16 juin 2025 |

Ecrit par le 16 juin 2025

Grand Delta Habitat, la transparence bancaire levier de la croissance

Le bailleur social Grand Delta Habitat a réuni ses partenaires financiers, administrateurs et directeurs lors de la présentation annuelle de la transparence bancaire. L’enjeu ? Le profil financier de la coopérative face à la conjoncture politico-économique. Le défi ? Conduire une stratégie sécure et offensive dans l’environnement mouvant et chaotique du logement.

Michel Gontard, président de Grand Delta Habitat, Xavier Sordelet, directeur général et Jacques Denis, directeur financier ont présenté les résultats de l’année 2024 de la coopérative de logements : son ingénierie financière et l’analyse fine de la conjoncture politique, économique et sociale. Les managers ont ensuite étayé leur vision de l’avenir et, surtout, la stratégie de la maison, et son plan d’actions.

Devant eux
L’ensemble de leurs partenaires financiers : Arkéa (Crédit mutuel), la Banque de France, la Banque postale, la Caisse d’épargne, la Banque des territoires, le CIC, le Crédit Agricole, le Crédit coopératif, le Crédit Mutuel, la Société Générale et Action logement.

Prospective 2025 
«Pour mémoire, GDH atteignait les 41 000 logements au 1er janvier 2025 et a prévu d’en vendre 225, d’en démolir 346, d’en acquérir 587, d’en livrer 490 pour obtenir un patrimoine de 41 506 logements à minima, expose Michel Gontard président de la 1ère coopérative de logement de France. A la fin de cette année, la structure prévoit de réaliser 1,2M€ de résultat, vise un autofinancement de 26,9M€, une plus-value financière de 19M€ et un très ambitieux budget d’investissement de 304,4M€ dont 65,8M€ en réhabilitations», ce qui, disons-le en passant, donne quelques sueurs froides aux membres du Copil (Comité de pilotage) et leur promet quelques nuits blanches.

Michel Gontard, président de Grand Delta Habitat Copyright MMH

Conduite de stratégie
Pour faire encore plus concis ? Grand Delta Habitat vise un patrimoine de 50 000 logements d’ici 2028 –«parce que le monde du logement n’est pas à l’abri d’une loi Elan 2 (Evolution du logement de l’aménagement et du numérique», prophétise le président, et un autofinancement de 30M€ -«pour garantir son indépendance».

Développement du patrimoine 
La coopérative s’engage dans le développement de son patrimoine sur l’axe Marseille-Toulon –avec l’implantation future d’une agence- et Nice ; relance celui de Nîmes et Montpellier et renforce la ligne Drôme-Rhône. Le Vaucluse, terre natale de la coopérative, sera quant à lui fortifié, notamment avec les opérations Anru (Agence nationale pour la rénovation urbaine- Npnru (Nouveau programme national de renouvellement urbain), Action cœur de ville et petites villes de demain. 

Au chapitre sociétal
Au chapitre sociétal, GDH développe son offre à destination des primo-accédants, des familles et des seniors valides, en aménageant systématiquement, pour ceux-ci, les rez-de-chaussée des collectifs ou en bâtissant de petites villas, à ce propos, le pavillon individuel avec étage est très plébiscité par les familles.

Réponse au défi climatique
Les logements nouveaux ou réhabilités sont orientés vers la sobriété énergétique, notamment pour répondre aux défis climatiques et préserver les foyers lors de la hausse des températures en période estivale. L’aménageur continue également à travailler sur les centres bourgs, lors d’opérations de requalification urbaine et à leur revitalisation qui sont des opérations difficiles et coûteuses, souvent ‘blanches’ financièrement, mais qui ouvrent à la négociation de possibles nouvelles opérations, notamment pour loger les jeunes de la commune.

Perspectives et Intelligence artificielle
GDH accélère sa digitalisation et intègre l’intelligence artificielle au pilotage de la coopérative.

Copyright MMH

Les freins du logement social
Ce sont «La baisse du budget de Cohésion des territoires dans la loi de finances 2025 de 429M€ a détaillé Michel Gontard ; la Hausse des droits de mutation à +0,5% ; La diminution de la RLS (réduction du loyer de solidarité) de 200M€ en contre-partie de 100 000 agréments ce qui impactera GDH à hauteur de 1,6M€, correspondant à un manque de mise sur le marché de 70 logements ; Quelle sera la contribution d’Action logement au Fnap (Fonds national d’aide à la pierre) et les bailleurs sociaux pourront-ils en bénéficier ? interroge le président. Egalement que deviendront les 250M€ de l’Anru (Agence nationale de rénovation urbaine) en 2026 ? Car sur les 3 Anru du Vaucluse : Orange, Avignon, Cavaillon, qui représentent 570M€ d’aides, nous avons abondé 266,5M€, soit 47% du montant global. Il est donc important de rappeler que les bailleurs sociaux financent les opérations Anru –alors que cela n’est mentionné nulle part – ce qui nous questionne, également, sur la possibilité d’un Anru 3 –après 2027- développe Michel Gontard, égrenant la remise en cause de l’abattement TFPB (Taxe foncière sur les propriétés bâties) dans les QPV (Quartier prioritaire de la politique de la ville) qui pourrait impacter GDH à hauteur de 3,5M€ ; La réduction de ma prime Rénov avec un budget réduit de 2,1 milliards € qui pourrait conduire à un ralentissement des rénovations énergétiques, notamment dans le parc privé ; Le changement du chèque énergie avec le recentrage du dispositif sur les ménages les plus précaires et un impact possible sur la hausse des impayés…»

L’actu
Les mesures d’actualité ? La revalorisation des plafonds des ressources de 2,47% et son élargissement aux classes moyennes ; L’extension du prêt à taux zéro (PTZ) jusqu’en 2027 et son extension à de nouvelles zones ; La réglementation énergétique 2020 qui risque d’introduire un surcoût sur la construction d’environ 10% ; La loi Zéro artificialisation nette dont un assouplissement est attendu ; Le contexte pré-électoral des municipales peu propice à la construction ; Enfin, les fusions, rapprochements, évolutions capitalistiques dus à nombre de bailleurs sociaux en difficulté et en recherche urgente de trésorerie. A ce propos, Xavier Sordelet, directeur général de GDH a expliqué que la coopérative allait au devant de ses confrères en difficulté afin de faire des propositions de rachat de logements sur les axes de développement des territoires visés par la coopérative.

La clôture
La soirée s’est clôturée sur les remerciements de Michel Gontard à son Conseil d’administration, pour les décisions prises ; au Comité de pilotage et aux directeurs pour les actions générées et leur qualité d’interventions ; aux financeurs pour leur confiance et leur soutien et ‘sans lesquels rien n’est possible’ et aux collaborateurs pour l’énergie déployée, l’efficience et la qualité du travail accompli.

Le patrimoine 2024
Grand Delta habitat possède un patrimoine de 41 000 logements dans trois régions : Provence-Alpes-Côte d’Azur, Occitanie, Rhône-Alpes et 7 départements : Le Vaucluse avec 29 520 logements dans 89 communes + 988 à venir ; Le Gard avec 3 328 logements dans 33 communes + 132 logements à venir ; Les Bouches du Rhône avec 4 311 logements dans 40 communes + 510 logements à venir ; Dans le Var avec 2 108 logements dans 22 communes + 1 004 logements à venir ; Les Alpes-Maritimes avec 1 263 logements dans 12 communes + 300 logements à venir ; Les Alpes de Haute Provence avec 222 logements dans 2 communes + 300 logements à venir et la Drôme avec 248 logements dans 2 communes. Le professionnel du logement et de l’aménagement est désormais présent dans 200 communes.

Résidence Villa d’Auréa à Vallauris (06) Copyright GDH Communication

Les chiffres clés 2024
Grand Delta Habitat ce sont : 2 milliards d’encours de crédit de GDH ; 381M€ investis ; 239M€ de chiffre d’affaires ; 101 076 personnes logées ; 41 000 logements ; 10 900 lots en gestion de copropriété ; 678 logements livrés ; 652 collaborateurs ; 151 ventes réalisées ; 15 agences commerciales ; 99,61% de taux de recouvrement ; 1,99% logements vacants.

Au chapitre des finances
«Malgré la hausse des charges financières due à l’augmentation du livret A : 1% en février 2022 et 3% en février 2023, -ce qui a laminé le résultat des bailleurs sociaux, GDH dégage un résultat net positif de 9,7M€, a détaillé Jacques Denis, directeur administratif et financier de GDH. Un bénéfice construit sur le dégrèvement de taxes foncières, les certificats d’économie d’énergie et les plus-values de cessions d’actifs mais qui met en exergue une difficulté importante : l’exploitation courante du logement social n’est pas rentable pour les bailleurs, dans l’environnement de taux et de coûts de construction 2024. Cependant, GDH dispose d’un autofinancement net HLM de 23,6M€. Une hausse de l’autofinancement portée par les éléments d’exploitation comme la hausse des recettes de loyers +6,2% supérieure à celle des dépenses d’exploitation +3,4% et +1,7M€ en hausse de charges d’intérêt plus modérée que la baisse du remboursement de capital. Enfin, GDH engage davantage de fonds propres –à hauteur de 61,8M€- que ses activités n’en génèrent -44,4M€-.

La recette des loyers
Près de 1 500 acquisitions portent le parc à 41 000 logements, tandis que celui-ci est passé de 1 184 logements vacants à 809. La croissance des loyers est soutenue par les livraisons et l’IRL (Indice de référence des loyers avec +6,2% de hausse des loyers). La recette des loyers –hors charges- est passée de 183,3M€ en 2023 à 194,6M€. Ces chiffres comprennent les démolitions, y compris le gel à la relocalisation, l’IRL, les livraisons de logements entre 2023 et 2024, la hausse de la RLS –Réduction du loyer de solidarité- et la baisse de la vacance.

Le livret A
La hausse du taux de livret A a érodé la marge brute passant de 89,9M€ en 2023 à 81,2M€ en 2024. Ce même mécanisme –taux du livret A- lié à la baisse de la marge brute, à la hausse des charges d’entretien, à la hausse de la taxe foncière, à la baisse des charges du personnel, a dégradé l’excédent brut d’exploitation passant de -0,9 M€ en 2023 à -11,4M€ en 2024. Ainsi, le résultat courant s’établit à -11M€ en 2024. Pourtant, la vente HLM a permis de dégager un résultat net de près de 10M€ avec un résultat exceptionnel de 20,8M€. Les dépenses engagées pour l’entretien et la réhabilitation ont représenté 56% des loyers en 2024. 1 267 réhabilitations ont été lancées en 202 contre 741 en 2023. Le patrimoine immobilier de GDH est estimé à 2,566 milliards € et son encours dette à long terme à presque 2 milliards €.

Résidence La Palmeraie à Hyères (83) Copyright GDH Communication

Standard & Poors Global ratings
Standard & Poors Global ratings a relevé la note long terme de la coopérative Grand Delta Habitatde A à A+ témoignant de sa confiance à remplir ses obligations financières sur le long terme.

Ils ont dit

Michel Gontard, président de GDH, a pris le parti de présenter une météo métaphorique générale et locale pour évoquer le climat politico-économico-social : «Au niveau national, la tempête est en cours avec une demande extrêmement pressante et exponentielle avec 2,8 millions de demandeurs dont 70 000 demandes supplémentaires, toujours au niveau national et pour les seuls mois de janvier et février 2025. Ils étaient 221 000 demandeurs en Région Sud Paca, fin 2024. En Vaucluse ils sont 21 000 demandeurs et 12 000 pour le Grand Avignon dont 20 à 30% dans le cadre de mutations, selon les quartiers. Nous allons devoir faire face au tryptique 2026, 2027, 2028 avec les élections municipales en 2026 et les EPCI (Etablissements publics de coopération intercommunale), avec les changements de majorité, avec une frilosité concernant les projets dans le territoire ; puis les présidentielles en 2027.»

Xavier Sordelet, directeur-général de GDH, «Il y a eu beaucoup de fusion sur Paca : L’Office départemental de Vaucluse avec GDH ; Le Girem et Erilia ; L’Office HLM Pays d’Aix avec Famille et Provence ; Toutes les structures de 1001 vies Habitat; il y a quelques années les deux offices de Toulon et de la Seyne, on pense que cela va continuer. On observe que financièrement cela devient très compliqué. La hausse du taux de livret A a massacré les résultats de beaucoup de bailleurs sociaux qui se retrouvent en négatif. Les bailleurs sociaux qui n’ont pas diversifié leurs activités se retrouvent en grande difficulté. Ce regard sur les organismes HLM appelle à ce que nous demeurions attentifs. Nous avons été les premiers à nous lancer dans le BRS (Bail réel solidaire) avec de vrais sachants : La maison familiale de Provence. Aujourd’hui ces opérations sortent et se financent bien.»

Jacques Denis, directeur administratif et financier de GDH : «Malgré la hausse des charges financières, GDH a dégagé un résultat net positif de 9,7M€ grâce à un bénéfice construit sur des éléments exceptionnels -Dégrèvements de taxe foncière et certificats d’énergie, hausse des recettes de loyers +6,2%, hausse des charges d’intérêt plus modérée que la baisse du remboursement de capital de la dette de la Caisse des dépôts… ainsi l’autofinancement net HLM s’est redressé à 23,6M€.»

Les Amandiers à Mirabeau (84) Copyright GDH Communication

Grand Delta Habitat, la transparence bancaire levier de la croissance

Une petite trentaine de communes de Vaucluse et de la zone d’emploi d’Avignon (Gard avignonnais et Terre de Provence) sont sanctionnées financièrement pour non respect de la loi Solidarité et renouvellement urbain (SRU).

Cette année 2 villes sortent de ce classement (Courthézon et Noves ) et 4 villes y font leur entrée (Le Pontet, Robion, Vedène et Cheval-Blanc).

L’amende la plus forte est cette année versé par Pertuis. En effet la commune vauclusienne de la Métropole Marseillaise versera cette année 661 653,77 euros soit une progression de + 432 212 euros par rapport à 2024.

La ville la plus carencée reste Pujaut. La commune gardoise du Grand Avignon, dirigée par Sandrine Soulier, n’a réalisé depuis 25 ans que 22 logements dit sociaux au lieu des 464 qu’exige la loi soit seulement 4,75% du chiffre souhaité.

Ce qui peut surprendre car Le SCoT du bassin de vie d’Avignon présidé par Pascale Bories, maire de Villeneuve-lès-Avignon et également une des communes pointées du doigts dans ce classement, préconise “de mieux rééquilibrer l’offre en logements locatifs sociaux sur l’ensemble du territoire, aujourd’hui trop centrée sur Avignon, chaque commune devra respecter un objectif de production de ce type de logements. Ce principe devra permettre d’amorcer un rattrapage notamment pour les communes soumises à l’article 55 de la loi SRU et n’atteignant pas le seuil des 20% de logements sociaux.“ (voir ici page 39)

La loi SRU, votée il y a 25 ans, impose aux communes de plus 3 500 habitants pour les agglomérations faisant plus de 50 000 habitants (1 500 habitants en région parisienne) un minimum de 20% de logements sociaux. Dans son palmarès de la loi SRU des communes ‘Hors la loi’ (voir ici page 9), la Fondation pour le logement a classé dans les 12 communes ‘multirécidivistes’, qui ont été systématiquement carencées lors des six premières périodes triennales pour leur inaction, 3 communes de notre territoire.



Les arrêtés préfectoraux pour les communes vauclusiennes citées

Les arrêtés préfectoraux pour les communes gardoises citées

Les arrêtés préfectoraux pour les communes des Bouches-du-Rhône citées


Grand Delta Habitat, la transparence bancaire levier de la croissance

Maître Rémi Benoit, intervenant en droit de la construction, nous explique que par une décision rendue au début de l’année 2025, le Conseil d’Etat, sous des conditions très spécifiques, a reconnu qu’un projet de construction de logements sociaux pouvait relever d’une raison impérative d’intérêt public majeur et ainsi justifier d’une dérogation au principe de protection et de préservation du patrimoine naturel.

Le cadre réglementaire dense auquel sont confrontés les porteurs de projets d’ampleur a vu ces dernières années les questions environnementales prendre une importance prépondérante dans la sélection des sites, l’instruction des diverses autorisations et enfin les recours contentieux.

L’exemple local récent de l’annulation d’un permis de construire octroyé pour la réalisation d’une déchèterie en raison, notamment, de l’absence d’étude environnementale, démontre l’importance de ces sujets et les précautions devant être adoptées par les porteurs de projets, dès la sélection des sites d’installation.

La récente décision du Conseil d’Etat rendue le 29 janvier dernier apporte un rééquilibrage, justifié par des motifs propres à l’espèce.

Dans cette affaire, deux sociétés issues du groupe Batigère, intervenant notamment dans le secteur logement social, avaient obtenu plusieurs permis de construire pour édifier des bâtiments pour la création de soixante logements sociaux et dix-huit logements en accession sociale à la propriété.

Une dérogation au régime de protection des espèces prévue à l’article L.411-2 du Code de l’environnement avait été délivrée par le Préfet du département. Cette demande avait été sollicitée en raison de la présence d’une espèce protégée, la salamandre tachetée (Salamandra salamandra) à proximité du site envisagé.

L’octroi de cette dérogation a été annulée par le Tribunal administratif de Nancy, ce qui a été confirmé en appel. L’affaire a été portée devant le Conseil d’Etat qui a apporté un tempérament.

Les juges du Palais Royal rappellent tout d’abord qu’une telle dérogation ne peut être délivrée que si le projet satisfait à trois conditions cumulatives.

Le projet doit ainsi répondre « par sa nature et compte tenu des intérêts économiques et sociaux en jeu, à une raison impérative d’intérêt public majeur » (RIIPM) ; et la dérogation ne peut être accordée que si « il n’existe pas d’autre solution satisfaisante » et « si cette dérogation ne nuit pas au maintien, dans un état de conservation favorable, des populations des espèces concernées dans leur aire de répartition naturelle ».

La première condition n’est pas évidente à satisfaire. A titre d’exemple, le juge administratif a refusé cette reconnaissance à un projet de stockage de déchets ou bien encore très récemment à un projet d’EHPAD, d’un centre de santé et d’une crèche.

Dans le cas présent, le juge a estimé cette condition satisfaite dès lors que « d’une part que la construction de ces logements est destinée soit à permettre à une population modeste d’accéder à la propriété, soit à assurer le logement des populations les plus fragiles, et, d’autre part, que le taux de logements sociaux de la commune, observé sur une période significative de dix ans, était structurellement inférieur à l’objectif de 20 % fixé par le législateur et l’un des plus faibles de la métropole du Grand-Nancy ».

En d’autres termes, et en se basant sur les éléments de contexte de l’affaire, le juge a considéré que la construction de logement sociaux relevait bien d’une raison impérative d’intérêt public majeur dès lors qu’elle visait à permettre le logement et l’accession à la propriété d’une population modeste dans un secteur donné et qu’elle allait permettre à la commune de relever son pourcentage de logement sociaux structurellement inférieur aux exigences de la loi dite SRU relative à la solidarité et au renouvellement urbain.

Le Conseil d’Etat profite d’ailleurs incidemment de cette décision pour rappeler que l’objectif de 20% de logements sociaux ne constitue pas un plafond mais bien un seuil à atteindre.

Doit-on voir dans cette décision des juges du Palais Royal une inflexion définitive dans la balance entre les projets dits d’intérêt général et la protection du patrimoine naturel ?

Une réponse affirmative serait prématurée, ce d’autant plus que la décision est clairement motivée par des considérations d’espèce et, qu’en optant pour une cassation avec renvoi devant le Cour administrative d’appel de Nancy, le sort des logements envisagés sera de nouveau mis dans la main des juges du fond. Leur sortie de terre n’est donc pas pour tout de suite.



Grand Delta Habitat, la transparence bancaire levier de la croissance

Mais comment la petite ‘Société coopérative d’habitations à loyer modéré de Vaucluse’, créée en 1954 pour répondre au besoin en logements du Vaucluse, dénommée Vaucluse logement en 1966 est-elle devenue Grand Delta Habitat ?

Comment est-elle passée de 4 500 logements à 41 000 presque 71 ans –officiellement 59 ans- plus tard ? Sans doute par la ferveur de ses présidents successifs habités par une idée fixe : Que chacun puisse bénéficier d’un toit, première garantie pour la personne logée, de pouvoir exister, de construire un avenir et de faire société. En termes clairs ? Des hommes et des équipes de premier plan pour combattre les inégalités.

Pourtant cette idée de logement pour tous,
du logement social au logement intermédiaire a fui les préoccupations étatiques depuis plusieurs décennies. En cause ? La flambée des prix de l’immobilier multipliés par deux en 20 ans ; Le manque d’offre de logements abordables ; Une démographie croissante assortie d’une diminution du nombre de personnes par foyer –célibataires avec enfants- et seniors ; Des parcours de vie professionnels accidentés ; La rareté du foncier ; L’absence de constructions neuves et de constructions de logements sociaux ; La hausse des matériaux et une augmentation croissante de logements inoccupés propriétés de personnes modestes en incapacité de réaliser des travaux et/ou de DPE –Diagnostics de performance énergétique- peu voire pas du tout favorables…

Grand Delta Habitat a reçu le Trophée régional du Renouvellement urbain 2024.
Copyright MMH

Comment agir face à la pénurie de logements ?
Tout d’abord en dialoguant avec les collectivités et c’est sans doute là, la grande force de GDH qui, de tout temps, a su négocier et surtout convaincre petites comme grandes collectivités territoriales avec un argument imparable, resté inchangé avec les décennies : ‘Un territoire qui vit et se développe est un territoire qui propose des solutions à ses habitants dont, au premier chef, celle d’acquérir ou de louer un logement de qualité, confortable et sobre en énergie dans un environnement vert, paisible et serein où l’on peut aussi se nourrir, se soigner, étudier, se former, pratiquer du sport et accéder à la culture, et plutôt dans une ville à taille humaine ou en secteur rural…’

Le logement pour tous et maintien de la mixité sociale
Avec une option de taille, sans doute encore une équation difficilement réalisable : le logement pour tous, des foyers les plus modestes, à ceux des travailleurs qui, aujourd’hui, peinent à trouver des logements intermédiaires car leurs revenus sont tout juste au-dessus des critères requis pour le logement social. Sans logements à proposer, ces familles de la classe moyenne renoncent à des postes, à la mobilité, faute de pouvoir se loger. Et cela a un impact considérable sur le territoire si celui-ci devient en incapacité de maintenir ou développer une diversité de profils d’habitants, la fameuse mixité sociale.

Dans le vif du sujet
Michel Gontard, président de Grand Delta Habitat a ainsi présenté ses vœux au Parc des expositions d’Avignon devant plus de 300 personnes. Dans son discours ? Bien sûr le bilan 2024 de la coopérative et les perspectives 2025. La coopérative, dont les logements sont historiquement basés en Vaucluse continue sa progression dans le Sud de la France, gagnant le Gard, les Bouches-du-Rhône, le Var et les Alpes Maritimes, collaborant avec plus de 200 communes tant en secteurs urbain que rural. Son parc immobilier se monte à 41 000 logements pour 101 076 résidents.

Copyright GDH

En 2024, la coopérative a livré 678 nouveaux logements
Son crédo ? Favoriser le parcours résidentiel en location sociale dévolue aux ménages, familles monoparentales, seniors et personnes à mobilité réduite. La structure vise de plus en plus le logement intermédiaire afin que les salariés puissent être logés, particulièrement en secteurs tendus comme c’est notamment le cas dans les départements des Alpes-Maritimes et du Var avec le personnel infirmier. GDH promeut aussi l’accession à la propriété à destination des primo-accédants, des ménages modestes et intermédiaires via des terrains à bâtir viabilisés et libres de choix constructeur ou encore des villas déjà construites. Le bailleur social s’est également positionné en gestion de syndic de copropriétés.

Acquisitions et travaux en cours
En 2024, GDH a acquis, rénové et géré 1 452 nouveaux logements. Près de 1 043 autres logements ont été revus pour gagner en performance énergétique. Les travaux de l’expérimentation très attendue de 6 villas autonomes et durables ‘Seul sur Mars’ à l’Isle-sur-la-Sorgue, ont commencé. «Si le coût de l’opération est élevé, le logement social a toujours été un précurseur de l’innovation en matière d’habitat» s’est plu à rappeler Michel Gontard qui, par ailleurs, précise que «Toutes les nouvelles constructions répondent à un classement énergétique –DPE- A ou B, à loyers maîtrisés et pouvant être adaptées aux personnes en situation de handicap.»

Pas de logements classés en dessous de D
En effet, d’ici 2028, aucun logement GDH ne sera classé en D. 1 043 logements ont ainsi été réhabilités en 2024 et 1 267 en cours de réhabilitation. Objectif ? Réduire les charges énergétiques. Une réalisation rendue possible via un important programme Anru (Agence nationale de rénovation urbaine). Axédia, filiale de Grand Delta Habitat, a ainsi mené une opération de réhabilitation importante à La résidence Croix Rouge à Orange pour un montant de 3,6M€. Des travaux de même facture ont actuellement lieu à Saint-Chamand, à Avignon, dans deux bâtiments totalisant 232 logements. La coopérative propose aux habitants, dans ce cadre, de visiter deux appartements témoins rénovés afin qu’ils puissent se projeter dans leur appartement remis à neuf.

Copyright GDH

Deux chantiers en cours en Bail Réel Solidaire
«Le bail réel solidaire (BRS) est un nouveau dispositif d’accession à la propriété. Il permet à des ménages modestes de devenir propriétaires d’un logement neuf situé en zone tendue, et ce, à un prix abordable, a rappelé Michel Gontard. C’est une dissociation du foncier et du bâti, ce qui représente de 20 à 40% d’économie en fonction du secteur géographique. Deux chantiers BRS sont en cours à Ollioules (83) et à l’Isle-sur-la-Sorgue. Au chapitre des terrains viabilisés libres de constructeurs, la coopérative va proposer  8 terrains à Brignoles (83), 36 à Jonquières et 7 à Maussane-les-Alpilles ainsi que huit villas à Pertuis. Neuf appartements seront également proposés à Rochefort-du-Gard (30) et 10 à Draguignan (83).

Restauration des centres anciens
Ça a été le cas avec ‘Le Centenaire’ à Malaucène avec l’obtention d’une subvention Fonds vert de 742 000€ ; Docteur Medvekowski à la Tour d’Aigues, Côté colline à Loriol-du-Comtat avec 4 logements en acquisition- amélioration. L’ilot Dussaud & Conti à Courthézon avec 27 logements en acquisition-amélioration et, enfin, la livraison de 3 logements ‘Les deux Clés’ à Pernes-les-Fontaines.

Copyright GDH

678 nouveaux logements
678 nouveaux logements sont entrés dans le parc du bailleur social ainsi que six nouvelles communes : Vallauris et Peymeinade dans les Alpes-Maritimes, Le Rove et Peynier dans les Bouches-du-Rhône, Puget-sur-Argens et Hyères dans le Var. Le 40 000e logement a été inauguré à la résidence Les Glycines, au Thor, en juin 2024.

Laisser aller ce qui est derrière nous
Le président Gontard a relevé «les affres de la concurrence en recherche de trésorerie ; les programmes de promoteurs qui ne verront pas le jour et dont 20% auraient été dévolus au logement social. La galaxie du bâtiment touchée depuis les architectes jusqu’aux cuisinistes, en passant par les notaires et agents immobiliers.»’

Confortation de la sécurité
«Nous avons fait poser 600 caméras dans nos résidences, dispositifs que nous pousserons à 800 et plus, a souligné Michel Gontard. Nous dialoguons actuellement avec les élus et les préfectures concernées, la Police et la Gendarmerie, sur la protection des espaces publics, immédiatement proches de nos résidences. De même, nous travaillons sur la résidentialisation des résidences qui sont des facteurs avérés de tranquillité et qui repoussent les phénomènes de narcotrafic avec ce que cela implique comme insécurité et danger. Une opération déjà menée à Nîmes avec le Mas Matthieu, qui a retrouvé sa sérénité. Nous avons conduit le même dispositif à Orange sur l’ensemble de la Croix rouge, et, il y a quelques années à la résidence du Lavarin, en plein cœur de Monclar à Avignon, où il n’y a plus de trafic. Dans ce cadre nous poursuivons la signature de convention avec la Justice, la Police et la Gendarmerie.»

Plus de 300 personnes étaient présentes lors des vœux de GDH Copyright MMH

Fédération du BTP 84
«Le président Michel Gontard a remercié la Fédération du bâtiment et des travaux publics de Vaucluse, toutes les entreprises qui accompagnent les projets GDH et particulièrement l’entreprise Benedetti, la première en Vaucluse à consacrer un très important budget à l’insertion sociale sur les chantiers. Il a rappelé les 6 éditions de labellisation des entreprises partenaires -44 entreprises en 2024-, une reconnaissance de leur excellence, de la qualité du travail, des délais et coûts tenus.»

L’agence d’analyse financière Standard And Poor’s
«Nous avons affermi notre note à la Banque de France et reçu notre évaluation de Standard and poor’s (Ndlr : qui évalue la solvabilité des emprunteurs). Nous sommes crédités de la note A+ sur le long terme, et A1+ pour le court terme, ce qui est la meilleure note. Cela est le résultat du travail de tous nos collaborateurs et de la confiance que l’on nous témoigne. Nous avions entamé ce process sur les conseils de la Caisse d’Épargne, cela nous avait un peu effrayés mais aujourd’hui nous en sommes ravis.»  

Les chiffres clés 2025
Grand Delta Habitat réalise un chiffre d’affaires de 243M€ et un autofinancement de 22,7M€ ; Loge 101 076 personnes au sein de 41 000 habitations ; La coopérative a acquis 10 900 lots en gestion de copropriété ; S’est portée acquéreur, en 2024, de 1 452 logements ; En a livré l’an passé 678 ; a réalisé 151 ventes ; Accueille 652 collaborateurs ; Travaille en proximité de son parc et des locataires via ses 15 agences commerciales ; Détient un taux de recouvrement des loyers de 99,61% et détient 2,04% de logements vacants en travaux ou en cours de démolition.

Le patrimoine 2024 de GDH en détail
Grand Delta Habitat est présent dans 89 communes de Vaucluse avec 1 058 nouveaux habitats. Les Bouches-du-Rhône arrivent en 2e position avec 4 311 logements dans 40 communes avec 510 logements à venir. Le Gard prend la 3e position avec 3 326 logements dans 33 communes où 132 nouveaux logements sont programmés. Le Var propose 2 108 logements dans 22 communes où 1 004 logements sont à venir. Les Alpes-Maritimes accueillent 1 263 logements dans 12 communes avec 300 logements à venir. La Drôme accueille 248 logements dans 2 communes et, enfin les Alpes de Haute Provence avec 222 logements dans 2 communes et 24 logements à venir. La coopérative gère 41 000 logements dans 3 régions, 7 départements et 200 communes.

Gilbert Marcelli président de la CCI de Vaucluse, Corinne Testud-Robert vice-présidente du département de Vaucluse, Michel Gontard président de GDH et Dominique Santoni présidente du Département de Vaucluse. Copyright MMH

Grand Delta Habitat, la transparence bancaire levier de la croissance

Grand Delta Habitat, la plus importante coopérative HLM de France, a labellisé 44 entreprises partenaires intervenant sur ses chantiers et son patrimoine. Objectif ? Reconnaître et saluer l’engagement et le travail d’excellence des professionnels dans la construction, l’innovation, la rénovation et l’entretien. Le bailleur social a investi 195M€ en 2023, en construction, réhabilitation et entretien et renouvelé cette même enveloppe en 2024. Grand Delta Habitat vise 45 000 logements en 2028. Près de 150 personnes étaient présentes -entreprises, représentants d’interprofessions, élus, administrateurs et membres de la direction de GDH- lors de cette remise de label au Novotel Nord, restaurant le Confidentiel ce 10 décembre 2024.

Michel Gontard Copyright MMH

Près de 150 personnes étaient réunies pour féliciter le savoir faire des professionnels du bâtiment intervenus sur les chantiers de Grand Delta Habitat. « Une grande soirée pour décerner la labellisation aux entreprises ayant pour spécialité la charpente, le chauffage et la plomberie, les cloisons, les contrats d’entretien, l’électricité, l’étanchéité, les façades, le gros œuvre, l’isolation des combles, la menuiserie, la peinture, le revêtement des sols, la serrurerie et la VRD (Voies et réseaux divers), rappelait Michel Gontard, président de la coopérative HLM. Ces évaluations des entreprises et labellisation ont pour objet d’améliorer la collaboration entre GDH, les entreprises et les fédérations professionnelles ; La valorisation de leur savoir faire et la reconnaissance de la qualité d’exécution ainsi que l’encouragement de ces bonnes pratiques et conduites de chantier. »

La labellisation
« En contre partie de la labellisation, les entreprises bénéficient d’une simplification administrative dans les réponses aux appels d’offres et d’une réduction des délais de paiement à 15 jours à réception de la facture, précisait Michel Gontard. Enfin, Le président de Grand Delta Habitat a annoncé l’offre prochaine de 800 logements par an et tout autant en réhabilitation, félicitant Xavier Sordelet et les 660 collaborateurs, pour avoir atteint les 40 000 logements, un an à l’avance. »

Xavier Sordelet Copyright MMH

«Tous nos résultats sont réinvestis dans le foncier, la construction, la réhabilitation et l’entretien,
assurait Xavier Sordelet, directeur général de la coopérative. Le patrimoine de GDH s’élève à 40 000 logements, dans trois semaines nous serons à 41 000 avec 100 000 personnes logées. Nous sommes preneurs de foncier, logements et de bâtiments à acheter. Nous proposons des solutions en logements collectifs et individuels ainsi qu’en accession à la propriété. Nous opérons également l’activité de syndic avec 10 000 lots de copropriétés à notre actif. En 2024 nous aurons livré un peu moins de 700 logements neufs. Cette année, nous avons acheté 1 432 logements aux autres bailleurs, comme par exemple 250 logements à Erilia, à Orange ainsi qu’à Bagnols-sur-Cèze et Nice.»

Les chiffres
En 2023

En 2023, Grand Delta Habitat a réalisé un chiffre d’affaires de 229,6M€, investi 195M€ pour un résultat de 20M€ et maillé son territoire de 15 agences commerciales. La coopérative comptait un patrimoine de 39 375 logements locatifs répartis sur 3 régions, 7 départements et 194 communes pour 94 031 personnes logées, 9 747 lots en gestion de copropriétés ; 1044 logements livrés et 123 ventes réalisées, 662 collaborateurs ; 98,81% de recouvrement, fin 2024 GDH sera à 99,2%  et 3,07% de logements vacants.

150 personnes étaient présentes lors de la labellisation GDH Copyright MMH

En 2024
«En décembre 2022, GDH dénombrait 188 logements vacants, avec l’absorption de Vallis Habitat ce chiffre est monté à 1 400 logements dont certains à démolir et d’autres à réhabiliter, détaillait Xavier Sordelet. Nous serons à l’objectif pour en avoir réhabilité 1 100, cette année. La réhabilitation nécessitera un investissement lourd et massif. Dominique Santoni et Corinne Testud-Robert, respectivement présidente et vice-présidente du Département de Vaucluse souhaitent la réhabilitation de 4 000 logements pour 120M€, or, nous ne sommes pas à 30 000€ par logement mais plutôt à 55 000€ ce qui nécessitera une enveloppe de 200M€, soit un investissement lourd et massif avec l’idée d’y investir 50M€ par an. Nous aurons livré 500 logements neufs. Aujourd’hui nous sommes à 962 logements vacants. 50M€ auront été investis en réhabilitation. Le taux de recouvrement sera bientôt à 99,3%. Sur 40 000 logements, 30 000 sont en Vaucluse. D’ici deux ans, nous ouvrirons une agence commerciale à Toulon où nous rachetons beaucoup de patrimoine.»

Les perspectives 2025
«La coopérative vise 1 000 logements réhabilités poursuivait Xavier Sordelet, 500 logements livrés, 78 livraisons en accession à la propriété et 66 terrains à bâtir. Nous pensons racheter beaucoup de patrimoine. Comme en 2024, notre objectif sera de faire plus avec les mêmes moyens.»

Nicolas Rocuet Copyright MMH

Nicolas Rocuet, directeur de patrimoine
«Ce qui est le plus important pour nous ? Les respects des délais, la qualité du travail lors du parfait achèvement, et le respect des procédures en matières de santé et de sécurité. Toutes les entreprises présentes ici ont obtenu une note de 10 ou 12 sur 12 après avoir exécuté plusieurs chantiers pour notre coopérative.»

Daniel Léonard Copyright MMH

Daniel Léonard, président de la Fédération du bâtiment et des travaux publics
«Ce qui est vrai aujourd’hui ne le sera pas forcément demain, donc nous sommes tenus d’improviser. Nous nous battons pour maintenir nos emplois et pérenniser nos entreprises. Le plus important ? Continuer à faire de la formation car nous avons la chance de travailler avec deux grands donneurs d’ordre : le Conseil Départemental  et Grand Delta Habitat. Cette remise de labellisation donne un peu de baume au cœur à nos chefs d’entreprise qui travaillent et prennent des risques en permanence. Tout le monde ne récompense pas un travail bien fait. La conjoncture a tendance à tirer nos prix vers le bas, ainsi je vous demande d’être vigilants à conserver le mieux disant prévenait le président de l’interprofessionnelle, concluant : Nous sommes fiers de participer à vos réalisations.»

Gilbert Marcelli copyright MMH

Gilbert Marcelli, président de la Chambre de Commerce et d’industrie de Vaucluse
«Je voudrais aborder la responsabilité sociétale et environnementale (RSE). Dans la responsabilité sociétale Grand Delta Habitat est un exemple parce que l’ensemble des flux dépensés reviennent sur les territoires. Nous vivons une période difficile qui ne laissera que les meilleurs. C’est dur à entendre mais ce qui vous labellise, qui vous différencie des autres est important. Ce label reconnait le travail effectué au quotidien. Je remarque que les délais de paiement à 15 jours, pour la vie économique et sociétale d’un territoire sont très importants. Les entreprises ont besoin de flux importants pour vivre. La solidarité entre les entreprises est aussi une donnée très importante. Je salue, cher Michel (Gontard) le fait de choisir les entreprises vauclusiennes.»

Les 44 entreprises labellisées Copyright GDH

Les 44 entreprises labellisées ici.


Grand Delta Habitat, la transparence bancaire levier de la croissance

Grand Delta habitat a livré son 40 000e logement au cœur de la résidence Les glycines au Thor, le symbole d’un accomplissement pour la coopérative née à Avignon il y a 60 ans, et dont la sphère d’intervention s’élargit pour gagner, outre sa propre région de Provence-Alpes-Côte d’Azur les territoires limitrophes tels que l’Occitanie et l’Auvergne-Rhône-Alpes. Une cinquantaine de personnes, élus, entreprises du bâtiment, partenaires financiers était venue saluer la promesse tenue de la plus importante coopérative HLM de France.

Les élus ont planté un olivier signe des liens qu’ils tissent ensemble pour construire l’habitat pour tous. De gauche à droite Dominique Santoni, Thierry Suquet, Michel Gontard, Yves Bayon de Noyer et Xavier Sordelet. Copyright MMH.

C’est dans la Résidence Les glycines que la coopérative HLM a signé son 40 000e logement. La résidence, entièrement sécurisée avec portail automatique, a été érigée sur un terrain communal cédé par la Ville, en entrée de bourg.

Deux bâtiments en R+2
La résidence des Glycines est composée de deux bâtiments en R+2, dont un avec ascenseur, comprenant au total 21 logements proposant 2T2, 12T3 et 7T4 dotés, chacun, d’un extérieur avec pour les rez-de-chaussée un jardinet ainsi que des terrasses pour les étages.

Dans le détail
Les 12 T3 disposent de 66 à 70m2 allant de 399 à 467€ mensuels et 40€ de charges. Les 7T4 s’étendent sur 77m2 pour des loyers allant de 507 à 524€ et 45€ de charges. Enfin, les 2T2 proposent de 59 à 63m2 pour des loyers compris entre 373 et 396€ auxquels s’ajoutent 35€ de charges. 21 places de stationnement ont été réalisées ainsi que des places en sus pour les visiteurs.

Les chiffres
Le coût total de la résidence s’élève à plus de 3,196M€ dont 2,487M€ financés par la Banque des Territoires, 140 000€ par Action logement, 72 000€ par l’Etat, 40 000€ par le Département et 457 166€ en fonds propres. Les prêts ont été garantis par le Département et la Commune à 60%.

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est IMG_1237-1024x768.jpg.
Yves Bayon de Noyer, maire du Thor Copyright MMH

Ils ont dit
Yves Bayon de Noyer, maire du Thor

«En matière de logements sociaux, la commune du Thor revient de très loin car les premiers datent de 1966-67, 1978 et 1986 pour un total de 198, entamait le maire du Thor, Yves Bayon de Noyer. Il faudra attendre 2024, soit 38 ans plus tard, pour réceptionner de nouveaux logements, ce qui nous a permis de sortir de ce constat de carence et de récupérer notre droit de préemption.»

«En tout, 16 lieux de logements sociaux
ont été répartis sur la commune de façon à en garantir la mixité sociale. En 2025, nous réceptionnerons 90 logements sur trois lieux et, à venir, 564 autres logements. Nous rencontrons systématiquement les administrés lors de réunions de présentation des nouveaux programmes pour les convaincre de leur bien-fondé et nous engageons, pour chaque projet, dans l’embellissement, la végétalisation et l’amélioration des voies et de l’environnement du quartier afin de le qualifier à la hausse. Aujourd’hui, nous pouvons dire que cette opposition de principe au logement social est bien derrière nous.»

«Nous atteindrons les 15% de logements sociaux en 2026
alors qu’en 2014 nous étions à moins de 4%. Mais pour nous, ce taux de 25% -qui est la Loi-, n’est pas une cible car son atteinte entraînerait un déséquilibre conséquent en matière d’habitat.»

Xavier Sordelet, Directeur-général de Grand delta Habitat Copyright MMH

Xavier Sordelet, directeur général de Grand Delta Habitat
s’est fait le porte-parole d’Emmanuelle Cosse, présidente de l’Union nationale des Fédérations d’organismes HLM «Qui n’a pas pu venir, retenue par la crise institutionnelle en cours.» En voici un court extrait : «Le mouvement HLM a un programme simple, c’est celui de loger la France telle qu’elle est : celle des travailleurs aux revenus modestes, celle des mères de famille qui élèvent seules leurs enfants, des retraités aux petites pensions, des salariés de première ligne, comme par exemple celles et ceux du secteur de l’aide à la personne ou de la logistique. Bref, toutes les personnes qui n’ont pas de patrimoine et qui ont besoin de l’engagement de la puissance publique.»

Michel Gontard, Président de Grand Delta Habitat Copyright MMH

Michel Gontard, président de Grand Delta Habitat
«Nous sommes actuellement le partenaire de plus de 200 maires avec lesquels nous tissons des liens de confiance qui se matérialisent, ici, par la mise à disposition de foncier, ce qui permet de loger les générations futures mais aussi les seniors grâce à des appartements transformables en rez-de-chaussée, notamment pour les personnes à mobilité réduite. Nous avons également prévu un garage à vélo en regard des cheminements cyclables prévus par la Ville. La résidentialisation de nos résidences est facteur de tranquillité et de sécurité publiques. Nous travaillons l’isolation de nos bâtiments afin que les charges soient les plus minorées possible pour nos locataires. Ainsi, la résidence des Glycines obtient un DPE (Diagnostic de performance énergétique) B.»

Dominique Santoni, Présidente du Département de Vaucluse Copyright MMH

Dominique Santoni, présidente du Département de Vaucluse
«Grand Delta Habitat a déjà réhabilité plus de 767 logements sur l’ensemble du parc de l’ex Vallis Habitat, là où le bailleur social en rénovait 130, en moyenne, par an et s’est engagé à en rénover 4 000  sur 5 ans. Dans un même temps, 579 nouveaux logements ont été construits sur l’ensemble du Vaucluse. Grand Delta Habitat fait montre d’une très belle dynamique positive. Je remarque la qualité de la construction, son adaptation aux parcours de vie, aux personnes à mobilité réduite et sa situation proche du centre-ville afin que les habitants puissent tisser des liens avec son environnement, le tout répondant aux besoins des Vauclusiens. Bravo aux équipes de Grand Delta Habitat pour la qualité de leur travail et à la coopérative pour sa capacité de travail, l’engagement et le respect de sa parole et sa compétence : Nous n’avons plus de remontées négatives des élus, sur le territoire. En 2025, nous investirons à nouveau 120M€, en tant que donneur d’ordre.»

Thierry Suquet, Préfet de Vaucluse Copyright MMH

Thierry Suquet, Préfet de Vaucluse
«Il est nécessaire de construire de façon adaptée à la ville, dans des proportions acceptables et qui répondent aux besoins de loger des jeunes, des salariés et des retraités. Cela n’est possible qu’avec un outil qui connait le territoire et qui ne soit pas qu’un bâtisseur mais aussi un acteur du développement territorial en lien avec les maires, le Conseil départemental et en prise directe avec la réalité du terrain. C’est le cas de Grand Delta Habitat dans sa forme actuelle avec les défis à relever : la démolition de bâtiments datant des années 1970 qui ne sont plus adaptés à la vie actuelle, la réhabilitation, la construction et l’innovation. Le logement est un levier d’émancipation et de développement familiaux et de mixité sociale, ce qui participe à l’épanouissement de notre société.»

Les Glycines au Thor Copyright MMH

Grand Delta Habitat, la transparence bancaire levier de la croissance

Grand Delta Habitat a inauguré, le 18 septembre dernier, la résidence Les Géraniums, 96 avenue de Merlan dans le 14e arrondissement de Marseille. L’un des bâtiments a été entièrement rénové et complété de trois autres bâtiments offrant 47 nouveaux logements pour un coût global avoisinant les 9M€.

De gauche à droite Michel Gontard, président de Grand Delta Habitat, La résidence Les Géraniums à Marseille, et l’inauguration des logements
Copyright Sylvie Villeger

Avec ses 3 bâtiments neufs –A,B et D- et la réhabilitation de son bâtiment industriel, l’ancien moulin à grain d’Agrègue,– bât C- la résidence Le Géraniums propose 47 logements en DPE A (Diagnostic de performance énergétique). L’ensemble immobilier est dévolu aux étudiants et aux familles.

La résidence Les Géraniums se situe à proximité du campus universitaire
et du stade de rugby de Saint-Jérôme. En étages, nombre de logements disposent d’une terrasse ainsi que de jardins privatifs en rez-de-chaussée. L’accès principal de la résidence ainsi que les entrées sont munies d’un système de vidéophonie et d’un contrôle d’accès.

Dans le détail
Les bâtiments neufs A, B et D sont composés de 35 logements dont 16 T2 allant de 41 à 59 m2 pour des loyers allant de 300 à 506€ assortis de charges dans une fourchette de 42 à 50€ mensuels ; 10 T3 allant de 62 à 75m2 pour des loyers de 423 à 742€ et des charges de 56 à 69€ ; 9 T4 de 72 à 99m2 de 480 à 968€ et des charges allant de 62 à 81€. Quant au bâtiment rénové, le Moulin d’Agrègue, il se compose de 10 T3 de 60 à 76m2 pour des loyers allant de 370 à 522€ et des charges de 50 à 62€, tandis que les 2 T2 annoncent 52 et 60m2 pour des loyers allant de 355 et 410€ et des charges de 45 à 50€.

Côté stationnement
19 places sont situées en sous-sol -ainsi que 3 emplacements moto-, 28 sont matérialisées en extérieur dont 3 réservées aux personnes à mobilité réduite. Un espace deux-roues est organisé en accès direct depuis l’extérieur, au bâtiment D. Compter pour le loyer des stationnements privatifs en sous-sol de 25 à 35€ et en extérieur de 10 à 20€ mensuels.

Les 47 logements ont été livrés fin 2023.
L’opération a été subventionnée par AMP Métropole et la garantie des emprunts prise en charge à 55% par la Ville. Le coût total de l’opération se monte à presque 9M€, plus précisément 8 994 660€.

L’événement s’est déroulé en présence de
Denis Rossi – Conseiller Métropolitain délégué à la Politique de la Ville et du NPNRU Marseille, Marion Bareille – Conseillère Métropolitaine, Conseillère Régionale et Maire des 13e et 14e, Michel Gontard – Président de Grand Delta Habitat, Xavier Sordelet – Directeur Général de Grand Delta Habitat, les Administrateurs de la Coopératives ainsi que les équipes qui sont intervenus sur le projet et les locataires de la résidence.

La Résidence des Amandiers à Robion

Grand Delta Habitat a inauguré, le 20 septembre dernier,  la résidence des Amandiers qui accueille 20 logements et se situe à proximité du centre-ville de Robion. La résidence locative Les Amandiers s’épanouit 525, avenue Aristide Briand. Elle est composée de 20 logements allant du T2 au T4. L’ensemble se monte à plus de 2,680M€.

Résidence Les Amandiers, Copyright Sylvie Villeger

Tir groupé
Cette réalisation s’inscrit dans une série de réalisations dans la commune, dont la résidence Hameau Le Xavier (livrée récemment avec 10 logements) et les résidences Fourvière et Carré des Vignes, en cours de construction pour une livraison prévue d’ici 2025, totalisant 22 logements supplémentaires. Egalement, 4 villas neuves de 4 à 5 pièces, sur deux niveaux avec jardin sont actuellement proposées à la vente à partir de 260 000€ aux habitants dans le cadre d’un prêt social location accession (PSLA).

Les Amandiers Copyright Sylvie Villeger

La composition des Amandiers et les prix pratiqués
La Résidence des Amandiers est composée des bâtiments A et B dotés, chacun, de 10 logements. Le Bâtiment A accueille 3 T2 ; 5 T3 et de T4. Les T3 se déploient sur 47m2 pour des loyers entre 307 et 332€ et des charges comprises entre 51 et 54€ ; 5T3 de 60 à 65m2 de 351 à 447€ et des charges comprises entre 62 et 65€ et enfin 2T4 de 86 à 90m2 de 467 à 511€ et des charges allant de 75 à 80€.
Le Bâtiment B accueille quant à lui 7 T3 de 56 à 71m2 pour des loyers allant de 372 à 447€ et des charges de 59 à 70€, tandis que les 3 T2 proposent une surface de 307 à 331€ pour des charges allant de 51 à 54€. Le parking en sus est de 15€.

En tout
Grand Delta Habitat compte plus de 2 600 logements sur le territoire de Luberon Monts de Vaucluse Agglomération.

Réhabilitation de l’espace Saint-Jean au Centre social Orel, à Avignon

La réhabilitation de l’espace Saint-Jean au Centre social Orel, 1, rue Pierre Brossolette à Avignon, où réside et travaille l’association ‘Centre social de la Grange d’Orel’ a nécessité un investissement de 40 733€ sur les fonds propres de GDH hors programme de renouvellement urbain (NPNRU) qui est actuellement en cours dans le quartier Nord-Est d’Avignon. Cette réhabilitation concerne particulièrement l’amélioration de l’acoustique de la salle polyvalente pour en faire un espace mieux adapté aux activités culturelles, sportives et sociales. 

Quartier Grange d’Orel à Avignon, Copyright Sylvie Villeger

Le Centre social de la Grange d’Orel accueille, en 2024, 1 125 adhérents,
17 salariés permanents plus d’autres en saison et utilise six lieux d’activité aux abords des quartiers de la Reine Jeanne, Saint-Jean Grange d’Orel et des Neuf Peyres. La structure regroupe le pôle enfance du Cours préparatoire à la 3e ; Les jeunes adultes de 16 à 25 ans ; Un club gym-danse ; Un collectif de familles ; Un secteur apprentissage, intégration, insertion professionnelle et socialisation ; Un club senior. Le NPNRU, dans ce quartier, concernera la démolition de 39 logements autour de la salle polyvalente du quartier de la Grange d’Orel et la réhabilitation de 260 logements sur la résidence éponyme. L’inauguration des travaux de réhabilitation de l’espace Saint-Jean au Centre social Orel a eu lieu le 13 septembre.

Les métiers de GDH
Grand Delta Habitat est une Coopérative immobilière, engagée depuis près de 60 ans dans le logement social et l’accession à la propriété. Initialement centrée sur le Vaucluse et le Gard, notre expertise s’étend désormais aux Bouches-du-Rhône, aux Alpes-Maritimes et au Var. Avec 662 collaborateurs répartis dans 15 agences de proximité, elle propose des solutions d’habitat innovantes et adaptées aux besoins des collectivités. Les trois objectifs de GDH sont : favoriser la revitalisation des centres-villes, promouvoir la mixité sociale et créer des espaces de vie durables et accessibles pour tous.

Ses outils
La coopérative procède à des études d’ingénieries urbaines pour les collectivités territoriales, construit, réhabilite et achète en Vefa (Vente en état futur d’achèvement) des logements sociaux et intermédiaires ; s’attèle à la gestion de copropriétés fragilisées ; fait de la prestation de services pour des tiers. GDH est un Organisme Foncier Solidaire et dans ce cadre est destiné à favoriser l’accession sociale sécurisée par un mécanisme de dissociation pérenne entre le foncier et le bâti. La structure propose également le prêt social location-accession –PSLA- permettant aux ménages sans apport personnel d’acquérir le logement qu’ils occupent avec un statut de locataire ; et enfin, le bail réel solidaire –BRS- qui permet de dissocier le foncier du bâti pour faire baisser le prix d’acquisition des logements.

Les chiffres Grand Delta Habitat au 31.12.23
215M€ de chiffre d’affaires. 125M€ investis. 93 300 personnes logées. 39 375 logements locatifs sur 194 communes, 7 départements et 3 régions. 805 logements livrés. 9 747 lots en gestion de copropriété. 662 collaborateurs. 158 ventes réalisées. 98,81% de recouvrement. 15 agences commerciales. 3,02% de logements vacants.


Grand Delta Habitat, la transparence bancaire levier de la croissance

Une petite trentaine de communes de Vaucluse et du bassin de vie d’Avignon (Gard avignonnais et Terre de Provence) sont sanctionnées financièrement pour non respect de la loi Solidarité et renouvellement urbain (SRU).

La loi SRU, votée il y a 24 ans, impose aux communes de plus 3 500 habitants pour les agglomérations faisant plus de 50 000 habitants (1 500 habitants en région parisienne) un minimum de 20% de logements sociaux. Dans son palmarès de la loi SRU des communes ‘Hors la loi’, la Fondation l’Abbé Pierre a classé dans les 12 communes ‘multirécidivistes’, qui ont été systématiquement carencées lors des six premières périodes triennales pour leur inaction, 2 communes de notre territoires.



Les arrêtés préfectoraux pour les communes vauclusiennes citées

Les arrêtés préfectoraux pour les communes gardoises citées

Les arrêtés préfectoraux pour les communes des Bouches-du-Rhône citées

DP


Grand Delta Habitat, la transparence bancaire levier de la croissance

Les élus de la ville de L’Isle-sur-la-Sorgue ont inauguré la nouvelle résidence ‘La Magnanerie’, située chemin du pont de la Sable, aux côtés des représentants du groupe Arcade-Vyv, 4ᵉ acteur sur le marché du logement social.

Implantée sur un terrain de 5 575 m², la résidence La Magnanerie compte 22 logements individuels. Chaque maison dispose d’une terrasse avec un accès à son jardin privatif. Si elle a été pensée pour préserver la tranquillité et l’intimité de chacun, la résidence favorise également la rencontre entre les habitants, avec notamment des espaces de circulation piétonne communs.

La Magnanerie est aussi composée d’espaces communs, notamment un local destiné au stockage des vélos et des trottinettes. Les résidents disposent d’un composteur qui a été mis en place pour privilégier le traitement des déchets organiques et accompagner les nouvelles pratiques. Le coût global pour la construction de la résidence s’est élevé à 4,9M€.

©Ville de L’Isle-sur-la-Sorgue

Une résidence au service de la santé

La Magnanerie est labellisée ‘Logement santé’. Aujourd’hui, 12 millions de personnes sont fragilisées par rapport au logement, engendrant des répercussions sur leur santé et leur environnement social au quotidien. Ainsi, ce label, créé en 2022 par le groupe Arcade-Vyv, garantit un habitat favorable à la santé de ses habitants. L’obtention du label repose sur trois aspects : le bâti, les services, et le lien social.

La résidence l’isloise a été conçue avec des équipements favorisant la qualité de l’air intérieur, une bonne isolation phonique, ainsi que des aménagements favorisant les mobilités douces. En plus de la zone de compostage, les résidents sont amenés à se croiser et ainsi, à renforcer leurs liens sociaux. En ce qui concerne les services, les habitants de la Magnanerie bénéficient d’une assurance habitation solidaire avec des tarifs préférentiels, d’un accompagnement gratuit dans l’étude des contrats (assurance, électricité, internet, etc.) et d’offres avantageuses, mais aussi à un accès gratuit à la plateforme Klaro et un accompagnement dans les démarches d’obtention d’aides.

https://www.echodumardi.com/tag/logement-social/   1/1