8 mai 2024 |

Ecrit par le 8 mai 2024

Les Musicales du Luberon nous dévoile le programme du festival d’été

Les Musicales du Luberon, c’est toute l’année !

Concert de Noël, musicales du samedi (musique et conférence), festival d’été dans des lieux prestigieux, festival d’automne, concertini (salons de musique dédiés à des artistes régionaux ou jeunes lauréats de concours) : depuis 35 ans que l’association Les Musicales du Luberon a été créée à Oppède, l’objectif ne varie pas, faire connaître et défendre la musique classique et lyrique par des concerts et activités en favorisant son ouverture au plus grand nombre. 

Pourquoi on continue ? Qu’est-ce qui nous motive ? Se demande le président fondateur des Musicales du Luberon, Patrick Canac, lui qui y était dès le début de leur création

Pour y répondre, Patrick Canac ne se prive pas de faire référence à Beethoven, largement présent dans la programmation de cet été : « La passion bien sûr, mais la musique touche aussi quelque chose dans notre cerveau, nos émotions, d’où le titre de notre festival d’été : Les Sources de l’émotion. On peut faire référence à Beethoven, lui qui avait une vision prométhéenne de la musique. Quand il a été atteint de surdité, il n’entendait plus la musique, mais la musique pénétrait son cerveau d’où une relation spirituelle avec les sons qui lui a fait comprendre que la musique avait la particularité de toucher quelque chose dans le cerveau humain, qu’elle avait un impact, une influence sur les individus. Alors comme nous l’ordonne Beethoven, nous allons chercher dans le cerveau ce qui va permettre d’avoir une vision optimiste du monde. Dans le programme que nous avons concocté, nous allons chercher les Sources de l’Émotion. »

À la recherche des Sources de l’Émotion d’Apt à Lacoste en passant par Gargas, Bonnieux, Ménerbes et Les Taillades

Le 19 mai, les sonates pour violon et piano de Beethoven prolongent la saison 2024 dans l’intimité de l’église de Bonnieux pour un corps à corps piano-violon. Un concept prometteur qui confrontera la jeune violoniste Fanny Clamagirand au pianiste franco-russe Roustem Saïtkoulov. « Carmen intime » — qui ouvre le festival d’été le 5 juillet — est un partenariat avec l’Opéra Grand Avignon qui se déplacera pour un soir au Château de Mille à Apt dans une petite forme lyrique (4 chanteurs et un violoncelle). Une audace voulue par son metteur en scène Frédéric Roels pour retrouver la quintessence de l’œuvre et une proximité avec le public. Un « Beethoven flamboyant » est proposé le 12 juillet avec l’ensemble suisse Microcosme dirigé par le pianiste François-Frédéric Guy (que l’on retrouvera cet été au Festival de la Roque d’Anthéron) dans la Maison Basse de Lacoste spécialement aménagée en auditorium de plein air. « Mozart 1791 » sera assurément le moment fort de ce festival d’été, pour preuve sa retransmission par France Télévision le 23 juillet. Le clarinettiste Pierre Génisson a eu l’idée de rassembler en miroir des œuvres de Mozart, notamment le fameux concerto pour clarinette K.622 avec le Così Fan Tutte ou l’ouverture Don Giovanni. La mezzo-soprano Karine Deshayes interprétera entre autres La Clémence de Titus et la cheffe Debora Waldman dirigera l’Orchestre National Avignon Provence. 

Avec une échappée à Bédoin dans le Ventoux

En effet, le concert « Schubert dans le vent » sera présenté au Domaine de la Citadelle à Ménerbes le 17 juillet et la veille, donné à l’église Saint-Pierre de Bédoin. Deux soirées festives en perspective avec l’ensemble Sarbacanes qui nous fera découvrir les sonorités joyeuses et raffinées d’un Schubert amusant, inédit et chaleureux. L’occasion de découvrir l’ambiance des « Winstubs » viennois. 

Le 9 mai, récital du guitariste Thibault Cauvin 

Nominé aux Victoires de la Musique 2024, le guitariste Thibault Cauvin est une véritable star planétaire de la guitare classique au jeu fascinant. Lors de ce récital, « le petit prince » de la musique classique va nous entraîner dans un voyage musical où classique et contemporain se côtoient au-delà de l’espace temps. 

Au programme 

Piazzolla. Milonga des Angel
Jobim. Felicidade
Grapelli. Les valseuses 5
Cauvin ii. Jeux interdits 5
Bach / Cauvin. Trois préludes autrement 4
Duplessy (ulan). Oulan bator 1
Vachez (raga du soir). Calcutta 3
Domeniconi (Koyunbaba). Istanbul 2

Les élèves guitaristes de l’orchestre à l’école du Sambuc (Arles) feront une démonstration de leurs aptitudes à 17h30, avant le concert de Thibault Cauvin, sur le parvis de l’église Saint Luc. 
Jeudi 9 mai. 18h. 15 à 35€. Eglise Saint Luc. Ménerbes. 06 85 68 65 34. 04 90 72 68 53.

Du 19 mai au 5 octobre 2024. Les Musicales du Luberon. 54 Rue Kléber Guendon. Ménerbes. 06 85 68 65 34. 04 90 72 68 53.


Les Musicales du Luberon nous dévoile le programme du festival d’été

La seconde édition du salon du livre Lire à Gordes aura lieu ces samedi 27 et dimanche 28 avril au coeur du village luberonnais. Parrainé par le médecin et auteur Jean-Christophe Rufin, l’événement accueillera 25 écrivains pour des séances de dédicaces, des rencontres-débats ou encore des ateliers pour les enfants.

25 nouveaux auteurs viendront à la rencontre de leur public ce week-end, dans le cadre exceptionnel du village de Gordes, pour la seconde édition de Lire à Gordes. « Le renouvellement de cette manifestation littéraire confirme l’excellence de la programmation », affirme Richard Kitaeff, maire de Gordes. Cette année, plusieurs de ces auteurs ont reçu un prix littéraire tels que Jean-Baptiste Andrea qui a eu le Prix Goncourt et le Prix du roman Fnac 2023, Dominique Barbéris et son Grand prix du roman de l’Académie française 2023, Claire Deya qui a eu le Grand Prix RTL, ou encore Gaspard Koenig et son Prix Interallié 2023.

Cette édition est parrainée par Jean-Christophe Rufin. Tous les auteurs seront présents les deux jours pour échanger avec les lecteurs qui pourront acheter des livres sur place et les faire dédicacer. De nombreuses rencontres-débats avec les écrivains viendront rythmer le week-end. Les enfants, quant à eux, ne seront pas mis de côtés puisque des ateliers, animés par des auteurs, leur seront dédiés.

Un événement qui contribue au changement d’image de Gordes

Le village de Gordes est connu pour être une destination incontournable du département de Vaucluse, et plus largement de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Venue la période estivale, tous les touristes, qu’ils soient français ou étrangers, s’y précipitent pour profiter de son incontournable marché, s’imprégner de son charme atypique, et flâner dans les ruelles pavées. « Aujourd’hui, Gordes est un village qui vit toute l’année, et plus seulement l’été », explique le maire de la commune.

A l’instar du Département de Vaucluse, la mairie de Gordes œuvre pour que le village devienne une destination accueillante durant les quatre saisons et pas seulement pendant la période estivale. C’est pourquoi la commune organise de nombreux événements toute l’année comme des conférences, les petites halles des producteurs de décembre à mars, ou encore le salon Lire à Gordes au mois d’avril. Ce dernier a d’ailleurs remporté un succès fulgurant lors de sa première édition en 2023 puisqu’il a accueilli 15 000 visiteurs sur deux jours. « Le succès ne se démentira pas cette année, s’enthousiasme Richard Kitaeff. Des lecteurs de toute la France et même à l’international nous ont affirmé qu’ils attendent impatiemment cette nouvelle édition.

Programme des rencontres-débats

Le samedi 27 avril :
10h15-11h : rencontre avec Claire Deya autour de son livre Un monde à refaire, publié aux éditions L’Observatoire, un roman sur le travail de déminage des plages françaises à la fin de la Seconde Guerre mondiale.
11h15-12h : rencontre avec Jean-Christophe Rufin autour de son roman d’aventure contemporain D’or et de jungle publié aux éditions Calmann Lévy.
11h15-12h : Jacques Expert et Denis Lépée vous plongeront dans le monde des écrivains du noir avec la conférence ‘Au bout du suspense’. Ils évoqueront leurs livres Le Grand Test publié aux éditions Calmann Lévy et Rester le chasseur publié aux éditions Fayard.
14h-14h45 : rencontre avec Bartabas autour de son livre Un geste vers le bas, publié aux éditions Gallimard, qui rend hommage à la chorégraphe et danseuse allemande Pina Bausch.
15h-15h45 : Jim Fergus et Atiq Rahimi animeront la conférence ‘Des femmes libres’ et évoqueront leurs livres Le Monde véritable, publié aux éditions Le Cherche Midi, et Mehstî, chair des mots aux éditions Calmann Lévy.
15h-15h45 : rencontre avec Fabrice Midal autour de son roman La théorie du bourgeon, publié aux éditions Flammarion, qui nous apprend à cultiver la vie dans son surgissement.
16h-16h45 : rencontre avec Nathalie Saint-Cricq autour de son roman L’ombre d’un traître, publié aux éditions L’Observatoire, qui, se basant sur des faits réels, suit un orphelin fouineur qui, à trop mettre son nez dans les arcanes du pouvoir, enchaîne les mésaventures.
17h-17h45 : rencontre avec Charles Pépin autour de son essai Vivre avec son passé, publié aux éditions Allary.
17h-17h45 : rencontre avec R.J. Ellory autour de son roman Au Nord de la Frontière, publié aux éditions Sonatine, qui fait le portrait réaliste de la vie dans une communauté isolée et incomprise.
18h-18h45 : Patrice Duhamel et Jérôme Fourquet délivreront une analyse politique de la France et évoqueront leurs livres Le Chat et le Renard, publié aux éditions L’Observatoire, et La France d’après aux éditions Seuil.

Le dimanche 28 avril :
10h15-11h : Philippe Besson et Émilie Frèche aborderont l’écriture d’après une histoire vraie et parleront de leurs livres Un soir d’été, publié aux éditions Julliard, et Les Amants du Lutetia aux éditions Albin Michel.
10h15-11h : rencontre avec Mazarine Pingeot autour de son roman Vivre sans. Une philosophie du manque, publié aux éditions Flammarion, axé sur le désir, la quête, l’attente et l’espoir.
11h15-12h : rencontre avec Jacques Attali autour de son roman dystopique Bienheureux soit notre monde, publié aux éditions Flammarion.
14h-14h45 : rencontre avec Didier van Cauwelaert autour de son ouvrage L’insolence des miracles, publié aux éditions Plon, qui offre une profonde réflexion et un message d’espoir.
14h-14h45 : rencontre avec Gaspard Koenig autour de son roman Humus, publié aux éditions L’Observatoire, qui dresse un portrait de société impitoyable.
15h-15h45 : rencontre avec François Morel autour de son roman encontre avec François Morel, publié aux éditions Denoël, qui présente les faits les plus marquants des deux dernières années.
15h-15h45 : Dominique Barbéris et Léonor de Récondo animeront la conférence ‘A voies nues’ et évoqueront leurs livres Une façon d’aimer, publié aux éditions Gallimard, et Le grand feu aux éditions Grasset.

Programme des ateliers enfants

Le samedi 27 avril et le dimanche 28 avril (mêmes ateliers aux mêmes horaires) :
10h30-11h30 : ‘Dessine les insectes’ avec Adeline Ruel, qui est à l’origine de la collection Mon imagier nature, publiée aux éditions Flammarion Jeunesse. Atelier réservé aux enfants entre 6 et 10 ans, pouvant accueillir 10 participants maximum.
10h30-11h30 : ‘Dessine ton personnage des P’tites Poules’ avec Christian Heinrich, qui a écrit le livre Les P’tites poules, publié aux éditions Pocket Jeunesse. Atelier réservé aux enfants entre 5 et 7 ans, pouvant accueillir 12 participants maximum.
11h30-12h30 : ‘Dessine ton explorateur et crée son environnement’ avec Anthony Naulleau, qui a écrit le livre Fernand Labille le presqu’explorateur, publié aux éditions Gründ. Atelier réservé aux enfants à partir de 5 ans, pouvant accueillir 12 participants maximum.
15h-16h : ‘Dessine les coquillages’ avec Adeline Ruel. Atelier réservé aux enfants entre 6 et 10 ans, pouvant accueillir 10 participants maximum.
15h-16h : ‘Dessine ton personnage des P’tites Poules’ avec Christian Heinrich. Atelier réservé aux enfants entre 5 et 7 ans, pouvant accueillir 12 participants maximum.
16h-17h : ‘Crée un gag en deux images’ avec Anthony Naulleau. Atelier réservé aux enfants de 6-7 ans, pouvant accueillir 15 participants maximum.



Andrée Brunetti


Les Musicales du Luberon nous dévoile le programme du festival d’été

Au début du mois d’avril, l’Espace Naturel Sensible des marnes aptiennes de la Tuilière, situé à Saint-Saturnin-lès-Apt, au cœur du Parc naturel régional du Luberon, a accueilli une opération de coupe de pins alliant gestion du site et préservation de la nature. Ce sont des chevaux qui ont permis l’évacuation des arbres.

La coupe de pins a été réalisée dans le but conserver une espace de garrigue sur ces sols marneux qui sont caractéristiques de ce secteur du Parc naturel du Luberon. L’objectif principal était de garder la visibilité des affleurements de marnes, qui constituent un élément de patrimoine géologique de grande valeur scientifique.

Des chevaux ont été l’élément clé de cette opération puisqu’ils ont permis, grâce à leur force, d’évacuer les arbres coupés. Le débardage au cheval permet d’éviter le traçage d’une piste afin de préserver le sol, la faune et la flore de cet espace sensible. Cette opération a été possible grâce à l’entreprise roussillonnaise Provence Hipposervices et trois de ses chevaux au poids moyen de 900kg.

Il a fallu une journée pour la coupe des pins et trois jours et demi pour évacuer les billes de bois dont certaines avoisinaient les 800kg. En tout, cinquante stères de bois, soit environ 45 tonnes, ont été abattues puis tirées sur 500 mètres en direction d’un site de stockage. Le bois sera en majorité valorisé pour la fabrication d’obstacles pour l’équitation, de piquets de clôture, ou encore de carton.


Les Musicales du Luberon nous dévoile le programme du festival d’été

Dominique Santoni, présidente du Parc naturel régional du Luberon et présidente du Département de Vaucluse, Gilles Ripert, conseiller régional, maire de Caseneuve et président du Pays d’Apt, ainsi que Laure Galpin, directrice du Parc naturel régional du Luberon viennent de présenter les grands axes de la politique du Parc pour 2024 ainsi que la révision de la Charte qui fera l’objet d’une enquête publique. La nouvelle stratégie de développement territorial pour les quinze prochaines années sera axée sur la protection des paysages, la gestion durable des ressources naturelles et le développement ainsi que l’aménagement du territoire. Le tout dans une volonté d’adapter ces enjeux aux nouvelles problématiques environnementales et en garantissant une mobilisation des habitants.

« Le Parc naturel du Luberon c’est une vraie aventure, j’en fais partie en tant que présidente du département depuis 2017 et sincèrement une fois qu’on sait ce que ça représente, on ne peut pas ne pas le défendre ». C’est par ses mots que Dominique Santoni, présidente du Département de Vaucluse a choisi de débuter la présentation réunion d’information du jeudi 18 avril 2024 à l’hôtel du Département, à Avignon.
En compagnie de Gilles Ripert, conseiller régional et Laure Galpin, directrice du Parc naturel régional du Luberon, la présidente du conseil départementale a présenté les grands projets à venir pour l’espace vivant et préservé qui s’étend sur 78 communes, dont 52 en Vaucluse. Parmi les grands axes d’amélioration à venir, la révision de la charte du parc qui doit être effective dès l’année 2025 était particulièrement attendue. Ayant été approuvé après une enquête publique, ce contrat moral fixera les objectifs du Parc et de ses partenaires sur la mise en œuvre d’un projet de territoire pour les 15 prochaines années.

Une nouvelle charte pour s’adapter aux changements climatiques
Bientôt 15 ans se sont écoulés depuis la dernière révision de la charte du Parc naturel régional du Luberon, en 2009. Entretemps, de nombreux changements climatiques et environnementaux sont apparus qu’il faut prendre en compte afin de proposer un projet territorial de plus adapté aux besoins actuels du Luberon. Ce nouveau texte qui sera la quatrième charte de l’histoire du parc est réfléchie depuis fin 2019 par la Région Sud Provence-Alpes Cote d’Azur et le Parc naturel régional du Luberon et portera un projet qui s’étendra de 2025 à 2040 avec des objectifs clairs.
Une révision qui fut un travail collectif qui a impliqué tous les acteurs locaux, des associations aux élus en passant par les habitants des communes impliquées comme l’a confirmé Laure Galpin, directrice du Parc « notre institution, l’équipe technique mais aussi les partenaires, les élus, les associations, les habitants qui ont eu un droit de consultation, c’est tout le territoire qui a agit pour cette nouvelle charte et c’était bien là toute notre ambition ».

Laure Galpin, directrice du Parc naturel régional du Luberon, Dominique Santoni, présidente du Parc naturel régional du Luberon et présidente du Département de Vaucluse, ainsi que Gilles Ripert, conseiller régional, maire de Caseneuve et président du Pays d’Apt.

Imaginer un urbanisme plus harmonieux
La charte du Parc a une portée juridique en matière d’urbanisme. Elle est opposable aux Schémas de cohérence territoriale (SCoT), aux plans locaux d’urbanisme communaux et intercommunaux ainsi qu’aux cartes communales qui doivent être compatibles avec elle. Adaptée aux particularités du territoire du Luberon, cette nouvelle charte a été pensée pour répondre aux évolutions environnementales, sociétales, économiques et les impacts que peuvent avoir ces changements sur les patrimoines naturels, culturels et le cadre de vie.

La volonté d’évaluer au mieux les changements climatiques et environnementaux était essentielle pour engager un renouvellement du processus du label ‘parc naturel régional’. Cette élaboration qui fut collective s’est déroulé en trois phase : une première avec la réalisation d’un diagnostic de territoire et l’évaluation de la mise en œuvre de la précédente charte, une seconde avec l’écriture d’un nouveau projet sur la base des enjeux définis conjointement pour les 15 prochaines années et une troisième avec l’adhésion totale des collectivités à ce nouveau projet de développement durable du territoire.

« La grande différence aujourd’hui c’est qu’il y a une réelle participation citoyenne. »

Gilles Ripert, président de la communauté de communes Pays d’Apt Luberon et conseiller régional

La mise en perspective collective et la consultation de tous les acteurs et institutions impliqués dans la vie du Parc naturel du Luberon sont les grandes nouveautés pour cette charte #Luberon2040. Une idée partagée par Gilles Ripert, président de la communauté de communes Pays d’Apt Luberon et conseiller régional « moi qui suis élu depuis 1995 et qui a donc connu la révision précédente je peux assurer que la grande différence aujourd’hui c’est qu’il y a une réelle participation citoyenne, même au niveau des élus. Autrefois, les élus étaient peu écoutés ce qui donnait lieu à des petits soucis de compréhension ou d’adhésion, on sent vraiment un changement depuis l’arrivée de Dominique Santoni » a-t-il déclaré.

Une charte collective et participative
Si la nouvelle charte Luberon #2040 entrera en vigueur seulement l’année prochaine, le travail de mise en place du texte est déjà en cours de finalisation avec notamment un temps fort primordial : l’enquête public ouverte sur ce nouveau projet de charte qui se déroulera du jeudi 2 mai à 9h au vendredi 31 mai 2024 à 17h30.
Elle permettra au public et habitants des 100 communes du périmètre d’étude du Parc naturel régional du Luberon d’être informé mais surtout d’échanger avec les commissaires enquêteurs afin de faire connaitre leurs observations et leurs propositions « 18 mairies réparties sur le territoire pour faciliter l’accessibilité aux habitants accueillent un registre papier sur lequel ils peuvent inscrire leurs observations. Cette initiative est accompagnée par une vingtaine de permanences des commissaires enquêteurs. » a tenu à ajouter Dominique Santoni.

« Un projet adapté au territoire. »

Laure Galpin, directrice du Parc

Cette enquête constitue un point de passage important comme l’a affirmé la présidente du Département de Vaucluse « en 2024, nous aurons deux temps forts avec cette fameuse enquête publique et puis on aura le troisième et dernier vote du comité syndical sur ce projet de charte qui aura lieu en septembre ».       

Le nouveau texte qui définira les grandes lignes du projet territorial global pour le Parc naturel régional du Luberon a été conçu avec une anticipation des problématiques à venir sur le plan environnementales et sociétales pour garantir des solutions, des ressources, des patrimoines mais aussi des outils aux générations futures « « il s’agissait avec cette nouvelle charte d’unir les collectivités territoriales dans un projet adapté au territoire et d’établir un projet qui permet de valoriser les ressources naturelles, le patrimoine culturel et sur sa préservation » confirme Laure Galpin, la directrice du Parc.

Le Parc s’étend sur 78 communes, dont 52 en Vaucluse.

Des thématiques et une réflexion d’avenir
La prise en compte du territoire, de ses acteurs et de ses spécificités a été crucial et a permis de dégager les enjeux principaux qu’il fallait traiter en priorité mais pas seulement « on a dégagé deux grands enjeux phares au sujet du changement climatique et de la perte de la biodiversité mais à l’intérieur on décline aussi tout un tas d’enjeux un peu plus spécifiques au territoire sur la préservation et la ressource en eau ainsi que la fréquentation des espaces naturels » a tenu à souligner Laure Galpin.

« Protéger et valoriser les patrimoines naturels avec la participation des communes. »

4 thématiques principales sont évoquées avec la révision de cette charte pour garantir un avenir durable à cette zone si fragile. La première est centrée sur la protection des paysages et la transmission des patrimoines, la seconde est volonté absolue de développer et aménager le territoire, la troisième est axée sur les synergies entre l’environnement et le développement économique « « c’est une vraie démarche collective qui permet de travailler avec les communes et qui permet de connaitre, de protéger et de valoriser les patrimoines naturels avec la participation des communes, des habitants et parfois selon les actions des scolaires. » précise Gilles Ripert.

Plusieurs projets seront ainsi menés en 2024 en lien avec ces grandes orientations de travail avec des spécificités sur certains sujets comme les atlas de la biodiversité et de la géodiversité communale «. En 2024, on aura cinq nouvelles communes nouvelles sur lesquelles on va travailler qui sont Auribeau, Lauris, Puget, Viens et Voix, ce qui permettra d’enrichir toutes les données avec de la faune, de la flore, des zones humides, des habitants et de la géologie. C’est quelque chose de très désertifié qui offre la possibilité d’enrichir la connaissance qu’on a sur le territoire et de la mettre à disposition des communes » rajoute Dominique Santoni.

Un débardage de chevaux en guise de commencement
Un évènement a d’ailleurs déjà eu lieu dans cette optique de préserver la géodiversité et la biodiversité. Le jeudi 11 avril 2024, un débardage au cheval a eu lieu dans l’espace naturel de la Tulière, dans la commune de Saint-Saturnin-lès-Apt. Une opération de coupe de pins exemplaire, alliant respect de l’environnement et préservation de la nature. Il s’agit d’une coupe de pins dans un milieu de garrigue sur marnes, qui est en train d’être recouvert par les arbres. Elle a permis également de conserver la visibilité des marnes, qui constituent un élément de patrimoine géologique de grande valeur scientifique.

Dans le cadre de cette opération, l’utilisation du débardage au cheval, effectué par Provence Hipposervices pour l’évacuation du bois a apporté une approche respectueuse de l’équilibre naturel du site. Cette méthode traditionnelle préserve ainsi le sol, la faune et la flore locales. Puis le bois sera en majorité valorisé localement par la fabrication de cartons.

Une révision avec des défis et des changements concrets
Ce projet de charte devra remplir la lourde mission d’assurer une transmission d’un territoire préservé, habité et dynamique tout assurant des transitions favorables à la bonne santé et au bien-être du territoire du Luberon et de ses habitants. C’est pour cela que 6 défis concrets ont été prédéfinis pour relever les missions collectives qui sont à venir :

-Défi 1 : fédérer les femmes et les hommes autour du territoire.
-Défi 2 : Organiser le territoire pour faire des singularités du parc, un atout.
-Défi 3 : Préserver les biens communs afin d’assurer l’harmonie d’un territoire vivant.
-Défi 4 : Promouvoir un développement éco-innovant valorisant les ressources et les talents locaux.
-Défi 5 : Généraliser les modes de vie résilients pour favoriser un meilleur écosystème. 
-Défi 6 : Être un passeur de relais pour transmettre les cultures du territoire.  

Mais concrètement comment cette révision de charte s’est adaptée à tous ces changements intervenus sur le Parc naturel régional du Luberon ? Il y aura par exemple un accent particulier qui sera mis sur le plan de la préservation de l’eau ou de l’énergie (en raison du contexte climatique) ainsi que sur le plan de la souveraineté alimentaire.

47 mesures de la charte #2040 sont adossées à plusieurs objectifs de développement durable notamment des objectifs adoptés en 2015 par les Etats membres de l’Organisation des Nations unis qui constituent « l’agenda 2030 ». Un programme universel pour le développement durable que tous les pays devront mettre en œuvre et qui sera intégré au sein du nouveau texte mis en place « c’est une belle réponse locale aux enjeux globaux » tient à souligner Laure Galpin, directrice du parc.

Dans le cadre de l’opération ‘Objectif zéro déchet plastique dans le Luberon’, le Parc naturel régional du Luberon a organisé une grande opération d’enlèvement d’anciens plastiques agricoles présents sur les berges de la rivière Calavon-Coulon dans le secteur de Goult, fin mars-début avril. En tout, 75 tonnes de plastiques agricoles ont pu être récupéré.

Un nouveau plan du parc sera également proposé au sein de cette charte qui donnera une vocation préférentielle au foncier et une déclinaison par thématiques afin d’apporter plus de clarté aux visiteurs. Un moyen également de les orienter selon les thématiques d’enjeux écologiques, paysages, ressource en eau, zones protégées etc.

Continuer à former les citoyens de demain
Enfin, une approche paysagère ambitieuse est souhaitée avec la révision de cette charte. Cela se traduira par de nombreux travaux de rénovation engagés sur des sites historiques comme le château de l’environnement de Buoux « On va restaurer les jardins, on va travailler sur le pastoralisme, sur les cultures car ce lieu historique a une vocation importante pour nous qui est l’éducation à l’environnement et on peut y accueillir des groupes scolaires à l’année et les sensibiliser sur cet enjeu d’avenir. On investit plus de 9 millions d’euros dessus avec l’aide de la Région et on espère une fin de travaux pour fin 2026, début 2027 afin de continuer sur ce site à former les citoyens de demain. C’est un projet de développement durable » conclut Dominique Santoni, présidente du Département de Vaucluse.


Les Musicales du Luberon nous dévoile le programme du festival d’été

La société Enedis, très engagée pour la protection de l’environnement et la préservation de la biodiversité, démarre un chantier d’envergure de plusieurs jours sur la commune de Goult qui vise à protéger les oiseaux qui fréquentent le Parc naturel régional du Luberon. Cette opération se fait en collaboration avec la Ligue pour la Protection des Oiseaux PACA.

Le chantier mis en place par Enedis et en partenariat avec LPO PACA verra une équipe de techniciens de la structure gestionnaire du réseau de distribution d’électricité mettre en place du matériel « avifaune » sur une ligne de haute tension (TSA) qui traverse les vignes du Luberon du mercredi 17 avril au vendredi 19 avril. 

Cette initiative, qui vise à préserver la faune et la biodiversité dans une zone faisant partie du Parc naturel régional du Luberon, n’aura aucune conséquence sur les clients et habitants de la commune de Goult puisque ces travaux se feront sans coupures. Ce mercredi 17 avril, à 11h, a eu lieu la pose du perchoir et d’effaroucheurs qui vont s’étendre sur plusieurs kilomètres de la ligne électrique haute tension, à Goult. 

Pour l’occasion, le maire de Goult, Didier Perello, la directrice adjointe territoriale Enedis Vaucluse, Emilie Blondel et la directrice de la ligue pour la protection des oiseaux PACA Magali Goliard, étaient présents pour assister à ce chantier qui témoigne de l’engagement pris pour l’avenir naturel du territoire. 

DR

Un chantier en faveur de l’avifaune 

Ces nouveaux travaux sont mis en place dans le cadre du partenariat entre Enedis et LPO. Il vient répondre à une recommandation du Comité Régional Avifaune qui a mis en évidence la nécessité de protéger les Faucons Crécelle contre les risques d’électrocution. 

Le commencement de ce chantier pose les bases d’une avancée majeure dans la lutte pour la protection de la biodiversité locale. Plusieurs autres mesures concrètes sont en cours d’acheminement et vont être mises en place rapidement. 

9 zones protégées avec cette initiative 

Avec le début de ce dispositif, c’est neuf supports électriques potentiellement dangereux répartis sur le territoire de Goult qui vont être sécurisés. Cela implique des solutions concrètes visant à réduire les risques pour la faune aviaire, parmi lesquelles : 

-un perchoir qui offre un point d’attraction sécurisé pour les oiseaux et qui permet de contrôler les risques en offrant aux Faucons Crécelle un lieu sûr pour atterrir et se poser sans risques d’électrocution. 

-des effaroucheurs (roues anti-contact) dont l’objectif est de dissuader les oiseaux de se poser sur des lieux potentiellement dangereux, en empêchant leur accès. Un vrai mécanisme visant à protéger la faune aviaire du Luberon et des visiteurs volants du Parc du Luberon de tous risques d’électrocution tout en assurant une sécurité maximale.

Aucunes conséquences pour les habitants et les clients 

Dans sa volonté de mettre en place une politique d’amélioration de la qualité de fourniture de l’électricité, Enedis s’engage à mobiliser ses équipes de techniciens spécialisés dans les travaux sous tension. Ces professionnels interviennent sur des installations sous tension pour maintenir ou raccorder des réseaux aériens HTA, dans le but d’assurer la satisfaction des clients Enedis par la réduction du nombre de et des temps de coupures pour causes de travaux. Ces interventions nécessitent une prise en compte permanente de la prévention des risques pour garantir une sécurité totale. 

Grâce à ces interventions sur le réseau électrique 20 000 volts sous tension, Enedis n’a pas recours à l’utilisation de groupes électrogènes. Cela permet l’économie de plusieurs tonnes de CO2 non utilisées. Un calcul de ces émissions entre en compte dans le choix des priorisations de chantier sous tension par Enedis. 


Les Musicales du Luberon nous dévoile le programme du festival d’été

L’hôtel Le Phébus & Spa vous donne rendez-vous dès ce samedi 20 avril pour des retrouvailles gourmandes et relaxantes. Ses restaurants, La Table de Xavier Mathieu et Le Café de la Fontaine, et son Spa Ila & Végétalement Provence, rouvrent leurs portes à l’arrivée des beaux jours.

L’hôtel Le Phébus & Spa, situé à Joucas, qui a déjà 5 étoiles à son compteur, vient d’obtenir une Clef du Guide Michelin, qui récompense les meilleurs hôtels au monde qui proposent un séjour singulier. « Tout comme pour la restauration, les sélections des Clefs du Guide Michelin se basent sur des critères nobles, tels que les émotions, l’humanité et l’expérience, explique Xavier Mathieu, propriétaire de l’hôtel. Des valeurs ajoutées, bien au-delà du luxe standardisé, que nous nous attelons à apporter chaque jour à notre clientèle, en cohésion avec notre région. »

Une excellente nouvelle pour cet établissement situé au cœur du Luberon, qui s’apprête à rouvrir ses deux restaurants et son spa. Dès ce samedi 20 avril, il sera de nouveau possible de profiter d’une vague de bien-être grâce à la piscine intérieure, aux cabines de soins, aux lieux de repos, à la tisanerie, au hammam, à la salle de fitness, à la douche sensorielle mais aussi au jacuzzi extérieur. Il sera également possible d’apprécier un délicieux repas provençal au restaurant gastronomique étoilé La Table de Xavier Mathieu ou au bistrot Le Café de la Fontaine. Il est d’ores et déjà possible de réserver sa table sur le site internet.

Un dîner caritatif comme soirée d’ouverture

Pour célébrer cette réouverture, Xavier Mathieu s’associe au chef Edouard Loubet pour organiser un repas à quatre mains ce vendredi 19 avril, dont les bénéfices seront versés à l’association Le Sothiou. Cette dernière, qui a été créée en 2005 par le docteur Grégory Marslen, chirurgien-dentiste à Lourmarin, a pour objectifs d’apporter des soins dentaires aux populations rurales d’Afrique de l’Ouest privées de structures de soins adaptées, d’organiser des actions de prévention et de formation médicale, et d’aider à la création de structures de soins par l’acheminement de matériels et de fournitures depuis la France.

Lors de ce dîner caritatif, les chefs concocteront trois plats chacun, mettant, tour à tour à l’honneur, l’olive, l’escargot, l’asperge, la truite, la pintade et le blé vert. Le menu en huit temps est au prix de 200€ (68€ après défiscalisation). Les réservations se font auprès d’Isabelle Crost au 06 61 91 28 65 ou par mail à l’adresse icrost@yahoo.fr
Vendredi 19 avril. 19h. Hôtel Phébus & Spa. 220 Route de Murs. Joucas.


Les Musicales du Luberon nous dévoile le programme du festival d’été

La Cave de Bonnieux, plus ancienne cave coopérative de Vaucluse qui a vu le jour en 1920, va se renouveler en proposant une nouvelle version de sa gamme phare ‘Les Safres’ dans des bouteilles consignées dès le vendredi 19 avril.

Ces bouteilles consignées au design renouvelé, optant pour une sérigraphie et une nouvelle forme élégantes, ont surtout un objectif écologique puisqu’elles seront réemployables plus d’une dizaine de fois. Conçues pour réduire l’empreinte écologique, elles offriront à la clientèle de la Cave une option plus respectueuse de l’environnement. « Une bouteille en verre représente à elle seule une grande part de l’impact carbone global de la Cave, rappelle Laurent Bouet, directeur de la Cave depuis 1999. En une vie, une seule bouteille en verre génère 345 g de CO2. Nous devons changer les mentalités concernant le verre et cela passe par la réutilisation. »

En échange de la restitution des bouteilles, les clients recevront un bon d’achat d’une valeur de trente centimes par bouteille. Elles seront ensuite lavées avant d’être de nouveau remplies et réutilisées. « En plus de faire une action écologique, ce sont des économies certaines sur les coûts des matières sèches », ajoute Laurent Bouet.

D’autres gammes de vin pourraient, elles aussi, avoir leurs bouteilles consignées à l’avenir. Avec cette nouveauté, la Cave de Bonnieux affirme une nouvelle fois sa position concernant les enjeux environnementaux actuels. La cave coopérative avait notamment installé 3000 m² de toitures photovoltaïques en 2011, qui avaient permis, dès la première année, une production en électricité supérieure à 570 000 kwh, soit plus de deux fois la consommation annuelle de la Cave.

Première dégustation de la nouvelle version de la gamme ‘Les Safres’ le vendredi 19 avril à 19h. 4290 Route de la Gare. Bonnieux.


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La 3ᵉ édition du SCAD Animation Fest, organisée par SCADFILM, aura lieu ces vendredi 5 et samedi 6 avril dans l’enceinte de l’école SCAD (Savannah College of Art and Design) à Lacoste. Au programme : des projections tous publics, des rencontres avec des professionnels, la découverte de l’école, et une séance dédiée aux scolaires.

« L’industrie de l’animation est florissante en Provence, et plus particulièrement dans le Vaucluse, déclare Cédric Maros, directeur général de SCAD Lacoste. L’animation est le programme d’études le plus populaire de SCAD. » Le festival SCAD Lacoste Animation Fest a donc du sens. Sa troisième édition aura lieu ces 5 et 6 avril.

Plusieurs invités prestigieux interviendront et présenteront leurs créations au public tels que Julien Chheng, qui a remporté le César du Meilleur film d’animation en 2023, mais aussi Richard Adenot, à l’origine des franchises Moi, Moche et Méchant, Les MinionsComme des Bêtes et Tous en Scène ou encore le film Le Grinch. Cette année pour la première fois, les enfants de l’école élémentaire de Lacoste pourront assister à une séance qui leur est dédié le vendredi 5 avril.

Le programme du vendredi 5 avril

13h30 : le Storyboarding avec Julien Chheng (co-fondateur, réalisateur et producteur, Studio La Cachette)
Cette présentation explorera la stratégie de storyboard pour créer des plans visuels dynamiques qui guident les projets animés du script à l’écran.

15h30 : le Concept Illustration avec James Rinere (ancien élève du SCAD, artiste concept, Ubisoft Studio).
Ce temps d’échange permettra d’en apprendre plus sur le métier d’artiste conceptuel dans l’industrie du jeu vidéo, dans lequel le processus créatif commence souvent par la concept illustration, qui influence tout ce qui suit. Chaque personnage, paysage, accessoire et bien plus encore est soumis à plusieurs cycles de conception avant le début du travail d’animation et d’effets.

18h : projection de Migration (en anglais avec sous-titres français) et session de questions-réponses avec Richard Adenot (directeur créatif d’Illumination).
Une famille de canards décide de quitter la sécurité d’un étang de la Nouvelle-Angleterre pour un voyage aventureux en Jamaïque. Cependant, leurs plans bien conçus tournent mal quand ils se perdent et se retrouvent à New York. Cette expérience les incite bientôt à élargir leurs horizons, à s’ouvrir à de nouveaux amis et à accomplir plus qu’ils n’auraient jamais cru possible.

20h30 : projection de Migration (en anglais avec sous-titres français) et une masterclass de Richard Adenot en anglais.

Programme du samedi 6 avril

16h : SCAD Animation Showcase et questions-réponses sur le programme d’animation.
Une sélection de courts métrages produits par les étudiants sera présentée au public.

17h : le Best of Annecy Enfants 2023.
Découverte d’une collection de courts métrages du célèbre Festival international du film d’animation d’Annecy.

18h : projection d’Ernest et Célestine : Un voyage à Charabie (en français avec sous-titres anglais) et un temps d’échange avec Julien Chheng en français.
Lorsqu’elle brise accidentellement son violon bien-aimé, le duo doit entreprendre un long voyage vers le pays d’Ernest, Gibberitia, qui abrite le seul artiste capable de le réparer. Mais quand ils arrivent, ils sont choqués de découvrir que toutes les formes de musique sont interdites à Gibberitia depuis de nombreuses années et qu’un pays autrefois connu dans le monde entier pour ses incroyables musiciens est devenu silencieux. C’est à Ernest et Célestine et à leurs nouveaux amis, dont un mystérieux hors-la-loi masqué, de ramener la musique et le bonheur au pays des ours.

20h30 : projection d’Ernest et Célestine : Un voyage à Charabie (en français avec sous-titres anglais) et une masterclass de Julien Chheng.

Les projections sont au prix de 5€.
Inscription obligatoire (pour chaque atelier ou projection) sur internet.

Vendredi 5 et samedi 6 avril. SCAD. Maison Basse. Lacoste.



Les Musicales du Luberon nous dévoile le programme du festival d’été

‘L’eau, une ressource en partage’ c’est le nom de l’exposition que propose la Maison du parc du Luberon jusqu’au vendredi 8 mars prochain.

« Les sécheresses sont de plus en plus fréquentes, même en hiver », explique le Parc naturel régional du Luberon (PNRL) qui organise une exposition sur le thème ‘L’eau, une ressource en partage’. L’eau est précieuse dans le Luberon, comme en témoignent les nombreux aménagements pour récolter, stocker et acheminer l’eau mis en place sur le territoire depuis des centaines d’années. L’impact de nos besoins en eau n’est pas négligeable, surtout en été où la population augmente fortement et où la ressource est au plus bas. Alors, partageons l’eau. »

Accessible gratuitement, cette exposition qui a pour cadre la Maison du parc à Apt, comprend notamment des regards et paroles d’habitants et d’experts sur le Calavon-Coulon, ainsi qu’un stand interactif de sensibilisation à la rareté de la ressource eau. Objectif : comprendre pourquoi le partage de l’eau est essentiel sur notre territoire…

Un engagement pour mieux gérer la ressource en eau
Territoire méditerranéen où les prélèvements d’eau et le contexte géologique peuvent accentuer le phénomène de tarissement des rivières et des sources, le Luberon a depuis longtemps engagé une réflexion et des actions sur la gestion de cette ressource. Et ce d’autant plus, qu’outre les conséquences environnementales, l’agriculture et le développement économique local peuvent en pâtir grandement.

Dans ce cadre, le Parc s’est donc engagé dans la lutte contre les gaspillages et la réduction des consommations d’eau constituent des préoccupations permanentes en Luberon. Le PNRL propose ainsi notamment des kits de communication pour ses hébergeurs touristiques.
Il accompagne aussi les collectivités et associations locales en mettant à disposition un stand mobile qui permet à tous de tester ses connaissances sur l’origine de l’eau du Luberon et connaître les gestes économes en eau (jusqu’à 50% d’économies possibles sur la facture d’eau).
Des audits ont été aussi réalisés dans le patrimoine public de plusieurs communes du parc afin de diagnostiquer les économies possibles (de 28% à 48% des volumes d’eau) ainsi que les retombées financières (jusqu’à 35 000€ d’économie par an).

Exposition ‘L’eau, une ressource en partage’. Entrée libre. Jusqu’au vendredi 8 mars 2024. Maison du Parc.60, place Jean-Jaurès. Apt. Du lundi au vendredi. De 8h30 à 12h et de 14h à 17h30.  

L.G.

https://www.echodumardi.com/tag/luberon/   1/1