13 décembre 2025 |

Ecrit par le 13 décembre 2025

Fanny Ardant nous parle d’amour à l’auditorium du Thor

Fanny Ardant incarne seule sur scène le personnage de Madame de Clermont

On est au XVIIe siècle et cette femme, élevée dans un couvent, que l’on a mariée à un homme trois fois plus âgé, va connaître le coup de foudre et se frayer un chemin entre les passions de la chair et la loi de Dieu. 30 années durant, les amants vont s’aimer, se perdre, vivre éloignés sans jamais s’oublier. La comédienne, qui campe ici une femme qui brûle d’amour, donne la plus belle incarnation qu’on pouvait imaginer à ce monologue dramatique, où une femme tente de triompher du temps et de la séparation. Une belle leçon de vie et d’optimisme malgré ce qu’elle appelle « les fatalités désespérantes ». Une adaptation du beau roman La Blessure et la Soif,

Adapté du beau roman La Blessure et la Soif de Laurence Plazenet dans une mise en scène de Catherine Schaub 

Le roman est bouleversant et poétique. Encore fallait-il l’adapter pour le théâtre. Laurence Plazenet n’a pas hésité à élaguer son livre pour resserrer l’intrigue amoureuse autour de Fanny Ardant. La metteuse en scène Catherine Schaub signe également une mise en scène minimaliste pour mieux sublimer cette amoureuse ardente.

Fanny Ardant a répondu aux questions de l’Echo du Mardi

Tenaillée par le trac, elle s’était jurée de ne plus remonter sur les planches. Heureusement, elle a changé d’avis. Après quatre années de tournages, Fanny Ardant revient au théâtre qu’elle avait quitté depuis 2020. 

  • Qu’est-ce qui vous fait revenir au théâtre : le texte  » La Blessure et la Soif » ? La metteuse en scène Catherine Schaub ? Le thème ?

Revenir au théâtre est toujours mystérieux, comme si se mettait en place une alchimie entre un moment particulier de votre vie, un texte, un personnage. C’est l’appel de la forêt, impossible à définir en termes logiques et raisonnables. Le livre de Laurence Plazenet m’avait passionné. J’ai longtemps gardé dans mon cœur et dans ma tête deux des personnages de ce roman : Madame de Clermont et Monsieur de La Tour. Alors j’ai demandé à Laurence Plazenet si elle pouvait en faire un texte pour le théâtre. Laurence a dit oui. Et je me suis jetée dedans. Je savais que j’aimerais être Madame de Clermont tous les soirs et dire tout ce qu’elle dit.

  • Ce qui vous a attirée dans cette pièce ?

C’est un amour qui résiste à tout. Une langue qui suit les méandres de la passion et du combat intérieure. Un personnage irréductible.

  • Est-ce votre premier seul-en-scène ?

Non. J’avais déjà joué des monologues :  « L’année de la pensée magique » de Joan Didion , « La maladie de la mort » de Marguerite Duras, « Hiroshima mon amour » de Marguerite Duras, « Le Navire Night » de Marguerite Duras, avec Sonia Wieder Atherton.

  • Comment avez-vous travaillé ce texte ? Votre implication dans la mise en scène ?

Nous nous sommes lancées comme on entre dans la mer. Je l’écoutais, Catherine [Schaub, la metteure en scène], m’écoutait.

Dimanche 23 novembre. 16h. 17 au 42€. Salle Jean Moulin. Auditorium. 971 Chemin des Estourans. Le Thor. 04 90 33 96 80. www.vaucluse.fr


Fanny Ardant nous parle d’amour à l’auditorium du Thor

Sadeck Berrabah, c’est ce talentueux chorégraphe gardois d’adoption, révélé au monde entier par sa poétique et surprenante chorégraphie pour la clôture des Jeux Olympiques de Paris 2024. Artiste protéiforme suivi par des millions d’internautes, Sadeck Berrabah est également le chorégraphe de stars mondiales comme Shakira, Jennifer Lopez, les Black Eyed Peas ou Chris Brown… Après ‘Murmuration’, sa première création en 2023 qui avait réuni des centaines de milliers de spectateurs, il nous revient avec un ‘Murmuration’ revisité (Level 2). 

Un show de 30 danseurs

Une troupe de plus de 30 danseurs livrera toujours ses fameux tableaux synchronisés, où mouvements et formes géométriques se conjuguent avec une étonnante précision fascinante. Mais à ces performances iconiques s’ajouteront de toutes nouvelles chorégraphies toujours servies par une synchronisation millimétrée et une musique envoûtante. 

Musique : TRex
Production : Horatio Productions

Vendredi 21 novembre. 20h30. 15 à 35€. Salle Jean Moulin. Auditorium. 971 Chemin des Estourans. Le Thor. 04 90 33 96 80. www.vaucluse.fr


Fanny Ardant nous parle d’amour à l’auditorium du Thor

Le sujet est terrible, le titre insupportable mais ce spectacle est juste, drôle et cette confession nécessaire.

Odette est une enfant de huit ans victime de « chatouilles. » C’est ainsi que Gilbert, faux ami de la famille mais vrai pédophile, qualifiait les viols commis à son encontre. Reçue au Conservatoire National de Musique et de Danse pour poursuivre ses études et s’échapper au sinistre huis clos familial, Odette sera sauvée par la danse.

Molière du seule en scène pour Andréa Bescond

Artiste polymorphe, danseuse, chanteuse, comédienne, Andréa Bescond, seule sur scène, nous resitue avec une improbable énergie le parcours douloureux qui fut le sien, grâce à un texte rythmé dont elle est l’autrice. Un texte simple et sincère suppléé par la danse quand les mots sont impuissants. Molière 2016 du Seul(e)-en-scène, Les Chatouilles ou la danse de la colère a été adapté au cinéma et consacré par deux Césars.

Vendredi 7 novembre. 20h30. 15 à 35€. Salle Jean Moulin. Auditorium. 971 Chemin des Estourans. Le Thor. 04 90 33 96 80. www.vaucluse.fr


Fanny Ardant nous parle d’amour à l’auditorium du Thor

Un grand nom de la chanson française à l’Auditorium, scène départementale au Thor, ce jeudi 16 octobre.

Il nous vient en voisin, avec sa bonne humeur légendaire, pour nous présenter son dernier album, Rêveur, Rêveur. Ce 18e album a le même bouquet que les précédents : des mélodies enlevées et des paroles mélancoliques, ces deux formules magiques de la pop qui ont balisé la carrière et bâti le succès de ce monument de la chanson française.

Une belle personne, une belle rencontre

Le public profitera évidemment des plus grands tubes de Louis Chedid (Ainsi soit-il, Anne, ma sœur Anne, T’as beau pas être beau). Il n’a pas son pareil pour faire lever toute une salle. Il aime la scène et son public. À 76 ans, il n’hésite pas à grimper allégrement les marches de l’Auditorium et à nous faire chanter en chœur. Sûr que le dernier spectacle de cet artiste d’une grande humanité, qui considère « avoir un pied dans l’enfance et la tête, un peu là-haut, dans les nuages » aura la saveur des rencontres riches en émotions.

Chanteur : Louis Chedid
Batteur, direction musicale : Mathias Fisch
Basse : Oliver Smith
Guitare : Laurent Guillet
Clavier : Ludovic Leleur
Production : Décibels Productions & L’Amourade

Jeudi 16 octobre. 20h30. 17 à 42€. Salle Jean Moulin. Auditorium. 971 Chemin des Estourans. Le Thor. 04 90 33 96 8 / www.vaucluse.fr


Fanny Ardant nous parle d’amour à l’auditorium du Thor

Une œuvre collective a attiré l’attention lors du Buzz’Art Festival, qui s’est tenu récemment -du 28 juin au 5 octobre- à L’Isle-sur-la-Sorgue. Conçue par Noam Desmoulins, étudiant en design, elle a mobilisé pas moins de sept artisans d’art – ébéniste, ferronnier, doreur, brodeuse, souffleur de verre. La pièce, un paravent, imaginée et façonnée grâce au don de l’Ecole supérieure d’ébénisterie d’Avignon : du noyer massif et de l’érable moucheté, deux essences de bois rares et précieuses, a été vendue aux enchères au profit de La Source Garouste, une association qui œuvre depuis 34 ans à l’inclusion par la création artistique.

Ce projet n’aurait pas vu le jour sans l’appui discret mais décisif de l’École Supérieure d’Ébénisterie d’Avignon (ESEA), implantée depuis plus de 40 ans dans le territoire d’abord à Avignon puis au Thor. L’établissement a fourni les matériaux nécessaires à la réalisation de cette œuvre unique réalisée par Jean-Damien Pont, ancien élève de l »école, aujourd’hui ébéniste installé à l’Isle-sur-la-Sorgue. Une manière, pour cette école de formation aux métiers d’art, de soutenir la création contemporaine tout en participant à une importante démarche culturelle et solidaire.

Une école dans l’écosystème de la culture et du territoire
Loin de se limiter à son rôle de centre de formation, l’ESEA multiplie les collaborations avec les acteurs culturels locaux. Elle s’est récemment associée au Festiff, un nouveau festival de films ‘feel good’, organisé les 11 et 12 octobre à L’Isle-sur-la-Sorgue. Cette fois, son soutien a pris la forme d’une participation financière, pour appuyer une initiative culturelle naissante.
« Rapprocher les artisans d’art du monde de la création contemporaine est pour nous une manière naturelle de faire vivre nos savoir-faire », relève Magali Donnat, directrice de l’école, insistant aussi sur l’importance de maintenir un lien fort avec le territoire : « Ces événements font vivre notre bassin, ils contribuent à son attractivité mais aussi à sa cohésion.»

Le paravent Copyright ESEA Communication

Transmettre un savoir-faire, au-delà des murs de l’école
Fondée en 1983, l’École Supérieure d’Ébénisterie d’Avignon forme chaque année une cinquantaine d’élèves, de tous âges et de tous parcours. Son programme, centré sur l’ébénisterie, la sculpture, la dorure et le mobilier, conjugue pratique intensive en atelier et enseignements techniques. L’école s’adresse aussi bien aux jeunes en recherche de spécialisation qu’aux adultes en reconversion.

Un pilier discret mais essentiel à la transmission des savoirs
L’école forme des artisans d’art exigeants, tout en s’ouvrant à la création contemporaine, aux événements culturels, et à des projets porteurs de sens. Une manière, aussi, de rappeler que les métiers de la main ont toute leur place dans les dialogues d’aujourd’hui.

Le paravent Copyright ESEA Communication

Fanny Ardant nous parle d’amour à l’auditorium du Thor

Trois spiritueux de la distillerie Les Chineurs de Malts, installée au Thor, ont reçu des médailles lors du concours French Drinks Awards qui a dévoilé son palmarès lors du Whisky Live Paris, le plus grand salon des spiritueux en France.

« L’engouement autour des whiskies français ne cesse de grandir, et nous sommes heureux de contribuer à cette belle dynamique avec passion et créativité », déclarent Loïc Puviland et Jean-Yves Pomaret, à la tête de la distillerie artisanale de whisky Les Chineurs de Malts au Thor.

Leur travail et leur passion ont été récompensés par le concours French Drinks Awards qui célèbre et distingue les boissons produites en France comme les gins, liqueurs, rhums, vodkas, whiskies, cognacs, Armagnacs, calvados et bien d’autres.

Trois whiskies thorois distingués

Évalués par un jury composé de professionnels de l’industrie, trois whiskies de la distillerie thoroise ont reçu une médaille :

  • Le whisky ‘Insulae’ a décroché la médaille d’or dans la catégorie ‘Small Batch’ (ndlr : assemblage de whiskies provenant de différents fûts)
  • Le whisky ‘Cœur de l’Isle’ a obtenu la médaille d’argent dans la catégorie ‘New Make Spirit’ (ndlr : distillat incolore qui sort directement de l’alambic, avant toute maturation en fût)
  • Le whisky ‘Magic Cask’ a, lui aussi, été récompensé avec une médaille d’argent dans la catégorie ‘Single Cask’ (ndlr : whisky qui provient d’un seul et unique fût de vieillissement)

« Les médailles sont éphémères, certes, mais elles symbolisent le travail, l’exigence et la passion que nous mettons chaque jour dans nos créations », concluent les deux distillateurs.


Fanny Ardant nous parle d’amour à l’auditorium du Thor

Succès de la tournée de ‘Paillettes d’un soir’

Après trois représentations sur Avignon et deux autres au Pôle culturel Jean Ferrat de Sauveterre de Paillettes d’un soir, la troupe Et Si On Chantait, composée d’une trentaine d’artistes, remonte sur la scène de l’Auditorium départemental Jean Moulin au Thor ce samedi 27 septembre pour une représentation unique.  

Des paillettes plein les mirettes

Tous les personnages de cette comédie musicale ‘Paillettes d’un soir’, signée Mathieu Cruz, sont costumés et plongés dans un décor dans l’univers du spectacle, des paillettes…

Un show très coloré, ponctué de chorégraphies entraînantes, des solistes, un numéro de marionnettes comique et d’autres surprises attendent les spectateurs. 

Au programme : de la chanson française, Mylène Farmer, Patricia Kaas, en passant par Zaho de Sagazan et des chansons américaines notamment issues du célèbre film Sister Act seront chantées.

Samedi 27 septembre. 20h30. Infos et réservations. 06.43.88.58.89. Salle Jean Moulin. Auditorium. 971 Chemin des Estourans. Le Thor.


Fanny Ardant nous parle d’amour à l’auditorium du Thor

CapCar, la plateforme française de vente et d’achat de voitures d’occasion entre particuliers, vient d’ouvrir une nouvelle agence au Thor, 77 rue Pasteur. A sa tête, Jason Lambert et son associé Mathieu Moschelli accompagnés de Léane Moschelli ainsi que de Sébastien Pacchiana qui rejoint un staff plutôt familial. La plateforme propose des véhicules contrôlés, garantis, livrés partout en France, avec une négociation gérée en ligne.

Pour tout dire, CapCar collabore avec 300 agents indépendants, 10 agences locales ouvertes -et 6 en cours de lancement-, et entre 5 000 et 6 000 véhicules vendus chaque année. Avec plus de 10M€ investis dans ses outils digitaux, CapCar propose aux vendeurs de gagner en moyenne 3 000€ de plus qu’en reprise, sans frais, et aux acheteurs d’économiser jusqu’à 10% par rapport aux prix en concession.

Une affaire de famille
A la tête de l’agence, Jason Lambert travaille sur les secteurs de Barbentane, les Baux-de-Provence, Châteaurenard et les alentours ; Mathieu Moschelli sur Aureille, Les-Baux-de-Provence, Cabannes et les alentours ; Léane Moschelli sur l’Ardèche, les Bouches-du-Rhône, le Gard et le Vaucluse et Sébastien Pacchiana pour les secteurs d’Arles, Nîmes, Avignon, les alentours. Dix voitures ont déjà été vendues en deux semaines.

Jason Lambert et Mathieu Moschelli Copyright CapCar Communication

L’interview
«Mathieu Moschelli et moi-même nous sommes rencontrés il y a plus de 10 ans, dans le secteur automobile, où nous avons travaillé, chacun pour une marque, sur le secteur de Cavaillon et ses alentours, relate Jason Lambert. Il est mon frère de cœur, et puis, il y a Léane, la sœur de Mathieu, qui nous a rejoints et bientôt mon beau-frère, Sébastien Pacchiana à l’agence que nous avons ouvert le 1er août, 77 rue Pasteur au Thor.»

Pourquoi nous sommes-nous lancés dans l’aventure Capcar ?
«Parce que nous trouvions qu’il manquait un maillon en concession automobile pour satisfaire notre quête de sens : le lien avec le client. Pour nous les clients ne sont pas des numéros anonymes mais une nouvelle histoire, un moment de vie. Notre vœu ? Accompagner le client de A à Z, dans un vrai service de proximité et de qualité.»

Notre mission ?
«Accompagner, avant tout, les vendeurs. Nous les accompagnons, ainsi, dans toutes les démarches : trouver les acheteurs, filtrer les demandes farfelues, réaliser le paiement et, ensuite, finaliser les ventes. Ce process se fait avec un seul intermédiaire du début à la fin. Nous nous rémunérons auprès de l’acheteur et selon le modèle de la voiture. Enfin, les véhicules sont garantis 6 mois.»

Copyright CapCar Communication

Comment nous procédons
«Nous faisons le tour de la voiture, l’essayons, regardons les points spécifiques comme la batterie, les pneus, les plaquettes, les disques, la courroie de distribution, les factures d’entretien, l’état général. Nous disposons aussi de critères et ne prenons pas, à la vente, de véhicules de plus de 20 ans ou de plus de180 000km.»

Aujourd’hui
«Nous avons ouvert une agence physique afin de prendre contact avec les gens pour discuter autour d’un café. Tout n’est pas que business. Les gens viennent nous rencontrer pour discuter de tout et de rien, se renseigner et nous prenons du temps, sans enjeu spécifique, pour nous parler et découvrir comment l’on peut échanger les uns avec les autres.»  

Copyright CapCar Communication

Fanny Ardant nous parle d’amour à l’auditorium du Thor

Le « savoir-fer », c’est l’ADN de Philippe Catinaud, cet ingénieur issu des Arts et Métiers qui a repris la Métallerie Artisanale de Serrurerie et de Ferronnerie (MASFER) en 2001 et s’est implanté sur la zone de la Cigalière au Thor.

Une maison qui a misé sur l’innovation, la fiabilité, la solidité et qui propose des solutions pour tout ce qui concerne les fenêtres, portes, portails, pergolas, rampes, grilles, charpentes, gardes au corps, escaliers hélicoïdaux ou en colimaçon, parois anti-feu, pare-balles ou anti-effraction en aluminium, en acier et aussi en verre pour laisser entrer la lumière au maximum.

Au fil des ans, Philippe Catinaud a sélectionné et constitué une équipe de 24 salariés, dont 17 « compagnons » comme il les appelle, ces artisans compétents. Il accumule les chantiers d’excellence : Palais des Papes, Musée Campredon, théâtres antiques d’Orange et de Vaison-la-Romaine, site mémoriel du Camp des Milles à côté d’Aix-en-Provence. Et il propose du sur-mesure pour un résultat brut, verni, rouillé, noir, thermo laqué, lisse, satiné ou texturé, au choix selon le goût de chacun.

« L’esprit entrepreneurial subsiste dans une maison à taille humaine où chacun est un maillon indispensable. »

Philippe Catinaud

« À 60 ans je n’étais pas encore prêt à transmettre, mais à 67 ans, je l’ai fait. Or, un de mes compagnons, Joan Ballay est venu me voir et m’a dit ‘ça m’intéresse’. On a échangé pendant des mois, envisagé l’avenir, on s’est mis d’accord sur un prix de vente. C’est courageux, lui qui est  marié et père de famille, d’avoir vendu sa maison pour avoir un apport conséquent et faciliter le prêt bancaire. Il l’a fait, il est prêt pour une nouvelle aventure, c’est un réel engagement dans ce monde anxiogène, il croit en l’avenir et dans l’entreprise, tout le monde est content, lui, moi et ses camarades. Il va assurer une forme de continuité, de compétence, d’éthique. On n’est pas racheté par un groupe, un fonds de pension. L’esprit entrepreneurial subsiste dans une maison à taille humaine où chacun est un maillon indispensable de la chaîne MASFER, où on partage les mêmes valeurs du travail, du respect, de la parole donnée. »

D’ouvrier à dirigeant

Joan Ballay a débuté dans la métallerie de son papa dans le Gard à l’âge de 15 ans. Il a été embauché par Philippe Catinaud il y a 5 ans, à la fin du confirnement, il se souvient de la date avec précision, c’était le 20 mai 2020. « D’abord comme ouvrier, puis il s’est occupé des soudures, il est devenu chef de poste, ensuite conducteur de travaux et chargé d’affaires métallerie, donc mon bras droit, explique de Philippe Catinaud. Une belle progression grâce à son savoir-faire, sa détermination, son envie d’apprendre, d’évoluer et la confiance du boss. Et aujourd’hui à 40 ans, dont 25 de métier, il a pris ses marques petit à petit et il succède au patron.

Il a été présenté aux fournisseurs, aux clients, il s’est installé dans le bureau du chef qui lui, s’est aménagé un petit local, à côté, pour l’assister discrètement si nécessaire et assurer une forme de « tuilage » bienveillant. Et l’entreprise se porte bien, le chiffre d’affaires qui était de 3,8M€ l’an dernier devrait grimper à 5M€ en 2025. Grâce notamment au chantier de la Fédération du BTP 84 à Agroparc qui sera livré à la fin de l’année, mais aussi à des chantiers privés de milliardaires autour du Golfe de Saint-Tropez qui désirent des menuiseries très haut de gamme en laiton, cinq fois plus chères que l’acier et l’aluminium qu’on utilise dans l’accastillage des yachts et des voiliers de luxe pour leur qualité de robustesse anti-corrosion.

« La valeur n’attend pas le nombre des années », confirme dans un large sourire Philippe Catinaud, ravi d’avoir trouvé un « fils spirituel » pour lui succéder à 40 ans à la tête de l’entreprise qu’il a créée il y a près d’un quart de siècle et qui a su, avec son équipe de compagnons motivés, lui forger une réputation d’airain, bien au-delà du Vaucluse.

Contact : 04 90 38 27 49

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