17 juin 2025 |

Ecrit par le 17 juin 2025

Le retrait de la vie publique de Sarkozy vu par Wingz pour l’Echo du Mardi


Le retrait de la vie publique de Sarkozy vu par Wingz pour l’Echo du Mardi


Le retrait de la vie publique de Sarkozy vu par Wingz pour l’Echo du Mardi


Le retrait de la vie publique de Sarkozy vu par Wingz pour l’Echo du Mardi


Le retrait de la vie publique de Sarkozy vu par Wingz pour l’Echo du Mardi


Le retrait de la vie publique de Sarkozy vu par Wingz pour l’Echo du Mardi


Le retrait de la vie publique de Sarkozy vu par Wingz pour l’Echo du Mardi


Le retrait de la vie publique de Sarkozy vu par Wingz pour l’Echo du Mardi

Cette question on se la pose tous alors qu’ils prennent toujours plus de place dans nos vies. A l’origine de simples outils permettant à des personnes de rester en contact, les réseaux sociaux sont aujourd’hui omniprésents. Il servent à communiquer, s’informer (et désinformer), influencer, vendre, et sans doute encore plus… On y côtoie le meilleur comme le pire. Mais si on faisait le tri ?

Le rôle joué par les réseaux sociaux numériques a pris une nouvelle dimension avec l’élection présidentielle américaine en 2017. Facebook avait cédé des données personnelles de millions d’utilisateurs à une société liée à la campagne de Donald Trump, qui a pu les utiliser à des fins électorales. En 2024, le réseau X racheté par Elon Musk s’est mis au service de son nouvel ami redevenu Président des États-Unis. Faisant par la même la démonstration que les médias dit traditionnels ne pesaient plus grand chose face à l’influence de ces outils numériques. Dans cette catégorie on pourrait aussi y ajouter les nombreuses officines étrangères qui se sont spécialisées dans les fake news. Mais aux côtés de ce côté sombre il existe quelques raisons de se réjouir.

Malgré la censure les images ont pu circuler partout dans le monde…

Primé lors du dernier festival de Cannes, « les graines du figuier sauvage », est un film qui se fait le récit, au travers de la vie d’une famille de Téhéran, de la condition des femmes en Iran. Mohammad Rasoulof, son réalisateur a choisi comme toile de fond la révolte des femmes iraniennes, qui en 2022 ont fait vaciller le régime. Le point de départ de ces manifestations a été la mort d’une jeune étudiante iranienne Jina Mahsa Amini dans les geôles de la police des mœurs, suite à son arrestation.

Bande annonce du film « les graines du figuier sauvage »

Les images de ces manifestations et de leurs répressions tournées avec des smartphones ont donné à cette révolte une ampleur inédite dans tout le pays. Et malgré la censure les images ont pu circuler partout dans le monde créant ainsi une communauté de soutien qui donnait à ces femmes d’avantage de détermination et de force. Le 2 novembre dernier, une étudiante iranienne a été arrêtée alors qu’elle se promenait en maillot de bain sur le campus de l’université Azad de Téhéran. D’abord interpellée pour un voile jugé mal ajusté la jeune étudiante s’est ensuite déshabillée en signe de protestation. La vidéo est devenue virale sur les réseaux sociaux partout dans le monde. Certes, la théocratie iranienne est toujours en place mais un jour les digues finiront pas céder…

Vidéo de la femme iranienne en maillot de bain à Téhéran

Si les réseaux sociaux numériques pouvait dans certains cas faire avancer la démocratie et la liberté ce serait une bonne chose. Mais côté utilisateurs, il faut savoir raison garder et ne pas leur donner trop de place. Si tout le temps qui leur est aujourd’hui consacré l’était à la lecture ou la fréquentation des vrais réseaux sociaux ceux où les gens se voient, dialoguent et partagent le monde irait sans doute un peu mieux.


Le retrait de la vie publique de Sarkozy vu par Wingz pour l’Echo du Mardi

À l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, le 3 mai, l’ONG Reporters sans frontières (RSF) a publié son rapport annuel concernant l’état de la liberté de la presse. Ce dernier fait état d’une dégradation globale de la situation dans le monde. Alors que plus de la moitié de la population mondiale est appelée aux urnes cette année, RSF alerte sur le fait que « les États et des forces politiques, quel que soit leur bord, jouent de moins en moins leur rôle dans la protection de la liberté de la presse. Cette déresponsabilisation va parfois de pair avec une remise en cause du rôle des journalistes, voire une instrumentalisation des médias dans des campagnes de harcèlement ou de désinformation. ». Parmi les cinq indicateurs qui composent le score de l’indice, l’indicateur « contexte politique » est celui qui a le plus baissé en 2024, avec une chute globale de 7,6 points.

Comme le détaille notre carte, 36 pays ont été classés dans la pire catégorie de l’indice – la situation de la presse y est jugée « très grave ». 49 pays se trouvent dans une situation « difficile » et 50 « problématique », tandis que 52 pays présentent une situation « plutôt bonne » ou « bonne ». Les pays classés dans la meilleure catégorie de l’indice se comptent sur les doigts des deux mains : la Norvège, le Danemark, la Suède, les Pays-Bas, la Finlande, l’Estonie, le Portugal et l’Irlande. 

Parmi les pays où la liberté de la presse est la plus restreinte, on trouve en majorité des pays asiatiques, tels que l’Iran, le Vietnam et la Chine, où l’on dénombre notamment le plus grand nombre de journalistes emprisonnés en raison de leur travail. Tout en bas du classement, trois pays ont vu leur indicateur « contexte politique » dégringoler et affichent actuellement la pire situation globale : l’Afghanistan (-44 places au niveau politique) qui ne cesse de réprimer le journalisme depuis le retour au pouvoir des talibans en 2021, la Syrie (-8 places au niveau politique) et l’Érythrée (dernier rang global et dernier rang politique, -9 places).

De Tristan Gaudiaut pour Statista

https://www.echodumardi.com/tag/liberte-de-la-presse/page/2/   1/1