29 avril 2024 |

Ecrit par le 29 avril 2024

Dernier tea-jazz ce dimanche à l’AJMI

Une lecture musicale des Raisins de la colère de John Steinbeck. La violoniste Béatrice Lopez et le guitariste Robin Celse accompagnent la narration portée par Rémi Pradie et mis en lecture par Jérémy Cardaccia.

Le roman de Steinbeck traduit de l’américain par M Duhamel et M -E. Coindreau
En 1938, l’écrivain est mandaté par le journal San Francisco News pour une série de reportages d’investigation sur les fermiers migrants de Californie. Il leur parle, observe leurs habitudes, décrit leurs habitats et leur façon de s’exprimer. Cette enquête journalistique va constituer la sève de l’œuvre littéraire. Sans cette commande, il n’y aurait pas eu de Raisins de la Colère. Comme Steinbeck voulait écrire sur le vif, raconter l’histoire au moment où elle se fait, il n’a mis que cent jours pour boucler son récit. Roman populaire, Les Raisins de la colère est aussi un brûlot politique et écologique. L’auteur y dénonce la mécanisation du travail qui éloigne le paysan de son environnement, la surexploitation des sols et leur contrôle par des banques sans visage. Cette œuvre a fait scandale aux Etats-Unis lors de sa parution en 1939. Plus de 80 ans plus tard, les thèmes traités restent d’actualité.

Dimanche 29 janvier. 16H goûter partagé. Concert 17h. 12€. AJMI Club. 4 Rue des Escaliers Sainte-Anne. 04 13 39 07 85.  www.jazzalajmi.com


Dernier tea-jazz ce dimanche à l’AJMI

C’est à l’écriture puissante, citoyenne et rebelle de John Steinbeck (1902-1968) que la Compagnie Maâloum s’est attaquée donnant une lecture musicale ce jeudi 16 décembre à 20h au Théâtre de la Charité à Carpentras. «C’est en 1939 qu’il publie Les Raisins de la colère, qui est d’ailleurs considérée comme le plus grand roman décrivant la crise sociale qui sévissait à l’époque, relate Jérémy Cardaccia chargé de la mise en lecture du spectacle. En 1940, lorsque le roman est adapté au cinéma par John Ford, il reçoit le prix Pulitzer. Et puis, la consécration viendra avec le prix Nobel de littérature en 1962. »

Concrètement
«Roman populaire, Les Raisins de la colère est aussi un brûlot politique et écologique. L’auteur y dénonce la mécanisation du travail qui éloigne le paysan de son environnement, la surexploitation des sols et leur contrôle par des banques sans visage. Cette œuvre qui a fait scandale aux Etats-Unis lors de sa parution, reste d’actualité,» souligne Jérémy Cardaccia.

Sur scène
«Rémi Pradier, comédien-lecteur de la compagnie avec qui j’ai l’habitude de travailler, sera entouré par deux musiciens : Béatrice Lopez et Robin Celse, qui nous transporteront avec des airs folks, de l’old-time music et des chants ; marqueurs de cette époque…comme autour d’un feu auprès duquel le public sera amené à méditer les échos de ce puissant texte.»

Jérémy Carcadia

Tout a commencé ainsi
«En 1938, l’écrivain est mandaté par le journal San Francisco News pour une série de reportages d’investigation sur les fermiers migrants de Californie. Il leur parle, observe leurs habitudes, décrit leurs habitats et leur façon de parler. Cette enquête journalistique va constituer la sève de l’œuvre littéraire. Sans cette commande, il n’y aurait pas eu de Raisins de la Colère… Comme Steinbeck voulait écrire sur le vif, écrire l’histoire au moment où elle se fait, il n’a mis que cent jours pour boucler son récit.»

Le travail artistique
«Notre défi a été de transposer cette œuvre magistrale de plus de 600 pages sur scène, dans un format d’une heure et quart, sans perdre la force et la profondeur du roman. Nous avons décidé de nous concentrer sur la première partie du roman, celle de l’expulsion, des préparatifs du départ, de l’abandon de la ferme et de la première journée sur la route : cette fuite amère de la famille Joad vers les promesses d’une vie meilleure en Californie.»

Robin Celse, Rémi Pradier et Béatrice Lopez

Qu’est-ce qui pousse les migrants sur la route ?
«Il nous semblait intéressant de nous pencher sur le départ de la famille migrante plutôt que sur leur arrivée et leur confrontation avec la population indigène et leur exploitation par les grands patrons. On n’explique pas assez pourquoi certaines populations sont poussées sur les routes, obligées de quitter leur terre bravant mille dangers dans l’espoir de retrouver leur dignité. On ne parle pas assez de l’humanité et de la solidarité qui unissent ces exilés face à l’adversité.»

Grâce à eux
La lecture est de Rémi Pradier, la musique de Béatrice Lopez au violon et au chant et Robin Celse à la guitare et au chant. La mise en lecture est de Jérémy Cardaccia.

Les infos pratiques
Jeudi 16 décembre à 20h. Lecture musicale des Raisins de la colère de John Steinbeck. Durée 1h15 à partir de 13 ans. 7€. Théâtre de la Charité, 77 rue Cottier à Carpentras. Réservation 04 90 60 84 00.

Les prochains rendez-vous
Les Printemps sauvages. La lecture du midi, mardi 4 janvier 12h40 avec Douna Loup à l’Inguimbertine à Carpentras.
Mauvaises herbes
Bonheurs de lecture avec Dima Abdallah, jeudi 27 janvier à 20h, au théâtre de la Charité à Carpentras.
Les Hauts Parleurs avec Alain Damasio, Tea jazz #4 dimanche 30 janvier à 15h, Ajmi jazz club à Avignon.

John Steinbeck

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