5 mai 2024 |

Ecrit par le 5 mai 2024

Avignon : la CCI de Vaucluse ouvre ses portes aux étudiants du Master Logistique de la Sorbonne

La Chambre de Commerce et d’Industrie de Vaucluse accueille ce vendredi 26 mai plusieurs étudiants du Master 2 logistique, marketing et distribution de l’université Paris 1 Panthéon Sorbonne pour leurs soutenances de mémoire. Ces soutenances publiques auront lieu dans les salons de la CCI à Avignon, en présence de Patrice Vol, consultant et directeur de leur mémoire.

La CCI 84 souhaite mettre à disposition ses locaux pour ces soutenances orales, en cohérence avec les missions de la Chambre, qui dispose d’un campus de formation proposant plusieurs filières d’enseignement supérieur en lien avec les besoins économiques locaux.

La CCI de Vaucluse contribue à la diffusion de la connaissance et favorise des échanges entre les étudiants, les professionnels et le grand public
En ouvrant ses portes aux étudiants en Master 2 Logistique, Marketing et Distribution, elle renouvelle son engagement en faveur de la jeunesse et de la formation professionnelle. Ces travaux de recherches sont indispensables pour faire progresser le secteur. Elle encourage ainsi tous ceux qui sont intéressés par ces sujets à assister aux soutenances.

Les sujets
Ce vendredi 26 mai aura lieu la première soutenance qui répondra aux questions telles que :

  • Quelles sont les variables explicatives du comportement d’achat des biens matériels des français de la génération Y et Z et comment les entreprises utilisent ces variables dans leur stratégies marketing et logistique ?
  • Comment les innovations technologiques et organisationnelles peuvent-elles transformer l’acheminement des marchandises du dernier kilomètre en une logistique optimisée et responsable dans la logistique urbaine actuelle ?

Une seconde sera organisée un peu plus tard, le 15 juin et se penchera sur des thématiques comme la robotisation des livraisons ou l’optimisation des opérations logistiques pour un événement sportif majeur.

J.G.


Avignon : la CCI de Vaucluse ouvre ses portes aux étudiants du Master Logistique de la Sorbonne

Première femme à diriger le MIN d’Avignon depuis sa création, Laëtitia Vinuesa recevait tout récemment dans le Hall H ses homologues venus des Marchées d’intérêt national (MIN) de Châteaurenard, Carpentras, Cavaillon, Marseille-Les Arnavaux, Nice, Grenoble, Strasbourg, Perpignan, Lyon, Haute-Corse et de Rungis, n°1 en Europe. Au cœur de leur réunion : le lancement de ‘La 1ère Semaine des circuits-courts et produits français’ qui se tiendra du 18 au 24 septembre 2023. Objectif : répondre à nos besoins alimentaires et environnementaux.

« Une façon de mettre à l’honneur l’ensemble des acteurs ‘Du champ à l’assiette’, producteurs, grossistes, expéditeurs, négociants et détaillants qui s’engagent pleinement dans la mise en avant des produits agricoles de chez nous » explique Marcel Martel, patron du MIN de Châteaurenard et vice-président de la Fédération des Marchés de Gros de France. D’ajouter « Alors que les consommateurs expriment un intérêt croissant pour les achats de proximité dans un contexte de baisse du pouvoir d’achat et qu’ils cherchent à concilier maîtrise de leur budget et aspiration à une consommation durable et responsable, les prix de l’alimentation ne cessent de grimper. La mise en avant de nos produits de terroir permettra de les promouvoir avec le savoir-faire de nos agriculteurs ». Lors de cette semaine des visites d’exploitations seront organisées au cœur des MIN avec les scolaires et avec une implication des chefs cuisiniers.

Près de la moitié des Marchés de France
Sur les 26 MIN de France, une douzaine étaient représentés et leurs responsables ont pris la parole pour d’abord définir ce que sont des ‘circuits-courts’ et en quoi le rôle des MIN et de leurs plateformes agro-alimentaires est incontournable pour le sourcing des produits, leur traçabilité, leur qualité gustative et nutritionnelle et leur état sanitaire. Le directeur du MIN des Arnavaux, Marc Dufour explique par exemple que « L’endive vendue sur le carreau de Marseille vient de Lille. Certes, elle traverse toute la France du nord au sud, cela fait beaucoup de kilomètres, mais on n’en cultive nulle part ailleurs dans l’hexagone. L’ananas ne pousse pas aux Pennes-Mirabeau, il vient de Martinique, de Guadeloupe et de La Réunion, il est donc produit en France ultra-marine mais il arrive de loin. » Il conclut « Ne parlons pas du coût de la main d’œuvre, en France, un salarié, charges comprises, est payé 2 000€ quand un marocain touche 10 fois moins ». Pareil pour Doris Ternoy, présidente du MIN de Strasbourg : « Le local, pour nous c’est ce qui pousse le long des rives du Rhin, mais des deux côtés, donc nous avons beaucoup de maraîchage allemand et il vient d’à côté ».

Le MIN d’Avignon.

Répondre à nos besoins alimentaires et environnementaux
Gilles Bertrand du ‘Grand Marché de Provence’ intervient : « Nous avons des spécificités puisqu’en plus des fruits et légumes, nous avons une filière riz de Camargue et un abattoir à Tarascon pour les taureaux, donc la facture carbone est très basse. » La représentante de Rungis, Valérie Vion intervient : « Comme notre site, malgré ses 234 hectares, est plein à 97%, il est envisagé un autre lieu sur une centaine d’hectares avec des entrepôts, une agora des producteurs, des professionnels de la transformation et mise en conserve avec encore plus de débouchés vers le commerce, la restauration, les cuisines scolaires, les maisons de retraite, les crèches, les hôpitaux de la Grande Couronne parisienne. »

C’est au tour de Benoît Mathieu, président du MIN de Cavaillon d’intervenir. « En hiver, nous avons moins de fruits et légumes français, mais nous tournons quand même autour de 70% de production hegaxonale en moyenne sur l’année. Dans nos locaux mûrissent bananes de Martinique et de Guadeloupe. Nous travaillons main dans la main avec nos voisins des MIN d’Avignon, Châteaurenard, Nîmes ou Marseille, une synergie qui fait de nous le service public de la distribution alimentaire sécurisée ». Le responsable du MIN d’Agen ajoute : « Nous, nous sommes un marché de producteurs de fleurs, fruits et légumes. Le seul du Tarn et Garonne, entre Bordeaux et Toulouse et nous proposons 80% de local. Mais entre les problèmes climatiques, le manque d’eau, de main d’œuvre saisonnière, de transmission des exploitations quand les paysans partent à la retraite, les surfaces cultivées fondent comme neige au soleil. Sans parler du problème d’enclavement, d’absence d’autoroutes, du coup les transporteurs rechignent à travailler avec nous. »

L’activité du MIN d’Avignon, comme tous les autres MIN de France, débute très tôt le matin.

Enfin, les représentants de Haute -Corse venus en force de la Chambre d’Agriculture, ont rappelé en quelques mots les données socio-économiques de l’Ile de Beauté : « 340 000 habitants, 3 millions de touristes en haute saison, seulement 4 à 5% de production locale et 70 000 hectares de friches qui renforcent l’appétit d’ogre des spéculateurs et promoteurs immobiliers. Nous avons un retard indéniable. »

Un peu d’Histoire…
En attendant cette ‘Semaine des circuits-courts’ en septembre prochain, un brin d’histoire sur le « MIN d’Avignon » qui n’a pas toujours été installé à l’angle de la rocade Charles de Gaulle et de la rue Pierre Sémard. Avant 1960, il y avait un marché aux fleurs place du Change, une halle aux grains place des Carmes, un marché aux bestiaux et aux chevaux boulevard Saint-Roch, un marché des producteurs boulevard Limbert, un marché quotidien des fruits et primeurs boulevard Saint-Michel, des centaines de producteurs tout autour des remparts d’Avignon. Les Halles métalliques de la place Pie datent de 1899.

C’est en 1961, le 29 septembre précisément, qu’est publié au Journal officiel le décret ‘portant création du MIN d’Avignon’ co-signé par Michel Debré, Premier Ministre, Roger Frey, Ministre de l’Intérieur, Edgard Pisani, Ministre de l’Agriculture et François Missoffe, Secrétaire d’Etat au Commerce extérieur. Sa définition juridique : « Aménager le territoire, améliorer la qualité environnementale et la sécurité alimentaire ». Il a été ensuite inauguré 1960 par Henri Duffaut, maire d’Avignon et Robert Dion, président de la Chambre d’Agriculture de Vaucluse.

Son premier directeur, Richard Sébillotte (1962-1980), qui vécut plus de 100 ans, se rappelait, lors du 50e anniversaire du MIN : « On a construit à tour de bras à Saint-Chamand, le bâtiment des expéditeurs, la mûrisserie de bananes, le bâtiment des négociants, celui des denrées diverses ». Au début, les paysans apportaient leurs cageots sur des carrioles tractées par des chevaux, puis des 203 camionnettes Peugeot ou des fourgons Citroën. En 1963, le Général de Gaulle a été boycotté par les syndicats agricoles, des clous avaient même été jetés sur le parcours de la voiture présidentielle vers ce qu’on appelait encore le marché-gare.

De 11 à 25 hectares
Des centaines de camions en provenance d’une vingtaine de départements du sud de la France ralliaient le carreau des producteurs dès 3h du matin, chargés de tomates, aubergines, melons et abricots, mais aussi de dattes et d’ananas, de viande et de poissons pêchés au large de Marseille et du Grau du Roi. L’usine Produits Agricoles de Provence (PAP), 20 000m2 de chambres froides est directement reliée à la voie ferrée et exporte dans des wagons frigorifiques vers l’Italie, l’Espagne, l’Angleterre. Dans les années 70, on estime que les volumes ont été multipliés par 3 en 10 ans et que les transactions atteignent 150 000 tonnes, faisant d’Avignon la plus forte zone d’influence de France.

Entre 1960 et 1980, la superficie est passée de 11 à 25 hectares, celle des bâtiments totalise 42 000m2, des parkings et voies de circulation 87 000m2 et les installations frigorifiques 37 000m2. Face au développement de la grande distribution et des hyper-marchés qui enserrent Avignon au nord et au sud, le MIN d’Avignon s’adapte aux nécessaires mutations, il innove, se-réinvente, accueille Promocash et Métro. Avec Didier Auzet, directeur général délégué, puis Patrick Tralongo, directeur-adjoint, il se diversifie en pôle économique aux diverses facettes. Il s’agrandit, change de look. A partir de 2005, 2 000m2 de bureaux d’acier et de verre sortent de terre, 5 000m2 de hangars supplémentaires pour un investissement de 22M€.

Un CA annuel de 238,5M€
Depuis les années 60 où on ne trouvait que producteurs, maraîchers et grossistes, le MIN a évolué. Classé 4e en France, il accueille une banque, un point poste, deux crèches, des traiteurs, des restaurants, des transporteurs. « Le secteur tertiaire à lui seul occupe 5 000m2 » précise Laëtitia Vinuesa, sa directrice depuis janvier 2022.

A ce jour, 138 entreprises y sont implantées avec 1 360 emplois à la clé et un chiffre d’affaires de 238,5M€. Nul ne doute que, mine de rien, à deux pas des autoroutes, du TGV et de l’aéroport, il va continuer à s’agrandir, se métamorphoser, se doter de bornes de recharges électriques, de panneaux photovoltaïques sur les toits, de composteurs et d’unités de traitement des déchets. On en reparlera !


Avignon : la CCI de Vaucluse ouvre ses portes aux étudiants du Master Logistique de la Sorbonne

GSE, spécialiste de l’immobilier d’entreprise, annonce un chiffre d’affaires d’un milliard d’euros sur l’exercice 2022-2023. La société basée dans la zone d’activités de l’aéroport d’Avignon poursuit sa croissance après avoir réalisé 743M€ sur l’exercice précédent de 2021-2022.

Avec plus d’un million de mètres carrés construits, ce dynamisme s’affiche aussi bien en France où GSE développe une offre logistique spécialisée et une offre multiproduit à travers son réseau régional, qu’à l’étranger qui représente aujourd’hui 50% de l’activité (principalement en Allemagne, Espagne, Portugal, Italie, Roumanie ainsi qu’en Chine).

« Cette croissance, dans une conjoncture complexe, démontre la capacité de résistance et le dynamisme de GSE, dans un marché en pleine mutation, explique Roland Paul, président de GSE. Cette nouvelle performance, malgré un contexte de forte augmentation des coûts (de l’ordre de 13% à 17%), confirme le développement de notre activité. Ce résultat est le fruit du professionnalisme, de l’expertise et de l’engagement de l’ensemble des équipes de GSE mais aussi et surtout de la confiance de nos clients. »

Maintien du CA dans les années à venir
Par ailleurs, la prise de commandes sur ce même exercice 2022-2023, dépasse aussi le milliard d’euros. De quoi offrir une base solide à la société vauclusienne fondée en 1976 deux frères architectes Jean-Pierre et Michel Hugues pour envisager le bon maintien du chiffre d’affaires sur l’année à venir.

Présente lors de la dernière Semaine de l’innovation du transport et de la logistique (SITL) qui s’est tenue fin mars au parc des expositions de Paris, l’entreprise rappelait que « le marché de la logistique avait connu une croissance sans précédent ces dernières années ». GSE a ainsi livré en France au cours de l’exercice 2021-2022, 18 projets logistiques, totalisant près de 800 000 m², et un carnet de commandes de près de 300M€.

Le projet de construction d’une Gigafactory pour McPhy à Belfort. GSE prévoit une livraison au premier semestre 2024 pour ce bâtiment HQE de 22 200m², dont 18 500 m² dédiée à la fabrication d’électrolyseurs de grande capacité.

Parmi ces projets, le nouvel entrepôt logistique du Groupe SEB, d’une surface de 100 000m² à Bully-les-Mines dans le Pas-de-Calais, la plateforme logistique portuaire de 43 700m² sur le port de Dunkerque pour la Société de développement axe Nord (SDAN), la gare de fret de 12 600m² au cœur de l’aéroport de Paris Charles-de-Gaulle pour ADP, le centre logistique et siège social pour la centrale Scadif, d’une surface de 74 500m² à Réau en Seine-et-Marne.
Au-delà de son positionnement sur le marché hexagonal, GSE est également présent sur les projets logistiques en Europe et en Chine.
Passée sous le giron de l’Allemand Goldbeck* en 2019, la société GSE compte plus de 600 collaborateurs répartis dans 6 pays en Europe et en Chine, dont 15 implantations en France.
Par ailleurs, GSE vient de se voir attribuer pour la quatrième année consécutive, le niveau Platinium, le plus haut niveau accordé par EcoVadis, agence de notation évaluant les bonnes pratiques en matière de RSE (Responsabilité sociétales des entreprises). GSE figure ainsi parmi le 1% des entreprises les plus performantes en la matière.

*Leader sur le marché européen de la construction clé en main avec un CA de près de 7 milliards d’euros, employant plus de 10 000 personnes sur plus de 90 sites.


Avignon : la CCI de Vaucluse ouvre ses portes aux étudiants du Master Logistique de la Sorbonne

GSE, l’entreprise avignonnaise spécialiste de la construction immobilière d’entreprises, poursuit son développement international en Chine avec un nouveau projet pour l’entreprise danoise DSV logistics.

L’entreprise dont le siège social se situe à Agroparc, est en charge d’un nouveau projet logistique en Chine. C’est la société danoise DSV Logistics qui est à l’origine de la commande. Le groupe scandinave propose des services de transport et des solutions logistiques dans près de 80 pays à travers le monde. Ce sont donc des entrepôts logistiques qui seront construits pour répondre aux besoins de leurs clients à Jiaxing dans la province du Zhejiang.

Lire aussi : Un nouveau siège social pour GSE, fleuron de l’économie vauclusienne – Dossier

26 ans de présence en Chine
Ce nouveau projet est un ancrage de plus dans le développement économique en Chine et à l’international de l’entreprise avignonnaise présente depuis 26 ans déjà au sein de l’Empire du Milieu.
« Notre connaissance de l’écosystème chinois et notre forte implantation sur place nous ont permis de guider DSV tout au long du process d’implantation, explique Roland Paul, président de GSE. Travaillant en étroite collaboration avec les équipes de DSV basées localement et au siège de Copenhague, GSE a aidé DSV à sélectionner la parcelle la plus appropriée après analyse de l’ensemble des variables de développement. »

Modélisation des bâtiments logistiques construit par GSE pour DSV Logistics. DR

40 000m2 dédiés à la logistique
L’ensemble logistique de 40 000m2 comprendra deux entrepôts à double étage de 32 300m2 en plus d’un entrepôt de stockage de marchandises dangereuses d’environ 6 700m2 d’un seul étage. S’ajoutera un ensemble de bureaux sur quatre étages d’environ 1 200m2.
Les travaux et la conception sont déjà en cours et la livraison est prévue pour le second semestre de 2024. C’est une conception rapide qui est permise par une composition de de colonnes en béton coulées sur site, des coffrages métalliques et des poutres et panneaux préfabriqués. Le complexe vise la certification LEED GOLD (un label écologique nord-américain) grâce à ses panneaux photovoltaïques sur l’ensemble de la toiture, placés dans une idée de neutralité énergétique.

Maylis Clément


Avignon : la CCI de Vaucluse ouvre ses portes aux étudiants du Master Logistique de la Sorbonne

Après une première levée de fond réalisée en 2021, Tut tut, la plateforme avignonnaise de livraison collaborative, lance une campagne de financement participatif avec la plateforme Tudigo. Objectif : levée 1,5M€.

Ouvrir le capital à la communauté Tut tut
« L’esprit de communauté est omniprésent dans la stratégie de développement de Tut tut depuis sa création en avril 2021, explique la société devenue Entreprise à mission durant l’été. Le principe de livraison collaborative repose sur l’entraide entre particuliers. Tut tut permet à tout type de commerce d’intégrer facilement sa solution de cotransportage express, collaborative et responsable. Les livraisons sont effectuées par des particuliers, avec leurs propres véhicules, sur leurs trajets. C’est vraiment la livraison nouvelle génération, engagée et engageante ! Il était donc tout naturel pour Vincent Chabbert, le fondateur, d’ouvrir le capital à sa communauté pour leur permettre de prendre part à ce projet ambitieux. »
Cette levée de fonds a pour but de consolider le développement national et d’améliorer les plateformes. Au total, c’est 1,5M€ d’actions, avec un ticket d’entrée d’un montant minimum de 1 000€, qui seront ouvertes à tous.

Comment ça marche ?
Tut tut est un service de livraison nouvelle génération, accessible et collaboratif lancé en avril 2021 par son fondateur avignonnais, Vincent Chabbert. L’idée ? Capitaliser sur les trajets déjà existants des particuliers et sur l’espace non utilisé dans leurs véhicules afin de garantir des livraisons rapides, sécurisées et en proximité, dans un rayon de 30 km. Cela peut concerner des drives, des colis, un objet oublié ou encore un encombrant livrés à leur destinataire (selon la taille du véhicule). Le principe ? Il s’appuie sur l’esprit collaboratif de chacun. Tut tut est la seule application à proposer ce service entre particuliers en optimisant la logistique du ‘dernier kilomètre’, souvent le plus cher. « À l’échelle nationale, ce dernier kilomètre pèse environ 20% du trafic, occupe 30% de la voirie et se trouve être à l’origine de 25% des émissions de gaz à effet de serre », expliquait ainsi dans nos colonnes Vincent Chabbert.

Accessible partout en France
La solution de livraison est accessible pour tous les particuliers partout en France via l’application Tut tut. Quant aux particuliers désireux de rendre service et de rentabiliser leurs trajets, ils ont une application dédiée : Tut tut coursiers. Grâce à cette dernière, ils rentabilisent leurs trajets quotidiens tout en rendant service ainsi qu’en limitant les émissions de CO2.
C’est pour cela que la plateforme connaît un véritable engouement auprès des professionnels. Tut tut vient ainsi de signer des partenariats avec des enseignes de grandes distribution alimentaire comme Intermarché, Carrefour et non alimentaire comme Électro dépôt, Villa Verde, Truffaut, Bricorama, la Foir’fouille, Centrakor, Weldom…
« Le déploiement s’effectue rapidement au niveau national et va de pair avec l’accroissement de la communauté des coursiers particuliers. En passant leur commande en ligne, les clients de ces enseignes, pourront désormais se faire livrer à l’heure et à l’adresse de leur choix par d’autres particuliers », conclut l’entreprise vauclusienne.


Avignon : la CCI de Vaucluse ouvre ses portes aux étudiants du Master Logistique de la Sorbonne

AR Group, leader dans les métiers de la logistique évènementielle dans le Sud de la France, est basé à Cavaillon. Composé de quatre marques distinguées, le groupe s’occupe des événements du Sud que vous connaissez tous : Med’Agri à Avignon, la Foire de Cavaillon, le Festival d’art lyrique d’Aix-en-Provence, ou encore les Voiles de Saint-Tropez.

AR Group n’est officiellement né qu’en 2021. Avant cela, la société s’appelait AR Events. Lorsque le père de Damien Bruxelle, qui lui est aujourd’hui gérant du groupe, la rachète en 2002, elle s’appelle alors Actuel Réception. Un an plus tard, Damien, qui avait déjà un pied dans les affaires, intègre l’entreprise en alternance. « J’ai grandi au milieu des stands, dans les salons, donc j’étais totalement dans mon élément », explique-t-il en riant. À ce moment-là, le père de Damien fait de la croissance externe, et en seulement quatre ans, l’entreprise passe de 300 000€ à 3,5M€ de chiffre d’affaires.

Si cette croissance parait être une aubaine pour cette petite entreprise cavaillonnaise, la réalité est bien plus complexe. « Nous n’étions pas structurés pour accueillir un tel volume d’affaires », développe Damien. La société procède donc à une restructuration en 2008. Quelques années plus tard, en 2015, Actuel Réception devient AR Events et la société est reprise par un groupe niçois. Damien devient alors directeur de l’antenne cavaillonnaise du groupe.

La naissance d’AR Group

« Dès 2018, j’ai la volonté d’acheter tout le groupe mais je ne rachète que l’entreprise de Cavaillon », explique le PDG d’AR Group. La transaction se finalise en juillet 2020, un peu plus tard que prévu à cause de la pandémie de Covid-19, et Damien rachète officiellement l’entreprise avec un associé. Leur activité principale est donc de louer de chapiteau et plancher, mobilier, et vaisselle, tandis que la déco et les stands sont sous-traitée.

« De son côté, mon associé à l’époque était dans le domaine de l’installation de salon, qui était un des domaines de sous-traitance de notre entreprise commune, développe Damien. De là, une idée nait : nous souhaitons développer ce métier-là. » L’année dernière, après avoir racheté les parts de son associé, Damien Bruxelle achète également la société de son sous-traitant de décoration. C’est à ce moment-là que AR Events devient ce qu’il est aujourd’hui : AR Group.

D’une entreprise de chapiteaux à une société pluridiscipinaire

« AR Events portait vraiment l’étiquette ‘chapiteau’, il était temps de changer ça et de voir plus grands », explique Damien. Aujourd’hui, AR Group est une société d’événementiel composée de quatre marques différentes, de quatre métiers différents dont le groupe est spécialiste : Makers, InTent, GES, et LocaServ.

La marque Makers gère tout ce qui est de l’ordre de l’agencement et de la décoration éphémères en intérieur et en extérieur. En ce qui concerne les chapiteaux, les tentes, les bâtiments et les aménagements éphémères sur mesure, il faudra se tourner vers InTent. GES gère les installations événementielles telles que les stands et la signalétique. Enfin, LocaServ encadre tout le mobilier et la vaisselle événementiels.

Le stockage se fait quasiment entièrement à Cavaillon. Accolé aux bureaux de l’entreprise, un espace de 8500m² de stockage avec tous les métiers séparés bien distinctement où les employés s’affairent afin que la préparation pour chaque événement soit la plus efficace possible. À l’entrée de cet espace, quelques employés sont regroupés devant un tableau où sont notés tous les événements à venir. Ils discutent, s’organisent, avant de se mettre chacun à leur tâche de la journée.

Une activité basée principalement dans le Sud

Toute la logistique de l’entreprise est gérée depuis son siège à Cavaillon. Pourquoi ? Simplement parce que la majeure partie de l’activité d’AR Group se situe dans le grand Sud de la France, Cavaillon est donc un centre géographique pour tous ces événements. C’est donc entre Toulouse, Monaco est Lyon que la magie opère.

« Notre objectif est d’être au plus proche de nos clients et de leur offrir les meilleures prestations dans un laps de temps assez réduit pour être les plus efficaces possibles. »

Damien Bruxelle

Si plus de 90% de l’activité du groupe se fait dans le grand Sud, il lui arrive de voir plus loin. « Il est arrivé qu’on aille plus loin pour des chapiteaux qui sont très grands et que peu d’entreprises en France possèdent », explique Damien. De plus, sur certains métiers du groupe comme les installations de stands de salon, AR Group se déplace dans toute la France pour suivre ses clients. D’autant plus que les plus grands salons ont généralement lieu à Paris. Le groupe gère notamment la logistique du Mondial du Vélo à Paris.

Pour le moment, le groupe n’a pas de volonté de s’exporter à l’étranger, notamment à cause de la difficulté de transport du matériel à l’étranger, avec les systèmes de douane. Mais également parce qu’AR Group veut continuer d’assurer une certaine proximité et une relation privilégiée avec ses clients.

Les plus gros événements du Sud

AR Group n’a pas vraiment de durée moyenne des événements sur lesquels il opère. Certains gros événements peuvent durer 2 heures, pour 5 ou 6 jours de montage, d’autres peuvent s’étaler sur plusieurs jours comme les salons. Ainsi, il est probable que la logistique de vos événements préférés soit gérée par AR Group.

Le s’occupe de toutes les Rencontres économiques d’Aix en Pce, du Festival d’art lyrique dans la même ville, du Salon des agricultures de Provence à Salon-de-Provence où sont installés 40 000m² de chapiteaux. AR Group travaille également régulièrement avec la Fondation Luma à Arles. L’entreprise gère aussi la logistique de toutes les Fêtes des associations du Vaucluse et de ses alentours qui ont lieu en ce moment, ainsi que beaucoup de marchés de Noël. Généralement, entre 60 et 65% de l’activité est re-signée d’une année à l’autre.

La question environnementale

C’est bien connu, l’événementiel n’est pas un très bon élève en terme d’impact sur l’environnement alors que son principe-même est de faire déplacer un groupe de personnes vers un endroit pendant une période plus ou moins courte. Mais aujourd’hui, il est indispensable pour une entreprise de prendre en compte son impact sur l’environnement et son empreinte carbone. C’est d’ailleurs une discussion qu’AR Group tient régulièrement avec ses clients, qui eux aussi, sont de plus en plus conscients et qui veulent mieux agir.

« Nous avons une réelle volonté de trouver des solutions »

Damien Bruxelle

« Nos clients signent des contrats sur plusieurs années avec nous car ils savent que nous allons agir ensemble pour trouver des solutions afin de créer des décors réutilisables », développe Damien Bruxelle. Pour les Voiles de Saint-Tropez, par exemple, les décors sont démontés, restockés à Cavaillon, puis remontés l’année suivante. Les pergolas sont faites de bois et l’entreprise utilise désormais beaucoup moins de moquettes et de tissus, qui eux, sont des matériaux consommables et non réutilisables.

Les objectifs d’AR group

Aujourd’hui, l’objectif principal pour le groupe est de faire une première année avec les quatre nouvelles marques pour valider le pari qui s’inscrit dans un contexte économique particulier, dans une période post-covid. En effet, la pandémie a offert un coup de massu aux entreprises de l’événementiel. Le chiffre d’affaires d’AR Group (AR Events à l’époque) est passé de 2,7M€ en 2019 à 600 000€ en 2020. L’année dernière, grâce aux aides de l’État, l’entreprise a pu atteindre un chiffre d’affaires de 1,8M€. « En 2022, nous pensions observer un redémarrage progressif, mais au premier semestre, on a quasiment fait le chiffre d’affaires de 2021 », s’enthousiasme Damien.

« Les clients sont au rendez-vous, les résultats sont là, donc nous avons des perspectives très positives sur le reste de l’année. »

Damien Bruxelle

D’après les estimations du groupe, son chiffre d’affaires de 2022 devrait voir une augmentation entre +30% et +50% par rapport à celui de 2019. Le point fort de la société reste sa réactivité, avec des devis délivrés généralement en 24 heures. Pour le moment, Damien n’a pas volonté de faire de la croissance externe. « Je ne ferme pas la porte mais pour l’instant, le but est de stabiliser les affaires de nouveau », explique-t-il. Jusqu’à la fin de l’année, l’entreprise enregistre déjà plus de 25% d’activité signée en plus par rapport à 2019. L’année 2022 se montre donc comme l’année de l’événementiel.


Avignon : la CCI de Vaucluse ouvre ses portes aux étudiants du Master Logistique de la Sorbonne

Six mois après avoir augmenté les tarifs de son abonnement Prime aux États-Unis de plus de 15 %, Amazon va également augmenter ses prix en Europe. Cette semaine, la société a commencé à informer ses clients européens d’une hausse qui prendra effet le 15 septembre. Selon le pays, le prix de l’abonnement augmentera de 13 % à plus de 40 %, les abonnés de France, d’Espagne et d’Italie étant confrontés aux hausses les plus fortes. Dans l’Hexagone, le tarif de Prime va par exemple passer de 5,99 à 6,99 euros par mois et de 49 à 69,90 euros par an.

Le géant du e-commerce justifie ses nouveaux tarifs par l’augmentation des coûts d’exploitation, en particulier de ses frais d’expédition, dans un contexte de flambée des prix du carburant, de l’énergie, mais aussi des emballages.

Comme le montre notre graphique, Amazon doit faire face à des frais logistiques toujours plus élevés : ses coûts d’expédition et de gestion des commandes ayant par exemple été multipliés par près de 40 entre 2009 et 2021. Rien que l’année dernière, l’expédition des produits a coûté 76,7 milliards de dollars à la plateforme, la gestion des commandes ajoutant 75,1 milliards de dollars de frais supplémentaires à une facture logistique salée. Si le chiffre d’affaires de la société a également été multiplié par près de 20 depuis 2009, cela n’a pas vraiment suffi à compenser l’escalade de ses coûts logistiques. En 2009, ces derniers représentaient 15,6 % des ventes nettes d’Amazon. En 2021, leur part était passée à 32,3 %.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Avignon : la CCI de Vaucluse ouvre ses portes aux étudiants du Master Logistique de la Sorbonne

Après avoir déménagé de l’Isle-sur-la-Sorgue à Courthézon en juin 2021, la plateforme vauclusienne Le Roy logistique, organisateur de transport national et international, double sa surface d’entreposage.

Cette dernière passe ainsi de 18 000m² à 36 000m2, tout en offrant aux clients une capacité de stockage de 50 000 palettes normées contre 27 000 auparavant. Située à proximité des autoroutes A7 et A9 et des bassins de consommation, l’agence Le Roy Logistique de Courthézon dirigée par Gabriel Lopacki jouit d’un emplacement stratégique pour ses activités de transport, logistique et ‘copacking’ (regrouper des produits dans un même conditionnement).

Cet agrandissement promet au groupe de belles perspectives de développement notamment avec l’activité ‘copacking’ pour laquelle 3 000 m2 sont dédiés. Uniquement manuel à ce jour, un projet de mécanisation est à l’étude pour l’année 2022. En croissance, cette activité permettra au groupe de créer une dizaine d’emplois dans les prochains mois.

L’entrepôt situé à Courthézon double sa surface pour atteindre 36 000m2. Crédit photo: Le Roy logistique

Bientôt ‘entrepôt sous douane’

Par ailleurs, l’agence de Courthézon s’apprête à devenir ‘entrepôt sous douane et entrepositaire agréé‘ pour toutes les opérations de logistique e-commerce d’alcools et spiritueux. Une certification qui permettra de répondre à une forte demande en région Paca pour les vins et spiritueux. Concernant son activité de transport, l’agence compte à ce jour une quinzaine de véhicules semi-remorque et prévoit de passer à 20 camions d’ici à la fin de l’année. Ce chiffre sera multiplié par deux d’ici fin 2023. L’objectif étant d’assurer la partie navettage entre l’usine de ses clients et sa plateforme (pour le stockage et le copacking) jusqu’à la livraison chez le client final. L’entrepôt dispose maintenant de 55 quais.

Avec cette croissance d’activité, l’agence Vauclusienne va renforcer ses équipes avec environ 30 créations d’emplois. Un poste de responsable méthode pour l’accompagnement expert et le suivi logistique, un poste de responsable hygiène sécurité et environnement (HSE) pour la partie qualité, seront notamment créés. En 2019, Le Roy logistique réalisait un chiffre d’affaires de 154M€, dont 60% généré par les activités de logistique et de transport associé, 35% pour l’organisation des transports et 5% par le co-packing. Le groupe compte 600 collaborateurs et 22 plateformes d’une capacité de 300 000m2. Le Roy logistique travaille notamment avec de grands noms comme Nestlé, Lactalis, Auchan, Carrefour, Intermarché, Maison du monde, Playmobil, BASF ou bien encore Saint-Gobain.


Avignon : la CCI de Vaucluse ouvre ses portes aux étudiants du Master Logistique de la Sorbonne

Pôle emploi Provence-Alpes-Côte d’Azur et l’AFT Paca Corse viennent de conclure un partenariat afin de « faciliter et anticiper les recrutements du secteur transport-logistique » dans la région.
L’enjeu est de taille car cette activité constitue un secteur phare de l’économie locale avec plus de 100 000 salariés. La filière représente 8% de l’emploi régional et a affiché une croissance de 16,5% de ses effectifs au cours des 5 dernières années.
En Vaucluse, le transport et la logistique représente 12 206 salariés répartis dans 696 établissements. Par ailleurs, le nombre de DPAE (déclaration préalable à l’emploi) s’est monté à 8 499 en 2021 dans le département (+12% en un an) alors que le nombre d’offres d’emploi s’élève actuellement à 1 816   dont 1 135 en CDI (Contrat à durée indéterminée).

Mieux anticiper les besoins
Le but de ce partenariat est d’anticiper les évolutions du secteur pour pouvoir répondre aux nouveaux besoins en compétences notamment en mettant en place des actions de formation. Les deux institutions travailleront également ensemble pour livrer des diagnostics et portraits de secteur afin d’affiner et partager leurs connaissances sur les enjeux du secteur. Ce rapprochement entre les deux réseaux va aussi permettre aux 450 conseillers entreprise de Pôle emploi de mieux connaitre les conditions d’exercice, les spécificités des différents métiers et les attentes des professionnels du transport logistique en termes de savoir-faire et savoir-être.
« Accompagner le développement économique des secteurs stratégiques de la région fait pleinement partie des missions de Pôle emploi, nous avons un rôle à jouer pour mettre à mal les a priori sur certains métiers et favoriser la mixité professionnelle en incitant les jeunes, les femmes, les demandeurs d’emploi de longue durée à s’orienter vers ces métiers », explique Pascal Blain, directeur régional de Pôle emploi.

Des métiers méconnues et parfois en tension
Avec plus de 5 900 établissements en région, Pôle emploi estime que le secteur est un vivier d’emplois important qu’il s’agisse du transport de voyageur, de marchandises ou sanitaire et certains métiers connaissent même des tensions. Pour Caroline Gouy, déléguée régionale de l’AFT « cette situation s’explique en partie par une méconnaissance des métiers et des conditions de travail qui ont pourtant beaucoup évolué notamment en termes de pénibilité. »
Pour les adhérents de l’AFT Paca-Corse, ce partenariat sera donc l’occasion de mieux appréhender l’offre de services de Pôle emploi dédiée aux entreprises et de pouvoir s’en emparer. Présentation des aides à l’emploi, accompagnement dans la mise en place d’actions de formation, de pré-recrutement et de sélection des candidats grâce aux différents formats de rencontres (‘job dating’, ‘escape game’, ateliers découverte des métiers) proposés par les agences Pôle emploi… ils pourront mobiliser selon leurs besoins toute l’expertise d’un service RH (Ressources humaines) dédié.

L’avenir appartient aux femmes
Identifiée par Pôle emploi comme l’une des 12 filières porteuses en Paca dans le cadre de son programme ‘Expertises d’avenir’, l’organisme entend notamment y orienter les demandeurs d’emplois dont les profils ne sont pas forcément les premiers auxquels on pense. Et plus particulièrement les femmes. « Le transport logistique compte seulement 19 % de femmes, rappelle Caroline Gouy. Sensibiliser et attirer les femmes vers ces métiers est une des possibilités de répondre aux difficultés de recrutement. » Il s’agira alors de capter précisément les besoins, de les traduire en achats de formation et si nécessaire d’y répondre ensuite.

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