21 mai 2024 |

Ecrit par le 21 mai 2024

Dividus aux Hivernales, et s’il ne restait que la danse ?

Vivant ? Vous avez dit spectacle vivant ?
Un spectacle qui laisse sans voix, qui vous laisse essoré, et en même temps dans une grande expiration collective nous reconnecte au monde.

Comment racontez ce spectacle ? Les émotions, les interrogations, les sens qui s’éveillent ou qui s’égarent, les incompréhensions… Rien à dire si ce n’est , allez voir ! Car il s’adresse à nous vivants qui oublions quelquefois notre responsabilité envers les générations futures.

Cependant quelques bribes d’explications
Si l’ on vit dans un monde sans mémoire et sans culture alors tout est permis ! C’est ce que propose le chorégraphe Nacim Battou en s’interrogeant sur la place que nous laisserons ou pas, les gestes qui perdureront, les émotions qui se transmettront.

Ils sont 7 sur le plateau, 3 femmes et 4 hommes
Entre hip hop, cirque et danse contemporaine, ils nous viennent pourtant du passé. Nous sommes ici transportés dans un futur, dans un laboratoire de recherches chorégraphiques où l’individu est roi dans son intégrité mais où il s’ agit aussi de construire une esthétique collective.

Dividus. Jusqu au 20 juillet. Relâche le 15. 17h. 7 à 19 euros. CDCN. 18 rue Guillaume Puy. 0490 82 33 12. hivernales-avignon.com


Dividus aux Hivernales, et s’il ne restait que la danse ?

Ouverte au monde, ouverte aux autres, ouverte aux dialogues
La programmation d’Isabelle Martin-Bridot, directrice du Centre de Développement Chorégraphique National est à l’image de ce que l’équipe des Hivernales défend toute l’année en Avignon : le développement de la culture chorégraphique, la découverte de sa vitalité, la puissance du langage corporel et son hymne à la vie.

Du 10 au 20 juillet huit compagnies pour une programmation exigeante et accessible à tous.
10 h
. Ana Pérez. Répercussions.De formation flamenca, son pied frappe la scène, rythme les souvenirs et joue la musique de son intimité.
11h30. Fabrice Ramalingom. Générations. Deux corps que tout semble opposer, un dialogue physique et sensible entre deux générations.
13h15.Leslie Mannès.Thomas Turine.Vincent Lemaître. Forces.
Corps, son, lumière : une relation triangulaire fusionnelle pour une chorégraphie hypnotique à l’énergie communicative.
15h. Anne Nguyen. Underdogs. Sur fond de musique soul, les interprètes remontent à la source de la danse hip-hop et de sa gestuelle.
17h. Nacim Battou. Dividus. Des corps qui expriment l’urgence et le besoin imminent de se reconnecter à la vie.
19h. Léa Tirabasso. Starving Dingoes. Une course désespérée et absurde afin d’embrasser la folie, d’oublier le temps et d’étancher notre soif de vie.
21h (jusqu’au 16 juillet). Ruth Child. Scarlett’s fantasia. Facétieuse et gracieuse, Ruth Childs signe un solo qui nous laisse comme les balais de Walt Disney : ensorcelés
Du 10 au 20 juillet. On (y) danse aussi l’été ! CDNC.18, rue Guillaume Puy. 04 90 82 33 12. www.hivernales-avignon.com


Dividus aux Hivernales, et s’il ne restait que la danse ?

Ce mardi c’était l’identité et nos rôles assignés qui étaient interrogés
A 18h au Théâtre des Halles, Les Guérilleres de Marta Izquierdo Minoz n’ont pas convaincu tout le monde, j’ai entendu un ‘dispensable’ poli pour qualifier ce spectacle dont la forme n’a pas épousé le lyrisme ou romantisme auxquels on aurait pu s’attendre sur un sujet aussi puissant que les groupes de femmes engagées dans le monde.

S’il ne devait qu’en rester 7 ça serait eux !
Eux ? Les 7 danseurs de Débandade, 8 en incluant l’homme orchestre au son, lumière et vidéo sur le plateau de La Garance. 7 jeunes issus de toutes les nationalités et cultures pour sauver le monde : fragiles et puissants, extravagants et pudiques, drôles et émouvants.
Loin de juxtaposer des témoignages ou de feuilleter un catalogue de lieux communs, cette mise à nu de 1h30 allège le poids de plusieurs millions d’années de rôles assignés aux hommes et aux femmes. Cette pièce chorale d’Olivia Grandville fédère toutes les questions identitaires ou communautaires que peuvent se poser de jeunes garçons des années 90 en un joyeux déballage de points de vue, de  peurs et angoisses, de récits familiaux et de tradition. Le public s’est levé «comme un seul homme» pour applaudir cette re-naissance.

Il reste encore de belles soirées pour ces derniers jours des Hivernales

Rain. De et par Meytal Blanaru.
Jeudi 10 février.18h.Théâtre des Doms. 1 bis, Rue des Escaliers Saint-Anne, à Aviognon. 04 90 14 07 99. www.lesdoms.eu

La Nuit + Sur le fil de Nacera Belaza
Jeudi 10 février. 20h30. Théâtre Benoit XII. Rue des Teinturiers, à Avignon.

Alchimie
Vendredi 11 février. 18h.  CDCN. 18 Rue Guillaume Puy, à Avignon.

Somnole de et par Boris Charmatz
Un solo très attendu en partenariat avec le Festival d’Avignon.
Vendredi 11 février. 20H30. La FabricA. 11, Rue Paul Achard à Avignon.

s et gestes Collection particulière

Dividus aux Hivernales, et s’il ne restait que la danse ?

Les Hivernales proposent des rendez-vous avec les guérilleres de Marta Izquierdo Munoz et la ‘Débandade’ d’Olivia Grandville pour la poursuite des Hivernales.

Une soirée tout en contraste samedi soir. A 18h, seule sur le plateau du CDCN, la chorégraphe Anna Massoni nous a enchantés. A 20h30,14 danseurs sur la scène de l’Opéra nous en ont mis plein les mirettes mais …..

Les thèmes étaient pratiquement similaires : le groupe et l’individu, le solo et le collectif. Comme entendu dans la foule présente -L’Opéra affichait complet- « Il en faut pour tous les goûts» et effectivement le Lovetrain2020 d’Emmanuel Gat n’a pas déçu ceux qui s’attendaient à ce que c’est : une comédie musicale populaire, dans l’univers pop-rock des Tears for Fears avec beaucoup de sons, de couleurs, de costumes….et d’agitation. Des vibrations certes mais peu d’émotions.

Le solo d’Anna Massoni, lui, nous a emmenés dans une multitude de territoires, de rencontres d’anecdotes, d’histoires, de personnages. Avec ‘Rideau’ la danseuse/chorégraphe interroge avec sincérité la place de l’individu dans l’espace, dans son rapport à l’Autre qui est absent mais oh combien suggéré ! Cette quête faite de silence et de crépitements, de musique et d’applaudissements, de bascules, suspensions et renversements, de noir et de lumière, d’apparition et de disparition derrière le grand rideau noir du CNDC en a ravi plus d’un. Assurément Anna Massoni a quelque chose à dire et sait nous le dire. Bravo l’artiste !

Vers une danse engagée
Cette création constitue le second volet d’un diptyque sur des groupes féminins dont IMAGO-GO (2018) constitue le premier volet.
Avec ‘Guérilleres’ Marta Izquierdo s’intéresse aux femmes engagées dans la guérilla. Comment se crée une communauté à l’image des Amazones ou des groupes féministes ? Comment se préparent-elles aux combats, aux luttes ?
Mardi 8 février. 18h. 9 à 17€. Théâtre des Halles. Rue du Roi René. 04 32 76 24 51. www.theatredeshalles.com

La suggestive ‘Débandade’ d’Olivia Grandville s’interroge sur les masculinités
Comment allez-vous les hommes ? Telle est la question qu’elle a pu ou aurait pu poser à ses sept danseurs venus de tous les horizons pour essayer de cerner la question trouble de l’identité. La conception du spectacle alliant danse, musique, texte, prises de paroles, images forme une multiplicité de points de vue qui tente à défaut d’une réponse une compréhension de la nouvelle génération.
Mardi 8 février. 20h30. 7 à 23€. Scène Nationale La Garance. Rue du Languedoc. Cavaillon. 04 90 78 64 64. www.lagarance.com


Dividus aux Hivernales, et s’il ne restait que la danse ?

Cette 44e édition accueillera, sur 17 jours, 25 équipes artistiques, 35 représentations, 5 spectacles jeune public, 3 masterclass, 8 stages, 3 films. Au-delà des chiffres ? Nous assisterons à des performances, des spectacles aboutis ou pas, des solis ou des collectifs, une vingtaine de partenariats, des rencontres scolaires… et forcément des spectateurs ravis de retrouver ce festival unique, malheureusement annulé en 2021.

EGD-LoveTrain copyright Julia Gat

Faisons corps, Place à la danse et au partage
Ce festival de danse contemporaine en plein cœur de l’hiver nous propose de (re)découvrir les chorégraphes : Nacera Belaza, Romain Bertet, Meytal Blanaru, Boris Charmatz, Wendy Cornu, Maxime Cozic, Flora Détraz, Alexandre Fandard, Emanuel Gat, Olivia Grandville, Mette Ingvartsen, Marta Izquierdo Muñoz, Jan Martens, Anna Massoni, Frank Micheletti, Nach, Julie Nioche, Ana Pérez, Maxence Rey, Noé Soulier, Ruth Rosenthal.

Emprise Copyright Moise de Giovanni

Des partenariats qui induisent des lieux
C’est ainsi que la Chartreuse de Villeneuve-lès-Avignon accueillera Frank Michetti qui nous fera déambuler dans l’édifice à la recherche d’un rituel collectif et singulier interrogeant l’espace. Le grand plateau de l’Autre Scène (Vedène) permettra un dispositif en suspension pour le solo de Julie Nioche. L’Opéra du Grand Avignon ne sera pas en reste en proposant aux 14 danseurs de la compagnie d’Emmanuel Gat un écrin de sons et de lumière pour une fresque flamboyante. Le théâtre des Doms, vitrine de la francophonie belge a choisi la chorégraphe Meytat Bianaru basée à Bruxelles, pour interroger ses souvenirs et mémoire d’enfance. La salle BenoitXII permettra une rencontre à l’issue de la représentation avec les danseuses de la compagnie de la franco-algérienne Nacera Belaza. La salle de la Scierie sera tout à fait adaptée pour répondre à l’invitation de Mette Ingvartsen de la rejoindre dans ses excès corporels. La Garance de Cavaillon qui aime la transdisciplinarité recevra «Débandade» d’Olivia Grandville. Nos théâtres avignonnais (Les Carmes, le 11, Les Halles) se sont également impliqués dans cette programmation qui ne demande qu’à être déclinée pendant 17 jours entre découvertes et retrouvailles.

Volutes Copyright Nathalie Havez

Sans oublier les stages et les masterclass
Les stages sont faits pour tous : débutant, amateur, expérimenté ou professionnel. Ils sont adaptés à tous les niveaux, à toutes les sensibilités et à tous les budgets. De la danse contemporaine au butô, en passant par le krump et les techniques somatiques, ces moments sont autant d’occasions de se découvrir autrement et d’enrichir sa pratique de spectateur, en retrouvant les artistes du festival. Et des projections, des siestes-lecture, des playlists, une balade anthropocène, une librairie itinérante…

Les Hivernales. Jusqu’au 12 février. De 5 à 30€. Billetterie au 40 cours Jean Jaurès. Avignon. De 10h à 18h. 04 90 11 46 50. www.hivernales-avignon.com


Dividus aux Hivernales, et s’il ne restait que la danse ?

C’est une première en France, voici que l’Opéra offre à vivre la création de cette chorégraphie de Radhouane El Meddeb et la composition originale de Matteo Franceschini avec les danseurs de la compagnie cubaine MiCompañia dirigée par la chorégraphe Susana Pous Anadon sur une composition originale de Matteo Franceschini inspirée par la Messe du Requiem en ré mineur (KV. 626) de Wolfgang Amadeus Mozart, et interprétée par l’Orchestra Haydn di Bolzano e Trento, sous la direction musicale de Jean Deroyer.

Le compositeur Matteo Franceschini
Matteo Franceschini écrit des opéras, des œuvres symphoniques, chorales et de musique de chambre et réalise des performances et installations sonores. Il entretient un lien intime avec la musique de Mozart. Il sait entendre ses suggestions, ses silences, ses ‘puissances inentamées’ –dixit Gérard Mayen Critique Danse-. La messe des Morts de Mozart restitue, ici, un hymne à la vie,  à la célébration d’un autre futur.

Le chorégraphe Radhouane El Meddeb Nous l’avions déjà rencontré en 2017 lors de sa création au Festival d’Avignon avec «Face à la mer, pour que les larmes deviennent des éclats de rire». Depuis, Radhouane El Meddeb continue d’explorer les héritages et les continents. Il choisit, ici, d’appréhender le monde des vivants et adresse la musique de Franceschini aux  jeunes interprètes deMiCompañia, que dirige Susana Pous à La Havana.

Le Requiem (Siá Kará) de Radhouane Et Meddeb et Matteo Franceschini
«Siá Kará» entend-on dans les rues de la capitale cubaine. «Arrête de te plaindre». Place à la rencontre, au toucher, aux déplacements, à cette rencontre entre ondes et corps : il faut avancer entre rites et modernité. Ici le chœur vocal est remplacé par un chœur chorégraphique transcendant les rapports humains.
Dimanche 21 novembre. 18h. De 5 à 30€. Opéra Centre-ville Avignon.   04 90 14 26 40.  operagrandavignon.fr   www.hivernales-avignon.com


Dividus aux Hivernales, et s’il ne restait que la danse ?

Ouvrez les bras, ouvrez les esprits, ouvrez les espaces d’arts et de culture !  Tel est l’appel lancé par les Scènes culturelles missionnées* du Vaucluse et des environs
Les communiqués se succèdent, les interventions se multiplient. Les salles de spectacles à ce jour sont toujours fermées, les festivals suspendus ou annulés. Le doute subsiste.

Lettre ouverte au président
Alain Cofino-Gomez, du Théâtre des Doms, pôle Sud de la création en Belgique francophone, avec d’autres théâtres s’insurgent et publient cette lettre ouverte à destination du Président de la République et du Gouvernement. Ils s’alarment de la très grande précarité qui fragilise depuis plus d’un an les populations ‘abandonnées’ –qui n’entrent dans aucun critère d’aides- et prônent l’urgence de rouvrir les lieux de culture dans le respect des gestes barrières et de la distanciation sociale.

Capacité à prendre soin des plus fragiles
«La santé d’une civilisation se mesure à sa capacité à prendre soin des plus fragiles et à sa faculté à conserver à l’art et la culture une place essentielle et une activité ininterrompue malgré les catastrophes et les guerres.

Les victimes de la crise sanitaire
Nous voulons avant tout témoigner de notre soutien aux précaires, étudiants, sans-papiers, intermittents et primo-accédants à l’emploi de toutes les professions, parce qu’ils sont, après les morts et les malades de la covid-19, les premières victimes d’une crise sanitaire qui n’en finit pas.

Extrême danger social
Nous demandons à ce que le Président et le gouvernement, soient à l’écoute de leurs revendications légitimes et interviennent en aides et en services auprès de ces catégories abandonnées et en situation de danger social extrême.

En bonne intelligence
Nous demandons également au Président et au gouvernement, de faire preuve d’imagination et d’inventivité et de mettre en place en bonne intelligence des mesures adaptées à la situation sanitaire, et donc une ouverture des lieux de culture et d’arts dans le respect de protocoles sanitaires garantissant la sécurité des travailleuses et travailleurs, ainsi que des publics.

Les signataires
Les Hivernales – Centre de développement chorégraphique national ; Le totem, Scène conventionnée d’intérêt national art, enfance, jeunesse ; l’Ajmi, Scène de musiques actuelles (jazz musiques improvisées) ; la Garance, Scène nationale de Cavaillon ; Le centre dramatique des villages du Haut Vaucluse ; la Chartreuse de Villeneuve-lez-Avignon, Centre national des écritures du spectacle ; le Vélo-théâtre – Scène conventionnée théâtre d’objet ;
le Théâtre des Doms, Pôle sud de la création en Belgique francophone.

Qu’est-ce qu’une scène missionnée ?
Ce sont des lieux, des espaces et des associations labellisés, conventionnés et/ou subventionnés en quasi-totalité avec une délégation de missions de service public artistiques et culturelles.

La grande Barbara aurait pu le chanter ainsi 
Dis, quand reviendras-tu, Dis quand réouvriras-tu ? / Dis, au moins le sais-tu / Que tout le temps qui passe / Ne se rattrape guère / Que tout le temps perdu /Ne se rattrape plus…

Michèle Périn & MH

Au temps du Festival, témoignages


Dividus aux Hivernales, et s’il ne restait que la danse ?

Les Hivernales, grand rendez-vous de la danse contemporaine qui devait avoir lieu du 10 au 27 février 2021 sont annulées. Vive les Hivernales revisitées !

«Nous étions prêts et avons gardé espoir jusqu’au bout de maintenir la 43e édition des Hivernales», confie immédiatement la directrice Isabelle Martin-Bridot, 22 Compagnies étaient attendues ; 36 représentations étaient prévues ; 8 stages représentant plus de 20 séances étaient programmés, mais voici qu’il faut se résoudre à annuler, remanier et proposer malgré tout. Car comme le souligne à son tour la Maire d’Avignon Cécile Helle, «Il est nécessaire à plus de 100 jours sans culture dans la ville de résister en offrant des possibilités artistiques.»

Le traditionnel rendez-vous HiverOmomes est maintenu bien que largement remanié
Il fallait trouver une solution car la mission du Centre de Développement Chorégraphique National (CDCN) est bien au-delà de la diffusion. Tout au long de l’année l’équipe met en place des  mallettes pédagogiques, des rencontres avec les chorégraphes en résidence, des ateliers de pratique, des sorties aux spectacles pour sensibiliser à l’art chorégraphique les publics de la maternelle à l’université. Les enfants et les jeunes ne peuvent pas aller dans les salles de spectacle ? Qu’à cela ne tienne ! Les artistes investiront les établissements scolaires en février. Quinze représentations dans huit établissements sont prévues à ce jour.

La ville d’Avignon diffusera en direct la captation d’une création
La dernière création de Naïf production sera retransmise en direct du Théâtre des Halles à 14h le 24 février. «La grande Cordée» est la suite logique du duo précédent «Des gestes blancs» où le chorégraphe Sylvain Bouillet explorait avec son jeune fils, Charlie, le lien paternel et tentait un essai physique sur la filialité. Ici le projet interrogera le «porté» d’un enfant.

Un spectacle dans l’espace public
Toujours en étroite collaboration avec la ville d’Avignon et les services de la Préfecture de Vaucluse  -qui doivent donner les autorisations nécessaires- , le Collectif «La Ville en feu» proposera un moment collectif qui se veut joyeux autour du Sacre du printemps d’Igor Stravinsky. Douze artistes devraient investir la Place Pie samedi 27 février à 11h30 et le même jour, parvis du Palais des Papes à 15h pour proposer «Un Sacre» dansé et joué à Capella.

Des journées réservées aux professionnels pour que quatre créations soient vues
Certains spectacles sont issus de partenariat donc il est très difficile de les maintenir. Cependant deux journées vont pouvoir être réservées aux professionnels pour assister à la présentation de 4 créations. Le CDCN joue pleinement son rôle en donnant une visibilité professionnelle aux spectacles des saisons prochaines.

Tous ces projets sont en attente de validation par les services de l’État et peuvent être modifiés en fonction de l’actualité sanitaire nationale. La boutique/billetterie reste ouverte pour des remboursements éventuels. 40, Cours Jean-Jaurès. Avignon. 04 28 70 43 43. www.hivernales-avignon.com

Michèle Périn


Dividus aux Hivernales, et s’il ne restait que la danse ?

Amélie Grand, fondatrice du festival de danse ‘Les Hivernales’, vient de décéder à l’âge de 80 ans. Celle qui est à l’origine de ce que beaucoup appellent ‘l’autre festival d’Avignon’, a dirigé cet événement de 1978, date de sa création, à 2009.

Entre stages et représentations, cette semaine de danse en plein cœur de l’hiver est devenue, peu à peu, une manifestation majeure de la danse contemporaine en France.

Les Hivernales, dont la 43e édition doit se tenir du 10 au 27 février prochain, ont aussi donné naissance à un Centre de développement chorégraphique national (CDCN), structure permanente implantée rue Guillaume Puy dans le cœur de la cité des papes

https://www.echodumardi.com/tag/les-hivernales/page/2/   1/1