6 septembre 2025 |

Ecrit par le 6 septembre 2025

Lucien Stanzione, le sénateur défend le patrimoine de la ruralité

Lucien Stanzione, sénateur de Vaucluse, continue de mener ses actions en faveur de la ruralité. Lui et son groupe du Sénat interviennent pour le soutien aux viticulteurs, aux caves coopératives, à la lavande, au lavandin, à la cerise, au développement de la filière des plantes à parfum aromatiques et médicinales, au prélèvement du loup pour protéger les élevages, aux aides pour l’entretien des chemins de montagne…

La filière viticole
«La filière viticole traverse une crise durable et structurelle, expose Lucien Stanzione, sénateur de Vaucluse : aléas et changements climatiques, crises diplomatiques impactant nos exportations, crise économique et baisse de la consommation sur le marché français. Les caves coopératives sont mécaniquement impactées par ce contexte très défavorable.»

Sur le terrain
Selon les chiffres du Crédit Agricole : «En avril 2024, le Crédit Agricole faisait état d’une augmentation de 23,4% des taux de défaut et la Coopération agricole estime aujourd’hui à plus d’une centaine le nombre de caves en grande difficulté, soit plus de 20% des caves coopératives en France. Dans la vallée du Rhône, on dénombre 50% des caves en difficulté, 37% en Occitanie – Midi Pyrénées et 40% dans le Bordelais.»

Copyright Béatrice Saby

Accompagner les caves coopératives
Pour faire face à cette crise, dans la mesure où les caves coopératives ont besoin d’être accompagnées dans leur restructuration et dans leurs plans de fusion-absorption, j’avais proposé avec mon groupe du Sénat, à travers une enveloppe de 75M€ sur 3 ans, dont 25M€ en 2025, de les aider, dans le cadre du Projet de Loi de Finances pour 2025. L’amendement que nous avions proposé le 2 décembre 2024, travaillé avec la Coopération agricole, a pourtant été rejeté par le Gouvernement.»

Dans les faits
«En juillet, Annie Genevard, ministre de l’agriculture a rencontré les Vignerons Coopérateurs de France au sujet de l’aide de 10M€ promise par le Gouvernement qui se fait attendre alors que les dégâts vont être importants. Je dénonce cette nouvelle opération de communication du Gouvernement.»

Mieux défendre la montagne au plan national
En réaction à la loi Montagne II de 2016 applicable à 80%, «qui a permis des avancées pour les territoires de la montagne, j’ai organisé en avril dernier, une première réunion avec les élus de Montagne à la Mairie de Saint-Saturnin-lès-Apt, en présence d’une quinzaine de maires et adjoints concernés, afin de mieux identifier leurs besoins. Gilles Ripert, Président de la Communauté de Communes du Pays d’Apt Lubéron était également présent.

Les sujets abordés avec les élus
Les élus ont abordé : «Les crises subies par la lavande, la cerise, la viticulture ; La spécificité de l’agriculture méditerranéenne dans le cadre de la future Politique agricole commune (PAC) ; La protection des élevages : caprins, ovins, contre le loup, avec la demande de déclassement du canis lupus ; Une bonification de la Dotation globale de fonctionnement –DGF-, notamment pour l’entretien des chemins de montagne ; Le maintien des classes et des postes d’enseignants ; le maintien de la ressource en eau ; Des terrains à bâtir…»

Pour mémoire
En mars dernier, Lucien Stanzione avait rencontré la Ministre de l’agriculture évoquant les taxes Trump, l’importante baisse de la consommation de vins en France, la crise de la viticulture. Le sénateur avait demandé la protection des vins et spiritueux comme patrimoine, culture et mode de vie ; La promotion des grands crus vauclusiens : Baumes de Venise, Châteauneuf-du-Pape, Gigondas, Rasteau, Vacqueyras… ; La simplification de l’étiquetage, notamment au regard du QR code ; La simplification de la gestion administrative des exploitations via une fiche unique qui répondrait à toutes les obligations déclaratives administratives : déclarations de récolte, de production, d’inventaire, de stock, état récapitulatif de la TVA.

Annie Genevard ministre de l’agriculture et Lucien Stanzione Copyright Lucien Stanzione Communication

La fièvre catarrhale ovine
Pour Lucien Stanzione, la ministre de l’agriculture n’a pas répondu aux enjeux qui se jouent actuellement comme le manque de disponibilité de vaccins face à la mutation des fièvres catarrhales ovines –FCO-; Egalement, les dispositifs d’indemnisation des foyers FCO de 75M€ ne s’adresse qu’aux mortalités directes et omettent les pertes indirectes comme la baisse de fertilité ou les naissances non-viables.»

Visite de l’entreprise Elixens
En mai, Lucien Stanzione a visité l’entreprise Elixens France, au titre de la défense des productions méditerranéennes, et particulièrement de la lavande et du lavandin.
«Spécialisée dans la production, la transformation et la commercialisation des PPAM, principalement destinées aux marchés de la cosmétique, de l’aromathérapie, des compléments alimentaires, de l’herboristerie et de la parfumerie, c’est d’abord une entreprise ancrée dans son territoire, profondément liée à une cinquantaine d’agriculteurs en Dauphiné-Provence. Près de 60 variétés de Plantes à parfum, aromatiques et médicinales –PPAM- sur près de 400 hectares, sont cultivées entièrement en agriculture biologique et transformées grâce à son outil industriel de travail performant des plantes, son savoir-faire dans le travail des poudres, des tisanes. L’entreprise invite les agriculteurs à se diversifier dans la menthe, le thym…»

Les initiatives structurantes
Lucien Stanzione note une concrétisation de dynamique avec l’ouverture de l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement –Inrae– à Avignon en 2020 ; La création de la Maison du Patrimoine Lavandicole de Provence et de son antenne à Sault le 15 novembre dernier et à Sahune dans la Drôme le 21 mars ; L’organisation du 1er colloque international de la lavande au Sénat en décembre dernier ; Enfin, le sénateur s’est félicité de la candidature pour l’inscription au patrimoine mondial de l’Unesco des paysages lavandicoles de Provence.

Lucien Stanzione et Maire-Pierre Monier sénatrice de la Drome, au centre, entourés des élus de la montagne pour mieux défendre la spécificité des territoires de la montagne au plan national

Lucien Stanzione, le sénateur défend le patrimoine de la ruralité

Alors que l’OFB (Office français de la biodiversité) annonçait cet été une évaluation de la population de loups gris (Canis lupus) en légère baisse sur un an (906 loups au sortir de l’hiver 2023, contre 921 l’année précédente), la Coordination rurale dénonce pour sa part un décalage « saisissant » par rapport à la réalité. Le syndicat agricole met plutôt en avant la progression des attaques de 19% sur l’année 2022 et de 16% au cours du premier semestre 2023.

Plan d’actions loup 2024-2029
Depuis, le Gouvernement a dévoilé son plan national d’actions loup 2024-2029 qui prévoit notamment la simplification du protocole de tir afin de protéger les troupeaux. Il a aussi revu à la hausse la population de loups qui s’élèverait désormais à 1 104 individus.
En tout, ce plan, qui doit entrer en vigueur le 1er janvier 2024, comprend 42 nouvelles mesures comme l’augmentation du taux de prélèvement (de 19% actuellement à 20% ou 21%), la réforme du comptage, une meilleure indemnisation des éleveurs, la mise en place d’une enveloppe de 2,5M€ sur la période pour financer la protection des troupeaux (avec par exemple la création d’un statut du chien dédié à cette mission)…
Le ministère de l’Agriculture étudie par ailleurs le changement de statut du loup pour le faire passer d’espèce ‘extrêmement protégée’ à espèce ‘protégée’. Un éventuel déclassement auquel s’opposent de nombreuses associations pour la sauvegarde des loups qui permettrait d’en abattre encore davantage.

Une mascarade
Peu convaincue, la Coordination rurale assure que « les mesures de protection sont totalement inefficaces, elles ont des coûts importants pour les éleveurs et elles engendrent des problèmes supplémentaires avec notamment la multiplication des chiens de protection ».
« C’est une véritable mascarade, pire, un véritable mépris des éleveurs qui font état de la présence du loup un peu partout dans les territoires et ne cessent d’alerter sur le nombre d’attaques en recrudescence, s’insurge même Serge Jousselme, président de la Coordination des Hautes-Alpes. L’État ne se donne donc pas les moyens nécessaires de répertorier l’intégralité du nombre de spécimens en France. Cette sous-évaluation est totalement inacceptable. »
En effet, le loup semble gagner du terrain d’année en année. Selon l’Office français de la biodiversité, un tiers des loups de France provient de la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur. L’espèce est d’ailleurs traditionnellement présente maintenant sur l’ensemble des Alpes, le Massif central, les Pyrénées-Orientales et l’Est de la France. Mais on la retrouve aussi désormais en Nouvelle-Aquitaine, en Normandie et en Bretagne.
En 2009, 12 départements étaient concernés par la prédation. Ils sont désormais passés à 40 en 2019, et 44 en 2021. Le nombre d’attaques de loups sur les troupeaux est passé de 984 en 2010 à 3 730 en 2020. Dans le détail, 3 791 animaux ont péri en 2010 à la suite de ces attaques, contre 11 849 en 2020, soit une augmentation de 213%. Enfin, les dépenses pour dédommager les victimes de loups sont passées de 1,09M€ en 2010 à 3,96M€ en 2020. Une augmentation de 263 %.

Présence du loup en France en 2019.

Combien de loups en Vaucluse ?
Si l’espèce, arrivée d’Italie par les Alpes, est signalée ponctuellement dans le Vaucluse depuis le milieu des années 1990, ce n’est qu’à partir de 2009 qu’une meute est officiellement répertoriée dans le Ventoux et que les premières attaques sont avérées. Depuis, une meute a également été observée sur le plateau d’Albion, une sur le Grand Luberon et une meute sur les Monts de Vaucluse Ouest. Enfin depuis l’été 2022, une cinquième meute aurait été détectée dans le secteur du ‘Petit Luberon’, une zone située à l’Ouest du massif comprise dans un triangle entre Cavaillon, Bonnieux et Lourmarin.
Si cette présence reste à confirmer, un habitant d’Apt a filmé en juillet et août 2022 le passage de plusieurs loups dans son jardin.
L’évaluation de la population dans le département reste cependant difficile à réaliser car l’espèce est très mobile et la taille des espaces vitaux des meutes varie au fil des années, s’étendant sur des dizaines de km2. De plus, si une meute est constituée d’au moins 2 individus (un couple d’animaux dominants), elle peut monter jusqu’à 5 à 7 loups qui quittent ensuite la meute lorsqu’ils veulent, eux-aussi, avoir des louveteaux.En tout, au moins une trentaine de loups seraient installés dans le périmètre du parc naturel
régional du Luberon compris entre la montagne de Lure et les Monts de Vaucluse.

30 attaques en Vaucluse dont 20 indemnisées
Si les attaques de troupeaux ont augmenté de près de 20% en un an, les services de l’Etat assurent qu’elles restent du même ordre en Vaucluse qu’en 2021 et 2022. Néanmoins, selon la Fédération départementale ovine (FDO) de Vaucluse le nombre de ces attaques avait quadruplé entre 2019 et 2021.
En 2023, sur les 30 attaques ayant fait l’objet de constats de la part des services de l’OFB du Vaucluse, 20 ont donné lieu à des indemnisations. Plus près de nous, la dernière attaque remonterait à la nuit du 11 au 12 septembre derniers où 7 chèvres ont été égorgées dans l’enclos d’un élevage situé à Saint-Christol d’Albion.
Toutes les attaques ne peuvent cependant pas être attribuées au loup. Elles peuvent aussi être le fait de chien ou de chien-loup hybride comme cela avait le cas en 2017 à Montfavet où près de 40 ovins avaient été perdus.

Les meutes répertoriées par l’OFB en Provence et dans les Alpes.

Entre 2 et 5kg de viande par jour
Pour rappel, chaque individu peut manger entre 2 et 5kg de viande par jour, généralement répartis entre un gros repas après la chasse et quelques jours de jeûne. Ces besoins sont accrus en hiver, ainsi qu’en période de gestation et de lactation pour les femelles. Par ailleurs, les loups ne mangent pas la totalité des carcasses. Ils ne mangent que les parties ‘nobles’ de leurs proies, ce qui explique pourquoi plusieurs animaux peuvent être tués afin d’atteindre le volume de viande nécessaire à leur ration quotidienne.
Toutefois, l’animal s’adapte aux ressources de son environnement et peut, en période de disette, être aussi capable d’être charognard. Et bien que carnivore, il peut diversifier son alimentation en consommant des baies sauvages voir même des insectes si nécessaire.
Ces proies sont de tailles très diverses, allant de la souris au cerf, en passant par le chevreuil, le lièvre, le lapin, la marmotte, le renard, les oiseaux ou même les reptiles et batraciens.
Bien évidemment, si un seul individu peut s’attaquer à une petite proie, c’est en meute que les loups s’attaqueront à un sanglier ou un cerf qui permettront de nourrir un groupe durant plusieurs jours.

Comment lutter pour la centaine d’éleveurs ovins vauclusiens ?
Depuis le début de l’année, un arrêté préfectoral a classé 65 communes du département comme pouvant bénéficier des aides visant à acquérir des clôtures électrifiées (2 communes de plus qu’en 2022). Dans le même temps, 65 communes sont aussi éligibles aux aides pour le gardiennage (voir carte ci-dessous). C’est 41 de plus que l’an dernier. Seule Bédoin, est classé en ‘Cercle 0’, c’est-à-dire dans les zones où les élevages sont fortement soumis à la prédation et bénéficient de mesures de protections spécifiques (parc de pâturage électrifié et visites journalières, gardiennage et parc de nuit, gardiennage et chien…).
Pas sûr que cela suffise à la centaine d’éleveurs vauclusiens, veillant sur un cheptel d’environ 30 000 ovins, qui demande notamment que l’on accorde l’autorisation de tirer avec des lunettes de visée nocturne afin d’être plus efficace qu’avec un projecteur qui fait fuir les animaux.
Une inquiétude que partagent d’ailleurs les élus locaux, que ce soient l’AMV (Association des maires de Vaucluse), les représentants locaux de l’Association des communes pastorales ou bien encore les parlementaires comme le député de la 5e circonscription de Vaucluse Jean-François Lovisolo qui, en janvier dernier, proposait à l’Assemblée nationale de voter une loi pour la création de zones de protection renforcée contre le loup.

La carte des communes vauclusiennes éligibles au dispositif de protection contre la prédation des troupeaux.

Cohabitation ou coexistence ?
« Le loup est un animal sauvage qui doit évoluer dans un environnement sauvage loin des activités humaines » estime Christian Provent, représentant de la Coordination rurale au Groupe national loup (GNL).
Dans cette logique, son organisation entend faire la distinction entre cohabitation et coexistence et demande à la Commission européenne de clairement refuser la cohabitation élevage/loup quel que soit le territoire où l’élevage est présent.
Mettant en avant le risque de disparition d’un pastoralisme présent dans la région depuis 4 000 ans (« les éleveurs s’épuisent et les jeunes sont découragés de s’installer » constate amer la FDO 84), les risques accrus d’incendies des friches abandonnées par les troupeaux et même la perte de la biodiversité des territoires, les éleveurs veulent davantage de mesures fortes Pour cette année en France, le plafond pour les prélèvements vient d’être relevé à 209 loups (dont 37 pour le Vaucluse) alors que 121 loups ont déjà été tués en 2023 dont les 2 derniers il y a quelques semaines dans la Drôme.
Pour les opposants, l’abatage ne constitue cependant pas une bonne solution car en éliminant les individus dominant le risque est de provoquer une dispersion des autres loups qui vont fonder plusieurs autres meutes alentours.


Lucien Stanzione, le sénateur défend le patrimoine de la ruralité

Alors que se tient aujourd’hui la ‘mobilisation nationale des éleveurs face à la prédation’, la Fédération départementale ovine (FDO) de Vaucluse rappelle l’explosion des attaques de loup dans le département et « l’immense détresse des éleveurs, de leur famille et de leurs troupeaux ».

« De quelques attaques il y a une dizaine d’années, 194 moutons ont officiellement été comptabilisés comme victimes en 2020, constate la FDO 84. Si le nombre d’attaques et de victimes n’augmentait que lentement jusqu’il y a quelques années, elles ont quadruplé depuis 2019. La pression actuelle confirme malheureusement la tendance et l’expansion du prédateur en Vaucluse.

Des attaques dans 9 communes cet été
Durant l’été, la Fédération départementale assure que 9 communes vauclusiennes sont suspectées officiellement d’avoir été le théâtre connu des attaques de loup : Beaumont-du-Ventoux, Bédoin, Lagarde d’Apt, Lauris, Monieux, Saint-Martin-de-Castillon, Viens, Venasque et Saignon (où une nouvelle attaque s’est produite les 18 et 19 septembre derniers).

Une population sous-estimée
« Le loup est maintenant bien implanté sur le Mont Ventoux, le Grand Luberon et les Monts de Vaucluse. Cependant, seule la commune de Bédoin est actuellement classifiée comme foyer de prédation. C’est pourtant l’ensemble du département qui est menacé : au premier semestre, c’étaient les communes de Mornas et d’Uchaux le long du Rhône qui étaient attaquées par le loup », insistent les représentants des éleveurs qui regrettent « qu’aux vues des réalités de terrain que la population de loup soit aujourd’hui sous-estimée ».
Aujourd’hui on estime ainsi que 4 à 5 meutes de loup séviraient en Vaucluse, soit près d’une trentaine d’individus.

Un secteur en danger ?
La FDO demande donc que le mode de gestion du loup soit revu au regard de la dynamique réelle de la population. « Il est nécessaire que chaque éleveur puisse protéger ses animaux toute l’année, sur tout le territoire et en toute sécurité – sécurité juridique comprise, en particulier pour l’usage des chiens de protection, demande la Fédération. Sans cela, l’élevage ovin en Vaucluse, pourtant vertueux et plébiscité par les consommateurs, disparaîtra. Les conditions de vie personnelle et professionnelle des éleveurs continuent de se dégrader. Ils vivent dans l’angoisse permanente d’une attaque de leurs troupeaux et subissent un traumatisme quand celle-ci survient. Leur santé est profondément et durablement altérée. Les indemnisations reçues ne couvrent qu’en partie les préjudices matériels subis, en aucun cas les préjudices moraux supportés. Les éleveurs s’épuisent et les jeunes sont découragés de s’installer. Sans une action rapide des pouvoirs publics pour réguler fermement les populations de loups et un réveil de l’opinion publique, ce sont le pastoralisme, des paysages, un mode de vie, une production de viande de qualité et un terroir qui sont en danger. »

L.G.

https://www.echodumardi.com/tag/loup/   1/1