21 août 2025 |

Ecrit par le 21 août 2025

Marie-Françoise Chevallier Le Page, fondatrice des Éditions de la Safranède, à la rencontre de ses lecteurs à Apt

Nées en Normandie, les Éditions de la Safranède sont désormais installées au cœur de la Provence, à Ménerbes. Ce dimanche 13 juillet, leur fondatrice Marie-Françoise Chevallier Le Page, aussi auteure, sera en séance de dédicace à la librairie Fontaine Luberon à Apt.

Ancien avocat au barreau de Paris, Marie-Françoise Chevallier Le Page a décidé de quitter la Normandie il y a peu pour se retirer en Provence, dans le mas familial à Ménerbes. L’objectif pour elle était de se consacrer à l’écriture, une passion qui la suit et l’entoure depuis longtemps. « Nous sommes nombreux à écrire dans la famille, affirme-t-elle. J’avais 4 ou 5 ans quand j’ai révélé à mon père que je souhaitais écrire un livre. Mais ce n’est qu’à 60 ans que j’ai écrit le premier. »

Ce dimanche 13 juillet, la fondatrice de la maison d’édition ira à la rencontre de ses lecteurs le temps d’une séance de dédicace à Apt et présentera le troisième et dernier tome de la trilogie qui suit le personnage de Taddeuz.

Taddeuz et l’Esprit du Zambèze

Si le personnage de Taddeuz n’a que 13 ans dans le premier tome Taddeuz et le collier aztèque, il est adulte dans ce troisième tome, dévoilé le 1er avril dernier. La saga suit ce jeune garçon qui s’apprête à devenir roi et qui se retrouve plongé dans une nouvelle mission au sein de la Glenowl Academy, une école hors du commun qui enseigne au travers d’aventures grandeur nature.

Aventure, voyage et fantasy s’entremêlent dans les trois tomes. Ce dernier opus se concentre sur un sujet au cœur de l’actualité : le réchauffement climatique et son impact sur les populations, la faune et la flore. « L’Esprit du Zambèze est une ode à la jeunesse et à sa capacité à changer le monde », révèle l’auteure.

De la littérature jeunesse au roman

Marie-Françoise Chevallier Le Page a plusieurs cordes à son arc en termes d’écriture. Si elle présentera de la littérature jeunesse (voire pour jeune adulte) ce dimanche à Apt, elle a commencé sa carrière d’écrivaine avec des contes pour enfant. Les contes de Mamyshâ se déclinent en 15 tomes, illustrés par l’auteure elle-même, qui les a écrits pour ses petits-enfants. « J’avais du mal à trouver l’illustrateur qui correspondait à ce que je voulais donc mon mari m’a encouragée à faire moi-même les illustrations », explique-t-elle.

Le dernier conte, sorti au début de l’année 2025. ©Éditions de la Safranède

Mais ce n’est pas tout. La présidente des Éditions de la Safranède compte aussi deux romans à son actif : La Veuve K. ou la vie de château et sa suite, La part d’ombre ou Qu’aurais-je fait si j’avais su ?, qui mêlent enquête, suspense et vie en société. « Tous mes livres sont inspirés d’anecdotes de ma vie, ou bien de faits divers que j’ai pu lire dans l’actualité », ajoute Marie-Françoise.

Les projets de l’auteure et de la maison d’édition

En s’installant au cœur du Luberon, à Ménerbes, les Éditions de la Safranède ambitionnent de s’ancrer davantage dans le paysage littéraire local.

Après avoir fait le Salon Cav’Arts de Cavaillon en mai dernier, Marie-Françoise Chevallier Le Page, de son côté, ira à la rencontre de ses lecteurs à Apt ce dimanche 13 juillet, mais aussi à Roussillon à l’occasion de l’événement ‘Livre en fête’ le dimanche 28 septembre prochain.

Rencontre ce dimanche 13 juillet. De 10h30 à 18h. Librairie Fontaine Luberon. 16 Rue des Marchands. Apt.


Marie-Françoise Chevallier Le Page, fondatrice des Éditions de la Safranède, à la rencontre de ses lecteurs à Apt

D’abord, gros plan sur Boule et Bill qui sont les invités d’honneur de ‘Châteauneuf-du-Pape en Bulles’ que Raphaël Vannelle organise ce samedi 14 juin avec une dizaine de dessinateurs et illustrateurs.

« C’est déjà la 5ème édition et cet évènement est très attendu », se félicite Raphaël Vannelle, collectionneur invétéré de BD qui a initié cette fête où les amateurs rencontrent leurs illustrateurs préférées, dialoguent avec eux, leur font signer leurs albums en toute simplicité, souvent en famille, dans la Rue de la République entièrement piétonnisée au cœur du village de Châteauneuf-du-Pape.

« Le 14 juin, Nous avons invité une dizaine de dessinateurs. Le mythique belge Dany, qui a 82 ans et qui a connu Hergé, le père de Tintin. Il a collaboré à Spirou, à Achille Talon et créé les aventures d’Olivier Rameau », précise Raphaël Vannelle. Autres dessinateurs présents samedi : Serge Carrère, auteur de Léo Loden, Gunthrie, Le regard invisible, Les Elfées. Également Belge, Olivier Genson (Le partage des Mondes, Le nageur solitaire, La fée assassine), le couple Jean-Charles Kraehn-Patricia Jambers, Olivier Berlion auteur de Tony Corso et Pacotille. « C’est un beau plateau, non ? », interroge Raphaël Vannelle.

« Chaque année, on assiste à une montée en gamme. »

Raphaël Vannelle

En partenariat avec le service des Fêtes de la mairie de Châteauneuf-du-Pape, pendant des mois en amont, il s’occupe de tout, de convaincre les auteurs de venir dans le Vaucluse, de participer à ce salon, d’acheter les billets de TGV, de la réservation des hôtels, des restaurants, des apéros avec les meilleures bouteilles des vignerons de Châteauneuf et bien sûr des stands de dédicaces d’albums proposés aux fans. « Chaque année, on assiste à une montée en gamme, à la reconnaissance de cette manifestation culturelle et patrimoniale, à une fréquentation en hausse. Et surtout les gens sont heureux, ils ont des étoiles dans les yeux quand ils retrouvent leurs rêves d’enfance à travers leurs albums jaunis qu’ils viennent faire dédicacer aux auteurs présents. »

Samedi, de 10h à midi et de 16h à 20h, ne ratez pas cette journée dédiée au IXème art, après l’architecture, la sculpture, la peinture, la musique et le cinéma : la BD. Et c’est gratuit !

Une double passion

Voilà pour la 1re passion de Raphaël Vannelle. La seconde, c’est la Distillerie A. Blachère, créée en 1835, et dont il a épousé l’héritière, Sandrine. Ensemble, ils ont relancé l’affaire familiale en 1993, notamment grâce au Pac citron. « On a innové, on relooké les étiquettes, précise le patron. Là on a procédé au tirage d’une centaine d’exemplaires de magnums du Pac et du Fun Blue (sirop à la menthe au goût chlorophile). Nous sommes le seul producteur familial et indépendant de sirops de Provence. Nous avons une gamme de 25 goûts, ‘Couleur Provence’, menthe, genadine évidemment mais nous avons ajouté framboise, kiwi, banane, griotte, réglisse, cola, orgeat à nos propositions habituelles : anis, fraise, cassis, pêche, pomme, châtaigne, melon, fruits de la passion, barbe à papa, caramel, vanille, figue, violette, lavande. »

En tout, 1,3M de bouteilles de sirops ont été vendues l’an dernier, dont 1M pour le Pac et Fun Blue. Mais la Distillerie A. Blachère, ce sont aussi des alcools et des spiritueux. 150 000 bouteilles commercialisées en 2024 de pastis, liqueurs (Origan du Comtat, Elixir du Ventoux,  Verveine ardéchoise), crèmes (de châtaigne, de myrtille, de cassis), eaux-de-vie à la poire Williams et au vieux Marc de Châteauneuf, rhums et whisky. L’entreprise compte une douzaine de salariés et affiche un chiffre d’affaires constamment en hausse, + 8% l’an dernier et sans doute autant cette année.

Contact : Mairie de Châteauneuf-du-Pape – 04 90 83 71 08 / Distillerie A. Blachère – 04 90 83 55 65


Marie-Françoise Chevallier Le Page, fondatrice des Éditions de la Safranède, à la rencontre de ses lecteurs à Apt

Une lecture musicale de La papeterie Tsubaki de Ito Ogawa par la Compagnie Maâloum proposée par la commune du Barroux avec le soutien du Service Livre et Lecture du Département de Vaucluse.

À Kamakura, ville japonaise située au bord de l’océan, au Sud de Tokyo, Hatoko, jeune femme de 25 ans, reprend la papeterie de l’ainée, sa grand-mère. Celle-ci lui a transmis avec rigueur, exigence et sévérité son amour pour la calligraphie et le métier d’écrivain public. Écrire pour les autres devient sa mission quotidienne. Le choix des mots, de l’encre, du papier, de l’enveloppe, du timbre, tout est signifiant dans une lettre. Hatoko s’attèle à la tâche avec engagement, et répond à tous les souhaits même les plus surprenants. La papeterie Tsubaki devient un lieu d’échanges, de partages, de surprises, de réconciliations et petit à petit, Hatoko devient fière d’être écrivain public. 

L’extrait choisi pour cette radiophonique est issu de la première partie « été »

Ito Ogawa nous fait redécouvrir avec subtilité le goût de l’écriture à la main, la délicatesse de la correspondance. L’autrice réussit à nous transmettre avec une simplicité lumineuse un univers quotidien dans la pure tradition japonaise. Nous vivons à travers ce roman une année entière aux côtés de Hatoko.
Lecture : Julie Minck
Musique originale : Mathilde Giraud (harpe)
Adaptation et mise en lecture : Maxime Le Gall

Vendredi 6 juin. 18h30. Entrée libre. Bibliothèque. Le Barroux. 


Marie-Françoise Chevallier Le Page, fondatrice des Éditions de la Safranède, à la rencontre de ses lecteurs à Apt

Dans l’un des plus anciens vignobles de l’appellation, Le Château La Nerthe (1736), l’auditoire a été conquis par cette 4ème édition. Il faut dire que le maître d’oeuvre, l’historien, écrivain et journaliste Franck Ferrand a su choisir un thème consensuel : « La Beauté du Monde ».

Dans son avant-propos, il a tenu à rendre hommage au photographe brésilien Sebastião Salgado, disparu la veille à l’âge de 81 ans et dont l’exposition- évènement « Amazonia » avait été organisée au Palais des Papes en 2022. Aussitôt, Franck Ferrand donne le ton : « Ces vignes à perte de vue me font penser à la Toscane et forcément à Léonard de Vinci qui disait toujours d’ouvrir l’oeil, de cultiver le regard pour comprendre le monde » et dans la foulée, l’historien évoque Michel-Ange « Il ne sculpte pas le bloc de marbre de Carrare, non. Il fait jaillir, advenir La Pieta ou David ».

Sylvain Tesson, Franck Ferrand, Vivianne Perret, Catherine Van Offelen et “La Beauté du Monde“ ©Ville de Châteauneuf-du-Pape/ Emmanuel Chandelier

Sylvain Tesson prend la parole pour le marteler à son tour : « La beauté se trouve dans le regard. Il nous faut la traquer partout. Quand je suis dans le Désert de Gobi, je parle aux maigres buissons et j’y puise quand même des forces pour aller de l’avant. Nous devons réenchanter le monde qui nous entoure, extraire le suc de la vie, détecter sa beauté partout. Certains vont trouver que c’est cucu la praline, infantile, mais non, c’est ça la vie avec les fées. Quand je vais de la Galice aux Iles Shetland en Ecosse, aux Feroe entre Islande et Norvège, en longeant la côte, ces épines d’oursins de l’Atlantique, ce sont des mâchoires de rochers qui dévorent, il y a une grâce, un mystère. Comme ici, dans les collines du Comtat Venaissin, le vent et la lumière électrifient les vignes, rappellent la puissance du Mont-Ventoux, les Dentelles cabrées et crénelées de Montmirail, c’est toute notre attention qui doit être portée au monde. D’ailleurs, Novalis disait « Plus c’est poétique, plus c’est réel ».

« Plus c’est poétique, plus c’est réel ».

G.P. F. Novalis / Sylvain Tesson

L’écrivain-voyageur compare alors paysan et poète. le premier ensemence la terre et attend la germination des fruits et des fleurs, le poète donne aux mots la possibilité de faire jaillir le verbe, de prolonger la création avec le langage et de former des phrases. Tous les deux produisent, offrent au monde la vibration des mots en ribambelle et l’écho de nos paroles. Ce n’est pas comme ces i-phones hyper high-tech, ces pixels à soit-disant haute-définition numérique qui, en fait, ne définissent absolument rien du tout ».

Franck Ferrand évoque un concept cher au sémiologue Roland Barthes, la « sapientia », qui contient, en un seul mot à la fois le savoir, la sagesse et la saveur et Sylvain Tesson saute à pieds joints sur Homère., le poète grec du VIIIème siècle avant notre ère. « Il a déjà tout dit sur la vie, la mort, l’amour, la guerre. C’est comme la Grotte de Lascaux ou la Grotte Chauvet. Tout a déjà existé avant nous. Ce n’est pas une raison pour ne pas nous renouveler, contempler la lune, la mer ou la montagne, le vent ou le silence et dire notre ressenti intérieur avec nos mots à nous. Quand nous faisons l’ascension du Kilimandjaro en Tanzanie, il nous en faut du temps pour gravir les 6 000 mètres. Pas à pas, nous formulons notre pensée, elle se complexifie, elle s’enrichit au fil de l’escalade. »

Et comme nous sommes à Châteauneuf-du-Pape, il poursuit avec une métaphore sur le vin, le terroir, la maturation justement, le temps long, la fermentation, le vieillissement qui permet aux tanins de se fondre, de s’épanouir, au vin de se bonifier, de passer par magie du grain de raisin à l’élixir. Et Sylvain Tesson prévient : « La beauté ne doit pas être triste, nous écraser, nous pauvres humains qui cheminons sur terre. Cioran disait d’ailleurs avec humour : « Depuis que j’ai appris qu’il existait 14 milliards de galaxies, j’ai renoncé à faire ma toilette! » Eclats de rires et salve d’applaudissements dans le jardin du Château La Nerthe. Il ajoute, citant le poète et critique Yves Bonnefoy, que « Le paradis est épars, il reste des arpents de beauté, des débris, des bribes, des brins, des traces, des miettes, des éclats, même des tessons (!), à nous de les trouver même s’ils sont disséminés, comme les rares fleurs au milieu des hautes herbes ».

La 4eme édition des Causeries de Châteauneuf-du-Pape sur “La Beauté du Monde“ au Château La Nerthe ©Ville de Châteauneuf-du-Pape/ Emmanuel Chandelier

Et l’écrivain nomade se rebelle avec véhémence contre « Le gouffre de la banalité. Cet appareillage technique récent qui prétend masquer notre perception du réel par un écran virtuel, une tablette, ces terminaisons bioniques, ce doigt d’honneur digital qui fait de nous des valets de la puce algorithmique. Stop aux grands manitous, les GAFAM (Google, Apple, Facebook devenu X , Amazon et Microsoft). Surout pas d’écran entre nous et le monde. » intime-t-il au public subjugué.

La beauté, c’est à nous d’aller la chercher, de la traquer partout sur la planète. Mais à ce momen-là Sylvain Tesson pointe un autre excès de notre époque, le sur-tourisme qui attire tous les esprits grégaires qui s’entassent sur des sites remarquables et parfois les détruisent à force de piétinement. « Internet balise le monde, la population locale est excédée par cette invasion, aux Canaries comme à Venise avec ces immeubles-paquebots qui défigurent et ravagent la lagune, tous ces hots spots conseillés par les réseaux (dits) sociaux qui prétendent mettre en valeur certains sites emblématiques et qui débouchent sur des embouteillages géants. Ne les imitez pas, ne les suivez pas, prenez la tangente, échappez-vous, loin des sentiers battus ».

Franck Ferrand prend alors la parole pour évoquer les Japonais qui en regardant un tout petit arbre imaginent une forêt entière et Sylvain Tesson de prononcer le mot « synecdoque », une figure de style qui désigne une partie pour le tout. Et il presse les auditeurs à « Etre constamment aux aguets, attentifs, en alerte, à l’écoute du monde comme des autres. Ne soyez pas blasés, vous ne faites pas partie de cette race raccornie, dégoûtée de tout, indifférente au spectacle du monde, tenez votre âme en haleine! De grâce il y a des invariants partout dans la nature, un lever de soleil, une fleur, un paysage. Ne faites pas des claquettes sur les décombres, extasiez-vous sur l’asticot comme la baleine, l’infiniment petit comme l’éternité ».

Au terme de cette avalanche de mots, de ce raffinement de la pensée, les spectateurs, sur un petit nuage, ont échangé avec les invités de l’édition 2025 des « Causeries de Châteauneuf-du-Pape » et leur ont fait signer leurs dernières publications, histoire de prolonger ce moment de grâce.


Marie-Françoise Chevallier Le Page, fondatrice des Éditions de la Safranède, à la rencontre de ses lecteurs à Apt

L’auteur Sylvain Tesson sera l’invité d’honneur lors de la 4e édition des Causeries de Châteauneuf-du-Pape du vendredi 23 au dimanche 25 mai

Voyageur, alpiniste, géographe, écrivain, nomade, essayste, aventurier du risque, sur les flots comme les fleuves, le sable comme les steppes, les cimes comme les collines. Cet homme aux semelles de vent embrasse le monde, défriche les interdits, chevauche monts et merveilles, arpente la planète de Borneo au Désert de Gobi, de Calcutta à la taïga, frôle loup et panthère des neiges, passe ses étés à la radio entre Montaigne et Baudelaire, Hugo et Homère et grimpe sur le toit de Notre-Dame de Paris comme sur un « stack » du Cap Canaille à Cassis.

Dans le sillage des Robinson, Kérouac, Jules Verne, Victor Segalen, Conrad, Ulysse, il foule l’immensité du monde, un petit carnet dans la poche et cisèle des textes comme un joaillier sertit un diamant, le rend châtoyant, resplendissant. Il rend compte de cette ivresse d’ailleurs, de ce défi de démesure, de sensations enivrées, de vibrations extrêmes.

Cet ours « solaire » qui cumule Prix Goncourt de la Nouvelle, Prix Medicis et Prix Renaudot, sera l’invité de Franck Ferrand et des ‘Causeries’ le samedi 24 mai. Ne ratez pas cet attachant vagabond de passage chez nous pour un moment rare, vous allez boire ses paroles. Comme un bon vin de Châteauneuf-du-Pape, forcément ‘Millésime 2025’.

Contact : chateauneufdupape.org / accueil.chateauneufdupape@paysdorange.com


Marie-Françoise Chevallier Le Page, fondatrice des Éditions de la Safranède, à la rencontre de ses lecteurs à Apt

À l’occasion de la journée mondiale du livre et du droit d’auteur, la 27e édition de la Fête de la librairie indépendante se déroulera ce samedi 26 avril. En Vaucluse, une douzaine de commerces proposeront une animation spécifique à la clientèle. 

Quel est le point commun entre Comédie Humaine, La Mémoire du monde, Youpi, Orange bleue, Mot à Mot, Librairie de l’Horloge, L’Éphémère, Le Lézard amoureux, L’Annexe, Fontaine Luberon, Les Causeuses, et Le Passeur de L’Isle ? Ce sont 12 librairies indépendantes qui offriront à leurs visiteurs une rose et un livre pour célébrer ce commerce de proximité, force locale de l’économie du livre. Sur toute la région, les librairies participant à l’opération sont au nombre de 56.

Durant cette manifestation nationale, 700 librairies se mettront en fête dans toute la France, la Belgique et le Luxembourg. Organisé par l’association Verbes et la librairie parisienne des Abbesses, l’événement est une déclinaison de la Sant Jordi en Catalogne. Cette tradition médiévale outre-pyrénées consiste à offrir une rose. Depuis près de 100 ans, il est aussi d’usage d’offrir un livre, en soutien à la chaîne du livre. 

Pour la 27e édition, l’organisation, en partenariat avec les éditions Gallimard, rassemble cinq beaux livres en un seul, sur lequel ont œuvré cinq artistes et intellectuels. Intitulé “Esprit es-tu là ?”, il est tiré à 26 000 exemplaires et sera remis aux clients des librairies qui participent à cette journée du 26 avril (voir encadré). À travers ces cinq variations, le geste est d’évoquer cette mystérieuse « revenance » littéraire qui invite à une contemplation, une rêverie, un voyage imaginaire, un déplacement fictif qui achemine le lecteur vers la plus profonde province du dedans.« Nous aimerions exprimer combien nous tous, libraires, sommes très émus d’êtres les confidents privilégiés des lecteurs qui mènent une double vie dans les librairies, poursuivant un chemin secret de livre en livre » explique Marie-Rose Guarniéri, Présidente de l’association Verbes à l’origine de la Fête de la librairie indépendante. 

Le livre offert regroupe les oeuvres suivantes : 
Robert Desnos et ses fantômes par Gabriel Dufay
Les plaques d’écrivains dans Paris par Antoine Ginésy
Les dédicaces oubliées par Claire Morel
Les spectres de la littérature du XIXe par Daniel Sangsue
Une cartographie onirique des librairies par Vahram Muratyan

Amy Rouméjon Cros


Marie-Françoise Chevallier Le Page, fondatrice des Éditions de la Safranède, à la rencontre de ses lecteurs à Apt

Depuis 3 ans, le « plus beau village du monde », déjà hyper-touristique, voit chaque printemps sa population (1 600 âmes) multipliée par dix, le temps d’un week-end littéraire. « C’est un moment simple, bon enfant, de partage, de rencontre, d’échange dans un site inspiré et inspirant », explique le maire, Richard Kitaeff.

Après Jean-Christophe Ruffin l’an dernier, c’est David Foenkinos, le romancier, dramaturge, best-seller traduit en 40 langues, qui parrainera cette édition 2025. Une trentaine d’auteurs seront présents pour des dédicaces et des débats. Laure Adler, journaliste, essayiste, auteure, ancienne directrice de France-Culture et conseillère culture du Président François Mitterrand. Plantu, dessinateur de presse, qui a fait la Une du Monde pendant 50 ans avec ses caricatures cinglantes. Autre invité : Miguel Bonnefoy, Grand Prix du Roman de l’Académie Française et du dernier Prix Femina.

À portée de lecteurs également, l’écrivaine Vanessa Springora qui avait dénoncé dans son livre Le consentement l’emprise toxique qu’elle avait subie à 14 ans par Gabriel Matzneff, pourtant encensé par la critique et reçu en grande pompe sur le plateau d’Apostrophes. Également invités : le sociologue Michel Maffesoli, l’auteur-jeunnesse Pierre Gemme, l’historien Emmanuel Waresquiel, les chefs étoilés Thierry Marx et Jean-François Piège, le spécialiste du polar Bernard Minier, la grande reporter de guerre Dorothée Olliéric, enfin et non des moindres, le Prix Goncourt 2024 Kamel Daoud.

L’an dernier, malgré une météo mitigée, plus de 15 000 lecteurs avaient grimpé à Gordes. Vu le programme dense et éclectique, ils seront sans doute encore plus nombreux cette année.

Richard Kitaeff, maire de Gordes. ©Andrée Brunetti / L’Echo du Mardi

Pour découvrir tout le programme de la 3e édition de Lire à Gordes, cliquez ici.
Contact : 04 90 72 98 64


Marie-Françoise Chevallier Le Page, fondatrice des Éditions de la Safranède, à la rencontre de ses lecteurs à Apt

L’établissement hôtelier villeneuvois L’Heure Bleue organise une rencontre avec l’auteur aubagnais Bruno Carpentier le mercredi 9 avril. 

Paru en mars, Arma Christi, le dernier roman de Bruno Carpentier, sera présenté lors d’une rencontre-dédicace à L’Heure Bleue. Avec une dizaine de publications à son actif, l’auteur partagera avec le public ses méthodes de travail. Les spécificités du genre, ses inspirations, son mode d’écriture et le développement de ses personnages n’auront plus de secrets pour les lecteurs fidèles et les curieux de polar. 

Anciennement militaire, Bruno Carpentier vit dans près de Marseille. La région lui offre des clés d’écriture qu’il insère dans les portes de son imaginaire. C’est sur son blog ‘Mes polars en Provence‘ qu’il communique le plus l’avancement de ses œuvres ainsi que l’actualité de ses rencontres-dédicaces. Dans sa dernière fiction Arma Christi, il donne suite aux aventures de son personnage Ana Boyer, que les lecteurs ont déjà pu connaître dans La Source bleue

©Éditions Melmac

Rencontre dédicace avec Bruno Carpentier à Heure Bleue – La Régence. 5 rue de la République. Villeneuve-lès-Avignon.
Entrée : une consommation obligatoire + 5€ de participation aux frais
04 86 84 50 85 / contact@lheurebleueprovence.fr

A.R.C


Marie-Françoise Chevallier Le Page, fondatrice des Éditions de la Safranède, à la rencontre de ses lecteurs à Apt

Après avoir organisé de nombreux ateliers d’écriture dans les cuisines des chefs, Ema Del a décidé de créer les ateliers ‘Cook with love, cuisiner & écrire’ destinés aux particuliers. Après une première édition dans la Drôme en décembre dernier qui a enchanté les participants, un nouvel atelier est programmé le samedi 8 mars au Domaine de Rhôdes à Avignon.

Le samedi 8 mars sera sous le signe de la cuisine, mais aussi de l’écriture. L’animatrice d’ateliers d’écriture Ema Del propose une seconde édition de son atelier ‘Cook with love, cuisinez & écrire’, dans la cuisine du Domaine de Rhôdes sur l’île de la Barthelasse à Avignon. Elle animera ce rendez-vous aux côtés de Christel, cuisinière littéraire qui préparera un dessert surprise pour les participants et leurs partagera ses astuces pour sublimer leurs desserts.

Ema & Christel sont prêtes pour vous accueillir au Domaine de Rhôdes le 8 mars. ©Ema Del

Le concept est simple. Les participants auront des consignes à suivre afin d’écrire un texte en cuisinant en même temps. À la fin viendra le moment de découvrir les histoires de chacun, tout en dégustant les pâtisseries qui auront été préparées. « Écrire et cuisiner simultanément projette les participants au plus près de leur souvenir, explique Ema Del. Ils sont donc en immersion et leur écriture sur le vif chargée émotionnellement vient du plus intérieur. »

50€ par personne. Inscription par mail à l’adresse emadelecriture@gmail.com
Samedi 8 mars. De 13h à 17h. Domaine de Rhôdes. 486 Chemin de Rhodes. Avignon.

https://www.echodumardi.com/tag/litterature/   1/1