26 octobre 2025 |

Ecrit par le 26 octobre 2025

(Vidéo) ‘Sarah Bernhardt, la Divine’ avec Sandrine Kiberlain au Capitole

Attention, chef-d’œuvre ! Sarah Bernhardt, la Divine, avec Sandrine Kiberlain et Laurent Lafitte, sort ce mercredi 18 décembre au cinéma Capitole MyCinewest au Pontet.

Féroce, fragile, fascinante, farouche, flamboyante, frivole… Les qualificatifs manquent pour définir Sarah Bernhardt. Celle pour qui Jean Cocteau a inventé l’expression « Monstre sacré », celle que Victor Hugo qualifiait de « Voix d’or », celle qui a été la première à signer des autographes, celle dont Tchékhov disait : « Elle a visité les deux pôles. De sa traîne elle a balayé les cinq continents, elle qui plus d’une fois s’est élevée jusqu’aux cieux. » Ou encore, elle dont les obsèques ont attiré un million d’admirateurs éplorés, davantage que Johnny Halliday en 2017. Elle qui avait comme amis Rostand, Zola, Jules Renard, Freud, Oscar Wilde, les Guitry père et fils, Lucien et Sacha.

©Andrée Brunetti / L’Echo du Mardi

Cette légende qui a été la première star mondiale est interprétée par Sandrine Kiberlain que nous avons rencontrée en avant-première. « C’est une chance de jouer ce rôle. C’était une citoyenne engagée contre la peine de mort, l’antisémitisme, féministe, libre et libertine, pleine d’humour, une personnalité hors norme, moderne, excentrique, qui se mettait dans la peau de l’Aiglon comme de Cyrano, qui vivait entourée d’animaux sauvages. »

Elle poursuit : « Avant de tourner, pendant des heures, je devais être maquillée puisque je joue trois tranches d’âge dans le film, porter une longue perruque, des jupons qui se superposaient, d’épais costumes, des bas, bottines, colliers, une prothèse de la jambe droite, des froufrous et vieilles dentelles. Les habilleuses m’ont vraiment aidée à entrer dans ce rôle. Il y aura un avant et un après dans ma vie d’actrice. »

« Quand j’ai lu le scénario, j’ai dû travailler le texte et surtout la voix rocailleuse et les intonations de cette tragédienne trois heures par jour pendant deux mois pour être à la hauteur » ajoute Sandrine Kiberlain. « Et puis je me suis lancée sur le plateau, comme au théâtre. Petit à petit, j’ai découvert sa fougue, sa passion, son énergie, sa sincérité, son insolence, sa démesure, elle y va à fond, elle n’a peur de rien, elle va jouer pour les soldats dans les tranchées, elle fait des tournées aux États-Unis et en Australie qui durent des mois. »

Intarissable, Sandrine Kiberlain poursuit : « Sarah Bernhardt était rebelle et révoltée. Elle demande à Émile Zola, qui est son ami et l’une des plus belles plumes de l’époque, d’écrire pour défendre le capitaine Dreyfus. Elle bouleverse les spectateurs, elle les fait passer du rire aux larmes en un battement de cils. » L’actrice résume : « Aujourd’hui, elle serait à elle seule un cocktail de Coluche le généreux, Mylène Farmer la mystérieuse et iconique, Joséphine Baker la résistante et Angela Davis la militante anti-raciste. »

Dans ce film où le réalisateur Guillaume Nicloux a minutieusement sélectionné les musiques, des partitions pour piano, de Debussy, Ravel, Chopin, Fauré, Grieg et Schubert, Sandrine Kiberlain incarne cette tornade, ce tourbillon de la vie. Elle a été applaudie à tout rompre par le public, à l’issue de la projection en avant-première au Capitole. « Vous êtes un vrai cadeau de Noël », lui dira une spectatrice pour saluer sa performance d’actrice dans le rôle de Sarah Bernhardt. Ça tombe bien, à une semaine pile du 25 décembre.


(Vidéo) ‘Sarah Bernhardt, la Divine’ avec Sandrine Kiberlain au Capitole

Walter Deliperi est un photographe bien connu des avignonnais. Il travaille, en autres, pour des marques comme Mireille en Provence, Verre et transparence plancher et BES sécurité pour ses bornes escamotables. Il  a quitté l’intramuros d’Avignon pour gagner un somptueux studio, 200 rue Vendôme au Pontet où ses lumières se déploient sous une charpente en bois, telle une exceptionnelle forêt.

Sur ce plateau dévolu à la création de l’image foisonne les idées les plus folles aux plus raffinées. Toute la vie des hommes et des femmes s’y inscrivent de la naissance à l’âge de la sagesse, dans les traits délicats d’images qui font surgir l’âme.

Copyright Walter Deliperi

Et puis on tombe en arrêt
sur des prises de vues monochrome emplies du mystère des plus beaux et importants édifices d’Avignon traités en clair-obscur. Tantôt enjoués, classiques ou somptueusement dramatiques, les clichés de Walter Deliperi immortalisent comme personne les vieilles pierres semblables à de grands taiseux, plantés là à regarder l’humanité fourmiller.

Transcrire une émotion
«Mon métier consiste à créer des images qui reflètent de l’émotion. Cela demande de discuter en détail avec le client, de ce qu’il désire très précisément. Or, celui qui fait cette démarche n’a pas toujours en tête ce qu’il souhaite vraiment.

Nous reprenons, alors, tout
le sujet, la forme, la matière, l’ambiance, les dimensions de l’image à faire naître. Le but ? Que les idées avancent, que le désir d’image nous permette, ensemble, de faire aboutir un projet vraiment personnalisé. Même si ces idées peuvent muter pendant l’expérience parce que finalement, ce qui point en surface, est une réalité, une vérité à laquelle on ne s’attendait pas vraiment.

En quête de vérité
En fait, à ce moment de la photo il n’y a plus aucun filtre, car nous sommes dans l’instant présent. C’est ce qui est le plus intéressant. C’est une façon d’être acteur de son existence. Les personnes qui franchissent le seuil d’un studio de photographe possèdent une certaine sensibilité, ils sont en quête d’eux-mêmes, de ce qu’ils veulent vivre. Ils recherchent cette émotion. Alors je montre différentes œuvres, j’explique la manière dont elles ont été réalisées. Mais la vérité est que j’improvise en permanence, en utilisant des moyens et des technologies différentes pour réaliser chaque projet.

Copyright Walter Deliperi

Les entreprises
La demande est différente lorsque le demandeur est une entreprise qui cherche à valoriser son image, ses produits et, pour cela, veut s’extraire des stéréotypes. Là, nous parlons d’artisanat d’art, parce que l’on est et que l’on créé dans l’art. L’objectif est de montrer la valeur du produit à travers l’image. Mon travail est alors de créer une image sur –mesure. Exactement comme l’on créé un parfum.

Qu’en est-il des ‘fausses images’ créées à partir de l’intelligence artificielle ?
C’est normal parce que nous sommes dans le siècle et la culture de l’image. Finalement une photo c’est comme une parole. Il y a de longs discours qui ne veulent rien dire, et de sobres phrases qui disent tout. J’ai toujours associé la photo à la parole. Faire de la photo c’est prendre la parole. Il y a le fait que nous soyons inondés d’images et le fait qu’il y ait des créateurs qui travaillent en profondeur. C’est un peu comme l’eau –qui nous abreuve, nous baigne- et le feu –réconfortant, réchauffant- qui nous sont si nécessaires mais qui, en même temps, peuvent être effrayants et nous détruire. Nous l’avons récemment vu avec les inondations ou les feux de forêt. Pourtant, ces énergies sont essentielles à la vie. Tout est une question d’usage. Et c’est à nous d’apprendre à les utiliser au mieux.

Ce qui me tient le plus à cœur ?
Créer cette magie d’une image attendue alors qu’au début nous ne savions pas.Evidemment, nous pourrions interpeller l’IA en lui demandant d’exécuter tel travail et puis non. Nous nous sommes dit que nous voulions vibrer, et pour cela il nous fallait être au plus près de nous-mêmes. Donc, nous nous lançons un défi et le client –qu’il soit une entreprise ou un particulier- aussi, parce que lui a engagé ses finances. Chacun doit voir ce qu’il rêvait de voir et qu’il ne savait pas qu’il allait voir.

En ce moment ?
Je prépare une expo. La mise en scène de l’histoire et les aventures et mésaventures d’un verre. J’avais cette idée en tête depuis une dizaine d’années. C’est un peu le graal en une trentaine d’allégories. Le verre que l’on boit, le verre à moitié plein ou à moitié vide, qui se brise, que l’on casse, que l’on recycle, qui renaît de ses cendres comme le phénix. L’exposition sera mise en ligne en même temps que la nouvelle version de mon site.

Les infos pratiques
Walter Deliperi. Photographe. Sélectionné lors des 16e et 18e éditions des Journées européennes des métiers d’art 2022-2024. Titre d’artisan d’art depuis 2004. 200, avenue Vendôme au Pontet. 06 18 15 42 82. contact@walter-photographe.fr & www.walter-photographe.fr

Copyright Walter Deliperi

(Vidéo) ‘Sarah Bernhardt, la Divine’ avec Sandrine Kiberlain au Capitole

L’entreprise Nicollin a repris le 1ᵉʳ novembre dernier la prestation de collecte des déchets dans six communes du Grand Avignon, pour les six prochaines années. Dès ce lundi 2 décembre, les jours de ramassages vont changer pour les communes de Vedène, Le Pontet, Sauveterre, Jonquerettes et Velleron.

Le ramassage des déchets à Jonquerettes, Le Pontet, Saint-Saturnin-lès-Avignon, Sauveterre, Vedène et Velleron, est effectué par l’entreprise Nicollin qui a repris cette prestation suite à la défaillance de l’entreprise Eco-déchets. Cette dernière effectuait certaines collectes l’après-midi, mais le ramassage étant plus avantageux tôt dans la matinée pour éviter la circulation aux heures de pointe ou pour ne pas laisser les conteneurs remplis trop longtemps sur l’espace public, le programme de collecte va être réorganisé à partir de ce lundi 2 décembre pour certaines communes du Grand Avignon.

Les communes de Jonquerettes, Le Pontet, Sauveterre, Vedène et Velleron sont concernés par ces changements. Le programme de ramassage pour la commune de Saint-Saturnin-lès-Avignon, lui, reste inchangé. Si les fréquences des tournées restent les mêmes, les jours de collecte, eux, vont être modifiés. Afin d’éviter les confusions, les habitants concernés ont reçu un flyer et un calendrier de collecte dans leur boîte aux lettres.

Les changements à compter du 2 décembre

La collecte des ordures ménagères :

  • Le mardi matin pour Jonquerettes.
  • Le vendredi matin pour Velleron.
  • Le mercredi matin pour le secteur 1 de Vedène, le mardi matin pour le secteur 2, et le lundi matin pour les secteurs 3, 4 et 5.
  • Le lundi matin pour les secteurs 1, 2, 3 et 7 du Pontet, et le mardi matin pour les secteurs 4, 5 et 6.
  • Le mercredi matin pour Sauveterre.

La collecte du tri :

  • Le mercredi matin pour Jonquerettes.
  • Le vendredi matin pour Velleron.
  • Le jeudi matin pour Vedène.
  • Le mercredi matin pour les secteurs 1, 2 et 3 du Pontet, et le vendredi matin pour les secteurs 4, 5, 6 et 7.
  • Le jeudi matin pour Sauveterre.

(Vidéo) ‘Sarah Bernhardt, la Divine’ avec Sandrine Kiberlain au Capitole

Pour sa 11e édition, l’exposition d’automates de Noël revient enchanter le château de Fargues au Pontet sur le thème féérique du ‘Train de Noël et la clairière enchantée’ dès le 2 décembre et jusqu’au 3 janvier. Le rendez-vous attire chaque année plus de 12 000 visiteurs, curieux de découvrir les décors magiques et les automates soigneusement renouvelés.

Copyright Mairie du Pontet

Embarquez dans un monde enchanté
L’exposition invite les visiteurs à embarquer à bord du train de Noël, une locomotive aux accents féériques, pour un voyage unique. Celui-ci traverse des paysages fantastiques jusqu’à une clairière enchantée, peuplée de créatures magiques. Entre fascinants animaux, espiègles lutins espiègles et casse-noisettes, le public est plongé dans l’univers merveilleux de Noël.

Une touche provençale pour cette édition spéciale
Grande nouveauté cette année : l’association Parlaren Lou Pountet installera sa crèche provençale dans les travées du château ainsi que la table des 13 desserts. Cela apporte une dimension authentique et locale à l’exposition, mêlant la féerie des automates à la tradition de Noël provençale.

Infos pratiques et événements
L’inauguration officielle aura lieu le 3 décembre à 18h30avec une déambulation d’ours polaires, et l’exposition restera ouverte du 2 décembre au 3 janvier, avec une ouverture en semaine de 9h à 18h. Pour les week-ends, des ouvertures exceptionnelles sont prévues les dimanches 8 et 15 décembre, de 14h à 18h avec un food-truck sucré pour des gourmandises ainsi que pendant le marché de Noël les 20, 21 et 22 décembre. L’entrée est gratuite. Château de Fargues, avenue Pierre de Coubertin au Pontet.
MMH

Copyright Mairie du Pontet

(Vidéo) ‘Sarah Bernhardt, la Divine’ avec Sandrine Kiberlain au Capitole

Le film Les boules de Noël sort le 27 novembre, un réveillon de ‘dinde’ avec Kad Merad et Valérie Bonneton.

Une comédie de saison à un mois du 25 décembre, réalisée par Alexandra Leclère avec Kad Merad et Valérie Bonneton. L’actrice popularisée par « Fais pas ci, fais pas ça » la série de France TV depuis 2007, remarquée dans « Les petits mouchoirs » et césarisée en 2019 pour son rôle dans « Nous ne finirons pas ensemble » était mardi à La Mirande à Avignon, avec la réalisatrice avant une présentation publique au CinéWest Capitole du Pontet.

« Ce film n’est pas une prise de tête » affirme la réalisatrice d’entrée de jeu, « Il est plutôt drôle, singulier et cruel ». Le pitch du long- métrage : chaque repas de Noël finit en catastrophe, en drame, en cauchemar pour la famille de Nathalie et Antonin qui en parlent à leur psy. Et il leur conseille de ne plus fêter Noël en famille, mais…

« J’y suis allée à fond »

Valérie Bonneton

Après les grands classiques du genre, « Le Père Noël est une ordure » ou « La bûche », cet opus de saison fait la part belle aux quiproquos, aux ressentiments, aux vengeances intra-familiales. « J’y suis allée à fond » affirme avec force Valérie Bonneton, « C’est léger, joyeux, cocasse, j’assume! Je suis désinhibée, décomplexée, la famille en prend plein la tête, mais c’est comme ça! ».


(Vidéo) ‘Sarah Bernhardt, la Divine’ avec Sandrine Kiberlain au Capitole

Grandeur et décadence. Chef-d’œuvre en péril. Implanté au cœur d’un écrin vert de 125 hectares, cet hippodrome créé par les frères Thomas, des industriels du XIXᵉ siècle amateurs de pur-sangs, a ouvert en 1868. Il a même accueilli les réunions des Alpes-Maritimes avant que ne soit construit l’hippodrome de Cagnes-sur-Mer.  

Classé en 1972 au titre des Sites naturels en ‘zone verte’ et comme Monument historique en 1993, ce qui le rend inconstructible, cet espace a longtemps appartenu à la famille d’Edmonde Charles-Roux-Defferre. Son descendant, le Prince Rodolfo Del Drago, qui l’a porté à bout de bras pendant des années avec le château éponyme, l’a mis en vente. En 2014, un groupe d’investisseurs l’a acquis pour réhabiliter le château et ses dépendances, mais pas le champ de courses et les 58 hectares de prés et de bois qui l’entourent ainsi que les parkings attenants. Un projet de création d’ »École de Trot du Sud-Est » a même été évoqué, soutenu par la Fédération et Le Cheval Français. Avec à la clé des emplois de selliers, palefreniers, entraîneurs, fournisseurs de fourrage, soigneurs et maréchaux-ferrants.

Ce feuilleton dure depuis des années et pendant ce temps-là les tribunes en bois se délitent, les haras se détériorent, la piste est envahie de hautes herbes et le mistral fait tomber nombre de branches de platanes centenaires malades. Même si les bénévoles de la Société Hippique d’Avignon se décarcassent, ce sont tous des retraités qui ne roulent pas sur l’or et qui n’ont ni la force ni les moyens d’entretenir ce site patrimonial et cette piste enherbée de 1500 mètres.

Quel avenir pour l’hippodrome Roberty ?

Une réunion — à laquelle la presse n’était pas conviée — s’est tenue lundi 18 novembre pour évoquer l’avenir de Roberty. Selon nos informations, plusieurs sujets ont été abordés. À commencer par la convention qui liait la Société Hippique aux propriétaires, mais qui n’a pas été signée depuis des mois. Sans parler des lieux qui sont insécures, voire dangereux et qu’aucun assureur ne veut prendre en charge tant que tout ne se sera pas aux normes pour accueillir du public. Ce qui coûterait une fortune.  

Autres interrogations, pourquoi des investisseurs ont-ils acheté ce site en 2014, n’y ont encore rien entrepris depuis et ne l’entretiennent pas ? Pour défiscaliser ? Pour spéculer en le revendant plus cher ? Pour attendre qu’il devienne constructible et y édifier une résidence immobilière de luxe au cœur de cet écrin naturel ?

Certains proposent que la valeur de Roberty et de ses dépendances soit expertisée par la SAFER pour le vendre au prix de 2€ le m² agricole, et que la Ville du Pontet d’un côté et la Fédération du Sud-Est avec la Société de Trot de l’autre, l’achètent moitié-moitié. La commune en disposant tout au long de l’année pour les enfants des écoles et les clubs sportifs et la Fédération y organisant cinq réunions hippiques par an avec le PMU.

Apparemment, un accord a été trouvé pour qu’une nouvelle convention de trois ans soit rédigée par la Société Hippique d’Avignon et signée par les propriétaires. Mais cela ne préjuge en rien des travaux de sécurisation absolument nécessaires à tout accès du public dans les lieux. Du coup, la mairie qui va célébrer le 17 janvier 2025 les 100 ans de la commune du Pontet (qui jusqu’en 1924 était un quartier d’Avignon et qui a souhaité davantage d’autonomie, devenant ainsi la 151ᵉ et plus jeune commune de Vaucluse) avait l’intention d’organiser un ‘Grand Prix Hippique du Centenaire’ pour Pentecôte à Roberty. Mais rien n’est moins sûr.

Avis aux généreux mécènes et donateurs : si vous voulez sauver ce site remarquable de Vaucluse, ce poumon vert du Grand Avignon avant que la tribune de bois ne tombe en ruines, c’est-à-dire en sciure, foncez !  Mais en ces temps de crise, d’inflation, de déficit abyssal des comptes publics et de drastique coup de rabot sur les finances des collectivités locales, on ne va pas forcément trouver l’argent nécessaire à la remise en état de Roberty sous le sabot d’un cheval.


(Vidéo) ‘Sarah Bernhardt, la Divine’ avec Sandrine Kiberlain au Capitole

À l’occasion du 30ᵉ anniversaire de la carrière du ténor italien Andrea Bocelli, un film de son concert donné dans sa ville natale, au Teatro del Silenzio à Lajatico (en Toscane), sera diffusé au cinéma Capitole MyCinewest, au Pontet, ce dimanche 17 novembre et le jeudi 21 novembre.

Con te partirò, Vivo per lei, Besame Mucho, Por ti volaré, ou encore Ave Maria. De nombreux titres ont marqué la carrière de l’un des plus célèbres ténors du monde, Andrea Bocelli. En 30 ans de carrière, le chanteur a été récompensé à de multiples reprises, du Grammy Awards à son étoile sur le Walk of Fame à Hollywood, en passant par le Golden Globe, le Classic Brit Award, ou encore le World Music Award.

Pour fêter cet anniversaire spécial, un documentaire autour d’un de ses concerts donnés sur sa terre natale sera diffusé au cinéma Capitole MyCinewest. Ce film de 2h30 mettra en lumière le vaste répertoire d’Andrea Bocelli, avec l’apparition de nombreuses célébrités mondiales telles qu’Ed Sheeran, Shania Twain, Jon Batiste, Sofia Carson, Lauren Daigle, ou encore Eros Ramazzotti.

Billetterie en ligne ou sur place.
Dimanche 17 novembre à 17h. Jeudi 21 novembre à 20h. Capitole MyCinewest. 161 Avenue de Saint-Tronquet. Le Pontet.


(Vidéo) ‘Sarah Bernhardt, la Divine’ avec Sandrine Kiberlain au Capitole

C’est le 51ᵉ long-métrage tourné par le réalisateur qui a fêté ses 87 ans le 30 octobre dernier et qui est venu avec Kad Merad le présenter au Pontet, d’abord aux journalistes vauclusiens à l’Auberge de Cassagne, puis au public venu en foule au cinéma Capitole MyCinewest du Tronquet.

« Le cinéma, c’est mieux que la vie », martèle cette légende vivante du 7ᵉ art qui, depuis plus de 60 ans, observe, scrute le genre humain. « Il me fascine avec toutes ses contradictions, à la fois merveilleux et râleur », commente-t-il. Claude Lelouch qui a suivi à moto les coureurs du Tour de France en 1965, qui a décroché la Palme d’Or sur la Croisette à Cannes avec Un homme et une femme, qui a filmé les Jeux Olympiques de Grenoble en 1968 et les descentes victorieuses de Jean-Claude Killy, d’Annie Famose, des sœurs Goitschel, qui a réalisé les premiers clips (à l’époque on parlait de ‘Scopitone’) de Johnny Hallyday, Sylvie Vartan, Françoise Hardy, Claude François, Dalida et Sheila.

Pour Finalement, une fable musicale avec une partition composée par le trompettiste Abrahim Maalouf et des chansons de Didier Barbelivien. « La musique parle à notre cœur, le scénario à notre cœur », précise le réalisateur. Le pitch du film ? Un avocat, Lino (toute ressemblance avec Lino Ventura ne serait pas fortuite), campé par Kad Merad, plaque tout à la suite d’un problème de santé, une forme de dégénérescence. Il lâche les amarres, jette à l’eau son portable, empoigne sa trompette et part tout seul avec son sac à dos dans une itinérance qui l’amène de Paris au Mont Saint-Michel, aux plages du débarquement, au Mans, dans les environs de Béziers et dans la multitude bigarrée d’Avignon, en plein festival. C’est là, au rythme de ses déambulations qu’il redécouvre les vraies valeurs, l’amour, l’amitié.

DR

Au fil des séquences, Claude Lelouch fait une série d’allusions, de références, de clins d’yeux à ses anciens films, comme si, au terme d’une vie tout entière vouée au cinéma, la boucle était bouclée. « Je veux remercier le public qui me suit depuis si longtemps, a-t-il confié dans les salons feutrés de l’Auberge de Cassagne. À 87 ans, je vais bientôt franchir la ligne d’arrivée, mais je suis un boulimique de la vie, peut-être ferai-je un autre film, le 52ᵉ ? Mais ça prend de l’énergie, du temps d’imaginer une histoire, un sénario, de tout écrire, de réunir les fonds, de faire le casting, de repérer les lieux, de tourner, de monter, de trouver un compositeur, de mixer la musique et les images. Je filme comme je respire, je me définis davantage comme un ‘metteur en vie qu’un metteur en scène’. »

Kad Merad l’avoue : « Grâce à la caméra de Claude Lelouch, je me trouve presque beau dans ce film et l’aventure a débuté par hasard. Au lendemain de mon mariage, en Bourgogne, dans le train qui me ramenait à Paris, j’ai rencontré sa femme (l’écrivain Valérie Perrin) et je lui ai confié que mon rêve était de tourner avec lui. Elle l’a appelée et grâce à elle, mon souhait s’est réalisé. D’ailleurs, je porte la veste de Claude dans le film ». Il poursuit : « Tourner avec lui, c’est être sur le qui-vive en permanence. Il faut être disponible, à l’écoute, en fonction de la lumière, du soleil, de la couleur du ciel. C’est un bonheur, c’est spontané, on ne sent pas la fatigue, c’est la fête, on est comme des gamins dans la cour de récréation. »

Claude Lelouch qui « en a gros sur la patate », pousse une gueulante contre tous les interdits de notre société : « On ne peut plus fumer, boire, conduire. Du coup dans mon film Kad-Lino, qui n’en peut plus des contraintes, des obligations, il veut se faire plaisir, briser les barrières, les tabous, les frontières en tous genres, il rencontre son rêve. »

Une des scènes du film tournées à Avignon.

Et son voyage l’amène à quitter sa femme (Elsa Zylberstein), sa maman (Françoise Fabian), son ami d’enfance (Michel Boujenah), ses enfants pour tomber sur une fermière (Françoise Gillard de la Comédie Française), son mari (interprété par Firmin Gruss, le fils d’Alexis qui vit à Piolenc), à découvrir qu’il a une sœur (Sandrine Bonnaire). 

« Finalement, tout ce qui nous arrive, c’est pour notre bien, insiste Claude Lelouch. Le mal est l’inventeur du bien, le chaos est un fertilisateur, le phénix renaît de ses cendres. Mes héros, que ce soit Ventura, Belmondo, Brel ou Trintignant n’ont jamais eu peur de rien. »

Pourquoi Avignon ? « Au départ, je voulais tourner à Venise pendant le carnaval, mais les gens que j’ai rencontrés sur place étaient tellement prétentieux et exigeants, que j’ai laissé tomber les gondoles. En revanche, souvent, je suis venu voir jouer ma fille Salomé qui fait du théâtre, en juillet. J’ai vu et partagé cette ferveur pendant le festival d’Avignon. Quand tout le monde vibre pour cette passion des mots, cette folie des sentiments, cette créativité, cette chaleur au sens propre comme au sens figuré, cette joie de vivre. Les comédiens sont des athlètes et je me dois de filmer leur beauté. On n’est pas au cinéma, on est dans la vraie vie, Rue de la République, Place de l’Horloge comme sur la Bartelasse. »

Scène du film durant laquelle on peut apercevoir le Rhône et le Pont Saint-Bénezet.

« Dans la vie, il y a plus de héros anonymes que de gros dégueulasses, plus de résistants que de collaborateurs, plus de Jean Moulin que de Lacombe Lucien (film tourné en 1974 par Louis Malle dans le Lot et qui parle d’héroïsme et de lâcheté pendant l’occupation nazie) », conclut Claude Lelouch qui, à 87 ans, continue de croire en l’homme, son supplément d’âme et sa générosité.


(Vidéo) ‘Sarah Bernhardt, la Divine’ avec Sandrine Kiberlain au Capitole

Les meilleurs athlètes de sports extrêmes vont envahir les écrans du cinéma Capitole MyCinewest ces vendredi 8 et dimanche 10 novembre à l’occasion de l’événement national La Nuit de la Glisse auquel plus de 250 cinémas participent.

Le programme comprend la diffusion de six courts-métrages dans le cadre du NDG Film Festival, la projection du film Human X Part II qui célèbre les exploits des athlètes de l’extrême, de l’immensité des Alpes à la beauté sauvage de la Polynésie française, une présentation virtuelle du film par son réalisateur Thierry Donard, ainsi que les coulisses du tournage.

Ski, snowboard, windsurf, VTT, longskate et bien d’autres sports seront à l’honneur lors de ces deux soirées, mais aussi les athlètes comme le snowboarder Zian Perrot-Couttet, les speedriders suisses Ueli Kestenholz et Dominik Wicki, ou la surfeuse de grosses vagues Laura Enever, qui repoussent leurs limites dans les environnements les plus extrêmes.

Billetterie en ligne ou sur place.
Vendredi 8 novembre à 20h30. Dimanche 10 novembre à 17h30. Capitole MyCinewest. 161 Avenue de Saint-Tronquet. Le Pontet.

https://www.echodumardi.com/tag/le-pontet/page/4/   1/1