20 octobre 2025 |

Ecrit par le 20 octobre 2025

Sébastien Chabal et Tony Mathis aux petits cotons pour Ruckfield

Aux Angles, la marque de prêt-à-porter Ruckfield ne cesse de gagner du terrain. A la manette, le tandem Tony Mathis et Sébastien Chabal, complices en affaires, amis dans la vie.

Voilà quelqu’un qui incarne l’ascension professionnelle méritante, celle qui triomphe des épreuves et se nourrit d’abnégation. Commencé par la case revendeur il y a 10 ans, Tony Mathis nous reçoit en tant que directeur général de la marque Ruckfield. Le chef d’entreprise fait montre d’une humilité attachante et se conforte dans ce rôle de l’ombre. « Je n’aime pas trop la lumière », notre croisade pour rencontrer le monsieur saura en témoigner. Pendant ce temps, la barbe soyeuse et la carrure légendaire de Sébastien Chabal (1,91m, 113kg de bonté) brille sur les affiches en magasin.

Opéré des ligaments croisés un mardi, Tony Mathis, 39 ans, est de retour au bureau le lendemain, béquilles et perfusion en guise d’attirail. « Je ne peux pas m’arrêter, pour l’équipe d’une part, et pour l’activité », se justifie l’entrepreneur. Force est de constater que la marque du groupe ‘Beard and co’ croît de manière exponentielle. +80% de chiffre d’affaires sur les deux dernières années, 15 franchises, 40 salariés (la moitié aux Angles) et un chiffre d’affaires dépassant les 10 millions d’euros.

Polo, chemise, t-shirt, pantalon, sweat, chaussettes, la liste est longue des produits estampillés Ruckfield. Un casual chic signé Sébastien Chabal, président directeur général de la société. Ce qui fait la différence ? La proximité avec les revendeurs et les clients et l’alliance impertinente entre sportswear et casual chic. Quant au nom, il est savamment choisi. Un ‘ruck’ est formé lorsqu’un ou plusieurs joueurs de chaque équipe sur leurs pieds entourent le ballon au sol. ‘Field’ signifie tout bonnement ‘terrain’ en français.

Les premières courbes naissent ici. Crédit photo : Linda Mansouri

Nous voilà donc dans la boutique pilote située aux Angles où le concept se peaufine pour épouser l’ADN Ruckfield. Mobilier cuir, accueil chaleureux, décoration soignée, couleurs et lumières harmonieuses, tout répond à une stratégie marketing millimétrée. Direction ensuite les ateliers à cinq minutes de la boutique. Rencontre avec les artistes qui dessinent noblement les contours et jouent avec la matière. Toutes les fonctions opérationnelles sont réunies ici (achat, design, e-commerce, marketing) pendant que l’administratif et la comptabilité se nichent à Lyon. « Avec Sébastien, on fait un point téléphonique tous les soirs à la même heure. C’est un personnage, il y va au feeling », nous explique Tony Mathis qui nous conte son histoire.

Qui se ressemble, s’assemble

Générosité et bienveillance, voilà ce qui unit les deux entrepreneurs. « Je me souviendrai toujours d’une anecdote. Nous étions en train de manger au restaurant avec Sébastien. Un papa et son fils nous on interrompus pour demander une photo. Sébastien leur a répondu qu’il les rejoindrait à la fin du repas. Je pensais que c’était une manœuvre pour éluder. Absolument pas. A peine le repas terminé qu’il s’est mis à les chercher dans toute la salle pour prendre une photo », se remémore Tony Mathis. La marque de vêtement peut compter sur la notoriété intarissable du membre des ‘Enfoirés’ depuis cinq ans et qui arbore sa statue au musée Grévin. « Ça dépasse le cadre du sport, c’est une personnalité publique très appréciée », reconnaît Tony. Un Zidane du ballon ovale.

Ruckfield naît en 2007 d’une rencontre entre Sébastien Chabal et un groupe textile. A cette époque, la force de la nature est égérie de la marque. C’est au moment de renouveler son contrat d’image que les conditions sont renégociées. Il rachète la marque et devient alors Président directeur général en juillet 2019, une reconversion professionnelle naturelle pour cette figure emblématique du XV de France. De son côté, l’entrepreneur Tony Mathis (inconditionnel de l’OM) est déjà dans le milieu du textile, à la tête de 15 magasins, dont celui des Angles. « J’étais le premier revendeur de la marque Ruckfield », précise le directeur général. Il vend tout en 2015, après avoir été contacté par le groupe. Ce dernier organise alors une rencontre entre Tony et Sébastien.

Boutique des Angles, centre commercial E.Leclerc, avenue de Tavel. Crédit photo : Linda Mansouri

Plus de 80% de chiffre d’affaires en deux ans

« Le feeling est bien passé. Nous étions dans un shooting à Aix-les-Bains, il m’a fait part de l’envie de travailler avec moi. Nous sommes sortis du shooting sans même échanger nos coordonnées. Quelques jours après, voilà qu’il m’appelle », nous explique Tony. Ce dernier intègre le groupe en 2016, il est salarié pendant 3 ans, puis bascule en tant que directeur commercial et enfin directeur général. Le rachat en 2019 laisse place à une suite de décisions en cascade. « Il a fallu reconstituer toute une équipe, nous avons fait beaucoup d’embauches, une douzaine depuis deux ans. Depuis septembre dernier, six nouveaux profils en graphisme et stylisme ont intégré la marque. » Le service client a été internalisé sur le site internet. La mode ? Pas tellement le dada de Sébastien Chabal mais surtout la volonté d’habiller toutes les morphologies, du S au 5XL. « Pour Sébastien, c’est une vraie fierté d’habiller tout le monde », abonde Tony.

400 revendeurs de la marque

Trois ans après le rachat, la marque double son chiffre d’affaires. Le topo : 15 franchisés dans toute la France, 6 magasins propres, une boutique pilote, 10 ouvertures en cours pour 2022, 400 revendeurs de la marque. Les franchisés sont principalement dans le sud, Drôme, Ardèche, Montélimar, Valence, Aubenas… Une dizaine de demandes afflue actuellement de l’hexagone. Aucun droit d’entrée mais du mobilier à acheter auprès de la franchise pour respecter le concept et la charte. Les prix des articles ? Ils se justifient à la qualité du textile et à l’étendue des tailles. Fabriquer de la grande taille coûte 30 à 40% plus cher.

100% ecoresponsable d’ici 2023

Au rachat, le ‘branding’ ne change pas, mais la philosophie évolue. « Nous nous sommes fixés un cap à l’horizon 2023, faire une marque 100% écoresponsable. Historiquement la marque était fabriquée en Chine, nous avons rapatrié une grande partie de la production en Europe et en France », explique Tony Mathis. Dans la mesure du possible, les accessoires sont produits dans l’hexagone : chaussettes, ceintures, etc. « Tout ce qu’on peut faire en France, on le fait en France. Tous nos t shirt sont recyclés ou en coton organique. Cela nous tient à cœur, ce n’est pas du marketing, c’était notre philosophie avant même que la crise du Covid ne vienne tout chambouler. »

Un accueil aussi souriant que chaleureux. Crédit photo : Linda Mansouri

La proximité : maîtremot 

Pendant la crise sanitaire mondiale, Ruckfield a sorti son épingle du jeu et s’est illustré dans la confiance instaurée avec ses revendeurs. « Nous avons mis en place dès le 1er jour les dispositifs nécessaires, ce qui nous a valu les félicitations de 99% des revendeurs qui nous ont suivis post Covid. Nous avons ainsi fait une progression de 50% la saison suivante alors que le marché du textile faisait -30% », explique Tony Mathis. Résultat, un réseau fidèle, zéro impayé, et toujours la même énergie au travail le matin. « Je dis souvent que nous sommes une petite épicerie. » Ruckfield réussit à instaurer une proximité avec ses clients, que ce soit en BtoB ou BtoC. Beaucoup d’échanges téléphoniques, d’entraide, de visites. Voilà l’ADN, le propre de la marque qui justifie un « taux de fidélité client incroyable. »

Un travail d’équipe

Une pile électrique, pas de vacances, des « capsules » (nouvelles idées) qui jaillissent toutes les demi-heures. « Si la marque en est là aujourd’hui, c’est grâce à l’équipe. Je les remercie de me suivre, sans eux, on ne fait rien. Ce sont de gros travailleurs », dit-il avec fierté. Au-delà du travail, l’ambiance est conviviale et solidaire. Des selfies, des anniversaires, des blagues à tout va. Et d’abonder : « Je ne veux pas entendre qu’un salarié à la boule au ventre, le bien-être est primordial. Ici, pas de strates et une communication essentielle. »

Session brainstorming en atelier. Crédit photo : Linda Mansouri

Au service design, les passionnés nous comptent leur métier. Il faut dire que Ruckfield est précurseur, les motifs fleuris, colorés, et printaniers s’invitent sur les tissus alors qu’ils étaient impensables il y a quelques années en arrière. La virilité épouse l’élégance. L’athlétisme se conjugue à la sophistication. Des feuilles blanches, jalonnées de polos colorés jonchent le mur. Les tissus s’entremêlent et les cerveaux bouillonnent d’idées dans l’îlot central. Ici, on pense à la collection passée, présente et future en même temps. Quelles tendances primeront l’année prochaine, quelle cible, quel marché ? Les collections femme et enfant seront bientôt de nouveau en magasin. La femme qui se pare de Ruckfield est-elle une passionnée de rugby, femme d’affaires, épouse de joueur, casanière ? Tout à la fois ?

La barbe soyeuse

Les idées fusent dans la tête de Tony Mathis qui multiplie les initiatives innovantes. Comme les 500 tickets d’or cachés dans les polos, avec à la clef une tablette de chocolat de la succulente maison Le Comptoir de Mathilde. « Richard Fournier (fondateur du Comptoir de Mathilde, ndlr.) est un très bon ami, les deux collaborations que nous avons faites étaient vraiment sympas. D’autant plus que je suis admiratif du personnage. Et je suis très sensible à l’univers de Charlie et la chocolaterie », explique l’entrepreneur.

En 2019 sort également une marque de cosmétique, imaginée et conçue par le tandem : ‘Au poil‘, pour la gent masculine. 3 ans seront nécessaires pour concevoir la formule et commercialiser la marque en grande distribution. Leclerc, Monoprix, et même en pharmacie, les points de vente sont pléthores. Pourquoi cette diversification ? Sébastien était approché par beaucoup de marques de cosmétique, c’était vraiment tendance. Après réflexion, pourquoi ne pas créer leur propre marque ? Le groupe ‘Beard and co’ a également récupéré la licence de vêtement Maui and sons.

Tony Mathis, directeur général Ruckfield.

Et pour la suite ?

Un objectif de 8 à 10 nouvelles franchises par an, la construction de nouveaux locaux aux Angles pour accueillir la fine équipe et la seconde main en magasin en 2022. Les personnes pourront ramener leurs articles en magasin, en contrepartie d’un avoir à utiliser en boutique. Ruckfield entre ainsi dans la mêlée de l’économie circulaire et transforme l’essai en ‘succes story’ entrepreneuriale.

Plus d’informations, cliquez ici. Magasin Ruckfield, centre commercial E.Leclerc, avenue de Tavel, 30133 Les Angles.


Sébastien Chabal et Tony Mathis aux petits cotons pour Ruckfield

Du 22 au 31 octobre l’art contemporain du Burkina Faso sera à l’honneur à Villeneuve-les-Avignon

Burkin’arts, une manifestation organisée par Tôtout’Arts

Burkin’Arts est une manifestation imaginée et réalisée par le centre culturel et social Tôtout’arts de Villeneuve-lès-avignon. Depuis maintenant 7 ans, l’équipe de bénévoles s’emploie à faire connaître et promouvoir l’art contemporain burkinabè sous toutes ses formes.

Une 7e édition un peu particulière

Plus qu’un festival ou un événement culturel, cette manifestation témoigne avant tout de l’amitié, de l’entraide et de la solidarité qui se sont nouées depuis des années avec le Burkina-Faso, ses habitants et ses artistes. Les conditions sanitaires actuelles n’ont pas permis de faire venir les artistes depuis leur pays mais on pourra découvrir leur art à travers les œuvres exposées. Seuls seront présents Kossi Traoré, bronzier résidant entre la France et le Burkina et le conteur KPG qui présentera son spectacle  »Ragandé » au pôle culturel Jean-Ferrat de Sauveterre.

Un vernissage déambulatoire ouvrira cette 7e édition

L’inauguration parcourra  4 lieux d’exposition à Villeneuve-lès-avignon. 10h, œuvres de Kossi Traoré, sculpteur bronzeur à la Tour Philippe Le Bel. 10h30, Les peintres Ousmane Koula et André Kanéseront ensalle des Conférences. 11h, Exposition plurielles d’œuvres d’artistes invités. Espace Tôtout’Arts. 58, rue de la République 11h30, Œuvres du sculpteur Issiaka Savadogo. Chapelle Notre-Dame des 7 Douleurs. Rue Pierre Sémard. Suivi d’un apéritif. Jusqu’au 31 octobre tous ces lieux seront ouverts au public du lundi au vendredi de 14h à 18h et le samedi et dimanche de 10h à 12h et de 14h à 18h.

La grande soirée d’ouverture aura lieu à la Chartreuse de Villeneuve-les-Avignon

C’est dans la salle Gothique de la Chartreuse qu’aura lieu la soirée inaugurale placée sous le signe d’une lecture et d’un concert. Dès 20h30 Nathalie Duffourg et Anne Rapp-Lutzernov, liront  «  La Cicatrice » livre écrit par Claudine Laurent  qui relate l’enfance du peintre Christophe Sawadogo. Le violoncelliste américain Eric Longsworth et le flûtiste Dramane Dembélé prolongeront la soirée par un concert : un rendez-vous unique et surprenant à ne pas rater.
Vendredi 23 octobre. 20h30. 10€. La Chartreuse. Rue de la République. Villeneuve-lès-avignon. 04 90 90 91 79.

Une manifestation en partenariat, ancrée sur un territoire

La commune de Sauveterre accueillera dans la belle salle de son Pôle Culturel,  Kientega Pingdewindé Gérard, communément appelé KPG, inlassable conteur des diverses traditions familiales. Du chant, de l’écoute, de la parole pour une proposition généreuse et interactive.
Samedi 23 octobre. 20h30. 10 et 15€. Ragandé. Pôle Culturel. Sauveterre. 04 66 33 20 12.

La commune des Angles met à disposition le Forum pour le grand concert de clôture : Concert Dekawowo  en costumes traditionnels puis bal africain avec Mi Va Togo, groupe de musiciens avignonnais, originaires de l’Afrique de l’ouest.


Sébastien Chabal et Tony Mathis aux petits cotons pour Ruckfield

Jean Castex, premier ministre, vient d’annoncer les lauréats de l’appel à projets lancé en décembre dernier pour les transports collectifs en site propre et pôles d’échanges multimodaux. Dans ce cadre, le Grand Avignon a obtenu une participation de l’Etat d’un montant de 7,83M€ pour la réalisation de la 2e tranche du tramway de la cité des papes. Cette ligne qui comprendrait 6 stations doit relier le parking de l’île Piot au quartier Saint-Lazare, devant l’université. La portion de 3,2km viendra compléter, d’ici 2025, les 5,2 km de la première ligne reliant la porte Saint-Roch au terminus de Saint-Chamand. Le coût de cette phase 2 est estimé à plus de 61M€.

2,15M€ pour la navette express avec Les Angles
Dans le même temps, le premier ministre a aussi annoncé que l’Etat va participer à hauteur de 2,15M€ à un autre projet de transport du Grand Avignon : celui de navette express entre Les Angles et Avignon. Cette liaison prévue d’ici 2024 entre le rond-point Grand Angles et le centre-ville via la RN 100, avec une voie au moins en site propre, comprend aussi la création d’un parking relais de 200 places ainsi que de nombreux aménagement de voirie (budget estimé à 17M€).

187 dossiers retenus pour se partager 900M€
En tout, avec les 2 projets du Grand Avignon, 187 dossiers ont été retenu au niveau national (dont 11 en Paca – voir carte ci-dessous) lors de ce 4e appel à projets initialement doté d’une enveloppe de 450M€, puis réévalué à 900M€ dans le cadre du plan France relance 2020-2022.
« Le Premier ministre a souhaité que ce montant soit doublé afin de soutenir l’investissement des collectivités territoriales dans un secteur durement éprouvé par la pandémie, » explique le ministère chargé des transports. Pour être éligible, les projets retenus ne devaient pas avoir commencé les travaux à la date de lancement de l’appel à projets, et doivent les démarrer avant fin 2025.


Sébastien Chabal et Tony Mathis aux petits cotons pour Ruckfield

Pour la troisième année consécutive, les Amis du Vieux Village des Angles ont partagé l’histoire du Patrimoine. La découverte du Village était émaillée d’histoires, de contes provençaux, de l’impact des chemins de fer sur le territoire et de jeux de piste pour enfants. Il s’y déroula également des concerts dans l’église, l’organisation de visites guidées et commentées des sentiers des peintres et des plantes, la fabrication de pain artisanal cuit dans le four banal complétée par une offre de petite restauration dans le jardin.

Quelques brebis, des ânes et un berger sont venus animer les rues du vieil Angles au son de la musique provençale, invitant habitants, dont certains étaient en costume, et visiteurs à entamer quelques pas de danse. Les familles furent nombreuses à profiter de ces deux jours ensoleillés pour découvrir le village perché où s’entortillent de minuscules ruelles, se cachent belles terrasses et coquets jardins avec vue imprenable sur la plaine du Rhône.

La musique provençale était bien sûr à l’honneur

10 monuments emblématiques ponctuent le vieux village des Angles.

Notre-Dame des Angles

L’absidiole méridionale est le seul vestige apparent de l’église agrandie au XIIIème siècle. L’absidiole a été transformée en pigeonnier au XVIIIème siècle. Des textes du XIème siècle la mentionnent sous le nom de Sancta Maria de Angulis (Sainte-Marie-des-Angles) dont le nom du village pourrait provenir. Angulis signifiait en latin à la fois angles et lieu isolé, reculé. L’église devint ruine probablement au XIVème siècle à la fin de la guerre de cent ans. Aujourd’hui, ce site est privé.

La tour des Mascs

L’origine de la tour des Mascs demeure incertaine. Elle serait initialement une tour de guet, devenue moulin à vent puis prison où auraient été enfermées des personnes accusées de sorcellerie. En provençal le mot «masc» signifiant sorcier.

L’ancienne mairie

Initialement, le Conseil Municipal se réunissait dans la pièce construite à cet effet au-dessus du four banal en 1781. L’ancienne mairie a été construite en 1842. Elle sera surmontée en 1875 d’un campanile équipé d’une horloge. Elle a été en service jusqu’à son transfert en 1972 dans l’hôtel de ville actuel.

Un homme surgit du passé, comme d’une faille temporelle

Le monument Pontmartin

Armand de Pontmartin (1811-1890) est un journaliste, écrivain et critique littéraire monarchiste, célèbre à son époque. Il est mort aux Angles. Il était propriétaire du château qui porte son nom. Edmond Revest, curé du village de 1905 à 1915, voulut honorer le centenaire de la naissance d’Armand de Pontmartin en lançant une souscription pour ériger ce monument.

Le four banal

Le four banal est financé par le seigneur local et son utilisation est obligatoire par les villageois, après paiement d’une taxe au seigneur. Un texte de 1586 fait référence à l’existence de ce four. En diverses occasions des bénévoles de l’association des Amis du Vieux Village des Angles remettent le four en chauffe pour cuire du pain et des mets.

Le château-fort

Il ne subsiste de ce château construit au XIIème siècle qu’une tour au nord-ouest, et des remparts au nord, à l’ouest et au sud, ceinturant une cour intérieure. Ils ont perdu leurs dispositifs de défense dont il ne reste rien. Au nord-est une tour circulaire a été bâtie au XVIème siècle pendant les guerres de religion.

L’église Notre-Dame de l’Assomption

Elle a été édifiée au XVème siècle grâce au financement d’une riche famille locale : les Calvet, après la reconstruction du village au pied du château-fort. Elle tire son nom de l’ancienne église ruinée Sancta Maria de Angulis – Notre-Dame des Angles – nom que certains religieux avaient christianisé en Sancta Maria de Angelis – Notre-Dame des Anges. Elle a été implantée sur la partie est du château-fort. En 1912, l’église et le presbytère ont été classés aux Monuments Historiques.

Ânes et brebis investissent les ruelles pour le plus grand bonheur des enfants et aussi des grands…

La porte de la Brèche

Seul vestige apparent des anciennes fortifications du village, cette porte incluse dans une tour fermait l’extrémité sud-est de la rue principale du village médiéval, aujourd’hui rue de la République. Elle a été très remaniée au XVIème siècle. Une vue du village des Angles de 1757 indique que les remparts ont disparu à cette époque.

Le lavoir

Construit vers 1845, le lavoir a été utilisé jusqu’au milieu du XXème siècle. Les femmes du village et les bugadières aimaient s’y retrouver pour la « bugade » – lessive en provençal. Il est alimenté par une source qui resurgit au pied du plateau des Angles. C’est là que s’est constitué dès le XIème siècle le premier village des Angles.

Le château de Pontmartin

Au XIème siècle, les moines bénédictins de l’abbaye Saint-André de Villeneuve-lez-Avignon construisent sur le site actuel un bâtiment comprenant une écurie, une cave et des hangars de stockage de produits agricoles. En 1733, Jean Hyacinthe de Calvet acquiert la propriété pour construire la demeure actuelle, où vécurent Armand de Pontmartin (1811-1890) qui donna son nom au château et le peintre Louis Montagné (1879-1960). Aujourd’hui, ce site est privé.

Et maintenant, musique avec l’orgue de Barbarie !

Un peu d’histoire

Les habitants des Angles ont connu pendant longtemps la vie traditionnelle d’une humble communauté de paysans et de pêcheurs ou le Rhône a joué un rôle considérable, tantôt destructeur par ses inondations, tantôt bienfaisant par les limons qui fertilisaient les terres. Le seigneur est l’abbé de Saint-André jusqu’au début du XVIIIe siècle, date à laquelle il vendit ses droits à Jean-Hyacinthe de Calvet. C’est lui qui construisit le château avec les pierres de l’ancienne chapelle située à proximité. Et c’est dans ce château que vécut l’un de ses descendants, le critique littéraire, journaliste et écrivain, Armand de Pontmartin, maire de la commune de 1858 à 1864. Au début du XXe siècle, les Angles sont liés à l’histoire du Félibrige : Frédéric Mistral et ses amis se réunissaient à l’auberge du Chêne vert. Au XIIe siècle l’église paroissiale (Sainte-Marie) et trois églises rurales appartenaient à l’abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon. Au XVIe siècle, les protestants envahirent le village, y installèrent leur garnison et fortifièrent l’église et les bâtiments annexes.

Allez tout le monde danse !

Sébastien Chabal et Tony Mathis aux petits cotons pour Ruckfield

C’est décidé, aux Angles, on fait vivre le patrimoine et l’agenda est conséquent. Vous avez envie de mieux connaître ce joli village perché, façonné sur l’autre rive du Rhône, côté Gardois, en voici le programme détaillé.

Samedi 18 septembre 2021

11h – 12h : Cérémonie officielle d’inauguration – place de l’église

Samedi 12h – 17h30 et dimanche de 11h à 17h30 : Animations permanentes

• Buvettes – jardin de l’église et rue de la République

• Evocation anciens commerces, écrivains, artistes, scientifiques « passés ou vécus ici » – rues du village

et du passé industriel des Angles – place de l’Eglise

• Visite libre de l’église, parcours des croix – église ND Assomption (hors offices et cérémonies)

• Exposition arts – jardin du presbytère, rues du village, salle du four banal

• Bergers et moutons – rues du village (le samedi seulement)

• Enfants – jeux, jeux en bois par Aérolithe, jeux avec lots – place de l’église, animation – tour des Mascs

Samedi 18 septembre, les animations programmées

• 11h – 17h : animation et orgue de barbarie par F. Cauli de Surunfil – rues du village

• 12h – 14h30 : restauration par Sokko Restaurant et Bar – jardin de l’église

• 12h – 14h30 : animation musicale de J. Coutarel – jardin de l’église et rues du village

• 12h30 – 17h30 : manège enfants et animation musicale par Compagnie Lune à L’autre – tour des Mascs

• 14h – 15h : le train en terres angloises, voyage à travers le temps par A. Richard – salle du four banal

• 14h30 – 15h30 : récital Les Petits Bergers par Céline et Pascal – rue de la République

• 14h30 – 16h00 : cuisson pains, brioches Le Petit Gourmand, et vente – four banal et rue de la République

• 15h– 16h : M. Meissonnier, restaurateur, raconte – jardin du presbytère

• 15h30 – 17h30 : peinture sur motif, initiation gratuite par S. Le Cun – rues du village

• 16h – 17h : contes provençaux par J. Coutarel – jardin du presbytère

• 16h – 17h30 : balade commentée du village (départ tour des Mascs)

• 17h30 – 18h30 : concert duo de violoncellistes A. Belmayer et P. Champagne (Bach, Rameau) – église

Au programme des Journées du patrimoine aux Angles ? Des balades commentées, de la musique, de l’histoire…

Dimanche 19 septembre, Animations programmées

• 11h – 12h30 : balade commentée du village – départ tour des Mascs

• 11h– 17h : animation et orgue de barbarie par F. Cauli de Surunfil – rues du village

• 11h30 – 12h30 : récital Les Petits Bergers par Céline et Pascal – rue de la République

• 11h30 – 12h30 : le train en terres angloises, voyage à travers le temps par A. Richard– salle du four banal

• 12h – 14h30 : animation musicale de J. Coutarel – jardin de l’église

• 12h – 14h30 : Restauration par Sokko Restaurant et Bar – jardin de l’église

• 12h30 – 17H30 : manège enfants et animation musicale par Compagnie Lune à L’autre – tour des Mascs

• 14h– 15h : M. Meissonnier, restaurateur, raconte – jardin du presbytère

• 14h30 – 15h30 : concert galoubet-orgue de J. Coutarel et J.S. Bressy – église

• 14h30 – 16h : balade commentée du village – départ tour des Mascs

• 14h30 – 16h : cuisson pains, brioches, Le Petit Gourmand, et vente – four banal et rue de la République

• 15h30 – 17h30 : peinture sur motif, initiation gratuite par S. Le Cun – rues du village

• 15h30 – 16h30 : contes provençaux par J. Coutarel – jardin du presbytère

• 17h30 – 19h : concert clôture par Nostrum Duo, J.-L. Calvin et F. Ragot, guitare classique et violoncelle – église

MH


Sébastien Chabal et Tony Mathis aux petits cotons pour Ruckfield

A l’issue d’une banale chute à vélo à 17 ans, le jeune Paul Darbier devient tétraplégique. Un an après, sa famille ne cesse de multiplier les actions régionales et nationales auprès de célébrités de tout horizon.

« Je ne sais pas quand, je ne sais pas comment, mais je sais que je vais me remettre debout », des mots qui résonnent encore dans l’esprit de Caroline Darbier, originaire des Angles. L’association ‘Vertical combat’ poursuit une noble cause : sensibiliser le plus grand nombre et soulever des questionnements sur la prise en charge en France. Accident de voiture, plongeon en eau peu profonde, chute de ski, de VTT, ils sont plus de 1 200 chaque année à grossir les rangs des personnes victimes d’une malheureuse chute dont personne n’est à l’abri. Avant même son accident de VTT, Paul Darbier est un miraculé. Né avec une malformation cardiaque qui lui donnait une espérance de vie de 2 ans, le jeune Anglois est opéré à cœur ouvert à l’âge de 4 mois. « C’est sans doute pour ça qu’il s’est tourné vers le sport très tôt, il en faisait tous les jours », explique sa mère.

Banale chute à vélo

Paul a 17 ans. En avril 2020, période de confinement, le jeune passionné de sport tourne comme un lion en cage. Un besoin viscéral de prendre l’air le conduit dans la garrigue à proximité de chez lui, avec son vélo. Une activité somme toute banale pour un jeune de son âge fourmillant d’énergie, mais qui malheureusement connaitra une issue redoutable. La roue butte contre une motte de terre, le VTT se balance vers l’avant projetant vigoureusement le jeune Paul au sol.

« Il est tombé sur la tête, le casque de protection n’a pas protégé la nuque qui a donc supporté tout le poids du corps », nous confie sa maman qui a vu les images de l’accident tournées par l’ami de son fils. Très vite, Paul est hélitreuillé au CHU de Montpellier, parfaitement conscient, mais dans l’incapacité de ressentir la moindre sensation. Le verdict est sans appel, la chute a entrainé la lésion de la moelle épinière au niveau des cervicales, à l’origine d’une paralysie des 4 membres. Paul est tétraplégique.

Une succession de ‘montagnes

Placé en coma artificiel durant quelques semaines, le réveil est « abyssal ». Paul est dans sa chambre de réanimation avec une trachéotomie, un accès direct à la trachée envoyant l’air dans les poumons. Il ne peut ni bouger, ni manger, et ne parlera pas pendant 6 mois. « La douleur était atroce, il a fallu le mettre sous morphine », se remémore sa mère. On lui dit que sa vie désormais ce sera ça, qu’il devra apprendre à se servir de son menton.

Caroline et son époux découvrent alors un monde dont ils ignoraient tout. « Il a fallu franchir une succession de montagnes. Il y a d’abord le drame que l’on vit au moment de l’accident, et puis la bataille colossale qui s’en suit. On doit lutter contre l’administration, expliquer aux gens notre réalité, entreprendre des démarches, se faire entendre, trouver un établissement d’accueil, liste-t-elle. On a finalement été contraint de l’amener en Espagne où on lui a retiré la trachéotomie aussitôt. » Le seul institut qui répond est à Barcelone, l’Institut Guttmann. C’est dans ce centre spécialisé en rééducation fonctionnelle que Paul a pu bénéficier d’une méthode de soins plus actifs (5h de kinésithérapie par jour) et tournés vers la récupération de fonctions perdues.

Le jeune Paul Darbier

« Je ne veux pas de cette vie »

Deux solutions s’offrent à la famille, « soit on s’effondre, soit on devient acteur et on transforme notre épreuve en quelque chose de positif. On en a fait notre cheval de bataille. C’est un drame, certes. Mais cet accident servira à tous les jeunes qui, inconscients, font par exemple des plongeons dangereux au Pont du Gard ou sont victimes d’autres chutes dramatiques. C’est une réalité aujourd’hui, je suis en relation avec plusieurs jeunes dans la même situation que mon fils. »

Très vite, Paul fait preuve d’un courage et d’une maturité remarquable. Quelque chose lui dit que la vie n’est pas un cadeau, qu’il faut la mériter, se battre. « Je suis persuadé que ça m’est arrivé pour quelque chose », confie-t-il un jour à sa mère. Les parents tiennent à le rassurer, il est ce qu’il est, debout ou assis, ça ne change rien. Un raisonnement que Paul rejettera aussitôt avec ardeur. Le jeune homme de 18 ans a la vie devant lui, il ne veut pas de ce quotidien et tient fermement à se battre jusqu’au bout. Preuve en est avec son fauteuil roulant manuel. « C’est important de faire comprendre qu’une personne avec l’envie de se battre a le droit de se battre, souligne madame Darbier. On ne peut pas imposer à un jeune de 18 ans de rester enfermé et de bouger son fauteuil avec son menton pour le diriger. »

Aujourd’hui, Paul poursuit son courageux chemin dans un centre près de Gap, dont les pratiques sont dans la lignée de celles en Espagne. « Ils sont supers, à l’écoute, dynamiques et ont compris les enjeux et la philosophie de Paul », se réjouit-elle. Ce dernier continue à travailler de manière acharnée ses membres et ses muscles pour ne pas perdre. « Quand on ne fait plus d’exercices, les tendons se rétractent, le muscle s’atrophie, les calcifications se forment. Il est primordial de maintenir le travail sur le corps pour qu’il soit prêt le jour ou la médecine apportera des solutions », explique sa maman.

Faire évoluer la prise en charge en France

Comment faire avancer la prise en charge en France pour que ne soit plus proposé que l’acceptation du handicap mais une voie vers des techniques de guérison ? Voilà le moteur de l’association ‘Vertical combat’ aujourd’hui. « Un spécialiste m’a conseillé de ‘respecter le sommeil neurologique’. Sauf qu’à force, tout le corps s’endort, alerte-t-elle. Les centres en France sont des centres d’adaptation au handicap, tournés davantage vers l’acceptation. Mais l’espoir est permis, notamment grâce aux essais clinique. »

Caroline nous fait part d’une anecdote, « un jeune dans le même cas que mon fils est parti en Pologne dans un centre avancé. A son arrivée, les spécialistes pensaient qu’aucune rééducation n’avait eu lieu alors que le jeune avait déjà fait 7 mois en France… Des patients français partent se faire opérer en Chine, donnant lieu à des récupérations étonnantes. » Toutefois, Caroline ne souhaite pas tomber dans la généralité, de nombreux chirurgiens Français prennent conscience du chemin à parcourir et s’ouvrent sur les techniques pratiquées ailleurs.

Courrier de Brigitte Macron

La mobilisation prend une telle ampleur que la première dame adresse un jour un courrier à Caroline. Brigitte Macron, Sophie Cluzel, alors chargée des Personnes handicapées et le ministre de la Recherche, y souligneront l’importance accordée par le gouvernement à l’aide aux famille. « C’est très sympa, mais nous sommes toujours en attente du remboursement par la sécurité sociale des frais d’hospitalisation qui s’élèvent à 183.600€, s’impatiente-t-elle. Je suis disposée à en discuter avec le gouvernement, à ouvrir le débat, mais la réalité des familles est tout autre. La logique de la MDPH (Maison départementale des personnes handicapées) n’est pas toujours pertinente, notamment sur l’étude des besoins lorsque la personne rentre chez elle. Il y a quelque chose à faire, c’est étonnant que la France n’avance pas. » Le courrier informait la famille qu’elle serait contactée prochainement, aucun coup de fil depuis.

Et d’ajouter : « l’Etat français subventionne des organismes de recherche publique en orientant les investigations sur les nouvelles technologies tournées sur l’inclusion. Elles ne sont malheureusement pas orientées vers la guérison des lésions médullaires post-traumatiques. A ce jour, les essais cliniques indépendants ont été promus par des organismes de bienfaisance de la recherche et des groupes de volontaires comme les associations de patients. Cette situation explique le temps nécessaire pour récolter les fonds utiles à faire avancer la recherche. »

« Il faut un accompagnement immédiat »

Au Portugal, en Espagne, en Italie, en Suisse, les centres de récupération existent : il s’agit de positionner le patient dans une dynamique de travail intensif. Toutes les études en cours démontrent que c’est ce travail intensif qui permet de retrouver une mobilité et la récupération de fonctions perdues. Un travail intensif consiste à stimuler le patient plus de 5h tous les jours. « Un traitement, quel qu’il soit, nécessite une rééducation fonctionnelle importante : sans elle, les fibres nerveuses et axones ne peuvent repousser. Un tel centre n’existe pas en France à ce jour, déplore-t-elle. Les patients qui souhaitent avancer se tournent alors vers l’étranger pour trouver des solutions plus actives. La création d’un tel centre en France est un enjeu majeur que nous souhaitons encourager par nos actions. »

Pour Caroline et son époux, l’accompagnement fait défaut. « Quand son enfant est en réanimation, on se sent très seul. Un détail tout bête, comment étais-je censée communiquer avec mon enfant pendant 6 mois avec sa trachéotomie ?, interroge-t-elle. L’aide aux familles, ce n’est pas juste sur le papier, il faut un accompagnement réel et tout de suite après l’accident. Ce sont des choses à mettre en place avec les familles concernées, directement confrontées au problème. »

Les tennis de Tsonga

Pour soutenir l’association Vertical combat lancée par l’entourage proche de Caroline, le centre commercial Aushopping Avignon nord a mis en place une opération de solidarité : 1like = 1 euro. L’objectif des 1000 euros a très vite été dépassé avec un compteur affichant désormais 1500 likes. Aushopping remettra un chèque de 1000€ le 23 septembre à l’association. La sœur de Paul, Marie, a également relevé ses manches pour réaliser une tombola dans son lycée. Résultat ? 7 000€ récoltés.

La prochaine action ? Une grande soirée caritative au sein de la Maison Bronzini le 30 septembre. 10% du chiffre d’affaires sera reversé à l’association, mais également une tombola et des dons directs seront mis en place. « Il y a beaucoup d’initiatives dans la région car les gens sont touchés, c’est un jeune gardois victime d’une banale chute à vélo qui peut arriver à tout le monde », explique Caroline Darbier.

Une vente aux enchères aura également lieu en novembre. Des artistes et sculpteurs offriront des tableaux, le Conseil départemental de Vaucluse, par le biais de sa présidente Dominique Santoni, offrira le maillot dédicacé de Tadej Pogacar, vainqueur du Tour de France 2020 et 2021. « J’ai également rencontré Mathias Bourgue, un talentueux tennisman devenu le parrain de l’association, nous compte Caroline Darbier. Il est engagé aux côtés de Paul avec force et bienveillance. Il a permis de récolter des t-shirts, des ballons, des casquettes de sportifs professionnels, etc. On aura par exemple les tennis de Tsonga lors de la vente aux enchères. »

Le message de soutien de Tsonga à découvrir ici: https://www.instagram.com/vertical_combat/

D’Omar Sy à Michel Drucker

Sportifs, acteurs, chanteurs, présentateurs tv, de nombreuses personnalités ont déjà soutenu Paul par un message vidéo : Dave, Edouard Baer, Mathias Bourgue, Michel Drucker, Sébastien Chabal, Charlotte Consorti, Gérard Darmon, Martin Fourcade, Grand Corps Malade Officiel, Mike Horn, Luka Karabatic, Omar Sy, et tellement d’autres.

Le message de soutien d’Omar Sy à découvrir ici: https://www.instagram.com/vertical_combat/

« J’ai rencontré le skieur Edgar Grospiron lors d’une rencontre entrepreneuriale. Je me suis dit que finalement, pour devenir champion du monde, il fallait dépasser ses peurs, ses moments de doute, de désespoir, il y a un pont à faire avec les difficultés que Paul rencontre, explique-t-elle. Même si selon Edgard, ses montagnes sont infiniment plus hautes pour mon fils, il a tenu à jouer le jeu. Il a contacté des sportifs de haut niveau qui ont envoyé des vidéos d’encouragement de quelques minutes. Ils n’ont pas idée à quel point ces messages ont fait du bien à mon fils dans sa chambre d’hôpital. »

Caroline a également été en contact avec le skieur Kevin Rolland, médaillé de bronze olympique en half-pipe à Sotchi en 2014 et champion du monde de half-pipe en 2009. Suite à une mauvaise chute en 2019, le pronostic vital est engagé, le sportif frôle la mort et reviendra de très loin. Son message à Paul ? « Même lorsque tu es au plus bas, il y a toujours quelque chose de positif. Il faut que t’y accroches, de toutes tes forces. » Kevin Rolland a aujourd’hui repris la compétition.

Toutes les informations : www.verticalcombat.fr. Faire un don, cliquez ici. Après votre don, l’organisme vous fera parvenir un reçu fiscal. Si vous êtes imposable, il vous permettra de bénéficier d’une réduction d’impôts de 66% du montant de votre don.


Sébastien Chabal et Tony Mathis aux petits cotons pour Ruckfield

www.communeactu.fr, vous connaissez ? Il s’agit là d’une nouvelle application inédite lancée par la municipalité des Angles. Objectif ? Mettre entre les mains des citoyens un outil simple avec accès immédiat et en temps réel à toutes les informations de proximité. Une application qui remet au goût du jour l’économie collaborative.

12 communes l’ont déjà adoptée, dont cinq dans le Gard : Clarensac, Saint-Côme et Maruéjols, Saint-Mamert-du-Gard, Souvignargues et Les Angles. Forte de ses milliers de téléchargements et de près d’1 million de consultations d’actualités, l’application poursuit son excellent démarrage. Elle vient ainsi en complément du site internet de la commune qui s’est dernièrement refait une beauté en devenant plus intuitif, design et fonctionnel.

Pourquoi cette application ?

Le confinement aura au moins eu le mérite de se réinventer, de retrouver du lien sur la toile et de valoriser l’entraide. « La mairie souhaitait aider les commerçants pendant cette période difficile et leur permettre de diffuser toutes leurs informations », explique Christel Froc, adjoint déléguée à la communication à la mairie des Angles. Qu’à cela ne tienne, Comm’une actu naît en octobre 2020. Au sein d’une commune, les acteurs de la vie locale que sont les mairies, les associations et les acteurs de la vie économique, sont de plus en plus à la recherche de nouveaux outils de communication afin d’informer en temps réel leurs concitoyens ou de promouvoir leurs actions. Pour répondre à ces besoins, Digitalfit (éditeur de solutions logicielles) propose cette solution à la municipalité qui l’adopte très rapidement. « Ils se sont présentés avec cette application destinée aux collectivités qui offre la possibilité à tous les acteurs de vie locale de pouvoir échanger ». ‘Comm’une actu’ est disponible gratuitement sur iOS et Android.

Les news locales depuis votre smartphone

Pour les citoyens, ‘Comm’une actu’ est la solution pour ne rien manquer des actus sportives, associatives, économiques et autres promotions des commerçants. Les citoyens sont informés en temps réel de toutes ces informations depuis le smartphone : résultat des rencontres sportives de ses enfants, promotions de son primeur favori, programme de la fête communale, menu du jour de son restaurant favori, tout est disponible selon les communes sélectionnées sur l’application.

Quel village vous intéresse ?

Les administrés peuvent également être informés de l’actualité au-delà des limites administratives de leur commune. En effet, les utilisateurs de l’application ont la possibilité avec ‘Comm’une actu’ de sélectionner les villages qu’ils souhaitent suivre. D’ailleurs, une sélection d’actualités est proposée par défaut en fonction de la localisation, sélection modifiable à tout moment. Sur ce principe, il est par exemple tout à fait possible de consulter les informations importantes de son commerce préféré qui se trouve à quelques kilomètres dans la commune voisine. Par ailleurs, le fil d’informations est personnalisable selon les intérêts, les parents sans enfant pourront par exemple décocher les actualités autour de la vie scolaire.

Un outil simple et efficace

Pour les municipalités, seules à pouvoir s’abonner, ‘Comm’une actu’ est un service qui renforce le lien de proximité avec les concitoyens grâce à l’usage mobile et les notifications en temps réel, tout en renforçant la qualité du service public. Cet outil permet d’augmenter la visibilité des informations municipales, celles-ci se trouvant dans une application qui présente de multiples informations utiles aux concitoyens (vie associative et économique). Presque indispensable dans le contexte actuel, pour diffuser notamment des informations liées à la crise sanitaire, au déconfinement, à la règlementation en vigueur, etc.

Signalez à tout moment

La fonction de signalement citoyen augmente encore l’interaction avec la population en permettant aux habitants de signifier à la municipalité tout désagrément intervenant sur le domaine public (déchets sauvages, problème de voirie, d’éclairage public etc), leur donnant ainsi la possibilité d’être également acteurs de la vie communale.

Comm’une actu a également l’immense avantage de donner la parole aux associations, entreprises, producteurs et autres acteurs de la vie économique, et ce sans aucune gestion de la mairie. Seules les actualités de la commune sont à la charge de celle-ci. La municipalité peut, si elle le désire, réaliser une modération totale ou partielle des flux d’actus avant publication pour relecture/correction. Comm’une actu possède donc les avantages d’un réseau social sans ses inconvénients : pas de commentaires possibles sur les actualités diffusées, pas de publicités, pas de ciblage ou de suggestion de contenu. « En mettant Comm’une actu gratuitement à la disposition de toutes les forces vives de leur territoire, les municipalités adressent un message fort de soutien aux associations, restaurateurs, commerçants, artisans dans cette période si difficile où la proximité et la dynamique locale sont tellement importantes. »

13 000€ financés par la commune des Angles

Pour le moment, la ville prend en charge la totalité du coût financier. « Nous avons soumis une demande auprès de la Banque des territoires, qui peut aller jusqu’à 80% de l’investissement réalisé par la commune », précise Matthieu Vinas, Directeur général des services de la commune des Angles. La mairie prend en charge la mise en place de l’application et les frais occasionnés, et n’envisage aucune tarification à destination des communes adhérentes pour le moment. « Nous verrons d’ici 2 ans si les retombées sont au rendez-vous et si les acteurs du dispositif obtiennent pleine satisfaction. » Et d’ajouter : « nous leur mettons à disposition un outils clé en main, à eux de se l’approprier afin de multiplier les canaux de communication ».


Sébastien Chabal et Tony Mathis aux petits cotons pour Ruckfield

Voilà plusieurs mois déjà que l’idée leur trottait dans la tête. Fin avril 2021, Sophie Galateau-Lepère inaugurera une deuxième agence Gan Assurances dans la commune gardoise des Angles.

« Il me paraissait inconcevable, en tant qu’habitante et élue à Villeneuve-les-Avignon, qu’un autre agent Gan Assurance s’implante de ce côté-ci du Rhône » explique la quadragénaire. C’est avenue Jules-Ferry que la nouvelle agence Galateau-Lepère ouvrira ses portes. Avec, dans un premier temps, la même équipe qui officie à Avignon, avenue Eisenhower. « Nous allons établir des plannings nous permettant d’être sur les deux agences. A terme, d’ici une année d’exercice, nous embaucherons une personne supplémentaire ». Parmi les membres de l’équipe : Arnaud Lepère, conjoint de Sophie, est en charge de toute la partie sinistre ; Murielle Magdeleine est spécialisée dans la relation client et le suivi des particuliers, et enfin Ivy Chapot assiste Arnaud sur la gestion des sinistres et s’occupe des suivis devis des clients.

La dynamique du territoire professionnel anglois a été un facteur déterminant pour le duo Galateau-Lepère. « Nous avons déjà des clients gardois, nous y vivons et l’expansion de l’offre de professionnels nous a décidé à sauter le pas. Il n’y a pas d’agent général Gan Assurances à Villeneuve ou aux Angles, c’est le moment de s’implanter.  » Comme à Avignon, l’agence des Angles répondra aux besoins en assurances des professionnels mais aussi des particuliers.

Sophie Galateau-Lepère et Arnaud Lepère Arnaud Lepère qui intègre l’agence en 2006.

De père en fille

Agent d’assurances Gan installé en 1987 place Saint-Didier, Yves Galateau est vite devenu adjoint au maire d’Avignon à la sécurité. Des valeurs humaines et d’engagement qu’il a transmises à sa fille. Comme lui, elle occupe aujourd’hui le fauteuil d’élue à la sécurité à la mairie de Villeneuve.  « Je n’étais pas prédestinée à ce métier, mais aujourd’hui, je suis très attachée à mes clients, à la relation que je développe avec eux et à la diversité des métiers que je rencontre. J’aime aussi la transparence, la pédagogie et lutter contre l’image négative des assureurs. Je veux être là pour mes clients à chaque fois qu’ils en ont besoin ». Diplômée de HEC Montréal, Sophie, âgée de 43 ans, a notamment fait ses armes chez Bayer et Paule KA à Paris. Après le départ à la retraite de son père en 2013, elle devient agent général GAN en 2014.

En chiffres

  • Plus de 2 400 contrats aussi bien pro que particuliers
  • Un chiffre d’affaires annuel de 1,8M€
  • Un agent général Gan Assurances
  • 3 salariés
  • Une agence Gan Avenue Eisenhower, Avignon
  • Une agence Gan Avenue Jules-Ferry aux Angles fin avril

L.M.


Sébastien Chabal et Tony Mathis aux petits cotons pour Ruckfield

Comme prévu, le restaurant KFC a bien ouvert ses portes aux Angles ce jeudi 1er avril pour proposer ses services de ventes à emporter et de drive.

Comme nous l’avions annoncé il y a quelques semaines, le restaurant KFC est désormais ouvert au public dans la zone commerciale Grand Angles. Si pour le moment le service en salle (88 places) n’est pas disponible conformément aux mesures sanitaires mises en place par le gouvernement, il sera tout de même possible de profiter de la vente à emporter et du drive dans le strict respect du protocole sanitaire.
Pour cette ouverture, KFC a créé 50 nouveaux emplois (équipiers polyvalents, managers), en partenariat avec les services locaux de Pôle emploi.
Ce nouveau restaurant franchisé est porté par Nirr Immobilier dirigé par le gardois Ivan Roty. Cet ancien directeur régional de KFC France, également passé chez Pizza Hut et Mc Donalds, est également à la tête de 3 établissements KFC à Nîmes, Alès et Arles ainsi que de l’Hippopotamus de Nîmes. «Nous sommes fiers de cette nouvelle implantation aux Angles. L’équipe a hâte de partager nos délicieuses recettes! », déclare le directeur du restaurant Romain Trubert.

Le 3e établissements du Gard, le 4e du bassin d’Avignon
Localement, KFC est déjà présent dans la zone de la Cristole à Mistral 7 Avignon et dans la zone d’Auchan-Nord à Sorgues. L’enseigne, notamment spécialisée dans les ‘buckets’ ou pilons de poulet frits, est aussi présente au sein de l’aire de l’autoroute A7 de Sorgues dans le sens Sud-Nord.
Au niveau national, il s’agit du 280e restaurant KFC, 3e dans le département du Gard et le 25e de la région Occitanie. L’enseigne ambitionne de disposer de 600 restaurants d’ici 2025.
KFC s’emploie à offrir un service de qualité à ses consommateurs. A ce titre, tous les poulets proviennent exclusivement de France et d’Europe. Au quotidien, ce sont 330 éleveurs français qui travaillent avec l’enseigne.

Les critères d’approvisionnement
« KFC est attaché à offrir un service exemplaire et la meilleure qualité à ses consommateurs, explique l’enseigne de restauration rapide. A ce titre, tous les poulets KFC proviennent exclusivement de France et d’Europe. Au quotidien, ce sont 330 éleveurs français qui travaillent avec KFC. »
Dans cette logique, KFC France s’est engagé également pour le respect du bien-être animal : son approvisionnement répond à des normes particulièrement exigeantes inscrites dans son Code déontologique et imposées à tous ses fournisseurs. Depuis 2004, KFC a mis en œuvre un programme de bien-être animal pour améliorer son approvisionnement. En mars 2021, KFC France a franchi une nouvelle étape dans son engagement en faveur du bien-être de ses poulets en rejoignant le ‘Better Chicken Commitment’ avec l’aide de l’association Compassion in World Farming (CIWF).

https://www.echodumardi.com/tag/les-angles/page/5/   1/1