16 juin 2025 |

Ecrit par le 16 juin 2025

120 enfants pontétiens à la découverte de la biodiversité au Capitole my Cinewest

A l’occasion des Rencontres du Sud et de son ‘Petit festival’, 120 jeunes pontétiens ont participé à une projection au Capitole my Cinewest sur le rôle des arbres dans la biodiversité des villes complété par une intervention d’un technicien de l’Inrae d’Avignon.

Cet événement culturel cinématographique proposé par les Rencontres du Sud en partenariat avec l’Espace Ressources de la Ville du Pontet s’adresse au jeune public bénéficiant d’actions de médiation culturelle. Cette année, ont été accueillis des enfants des structures municipales (Clas, Alsh Crillon, Clap) et d’associations pontétiennes (ACE, Avenir Saint Louisien). Pour cette édition 2025, c’est le thème de ‘la biodiversité et le rôle de l’arbre en ville’ qui a été retenu.

Aussi, ce mercredi 12 mars à 14h, les enfants encadrés par leurs animateurs ont assisté à la projection du film Sauvages de Claude Barras qui traite de la déforestation sur l’île de Bornéo. En préambule, une interview du réalisateur a été diffusée pour expliquer comme se déroule le tournage d’un film d’animation. A l’issue de la séance, Xavier Saïd, technicien à l’Inrae et auteur de livres pour enfants sur la nature sous le pseudonyme de Peter Paolo, a échangé avec les enfants, très sensibilisés à la protection de leur environnement.

Crédit Photos : Guillaume Samama

L.G.


120 enfants pontétiens à la découverte de la biodiversité au Capitole my Cinewest

À l’approche de la Saint-Valentin, l’amour est au rendez-vous. Il est d’ailleurs au cœur du 4e volet de la saga Bridget Jones qui sortira dans les salles de cinéma ce mercredi 12 février et sera à l’honneur lors d’une soirée événement au cinéma Capitole MyCinewest au Pontet ce jeudi 13 février.

Ce jeudi 13 février, à l’approche de la fête des amoureux, le cinéma Capitole MyCinewest propose une soirée spécial Bridget Jones avec plein de jolies surprises pour le public. Des popcorns saveur pomme d’amour seront distribués avec des packs surprises, une borne à selfie sera installée par Dylan FB, Kookabarra tiendra un stand de jus, et La Maison de l’Ourson proposera des oursons à la guimauve.

Et bien évidemment, le film que beaucoup attendent, Bridget Jones : Folle de lui, le 4e et dernier volet de la saga sera projeté. Un quiz autour de la saga sera proposé et de nombreux cadeaux seront à gagner. Dans ce nouvel opus, qui sort huit ans après Bridget Jones Baby, l’héroine londonienne a 52 ans et deux enfants. Après le décès de Mark Darcy, avec qui elle a vécu dix ans de bonheur, elle est à nouveau en quête de l’homme idéal. Mais ce n’est pas si facile de se remettre sur le marché du célibat. 

Jeudi 13 février. 19h45. Cinéma Capitole MyCinewest. 161 Avenue de Saint-Tronquet. Le Pontet.


120 enfants pontétiens à la découverte de la biodiversité au Capitole my Cinewest

L’Agence nationale pour la formation professionnelle des adultes (Afpa) organise une opération de Journée Portes Ouvertes (JPO) dans ses établissements en Provence-Alpes-Côte d’Azur ce jeudi 6 février, notamment celui du Pontet. Les visiteurs pourront s’informer sur les métiers accessibles en alternance ou en préparation opérationnelle à l’emploi (POEI), mais aussi s’informer sur les offres de formation disponibles dans les secteurs qui recrutent.

L’équipe de l’Afpa Avignon/Le Pontet vous donne rendez-vous ce jeudi 6 février pour une journée portes ouverts. Cet événement sera l’occasion d’échanger avec les conseillers et formateurs, de visiter l’établissement, mais aussi d’en apprendre plus sur les différentes formations que propose ce dernier.

Durant cette journée, il sera possible de visiter les plateaux de formation en plomberie, service à la personne, commerce, distribution, logistique, secrétariat, médico-social, comptabilité, paye, ressources humaines, BTP, mécanique automobile, et bien d’autres secteurs. L’événement mettra notamment en avant les opportunités d’alternance dans les secteurs de l’électricité et de la mécanique automobile, ainsi que les démarches pour obtenir un Titre professionnel via la Validation des Acquis de l’Expérience.

L’Afpa Avignon/Le Pontet sera divisé en trois espaces : un espace accueil et partenaires institutionnels pour présenter les offres et financements, un espace ateliers partenaires dans le cadre de l’animation Village sur les thématiques mobilité, logement, santé, transition écologique et numérique, etc, et un espace Club des Métiers pour échanger avec des professionnels et formateurs.

Inscription gratuite en ligne.
Jeudi 6 février. De 9h à 16h. Afpa. 56 Avenue Emile Zola. Le Pontet.


120 enfants pontétiens à la découverte de la biodiversité au Capitole my Cinewest

Ce samedi 25 janvier, le cinéma Capitole MyCinewest, situé au Pontet, diffusera la comédie Avec ou sans enfants ? d’Elsa Blayau en présence de l’équipe du film.

Quand Pio et Anaïs annoncent leur mariage à leurs amis, c’est clair : ce sera SANS enfants. Trois jours de fête en perspective ! Mais quand leur bande de potes débarque AVEC les enfants, pensant pouvoir les cacher aux mariés, les catastrophes vont vite arriver…

Tel est le synopsis de la nouvelle comédie Avec ou Sans enfants ? qui sera projetée en avant-première ce week-end au cinéma Capitole MyCinewest. Le film d’Elsa Blayau, avec les acteurs Bertrand Usclat, Rayane Bensetti, ou encore Tiphaine Daviot, sera dans toutes les salles de cinéma françaises à partir du mercredi 19 février. Des peluches seront à gagner lors de l’avant-première durant laquelle sera également organisé un lancer de bouquet, comme le veut la tradition lors d’un mariage.

Réservation en ligne ou sur place.
Samedi 25 janvier. 16h. Capitole MyCinewest. 161 Avenue de Saint-Tronquet. Le Pontet.


120 enfants pontétiens à la découverte de la biodiversité au Capitole my Cinewest

1925 – 2025 : il y a 100 ans, avait lieu l’érection du Pontet en commune, la plus jeune et 151e commune de Vaucluse. L’occasion pour Joris Hébrard, son maire actuel de dresser le bilan de ses 11 ans de mandats lors des traditionnels vœux à ses administrés. Pour Avignon, c’est la seconde fois que la ville est amputée d’un de ses quartiers après Morières en 1872.

« L’érection d’une commune » : Le terme peut étonner… Mais il est employé dans le Journal Officiel du 19 février 1925 pour annoncer que ce quartier de près de 11 km2 s’émancipait d’Avignon. Tout comme Morières auparavant, un autre quartier de la cité des papes à avoir fait scission en 1872, les raisons évoquées à cette volonté d’autonomie « furent l’éloignement du chef-lieu et les difficultés de communication ».
Lors de ce départ il y a un siècle, Avignon a perdu 2 407 habitants. La cité des papes a également abandonné tous ses biens communaux (bâtiments affectés à l’état-civil, au bureau de Poste, à l’exercice du culte, au lavoir public…). En retour, la nouvelle commune du Pontet a pris à sa charge une partie des dettes constituées par les emprunts via le paiement d’une annuité d’environ 40 000 francs.
« Sur le patrimoine des pauvres, le Bureau de Bienfaisance allouera au Pontet une somme de 1 500 à 2 000 francs, représentant le vingtième des revenus annuels des pauvres, peut-on aussi lire dans les articles de presse de l’époque. Dans ce chiffre, bien entendu, n’est pas compris le rendement de la taxe sur les spectacles, sur lequel la nouvelle commune perd tous ses droits. Le droit au lit de l’hôpital d’Avignon et les charges correspondantes seront également réparties selon la population. La nouvelle commune ne fonctionnera pas avant les élections municipales du 3 mai 1925. »

Le Pontet s’est émancipé d »Avignon en 1925. Crédit : Archives départementales/DR

100 ans plus tard, les vœux du maire
Un siècle plus tard, à l’occasion de la nouvelle année 2025, Joris Hébrard, le maire actuel, a présenté ses vœux aux centaines de citoyens invités à Fargues et évoqué ce centenaire de la ville.
« Notre commune est née en 1925, mais notre histoire remonte, d’après certains documents historiques à 1 507 avec la construction d’un petit pont (pontet) qui enjambe la roubine de Morières-Cassagne et qui lui donne son nom. Et en 1925, ce quartier éloigné d’Avignon était en fait un petit village de 2 500 âmes, entouré de domaines agricoles, de marécages, inondable puisqu’il n’y a avait pas de digue le long du Rhône, ni de voie ferrée, ni de port fluvial. On peut comprendre que la Cité des Papes ne se soit pas battue pour le conserver en son sein, il ne représentait pas un grand intérêt économique. »

« Aujourd’hui, je suis fier d’être maire du Pontet. »

Joris Hébrard, maire du Pontet

« Aujourd’hui, je suis fier d’être maire du Pontet, d’avoir rendu cette ville plus agréable, plus fréquentable, plus attractive, alors que pendant des années, ses rues n’étaient pas sécures, les gens se faisaient agresser quand ils retiraient de l’argent aux distributeurs de billets. J’ai multiplié par deux les effectifs de la Police Municipale, rénové son matériel, ses uniformes, ses véhicules, ses motos, son équipement de protection. On est passé de 30 caméras à 50 et au printemps, on va inaugurer place Joseph Thomas le nouveau poste de de police et de supervision urbain. »
Pour rappel, Joris Hébrard, élu il y a 11 ans, en 2014 à l’âge de 32 ans, a été réélu après contestation du scrutin pour 7 voix d’écart dès le 1er tour avec 59,43% puis lors des municipales de 2020. Lui qui a aussi été conseiller départemental, membre du Grand Avignon, député de la 1ère circonscription et qui a démissionné de son mandat législatif en juin 2023 (au bout de 11 mois et 12 jours) pour revenir au Pontet et se consacrer aux pontétiens à temps plein.

Article de presse de l’époque évoquant ‘l’érection’ du Pontet en commune. Crédit : Archives départementales/DR

Mise en place une gestion ‘carrée’
Pour ses vœux, le maire du Pontet salue l’équipe qui l’entoure : « Quand nous sommes arrivés aux manettes, il n’y avait même pas d’organigramme du personnel pour savoir qui faisait quoi, pas de documents sur la liste des bâtiments municipaux, nous avons donc mis en place une gestion carrée, efficace pour avancer dans le même sens, tous ensemble, au service de la population ».
Il remercie aussi tous les bénévoles, les associations, les sportifs qui donnent de leur temps sans compter. Dans son discours il évoque le nombre de nouveaux arrivants, passé de 200 en 2023 à 439 en 2024, « Preuve de l’attrait du Pontet, ses équipements, ses services en direction de la petite enfance et des personnes âgées grâce au CCAS (Comité Communal d’Action Sociale), par le nombre de logements créés, par une sécurité publique rétablie, par sa police compétente, impliquée et efficace, tout comme les gendarmes de la brigade du Pontet ».
« Hélas, a poursuivi le maire en faisant un aparté politique, lui qui a été élu sous les couleurs du RN, Le Pontet n’est pas une principauté isolée avec sa propre police et sa propre justice, dommage ! Nous sommes en France où sévissent délinquance, trafics en tous genres, agressions, une justice laxiste et des gouvernants faibles. Nous subissons cette convergence des renoncements, des trahisons, de la lâcheté et de la permissivité. »

Exposition pour le centenaire
Le service des archives propose une exposition sur l’histoire de la commune à travers la presse. Remontez le temps et découvrez des articles de presse sur la ville du Pontet à travers des journaux d’époques comme Le Quotidien du Midi, La Gazette Provençale et bien d’autres. L’exposition est présentée au Château de Fargues du 20 janvier au 14 février 2025 du lundi au vendredi de 9h00 à 18h00. L’inauguration aura lieu le 17 janvier à 18h30.
Renseignements 04 90 03 09 20. Entrée libre et gratuite

30M€ d’investissements entre 2020 et 2026
Il poursuit : « Grâce au PIP (Plan d’investissement pluriannuel) de 2020 à 2026, nous avons investi plus de 30M€, sans augmenter les impôts tout en baissant la dette et en n’ayant pratiquement plus d’aides de l’Etat sous forme de dotations forfaitaires. Non seulement, il diminue les dotations, mais en plus il nous fait payer sa gabegie. »
« Depuis 2014, nous avons ramené la dette de 50M€ à 13,7M€. Elle pesait 2 900€ par habitant, elle a été divisée par 4 avec 800€ aujourd’hui. Pendant ce temps-là, celle de l’Etat a grimpé de 1000Mds€ et celle du Grand Avignon est passée de 189M€ à 253M€. Sans oublier que j’ai réduit les effectifs de la mairie de 100 agents pour une qualité de service égale voire améliorée. »

Joris Hébrard, maire du Pontet. DR

Le maire évoque les chantiers en cours, le giratoire Pergaud à l’entrée nord de la ville, l’avenue Daudet, la réhabilitation des locaux ‘Petite enfance et parentalité’ où, avec la CAF (Caisse d’allocations familiales), 2M€ vont être dévolus à la démolition des préfabriqués et à la construction de bâtiments en dur pur accueillir la crèche et la halte-garderie et les assistantes maternelles. Les cours de récréation vont être végétalisées dans les écoles maternelles et primaires.« Le fait de renaturer l’école revient à remettre de l’ombre, de la fraîcheur, du calme, du ludique et même à faire baisser le nombre de punitions, c’est dire ! »

« Ce n’est pas en frappant sur les communes que ceux qui nous gouvernent sauveront l’école, l’hôpital, l’agriculture, l’industrie, la sécurité, et j’en passe… »

Pour les 100 ans du Pontet, la commune a fait réaliser des chocolats spéciaux par la chocolaterie Castelain de Châteauneuf-du-Pape.

Autres projets dans les mois qui viennent, la création d’un Centre technique municipal à la Gravière, entre les tennis et les Bartavelles où seront regroupés tous les services (10M€). Egalement la requalification du parc Joffre et de l’avenue Delorme. Sans oublier la restructuration du lac et de son pourtour qui vont être rénovés, devenir encore plus un lieu de détente, de loisirs pour tous les âges où on peut se promener, faire du sport, à côté du boulodrome. Une fête populaire y sera d’ailleurs organisée mi-août. Joris Hébrard évoque aussi la réouverture de la gare et la création d’une plate-forme multimodale.
Alors que la France n’a toujours pas de budget pour 2025, le maire du Pontet précise : « Ce n’est pas en frappant sur les communes que ceux qui nous gouvernent sauveront l’école, l’hôpital, l’agriculture, l’industrie, la sécurité, et j’en passe… Les pyromanes d’hier ne peuvent pas être les pompiers d’aujourd’hui. »
Enfin, avant d’inviter les Pontétiens au verre de l’amitié, le maire a précisé que le Centenaire fera l’objet d’une série d’évènements populaires et gratuits, tout au long de l’année (exposition d’archives, de voitures anciennes, salon de la généalogie, 100km pour les 100 ans à la piscine, concerts, guinguette au lac, fête de la musique, feux d’artifice). Ils sont recensés dans un ‘Agenda Collector’ offert à l’ensemble de la population ainsi qu’un grand carré de chocolat concocté par les chocolats Castelain à Châteauneuf-du-Pape.


120 enfants pontétiens à la découverte de la biodiversité au Capitole my Cinewest

Le samedi 14 décembre dernier, le cyclone tropical intense Chido a frappé de plein fouet l’ensemble de l’île de Mayotte où des rafales à plus de 220 km/h ont été enregistrées. Le cyclone Chido est le plus intense qu’ait connu Mayotte depuis 90 ans. Après le soutien financier de l’association des maires de Vaucluse et de la Ville d’Avignon, c’est au tour du groupe de télécommunications Orange de se mobiliser. Des techniciens du Pontet prennent l’avion pour aider les équipes techniques sur place.

Ce lundi 6 janvier, Célia Devide et Paul Grimaldi, techniciens Orange au Pontet, se sont envolés pour Mayotte afin d’aider les équipes techniques sur place suite au cyclone Chido qui a fait des dégâts humains et matériels considérables. Les réseaux de télécommunications étant vitaux pour aider
la population et soutenir l’ensemble des pouvoirs publics et associations sur place, Orange s’est mobilisé depuis le 18 décembre pour rétablir des moyens de communication de base dans certaines zones afin de faciliter l’effort de gestion de crise et de permettre aux habitants de rester en contact avec leurs proches.

« Bien que notre réseau ait été très fortement touché, nous avons aujourd’hui rendu opérationnelles 29 de nos 54 antennes, atteignant un taux de couverture de la population de 84%, affirme le groupe. Cette situation reste fragile avec les aléas liés aux travaux et aux coupures d’électricité, mais il est évident que le rétablissement pérenne du réseau mobile doit être une priorité pour que la population puisse avancer collectivement sur le vaste chantier de reconstruction à venir. »

Ainsi, Célia et Paul se sont portés volontaires pour aider les équipes locales à reconstruire le réseau structurant. Ils sont partis ce lundi 6 janvier pour minimum 3 semaines à Mayotte.


120 enfants pontétiens à la découverte de la biodiversité au Capitole my Cinewest

Attention, chef-d’œuvre ! Sarah Bernhardt, la Divine, avec Sandrine Kiberlain et Laurent Lafitte, sort ce mercredi 18 décembre au cinéma Capitole MyCinewest au Pontet.

Féroce, fragile, fascinante, farouche, flamboyante, frivole… Les qualificatifs manquent pour définir Sarah Bernhardt. Celle pour qui Jean Cocteau a inventé l’expression « Monstre sacré », celle que Victor Hugo qualifiait de « Voix d’or », celle qui a été la première à signer des autographes, celle dont Tchékhov disait : « Elle a visité les deux pôles. De sa traîne elle a balayé les cinq continents, elle qui plus d’une fois s’est élevée jusqu’aux cieux. » Ou encore, elle dont les obsèques ont attiré un million d’admirateurs éplorés, davantage que Johnny Halliday en 2017. Elle qui avait comme amis Rostand, Zola, Jules Renard, Freud, Oscar Wilde, les Guitry père et fils, Lucien et Sacha.

©Andrée Brunetti / L’Echo du Mardi

Cette légende qui a été la première star mondiale est interprétée par Sandrine Kiberlain que nous avons rencontrée en avant-première. « C’est une chance de jouer ce rôle. C’était une citoyenne engagée contre la peine de mort, l’antisémitisme, féministe, libre et libertine, pleine d’humour, une personnalité hors norme, moderne, excentrique, qui se mettait dans la peau de l’Aiglon comme de Cyrano, qui vivait entourée d’animaux sauvages. »

Elle poursuit : « Avant de tourner, pendant des heures, je devais être maquillée puisque je joue trois tranches d’âge dans le film, porter une longue perruque, des jupons qui se superposaient, d’épais costumes, des bas, bottines, colliers, une prothèse de la jambe droite, des froufrous et vieilles dentelles. Les habilleuses m’ont vraiment aidée à entrer dans ce rôle. Il y aura un avant et un après dans ma vie d’actrice. »

« Quand j’ai lu le scénario, j’ai dû travailler le texte et surtout la voix rocailleuse et les intonations de cette tragédienne trois heures par jour pendant deux mois pour être à la hauteur » ajoute Sandrine Kiberlain. « Et puis je me suis lancée sur le plateau, comme au théâtre. Petit à petit, j’ai découvert sa fougue, sa passion, son énergie, sa sincérité, son insolence, sa démesure, elle y va à fond, elle n’a peur de rien, elle va jouer pour les soldats dans les tranchées, elle fait des tournées aux États-Unis et en Australie qui durent des mois. »

Intarissable, Sandrine Kiberlain poursuit : « Sarah Bernhardt était rebelle et révoltée. Elle demande à Émile Zola, qui est son ami et l’une des plus belles plumes de l’époque, d’écrire pour défendre le capitaine Dreyfus. Elle bouleverse les spectateurs, elle les fait passer du rire aux larmes en un battement de cils. » L’actrice résume : « Aujourd’hui, elle serait à elle seule un cocktail de Coluche le généreux, Mylène Farmer la mystérieuse et iconique, Joséphine Baker la résistante et Angela Davis la militante anti-raciste. »

Dans ce film où le réalisateur Guillaume Nicloux a minutieusement sélectionné les musiques, des partitions pour piano, de Debussy, Ravel, Chopin, Fauré, Grieg et Schubert, Sandrine Kiberlain incarne cette tornade, ce tourbillon de la vie. Elle a été applaudie à tout rompre par le public, à l’issue de la projection en avant-première au Capitole. « Vous êtes un vrai cadeau de Noël », lui dira une spectatrice pour saluer sa performance d’actrice dans le rôle de Sarah Bernhardt. Ça tombe bien, à une semaine pile du 25 décembre.


120 enfants pontétiens à la découverte de la biodiversité au Capitole my Cinewest

Walter Deliperi est un photographe bien connu des avignonnais. Il travaille, en autres, pour des marques comme Mireille en Provence, Verre et transparence plancher et BES sécurité pour ses bornes escamotables. Il  a quitté l’intramuros d’Avignon pour gagner un somptueux studio, 200 rue Vendôme au Pontet où ses lumières se déploient sous une charpente en bois, telle une exceptionnelle forêt.

Sur ce plateau dévolu à la création de l’image foisonne les idées les plus folles aux plus raffinées. Toute la vie des hommes et des femmes s’y inscrivent de la naissance à l’âge de la sagesse, dans les traits délicats d’images qui font surgir l’âme.

Copyright Walter Deliperi

Et puis on tombe en arrêt
sur des prises de vues monochrome emplies du mystère des plus beaux et importants édifices d’Avignon traités en clair-obscur. Tantôt enjoués, classiques ou somptueusement dramatiques, les clichés de Walter Deliperi immortalisent comme personne les vieilles pierres semblables à de grands taiseux, plantés là à regarder l’humanité fourmiller.

Transcrire une émotion
«Mon métier consiste à créer des images qui reflètent de l’émotion. Cela demande de discuter en détail avec le client, de ce qu’il désire très précisément. Or, celui qui fait cette démarche n’a pas toujours en tête ce qu’il souhaite vraiment.

Nous reprenons, alors, tout
le sujet, la forme, la matière, l’ambiance, les dimensions de l’image à faire naître. Le but ? Que les idées avancent, que le désir d’image nous permette, ensemble, de faire aboutir un projet vraiment personnalisé. Même si ces idées peuvent muter pendant l’expérience parce que finalement, ce qui point en surface, est une réalité, une vérité à laquelle on ne s’attendait pas vraiment.

En quête de vérité
En fait, à ce moment de la photo il n’y a plus aucun filtre, car nous sommes dans l’instant présent. C’est ce qui est le plus intéressant. C’est une façon d’être acteur de son existence. Les personnes qui franchissent le seuil d’un studio de photographe possèdent une certaine sensibilité, ils sont en quête d’eux-mêmes, de ce qu’ils veulent vivre. Ils recherchent cette émotion. Alors je montre différentes œuvres, j’explique la manière dont elles ont été réalisées. Mais la vérité est que j’improvise en permanence, en utilisant des moyens et des technologies différentes pour réaliser chaque projet.

Copyright Walter Deliperi

Les entreprises
La demande est différente lorsque le demandeur est une entreprise qui cherche à valoriser son image, ses produits et, pour cela, veut s’extraire des stéréotypes. Là, nous parlons d’artisanat d’art, parce que l’on est et que l’on créé dans l’art. L’objectif est de montrer la valeur du produit à travers l’image. Mon travail est alors de créer une image sur –mesure. Exactement comme l’on créé un parfum.

Qu’en est-il des ‘fausses images’ créées à partir de l’intelligence artificielle ?
C’est normal parce que nous sommes dans le siècle et la culture de l’image. Finalement une photo c’est comme une parole. Il y a de longs discours qui ne veulent rien dire, et de sobres phrases qui disent tout. J’ai toujours associé la photo à la parole. Faire de la photo c’est prendre la parole. Il y a le fait que nous soyons inondés d’images et le fait qu’il y ait des créateurs qui travaillent en profondeur. C’est un peu comme l’eau –qui nous abreuve, nous baigne- et le feu –réconfortant, réchauffant- qui nous sont si nécessaires mais qui, en même temps, peuvent être effrayants et nous détruire. Nous l’avons récemment vu avec les inondations ou les feux de forêt. Pourtant, ces énergies sont essentielles à la vie. Tout est une question d’usage. Et c’est à nous d’apprendre à les utiliser au mieux.

Ce qui me tient le plus à cœur ?
Créer cette magie d’une image attendue alors qu’au début nous ne savions pas.Evidemment, nous pourrions interpeller l’IA en lui demandant d’exécuter tel travail et puis non. Nous nous sommes dit que nous voulions vibrer, et pour cela il nous fallait être au plus près de nous-mêmes. Donc, nous nous lançons un défi et le client –qu’il soit une entreprise ou un particulier- aussi, parce que lui a engagé ses finances. Chacun doit voir ce qu’il rêvait de voir et qu’il ne savait pas qu’il allait voir.

En ce moment ?
Je prépare une expo. La mise en scène de l’histoire et les aventures et mésaventures d’un verre. J’avais cette idée en tête depuis une dizaine d’années. C’est un peu le graal en une trentaine d’allégories. Le verre que l’on boit, le verre à moitié plein ou à moitié vide, qui se brise, que l’on casse, que l’on recycle, qui renaît de ses cendres comme le phénix. L’exposition sera mise en ligne en même temps que la nouvelle version de mon site.

Les infos pratiques
Walter Deliperi. Photographe. Sélectionné lors des 16e et 18e éditions des Journées européennes des métiers d’art 2022-2024. Titre d’artisan d’art depuis 2004. 200, avenue Vendôme au Pontet. 06 18 15 42 82. contact@walter-photographe.fr & www.walter-photographe.fr

Copyright Walter Deliperi

120 enfants pontétiens à la découverte de la biodiversité au Capitole my Cinewest

L’entreprise Nicollin a repris le 1ᵉʳ novembre dernier la prestation de collecte des déchets dans six communes du Grand Avignon, pour les six prochaines années. Dès ce lundi 2 décembre, les jours de ramassages vont changer pour les communes de Vedène, Le Pontet, Sauveterre, Jonquerettes et Velleron.

Le ramassage des déchets à Jonquerettes, Le Pontet, Saint-Saturnin-lès-Avignon, Sauveterre, Vedène et Velleron, est effectué par l’entreprise Nicollin qui a repris cette prestation suite à la défaillance de l’entreprise Eco-déchets. Cette dernière effectuait certaines collectes l’après-midi, mais le ramassage étant plus avantageux tôt dans la matinée pour éviter la circulation aux heures de pointe ou pour ne pas laisser les conteneurs remplis trop longtemps sur l’espace public, le programme de collecte va être réorganisé à partir de ce lundi 2 décembre pour certaines communes du Grand Avignon.

Les communes de Jonquerettes, Le Pontet, Sauveterre, Vedène et Velleron sont concernés par ces changements. Le programme de ramassage pour la commune de Saint-Saturnin-lès-Avignon, lui, reste inchangé. Si les fréquences des tournées restent les mêmes, les jours de collecte, eux, vont être modifiés. Afin d’éviter les confusions, les habitants concernés ont reçu un flyer et un calendrier de collecte dans leur boîte aux lettres.

Les changements à compter du 2 décembre

La collecte des ordures ménagères :

  • Le mardi matin pour Jonquerettes.
  • Le vendredi matin pour Velleron.
  • Le mercredi matin pour le secteur 1 de Vedène, le mardi matin pour le secteur 2, et le lundi matin pour les secteurs 3, 4 et 5.
  • Le lundi matin pour les secteurs 1, 2, 3 et 7 du Pontet, et le mardi matin pour les secteurs 4, 5 et 6.
  • Le mercredi matin pour Sauveterre.

La collecte du tri :

  • Le mercredi matin pour Jonquerettes.
  • Le vendredi matin pour Velleron.
  • Le jeudi matin pour Vedène.
  • Le mercredi matin pour les secteurs 1, 2 et 3 du Pontet, et le vendredi matin pour les secteurs 4, 5, 6 et 7.
  • Le jeudi matin pour Sauveterre.

https://www.echodumardi.com/tag/le-pontet/page/2/   1/1