16 juin 2025 |

Ecrit par le 16 juin 2025

Vente aux enchères à Lourmarin : les artistes se mobilisent pour l’autisme

Ce samedi 31 mai, le Rotary Club Pertuis Sud Luberon organise une vente aux enchères d’œuvres d’art à Lourmarin au profit de l’association La Bourguette, spécialisée dans l’accompagnement des personnes autistes. Les œuvres seront exposées la veille.

Une centaine d’œuvres d’artistes contemporains reconnus ou en devenir seront mises en vente ce samedi 21 mai à la Fruitière Numérique de Lourmarin. Tous les bénéfices de cette vente aux enchères seront reversés à l’Association La Bourguette, installée à La Tour d’Aigues, qui accompagne les personnes autistes, que ce soit en termes d’éducation, de travail, d’ouverture au monde, de socialisation, de sport ou de culture.

Me Emmanuelle Hours, commissaire-priseur à Aix en Provence, sera aux commandes de cette vente aux enchères. Les 78 artistes participants ont fait don de diverses œuvres, des peintures, des photographies, ou encore des sculptures.

Les œuvres d’art seront exposées toute la journée du vendredi 30 mai. À 11h, le film Par delà les silences de François Royet, consacré au peintre Charles Belle, sera projeté (participation : 10€). À 20h, il sera possible de profiter d’un concert avec les musiciens Jean-Marc Tomaselli, Virginie Zurfluh et Pate à Swing (participation : 10€).

Ventes aux enchères. Samedi 31 mai. 14h30. Fruitière numérique. D943 Avenue du 8 Mai. Lourmarin.


Vente aux enchères à Lourmarin : les artistes se mobilisent pour l’autisme

On peut les voir dans les champs, sur les murs de bâtiments publics, de maisons de village et bientôt sur des ronds-points… les créations du plasticien Georges Speicher s’incrustent petit à petit dans le paysage, du côté de Mérindol et de Lourmarin. Une idée qui donne de la joie et un peu de bonheur à ceux qui passent devant.

Georges a 60 ans, il vit de ses créations depuis l’âge de 15 ans. C’est assez rare pour le noter. Sa carrière démarre comme un vrai conte de fées. Au début des années 80, un marchand d’art américain, séduit par ses tableaux lui passe une importante commande pour sa galerie de New-York. Excusez du peu. Mais vu le nombre d’œuvres qu’il va falloir produire Georges n’a plus guère le temps de fréquenter les bancs de l’école. Tant pis pour elle mais tant mieux l’art.

Georges Speicher dans sa galerie Lourmarin

Maniant la peinture (figurative et abstraite), la sculpture et les matières comme le bois, l’acier ou le bronze, Georges Speicher se définit comme un plasticien aux facettes multiples. Total autodidacte, Georges affirme « je n’aime pas apprendre mais découvrir par moi-même » et d’ajouter « les plus grandes découvertes on les doit au hasard et je suis en définitive là où l’on ne m’attends jamais ». C’est sans doute la recette de son succès : surprendre et innover.

« De plusieurs endroits dans le monde des gens en voulait »

« Cette idée de papillon géant m’est venue pendant le premier confinement juste en observant la nature » confie-t-il. Sa compagne les a installé dans leur jardin à la vue des passants. Et les images prisent par les internautes ont rapidement circulé sur les réseaux sociaux. « De plusieurs endroits dans le monde des gens en voulait ». La magie de l’internet et le début d’une saga.

Georges Speicher devant sa galerie Lourmarin ©DR

A la question pourquoi le papillon ? Georges vous répondra que c’est pour lui un symbole de liberté important. Cet insecte est en effet porteur de nombreuses significations. Pour certain c’est un signe de changement, pour d’autres un ange gardien voire un symbole d’immortalité. A chacun son interprétation…

Mais pour voir ces papillons il faut lever les yeux, apporter un peu de hauteur à son regard…

Le premier grand papillon « public » s’est posé sur les murs de l’église de Lourmarin, et le curé a même béni l’œuvre. Une consécration au propre comme au figuré. Ensuite, ce fût la mairie de Mérindol qui s’est montrée intéressée par ces lépidoptères XXL. Aujourd’hui, pas moins de 25 exemplaires de cette espèce très colorée ornent bâtiments publics et maisons du centre du village. Précisons que ces œuvres ont été offertes par l’artiste. « L’art devrait être accessible à tous » revendique Georges. Mais pour voir ces papillons il faut lever les yeux, apporter un peu de hauteur à son regard…

Bientôt quelques autres grands papillons iront butiner sur le rond-point à l’entrée de la commune de Mérindol. Visibilité garantie. Georges s’est également engagé à offrir à chaque couple qui passe devant Monsieur le maire (de Mérindol toujours) un mini papillon. Là, il ne faudra pas s’arrêter au côté éphémère de l’insecte mais plutôt y voir celui d’ange gardien… Georges Speicher ne souhaitent pas en rester là. Il caresse le rêve de créer une micro nation autour des arts et de faire d’un village un lieu qui leur soit dédié. Le message est envoyé.

Georges Speicher a également produit des fleurs géantes faites de métal et de couleurs

Aux côtés de ses insectes géants, Georges Speicher a également produit, avec l’artiste Aurouze Yola, des fleurs géantes faites de métal et de couleurs. Les 10 000 véhicules qui passent quotidiennement sur la départementale 973, à la hauteur du hameau des Borrys, peuvent les voir. « J’ai eu de nombreux messages de personnes qui me disaient que ces fleurs leur apportaient un petit moment de bonheur chaque matin en partant au travail » précise Georges. La générosité et le partage c’est ce qui caractérise sans aucun doute le plus le travail de Georges Speicher.

Georges Speicher
Galerie du Dôme
84160 Lourmarin
a.art@orange.fr
06 52 63 10 65


Vente aux enchères à Lourmarin : les artistes se mobilisent pour l’autisme

Ce samedi 22 mars, dans le cadre de la célébration des cent ans de la disparition de Robert Laurent-Vibert (1884 – 1925), qui est à l’origine de la Fondation Laurent-Vibert qui gère aujourd’hui le Château de Lourmarin, plusieurs animations sont prévues au sein du monument.

Ce samedi, la Fondation Laurent-Vibert vous invite dès 15h pour la conférence ‘Le Chantier d’un livre, Robert Laurent-Vibert, Un Humaniste pour notre temps’. Animée par Danièle Henky, maîtresse de conférences émérite en langue et littérature française, cette conférence présentera la biographie de celui qui a sauvé le Château de Lourmarin de la ruine en 1920. Pour participer à ce rendez-vous, il faut s’inscrire en ligne (8€ par personne, 6€ pour les adhérents ‘Amis de Lourmarin’).

À l’occasion de ce centenaire, le Château de Lourmarin dévoile sa nouvelle exposition ‘Les Voyages’, dont le vernissage aura lieu également ce vendredi. L’exposition donne un aperçu de l’héritage de Laurent-Vibert à travers sa collection privée sur le thème du voyage. Le public pourra découvrir des livres de voyage du XVIe au XVIII siècles, des peintures des amis de Robert Laurent-Vibert, les peintres Pierre Beppi-Martin et Charles Martel, mais aussi diverses photographies avec une vue intérieure de l’Égypte et de la Grèce, lieux que Robert Laurent-Vibert a visités avec ses amis au début du XXe siècle. Cette exposition sera en place jusqu’en mars 2026.


Vente aux enchères à Lourmarin : les artistes se mobilisent pour l’autisme

Pour célébrer les fêtes de fin d’année, le Château de Lourmarin propose un jeu de piste à ses jeunes visiteurs du samedi 21 décembre au dimanche 5 janvier.

« Monsieur Bonhomme de Neige a perdu un de ses objets préférés, aide-le à le retrouver… » Tel est le synopsis du jeu de piste spécial ‘Noël’ proposé par le Château de Lourmarin aux enfants dès ce samedi 21 décembre.

Cette animation, incluse dans le prix de la visite du monument, sera l’occasion pour les enfants de plonger dans la magie de Noël tout en résolvant des énigmes. De quoi travailler ses méninges, même pendant les vacances scolaires, tout en découvrant l’histoire du Château.

Le Château sera fermé les mercredis 25 décembre et 1er janvier.
Tarif : 8,00€ / Réduit : 6,50€ / 6 > 12 ans : 3,50€ / Moins de 6 ans : gratuit.


Vente aux enchères à Lourmarin : les artistes se mobilisent pour l’autisme

Le Château de Lourmarin, qui surplombe le village éponyme, a passé pour la première fois le cap des 60 000 visiteurs depuis le début de l’année, au début du mois de décembre.

Racheté dans les années 1920 par Robert Laurent-Vibert, et aujourd’hui géré par la Fondation qui porte son nom, le Château de Lourmain, aussi appelé « la petite Villa Médicis de Provence », enregistre un record de fréquentation cette année. Pour la première fois depuis que l’édifice accueille du public, 60 000 visiteurs ont franchi ses portes depuis le début de l’année (qui n’est pas encore terminée !).

Une fierté pour l’équipe du Château qui œuvre à faire de chaque visite un moment unique, que ce soit par les visites guidées, les différentes expositions ou encore les concerts qu’accueille l’édifice. Le Château de Lourmarin est d’ailleurs le quatrième Monument historique le plus visité de Vaucluse après le Palais des Papes, le Pont d’Avignon et le Théâtre antique d’Orange. Sa fréquentation est en constante augmentation depuis une dizaine d’années, preuve en est que le cap des 60 000 visiteurs a été franchi pour la première fois en 2024.


Vente aux enchères à Lourmarin : les artistes se mobilisent pour l’autisme

Le pôle de compétitivité Innov’Alliance, implanté à Avignon, organise la première édition de Natur’Tech ce jeudi 28 novembre à la Fruitière Numérique de Lourmarin. Une journée dédiée aux startups des filières la Naturalité pour promouvoir l’innovation et créer des synergies.

Innov’Alliance, dont la mission est de dynamiser l’innovation et de fédérer les acteurs de nos filières. À travers son nouvel événement Natur’Tech, le pôle de compétitivité souhaite promouvoir les innovations qui transformeront les industries, et créer des synergies et encourager les collaborations entre start-ups, entreprises en recherche de solutions et investisseurs.

Au programme de cette journée : des rencontres B2B, une table ronde avec des témoignages d’acteurs sur l’avenir de l’innovation dans les filières de la Naturalité, des sessions Pitch pour les startups, et des moments d’échanges pour élargir son réseau.

Inscription en ligne.
Jeudi 28 novembre. De 8h30 à 17h30. Fruitière Numérique. D943, Avenue du 8 Mai. Lourmarin.



Vente aux enchères à Lourmarin : les artistes se mobilisent pour l’autisme

Un week-end de solidarité organisé par l’Association des Amis de Lourmarin en partenariat avec la Fruitière Numérique ces vendredi 18 et samedi 19 octobre. 

L’Association des Amis de Lourmarin en partenariat avec la Fruitière Numérique ont à cœur de nourrir la réflexion sur la guerre en Ukraine depuis février 2022.  Elles lancent un grand week-end de solidarité dont les bénéfices seront reversés intégralement au profit des populations ukrainiennes.

Vernissage exposition photos ‘En dépit des ténèbres’ — En présence de l’auteur Jérome Barbosa, photographe-reporter de guerre, de retour de Kiev.
Vendredi 18 Octobre.18h. Entrée libre. Fruitière Numérique. Avenue du 8 Mai D943. Lourmarin.

Conférence-débat ‘Ukraine : résistance et espérance’ par Guillaume Ancel, ancien officier militaire, en charge des Opérations Extérieures au Cambodge, Kosovo ou Rwanda.
Samedi 19 Octobre. 15h. 8 et 10€. Fruitière Numérique – Tarif : 10 € // Amis de Lourmarin : 8€ 

Récital de piano par Maxime Alberti, ancien pensionnaire du Château, régulièrement programmé au Festival des Musiques d’été. Il interprétera les œuvres du compositeur ukrainien Bortkiewicz, Schubert et Chopin.
Samedi 19 Octobre.18h. 12 à 30€. Château de Lourmarin. 2 Av. Laurent Vibert.


Vente aux enchères à Lourmarin : les artistes se mobilisent pour l’autisme

Ces vendredi 11 et samedi 12 octobre, la Fruitière numérique de Lourmarin va accueillir le Grand Forum de la jeunesse dans le cadre du projet ‘Tide!’ (Territoires ruraux Inclusifs pour le Développement durable en Europe).

Avec huit ateliers organisés tout au long de l’année, le projet ‘Tide!’ (Territoires ruraux Inclusifs pour le Développement durable en Europe) a fédéré 200 jeunes en direct autour de plusieurs enjeux : l’orientation, la différence de genre, le handicap… et bien d’autres thématiques qui touchent la jeunesse.

Le résultat de ces rencontres sera restitué lors du Grand Forum de la jeunesse ces 11 et 12 octobre à Lourmarin. Ce sera également l’occasion d’échanger, partager et célébrer autour des différentes thématiques abordées toute l’année. L’objectif est de mobiliser toutes les jeunesses du territoire pour montrer qu’il est possible d’agir, même en étant jeune et en milieu rural.

Ce vendredi 11 octobre, le forum permettra aux jeunes de s’exprimer et d’être acteurs de leur territoire avec le soutien des décideurs. Ce samedi 12 octobre sera une journée en intelligence collective pour que les jeunes et acteurs de la jeunesse concrétisent une dynamique commune. Près de 70 jeunes et 50 élus et acteurs de la jeunesse seront présents sur les deux jours.

Vendredi 11 octobre de 9h à 17h. Samedi 12 octobre de 9h à 17h30. Inscription en ligne. La Fruitière numérique. Avenue du 8 Mai. Lourmarin.


Vente aux enchères à Lourmarin : les artistes se mobilisent pour l’autisme

Dans le Vaucluse, plus de 40 % de la surface du département est constituée de massifs forestiers. Une richesse et un patrimoine qui nécessitent la plus grande attention et en particulier en matière de lutte contre les incendies. Une mission qui mobilise bien plus que les sapeurs-pompiers. Ils sont des milliers (professionnels et bénévoles), au sein de différentes structures à être engagées dans ce combat. Une armée de l’ombre dont on ne soupçonne peu l’ampleur et l’organisation…

Protéger des risques d’incendie les 150 000 hectares des 11 massifs du Vaucluse n’est pas une mince affaire. C’est une mission qui mobilise de nombreux intervenants : Préfecture, Région, Département, Communes, Comité Communal des Feux de Forêt (CCFF), Direction Départementale des Territoires (DDT), Office National des Forêts (ONF) et bien sûr le SDIS (Service Départemental d’Incendies et de Secours) avec ses 500 pompiers professionnels. S’ajoute à cela 2 500 bénévoles, que ce soit du côté des sapeurs-pompiers ou des patrouilles et vigiles des CCFF. Bref, il y a du monde sur le pont. Le fonctionnement de cette machine bien huilée est placé sous l’autorité du préfet et la responsabilité opérationnelle revient au SDIS 84 dont la chaîne de commandement est pilotée par le Lieutenant-colonel Philippe Chaussinand, chef du groupement de la préparation opérationnelle. Pour en comprendre le fonctionnement de cette organisation tout à fait unique il faut en suivre le calendrier des opérations.

Le CODIS (Centre Opérationnel Départemental d’Incendie et de secours) est l’organe de coordination de l’activité opérationnelle des services d’incendie et de secours du département de Vaucluse ©SDIS84

Des documents de référence
Le point de départ c’est le plan départemental de la protection contre les incendies. Véritable bible, ce document se veut exhaustif. Il détaille toutes les caractéristiques des massifs et définit le cadre à toutes les actions à mettre en œuvre sur une décennie.
Chaque année, au printemps, les 48 casernes du département vérifient l’état des 600 km de pistes DFCI (Défense des Forêts Contre les Incendies) et des 225 citernes réparties un peu partout dans les massifs. Ce travail fait l’objet de rapports détaillés qui servent ensuite à l’établissement d’ordres opérationnels définissant l’organisation des moyens et des actions. Le qui fait quoi en quelque sorte.
Cette période du printemps correspond également à celle où tous les sapeurs-pompiers (professionnels et volontaires) entrent en formation. Tous les acteurs intervenant dans la lutte contre les incendies sont mobilisés pour des mises en situation sur le terrain. A la mi-juin tous les divisions sont prêtes. Et c’est le CODIS (Centre Opérationnel Départemental d’Incendies et de Secours) qui pilote le tout. Pour le département de Vaucluse il est implanté à Avignon. Les médecins du SAMU répondant aux appels du 15 y sont également installés permettant une meilleure coordination de l’ensemble des moyens de secours.

Débrousaillement de Yann ROBINAULT Chef d’équipe APFM (Auxiliaires de la Protection de la Forêt) – ONF ©SDIS84

Un syndicat mixte qui gère l’entretien des massifs
Les équipements de prévention et de lutte contre les incendies des 150 000 hectares de forêt du département sont gérés par un syndicat mixte (SMDVF) qui réunit le département et 142 communes du Vaucluse. Ce syndicat mixte a pour mission l’entretien de l’ensemble des voies DFCI et des citernes réparties sur les différents massifs. Ses travaux sont conduits sous l’expertise des ingénieurs et techniciens de la Direction Départementale des Territoires de Vaucluse. Ces fonctionnaires territoriaux sont également Intégrés à la chaîne de commandement de la lutte contre les incendies. Leurs connaissances du terrain et leurs expertises techniques sont précieuses. Ce sont eux d’ailleurs qui établissent le plan départemental de protection des massifs. Ce service est piloté par Jean-Noël Barbe, diplômé de l’école forestière des Barres.

Sur les zones classées à haut risque, des GIFF (Groupe d’Intervention Feux de Forêt) sont postés prêt à intervenir. Il s’agit d’unités composées de 18 sapeurs-pompiers équipées de 4 camions d’intervention et d’un véhicule de commandement. ©SDIS84

« On gagne en efficacité et en rapidité d’intervention »
Chaque jour pendant l’été, le COZ Sud-Est (Centre Opérationnel de Zone) établit un bulletin météo détaillé qui prend également en compte des données comme l’état des sols ou de la végétation. Ces relevés déterminent 6 niveaux de risques et permettent de calibrer les moyens de prévention à mettre en œuvre sur chacune des 8 zones du département. Ces 8 zones correspondent à un découpage territorial spécifique bénéficiant d’une dénomination et d’une géolocalisation propres aux services de secours. « On gagne en efficacité et en rapidité d’intervention » précise le Lieutenant-colonel Philippe Chaussinand.
Sur les zones classées à haut risque, des GIFF (Groupe d’Intervention Feux de Forêt) sont postés prêt à intervenir. Il s’agit d’unités composées de 18 sapeurs-pompiers équipées de 4 camions d’intervention et d’un véhicule de commandement. Le SDIS 84 est doté de 88 de ces camions citernes de 4 000 litres. On en croise souvent aux abords des massifs. Dans les zones à risque moins élevé ce sont les Comités Communaux des Feux de Forêt (CCFF) qui sont sollicités avec des vigiles placés sur des points hauts, des patrouilles en VTT, à cheval ou en 4X4. Les véhicules 4X4 sont équipés de citernes de 600 litres capables d’arrêter les feux naissants. Les patrouilles de l’ONF, appelées APFM (Agents de Protection de la Forêt Méditerranée), viennent complétées le dispositif. Elles sont au nombre de 6 pour le département.

©SDIS84

« Prendre le feu dans l’œuf »
Tous ces unités de terrain ont pour mission de surveiller, de prévenir et d’intervenir. Grâce à leurs connaissances fines des massifs ces patrouilles servent également de guide aux moyens d’intervention plus lourds. La mission première de toutes ces équipes est de « prendre le feu dans l’œuf ». « C’est la priorité absolue » précise Philippe Chaussinand Lieutenant-colonel. Quitte parfois à enlever des moyens sur un feu important pour en circonscrire un naissant.
Outre les moyens des patrouilles de l’ONF et des CCFF, et des moyens d’intervention au sol du SDIS, le département dispose pendant l’été du soutien d’un hélicoptère capable de larguer 1000 litres d’eau. Il est basé au Thor. L’hélicoptère permet d’intervenir en quelques minutes et d’accéder à des zones où les camions et les hommes ne peuvent aller. Ainsi, début septembre 2024, il est intervenu à deux reprises, à Cheval-Blanc sur le massif du Petit Lubéron et à Mondragon éteignant très rapidement des feux naissant. Sur Mondragon c’est 80 hectares de forêt qui ont ainsi été préservés.

« Jusqu’alors nous n’avions que le son, aujourd’hui nous avons aussi l’image »
Dans la lutte contre les incendies la collecte et le traitement des informations sont essentielles. Surtout s’il s’agit d’appels provenant du public. Localisation, origine et importance du feu sont des données indispensables et précieuses. « Les pompiers sont continuellement entre zone de connaissance et zone de doute » confie le capitaine Serge Perrot. Ce dernier a supervisé l’installation en 2024 de 4 caméras qui permettent de « lever des doutes ». En effet, ces caméras haute résolution et à fort pouvoir grossissant ne sont pas des moyens de détection. Ils servent à confirmer ou infirmer les informations reçues au CODIS. « Jusqu’alors nous n’avions que le son, aujourd’hui nous avons aussi l’image » aime à dire Serge Perrot. « Mais rien ne remplacera l’œil humain » s’empresse-t-il d’ajouter.

Intervention d’une patrouille ©SDIS84

Au terme de cet été 2024, le bilan dressé par Pierre Augier, commandant adjoint chef de groupement opérations, est plutôt positif. Avec 13 départs les feux de forêt ont été moins nombreux qu’en 2023 et n’ont détruit que 4 hectares. Par contre avec 460 départs les feux de broussailles sont en augmentation de 30 % et ont détruits 20 hectares. (Bilan arrêté au 05.09.24).
88% des feux sont d’origine humaine et dans la plus part des cas ils sont accidentels rappelle le Lieutenant-colonel Philippe Chaussinand, chef du groupement de la préparation opérationnelle. « Les gens font aujourd’hui d’avantage attention » conclut-il.

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