18 mai 2024 |

Ecrit par le 18 mai 2024

Marianne James dans un one-woman-show à l’Auditorium Jean-Moulin au Thor

Un one- woman-show interactif et hilarant à souhait ce samedi 10 février.

C’est un seul-en-scène inclassable que nous livre la truculente Marianne James, une conférence sur le chant mais également une master class et un drolatique spectacle musical. C’est surtout une rencontre avec notre propre voix que propose cette artiste surdouée.

Dans ce spectacle où elle dégaine tout son savoir-faire, Marianne James s’adresse à ceux qui savent chanter, à ceux qui ne savent pas, à ceux qui pensent savoir et à ceux qui ignorent qu’ils savent… avec son humour trash et sa sensibilité, elle nous embarque dans un one- woman-show interactif et hilarant à souhait où l’on apprend que chanter c’est un peu révéler son âme.

Samedi 10 février. 20h30. 13 à 35€. Salle Jean Moulin. Auditorium. 971 Chemin des Estourans. Le Thor. 04 90 33 96 80. www.vaucluse.fr


Marianne James dans un one-woman-show à l’Auditorium Jean-Moulin au Thor

Virginie Lemoine signe là un récit dramatique d’une grande drôlerie

Chronique émouvante et drôle, La vie est une fête retrace l’existence d’un homme et les événements sociopolitiques qui ont émaillé son parcours. Des années 70 à aujourd’hui, Romain cherche sa voie dans une France chahutée par bien des événements. Entre une mère dépressive, un père aimant mais maladroit et des amours contrariées, il préfère se tenir loin de tout conflit et de tout engagement. 

Le déclic de l’engagement

Il faudra un événement tragique pour inciter enfin Romain à prendre part au combat, défendre ses droits, s’engager et découvrir qu’il faut toute une existence pour apprendre à (s’)aimer et faire de sa vie une fête. 

Virginie Lemoine a obtenu le Prix Avignon à l’Unisson 2023. Julien Alluguettes (Romain) a obtenu le Prix Avignon à l’Unisson 2022 du Meilleur Comédien. 

Mercredi 31 janvier. 20h30. 10 à 23€. Salle Jean Moulin. Auditorium. 971 Chemin des Estourans. Le Thor. 04 90 33 96 80. www.vaucluse.fr


Marianne James dans un one-woman-show à l’Auditorium Jean-Moulin au Thor

Le chorégraphe et danseur Baye Sangou Seck et ses sept danseurs et musiciens nous font découvrir l’Afrique et ses mystères ce vendredi 15 décembre à l’auditorium Jean Moulin du Thor.

Au Sénégal, un jeu-spectacle dont l’origine remonte aux temps lointains raconte que l’esprit du chasseur qui avait survécu à l’attaque d’un lion était contrôlé par l’esprit du lion.  Pour le soigner, les hommes procédaient à des rituels de possession. Baye Sangou Seck a choisi d’axer son travail sur cette coutume. 

Rythmes et énergie positive 

Son travail interpelle, insuffle de l’énergie positive et fait voyager le public. Pour le spectacle, le simb ou faux lion paré d’un impressionnant costume, danse au rythme intense des percussions, envoûte et entraîne le public dans le partage de la cérémonie rituelle. Sur scène, sept danseurs et musiciens accompagnent Baye Sangou Seck. Pas besoin de prendre l’avion pour découvrir l’Afrique et ses mystères… L’artiste peintre Béatrice Foucher exposera ses œuvres autour de la culture africaine et du faux lion du Sénégal. 

En coréalisation avec Le Sonograf
Vendredi 15 décembre. 20h30. 11 à 19€. Salle Jean Moulin. Auditorium. 971 Chemin des Estourans. Le Thor. 04 90 33 96 80.


Marianne James dans un one-woman-show à l’Auditorium Jean-Moulin au Thor

Grand Delta Habitat organise, chaque année, une visite d’une partie de son patrimoine. Objectif ? Commenter les dernières réalisations d’un point de vue technique, architectural et des usages. Ce passage de revue nous a menés à Châteauneuf-de-Gadagne, Cavaillon, Cheval blanc, L’Isle-sur-la-Sorgue, Le Thor et Caumont-sur-Durance.

Xavier Sordelet, directeur général de Grand Delta Habitat, commente les réalisations que nous allons visiter

Départ de la rue Martin Luther King, siège de Grand Delta Habitat, près du pont de l’Europe, à Avignon. C’est tout un car, affrété pour l’occasion, qui se déplace avec, à son bord, des administrateurs, des membres du Codir –Comité de direction- de Grand Delta Habitat, des élus, des partenaires financiers et des agents territoriaux. Durant cette visite nous entrerons dans des appartements habités ou en cours de finition, irons au cœur des chantiers, avec, parfois, à la clef, les éclairages des architectes, le suivi de logements très attendus par des responsables de service des mairies concernées comme des directrices de CCAS (Centre communal d’action sociale) ou encore des adjoints délégués au logement social.

Michel Gontard, lors de la visite de maison individuelle en location au Nouveau Chai à Châteauneuf-de-Gadagne

Lors du trajet,
Michel Gontard, président et Xavier Sordelet, directeur général de la coopérative HLM évoquent les caractéristiques des bâtiments érigés et les avancées techniques mises en place à titre expérimental car le logement social reste un fabuleux terrain de jeu pour améliorer l’habitat et prendre en compte les nouveaux usages apparus lors des transformations sociétales. Ils évoquent également leurs partenaires de construction ou de réhabilitation et signalent les enjeux, les réussites et les déconvenues vécues ainsi que les solutions mises en place pour faire face aux aléas.

Le Nouveau Chai à Châteauneuf-de-Gadagne

A l’arrivée du car,
Parfois l’architecte, des adjoints au maire, un agent de proximité et des responsables de l’agence commerciale concernée égrainent les particularités des bâtiments : nombre de logements, état des lieux et font remonter les informations sur le ressenti des habitants, l’observation des usages, la praticité des lieux dont, le plus souvent, la proximité avec le cœur de ville, à pied et par les transports en commun, est particulièrement plébiscitée.

Le 110 à Cavaillon

L’autre fierté des aménageurs sociaux ?
Construire, transformer ou encore réhabiliter des bâtiments si esthétiques et, parfois même si atypiques, qu’ils n’ont rien à envier au parc privé, avec –disent les concepteurs de ces logements- une exigence accrue en termes de qualité d’exécution et de confort d’habiter. Si la coopérative se distingue particulièrement dans le logement social, son ambition n’est pas de s’y cantonner pour offrir, également, du logement pour tous, de l’achat de terrain libre constructeur, des pavillons, la gestion de syndic, de l’aménagement du territoire, le remaniement de centres-villes avec la réappropriation de commerces en rez-de-chaussée et de logements en étages…

Le Bleu du ciel à Caumont-sur-Durance

C’est ainsi que nous avons visité
Le Nouveau Chai à Châteauneuf-de-Gadagne –ancienne cave coopérative désaffectée où se mêlent terrains à bâtir, logements en accession et maisons individuelles à la location pour une opération avoisinant les 4,3M€ ; Le Petit Luberon, Résidence Alter Sénior®, à Cavaillon, proposant 20 maisons individuelles proches du centre-ville et de ses commerces pour les seniors autonomes pour une opération à plus de 3M€ ; La Résidence le 110 à Cavaillon pour 21 logements dans un bâtiment en R+3 pour une opération à presque 2,5M€ ; L’Ecureuil à Cheval-Blanc proposant 8 logements collectifs avec, en rez-de-chaussée, l’installation d’une boucherie, dont les locaux sont la propriété de la mairie, pour une opération à presque 1,5M€ ; La Résidence Les Iris, encore à l’état de chantier, où sont érigés 26 logements collectifs GDH dans un ensemble comprenant 72 logements en tout, répartis en collectifs et individuels, toujours à Cheval-Blanc pour une opération à presque 1,4M€ ; La Barthalière à l’Isle-sur-la-Sorgue, qui comprend 14 terrains vendus en libre choix constructeur, 12 villas en accession à la propriété livrées en novembre 2021 et la résidence Auréus qui proposera 38 logements collectifs pour la location pour un peu plus de 4,7M€ ; La résidence Le Lys au Thor qui propose 24 logements collectifs et 6 logements individuels pour près de 7,7M€ ; et, enfin, la Résidence Le Bleu du Ciel à Caumont-sur-Durance constituée de 36 logements, dont 9 proposés à la location pour un peu plus de 1,2M€. 

Le Petit Luberon à Cavaillon, résidence Seniors pour personnes autonomes


Marianne James dans un one-woman-show à l’Auditorium Jean-Moulin au Thor

Enedis, gestionnaire du réseau public de distribution d’électricité, a engagé un important chantier de maintenance et de modernisation de ses lignes électriques aériennes HTA (Moyenne et haute tension).

Le chantier s’est tenu du 2 au 20 octobre sur 8 communes situées dans le secteur d’Entraigues-sur-la-Sorgue. L’entreprise a réalisé ces travaux dans le cadre d’un programme d’investissement qui vise à fiabiliser 38 kilomètres de réseaux aériens dans le Vaucluse. Objectif : garantir la pérennité et la performance d’un réseau d’électricité adapté aux évolutions de la transition écologique.

Dans le détail
Dans le cadre de ce chantier, Enedis a fiabilisé 6 km de lignes aériennes pour un investissement de 155 000€. Les 8 communes concernées par ces travaux étaient Althen-des-Paluds, Entraigues-sur-la-Sorgue, Jonquerettes, Le Thor, Pernes-Les–Fontaines, Saint-Saturnin-lès-Avignon, Vedène et Velleron.

Chantier à Entraigues-sur-la-Sorgue

Alimentation sécurisée
Six groupes électrogènes ont été utilisés afin de réduire les temps de coupure et proposer une alimentation sécurisée, aux clients, durant toute la durée du chantier.

Les critères de maintenance
La première condition requise est que l’ouvrage aérien ait plus de 25 ans et doive donc faire l’objet d’améliorations (poteaux, attaches, isolateurs). De plus, l’investissement doit permettre de fiabiliser le réseau pour une durée d’au moins 25 ans.

Le diagnostic
Le diagnostic de lignes est réalisé en général dans le cadre de visites pédestres et avec l’appui de drones par les équipes qui établissent un bilan. Le traitement des données se fait à partir des vidéos qui sont traitées par intelligence artificielle et qui permet également d’évaluer le matériel nécessaire.

En 2023, ce type de chantier, dans le Vaucluse, représentera pour Enedis 1,52M€ d’investissements pour le traitement de 7 lignes aériennes et 38km concernés.
Mireille Hurlin

Chantier à Entraigues-sur-la-Sorgue

Marianne James dans un one-woman-show à l’Auditorium Jean-Moulin au Thor

Les Senteurs des Sorgues proposent deux soirées insolites au Thor les vendredi 14 et samedi 15 juillet de 19h30 à minuit. Pour l’occasion, de longues tablées seront installées dans un champ de lavande, en bordure de Sorgue et dotées de décorations soignées conviant les invités à déguster des produits du terroir, dans une ambiance musicale originale.

L’objectif de cet événement ? Proposer une expérience olfactive, sensorielle et gustative, à 150 participants, amoureux de choses simples et surtout de l’art de vivre en Provence.

Dans le détail
Accueil sur le parking à partir de 19h30. L’adresse exacte sera communiquée quelques jours avant. 19h45-20h30 : Visite commentée de la culture de la lavande et du lavandin au Thor par Senteur des Sorgues. Démonstration de récolte mécanisée. 20h30, Cocktail dînatoire avec animations gourmandes de produits de saison. Rencontres avec les producteurs dans une ambiance musicale.

Les infos pratiques
45€ par personne, 35€ pour les 10 à 14 ans. Réservation obligatoire ici. Nombre de places limité. 875, chemin de la Galifette au Thor. 06 03 91 02 92 senteursdesorgues@gmail.com.

DR

En savoir plus
Le GIE (Groupement d’intérêt économique) Senteurs des Sorgues regroupe 11 agriculteurs travaillant sur plus de 250 hectares de plantation de lavande et lavandin. Basées principalement dans le Pays des Sorgues, les terres cultivées sont rythmées de réseaux de la Sorgue, rivière prenant sa source à Fontaine de Vaucluse. La lavande ainsi produite, d’une typicité très particulière offre une huile essentielle fine et translucide, ainsi qu’un miel très clair qui ne se cristallise pas en hiver. Les lavandiculteurs Senteurs de Sorgues
utilisent des matériels innovants pour leur récolte (Espieur, fabriqué par les établissements Clier situés à Malaucène) qui ne ramassent que les fleurs (et non pas la tige) pour une qualité optimale de distillation. L’opération de distillation est réalisée à la distillerie Duffez, située à Montségur-sur-Lauzon.

La plantation récente de près de 250 ha de lavande et lavandin (depuis 2014) dans le Pays des Sorgues, a de nombreux avantages. Outre l’embellissement des paysages, ce qui fait la joie des photographes, cette culture favorise la diversité de la biodiversité et, notamment, le développement des communautés abeilles.

Lavandissima

Le GIE Senteurs des Sorgues participe activement à l’organisation de l’événement Lavandissima au Thor en organisant, chaque année, les visites commentées des champs de lavande, au bas de la colline de Thouzon, et en distribuant des bouquets de fleurs coupées aux participants.
MH


Marianne James dans un one-woman-show à l’Auditorium Jean-Moulin au Thor

Le Festival de la Sorgue revient pour la 46ᵉ édition durant le mois de juillet. Au programme : cinq concerts uniques dans cinq communes différentes.

Le Festival de la Sorgue est une célébration musicale à travers les communes que représente Isle sur la Sorgue Tourisme : Fontaine-de-Vaucluse, Saumane-de-Vaucluse, l’Isle-sur-la-Sorgue, Le Thor et Châteauneuf-de-Gadagne. Chaque commune accueille un concert différent.

Musique acoustique, chants provençaux, chants celtiques ou encore musiques gitanes, il y en aura pour tous les goûts. La Sorgue va vibrer durant tout le mois de juillet aux sons de différentes régions.

Le programme

Le samedi 1ᵉʳ juillet à 19h, le festival débutera avec un Balèti, proche de nos traditions, dans une ambiance guinguette, proposé par Manuson au cœur du village de Saumane-de-Vaucluse, sur la place de la mairie. La municipalité offrira un apéritif dînatoire.

Le samedi 8 juillet à 21h30, le groupe corse Pop Cor’s proposera un concert acoustique au Jardin de la Treille à Châteauneuf-de-Gadagne.

Le jeudi 13 juillet à 21h30, vous pourrez danser au son de la musique provençal avec Le Condor, dirigé par Jean-François Gérold, ambassadeur du galoubet tambourin, sur la Place du Chasselas au Thor.

Le vendredi 21 juillet à 21h30, direction la Bretagne avec un bal breton, des chants celtiques et des chants de marins, avec Anacrouse, au Parc Gautier à l’Isle-sur-la-Sorgue.

Le samedi 29 juillet 2023 à 21h30, le groupe avignonnais Gipsy Mariano Los Cortes clôturera le festival avec des musiques gitanes sur la Place de la Colonne à Fontaine-de-Vaucluse.

V.A.


Marianne James dans un one-woman-show à l’Auditorium Jean-Moulin au Thor

Christian Dessinsa et son groupe « Rallumer le feu » célébreront les 80 ans de Johnny Hallyday ce jeudi 15 juin à l’auditorium du Thor.

L’idole des jeunes aurait dû fêter ses 80 ans jeudi. Pour lui rendre hommage, Christian Dessinsa et son groupe « Rallumer le feu », composé de 11 musiciens et 2 choristes, vont présenter un spectacle autant musical que visuel. Pour préparer ce show Rock’n’roll, le chanteur producteur et son groupe ont choisi le Domaine de Mousquety comme résidence pour travailler pendant 4 jours. En ressort un concert de 2h20 comprenant 26 titres choisis avec son directeur musical Pascal Baron, également bassiste du groupe.

600 personnes devraient être réunies pour assister à ce live enflammé au sein de l’auditorium du Thor, salle vauclusienne dans laquelle l’acoustique a été refaite après le covid.

Dernières places disponibles auprès des magasins U express et U Utile de la région au tarif de 23€ et sur www.rallumerlefeu.com/. Jeudi 15 juin à l’auditorium du Thor.


Marianne James dans un one-woman-show à l’Auditorium Jean-Moulin au Thor

« Si tu peux voir détruit l’ouvrage de ta vie, et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir : tu seras un homme. » S’il y a bien une personne à qui ce poème de Rudyard Kipling pourrait être destiné c’est bien Najim Barika. Il faut dire que depuis 20 ans, ce natif de la Cité des papes a multiplié les aventures professionnelles. N’hésitant pas à se remettre en cause alors qu’il était, chaque fois, en pleine réussite.

A l’orée des années 2000, c’est avec sa multiple casquette de chanteur, musicien, auteur et même producteur qu’il connaît le succès avec le groupe de rap avignonnais Talisman où figure également son frère Akim. Avec en point d’orgue, le titre Torrid amor qui sera le tube de l’été de TF1 en 2001. Une période d’enregistrement en studio et de tournage des clips à travers le monde où, après la musique, Najim Barika commence aussi à se passionner pour l’image. En pleine lumière, l’envie de partir à la rencontre des gens est pourtant trop forte. Il décide alors de lâcher cet univers pour se consacrer pleinement à sa nouvelle passion : la photographie.

© Hédi Barika

Là encore, le succès est au rendez-vous. Il devient notamment un photographe de mariage particulièrement demandé dans toute la France. Il croule sous les demandes et, de 2004 à 2018, il parcourt l’Hexagone quasiment tous les week-ends multipliant les shootings. Avec le temps, il étoffe ses équipes, fait de la vidéo, apprend à piloter un drone via le diplôme de la DGAC (Direction générale de l’aviation civile)… Le tout, toujours avec son sourire et sa bonne humeur communicative. Une boulimie de travail qui l’éloigne cependant de plus en plus des siens.
De quoi le motiver à tenter un énième tapis dans le poker de sa vie professionnelle. Fini les mariages et autres festivités : il arrête tout à nouveau pour se lancer pleinement dans la vidéo.

« Nous sommes avant tout des ‘fabricants d’histoires’. »

2019 : naissance de Newcom au Thor
C’est comme cela qu’il créé en 2019 New com, son agence de création de contenu audiovisuel basée au Thor. Sa cible : les entreprises et les institutionnels tout particulièrement.
Newcom c’est ainsi des films corporate, publicitaires, du reportage, des documentaires, des courts-métrages, des web-séries mais c’est aussi les réseaux sociaux, des podcasts, de l’événementiel, du conseil, des visites virtuelles 3D à 360°, des vues par drones et, quand même, encore un peu de photo.
« Si nous proposons de la vidéo, nous sommes avant tout des ‘fabricants d’histoires’ », explique Najim Barika pour qui « l’essentiel ce n’est pas la technique mais le regard que l’on apporte. C’est ce qui fait toute la différence. » Et ce décalage, c’est l’une des marques de fabrique de Newcom.

Savoir mettre les gens à l’aise est l’une des clefs du succès de New com.

Savoir bousculer
« Quand on participe à des réunions de travail, il faut savoir bousculer, interrompre, rebondir sur un besoin ou une idée qui est émise, insiste le quadragénaire. Et au final, une réunion qui devrait durer 3 heures, dure trois quart d’heure avec de la rigolade et des M&M’s. »
Une énergie que cet autodidacte a su préserver avec le temps. « Savoir y voir clair avec la bonne paire de lunette, c’est très important, confirme-t-il. Cela ne s’achète pas, cela s’acquiert avec le temps. Ma technique c’est d’avoir appris à diriger les gens. Je les laisse s’entraîner, je les laisse parler. J’observe, je suis en train de les ‘apprendre’. On est là pour saisir l’essentiel. Les gens peuvent parler 100 ans, j’écoute, j’écoute, j’écoute et finalement il n’y a que 4 trucs qui vont me faire rebondir. Et c’est là que je vais choisir l’angle. »

« Quand on regarde une vidéo qui est coupé 150 fois, ce n’est pas celui qui est filmé qui a des problèmes d’élocution c’est celui qui filme qui est mauvais. »

« Ensuite je leur demande de parler de ça, de ne pas trop s’étaler, de rester axé sur le thème, poursuit le patron de Newcom. Je leur demande de ne pas avoir le regard fuyant quand ils parlent, de prendre confiance… C’est un travail de direction. Il faut faire en sorte que la personne ne se contente pas d’un simple témoignage mais vive une vraie expérience. Je suis désolé, mais quand on regarde une vidéo qui est coupé 150 fois, ce n’est pas celui qui est filmé qui a des problèmes d’élocution c’est celui qui filme qui est mauvais. Avec nous, ce qui est différent, c’est que les gens se sentent valorisés. Et du coup, ils aiment leur interview. »

Ne pas être trop poli, ni trop gentil
 « Ce qu’il faut, c’est comprendre l’émotion des gens, précise-t-il. La capter car ils nous donnent une partie d’eux-mêmes. Une fois, je suis allé en immersion dans Eurotunnel. Il y a des normes de sécurité avec des sas où l’on reste parfois jusqu’à 5 heures.
Durant ce temps passé ensemble, mon guide était tellement investi et passionné qu’il m’a tout raconté dans les moindres détails. Et moi, caméra en main et sans stylo dans l’autre j’ai dû tout résumer en 3 minutes ! On peut alors avoir tout le matériel du monde mais, au final, c’est à la technique de s’adapter car il y en a qui se contentent de faire des images alors qu’ils y en d’autres qui racontent une histoire. A une époque digitale, nous, nous sommes à fond dans l’humain. »

Faire parler les gens et raconter une histoire : c’est la vision que Najim Barika a de son métier afin de ne pas se contenter d’un simple témoignage mais d’une véritable expérience.

Loin de jouer les ‘gourous’, Najim ne veut toutefois pas se contenter d’être un prestataire de service qui pose sa caméra.
« Avant de tourner avec la personne, il faut passer un moment avec elle, martèle-t-il à nouveau. Je ne suis pas un ‘énergie-thérapeute’ mais il faut passer du temps avec les gens pour les ressentir. Et des fois cela ne peut prendre que seulement 2 minutes avant d’y aller car le bon moment se présente. Nous arrivons ainsi à faire s’exprimer des gens dont on nous avait dit qu’ils seraient difficiles à faire parler. Ça c’est quelque chose que nous savons très bien faire. C’est pour cela, qu’il ne faut pas être trop poli, trop gentil. »

Etablir une relation de confiance réciproque
« Aujourd’hui, nous sommes arrivés à un stade où les boites avec qui nous bossons régulièrement n’envoient plus leur chargé de communication sur certains reportages qu’ils nous commandent. Ils nous disent désormais ‘c’est toi qui nous représente’. Cela veut dire que nous avons franchi un cap : celui de la confiance qui est si vital pour nous. L’essentiel ce n’est pas d’avoir du boulot, ça c’est facile. L’essentiel, c’est comment le conserver et établir une relation de confiance avec ses clients qui deviennent des partenaires. Bien évidemment, si nous devons connaître nos clients, il est également important qu’ils apprennent aussi à nous connaître. C’est comme cela, en devenant plus intime, que nous parlerons le mieux d’eux. »

« Dans 80% des cas, quand nous allons en immersion dans un groupe on s’aperçoit également que grâce à notre présence les gens découvrent des choses sur les autres alors que cela fait parfois 10 ans qu’ils bossent ensembles, poursuit ce fou de chaussures de sport qui achète régulièrement des baskets aux couleurs des entreprises où il intervient. Notre façon d’aborder les choses sous un angle différent séduit beaucoup de dirigeants qui estiment que notre présence facilite leur travail de cohésion. »

« Nous sommes là pour aider les gens. »

« Récemment, nous avons aussi interviewé un chef d’entreprise, complète Najim Barika. Il est venu avec une problématique. On l’a écouté et en parlant, nous avons résolu son souci en moins d’une heure. Il nous a ramené son sac de problème, son sac d’épines et finalement il est reparti tranquille. Nous sommes là pour aider les gens. Car si chaque jour qui passe nous produisons des images, nous sommes des facilitateurs avant tout. Nous ne sommes pas là pour vendre de la vidéo. Nous sommes des faiseurs de solutions. Et c’est ces valeurs qui intéressent les entreprises lorsqu’elles font appel à nous. Des valeurs que nous incarnons par notre cheminement et notre histoire fondée sur le respect de la parole donnée, de la qualité du travail bien fait, des délais… »

Une partie de l’équipe de New com lors d’un tournage.

Un état d’esprit, une philosophie même, qui semble avoir séduit de nombreux grands groupes comme NGE, Biocoop, le Crédit agricole, KP1, Agilis, Eurotunnel, ID Logistics, Loc+… pour qui New com a autant réalisé des suivis de chantiers, que des films en immersions terrain avec les équipes, des vidéos QSE (qualité, sécurité et environnement) ou RSE (Responsabilité sociétale des entreprises) ou bien encore des vidéos événementielles.

Pour cela, l’agence de Najim Barika s’appuie sur une équipe de 4 personnes, dont Kamel Naïb, le dernier arrivé, qui a rejoint New com en juin dernier. Par ailleurs, le chef d’entreprise vauclusien s’est aussi constitué un réseau d’une trentaine d’intervenants indépendants ayant le « même ADN » pour couvrir toute la France ou pour venir renforcer sa « team » si nécessaire. « Cela nous permet de répondre très rapidement à un tournage de dernière minute dans tout l’Hexagone où même au-delà si besoin », explique-t-il.

Être réactif sans perdre notre côté créatif
« Travailler vite, c’est bien. Mais il faut aussi continuer à bien travailler, prévient-t-il. C’est pour cela qu’il faut être réactif sans perdre notre côté créatif même si nous avons cette capacité à répondre promptement à une demande et de l’exécuter aussi rapidement. »
« On peut tout faire en moins de 48 heures, reconnaît-il. On arrive en avion le matin, on filme l’après-midi et on monte dans la foulée à l’hôtel pour être opérationnelle pour une nouvelle mission dès le lendemain. »

Pour Najim Barika, la confiance réciproque est essentielle pour créer du lien avec ses clients.

Avant d’ajouter avec un œil malicieux : « Parfois, ce sont même les chargés de com qui mettent plus de temps à télécharger le lien du film que ce que nous avons mis pour fournir la captation complète. »
Aujourd’hui, New com réalise environ 200 films par an et ambitionne de doubler son activité d’ici l’année prochaine en ciblant plus particulièrement les acteurs économiques et institutionnels locaux.

Un enfant du pays qui veut dynamiser son territoire
Et si la parcours de celui qui s’est toujours considéré comme un enfant du pays lui a permis d’être connu, il est clair qu’aujourd’hui il veut être reconnu chez lui.
« Je peux faire des choses sur ce territoire, je peux fédérer en nous servant de toutes nos petites réussites au quotidien. Les collectivités de ce magnifique territoire de Vaucluse ont besoin de communiquer, elles ont des choses à dire. Le local cela nous plaît, insiste ce père de 3 garçons de 19 ans (qui travaille désormais avec lui), 17 ans et 10 ans. Je préfère ça que partir à l’international pendant 15 jours. »
C’est avec cette même logique qu’il souhaite que son savoir-faire reste accessible aux petites entreprises qui constituent l’écrasante majorité du tissu économique local. C’est donc pour cela que New com a créé le concept de communication King com. Des offres de capsules vidéo particulièrement attractives en termes de tarifs avec pour objectifs de permettre aux entreprises disposant de petits budgets de pouvoir être présentes de manières innovantes sur les réseaux sociaux notamment. Le tout, toujours en prenant le temps de raconter une histoire.

« J’aime la direction de projet, mettre en place des scénarios, mettre de l’énergie positive », explique Najim Barika.

Coupable d’être soi-même ?
« La musique, la photographie, la vidéo, effectivement d’une manière ou d’une autre on raconte chaque fois une histoire », rappelle celui qui a grandi dans le quartier de la Croix-des-Oiseaux et qui participera bientôt à une conférence ‘business & succès’, le 4 mai prochain à l’Université d’Avignon sur le site d’Agroparc (voir affiche en fin d’article).
« J’aime la direction de projet, mettre en place des scénarios, mettre de l’énergie positive. Nous avons cette bienveillance naturellement, nous veillons sur les autres. Tout part de l’amour. Notre ingrédient c’est les humains », confesse celui dont les compétences ont mis du temps à le défaire de certaines étiquettes.
Ce n’est d’ailleurs pas un hasard s’il y a quelques années il a aussi lancé une ligne de vêtement : ‘Coupable d’être moi-même’.
« On a des particularités, pourquoi se fondre dans la masse, s’interroge-t-il dans un cri du cœur afin de revendiquer sa singularité ? Soyons nous-même, car actuellement, à force d’être ce que tout le monde veut que nous soyons, nous devenons personne. »
Nul doute alors que si le chanteur de Talisman de 2001 pouvait croiser aujourd’hui le patron de New com il serait certainement ravi de l’histoire qu’il lui raconterait.

https://www.echodumardi.com/tag/le-thor/page/2/   1/1