Lancement d’un club Polar à la librairie La Forme d’un Livre de Villeneuve-lès-Avignon
La librairie villeneuvoise La Forme d’un Livre et le Festival du Polar s’associent pour nous proposer un nouveau rendez-vous littéraire : un club Polar.
Dans la continuité et la logique du Festival du Polar qui a lieu tous en ans en novembre, Camille Court, libraire, accueille Corinne Tonelli, programmatrice du Festival du Polar, qui vous présentera des nouveautés et des coups de cœur : romans noirs ou policier, thrillers…
Un rendez-vous mensuel
Le Club Polar se réunira 5 fois dans l’année, le lundi soir à 18h30. Il durera environ entre 1h et 1h20. Les échanges autour des lectures se poursuivront autour d’un verre.
Lundi 17 février à 18h30. Entrée libre. Places limitées. Librairie La Forme d’un Livre. Rue de la République. Villeneuve-les-Avignon. Réservation conseillée : librairie.laformedunlivre@gmail.com
Lancement d’un club Polar à la librairie La Forme d’un Livre de Villeneuve-lès-Avignon
Les 9ᵉ Nuits de la lecture, organisées par le Centre national du livre sur proposition du ministère de la Culture, se tiendront du jeudi 23 au dimanche 26 janvier sur le thème des patrimoines. Avignon Université y participe pour la 5ᵉ fois ce jeudi 23. Au programme : concert, exposition, podcasts, et lecture.
Pour les 9ᵉ Nuits de la lecture sur le thème des patrimoines, Avignon Université a décidé de mettre à l’honneur les autrices, écrivaines, artistes et lectrices engagées, qui construisent la littérature francophone, le temps d’une soirée demain (le jeudi 23 janvier).
La soirée débutera avec un concert de la chorale Le Chant des Déferlantes à 19h30, suivi d’un arpentage littéraire animé par le Planning Familial de Vaucluse à 20h. Un moment de lecture sera proposé à 21h, accompagné d’un DJ set par Les Nuits Sauvages et Mélanie Stravato, autrice et éditrice de la maison d’édition Les Bras Nus. À 22h, un atelier de collage sur les murs du campus sera organisé, suivi du vernissage de l’exposition des autrices par le restaurant Chez Françoise, en collaboration avec la Bibliothèque Universitaire.
Durant toute la soirée, les participants pourront profiter de diffusion de podcasts, de l’exposition des créations des femmes de la communauté universitaire (étudiantes et personnels), d’un plateau radio live par Radio Campus Avignon, et de bien d’autres surprises autour de la littérature.
Inscription gratuite par mail à l’adresse patch-culture@univ-avignon.fr Jeudi 23 janvier. À partir de 19h. Avignon Université. Campus Hannah Arendt .74 rue Louis Pasteur. Avignon.
Lancement d’un club Polar à la librairie La Forme d’un Livre de Villeneuve-lès-Avignon
Le mot figure dès 1993 dans une tribune du Vauclusien Jean Viard publiée dans Libération. Il l’appelait alors « La société d’archipel » et la définissait comme une figure qui cernait l’évolution de nos territoires individuels. Et trente ans plus tard, le sociologue revient sur la réflexion qu’il a prolongée avec ce livre-somme. Il fait le point en 445 pages sur les métamorphoses de notre société ces dernières décennies, la place de chacun, son interaction avec l’autre, passant de la ligne Maginot à la Chute du Mur de Berlin puis au mur érigé entre les États-Unis et le Mexique.
Un chapitre est dédié à la Provence, « Pays entre la mer Méditerranée et le massif alpin… C’est l’axe Nice / Marseille / Avignon, celui des capitales actuelles du pouvoir d’Etat, celui des TGV et des autoroutes. Un principe double, de mer et de montagne. » Les calanques côtières de Marseille, restée ville grecque d’un côté, de l’autre Aix-en-Provence, siège de l’Évêché, du Parlement, ville de la rente terrienne, de notaires et de juristes. L’aristocratique et la populaire à moins de 30 km de distance. L’une a dominé et géré la côte, la mer, le commerce, les croisières, la seconde l’intérieur, Cadarache et Iter.
Jean Viard zoome ensuite sur « Le Vaucluse », limité par la Durance au Sud et le Rhône à l’Ouest. « Quand la Révolution invente les départements, il n’y a pas de Vaucluse. » Les Pays du Luberon sont dans les Bouches-du-Rhône, le Nord du département dans la Drôme et le Comtat Venaissin encore au Pape. Quand le rattachement à la France est proclamé, le Vaucluse est dessiné autour du Comtat, Pertuis lorgne déjà vers Aix. Puis le pouvoir central est déplacé de Carpentras vers Avignon. Et le flux économique est drainé par le Rhône « où remontent sur Paris les fruits et légumes des maraîchers, les vins des vignerons. Là sont les grands marchés agricoles, Cavaillon, Châteaurenard. » Puis les MIN de Carpentras et d’Avignon.
Il évoque ensuite un nouvel ordre du temps où vitesse et santé ont boosté le mouvement de démocratisation du XXᵉ siècle avec « Logements chauffés, eau courante, bains, éclairage, stockage alimentaire, divertissements à domicile, études, moyens de transports. Avec l’électricité, la TV, les supermarchés, la poste, l’électroménager, l’information. » En 1900, la France comptait 3 000 véhicules (plutôt des diligences et des fiacres) et aujourd’hui 30 millions de voitures.
Jean Viard passe à ce fameux « Individu écologique » au milieu d’un monde d’une infinie diversité. « Comment lier la fragmentation en archipels de nos espaces-temps au sein d’une planète bornée, limitée et interactive ? Demande-t-il. Avons-nous une vision trop européenne ? Quelles réflexions communes entre un jeune Asiatique bousculé par un démarrage économique trop rapide ? Un Africain qui tente de se protéger du désespoir qui submerge son continent, du jeune Ukrainien qui ne sait pas encore s’il échappera à la guerre et une jeune des banlieues qui hésite entre le RSA et la dope ? Cela démontre justement ce qu’est un monde d’archipels. »
L’auteur habite dans le Vaucluse. « Entre deux cimetières, chacun distant de 20km, celui de Lourmarin où est enterré le Prix Nobel de littérature Albert Camus et celui de Manosque où repose Jean Giono. L’un est l’auteur de La Peste, l’autre du Hussard sur le toit qui se passe au temps du choléra. » Le grand confinement imposé pendant la pandémie a bouleversé nos vies, poursuit Jean Viard. « Je ne m’étais jamais servi de Zoom avant, ni de Skype. On est totalement immergés dans le chaudron numérique, Twitter a été inventé en 2007, Facebook organisé la même année et 38 millions de Français achètent par e-commerce. Huit milliards d’êtres humains ont vécu la même aventure de confinement. La pandémie a été un accélérateur de tendances, un lanceur d’alertes pour façonner un nouveau monde. »
Il poursuit : « Nous sommes face à un désir vital de radicalité : déménager, démissionner, se séparer, changer de métier, quitter son patron, voter pour des solutions extrêmes. Le CDI ne fait plus rêver. Deux ans après les Gilets Jaunes, le terrain demeure extrêmement glissant. Il va falloir apprendre à faire des compromis. Le journalisme inquisiteur ne remplace ni le travail d’enquête sur le terrain, ni la rigueur, ni la compétence. Passer en boucle des élus marginaux, des syndicalistes minoritaires et des citoyens protestataires ne représente par l’opinion, mais tente de la façonner et d’y mettre le feu », ajoute-t-il.
Jean Viard évoque alors un débat avec l’éthologue Boris Cyrulnik en juin dernier, au cœur du magnifique théâtre de Châteauvallon, à quelques encablures de Toulon, où, il y a une quarantaine d’années, l’historien Fernand Braudel avait longuement parlé de la civilisation méditerranéenne. Les deux hommes ont évoqué la baisse de la natalité. « Les femmes se sont libérées d’une domination grâce au travail, aux études où elles sont meilleures que les hommes et où les hommes se disent je n’ai plus besoin de faire tourner le foyer, bouillir la marmite. On voit se multiplier les décohabitations. Les jeunes filles issues de l’immigration sont au même niveau que les autres en deux générations, ce qui n’est pas le cas des garçons. Et le problème, c’est la natalité qui baisse, avec en prime peu, trop peu de crèches. A contrario, les pères d’aujourd’hui s’occupent davantage de leurs enfants et peuvent bénéficier d’un long congé parental. »
Jean Viard conclut : « Nous devons relier nos bribes d’appartenances, de genre, de culture, de religion, de nation, de continent pour nous rapprocher, nous rassembler. Mais pour y parvenir, voir plus loin que les brumes noires de l’actualité hystérisées par des réseaux numériques complotistes et manipulateurs, nous devons reprendre l’immense combat ‘pour faire humanité commune’, comme l’écrivait le philosophe sénégalais Souleymane Bachir-Diagne en 2016 ou comme l’a fait Nelson Mandela en construisant un pays post-apartheid ». Un double exemple porteur d’espoir pour ne pas nous emmurer chacun dans sa tour d’ivoire, son archipel.
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La 20ᵉ édition du Festival du Polar de Villeneuve-lès-Avignon aura lieu du mercredi 30 octobre au dimanche 3 novembre avec pour thème ‘Au-delà des frontières’.
Un voyage au-delà de la Méditerranée
À ses débuts en 2004, le Festival du Polar avait une spécificité, celle d’un festival autour du polar méditerranéen. Au fil des éditions, les frontières de la Méditerranée ont été dépassées et le thème de cette 20ᵉ édition ouverte sur le monde est « Au-delà des frontières ». Comme l’a souligné Pascale Bories, maire de Villeneuve-lès-Avignon : « cette durée, 20 ans, a permis de faire connaître ce festival qui est maintenant incontournable pour le public et pour les auteurs. C’est Le Lieu où il faut être ! »
L’équipe organisatrice du festival.
Noire ou blanche, une littérature au-delà de ces distinctions
Prenons Sandrine Collette, invitée dès 2013 à Villeneuve-lès-Avignon qui a gagné le prix des lecteurs avec son polar Des nœuds d’acier. Elle revient aujourd’hui alors qu’elle est finaliste pour le Goncourt 2024 et se joue des frontières avec son dernier ouvrage Madelaine avant l’aube. Son écriture est peut-être noire et sombre mais elle n’est pas éditée en polar, elle est classée en littérature « blanche. » L’éditeur américain Oliver Galmeister a, lui aussi, abandonné cette distinction typiquement française et sera présent avec quatre auteurs : les américains Elliot Ackerman, Peete Fromm, Jake Hinkson et l’italien Piergiorgio Pulixi.
28 auteurs invités dont 4 anciens lauréats du Prix des Lecteurs
Parmi les auteurs et autrices invités cette année, quatre ont été lauréats du Prix des Lecteurs : RJ Ellory pour Vendetta en 2010, Sandrine Collette pour Des noeuds d’acier en 2013, Franck Bouysse pour Grossir le ciel en 2015 et Sonja Delzongle pour Boréal en 2018. Les 28 auteurs seront présents pour les dédicaces pendant ces trois journées.
Vendredi 1er novembre de 14h30 à 17h30. Bateau Le Mireio. Samedi 2 novembre de 10h30 à 18h30. Salles de la boulangerie de la Chartreuse. Dimanche 3 novembre de 10h à 17h. Salles de la boulangerie de la Chartreuse.
Des premiers romans
Nathalie Gauthereau avec Dans l’oeil de la vengeance va au-delà des frontières en croisant trajectoire migratoire et vengeance meurtrière. L’écossais Abir Mukherjee abordera non sans humour la colonisation avec Les ombres de Bombay.
18 tables rondes
Où on parlera des métiers du polar (avec la présence d’un médecin légiste !), de dystopie, de faits-divers, de l’Amérique, de la nature, des frontières du bien et du mal, de l’Étranger, de la littérature jeunesse, de religion.
Le traditionnel Prix des Lecteurs
Le traditionnel Prix des Lecteurs, attribué depuis 2006 par un jury de lecteurs à un roman paru entre le mois de juin de l’année précédente et le mois de mai de l’année en cours parmi une sélection de 6 ou 7 romans, sera dévoilé lors de l’inauguration du festival, le samedi 2 novembre à 10h à la Chartreuse, en présence des auteurs.
Des nouveautés Sur le bateau le Mireio, le bal littéraire
Sur un modèle imaginé par la Chartreuse depuis plusieurs années, on nous dévoile la règle du jeu : trois auteurs sont enfermés pour écrire une histoire en neuf épisodes. Ils ont à disposition la playlist qui sera jouée par l’orchestre. Chaque épisode devra se finir par au mieux le titre de la chanson qui suit ou alors une allusion. Le bal a lieu sur le Mireio, on alterne un moment de lecture, un morceau de musique pour danser. Tarif 10€. Réservation obligatoire sur www.bateaux-provence.com ou 04 90 85 62 25. Restauration possible à bord jusqu’à 22h.
Au restaurant La Magnaneraie, un brunch littéraire
Ce brunch sera animé par l’auteur américain Elliot Ackerman et son éditeur Oliver Gallmeister autour de la question « Et demain l’Amérique ? » Accueil autour d’un café et de viennoiseries entre 9h15 et 9h30. Après la rencontre, à 10h30, un buffet salé/sucré sera proposé. Places limitées. Inscription indispensable au 04 90 25 11 11. Tarif 15€.
Au-delà des murs
« Être lecteur avant d’être un détenu. » À partir de ce constat fait par la programmatrice Corinne Tonelli, le nouveau prix « Lire à l’ombre » est proposé à sept détenus du Centre Pénitentiaire du Pontet dans les mêmes conditions que le Prix des Lecteurs, avec les mêmes livres sélectionnés. Le lauréat viendra au Centre pour recevoir le prix et discuter avec les détenus le lundi 4 novembre.
Des nuits du noir plus courtes
La soirée du jeudi 31 octobre commencera dès 18h30 avec une carte blanche donnée à l’éditeur Oliver Gallmeister, fondateur des éditions du même nom, qui sera présent tout au long de ces trois jours. Il choisit de nous présenter un John Ford mythique, L’homme qui tua Liberty Valance puis à 21h un film de Sean Penn, The Pledge.
Le samedi, carte blanche est donnée à Sandrine Collette qui a choisi le film documentaire Seule la terre est éternelle qui retrace la vie de Jim Harrison et sa passion des grands espaces.
Les films sont projetés en VO sous-titrée dans la belle salle du Tinel. Billetterie gratuite (dans la limite des places disponibles) ouverte 30 min avant le début de chaque séance. Il sera demandé au public de sortir de la salle entre les deux projections de la même soirée. Possibilité de n’assister qu’à une seule projection.
Faire la fête pour ce 20ᵉ anniversaire
Outre le bal littéraire, il s’agira de garder une trace, un souvenir de cet anniversaire en se soumettant à la vidéo-maton. Confortablement assis dans un fauteuil, face à la caméra, il faudra répondre à des questions qui défilent pour connaître nos goûts en matière de polar, nos coups de cœur ou un souvenir du festival. Les capsules vidéo seront ensuite montées pour être diffusées sur le site du festival et ses réseaux sociaux. Et bien sûr, tout se finira en musique pour se dire au revoir avec un gâteau d’anniversaire, en chantant et en dansant. Le groupe vocal villeneuvois a capella Willow Street reprendra un répertoire vibrant autour d’airs incontournables du polar. Dimanche 3 novembre. 17h. Cloître Saint Jean. La Chartreuse.
De riches journées polarisantes
Le polar s’invitera aussi dans des lectures, du théâtre, des escape games, des expositions, des contes, une dictée tirée d’un texte de Sonya Delzongle, des ateliers d’écritures animée par Léa, blogueuse passionnée, de la BD, des jeux de société intergénérationnels, un atelier philo « Peut-on vivre sans frontières ? », des enquêtes au Fort Saint-André, des jeux de rôle, des quiz polar…
Pour découvrir le programme complet, cliquez ici. Du 30 octobre au 3 novembre. Chartreuse de Villeneuve-les-Avignon.
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La Compagnie Le Chemin des Plumes propose une lecture poétique et musicale du magnifique roman Betty de Tiffany McDaniel, paru en 2020, ce samedi 19 octobre.
La Petite Indienne, c’est Betty Carpenter, sixième de huit enfants. Parce que sa mère est blanche et son père cherokee, sa famille vit en marge de la société. Avec ses frères et sœurs, Betty grandit bercée par la magie immémoriale des histoires de son père, au cœur des paysages paisibles de l’Ohio. Mais les plus noirs secrets de la famille se dévoilent peu à peu. Pour affronter le monde des adultes, Betty découvrira le pouvoir réparateur des mots.
La lecture musicale se clôturera par un verre de l’amitié.
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Les fondus au noir récidivent
Et nous adressent une troisième sommation : écouter, parler, voir et boire autour du polar et du pinard pendant 3 jours. Trois jours de dégustations, de bons mots, de belles pages , de surprises… et peut-être de mauvais genre ! Il y aura le traditionnel salon des auteurs et des dédicaces avec Pascale Expilly, Simone Gelin, Maurice Gouiran, Dominique Manotti, Patrick Nieto, Chantal Pelletier, Benoît Séverac et l’auteur jeunesse Pascal Brissy. Les débats aborderont – avec sobriété – la mémoire, l’histoire et la dystopie. La dégustation des vins sera assurée par les domaines Le Contrebandier, La Massane, Les Patys, Le Van et Les vignerons du Ventoux. Les librairies L’annexe de Malaucène ainsi que L’astucieuse renarde seront présentes pendant ces 3 jours.
Polar, Pinard, pas seulement parce que ça rime
Dans le roman policier français, on aime le vin peut-être plus que les alcools forts. Il est un personnage à part entière dans les intrigues : thriller dans les vignes, enquêtes dans les grands domaines ou alors plus simplement enquêteurs en addiction. Bédoin, niché au cœur de vignobles désormais renommés, bénéficie d’une richesse œnologique et a donné naissance à l’AOC Ventoux. On a parlé de « piquette » pour le vin comme on pu parler de « mauvais genre ou sous littérature » pour le polar. Ils ont conquis tous deux leur légitimité désormais et ce festival Polar Pinard scelle cette évolution qui allie qualité et diversité. Labels, AOC et prix littéraires font bon ménage.
L’auteur marseillais Maurice Gouiran, parrain du festival
De La nuit des bras cassés, publié en 2000, à Et dire qu’il y a encore des cons qui croient que la terre est ronde ! en 2022, Maurice Gouiran n’a jamais cédé un pouce à ses engagements et à ses thèmes de prédilections : les racines, la fraternité, l’actualité arménienne, le goût du voyage et des pays méditerranéens, les bistrots de quartier… Il montera les marches du foyer de Bédoin dès 18h le vendredi , sera présent pendant les 3 jours pour les dédicaces et participera au débat du dimanche matin : ‘Quand le polar réveille les mémoires’.
Pas de fête aux polars sans films noirs
On est gâté pour cette édition avec quatre films projetés par Cinéval : un thriller bien français en ouverture, Le Doulos de Jean-Pierre Melville, où on retrouve Belmondo, Régiani etc.. Puis Fargo des frères Coen qui n’a pas pris une ride. Les enfants ne seront pas oubliés le dimanche matin avec l’excellent Le Château de Cagliostro de Miyazaki .En clôture, L’étoile filante des belges Fiona Gordon et Dominique Abel, humour assuré.
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C’est le créateur de cette maison d’édition, le sociologue Jean Viard, qui depuis un demi-siècle scrute nos us et coutumes, décrypte et dissèque nos dérives, qui préface ce livre et propose sa « Politique du voyage – Une menace – Des solutions ». Il le fait en une trentaine de pages, en amont de l’étude de Linda Lainé, rédactrice-en-chef du magazine L’Echo touristique.
Il commence par une provocation : « Il n’y a pas assez de touristes », quand les Vauclusiens patientent derrière des mobil-homes qui roulent à 20km/h dans la montée du Ventoux ou quand ils font la queue pendant de longues minutes, à Avignon, sur les bords du Rhône, au feu tricolore qui permet d’accéder au parking du Palais des Papes mais ne laissent passer que trois voitures à la fois sous un soleil de plomb pendant le ‘In’ ou le ‘Off’.
Jean Viard, poursuit : « Un milliard de frères Terriens seulement, franchissent une frontière chaque année. Ils étaient 60 millions en 1968. Je rêve qu’ils deviennent 3 milliards. Cette ouverture peut sembler à contre-emploi, pourtant, avant de débattre des impacts écologiques, culturels et sociaux des voyages, il faut rappeler que le voyage, dans nos sociétés moderne est ce qui fait de nous des citoyens de France. Auparavant, les sociétés et les nations se réunissaient par mondes religieux ou par empires, et on pouvait vivre des siècles sans connaître l’existence de l’Amérique ou de l’Afrique. »
Il poursuit : « Le voyage, la découverte de l’autre, de la diversité des cultures et des écosystèmes, c’est ce qui nous intègre à la société et au monde. Or c’est parce qu’on fera humanité commune qu’on gagnera la guerre climatique ». Il revient sur l’épisode pandémie de 2019. « 5 milliards d’hommes se sont battus ensemble pour vaincre le Covid. Chacun a modifié son comportement, moins voyagé, réorganisé des circuits économiques et on a pris conscience qu’on pouvait ensemble gagner une bataille planétaire. »
Parmi les conséquences du confinement, il cite quelques exemples : « On a enlevé un milliard d’enfants des écoles, 48% des Américains ont quitté leur emploi, 10% des Chinois ont divorcé, en France un million de couples se sont séparés, 25% des salariés sont passés ou télé-travail. D’innombrables urbains ont quitté la ville ou séjournent plus longtemps dans leur résidence secondaire et les Airbnb. » Bref, la pandémie a modifié notre regard, notre vie, notre façon de considérer le monde, la société a évolué.
Plus de tourisme mais moins de surtourisme
C’est à ce momen-là que Jean Viard explique sa démonstration , en soupesant le pourcentage entre risques et bénéfices. « Il nous faut plus de touristes si on veut créer une société unie, rassembler les groupes différents (d’origine, de culture, de revenus, de régions), il faut aider ceux qui ne peuvent pas partir en vacances. Or, 30 à 40% des Français ne voyagent pas, surtout les jeunes des ‘quartiers’ qui vivent cette astreinte à résidence comme une exclusion des valeurs communes ».
Mais pour éviter le surtourisme, la foule et les embouteillages quand on va à St-Tropez le matin et qu’on quitte la Madrague, le Musée de la Gendarmerie cher à Louis de Funès ou la Place des Lices dans la soirée, il faut ré-gu-ler, martèle-t-il. « Il faut diviser les flux par le numérique comme dans les Calanques où on retient son entrée sur internet pour visiter Sugiton à Marseille ou Sormiou à Cassis. Avant, 2 000 touristes venaient piétiner la flore chaque jour pour contempler l’imposant Cap Canaille, un massacre pour l’écosystème. Quel est le charme? On a limité à 400 personnes. Les gens sont heureux d’avoir accès gratuitement à un luxe et apprécier d’être peu nombreux à cet endroit de rêve. » Il faut étaler les vacances dans l’année, sur les quatre saisons.
« Le travail des professionnels du tourisme, c’est d’enrichir en culture, de créer la possibilité de rencontres avec l’art, la musique. Amener la culture dans des lieux de pratique populaire est un enjeu majeur. Les 7 millions de Français qui assistent aux festivals l’été ne sont pas toujours des gens qui vont au spectacle pendant l’année. » Non sans humour, Jean Viard cite un de ses confrères, Jean-Didier Urbain, le sociologue spécialiste du tourisme : « Il y a deux endroits de grande densité sur la planète : les cimetières et les plages. »
Dans sa préface, Jean Viard conclut : « La question qui nous est posée aujourd’hui est celle de notre capacité à construire un commun suffisamment fort pour gagner la bataille du bas carbone de l’industrie du vivant et de l’économie de la réutilisation. Un tourisme à réguler mais à protéger dans une civilisation du voyage et de la découverte. »
C’est alors que Linda Lainé entame sa démonstration : « Ils ont longtemps été désirés et choyés pour la manne qu’ils représentent, mais les touristes en rangs trop serrés ne sont plus accueillis à bras ouverts. Venise, New-York, Barcelone ou Dubrovnik s’interrogent et règlementent. Les populations locales se sentent asphyxiées. »
Alors que le 80ème Anniversaire du Débarquement de 1944 en Normandie, Le Tour de France cycliste, les Jeux Olympiques et Paralympiques et les festivals sont des temps forts du tourisme cet été, que la France va attirer plus de 100 millions de visiteurs, le Vaucluse plus de 4 millions, la rédactrice-en-chef de L’Echo touristique, Linda Lainé, recommande d’être des « voyage-acteurs ». De participer à la préservation de l’environnement, à l’amélioration de la vie locale, à des années-lumière du tourisme prédateur. Quant à un tourisme « réparateur » laissant le lieu visité dans un meilleur état qu’à son arrivée, il pourrait prendre racine à son tour. « Nous avons tant de plaies à soigner sur notre splendide planète. Voyageons en pleine conscience. »
Voyage au pays du surtourisme – Editions de l’Aube – 17€ 331 Rue Amédée Giniès. La Tour d’Aigues. 04 90 07 46 60.
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« Paul Auster et Actes-Sud, c’était un long compagnonnage, une amitié sans failles depuis des décennies » explique Françoise Nyssen, ancienne Ministre de la Culture et fille d’Hubert Nyssen qui a fondé cette maison d’édition en 1978, près du Rhône. « Mon père était fou de littérature américaine, il avait fait connaissance de Paul Auster à New-York, à Brooklyn où il était né et il trouvait qu’il renouvelait le genre littéraire, du coup, il n’a eu de cesse de le faire traduire et de le publier en français ».
Une œuvre qui a fait grandir Actes Sud « Paul Auster n’est pas, dans le catalogue d’Actes Sud, un auteur parmi d’autres, confirme Bertrand Py directeur éditorial des éditions Actes Sud. Sa rencontre avec nos éditions – à l’époque presque aussi inconnues qu’il l’était lui-même dans son propre pays – date d’un voyage d’Hubert Nyssen à New York, au milieu des années quatre-vingts. Dès que fut traduit (par Pierre Furlan) Cité de verre, Paul Auster vint à Paris où la modeste maison arlésienne avait organisé, dans l’enthousiasme, comme s’il s’était agi du nouveau prix Nobel, une ‘conférence de presse’ ! C’est qu’immense était alors en France le désir de lectures neuves, l’appétit de traduction. Et rapidement, la subtilité narrative et les chausse-trappes existentielles de la Trilogie new-yorkaise, portées par le charisme, la poésie et l’érudition francophile de Paul Auster, allaient s’imprimer – le mot dit bien la chose – dans l’identité littéraire de toute une génération. Être son éditeur – ou son éditrice, en l’occurrence Marie-Catherine Vacher – était une chance, et devint pour Actes Sud une carte de visite circulant amplement dans le cercle toujours plus large des amis de Paul Auster… Son œuvre n’en était qu’à ses débuts – mais déjà nous faisait grandir. Et quand ici ou là sont cités les noms des fondateurs d’Actes Sud, il faudrait ajouter qu’assurément, la confiance que Paul Auster leur a accordée fut aussi bienfaisante que déterminante dans leur histoire. »
Une quarantaine d’œuvre publiée En tout, une quarantaine d’œuvres sont sorties de chez Actes Sud, dès 1987 avec « La cité de verre », premier volume de la fameuse trilogie new-yorkaise, puis « Le voyage d’Anna Blume », « Moon palace », « Leviathan », qui a reçu le Prix Medicis étranger, « Mr Vertigo », « Le livre des illusions », « Brooklyn Follies », « Sunset Park ». Francophone et francophile, il était régulièrement invité d’honneur des émissions de Bernard Pivot ou François Busnel à la télévition qui ont contribué à le faire connaître au grand public.
Son dernier roman « Baumgartner » vient tout juste de sortir chez Actes-Sud, il y est question de la puissance de l’amour et des méandres du deuil. Paul Auster avait 77 ans et il avait perdu son fils, victime d’une overdose, en 2022.
Bibliographie Trilogie new-yorkaise ; Babel no 32 : – Vol. 1 : Cité de verre, 1987 ; – Vol. 2 : Revenants, 1988 ; – Vol. 3 : La Chambre dérobée, 1988. L’Invention de la solitude, 1988 ; Babel no 41. Le Voyage d’Anna Blume, 1989 ; rééd. Sous le titre Au pays des choses dernières, Babel no 60. Moon Palace, 1990 ; Babel no 68. La Musique du hasard, 1991 ; Babel no 83. L’Art de la faim, 1992.Le Carnet rouge, 1993. Le Carnet rouge / L’Art de la faim, Babel no 133. Léviathan, 1993 (prix Médicis étranger) ; Babel no 106. Disparitions (en coédition avec les éditions Unes), 1994 ; Babel no 870. Mr Vertigo, 1994 ; Babel no 163. Smoke / Brooklyn Boogie, 1995 ; Babel no 255. Le Diable par la queue, 1996 ; Babel no 379. La Solitude du labyrinthe (entretien avec Gérard de Cortanze), 1997 ; Babel no 662, édition augmentée. Lulu on the bridge, 1998 ; Babel no 753. Le Noël d’Auggie Wren, Actes Sud Junior, 1998. Tombouctou, 1999 ; Babel no 460. Laurel et Hardy vont au paradis suivi de Black-Out et Cache-Cache, Actes Sud-Papiers, 2000. Je pensais que mon père était Dieu, 2001 ; Babel no 556. Le Livre des illusions, 2002 ; Babel no 591. Constat d’accident, 2003 ; Babel no 630. Histoire de ma machine à écrire (avec Sam Messer), 2003. La Nuit de l’oracle, 2004 ; Babel no 720. Brooklyn Follies, 2005 ; Babel no 785. Dans le scriptorium, 2007 ; Babel no 900. La Vie intérieure de Martin Frost, 2007 ; Babel no 935. Seul dans le noir, 2009 ; Babel no 1063. Invisible, 2010 ; Babel no 1114. Sunset Park, 2011 ; Babel no 1177. Chronique d’hiver, 2013 ; Babel no 1274. Ici & maintenant. Correspondance 2008-2011 (avec J. M. Coetzee), 2013. Excursions dans la zone intérieure, 2014 ; Babel no 1384. La Pipe d’Oppen, 2016 ; Babel no 1490. 4 3 2 1, 2018 (Prix du Livre Inter étranger) ; Babel no 1660. Une vie dans les mots. Conversations avec I. B. Siegumfeldt, 2020 ; Babel no 1774. Burning Boy. Vie et œuvre de Stephen Crane, 2021. Pays de sang. Une histoire de la violence par arme à feu aux États-Unis (avec Spencer Ostrander), 2023. Baumgartner, 2024. Dans la collection “Thesaurus” : Œuvres romanesques, t. I, 1996. Œuvres romanesques et autres textes, t. II, 1999. Œuvres romanesques, t. III, 2011.
Lancement d’un club Polar à la librairie La Forme d’un Livre de Villeneuve-lès-Avignon
La seconde édition du salon du livre Lire à Gordes aura lieu ces samedi 27 et dimanche 28 avril au coeur du village luberonnais. Parrainé par le médecin et auteur Jean-Christophe Rufin, l’événement accueillera 25 écrivains pour des séances de dédicaces, des rencontres-débats ou encore des ateliers pour les enfants.
25 nouveaux auteurs viendront à la rencontre de leur public ce week-end, dans le cadre exceptionnel du village de Gordes, pour la seconde édition de Lire à Gordes. « Le renouvellement de cette manifestation littéraire confirme l’excellence de la programmation », affirme Richard Kitaeff, maire de Gordes. Cette année, plusieurs de ces auteurs ont reçu un prix littéraire tels que Jean-Baptiste Andrea qui a eu le Prix Goncourt et le Prix du roman Fnac 2023, Dominique Barbéris et son Grand prix du roman de l’Académie française 2023, Claire Deya qui a eu le Grand Prix RTL, ou encore Gaspard Koenig et son Prix Interallié 2023.
Cette édition est parrainée par Jean-Christophe Rufin. Tous les auteurs seront présents les deux jours pour échanger avec les lecteurs qui pourront acheter des livres sur place et les faire dédicacer. De nombreuses rencontres-débats avec les écrivains viendront rythmer le week-end. Les enfants, quant à eux, ne seront pas mis de côtés puisque des ateliers, animés par des auteurs, leur seront dédiés.
Un événement qui contribue au changement d’image de Gordes
Le village de Gordes est connu pour être une destination incontournable du département de Vaucluse, et plus largement de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Venue la période estivale, tous les touristes, qu’ils soient français ou étrangers, s’y précipitent pour profiter de son incontournable marché, s’imprégner de son charme atypique, et flâner dans les ruelles pavées. « Aujourd’hui, Gordes est un village qui vit toute l’année, et plus seulement l’été », explique le maire de la commune.
A l’instar du Département de Vaucluse, la mairie de Gordes œuvre pour que le village devienne une destination accueillante durant les quatre saisons et pas seulement pendant la période estivale. C’est pourquoi la commune organise de nombreux événements toute l’année comme des conférences, les petites halles des producteurs de décembre à mars, ou encore le salon Lire à Gordes au mois d’avril. Ce dernier a d’ailleurs remporté un succès fulgurant lors de sa première édition en 2023 puisqu’il a accueilli 15 000 visiteurs sur deux jours. « Le succès ne se démentira pas cette année, s’enthousiasme Richard Kitaeff. Des lecteurs de toute la France et même à l’international nous ont affirmé qu’ils attendent impatiemment cette nouvelle édition.
Programme des rencontres-débats
Le samedi 27 avril : 10h15-11h : rencontre avec Claire Deya autour de son livre Un monde à refaire, publié aux éditions L’Observatoire, un roman sur le travail de déminage des plages françaises à la fin de la Seconde Guerre mondiale. 11h15-12h : rencontre avec Jean-Christophe Rufin autour de son roman d’aventure contemporain D’or et de jungle publié aux éditions Calmann Lévy. 11h15-12h : Jacques Expert et Denis Lépée vous plongeront dans le monde des écrivains du noir avec la conférence ‘Au bout du suspense’. Ils évoqueront leurs livres Le Grand Test publié aux éditions Calmann Lévy et Rester le chasseur publié aux éditions Fayard. 14h-14h45 : rencontre avec Bartabas autour de son livre Un geste vers le bas, publié aux éditions Gallimard, qui rend hommage à la chorégraphe et danseuse allemande Pina Bausch. 15h-15h45 : Jim Fergus et Atiq Rahimi animeront la conférence ‘Des femmes libres’ et évoqueront leurs livres Le Monde véritable, publié aux éditions Le Cherche Midi, et Mehstî, chair des mots aux éditions Calmann Lévy. 15h-15h45 : rencontre avec Fabrice Midal autour de son roman La théorie du bourgeon, publié aux éditions Flammarion, qui nous apprend à cultiver la vie dans son surgissement. 16h-16h45 : rencontre avec Nathalie Saint-Cricq autour de son roman L’ombre d’un traître, publié aux éditions L’Observatoire, qui, se basant sur des faits réels, suit un orphelin fouineur qui, à trop mettre son nez dans les arcanes du pouvoir, enchaîne les mésaventures. 17h-17h45 : rencontre avec Charles Pépin autour de son essai Vivre avec son passé, publié aux éditions Allary. 17h-17h45 : rencontre avec R.J. Ellory autour de son roman Au Nord de la Frontière, publié aux éditions Sonatine, qui fait le portrait réaliste de la vie dans une communauté isolée et incomprise. 18h-18h45 : Patrice Duhamel et Jérôme Fourquet délivreront une analyse politique de la France et évoqueront leurs livres Le Chat et le Renard, publié aux éditions L’Observatoire, et La France d’après aux éditions Seuil.
Le dimanche 28 avril : 10h15-11h : Philippe Besson et Émilie Frèche aborderont l’écriture d’après une histoire vraie et parleront de leurs livres Un soir d’été, publié aux éditions Julliard, et Les Amants du Lutetia aux éditions Albin Michel. 10h15-11h : rencontre avec Mazarine Pingeot autour de son roman Vivre sans. Une philosophie du manque, publié aux éditions Flammarion, axé sur le désir, la quête, l’attente et l’espoir. 11h15-12h : rencontre avec Jacques Attali autour de son roman dystopique Bienheureux soit notre monde, publié aux éditions Flammarion. 14h-14h45 : rencontre avec Didier van Cauwelaert autour de son ouvrage L’insolence des miracles, publié aux éditions Plon, qui offre une profonde réflexion et un message d’espoir. 14h-14h45 : rencontre avec Gaspard Koenig autour de son roman Humus, publié aux éditions L’Observatoire, qui dresse un portrait de société impitoyable. 15h-15h45 : rencontre avec François Morel autour de son roman encontre avec François Morel, publié aux éditions Denoël, qui présente les faits les plus marquants des deux dernières années. 15h-15h45 : Dominique Barbéris et Léonor de Récondo animeront la conférence ‘A voies nues’ et évoqueront leurs livres Une façon d’aimer, publié aux éditions Gallimard, et Le grand feu aux éditions Grasset.
Programme des ateliers enfants
Le samedi 27 avril et le dimanche 28 avril (mêmes ateliers aux mêmes horaires) : 10h30-11h30 : ‘Dessine les insectes’ avec Adeline Ruel, qui est à l’origine de la collection Mon imagier nature, publiée aux éditions Flammarion Jeunesse. Atelier réservé aux enfants entre 6 et 10 ans, pouvant accueillir 10 participants maximum. 10h30-11h30 : ‘Dessine ton personnage des P’tites Poules’ avec Christian Heinrich, qui a écrit le livre Les P’tites poules, publié aux éditions Pocket Jeunesse. Atelier réservé aux enfants entre 5 et 7 ans, pouvant accueillir 12 participants maximum. 11h30-12h30 : ‘Dessine ton explorateur et crée son environnement’ avec Anthony Naulleau, qui a écrit le livre Fernand Labille le presqu’explorateur, publié aux éditions Gründ. Atelier réservé aux enfants à partir de 5 ans, pouvant accueillir 12 participants maximum. 15h-16h : ‘Dessine les coquillages’ avec Adeline Ruel. Atelier réservé aux enfants entre 6 et 10 ans, pouvant accueillir 10 participants maximum. 15h-16h : ‘Dessine ton personnage des P’tites Poules’ avec Christian Heinrich. Atelier réservé aux enfants entre 5 et 7 ans, pouvant accueillir 12 participants maximum. 16h-17h : ‘Crée un gag en deux images’ avec Anthony Naulleau. Atelier réservé aux enfants de 6-7 ans, pouvant accueillir 15 participants maximum.
En cas de mauvais temps, un « Plan B » a été mis au point par l’équipe de Lire à Gordes : – Dédicaces : dans la Salle des Fêtes, au centre du village, Route de Murs. – Rencontres / « Café Littéraire », Salle de la Charité Saint-Eutrope, à l’entrée des jardins de la mairie. – Rencontres / « Sous les Tilleuils », Espace Simiane, 3ᵉ étage de la mairie.