3 mai 2024 |

Ecrit par le 3 mai 2024

‘Marcel Roy Passeur de lumière’ aux éditions Cardère vient de paraître

‘Apprendre à voir, c’est apprendre à penser’

Samedi 10 septembre Joseph Pacini présentera l’ouvrage ‘Marcel Roy, passeur de lumière’ paru aux éditions Cardère à Avignon. L’auteur illustrera ses propos par la projection de diapositives.  Ça se passera en salle Bouscarle à Cavaillon, 105 avenue Charles Vidau. Une initiative de l’association Cavaillonnaise Kabellion pour la sauvegarde et la mise en valeur du patrimoine cavaillonnais.

«Cette monographie de Marcel Roy (1914-1987) retrace un parcours ponctué de peintures murales, de peintures de chevalet, de vitraux, dalles de verre, verrières et puits de lumière dans les régions Provence, Languedoc-Roussillon et Rhône-Alpes, précise Bruno Msika fondateur des Éditions avignonnaises Cardère.

Histoire d’un itinéraire
Cet itinéraire croise à la fois des événements artistiques et des rencontres avec Albert Gleizes, Braque, Manessier, Bazaine, Elvire Jan, pour lesquels peindre fut le moyen de traverser la lumière, poursuit l’éditeur.

Peintre décorateur de métier
Marcel Roy devient prêtre et artiste pour trouver un langage neuf et faire passer la lumière. Il n’eut de cesse de promouvoir l’art sacré dans ses expressions contemporaines et de le faire entrer dans les édifices religieux. Subtile et pleine d’énergie et de force, son œuvre donne du sens aux mots incarnation, passion et résurrection

Hommage au passeur de lumière
Dans ce très bel ouvrage, Joseph Pacini (pour les textes) et Christian Malon (pour les photos) rendent hommage à ‘Marcel Roy, passeur de lumière’. Marcel Roy ? Il était le vicaire de la paroisse de Cavaillon depuis son ordination en 1943 jusqu’en 1947. Il est également l’auteur de plusieurs peintures murales : ‘Chapelle de l’hôpital à Cavaillon, église Saint-Paul à Cheval-Blanc ; de vitraux en plomb et  en dalle de verre en ciment armé,  ainsi que de peintures de chevalet.

«Quand je peins, je créé quelque chose de nouveau, mais il n’y en a qu’un qui est créateur, c’est Dieu… Alors en créant, je conjugue le verbe et mon action divine,» Marcel Roy.

Un homme de foi, prêtre et artiste
«Le projet de rendre hommage à votre démarche d’homme et à votre œuvre d’artiste, je le dois à vos compagnons de route André Raymond et Jean-Noël Roux, prêtres avec lesquels vous avez vécu au 35, rue d’Annanelle à Avignon, entame Joseph Pacini.

C’est là, à l’institut saint-Michel, petit séminaire d’alors, que l’adolescent que j’étais a pressenti que vivre ne pouvait être que mouvement et créativité. Et, lorsque plongé dans le silence de vos pensées, je vous voyais longer les murs des classes dans la cour de récréation, il me semblait que vous exploriez sans cesse l’inconnu qui s’offrait à chaque pas devant vous.

J’ai dû cheminer dans le temps et l’espace pour rencontrer vos œuvres… Comprendre vos engagements d’homme, de prêtre et d’artiste… A travers vos œuvres revisitées, j’ai le souvenir vivant de ces paroles que vous m’avez dites : ‘Apprendre à voir, c’est apprendre à penser’.»

Comment tout a commencé
Marcel Roy (1914-1987), fréquentera l’école des Beaux-Arts, l’atelier de Claude Firmin, poursuivra ses études à l’académie de Bruxelles puis exercera le métier de décorateur. L’avignonnais milite à la Joc (Jeunesse ouvrière chrétienne). Sous l’occupation allemande, il s’engage dans l’équipe des cahiers de Témoignage Chrétien, mouvement clandestin de résistance de 1941 à 1944. Il entre au grand séminaire d’Avignon et est ordonné prêtre en 1943. Il est nommé vicaire à Cavaillon puis à Saint Pierre à Avignon. En 1951 il est nommé aumônier du Pensionnat des Frères des Écoles Chrétiennes. En 1957, il est mis à la disposition du petit séminaire. Il est délégué à la culture en 1982.

Église Saint-Joseph-Travailleurs d’Avignon.Copyright Ch. Malon

Une inspiration protéiforme 
Marcel Roy est l’auteur, entre autres, de peintures murales au petit séminaire d’Avignon, à la chapelle du couvent de l’Immaculée Conception, à Notre Dame de Lumière, à la maison des prêtres de Béthanie. Ses vitraux sont visibles dans les églises du Sacré-Cœur et de Saint-Joseph à Avignon, Notre-Dame de la vigne et du Rosaire à Cairanne, dans les chapelles de la clinique Masquin (à Villeneuve-lez-Avignon) et du Mont Serein, ainsi qu’au séminaire Saint-Roch à Montpellier.

Des tableaux très souvent mystiques
Il participa à de nombreuses expositions, dont le Salon International d’Art sacré à Paris en 1983, à la Chapelle du Grand Couvent à Cavaillon en 1977, au salon de Noël de Bollène en 1986. Il décèdera le 15 juin 1987.

Les infos pratiques
‘Marcel Roy, passeur de lumière’ de Joseph Pacini et Christian Malon. 96 pages. Paru en juillet 2022. 30€. Editions Cardère. Pastoralisme ; Sciences humaines et sociales. 19, rue Agricol Perdiguier à Avignon. 06 03 17 85 65. L’ouvrage est publié avec le concours financier de la Région Occitanie. https://cardere.fr

L’Abbé Marcel Roy

‘Marcel Roy Passeur de lumière’ aux éditions Cardère vient de paraître

C’est le titre du dernier livre de Jean Viard (sociologue, directeur de recherche et fondateur des Editions de l’Aube à La Tour d’Aigues) et David Médioni (directeur de l’Observatoire des médias de la Fondation Jean Jaurès).

« La pandémie nous a enfermés chez nous, allions-nous encore parler de sur-tourisme, de pollution aérienne, de voyages, de théâtre et de festivals ? » demande en 4e de couverture du livre Jean Blaise, directeur du ‘Voyage à Nantes’, l’Office du Tourisme de Loire Atlantique qui a précisément organisé en septembre 2021 un Colloque sur ‘Le tourisme du futur’.
Cet opus de 167 pages reprend les thèmes abordés par les professionnels et observateurs du tourisme. En préambule, Jean Viard écrit : « Un jour, tout s’est arrêté. Avions, trains, voitures, spectacles, bars, restaurants, chacun s’est enfermé chez lui ». Alors que depuis des décennies, notamment les premiers congés octroyés aux salariés par le Front Populaire en 1936, se sont succédés « le tourisme social, les parcs, les réserves naturelles, les plages du Languedoc, les maisons de la culture ». Mais au printemps 2020, au lendemain du 1er tour des municipales, le 16 mars, le confinement nous a assignés à domicile. C’est à ce moment-là que l’économie du loisir s’est révélée indispensable pour faire société, le week-end ou pendant les vacances. « Peu à peu nous avons compris que nous étions comme revenus à l’année zéro de la société des loisirs et du tourisme » enchaîne le sociologue.

23 millions de touristes en Paca
A quoi ressemblera le tourisme du futur? Le Covid a conduit 1,5 milliard de touristes à rester cloîtrés ce qui nous amène à réfléchir, mais auparavant déjà, quelques signaux avaient clignoté et auraient pu nous alerter, l’aspiration à un tourisme de proximité, en diminuant l’usage à l’avion (avec le mouvement suédois ‘Flygskam’ ou sentiment de honte à cause de la pollution induite), la pénétration des cars de tourisme au coeur des centres historiques ou en interdisant les imposants navires de croisière dans la Lagune à Venise.

Le tourisme représente quand même 10% du PIB (Produit intérieur brut) et 2 millions d’emplois. La France attirait avant la pandémie 86 millions de touriste, la région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur 23 millions, qui pèsent dans l’économie. 2020 a donné un coup d’arrêt à ces retombées dans le monde entier avec, d’après David Medioni, 4 000 milliards de cash évaporés. Il faut donc repenser le tourisme, le répartir sur les 4 saisons et pas seulement pendant l’été et les vacances scolaires, peut-être en limitant le nombre de visiteurs, comme c’est le cas en ce moment pour la Calanque de Sugiton, entre Marseille et Cassis pour protéger la végétation, la qualité de l’environnement en évitant le piétinement et l’érosion des chemins.

Des endroits jadis confidentiels sont devenus des lieux de convoitise
Entre les billets low-cost et le numérique le tourisme a changé, selon les auteurs du livre : « 80% des Français qui voyagent préparent leur séjour en ligne, s’immergent en amont dans les musées et les monuments du patrimoine grâce au système de réalité augmentée » comme c’est le cas pour la visite du Palais des Papes avec Histopad. Mais, à contrario, cette visite virtuelle peut provoquer des excès, dénoncent-ils, « La glamourisation des paysages sur Instagram entraîne la création d’une image forte et puissante et des endroits jadis confidentiels qui sont devenus des lieux de convoitise forte où certains viennent seulement prendre une photo, la poster et dire ‘J’y étais’.Et en étant exagérément retouchés, ces lieux sont rendus tellement désirables qu’ils en deviennent ensuite inaccessibles ».

Responsabiliser les touristes
La solution serait-elle alors de responsabiliser le touriste ? De lui faire signer une Charte de bonne conduite? Jean Blaise, directeur de ‘Le voyage à Nantes’ suggère que « Le voyage à nouveau remplace le tourisme », c’est à dire « Une approche intelligente, active de l’offre, alors que le mot tourisme implique de masse’,comportements suivistes et déplacements absurdes. Et il pose avec humour une question pour conclure : « Décidons-nous d’attendre l’avion électrique et le paquebot à voiles pour le grand public d’ici 15 ans avant de renouer avec le grand international ? Réfléchissons ensemble… »

L’an zéro du tourisme. Jean Viard – David Médioni aux Editions de l’Aube (04 90 07 46 60)


‘Marcel Roy Passeur de lumière’ aux éditions Cardère vient de paraître

« On Lirait le sud » sous l’égide de l’Agence Régionale du Livre, propose chaque année, en partenariat avec les librairies indépendantes, un focus sur les éditeurs de la région.
La Comédie humaine a choisi 3 éditeurs qui ont en commun une grande qualité de travail éditorial, la volonté de jeter des ponts entre les cultures, une (petite) propension à ne pas choisir la facilité.
Alifbata édite en français des bandes-dessinées glanées dans tout le Maghreb, Le Port a jauni publie, pour les petits et les grands, contes, comptines et poésie en version bilingue franco-arabe et Les Bras nus ont choisi le théâtre.

Des contes, des lectures, un débat et une rencontre avec l’autrice Claire Tipy
L’oralité sera le dénominateur commun de cette rencontre, avec 2 conteuses qui nous liront, en français et en arabe, poèmes et comptines et 3 jeunes comédiens qui interpréteront un extrait de la pièce « Des pintades et des manguiers », de Claire Tipy, sélectionnée par la dispositif Jeunes textes en liberté et en lice pour le Prix Godot des lycéens.
Un texte qui parle dérèglement climatique, migration, transmission de l’histoire familiale. Une pièce partiellement écrite au Burkina Fasso et prochainement éditée aussi en version bilingue  français-mooré.
Un petit débat avec l’autrice et les éditeurs suivra les lectures.

Vendredi 17 juin. 19h. Librairie La Comédie Humaine. 20 Rue du Vieux Sextier. Avignon. Il est prudent de réserver :comediehumainelibrairie@gmail.com


‘Marcel Roy Passeur de lumière’ aux éditions Cardère vient de paraître

Myriam Saligari présentera son dernier ouvrage paru ‘promesses d’avril’ mardi 15 mars à 18h, à la Librairie Elan Sud, 233 rue de Rome à Orange.La rencontre sera suivie, par ceux qui le souhaitent, de la dégustation de plats et boissons que vous aurez apportés. Entrée libre. Nombre de places limité. Sur réservation uniquement 04 90 70 78 78 et librairie@elansud.fr

‘Promesse d’Avril’, Les mots ne font-ils que mentir ? Comment mettre au jour son vrai désir ? Alice, la conteuse, est confrontée à une promesse faite il y a deux ans. La voici déstabilisée, sa voix se casse, le doute s’installe, sa vie est chamboulée et dans l’espoir d’une réponse, elle trouve refuge à La Pomme d’Ève auprès de son cher hôtelier. De réponses en secrets révélés, Alice lèvera un voile sur son passé. Dans ce volet qui clôt la trilogie sur le désir, initiée avec La Pomme d’Ève, l’hôtel éponyme y tiendra ses promesses.

L’auteure
Après ses études de psychologie, Myriam Saligari a enseigné pendant une vingtaine d’années. Aujourd’hui, elle se consacre aux élèves en difficulté et à l’écriture. Ses premiers écrits sont des ouvrages et articles professionnels. Elle écrit aujourd’hui des romans. Son premier titre, Il était temps, a reçu le Prix première chance à l’écriture. Elle termine actuellement son 3e volet d’une trilogie sur le désir, le temps et la gourmandise.

Bon à savoir
Promesses d’avril est le troisième volet de la trilogie sur le désir, l’amour et la gourmandise initié avec ‘la Pomme d’Eve’ et ‘Au bout du conte’.

Myriam SALIGARI répond aux invitations pour des rencontres avec le public, Salons du livre, etc. N’hésitez pas à prendre contact. Promesses d’avril. Editions Elan Sud. Collection Elan d’elles. Parution 15 mars 2022. 12x22cm. 228 pages. 17€
MH


‘Marcel Roy Passeur de lumière’ aux éditions Cardère vient de paraître

Les Editions universitaires d’Avignon proposent une deuxième édition de l’ouvrage de Paul Payan À l’assaut du Palais : Avignon et son passé pontifical’. Une nouvelle version où l’auteur, Maître de conférences en histoire médiévale à l’université d’Avignon depuis 2003 et membre du CIHAM (Histoire, Archéologie, Littératures des mondes chrétiens et musulmans médiévaux, UMR 5648), présente une sélection de 26 documents iconographiques, qu’il commente dans un cahier inédit. Le tout agrémenté d’une nouvelle préface de Guido Castelnuovo, professeur d’histoire du Moyen Âge.

Ce livre doit son succès au délicat mariage entre savoir scientifique et qualité de conteur propre à l’auteur. Sur un ton proche du roman, il permet d’approcher la réalité diversifiée de la ville d’Avignon au temps des papes.
« Avignon et les papes : le binôme paraît évident depuis le début du XIVe siècle, lorsque la papauté, délaissant Rome pendant quelques décennies, s’était installée après moult hésitations dans la cité avignonnaise. Avignon, altera Roma : cette devise est profondément ancrée dans l’imaginaire européen, explique Guido Castelnuovo dans la préface de ce livre de 140 pages.
Avignon et ses papes : irrécusable, ce doublet semble corroboré, aujourd’hui encore, par les formes, imposantes et fastueuses, du palais pontifical dominant la ville.
Avignon sans les papes : impossible de concevoir la scène tant l’empreinte pontificale se révèle à chaque coin de rue, au gré des églises rénovées, des palais-livrées cardinalices, ou encore des remparts urbains dont la nouvelle enceinte, datant de la seconde moitié du XIVe siècle, dédouble le bâti intramuros d’une ville dont la population a décuplé en moins de 50 ans. »

Avignon change de dimension
« Une mutation plurielle semble donc en marche, une révolution pontificale avant tout, qui bouleverse la topographie urbaine et métamorphose la société avignonnaise. Imaginons : au-delà de l’éblouissant double Palais où s’affairent des centaines de curiaux au service du pape, voici les somptueuses demeures des cardinaux qui accompagnent le souverain pontife sur les rives du Rhône. Avignon change vraiment de dimension. La ville devient une cité cosmopolite, où l’on rencontre aussi bien des myriades d’ecclésiastiques et d’officiers pontificaux que de riches marchands et de puissants banquiers venus d’ailleurs. Avignon s’accroît, s’enrichit et rayonne sur toute l’Europe et ce, grâce à la papauté et à ses innombrables réussites, religieuses et politiques, culturelles et artistiques. Tout cela est vrai, mais ce n’est qu’une partie de la vérité, celle que l’on connaît le mieux et sur laquelle on a le plus écrit. De fait, Avignon, devenue au XIVe siècle une ville des papes, tend presque à se dissimuler derrière les ornements et les triomphes pontificaux. Hier comme aujourd’hui, dans l’imaginaire français et européen – y compris auprès des historiens –, la papauté prime sur la cité, et ses papes règnent sur Avignon, son Palais et son pont. Les pages qui suivent nous racontent, dans le texte et en images, une autre histoire, altera Avenio. C’est l’histoire d’une autre Avignon, celle d’une cité qui ne vit pas qu’à l’aune des pontifes bâtisseurs de palais ou de leurs cardinaux calfeutrés au cœur d’autant de livrées cossues. Non, cette Avignon-là vit, tout à la fois et tour à tour, avec les papes, face aux papes, et malgré les papes. »

Un récit souvent méconnu
« Ce récit passionnant d’une Avignon méconnue et souvent surprenante nous est ici conté par un maître auteur, médiéviste de renom, spécialiste tant du Grand Schisme d’Occident (et, donc, de la fin des papes avignonnais) que des formes de la parenté au Moyen Âge et des usages culturels de l’iconographie religieuse. Ces pages sont à lire, à contempler pour certaines et toujours à méditer : par le biais des rapports complexes qui se nouent entre Avignon, avec ses habitants, ses institutions, ses intellectuels, et la papauté, avec ses clercs, ses officiers, ses artistes, elles nous parlent aussi de ce que signifie vivre une ville et dominer une cité ; elles nous permettent de dialoguer avec certains des esprits les plus singuliers de cette époque faste que fut le XIVe siècle renaissant ; elles nous poussent, enfin, à réfléchir à comment et pourquoi se construit une mémoire du passé, d’un passé qui est, bien sûr, aussi le nôtre. »

‘À l’assaut du Palais : Avignon et son passé pontifical’. Paul Payan. Préface de Guido Castelnuovo.Collection Passion du patrimoine. 140 pages-Illustrations, bibliographie mise à jour 20 X 15 cm. 15€. Editions universitaires d’Avignon


‘Marcel Roy Passeur de lumière’ aux éditions Cardère vient de paraître

Les éditions du chemin des crêtes nous proposent de partir à la découverte de paysages français et de domaines viticoles de qualité. L’un d’entre eux est implanté à Sarrians, dans le Vaucluse.

On ne le dira jamais assez : marcher, c’est bon pour la santé. Et déguster des produits locaux, ça ne peut faire que du bien. Après « Rando-bière en France », les éditions du chemin des crêtes ont publié l’ouvrage « Rando-vin en France ». Le concept est simple : découvrir à la fois des itinéraires de randonnées ainsi que des domaines viticoles de qualité situés à proximité.

« L’objectif de l’ouvrage est de faire découvrir des propriétés viticoles à taille humaine, qui cultivent leurs exploitations avec des pratiques respectueuses de l’environnement. Mais c’est aussi une invitation à randonner, à ouvrir les yeux sur des paysages grandioses, aux environs des vignobles. La visite de la cave, la dégustation des cuvées et la rencontre avec le vigneron, « récompensent » le marcheur à l’issue de sa promenade. Ce qui lui donne un supplément d’âme », explique volontiers l’auteure de l’ouvrage, la journaliste Romy Ducoulombier.

De nombreuses informations pratiques
Au fil des pages, cette dernière emmène ainsi le lecteur aux quatre coins de France. L’auteure propose – bien évidemment – de faire halte dans les vignobles de la Vallée du Rhône et de Provence. Elle cite d’ailleurs le Domaine des Amouriers, situé à Sarrians, dans le Vaucluse. « Il produit des vins rouges concentrés, pleins de sève. La cave est simple, chaleureuse, à l’image du vigneron ! En plus, le vignoble est à deux pas des communes de Vacqueyras et de Gigondas, et de très sympathiques départs de randonnée. »
Le livre, enrichi de belles photographies, recèle d’informations pratiques : présentation des domaines, des terroirs, description des randonnées, etc. Ne reste donc plus qu’à enfiler ses chaussures de marche… et choisir les cuvées à déguster.

Rando-vin en France, 24€, 219 pages. Éditions du Chemin des crêtes.


‘Marcel Roy Passeur de lumière’ aux éditions Cardère vient de paraître

Béatrice Lombard, vient d’écrire son premier ouvrage : ‘Va… Et vis ce que je n’ai pu vivre’ paru aux éditions La petite tartine. La villeneuvoise explique comment elle a pris la plume, tout d’abord en présentant son manuscrit à un concours, puis à un éditeur, jusqu’à des dédicaces où son premier ouvrage s’envole… vers le succès !

« J’ai commencé à écrire cet ouvrage fin 2014 pour l’achever fin 2015. Au départ ? Une envie terrible d’écrire. Je demande à mon mari, Marc, de me donner une idée… Il se fait tirer l’oreille… Je le harcèle… Il finit par lâcher : Tu aimes les histoires d’amour impossibles ? Alors écris-en-une ! J’ai dit ok ! Puis je me suis lâchée sur les touches du clavier de mon ordinateur. »

C’est parti

« En 4 mois j’en avais dressé le résumé. Chaque fois que je le relisais, j’en réécrivais des parties. Ma routine d’écrivain ? A chaque fois qu’il y avait un match de foot à la télé. Ma grande chance ? Je n’ai jamais connu la page blanche. L’écriture fusait dès que je me plongeais sur mon clavier. Alors je prenais l’habitude d’écrire dès que j’avais un moment de libre, même si ça n’était que quelques phrases. »

La trame de l’histoire ?

« Je l’avais en tête, sans, cependant en connaître la fin. Puis j’ai laissé reposer mon livre pendant 4 mois avant de le reprendre… 5 fois de suite ! J’étoffais le caractère, le vécu et les ressentis des personnages, les mises en perspective des situations. Pourquoi ces poses et reprises de texte ? Pour adopter la posture du lecteur, devenir mon propre critique, et le polir comme on le fait d’une pierre.»

La recherche documentaire

« J’ai beaucoup lu sur la guerre 14-18. J’ai compulsé les lettres des soldats, des livres d’histoire… Mes enfants, Marie et Vincent, m’offraient des livres sur le sujet pour mon anniversaire, c’est dire ! Les journaux de l’époque étaient censurés, la propagande faisait rage, on ne publiait pas la liste des morts, le gaz Sarin sévissait… Je surlignais les infos que je souhaitais exploiter. »

Béatrice Lombard présente son premier roman

Des épisodes parfois vécus…

« Ce livre est une pure fiction. Cependant j’y ai inclus des situations vécues comme le paysan qui nous poursuivait dans le champ de cerisiers avec sa carabine à plomb, lorsqu’avec mes copains d’enfance, nous nous régalions des fruits sur l’arbre. Un autre épisode ? Oui, lorsqu’avec une amie, alors que sur un parking nous nous apprêtions à prendre une place, une voiture nous l’a soufflée. Nous avons tapissé le véhicule de farine et d’œufs, attendant pendant plusieurs heures, cachées après notre méfait, pour nous repaître des lamentations du propriétaire ! C’était aussi innocent que jubilatoire ! J’ai ensuite envoyé l’ouvrage à l’amie en question. Elle m’a dit ‘Non, tu l’as mis !’ Nous avons explosé de rire. »

Verdict

« Une fois terminé j’ai soumis le manuscrit à une de mes meilleures amies. Elle m’a dit : ‘Ce livre est un page-turner’. Je tombe des nues et lui demande ce que cela veut dire. Elle m’explique ‘qu’on ne peut pas poser le livre sans savoir ce qui arrive ensuite’. D’autres personnes m’ont dit la même chose. Mes copines me faisaient de super retours et témoignages mais le hic ? Je craignais qu’elles ne soient pas objectives. J’ai alors présenté mon roman au concours Femmes Actuelles 2020, organisé par Françoise Bourdin. J’ai obtenu la note de 8,5/10. Je me suis alors autorisée à envoyer mon manuscrit à 4 maisons d’édition. »

Des retours positifs

« J’ai reçu deux avis positifs. J’ai choisi la Petite tartine édition parce que le nom me parlait (sourire), je suis super gourmande ! Mon rituel de lecture s’accompagne souvent d’un thé ou d’un jus d’orange accompagné d’un petit truc à grignoter. J’ai envoyé mon manuscrit en janvier 2021, l’ouvrage était édité le 31 mai. J’ai fait une première dédicace à la Maison de la presse Joubert, rue de la République, à Villeneuve-lès-Avignon en juin dernier où les 25 exemplaires commandés ont tous été vendus dans la matinée. La prochaine aura lieu chez Cultura Le Pontet, le 27 novembre prochain, puis une autre à la Fnac République à Avignon. »

Et maintenant ?

« J’écris deux livres de fiction. L’un est un peu grave mais son véritable sujet est l’importance que l’on oublie de porter aux belles choses, aux gens exceptionnels que l’on côtoie. C’est lorsque l’on est au pied du mur que l’on se rend compte de l’exceptionnelle beauté qui nous entoure. J’ai rédigé les 9 premiers chapitres de ce deuxième ouvrage pour lequel je continue mes recherches documentaires axé sur le milieu médical. Parallèlement j’écris mon troisième ouvrage sur l’histoire d’un homme à qui il arrive moult situations loufoques. Chaque chapitre est à mourir de rire… Est-ce que cet homme a vraiment existé ? Oui, vraiment et mon récit s’en inspira tout en s’en éloignant pour incarner sa propre vie.»

‘Va et vis… ce que je n’ai pu vivre’, le résumé

« Joanna est une jeune femme qui a bien réussi professionnellement mais qui, malheureusement, connaît une vie amoureuse plutôt médiocre par peur d’aimer. Avant de mourir, sa grand-mère Rose, lui demande de tenir une promesse en lui confiant une photo ancienne où apparait une magnifique propriété. Avec les années Joanna oublie cette promesse. Mais petit à petit, des rêves étranges et incessants sur cette maison la rappellent à l’ordre. Avec l’aide d’Anne, son amie d’enfance, elle finira par trouver celle qui hante ses nuits et en fera l’acquisition. Elle qui pensait que ses nuits redeviendraient paisibles, se trompe. C’est une femme cette fois-ci qui vient sans cesse dans ses songes. Elle lui parle, elle la voit, elle la sent. Qui est-elle ? Cette magnifique demeure qui peuplait ses nuits lui dévoilera l’histoire et le passé d’un de ses ancêtres pendant la Première Guerre Mondiale. La Grande Histoire et les secrets de famille vont permettre à Joanna de se remettre en question et vont chambouler sa vie de jeune femme moderne. »

Notre avis

Nous avons particulièrement aimé le destin de ces deux femmes qui s’interpellent à plus de 100 ans de distance. Entre quotidien et surnaturel, la nuit délivre ses messages affolant une Joanna adepte, jusque là, d’une vie en mode automatique. Pourtant c’est bien Hortense qui invitera Joanna à prendre les rênes de sa vie. Le dénouement ?  Improbable, il nous a enthousiasmés ! La dernière page tournée on quitte à regret l’attachante Joanna, Ben son séduisant associé et alter égo, Anne l’amie de toujours et leurs destins croisés et chahutés où se mêlent tout autant les larmes que les rires.
Va… Et vis ce que je n’ai pu vivre. Béatrice Lombard 497 pages. La petite tartine édition. 21,90€.


‘Marcel Roy Passeur de lumière’ aux éditions Cardère vient de paraître

Intitulée ‘Les faiseurs de notes : être musicien en Provence au siècle des Lumières’ la dernière publication des Editions universitaires d’Avignon propose de plonger dans la société du XVIIIe siècle.

Cet ouvrage, écrit par Aurélien Gras docteur en histoire moderne de l’université d’Avignon,  s’attache à reconstituer une figure familière mais méconnue, celle du musicien provençal à l’époque moderne. En l’absence de tout moyen d’enregistrement sonore, l’animation musicale de n’importe quel événement requiert la présence en chair et en os de véritables musiciens au XVIIIe siècle. Par conséquent, ils se rencontrent à tous les niveaux de la société, chez les laïcs comme chez les ecclésiastiques, depuis les fêtes aristocratiques jusqu’aux noces des gens du peuple. Mais qui sont-ils ? Pour nous, il ne fait guère de doute aujourd’hui qu’il s’agit d’artistes. Cette reconnaissance n’allait néanmoins pas encore de soi au siècle des Lumières. Aussi étrange que cela puisse paraître, le faiseur de notes ordinaire n’est alors souvent vu que comme un simple artisan.

Une profession résolument protéiforme
Bien entendu, les images des musiciens varient selon leur statut. Respectable organiste de cathédrale, frivole chanteuse d’opéra, martial tambour militaire ou encore obscur violoneux de quartier, toutes ces figures stéréotypées unies par la pratique musicale dessinent une profession résolument protéiforme. Car c’est bien la diversité qui domine la condition de musicien au XVIIIe siècle. Diversité non seulement professionnelle, mais aussi sociale, culturelle et même géographique. Chanter dans un chœur d’église urbaine à Avignon ne signifie pas la même chose que faire danser les jeunes bergers dans les villages montagneux de Haute-Provence, encore moins que battre la caisse en pleine bataille navale sur un navire marseillais ou toulonnais de la Marine royale.

Portrait-type du faiseur de notes ordinaire
Derrière les instruments se cachent surtout des hommes et des femmes, que ce livre tâche de révéler. A la jonction d’environnements sociaux très différents dans le quotidien de leur métier, d’où viennent les musiciens eux-mêmes ? Qui fréquentent-ils ? Où habitent-ils ? Comment sont-ils parvenus à la musique, par quelle formation ? Autant d’interrogations qui permettent de brosser un portrait-type du faiseur de notes ordinaire des Lumières. Un portrait sans cesse changeant d’individus qui se déplacent volontiers de ville en ville, voire de pays en pays, pour exercer leur profession. La mobilité spatiale les caractérise autant que leur diversité sociale.
A travers cet ouvrage, l’auteur, ancien boursier de l’Ecole française de Rome, invite à plonger ensemble dans cet univers bigarré plein de couleurs, ce kaléidoscope bouillonnant de vies humaines. Pour, simplement, toucher du doigt autant que de l’oreille ces animateurs du décor sonore du monde d’autrefois.

‘Les faiseurs de notes : être musicien en Provence au siècle des Lumières’. Aurélien Gras. Collection Enjeux. 384 pages-Illustrations, cartes, bibliographie. 28€. Editions universitaires d’Avignon


‘Marcel Roy Passeur de lumière’ aux éditions Cardère vient de paraître

Après un ouvrage sur l’intelligence artificielle, les Editions universitaires d’Avignon proposent un nouveau livre intitulé ‘Des mémoires et des vies : le périple identitaire des Français du Banat’. Ecrit par Smaranda Vultur, anthropologue et historienne roumaine associé à l’université de Timişoara, ce livre de près de 400 pages relate une histoire peu connue, qui brasse pourtant plusieurs siècles d’histoire européenne, depuis la migration de Français, essentiellement des Lorrains, aux XVIIIe siècle pour peupler le Banat (une région d’Europe centrale partagée entre la Roumanie et la Serbie), jusqu’au retour de leurs descendants après la seconde guerre mondiale, qui redonnent vie au village de La Roque-sur-Pernes.

Sauvetage d’un village en train de disparaître
En effet, au milieu du XXe siècle le petit village vauclusien est en train de disparaître. « C’est un village qui se vide, qui perd sa force de travail » écrit en 1951 Edouard Delebecque, maire de La Roque-sur-Pernes depuis 1947. En compagnie de Jean Lamesfeld, un Banatais d’origine lorraine, ce dernier favorisera la ‘colonisation’ du village entre 1950 et 1963 avec la venue de près d’une centaine de familles banataises. De quoi permettre au village de totaliser jusqu’450 personnes alors qu’il comptait moins de 90 habitants au sortir de la guerre 39-45.
Edouard Delebecque considère les habitants du Banat arrivés en France comme des « colons incomparables », « une main-d’œuvre incomparable, mise au service d’une volonté de fer ».

Un récit ponctué de témoignages bouleversants
La nouvelle publication des Editions universitaires d’Avignon comprend aussi de nombreux témoignages bouleversants au cœur de l’Histoire de la seconde guerre mondiale notamment. Beaucoup d’images provenant d’archives familiales font découvrir des destinées et des trajectoires inouïes.
« Au fil de ses pages, se dessinent des destinées incroyables qui construisent une mémoire partagée et un récit commun, explique le texte de présentation du livre. Référence essentielle pour cette histoire unique, ce livre est aussi appelé à devenir un classique pour quiconque s’interroge sur la création de mythes mémoriels, sur la production de discours rassembleurs, bref sur la définition même de toute identité collective. »

LG

‘Des mémoires et des vies : le périple identitaire des Français du Banat’. Collection Passion du patrimoine. 376 pages-Nombreuses illustrations, bibliographie. 28€. Editions universitaires d’Avignon

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