bien-être des séniors. Dès leur arrivée, on leur confisque leur carte d’identité, leur carte bleue, leur carte Vitale et on les empêche de sortir, soit-disant pour leur bien, en fait on les isole. C’est un véritable abus de faiblesse ».

Le film a été réalisé par Thomas Gilou, petit-fils de Blaise Cendrars. Il a déjà à son actif « Black mic-mac », « Michou d’Auber » et la série à succès « La vérité si je mens ». Avec « Maison de retraite », qui sort le 16 février, il va sûrement faire un carton, d’autant que Kev Adams, à travers sa filmographie, a attiré 22,9 millions de spectateurs dans les salles obscures.


‘Kung-Fu Zohra’ ou l’itinéraire d’une femme battue qui se bat contre l’emprise de son mari

Lundi 24 janvier avait lieu l’inauguration du restaurant Carl’s Jr. au Pontet. Créée à Los Angeles en 1941 par Carl et Margaret Karcher, Carl’s Jr est spécialiste des burgers conçus à base de produits français. L’enseigne compte 4000 restaurants dans 44 pays, celui du Pontet est le second en Vaucluse après Pertuis.

D’une surface de 450 m2, le restaurant aura une capacité de 150 couverts et a pour objectif de servir 1000 clients par jour. Composé d’une équipe de soixante collaborateurs, l’enseigne pourra accueillir les clients 7 jours sur place, au drive ou à emporter plats à emporter. Des services ‘click & collect’ et ‘Uber eats’ seront également mis à disposition. Pour célébrer l’événement, l’enseigne offrait un an de burgers gratuits (un menu par semaine) aux cent premiers clients. L’opération s’est déroulée sous la surveillance des gendarmes mobilisés pour assurer la sécurité.

Entre enseignes internationales de ‘fast food’, restaurant locaux, établissements étoilés et ‘food truck’, les burgers envahissent les menus de Vaucluse. Les mastodontes sont solidement ancrés : Burger King, qui a repris Quick en 2015, est notamment installé en Courtine, au Pontet et à Mistral 7, Mc Donald’s affiche 17 restaurants en Vaucluse, KFC en possède trois. Sans compter les Tommy’s diner et autre Memphis coffee. La frénésie ne risque pas de s’arrêter avec le développement des services de livraison tels que Just eat, Deliveroo ou Uber eats sur Avignon depuis 2018.

Inauguration du restaurant Carl’s Jr Le Pontet. Crédit photo: ville du Pontet

‘Kung-Fu Zohra’ ou l’itinéraire d’une femme battue qui se bat contre l’emprise de son mari

La salle du Capitole studios au Pontet était pleine pour cette projection, mardi dernier, en présence du réalisateur Philippe de Chauveron et de 3 des acteurs (Noom Diawara, Medi Sadoun et Emilie Caen) et les éclats de rire ont fusé d’un bout à l’autre de la séance d’un peu plus d’une heure et demie.
Il faut dire que ce 3e volet de la trilogie attire. Le premier de la saga familiale du couple Verneuil (Chantal Lauby et Christian Clavier) ‘Qu’est-ce qu’on a fait au bon dieu ?’ en 2013 avait pulvérisé le box-office (12,3 millions de spectateurs), le 2e ‘Qu’est-ce qu’on a encore fait au bon dieu ?’ avait ensuite atteint l’honorable score de 6,7 millions entrées.
Donc la suite de cette saga familiale (qui sort sur grand écran le 2 février prochain) est dans la même lignée de ce couple de notables bourgeois tourangeaux dont les quatre filles ont épousé respectivement un juif, un musulman, un chinois et un catho noir. Et cette fois, la smala s’agrandit à l’occasion des 40 ans de mariage des parents puisque l’idée est lancée d’inviter la famille des gendres qui vont débarquer d’Israël, d’Algérie, d’Afrique et de Chine en plein Val de Loire, à Chinon et Chenonceau.

Tordre le cou à quelques idées reçues sur le racisme
Après ces deux années de tensions, de gilets jaunes, de crise sanitaire, de confinement, d’inquiétude et de morosité, certains gags, jeux de mots, situations font sourire. Ils continuent à tordre le cou à quelques idées reçues sur le racisme, l’intolérance, la peur de l’autre.
Au terme de la projection et des applaudissements de la salle, le réalisateur Philippe de Chauveron s’est dit ému des réactions du public : « Ça  me fait chaud au cœur, votre enthousiasme. Un film c’est un an de travail, là 9 semaines de tournage perturbé par le Covid. Il y a de nouveaux acteurs qui ont rejoint la bande (comme Ary Abittan). Avec le scénariste nous avons dû trouver d’autres rebondissements pour construire ce film. Mais nous avons beaucoup ri. »
Christian Clavier qui est (avec Chantal Lauby) la vedette du long-métrage « est le plus dissipé sur le plateau. Il connaît tous les dialogues par cœur, les siens, ce qui est normal mais aussi ceux des autres. Il met tout le monde à l’aise, il fait toujours des blagues, il improvise même. Mais à la fin des scènes seulement, pour qu’on puisse les couper au montage éventuellement » raconte le metteur en scène.
Certains trouveront le film drôle, fidèle reflet des ‘chicayas’ intrafamiliales, des règlements de compte entre parents et enfants, d’autres le qualifieront de caricature.
Après tout, une comédie pour entamer l’année 2022, après un 2021 morose, ce n’est pas si mal… malgré quelques clichés faciles.


‘Kung-Fu Zohra’ ou l’itinéraire d’une femme battue qui se bat contre l’emprise de son mari

A l’occasion du Téléthon, Lumi’in & Macellio proposent le salon du véhicule électrique. Ça se passe 222, rue des Vanniers, au Pontet, vendredi 3 et samedi 4 décembre 2021 de 10h à 19h.

Lumi’in ? C’est un spécialiste de la recharge de véhicules électriques et de la recharge solaire. Acteur de l’éclairage solaire et du stockage d’énergie, la société a développé une gamme de recharge pour le véhicule électrique alimenté. Son Agence Vaucluse est située 690 route d’Orange à Loriol-du-Comtat.

Macellio
Macellio (macellum en latin) quant à lui, est le plus grand marché couvert du Vaucluse. Il a ouvert le 22 juillet 2021. Sa spécialité ? Allier commerces alimentaires et restauration en proposant un paiement en fin de parcours. Le process, peu connu en France, est pourtant courant dans les pays nordiques. Le mode d’emploi ? Une carte offerte par Macellio est créditée par les commerçants en fonction des achats effectués par les utilisateurs, puis elle est restituée aux hôtesses de caisse afin que le client règle ses achats en une seule fois.

Co-branding
Les deux sociétés ont décidé de s’associer proposant un évènement unique durant deux journées vendredi 3 et samedi 4 Décembre 2021 : présenter la plus large gamme possible de véhicules électriques, sensibiliser les professionnels et les particuliers à la règlementation Irve (Infrastructure de Recharge pour Véhicule Électrique).

Les animations Téléthon
Vendredi 3 Décembre à 11h30 lancement de la plus grande raclette alimenté par des véhicules électriques en présence des élus et parlementaires. Samedi 4 Décembre, à 12h, Présence des clubs de véhicules électriques Tesla, Nissan, Leaf, France Café, vente au profit du Téléthon.

Lancement du club Ze Provence
Lancement du club ZE Provence avec la Fédération française des usagers du véhicule électrique. Pendant cet événement, Macellio reversera un pourcentage de son chiffre d’affaires au Téléthon. Possibilité de faire des dons. Offre spéciale visiteur 5€ pour 40€ d’achat, 5€ pouvant être versé au Téléthon.

Toute la journée
Les participants pourront découvrir diverses bornes de recharge et tester une multitude de véhicules électriques, toutes marques confondues.
MH


‘Kung-Fu Zohra’ ou l’itinéraire d’une femme battue qui se bat contre l’emprise de son mari

Philippe Lacheau (réalisateur et acteur) et Julien Arruti (acteur) font une halte au cinéma Capitole studios Le Pontet pour l’avant-première du film ‘Super-héros malgré lui’, vendredi 3 décembre à 19h15.

Parmi les acteurs à l’affiche du film : Alice Dufour, Jean-Hugues Anglade, Rayane Bensetti et Saverio Maligno. L’histoire ? Apprenti comédien en galère, Cédric décroche enfin son premier rôle dans un film de super-héros. Un soir, alors qu’il emprunte la voiture de tournage, il est victime d’un accident qui lui fait perdre la mémoire. A son réveil, vêtu de son costume de justicier et au milieu des accessoires du film, il est persuadé d’être devenu le personnage du film avec une mission périlleuse à accomplir. Mais n’est pas héros et encore moins super-héros qui veut… Et encore moins Cédric.

Billetterie disponible en caisse ou sur internet. Pass sanitaire obligatoire.

L.M.


‘Kung-Fu Zohra’ ou l’itinéraire d’une femme battue qui se bat contre l’emprise de son mari

Les avant-premières se succèdent au Capitole studios Le Pontet. Apres Charlotte Gainsbourg et Benoît Magimel, place à Eric Fraticelli et Philippe Corti pour le film ‘Permis de construire’.

Ce mercredi 24 novembre, Eric Fraticelli inonde humblement la salle de son accent chantant. Simplicité et authenticité caractérisent le Corse originaire de Bastia et acteur-réalisateur du film ‘Permis de construire’. Le voilà en symbiose avec le public, les questions/réponses prennent des airs de discussion de comptoir dans un bar du coin. Il aborde l’humanité, ces valeurs universelles qui s’estompent et le contexte angoissant de crise. L’humour, quelle arme formidable pour apaiser les cœurs et nous plonger dans l’éther le temps d’une soirée.

« Je n’avais jamais réalisé de film avant celui-ci, même pas de court métrage », souligne-t-il. Alors quand Warner vient le solliciter avec le pitch sur les bras, le voilà « surpris, avec une lourde tâche ». Challenge réussi avec brio pour le timide qui jadis se cachait derrière l’humour pour exister. Pas un seul instant sans que le public ne rit à gorge déployée. Un rire qui fait du bien, presque cathartique. Philippe Corti présent sur la scène ponctuera : « dans un film ou il n’y que des Corses, je joue un Portugais ! »

Le topo en quelques lignes. Dentiste à Paris, Romain (joué par un Didier Bourdon à la pointe de son art), vient de perdre son père qu’il n’a pas vu depuis des années. A sa grande surprise, ce dernier lui a laissé un terrain en héritage, ainsi qu’une dernière volonté : y faire construire la maison où il aurait aimé finir ses jours. Seul problème : ce terrain se situe en Corse. Toute une croisade s’engage alors pour décrocher le graal : le fameux permis de construire. Parallèle qu’il nous est impossible de réprimer avec les permis de construire en France continentale, véritable épopée s’il en est. Le film brosse les stéréotypes toujours solides sur les Corses et tente de les déconstruire au gré des séquences. Le Corse n’est pas austère, il a besoin de temps. Une fois que la confiance est acquise, il vous donne tout.

Au milieu : le réalisateur-acteur du film, Eric Fraticelli, à droite, l’acteur Philippe Corti. Crédit photo: Linda Mansouri

La route de Romain sera jalonnée d’obstacles. Les aventures loufoques et les déconvenues se succèdent. Didier Bourdon, loin d’être inconnu, nous gratifie de son génie et de sa palette de jeu infinie. Mention spéciale aux bruitages et autres onomatopées hilarantes… Tout le film use à souhait de la ‘macagna’ (prononcer magagne), l’humour corse emblématique, quelques fois noir, tranchant, mais toujours succulent. Collision entre le continental pressé, parisien de surcroît, et le Corse enveloppé de sérénité et du chant des cigales. A l’aéroport, à l’hôtel, sur la place du village, chaque personnage joue sa partition à merveille. De l’architecte complètement folklo, à la femme de ménage dictatrice, en passant par les agriculteurs en pick-up noir, la distribution est de haute volée.

Au-delà du rire, la narration émeut. Elle évoque les liens du sang, l’abandon, la rédemption. Impossible de résister aux paysages de l’île de beauté. Les vues aériennes défilent, le maquis plongeant, l’eau bleu azur, les falaises rocheuses, les rues pavées. Une véritable carte postale filmée à Balagne, en Haute-Corse. Les lieux ne sont pas choisis au hasard, ils forment l’âme du village : le bar, la mairie, le maquis, les routes sinueuses… Les couleurs sont chaudes, le cadrage est précis, les chants traditionnels amplifient l’émotion. En regardant cette production, le public redécouvre la loyauté des corses, leur solidarité, leur parole immuable.

Le film qui fait partie de la ‘Sélection officielle de l’Alpe d’Huez 2021’ a commencé sa tournée en Corse, vous l’aurez deviné. « Je vis en Corse, autant vous dire que j’avais la pression ! Cela aurait très difficile de poursuivre la tournée si le film n’avait pas été validé chez moi. » Nulle crainte, ‘Permis de construire’ a recueilli une ‘standing ovation’ franche et sincère. Eric Fraticelli peut donc continuer à faire résonner son accent du soleil dans les salles de l’hexagone.

Sortie en salle le 12 janvier 2022 (bande annonce). Toutes les informations sur les films à l’affiche ainsi que les prochaines avant-premières : https://www.capitolestudios.com/


‘Kung-Fu Zohra’ ou l’itinéraire d’une femme battue qui se bat contre l’emprise de son mari

Le cinéma Capitole studios Le Pontet vous a concocté une soirée spéciale à l’occasion d’Halloween, le dimanche 31 octobre. Au programme : frissons, suspense et épouvante avec deux films incontournables à regarder bien confortablement dans le noir…

Hurlements‘ sera projeté à 19h30 en version originale sous-titrage Français. Une série de meurtres effroyables terrorise la population de Los Angeles. Une jeune journaliste de télévision mène sa propre enquête… Attention, le films est interdit aux moins de 12 ans. Réalisé par Joe Dante, avec Dee Wallace, Dennis Dugan, Patrick Macnee, Kevin McCarthy. Réservation : cliquez ici.

‘Les affamés’ sera projeté en avant-première à 19h45. Dans une petite ville minière de l’Oregon, une institutrice et son frère policier enquêtent sur un jeune écolier. Les secrets de ce dernier vont entraîner d’effrayantes conséquences. Réalisé par Scott Cooper, avec Keri Russell, Jesse Plemons, Jeremy T. Thomas, Scott Haze. Réservation : cliquez ici.

L.M.


‘Kung-Fu Zohra’ ou l’itinéraire d’une femme battue qui se bat contre l’emprise de son mari

Dimanche 24 octobre à 9h30, le cinéma Capitole studios Le Pontet propose à tous les parents d’amener leur chers et tendres bambins de moins de 3 ans pour une matinées spéciale.

Au programme ? 9h30 : accueil petit-déjeuner et activités en salle, 10h00 : tirage au sort et cadeaux à gagner avec nos partenaires, 10h10 : projection du film « La fontaine fait son cinéma ». Le tarif adulte est de 6€*, offert pour les enfants de moins de 3 ans.

Programme de courts métrages d’animation, « La Fontaine fait son cinéma » est un nouveau programme de « La Chouette du cinéma ». Cette fois, La Chouette du cinéma est partie récolter six courts métrages en forme de fables, de petites histoires, avec des animaux, qui contiennent une leçon de vie.

(Attention les enfants de plus de 3ans ne sont pas acceptés en salle. Ils seront tolérés si un enfant de moins de 3ans de la même famille est présent). Achetez vos billets sur Internet. Rappel : présence d’un enfant de -3 ans obligatoire pour accéder à la vente.

https://www.echodumardi.com/tag/le-pontet/page/10/   1/1