7 mai 2024 |

Ecrit par le 7 mai 2024

‘Vertical combat’ : la mobilisation d’une mère pour son fils

A l’issue d’une banale chute à vélo à 17 ans, le jeune Paul Darbier devient tétraplégique. Un an après, sa famille ne cesse de multiplier les actions régionales et nationales auprès de célébrités de tout horizon.

« Je ne sais pas quand, je ne sais pas comment, mais je sais que je vais me remettre debout », des mots qui résonnent encore dans l’esprit de Caroline Darbier, originaire des Angles. L’association ‘Vertical combat’ poursuit une noble cause : sensibiliser le plus grand nombre et soulever des questionnements sur la prise en charge en France. Accident de voiture, plongeon en eau peu profonde, chute de ski, de VTT, ils sont plus de 1 200 chaque année à grossir les rangs des personnes victimes d’une malheureuse chute dont personne n’est à l’abri. Avant même son accident de VTT, Paul Darbier est un miraculé. Né avec une malformation cardiaque qui lui donnait une espérance de vie de 2 ans, le jeune Anglois est opéré à cœur ouvert à l’âge de 4 mois. « C’est sans doute pour ça qu’il s’est tourné vers le sport très tôt, il en faisait tous les jours », explique sa mère.

Banale chute à vélo

Paul a 17 ans. En avril 2020, période de confinement, le jeune passionné de sport tourne comme un lion en cage. Un besoin viscéral de prendre l’air le conduit dans la garrigue à proximité de chez lui, avec son vélo. Une activité somme toute banale pour un jeune de son âge fourmillant d’énergie, mais qui malheureusement connaitra une issue redoutable. La roue butte contre une motte de terre, le VTT se balance vers l’avant projetant vigoureusement le jeune Paul au sol.

« Il est tombé sur la tête, le casque de protection n’a pas protégé la nuque qui a donc supporté tout le poids du corps », nous confie sa maman qui a vu les images de l’accident tournées par l’ami de son fils. Très vite, Paul est hélitreuillé au CHU de Montpellier, parfaitement conscient, mais dans l’incapacité de ressentir la moindre sensation. Le verdict est sans appel, la chute a entrainé la lésion de la moelle épinière au niveau des cervicales, à l’origine d’une paralysie des 4 membres. Paul est tétraplégique.

Une succession de ‘montagnes

Placé en coma artificiel durant quelques semaines, le réveil est « abyssal ». Paul est dans sa chambre de réanimation avec une trachéotomie, un accès direct à la trachée envoyant l’air dans les poumons. Il ne peut ni bouger, ni manger, et ne parlera pas pendant 6 mois. « La douleur était atroce, il a fallu le mettre sous morphine », se remémore sa mère. On lui dit que sa vie désormais ce sera ça, qu’il devra apprendre à se servir de son menton.

Caroline et son époux découvrent alors un monde dont ils ignoraient tout. « Il a fallu franchir une succession de montagnes. Il y a d’abord le drame que l’on vit au moment de l’accident, et puis la bataille colossale qui s’en suit. On doit lutter contre l’administration, expliquer aux gens notre réalité, entreprendre des démarches, se faire entendre, trouver un établissement d’accueil, liste-t-elle. On a finalement été contraint de l’amener en Espagne où on lui a retiré la trachéotomie aussitôt. » Le seul institut qui répond est à Barcelone, l’Institut Guttmann. C’est dans ce centre spécialisé en rééducation fonctionnelle que Paul a pu bénéficier d’une méthode de soins plus actifs (5h de kinésithérapie par jour) et tournés vers la récupération de fonctions perdues.

Le jeune Paul Darbier

« Je ne veux pas de cette vie »

Deux solutions s’offrent à la famille, « soit on s’effondre, soit on devient acteur et on transforme notre épreuve en quelque chose de positif. On en a fait notre cheval de bataille. C’est un drame, certes. Mais cet accident servira à tous les jeunes qui, inconscients, font par exemple des plongeons dangereux au Pont du Gard ou sont victimes d’autres chutes dramatiques. C’est une réalité aujourd’hui, je suis en relation avec plusieurs jeunes dans la même situation que mon fils. »

Très vite, Paul fait preuve d’un courage et d’une maturité remarquable. Quelque chose lui dit que la vie n’est pas un cadeau, qu’il faut la mériter, se battre. « Je suis persuadé que ça m’est arrivé pour quelque chose », confie-t-il un jour à sa mère. Les parents tiennent à le rassurer, il est ce qu’il est, debout ou assis, ça ne change rien. Un raisonnement que Paul rejettera aussitôt avec ardeur. Le jeune homme de 18 ans a la vie devant lui, il ne veut pas de ce quotidien et tient fermement à se battre jusqu’au bout. Preuve en est avec son fauteuil roulant manuel. « C’est important de faire comprendre qu’une personne avec l’envie de se battre a le droit de se battre, souligne madame Darbier. On ne peut pas imposer à un jeune de 18 ans de rester enfermé et de bouger son fauteuil avec son menton pour le diriger. »

Aujourd’hui, Paul poursuit son courageux chemin dans un centre près de Gap, dont les pratiques sont dans la lignée de celles en Espagne. « Ils sont supers, à l’écoute, dynamiques et ont compris les enjeux et la philosophie de Paul », se réjouit-elle. Ce dernier continue à travailler de manière acharnée ses membres et ses muscles pour ne pas perdre. « Quand on ne fait plus d’exercices, les tendons se rétractent, le muscle s’atrophie, les calcifications se forment. Il est primordial de maintenir le travail sur le corps pour qu’il soit prêt le jour ou la médecine apportera des solutions », explique sa maman.

Faire évoluer la prise en charge en France

Comment faire avancer la prise en charge en France pour que ne soit plus proposé que l’acceptation du handicap mais une voie vers des techniques de guérison ? Voilà le moteur de l’association ‘Vertical combat’ aujourd’hui. « Un spécialiste m’a conseillé de ‘respecter le sommeil neurologique’. Sauf qu’à force, tout le corps s’endort, alerte-t-elle. Les centres en France sont des centres d’adaptation au handicap, tournés davantage vers l’acceptation. Mais l’espoir est permis, notamment grâce aux essais clinique. »

Caroline nous fait part d’une anecdote, « un jeune dans le même cas que mon fils est parti en Pologne dans un centre avancé. A son arrivée, les spécialistes pensaient qu’aucune rééducation n’avait eu lieu alors que le jeune avait déjà fait 7 mois en France… Des patients français partent se faire opérer en Chine, donnant lieu à des récupérations étonnantes. » Toutefois, Caroline ne souhaite pas tomber dans la généralité, de nombreux chirurgiens Français prennent conscience du chemin à parcourir et s’ouvrent sur les techniques pratiquées ailleurs.

Courrier de Brigitte Macron

La mobilisation prend une telle ampleur que la première dame adresse un jour un courrier à Caroline. Brigitte Macron, Sophie Cluzel, alors chargée des Personnes handicapées et le ministre de la Recherche, y souligneront l’importance accordée par le gouvernement à l’aide aux famille. « C’est très sympa, mais nous sommes toujours en attente du remboursement par la sécurité sociale des frais d’hospitalisation qui s’élèvent à 183.600€, s’impatiente-t-elle. Je suis disposée à en discuter avec le gouvernement, à ouvrir le débat, mais la réalité des familles est tout autre. La logique de la MDPH (Maison départementale des personnes handicapées) n’est pas toujours pertinente, notamment sur l’étude des besoins lorsque la personne rentre chez elle. Il y a quelque chose à faire, c’est étonnant que la France n’avance pas. » Le courrier informait la famille qu’elle serait contactée prochainement, aucun coup de fil depuis.

Et d’ajouter : « l’Etat français subventionne des organismes de recherche publique en orientant les investigations sur les nouvelles technologies tournées sur l’inclusion. Elles ne sont malheureusement pas orientées vers la guérison des lésions médullaires post-traumatiques. A ce jour, les essais cliniques indépendants ont été promus par des organismes de bienfaisance de la recherche et des groupes de volontaires comme les associations de patients. Cette situation explique le temps nécessaire pour récolter les fonds utiles à faire avancer la recherche. »

« Il faut un accompagnement immédiat »

Au Portugal, en Espagne, en Italie, en Suisse, les centres de récupération existent : il s’agit de positionner le patient dans une dynamique de travail intensif. Toutes les études en cours démontrent que c’est ce travail intensif qui permet de retrouver une mobilité et la récupération de fonctions perdues. Un travail intensif consiste à stimuler le patient plus de 5h tous les jours. « Un traitement, quel qu’il soit, nécessite une rééducation fonctionnelle importante : sans elle, les fibres nerveuses et axones ne peuvent repousser. Un tel centre n’existe pas en France à ce jour, déplore-t-elle. Les patients qui souhaitent avancer se tournent alors vers l’étranger pour trouver des solutions plus actives. La création d’un tel centre en France est un enjeu majeur que nous souhaitons encourager par nos actions. »

Pour Caroline et son époux, l’accompagnement fait défaut. « Quand son enfant est en réanimation, on se sent très seul. Un détail tout bête, comment étais-je censée communiquer avec mon enfant pendant 6 mois avec sa trachéotomie ?, interroge-t-elle. L’aide aux familles, ce n’est pas juste sur le papier, il faut un accompagnement réel et tout de suite après l’accident. Ce sont des choses à mettre en place avec les familles concernées, directement confrontées au problème. »

Les tennis de Tsonga

Pour soutenir l’association Vertical combat lancée par l’entourage proche de Caroline, le centre commercial Aushopping Avignon nord a mis en place une opération de solidarité : 1like = 1 euro. L’objectif des 1000 euros a très vite été dépassé avec un compteur affichant désormais 1500 likes. Aushopping remettra un chèque de 1000€ le 23 septembre à l’association. La sœur de Paul, Marie, a également relevé ses manches pour réaliser une tombola dans son lycée. Résultat ? 7 000€ récoltés.

La prochaine action ? Une grande soirée caritative au sein de la Maison Bronzini le 30 septembre. 10% du chiffre d’affaires sera reversé à l’association, mais également une tombola et des dons directs seront mis en place. « Il y a beaucoup d’initiatives dans la région car les gens sont touchés, c’est un jeune gardois victime d’une banale chute à vélo qui peut arriver à tout le monde », explique Caroline Darbier.

Une vente aux enchères aura également lieu en novembre. Des artistes et sculpteurs offriront des tableaux, le Conseil départemental de Vaucluse, par le biais de sa présidente Dominique Santoni, offrira le maillot dédicacé de Tadej Pogacar, vainqueur du Tour de France 2020 et 2021. « J’ai également rencontré Mathias Bourgue, un talentueux tennisman devenu le parrain de l’association, nous compte Caroline Darbier. Il est engagé aux côtés de Paul avec force et bienveillance. Il a permis de récolter des t-shirts, des ballons, des casquettes de sportifs professionnels, etc. On aura par exemple les tennis de Tsonga lors de la vente aux enchères. »

Le message de soutien de Tsonga à découvrir ici: https://www.instagram.com/vertical_combat/

D’Omar Sy à Michel Drucker

Sportifs, acteurs, chanteurs, présentateurs tv, de nombreuses personnalités ont déjà soutenu Paul par un message vidéo : Dave, Edouard Baer, Mathias Bourgue, Michel Drucker, Sébastien Chabal, Charlotte Consorti, Gérard Darmon, Martin Fourcade, Grand Corps Malade Officiel, Mike Horn, Luka Karabatic, Omar Sy, et tellement d’autres.

Le message de soutien d’Omar Sy à découvrir ici: https://www.instagram.com/vertical_combat/

« J’ai rencontré le skieur Edgar Grospiron lors d’une rencontre entrepreneuriale. Je me suis dit que finalement, pour devenir champion du monde, il fallait dépasser ses peurs, ses moments de doute, de désespoir, il y a un pont à faire avec les difficultés que Paul rencontre, explique-t-elle. Même si selon Edgard, ses montagnes sont infiniment plus hautes pour mon fils, il a tenu à jouer le jeu. Il a contacté des sportifs de haut niveau qui ont envoyé des vidéos d’encouragement de quelques minutes. Ils n’ont pas idée à quel point ces messages ont fait du bien à mon fils dans sa chambre d’hôpital. »

Caroline a également été en contact avec le skieur Kevin Rolland, médaillé de bronze olympique en half-pipe à Sotchi en 2014 et champion du monde de half-pipe en 2009. Suite à une mauvaise chute en 2019, le pronostic vital est engagé, le sportif frôle la mort et reviendra de très loin. Son message à Paul ? « Même lorsque tu es au plus bas, il y a toujours quelque chose de positif. Il faut que t’y accroches, de toutes tes forces. » Kevin Rolland a aujourd’hui repris la compétition.

Toutes les informations : www.verticalcombat.fr. Faire un don, cliquez ici. Après votre don, l’organisme vous fera parvenir un reçu fiscal. Si vous êtes imposable, il vous permettra de bénéficier d’une réduction d’impôts de 66% du montant de votre don.


‘Vertical combat’ : la mobilisation d’une mère pour son fils

www.communeactu.fr, vous connaissez ? Il s’agit là d’une nouvelle application inédite lancée par la municipalité des Angles. Objectif ? Mettre entre les mains des citoyens un outil simple avec accès immédiat et en temps réel à toutes les informations de proximité. Une application qui remet au goût du jour l’économie collaborative.

12 communes l’ont déjà adoptée, dont cinq dans le Gard : Clarensac, Saint-Côme et Maruéjols, Saint-Mamert-du-Gard, Souvignargues et Les Angles. Forte de ses milliers de téléchargements et de près d’1 million de consultations d’actualités, l’application poursuit son excellent démarrage. Elle vient ainsi en complément du site internet de la commune qui s’est dernièrement refait une beauté en devenant plus intuitif, design et fonctionnel.

Pourquoi cette application ?

Le confinement aura au moins eu le mérite de se réinventer, de retrouver du lien sur la toile et de valoriser l’entraide. « La mairie souhaitait aider les commerçants pendant cette période difficile et leur permettre de diffuser toutes leurs informations », explique Christel Froc, adjoint déléguée à la communication à la mairie des Angles. Qu’à cela ne tienne, Comm’une actu naît en octobre 2020. Au sein d’une commune, les acteurs de la vie locale que sont les mairies, les associations et les acteurs de la vie économique, sont de plus en plus à la recherche de nouveaux outils de communication afin d’informer en temps réel leurs concitoyens ou de promouvoir leurs actions. Pour répondre à ces besoins, Digitalfit (éditeur de solutions logicielles) propose cette solution à la municipalité qui l’adopte très rapidement. « Ils se sont présentés avec cette application destinée aux collectivités qui offre la possibilité à tous les acteurs de vie locale de pouvoir échanger ». ‘Comm’une actu’ est disponible gratuitement sur iOS et Android.

Les news locales depuis votre smartphone

Pour les citoyens, ‘Comm’une actu’ est la solution pour ne rien manquer des actus sportives, associatives, économiques et autres promotions des commerçants. Les citoyens sont informés en temps réel de toutes ces informations depuis le smartphone : résultat des rencontres sportives de ses enfants, promotions de son primeur favori, programme de la fête communale, menu du jour de son restaurant favori, tout est disponible selon les communes sélectionnées sur l’application.

Quel village vous intéresse ?

Les administrés peuvent également être informés de l’actualité au-delà des limites administratives de leur commune. En effet, les utilisateurs de l’application ont la possibilité avec ‘Comm’une actu’ de sélectionner les villages qu’ils souhaitent suivre. D’ailleurs, une sélection d’actualités est proposée par défaut en fonction de la localisation, sélection modifiable à tout moment. Sur ce principe, il est par exemple tout à fait possible de consulter les informations importantes de son commerce préféré qui se trouve à quelques kilomètres dans la commune voisine. Par ailleurs, le fil d’informations est personnalisable selon les intérêts, les parents sans enfant pourront par exemple décocher les actualités autour de la vie scolaire.

Un outil simple et efficace

Pour les municipalités, seules à pouvoir s’abonner, ‘Comm’une actu’ est un service qui renforce le lien de proximité avec les concitoyens grâce à l’usage mobile et les notifications en temps réel, tout en renforçant la qualité du service public. Cet outil permet d’augmenter la visibilité des informations municipales, celles-ci se trouvant dans une application qui présente de multiples informations utiles aux concitoyens (vie associative et économique). Presque indispensable dans le contexte actuel, pour diffuser notamment des informations liées à la crise sanitaire, au déconfinement, à la règlementation en vigueur, etc.

Signalez à tout moment

La fonction de signalement citoyen augmente encore l’interaction avec la population en permettant aux habitants de signifier à la municipalité tout désagrément intervenant sur le domaine public (déchets sauvages, problème de voirie, d’éclairage public etc), leur donnant ainsi la possibilité d’être également acteurs de la vie communale.

Comm’une actu a également l’immense avantage de donner la parole aux associations, entreprises, producteurs et autres acteurs de la vie économique, et ce sans aucune gestion de la mairie. Seules les actualités de la commune sont à la charge de celle-ci. La municipalité peut, si elle le désire, réaliser une modération totale ou partielle des flux d’actus avant publication pour relecture/correction. Comm’une actu possède donc les avantages d’un réseau social sans ses inconvénients : pas de commentaires possibles sur les actualités diffusées, pas de publicités, pas de ciblage ou de suggestion de contenu. « En mettant Comm’une actu gratuitement à la disposition de toutes les forces vives de leur territoire, les municipalités adressent un message fort de soutien aux associations, restaurateurs, commerçants, artisans dans cette période si difficile où la proximité et la dynamique locale sont tellement importantes. »

13 000€ financés par la commune des Angles

Pour le moment, la ville prend en charge la totalité du coût financier. « Nous avons soumis une demande auprès de la Banque des territoires, qui peut aller jusqu’à 80% de l’investissement réalisé par la commune », précise Matthieu Vinas, Directeur général des services de la commune des Angles. La mairie prend en charge la mise en place de l’application et les frais occasionnés, et n’envisage aucune tarification à destination des communes adhérentes pour le moment. « Nous verrons d’ici 2 ans si les retombées sont au rendez-vous et si les acteurs du dispositif obtiennent pleine satisfaction. » Et d’ajouter : « nous leur mettons à disposition un outils clé en main, à eux de se l’approprier afin de multiplier les canaux de communication ».


‘Vertical combat’ : la mobilisation d’une mère pour son fils

Voilà plusieurs mois déjà que l’idée leur trottait dans la tête. Fin avril 2021, Sophie Galateau-Lepère inaugurera une deuxième agence Gan Assurances dans la commune gardoise des Angles.

« Il me paraissait inconcevable, en tant qu’habitante et élue à Villeneuve-les-Avignon, qu’un autre agent Gan Assurance s’implante de ce côté-ci du Rhône » explique la quadragénaire. C’est avenue Jules-Ferry que la nouvelle agence Galateau-Lepère ouvrira ses portes. Avec, dans un premier temps, la même équipe qui officie à Avignon, avenue Eisenhower. « Nous allons établir des plannings nous permettant d’être sur les deux agences. A terme, d’ici une année d’exercice, nous embaucherons une personne supplémentaire ». Parmi les membres de l’équipe : Arnaud Lepère, conjoint de Sophie, est en charge de toute la partie sinistre ; Murielle Magdeleine est spécialisée dans la relation client et le suivi des particuliers, et enfin Ivy Chapot assiste Arnaud sur la gestion des sinistres et s’occupe des suivis devis des clients.

La dynamique du territoire professionnel anglois a été un facteur déterminant pour le duo Galateau-Lepère. « Nous avons déjà des clients gardois, nous y vivons et l’expansion de l’offre de professionnels nous a décidé à sauter le pas. Il n’y a pas d’agent général Gan Assurances à Villeneuve ou aux Angles, c’est le moment de s’implanter.  » Comme à Avignon, l’agence des Angles répondra aux besoins en assurances des professionnels mais aussi des particuliers.

Sophie Galateau-Lepère et Arnaud Lepère Arnaud Lepère qui intègre l’agence en 2006.

De père en fille

Agent d’assurances Gan installé en 1987 place Saint-Didier, Yves Galateau est vite devenu adjoint au maire d’Avignon à la sécurité. Des valeurs humaines et d’engagement qu’il a transmises à sa fille. Comme lui, elle occupe aujourd’hui le fauteuil d’élue à la sécurité à la mairie de Villeneuve.  « Je n’étais pas prédestinée à ce métier, mais aujourd’hui, je suis très attachée à mes clients, à la relation que je développe avec eux et à la diversité des métiers que je rencontre. J’aime aussi la transparence, la pédagogie et lutter contre l’image négative des assureurs. Je veux être là pour mes clients à chaque fois qu’ils en ont besoin ». Diplômée de HEC Montréal, Sophie, âgée de 43 ans, a notamment fait ses armes chez Bayer et Paule KA à Paris. Après le départ à la retraite de son père en 2013, elle devient agent général GAN en 2014.

En chiffres

  • Plus de 2 400 contrats aussi bien pro que particuliers
  • Un chiffre d’affaires annuel de 1,8M€
  • Un agent général Gan Assurances
  • 3 salariés
  • Une agence Gan Avenue Eisenhower, Avignon
  • Une agence Gan Avenue Jules-Ferry aux Angles fin avril

L.M.


‘Vertical combat’ : la mobilisation d’une mère pour son fils

Comme prévu, le restaurant KFC a bien ouvert ses portes aux Angles ce jeudi 1er avril pour proposer ses services de ventes à emporter et de drive.

Comme nous l’avions annoncé il y a quelques semaines, le restaurant KFC est désormais ouvert au public dans la zone commerciale Grand Angles. Si pour le moment le service en salle (88 places) n’est pas disponible conformément aux mesures sanitaires mises en place par le gouvernement, il sera tout de même possible de profiter de la vente à emporter et du drive dans le strict respect du protocole sanitaire.
Pour cette ouverture, KFC a créé 50 nouveaux emplois (équipiers polyvalents, managers), en partenariat avec les services locaux de Pôle emploi.
Ce nouveau restaurant franchisé est porté par Nirr Immobilier dirigé par le gardois Ivan Roty. Cet ancien directeur régional de KFC France, également passé chez Pizza Hut et Mc Donalds, est également à la tête de 3 établissements KFC à Nîmes, Alès et Arles ainsi que de l’Hippopotamus de Nîmes. «Nous sommes fiers de cette nouvelle implantation aux Angles. L’équipe a hâte de partager nos délicieuses recettes! », déclare le directeur du restaurant Romain Trubert.

Le 3e établissements du Gard, le 4e du bassin d’Avignon
Localement, KFC est déjà présent dans la zone de la Cristole à Mistral 7 Avignon et dans la zone d’Auchan-Nord à Sorgues. L’enseigne, notamment spécialisée dans les ‘buckets’ ou pilons de poulet frits, est aussi présente au sein de l’aire de l’autoroute A7 de Sorgues dans le sens Sud-Nord.
Au niveau national, il s’agit du 280e restaurant KFC, 3e dans le département du Gard et le 25e de la région Occitanie. L’enseigne ambitionne de disposer de 600 restaurants d’ici 2025.
KFC s’emploie à offrir un service de qualité à ses consommateurs. A ce titre, tous les poulets proviennent exclusivement de France et d’Europe. Au quotidien, ce sont 330 éleveurs français qui travaillent avec l’enseigne.

Les critères d’approvisionnement
« KFC est attaché à offrir un service exemplaire et la meilleure qualité à ses consommateurs, explique l’enseigne de restauration rapide. A ce titre, tous les poulets KFC proviennent exclusivement de France et d’Europe. Au quotidien, ce sont 330 éleveurs français qui travaillent avec KFC. »
Dans cette logique, KFC France s’est engagé également pour le respect du bien-être animal : son approvisionnement répond à des normes particulièrement exigeantes inscrites dans son Code déontologique et imposées à tous ses fournisseurs. Depuis 2004, KFC a mis en œuvre un programme de bien-être animal pour améliorer son approvisionnement. En mars 2021, KFC France a franchi une nouvelle étape dans son engagement en faveur du bien-être de ses poulets en rejoignant le ‘Better Chicken Commitment’ avec l’aide de l’association Compassion in World Farming (CIWF).


‘Vertical combat’ : la mobilisation d’une mère pour son fils

Philippe Magdelaine, Directeur général de la société angloise Pack solutions depuis 2006 vient de décéder brutalement d’une crise cardiaque à l’âge de 56 ans. Associé à Christophe Emprin, président et fondateur de Pack solutions, ils ont ensemble développé cette entreprise spécialisée dans la gestion déléguée de produits d’épargne pour les banques, les assurances et les mutuelles.
Créée en 2002, Pack solutions a connu une forte expansion passant de 4 salariés en 2004 à environ 200 aujourd’hui. Pour assurer le recrutement nécessaire à son développement l’entreprise gardoise n’a d’ailleurs pas hésité à créer sa propre école de formation afin de faire face aux besoins en personnels de sa plate-forme de gestion.
Basée un temps dans la zone de Courtine à Avignon, la société avait déménagé son siège social en 2011 dans la zone de Grand Angles. Le nouveau bâtiment en ossature bois intégrant des normes BBC (Bâtiment basse consommation énergétique) avait été réalisé par la CCR (Compagnie des contractants régionaux), filiale de l’avignonnais GSE (Groupe Sud engineering). L’an dernier, Pack solutions a réalisé un chiffre d’affaires de 13,52M€ (il s’élevait à 4,1M€ il y a 10 ans).

« Il travaillait au rapprochement du monde de l’entreprise avec celui de l’université. »

Philippe Magdelaine était aussi Maître de conférence au sein de l’IAE (Institut d’administration des entreprises) Paris-Sorbonne business school où il était notamment responsable du M1 Master Marketing et Pratiques Commerciales en apprentissage. Deux fois diplômé de l’IAE (DESS Marketing et Pratiques Commerciales et DEA Organisation Appliquée), chargé de cours depuis près de 25 ans il était professeur associé depuis 2014.
« Philippe Magdelaine travaillait au rapprochement du monde de l’entreprise avec celui de l’université et était très attaché au développement personnel des étudiants, leur épanouissement et leur réussite, explique l’Université de Paris-Sorbonne. Pour toute la communauté de l’IAE Paris-Sorbonne, et au-delà, ceux qui l’ont connu dans notre Université et dans sa vie professionnelle, c’est une tristesse infinie qui nous habite aujourd’hui. »

Une passerelle avec les entrepreneurs du Québec
« Il faisait preuve d’un engagement sans faille à nos côtés comme chargé de mission pour les relations avec les entreprises et nous faisait également bénéficier de son réseau au niveau international notamment au Québec avec HEC Montréal, poursuit l’université parisienne. Il avait la confiance de nous tous et symbolisait pour nous l’esprit IAE et l’esprit de la Sorbonne animé par la volonté de faire progresser ceux qu’il côtoyait. C’est une grande perte pour notre établissement. »
Partageant volontiers ses 30 ans d’expérience dans la fonction commerciale et le développement commercial, Philippe Magdelaine intervenait et accompagnait régulièrement de jeunes entrepreneurs au sein d’incubateurs.
Il était par ailleurs président du Cercle des dirigeants d’entreprises franco-québécois et aussi ambassadeur de ‘Terre de création’, la marque de marketing territorial du Grand Avignon, Une double casquette qui lui avait permis d’être l’un des artisans de la venue de plusieurs délégations canadiennes dans la cité des papes en 2018 puis 2019 notamment. Il était enfin partisan du développement du mentorat, un dispositif d’accompagnement des entrepreneurs particulièrement apprécié en Amérique du Nord.
Isabelle Hudon, ambassadrice du Canada en France estime d’ailleurs que « sa ferme volonté de créer et multiplier les ponts et les liens entre nos deux pays resteront avec nous ».
Dégageant de l’avis de tous (étudiants, salariés, collègues, professeurs, familles…) une grande bienveillance, ses proches souhaitent désormais perpétuer son éternel optimisme en lui consacrant une fondation à son nom. Elle sera dédiée à la jeunesse, aux étudiants et à la transmission du savoir. 

Philippe Magdelaine, également président du Cercle des dirigeants d’entreprises franco-québécois, ici en compagnie de Justin Trudeau, premier ministre du Canada.

‘Vertical combat’ : la mobilisation d’une mère pour son fils

L’opérateur de téléphonie Orange vient de lancer aujourd’hui son offre 5G sur les communes du Pontet, des Angles, de Villeneuve-lès-Avignon et de Rognonas. Cette arrivée de la 5G en 3,5 GHz devrait apporter des débits jusqu’à 3 à 4 fois plus rapides que la 4G. Cette technologie vise notamment à réduire les temps de latence et permettre une vitesse de téléchargement quasi-instantanée, même avec un mobile.
De quoi permettre de faciliter le déploiement de nombreuses applications (objets connectés, intelligence artificielle, véhicules autonomes, etc) et ainsi faire face à l’explosion du volume des données numériques. La diffusion de cette technologie pourrait être d’ailleurs celle dont l’adoption par le grand public dans le monde serait la plus rapide dans l’histoire de l’Humanité.
« Cette nouvelle technologie est une innovation de rupture qui permettra à tous nos clients, les particuliers comme les entreprises, de profiter d’une qualité de service inédite et de développer de nouveaux usages », explique Stéphane Richard, président directeur général du groupe.

« La totalité d’Avignon sera couverte d’ici quelques semaines. »

« Le déploiement se fera de manière progressive et dans un dialogue constructif avec l’ensemble des collectivités locales, en parallèle de nos efforts pour élargir la couverture du territoire français en 4G », poursuit celui dont le réseau mobile vient d’être désigné N°1 pour la 10e fois consécutive en France métropolitaine.
Stéphane Richard se veut ainsi rassurant auprès des nombreux maires, dont celui d’Avignon, qui ont souhaité la mise en place d’un moratoire sur le déploiement de la 5G dans l’Hexagone.
En attendant, ce déploiement réalisé par Orange aux Angles, Rognonas, Villeneuve et Le Pontet permet déjà de couvrir une partie de la cité des papes et plus particulièrement Avignon-Sud ainsi que l’intra-muros (voir carte ci-dessous). Pour la totalité de la commune, il faudrait encore patienter quelques semaines.

Un système moins gourmand en énergie
La 5G est la 1re norme mobile qui intègre une optimisation de sa consommation énergétique. Ainsi, les antennes s’activent uniquement à la demande, c’est-à-dire qu’elles ne transmettent que dans la direction des terminaux qui en ont besoin, et seulement au moment où ils en ont besoin. « En réduisant la diffusion des signaux vers l’essentiel, le réseau 5G est plus efficace énergétiquement que la 4G : il permet d’absorber beaucoup plus de trafic de données tout en maitrisant la consommation énergétique », explique Orange.

L’enjeu est de taille concernant notamment le domaine des IOT (Internet of things – Internet des objets) puisqu’il ouvre la voie à une gestion plus connectée dans les foyers, dans les villes, dans l’industrie et même dans la gestion agricole.


‘Vertical combat’ : la mobilisation d’une mère pour son fils

L’enseigne de restauration KFC (Kentucky fried chicken) va prochainement ouvrir un nouvel établissement aux Angles. Situé 2 rue des Alizé, en face du centre commercial Leclerc sur le secteur de Grand Angles, le nouveau site de restauration rapide devrait ouvrir ses portes à partir du 1er avril prochain.

 

50 à 70 postes à pourvoir

Avant cela, l’enseigne implantée en France depuis 1991 va procéder à l’embauche de son personnel. En tout, 50 à 70 postes en CDI (Contrat à durée indéterminée) pour des durées de travail hebdomadaire comprises entre 24h et 35H sont à pourvoir : de l’équipier polyvalent jusqu’au manager responsable d’équipe. Les débutants sont acceptés.

Supervisé par l’agence Pôle emploi de Bagnols-sur-Cèze, ce recrutement qui a déjà débuté sera suivi d’une formation pratique de 3 semaines durant le mois de mars dans les restaurants d’Avignon, Arles ou Nîmes et en centre de formation.

Le chantier de ce nouveau restaurant franchisé est porté par Nirr Immobilier dirigé par le gardois Ivan Roty. Cet ancien directeur régional de KFC France, également passé chez Pizza Hut et Mc Donalds, est également à la tête de 3 établissements KFC à Nîmes, Alès et Arles ainsi que de l’Hippopotamus de Nîmes.

 

Objectif : 500 KFC en France

Localement, KFC est déjà présent zone de la Cristole à Mistral 7 Avignon et dans la zone d’Auchan-Nord à Sorgues. L’enseigne, notamment spécialisée dans les ‘buckets’ ou pilons de poulet frits, est aussi présente au sein de l’aire de l’autoroute A7 de Sorgues dans le sens Sud-Nord.

Créé à Salt Lake City dans l’Utah aux Etats-Unis en 1952 par Harland David Sanders alias ‘Colonel Sanders’, KFC compte désormais 22 000 restaurants répartis dans 135 pays. Installé en France depuis 30 ans désormais, KFC y dispose aujourd’hui de près de 270 restaurants et plus de 8 000 collaborateurs. D’ici 10 ans, l’enseigne ambitionne d’atteindre les 500 établissements dans l’Hexagone.

 


‘Vertical combat’ : la mobilisation d’une mère pour son fils

Deux importantes déviations des lignes de bus sont mises en place cette semaine par Orizo en raison de travaux de voirie qui auront lieu sur les communes du Pontet et des Angles.

Les lundi 22 et mardi 23 février 2021, une déviation des lignes de bus 16 et 18 aura lieu sur les commune des Angles et de Villeneuve-lès-Avignon en raison de travaux sous le pont SNCF situé avenue du Général Leclerc dans la cité cardinalice. La ligne 16 sera déviée entre les arrêts 2ème DB et Barthelasse dans les 2 sens, arrêts non desservis : Rouvre, les Mousselières, Sergent Ménassier, Les Priades, Verdun, Bellevue, Les Chênes, Sainte-Thérèse, Candau, Monteau et Général Leclerc dans les 2 sens.
La ligne 18 desservira l’avenue du Général Leclerc jusqu’à l’arrêt Monteau. Arrêts non desservis : Général Leclerc, Barthelasse, Porte de l’Oulle.

Déviations des lignes C2 et 13 sur la commune du Pontet
Du 22 février au 26 mars 2021, une importante déviation des lignes de bus C2 et 13 aura également lieu sur la commune du Pontet en raison des travaux de voirie sur l’avenue François Lascour.
Le centre du Pontet ne sera pas desservi : les arrêts Pontet centre, Place Thomas, Tour Blanche en direction d’Avignon Nord pour la ligne C2 et Le Pontet Centre en direction de l’aéroport pour la ligne 13 ne seront plus desservis, un arrêt provisoire sera installé sur l’avenue de la République pour la clientèle.

Détail de ces pertubations du réseau sur www.Orizo.fr


‘Vertical combat’ : la mobilisation d’une mère pour son fils

A partir du lundi 1e février, le Grand Avignon et Orizo mettent en place un nouveau service de transport vers les centres de vaccination de l’Hôpital d’Avignon, de SOS Médecins Avignon et du Forum aux Angles.

Ce service transportera les personnes depuis leur domicile jusqu’aux centres de vaccination du Grand Avignon par des petites navettes sur réservation au 0800 456 456. Les réservations peuvent s’effectuer jusqu’à 2h avant le déplacement et pourront se prendre jusqu’à 6 semaines après, pour le rendez-vous de la 2ème injection. Il est prévu une arrivée 10 à 15 minutes avant le rendez-vous de vaccination et un retour 45 minutes après.

Le tarif est le prix du ticket 1 voyage à savoir 1,40 € le voyage, soit 2,80 € l’aller-retour en vente auprès du conducteur et sur l’appli Orizo. Un accompagnateur est autorisé pour les personnes âgées ou à mobilité réduite.

Le service fonctionne sur réservation du lundi au samedi (hors jours fériés) et s’adapte aux horaires d’ouverture des centres de vaccination du Grand Avignon. Le standard Allobus est accessible du lundi au vendredi de 7h30 à 18h et le samedi de 9h à 12h.

https://www.echodumardi.com/tag/les-angles/page/5/   1/1