21 décembre 2025 |

Ecrit par le 21 décembre 2025

Glenn Viel part à votre rencontre à l’occasion de la sortie de son nouveau livre

Alors que son livre Cuisine d’un cancre est sorti au mois de novembre, le chef Glenn Viel ira à la rencontre de ses lecteurs lors de deux séance de dédicace ce jeudi 18 décembre au Clair de la Plume à Grignan et ce vendredi 19 décembre à L’Oustau de Baumanière aux Baux-de-Provence.

Deux occasions de rencontrer le chef de l’Oustau de Baumanière se présentent cette semaine. Deux séances de dédicace sont organisées : une première au Clair de la Plume à Grignan et une seconde à L’Oustau de Baumanière aux Baux-de-Provence. Le public pourra donc rencontrer Glenn Viel, échanger autour de son livre, de son actualité, ou encore de Top Chef.

Dans son livre Cuisine d’un cancre, Glenn Viel revient sur son parcours atypique, marqué par un rapport peu conventionnel à l’école, et dévoile comment l’audace, l’imagination et l’envie de bousculer les codes ont façonné son identité culinaire et humaine au travers d’un témoignage sans filtre.

Jeudi 18 décembre. De 11h à 12h. Le Clair de la Plume. 2 Place du Mail. Grignan.
Vendredi 19 décembre. 15h30. L’Oustau de Baumanière. 500 Route de Baumanière. Les Baux-de-Provence.

©Hachette Cuisine

Glenn Viel part à votre rencontre à l’occasion de la sortie de son nouveau livre

Un nouvel ouvrage autour du célèbre peintre, intitulé Vincent Van Gogh à Saint-Rémy-de-Provence, est paru au début du mois de décembre aux éditions Silvana Editoriale.

Suite à une violente crise à Arles durant laquelle il s’est coupé le lobe d’oreille, Vincent Van Goh a rejoint la Maison de santé Saint-Paul-de-Mausole à Saint-Rémy-de-Provence en mai 1889, où il a séjourné pendant un an.

À cette époque, il ne se doutait pas de l’impact qu’allait avoir ce séjour sur lui et son art. C’est dans cette maison de santé qu’il a réalisé 150 toiles, dont La Nuit Étoilée, Les amandiers en fleurs ou bien Les Iris, qui font aujourd’hui la renommée du peintre. Un séjour au cœur des Alpilles qui est aujourd’hui relaté dans le nouvel ouvrage Vincent Van Gogh à Saint-Rémy-de-Provence.

Ce livre, publié aux éditions Silvana Editoriale, de huit auteurs. La direction artistique a été confiée à Elisa Farran, directrice du Musée Estrine de Saint-Rémy-de-Provence, qui a bénéficié des contributions d’Adrien Bosc, Jean-Marc Boulon, Élisa Farran, Jacqueline Leroy, Jean-Pierre Luminet, Claude Mauron, Virginie Olier et Alexandra Roche-Tramier.

« Ce livre n’est pas seulement un ouvrage de plus sur Van Gogh, affirme la Ville de Saint-Rémy-de-Provence. Il rassemble une mémoire collective et marque la reconnaissance de toute une commune à celui qui a transformé son destin à jamais. »

Livre Vincent Van Gogh à Saint-Rémy-de-Provence. 30€. Éditions Silvana Editoriale.

©Silvana Editoriale

Glenn Viel part à votre rencontre à l’occasion de la sortie de son nouveau livre

Les Rendez-vous du Chêne ? Un moment privilégié entre une personnalité et son public animé par Patrick Baud, écrivain, animateur et curieux professionnel. 

Patrick Baud a proposé à Bernard Werber de venir sous le Chêne pour présenter son parcours d’auteur, sa carrière et ses projets à venir. Ces deux là se connaissent bien et la rencontre s’annonce riche et vivante car ce rendez-vous est aussi un échange entre deux individus curieux et passionnés.  

Bernard Werber, auteur des Fourmis, mais après ?

Quand on parle de Bernard Werber, quelles que soient les générations, on pense immédiatement à son premier livre Les Fourmis qui lui a assuré à 30 ans un succès planétaire. On oublie peut-être le journaliste scientifique qu’il a été précédemment, puis l’homme de théâtre, de radio, de cinéma et de conférences. On le classe comme écrivain dans un genre littéraire particulier « la philosophie-fiction » alliant philosophie et science. Il parle volontiers de sciences et de spiritualité, un explorateur de l’imaginaire qui interroge avec originalité la place de l’humanité dans l’univers. Son dernier livre La Voix de l’arbre est paru en octobre 2025.

Bernard Werber a accepté de répondre aux questions de l’Echo du Mardi

Ce rendez-vous sous le Chêne avec Patrick Baud, comment le concevez-vous ?
Je connais Patrick Baud, entre nous c’est comme une partie de ping-pong. Je ne sais pas comment il va m’envoyer la balle mais si j’ai accepté son invitation c’est parce que c’est un esprit curieux et pour moi la curiosité est la plus grande qualité que peut avoir un être humain car toutes les autres ( qualités) découlent de ça. Etre curieux c’est s’intéresser au monde, comprendre comment il fonctionne. Je pense que j’aurai l’occasion de parler de toutes les curiosités que j’ai essayé dans mon parcours de journaliste scientifique, d’homme de théâtre ou écrivain. Chaque livre est pour moi l’occasion de me spécialiser dans un domaine.

On parlera donc de votre dernier livre La Voix de l’arbre, sorti en octobre 2025
Dans mon dernier livre La voix de l’arbre, j’ai approfondi le sujet sur la communication des arbres, sur tout ce que nous avons à apprendre du monde végétal et du fait que nous sommes en train de détruire les forêts. J’axe mes dernières conférences là-dessus, la préservation des forêts. 

C’est l’histoire d’une jeune fille qui va mettre au point une machine pour communiquer avec un chêne en détectant ses ondes.  Un fait indéniable, c’est que les arbres émettent des ondes. Mon point de départ est l’expérience de Cleve Bachster en 1961 qui a pu observer et prouver (expérience observée, mais pas validée scientifiquement) que les arbres percevaient la mort d’être vivants. 

Écrire, mais l’envie aussi de rencontrer votre public ?
Je n’ai jamais donné de spectacle à Avignon mais ce n’est pas la première fois que je monte sur scène. J’aime rencontrer le public, être en proximité, je ne prépare rien, je suis dans l’improvisation et réceptif. Depuis 2023, je monte sur scène avec un spectacle qui s’appelle V.I.E (Voyage Intérieur Expérimental) où je propose des méditations guidées. Je veux délivrer un message qui est un mélange de science et de spiritualité. Je pars de la science et ensuite j’extrapole, la science-fiction n’est pas scientifique ! Je me garde bien d’avoir la prétention de donner la moindre vérité. 

Éveiller les consciences
Par contre, ce qui m’amuse, c’est de rendre les gens curieux, d’ouvrir les esprits, les consciences car quelle que soit une vérité assénée, elle peut être remise en cause tout simplement parce que le monde bouge, les connaissances aussi. Je suis un romancier, pas un scientifique. J’aime faire rêver les gens, ouvrir des zones de curiosité et je n’ai pas la prétention de faire des conférences scientifiques. Le meilleur et le pire sont possibles à notre époque et le meilleur pour moi est le retour et le respect de la nature et l’interrogation sur qui on est, pourquoi on est né et que faire ?

Pourquoi êtes-vous une star en Corée du Sud ?
C’est simple, ils sont intéressés par le futur et la spiritualité. J’y trouve un public beaucoup plus ouvert (média, journaliste). En France, la mode est plutôt aux romans psychologiques ou romantiques. Là-bas, ils sont intéressés par la science, le futur et la spiritualité. Ils lisent plus. Là-bas, il y a des forêts thérapeutiques (ndlr : la sylvothérapie pour interagir avec les arbres).

Votre rendez-vous sous le Chêne sera réussi si…
Si j’ai réussi à éveiller la curiosité du public pour tout ce qui est nouveau et différent, si je le connecte avec une autre réalité. Si j’ai éveillé leur créativité, c’est-à-dire qu’ils s’intéressent à eux-mêmes plus qu’à moi, qu’ils aient envie d’entreprendre :  envie de faire leur propre texte, musique, ou peinture, envie de s’intéresser à leur propre talent et à leur propre capacité de créer. Les gens sont malheureux car ils subissent. Je proposerai peut-être une séance de méditation.

Samedi 29 novembre. 20h. 10 à 25€. Théâtre du Chêne Noir. 8 bis, rue Sainte-Catherine. Avignon. 04 90 86 74 87 / contact@chenenoir.fr 


Glenn Viel part à votre rencontre à l’occasion de la sortie de son nouveau livre

Tome 4 ou cuvée saison 4, le Festival Polar Pinard revient pour sa quatrième édition du vendredi 17 au dimanche 19 octobre à Bédoin.

Fort de la fréquentation des années précédentes, ce festival prend désormais son allure de croisière avec les ingrédients qui en font son succès : des auteurs invités, des auteurs locaux, des tables rondes, des films, des apéros, une exposition des Flous du Ventoux sans oublier un programme jeunesse , le tout au cœur du village de Bédoin au pied du Ventoux.

Michèle Pedinielli, marraine de l’édition

Journaliste, conceptrice web, la Niçoise Michèle Pedinielli est l’auteur du  roman policier Boccanera édité en 2018 aux éditions de l’Aube. Elle a reçu le prix Lion Noir 2019 pour son roman lors du festival du Livre Policier de Neuilly-Plaisance. En mai 2019, elle a publié Après les chiens, une nouvelle enquête menée par Ghjulia Boccanera. Rédactrice, elle collabore à retronews.fr, le site d’actualités historiques de la Bibliothèque Nationale de France. Elle montera les marches du centre culturel de Bédoin dès l’ouverture à 18h ce vendredi et nous la retrouverons pour animer le petit déjeuner du samedi, ‘Les privés s’en mêlent’ avec Danü Danquigny.

Les autrices et les auteurs invités

Danü Danquigny, Pascale Dietrich, Sébastien Gendron, Luce Michel, Max Monnehay, Michèle Pedinielli, Pascal Prévot (jeunesse), Jacky Schwartzmann se prêteront aux dédicaces le samedi toute la journée (hors pause méridienne) et le dimanche matin. Nous en retrouverons certains lors des deux petits déjeuners ou de la table ronde ‘Mourir….de rire, la dérision comme arme’. Présence des librairies partenaires L’astucieuse renarde de Bédoin et la librairie de Malaucène.

Les vignerons partenaires

Leur présence est une évidence – en dehors du fait que le festival s’appelle Polar, Pinard, ce n’est pas que pour la rime. Dans le roman policier français, le vin aime à se mêler aux intrigues et accompagne souvent les protagonistes. Il a acquis ses lettres de noblesse au fil du temps comme le polar qui était avant considéré comme un sous-genre littéraire. La Coopérative les Vignerons du Mont Ventoux, le Domaine Le Contrebandier, le Domaine de La Massane et Domaine le Van seront présents pendant ces trois jours. Avec générosité mais modération, vous pourrez déguster les vins de ces domaines en attendant votre tour pour les dédicaces.

Une Balade contée dans le village par Gilbert Chiron

Contes fantastiques et mystérieux : trois histoires, trois mystères, un seul frisson.

Le lavoir (d’après Pierre Magnan) : un homme, une femme disparue à la libération, un vieux lavoir que l’on veut démolir … Meurtre ou fugue amoureuse ? Le passé refait surface.

La chasse du Père Chanu (ou La dame de la montagne) : dans le Ventoux, un couple célèbre ses 50 ans de mariage. mais cette nuit-là, la légende de la Dame Blanche se réveille. On dit qu’elle revient tous les deux siècles…

Lou Matagot : en Camargue, les manades cachent parfois des présences inquiétantes. Un taureau de trop, un taureau qui manque, et le matagot – animal fantôme, annonciateur de mort – qui rôde…

Dimanche 19 octobre. 15h. Départ du centre culturel

Sur l’écran noir de nos nuits blanches

C’est le cinéma itinérant Cinéval qui présentera les 3 films en soirée.

L’Horloger de Saint Paul de Bertrand Tavernier. Vendredi 17 octobre.21h. 5€.
Mortelle randonnée de Claude Miller.  Samedi 18 octobre. 21h. 5€.
Le royaume de Julien Colonna. 17h. 5€.

Lecture musicale de Scène de crime de R.J.Ellory par la Compagnie Maâloum

La Compagnie Maâloum est un collectif d’artistes qui travaillent depuis 2008 autour de la littérature et de la musique sur notre territoire de Vaucluse, entre le Mont Ventoux et Avignon. Ils sont cinq : un musicien et quatre comédiens qui aiment et défendent la belle littérature. Ils créent des lectures musicales autour d’un auteur. Dans Scène de crime, l’action se passe en 1971. L’inspecteur Garrett Erickson enquête sur une série de meurtres : des jeunes femmes décapitées dont plusieurs organes ont été prélevés.

Lecture : Rémi Pradier
Musique originale : Antoine Achiary, clavier & Bruno Bertrand, batterie
Mise en lecture : Aude Marchand

Programme complet sur le site www.polar-pinard.com
Du 17 au 19 octobre. Centre Culturel. Place de la Vigneronne. Bédoin. 06 70 03 40 26 / fondusaunoir@gmail.com  


Glenn Viel part à votre rencontre à l’occasion de la sortie de son nouveau livre

Nées en Normandie, les Éditions de la Safranède sont désormais installées au cœur de la Provence, à Ménerbes. Ce dimanche 13 juillet, leur fondatrice Marie-Françoise Chevallier Le Page, aussi auteure, sera en séance de dédicace à la librairie Fontaine Luberon à Apt.

Ancien avocat au barreau de Paris, Marie-Françoise Chevallier Le Page a décidé de quitter la Normandie il y a peu pour se retirer en Provence, dans le mas familial à Ménerbes. L’objectif pour elle était de se consacrer à l’écriture, une passion qui la suit et l’entoure depuis longtemps. « Nous sommes nombreux à écrire dans la famille, affirme-t-elle. J’avais 4 ou 5 ans quand j’ai révélé à mon père que je souhaitais écrire un livre. Mais ce n’est qu’à 60 ans que j’ai écrit le premier. »

Ce dimanche 13 juillet, la fondatrice de la maison d’édition ira à la rencontre de ses lecteurs le temps d’une séance de dédicace à Apt et présentera le troisième et dernier tome de la trilogie qui suit le personnage de Taddeuz.

Taddeuz et l’Esprit du Zambèze

Si le personnage de Taddeuz n’a que 13 ans dans le premier tome Taddeuz et le collier aztèque, il est adulte dans ce troisième tome, dévoilé le 1er avril dernier. La saga suit ce jeune garçon qui s’apprête à devenir roi et qui se retrouve plongé dans une nouvelle mission au sein de la Glenowl Academy, une école hors du commun qui enseigne au travers d’aventures grandeur nature.

Aventure, voyage et fantasy s’entremêlent dans les trois tomes. Ce dernier opus se concentre sur un sujet au cœur de l’actualité : le réchauffement climatique et son impact sur les populations, la faune et la flore. « L’Esprit du Zambèze est une ode à la jeunesse et à sa capacité à changer le monde », révèle l’auteure.

De la littérature jeunesse au roman

Marie-Françoise Chevallier Le Page a plusieurs cordes à son arc en termes d’écriture. Si elle présentera de la littérature jeunesse (voire pour jeune adulte) ce dimanche à Apt, elle a commencé sa carrière d’écrivaine avec des contes pour enfant. Les contes de Mamyshâ se déclinent en 15 tomes, illustrés par l’auteure elle-même, qui les a écrits pour ses petits-enfants. « J’avais du mal à trouver l’illustrateur qui correspondait à ce que je voulais donc mon mari m’a encouragée à faire moi-même les illustrations », explique-t-elle.

Le dernier conte, sorti au début de l’année 2025. ©Éditions de la Safranède

Mais ce n’est pas tout. La présidente des Éditions de la Safranède compte aussi deux romans à son actif : La Veuve K. ou la vie de château et sa suite, La part d’ombre ou Qu’aurais-je fait si j’avais su ?, qui mêlent enquête, suspense et vie en société. « Tous mes livres sont inspirés d’anecdotes de ma vie, ou bien de faits divers que j’ai pu lire dans l’actualité », ajoute Marie-Françoise.

Les projets de l’auteure et de la maison d’édition

En s’installant au cœur du Luberon, à Ménerbes, les Éditions de la Safranède ambitionnent de s’ancrer davantage dans le paysage littéraire local.

Après avoir fait le Salon Cav’Arts de Cavaillon en mai dernier, Marie-Françoise Chevallier Le Page, de son côté, ira à la rencontre de ses lecteurs à Apt ce dimanche 13 juillet, mais aussi à Roussillon à l’occasion de l’événement ‘Livre en fête’ le dimanche 28 septembre prochain.

Rencontre ce dimanche 13 juillet. De 10h30 à 18h. Librairie Fontaine Luberon. 16 Rue des Marchands. Apt.


Glenn Viel part à votre rencontre à l’occasion de la sortie de son nouveau livre

D’abord, gros plan sur Boule et Bill qui sont les invités d’honneur de ‘Châteauneuf-du-Pape en Bulles’ que Raphaël Vannelle organise ce samedi 14 juin avec une dizaine de dessinateurs et illustrateurs.

« C’est déjà la 5ème édition et cet évènement est très attendu », se félicite Raphaël Vannelle, collectionneur invétéré de BD qui a initié cette fête où les amateurs rencontrent leurs illustrateurs préférées, dialoguent avec eux, leur font signer leurs albums en toute simplicité, souvent en famille, dans la Rue de la République entièrement piétonnisée au cœur du village de Châteauneuf-du-Pape.

« Le 14 juin, Nous avons invité une dizaine de dessinateurs. Le mythique belge Dany, qui a 82 ans et qui a connu Hergé, le père de Tintin. Il a collaboré à Spirou, à Achille Talon et créé les aventures d’Olivier Rameau », précise Raphaël Vannelle. Autres dessinateurs présents samedi : Serge Carrère, auteur de Léo Loden, Gunthrie, Le regard invisible, Les Elfées. Également Belge, Olivier Genson (Le partage des Mondes, Le nageur solitaire, La fée assassine), le couple Jean-Charles Kraehn-Patricia Jambers, Olivier Berlion auteur de Tony Corso et Pacotille. « C’est un beau plateau, non ? », interroge Raphaël Vannelle.

« Chaque année, on assiste à une montée en gamme. »

Raphaël Vannelle

En partenariat avec le service des Fêtes de la mairie de Châteauneuf-du-Pape, pendant des mois en amont, il s’occupe de tout, de convaincre les auteurs de venir dans le Vaucluse, de participer à ce salon, d’acheter les billets de TGV, de la réservation des hôtels, des restaurants, des apéros avec les meilleures bouteilles des vignerons de Châteauneuf et bien sûr des stands de dédicaces d’albums proposés aux fans. « Chaque année, on assiste à une montée en gamme, à la reconnaissance de cette manifestation culturelle et patrimoniale, à une fréquentation en hausse. Et surtout les gens sont heureux, ils ont des étoiles dans les yeux quand ils retrouvent leurs rêves d’enfance à travers leurs albums jaunis qu’ils viennent faire dédicacer aux auteurs présents. »

Samedi, de 10h à midi et de 16h à 20h, ne ratez pas cette journée dédiée au IXème art, après l’architecture, la sculpture, la peinture, la musique et le cinéma : la BD. Et c’est gratuit !

Une double passion

Voilà pour la 1re passion de Raphaël Vannelle. La seconde, c’est la Distillerie A. Blachère, créée en 1835, et dont il a épousé l’héritière, Sandrine. Ensemble, ils ont relancé l’affaire familiale en 1993, notamment grâce au Pac citron. « On a innové, on relooké les étiquettes, précise le patron. Là on a procédé au tirage d’une centaine d’exemplaires de magnums du Pac et du Fun Blue (sirop à la menthe au goût chlorophile). Nous sommes le seul producteur familial et indépendant de sirops de Provence. Nous avons une gamme de 25 goûts, ‘Couleur Provence’, menthe, genadine évidemment mais nous avons ajouté framboise, kiwi, banane, griotte, réglisse, cola, orgeat à nos propositions habituelles : anis, fraise, cassis, pêche, pomme, châtaigne, melon, fruits de la passion, barbe à papa, caramel, vanille, figue, violette, lavande. »

En tout, 1,3M de bouteilles de sirops ont été vendues l’an dernier, dont 1M pour le Pac et Fun Blue. Mais la Distillerie A. Blachère, ce sont aussi des alcools et des spiritueux. 150 000 bouteilles commercialisées en 2024 de pastis, liqueurs (Origan du Comtat, Elixir du Ventoux,  Verveine ardéchoise), crèmes (de châtaigne, de myrtille, de cassis), eaux-de-vie à la poire Williams et au vieux Marc de Châteauneuf, rhums et whisky. L’entreprise compte une douzaine de salariés et affiche un chiffre d’affaires constamment en hausse, + 8% l’an dernier et sans doute autant cette année.

Contact : Mairie de Châteauneuf-du-Pape – 04 90 83 71 08 / Distillerie A. Blachère – 04 90 83 55 65


Glenn Viel part à votre rencontre à l’occasion de la sortie de son nouveau livre

Une lecture musicale de La papeterie Tsubaki de Ito Ogawa par la Compagnie Maâloum proposée par la commune du Barroux avec le soutien du Service Livre et Lecture du Département de Vaucluse.

À Kamakura, ville japonaise située au bord de l’océan, au Sud de Tokyo, Hatoko, jeune femme de 25 ans, reprend la papeterie de l’ainée, sa grand-mère. Celle-ci lui a transmis avec rigueur, exigence et sévérité son amour pour la calligraphie et le métier d’écrivain public. Écrire pour les autres devient sa mission quotidienne. Le choix des mots, de l’encre, du papier, de l’enveloppe, du timbre, tout est signifiant dans une lettre. Hatoko s’attèle à la tâche avec engagement, et répond à tous les souhaits même les plus surprenants. La papeterie Tsubaki devient un lieu d’échanges, de partages, de surprises, de réconciliations et petit à petit, Hatoko devient fière d’être écrivain public. 

L’extrait choisi pour cette radiophonique est issu de la première partie « été »

Ito Ogawa nous fait redécouvrir avec subtilité le goût de l’écriture à la main, la délicatesse de la correspondance. L’autrice réussit à nous transmettre avec une simplicité lumineuse un univers quotidien dans la pure tradition japonaise. Nous vivons à travers ce roman une année entière aux côtés de Hatoko.
Lecture : Julie Minck
Musique originale : Mathilde Giraud (harpe)
Adaptation et mise en lecture : Maxime Le Gall

Vendredi 6 juin. 18h30. Entrée libre. Bibliothèque. Le Barroux. 


Glenn Viel part à votre rencontre à l’occasion de la sortie de son nouveau livre

Dans l’un des plus anciens vignobles de l’appellation, Le Château La Nerthe (1736), l’auditoire a été conquis par cette 4ème édition. Il faut dire que le maître d’oeuvre, l’historien, écrivain et journaliste Franck Ferrand a su choisir un thème consensuel : « La Beauté du Monde ».

Dans son avant-propos, il a tenu à rendre hommage au photographe brésilien Sebastião Salgado, disparu la veille à l’âge de 81 ans et dont l’exposition- évènement « Amazonia » avait été organisée au Palais des Papes en 2022. Aussitôt, Franck Ferrand donne le ton : « Ces vignes à perte de vue me font penser à la Toscane et forcément à Léonard de Vinci qui disait toujours d’ouvrir l’oeil, de cultiver le regard pour comprendre le monde » et dans la foulée, l’historien évoque Michel-Ange « Il ne sculpte pas le bloc de marbre de Carrare, non. Il fait jaillir, advenir La Pieta ou David ».

Sylvain Tesson, Franck Ferrand, Vivianne Perret, Catherine Van Offelen et “La Beauté du Monde“ ©Ville de Châteauneuf-du-Pape/ Emmanuel Chandelier

Sylvain Tesson prend la parole pour le marteler à son tour : « La beauté se trouve dans le regard. Il nous faut la traquer partout. Quand je suis dans le Désert de Gobi, je parle aux maigres buissons et j’y puise quand même des forces pour aller de l’avant. Nous devons réenchanter le monde qui nous entoure, extraire le suc de la vie, détecter sa beauté partout. Certains vont trouver que c’est cucu la praline, infantile, mais non, c’est ça la vie avec les fées. Quand je vais de la Galice aux Iles Shetland en Ecosse, aux Feroe entre Islande et Norvège, en longeant la côte, ces épines d’oursins de l’Atlantique, ce sont des mâchoires de rochers qui dévorent, il y a une grâce, un mystère. Comme ici, dans les collines du Comtat Venaissin, le vent et la lumière électrifient les vignes, rappellent la puissance du Mont-Ventoux, les Dentelles cabrées et crénelées de Montmirail, c’est toute notre attention qui doit être portée au monde. D’ailleurs, Novalis disait « Plus c’est poétique, plus c’est réel ».

« Plus c’est poétique, plus c’est réel ».

G.P. F. Novalis / Sylvain Tesson

L’écrivain-voyageur compare alors paysan et poète. le premier ensemence la terre et attend la germination des fruits et des fleurs, le poète donne aux mots la possibilité de faire jaillir le verbe, de prolonger la création avec le langage et de former des phrases. Tous les deux produisent, offrent au monde la vibration des mots en ribambelle et l’écho de nos paroles. Ce n’est pas comme ces i-phones hyper high-tech, ces pixels à soit-disant haute-définition numérique qui, en fait, ne définissent absolument rien du tout ».

Franck Ferrand évoque un concept cher au sémiologue Roland Barthes, la « sapientia », qui contient, en un seul mot à la fois le savoir, la sagesse et la saveur et Sylvain Tesson saute à pieds joints sur Homère., le poète grec du VIIIème siècle avant notre ère. « Il a déjà tout dit sur la vie, la mort, l’amour, la guerre. C’est comme la Grotte de Lascaux ou la Grotte Chauvet. Tout a déjà existé avant nous. Ce n’est pas une raison pour ne pas nous renouveler, contempler la lune, la mer ou la montagne, le vent ou le silence et dire notre ressenti intérieur avec nos mots à nous. Quand nous faisons l’ascension du Kilimandjaro en Tanzanie, il nous en faut du temps pour gravir les 6 000 mètres. Pas à pas, nous formulons notre pensée, elle se complexifie, elle s’enrichit au fil de l’escalade. »

Et comme nous sommes à Châteauneuf-du-Pape, il poursuit avec une métaphore sur le vin, le terroir, la maturation justement, le temps long, la fermentation, le vieillissement qui permet aux tanins de se fondre, de s’épanouir, au vin de se bonifier, de passer par magie du grain de raisin à l’élixir. Et Sylvain Tesson prévient : « La beauté ne doit pas être triste, nous écraser, nous pauvres humains qui cheminons sur terre. Cioran disait d’ailleurs avec humour : « Depuis que j’ai appris qu’il existait 14 milliards de galaxies, j’ai renoncé à faire ma toilette! » Eclats de rires et salve d’applaudissements dans le jardin du Château La Nerthe. Il ajoute, citant le poète et critique Yves Bonnefoy, que « Le paradis est épars, il reste des arpents de beauté, des débris, des bribes, des brins, des traces, des miettes, des éclats, même des tessons (!), à nous de les trouver même s’ils sont disséminés, comme les rares fleurs au milieu des hautes herbes ».

La 4eme édition des Causeries de Châteauneuf-du-Pape sur “La Beauté du Monde“ au Château La Nerthe ©Ville de Châteauneuf-du-Pape/ Emmanuel Chandelier

Et l’écrivain nomade se rebelle avec véhémence contre « Le gouffre de la banalité. Cet appareillage technique récent qui prétend masquer notre perception du réel par un écran virtuel, une tablette, ces terminaisons bioniques, ce doigt d’honneur digital qui fait de nous des valets de la puce algorithmique. Stop aux grands manitous, les GAFAM (Google, Apple, Facebook devenu X , Amazon et Microsoft). Surout pas d’écran entre nous et le monde. » intime-t-il au public subjugué.

La beauté, c’est à nous d’aller la chercher, de la traquer partout sur la planète. Mais à ce momen-là Sylvain Tesson pointe un autre excès de notre époque, le sur-tourisme qui attire tous les esprits grégaires qui s’entassent sur des sites remarquables et parfois les détruisent à force de piétinement. « Internet balise le monde, la population locale est excédée par cette invasion, aux Canaries comme à Venise avec ces immeubles-paquebots qui défigurent et ravagent la lagune, tous ces hots spots conseillés par les réseaux (dits) sociaux qui prétendent mettre en valeur certains sites emblématiques et qui débouchent sur des embouteillages géants. Ne les imitez pas, ne les suivez pas, prenez la tangente, échappez-vous, loin des sentiers battus ».

Franck Ferrand prend alors la parole pour évoquer les Japonais qui en regardant un tout petit arbre imaginent une forêt entière et Sylvain Tesson de prononcer le mot « synecdoque », une figure de style qui désigne une partie pour le tout. Et il presse les auditeurs à « Etre constamment aux aguets, attentifs, en alerte, à l’écoute du monde comme des autres. Ne soyez pas blasés, vous ne faites pas partie de cette race raccornie, dégoûtée de tout, indifférente au spectacle du monde, tenez votre âme en haleine! De grâce il y a des invariants partout dans la nature, un lever de soleil, une fleur, un paysage. Ne faites pas des claquettes sur les décombres, extasiez-vous sur l’asticot comme la baleine, l’infiniment petit comme l’éternité ».

Au terme de cette avalanche de mots, de ce raffinement de la pensée, les spectateurs, sur un petit nuage, ont échangé avec les invités de l’édition 2025 des « Causeries de Châteauneuf-du-Pape » et leur ont fait signer leurs dernières publications, histoire de prolonger ce moment de grâce.


Glenn Viel part à votre rencontre à l’occasion de la sortie de son nouveau livre

L’auteur Sylvain Tesson sera l’invité d’honneur lors de la 4e édition des Causeries de Châteauneuf-du-Pape du vendredi 23 au dimanche 25 mai

Voyageur, alpiniste, géographe, écrivain, nomade, essayste, aventurier du risque, sur les flots comme les fleuves, le sable comme les steppes, les cimes comme les collines. Cet homme aux semelles de vent embrasse le monde, défriche les interdits, chevauche monts et merveilles, arpente la planète de Borneo au Désert de Gobi, de Calcutta à la taïga, frôle loup et panthère des neiges, passe ses étés à la radio entre Montaigne et Baudelaire, Hugo et Homère et grimpe sur le toit de Notre-Dame de Paris comme sur un « stack » du Cap Canaille à Cassis.

Dans le sillage des Robinson, Kérouac, Jules Verne, Victor Segalen, Conrad, Ulysse, il foule l’immensité du monde, un petit carnet dans la poche et cisèle des textes comme un joaillier sertit un diamant, le rend châtoyant, resplendissant. Il rend compte de cette ivresse d’ailleurs, de ce défi de démesure, de sensations enivrées, de vibrations extrêmes.

Cet ours « solaire » qui cumule Prix Goncourt de la Nouvelle, Prix Medicis et Prix Renaudot, sera l’invité de Franck Ferrand et des ‘Causeries’ le samedi 24 mai. Ne ratez pas cet attachant vagabond de passage chez nous pour un moment rare, vous allez boire ses paroles. Comme un bon vin de Châteauneuf-du-Pape, forcément ‘Millésime 2025’.

Contact : chateauneufdupape.org / accueil.chateauneufdupape@paysdorange.com

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