19 septembre 2024 |

Ecrit par le 19 septembre 2024

« Passion vins », c’est le slogan de l’appellation Luberon avec en filigrane la durabilité du terroir

Le Luberon culmine à 1 125 mètres et son vignoble totalise 3 400 hectares au sein du Parc Naturel Régional créé en 1977.

« Entre la Durance et le Calavon circule un air frais la nuit, mais, en 30 ans, la température diurne a progressé de +1,5°c et la pluviométrie a reculé de 100mm, explique le président de l’AOC, Joël Bouscarle. Donc, nous devons modifier nos habitudes, amplifier la polyculture (cerise, abricot, prune pomme de terre de Pertuis, fruits confits d’Apt, lavande, raisin de table, asperge, céréales…) pour étaler notre travail et nos revenus sur plusieurs saisons et pas seulement tout axer sur les vendanges en septembre. » Il est vrai que cette alternance de productions agricoles et de couleurs donne ce charme particulier, cette mosaïque de paysages qui sont l’identité du Luberon et qui attire des millions de touristes. Sans parler de la réserve de biosphère qui favorise la flore (chênes, cèdres, pins d’Alep, oliviers, buissons, haies, arbustes, thym, romarin) et la faune de petits insectes, mais aussi de rongeurs, chauves-souris, abeilles, rapaces et reptiles.

©Vincent Agnes

Un travail en synergie

« Que nous ayons un petit ou un grand vignoble, nous devons jouer collectif, défendre nos vins, les promouvoir, travailler en bonne intelligence, ajoute Joël Bouscarle. Déjà, l’AOC Luberon a été la 1ʳᵉ en octobre 2023 à intégrer le 1ᵉʳ label ‘Vignerons Engagés’, soucieux d’environnement. »

Nathalie Archaimbault, directrice de l’ODG (Organisme de Défense et de Gestion) précise : « En 2019, nous avons décidé de mettre en commun nos forces avec celles des vignerons grecs avec le projet ‘GreenVinum’ puisqu’ils connaissent un climat plus chaud que le nôtre et utilisent des cépages plus résistants. Ensemble, nous pouvons partager des solutions pour faire face au changement climatique ». Les Vauclusiens se sont rendus à Thessalonique et au Mont Olympe et un de leurs cépages blancs a été mis en valeur, l’Assertiko, originaire de l’île de Santorin, qui résiste au phylloxera et à la canicule. Quant à eux, ils ont apprécié la façon dont nous recyclons le moult et le marc de raisin dans le sol, nous ne jetons rien. »

Romain Dol, vigneron du domaine familial Le Novi à La Tour d’Aigues témoigne : « Nous devons ajouter à nos cépages ceux d’Italie du Sud, du Portugal, d’Espagne, ils sont résilients, résistent au stress ». Valentine Tardieu-Vitali du Château La Verrerie le répète : « C’est nous qui sommes les architectes des paysages du Luberon, qui les façonnons avec notre travail depuis des décennies. Mais nous devons composer avec le changement de climat. Avec le scirocco, ce vent qui vient du Sahara, j’ai perdu 40% de ma vigne plantée en Syrah l’an dernier. Heureusement que j’ai aussi une oliveraie pour m’en sortir. Quant aux chauves-souris, elles se nourrissent notamment de cicadelles. Du coup, nos vignes ne subissent pas la flavescence dorée ».

Conserver le patrimoine

Au nom du Parc Naturel Régional du Luberon, partenaire de l’AOC, Charlotte Carbonnel a évoqué ce « Patrimoine environnemental, culturel, géologique, vivant, mais fragile. Ses villages perchés, ses restanques, il faut les protéger. Un Plan Paysage a été lancé en 2020, une Charte Paysagère en 2022, nombre de projets sont en cours pour les pérenniser. » Notamment la transmission de témoignages d’anciens vignerons sur les bonnes pratiques, un chantier de remise en état de restanques délabrées de pierre sèche, la fabrication de nichoirs, l’économie de la ressource eau.

Des cépages « V.I.F.A » (Variétés d’Intérêt à Fin d’Adaptation) ont été proposés à l’INAO pour que les vignes du Luberon s’adaptent mieux à la sècheresse et aux maladies. Ils vont être testés, qu’ils viennent de Sicile ou de Grèce. Mais on peut aussi remettre au goût du jour des cépages d’antan comme le Picpoul, le Caladoc, la Clairette, la Counoise ou le Bourboulenc ‘le Riesling provençal’.

Une façon de préserver les 3 100 hectares de l’AOC Luberon, sa production bio à hauteur de 23% et sa certification 71% HVE (Haute Valeur Environnementale). Et de mettre à l’honneur ses 10 coopératives et ses 63 caves particulières qui produisent plus de 17 millions de bouteilles par an dans les 3 couleurs (25% blanc, 25% rouge et 50% rosé).

De gauche à droite : Charlotte Carbonnel, Romain Dol, Laëtitia Allemand, Joël Bouscarle, et Nathalie Archaimbault.

Contact : direction@vinluberon.fr / 04 90 07 34 40


« Passion vins », c’est le slogan de l’appellation Luberon avec en filigrane la durabilité du terroir

Jean Grégoire, ancien directeur du Parc naturel régional du Luberon, est décédé le 31 août dernier. Il avait intégré l’équipe du Parc en 1980 et en était devenu le directeur en 1992, jusqu’à son départ à la retraite en 2012.

« Madame Dominique Santoni, Présidente, les élus du comité syndical et les membres de l’équipe du Parc naturel régional du Luberon présentent leurs condoléances émues à sa famille et à ses proches, et souhaitent rendre hommage à Jean Grégoire », a communiqué le Parc.

Recruté par Gilbert Plat, le président fondateur du Parc, Jean Grégoire a défendu les valeurs du Parc avec passion depuis son arrivée en 1980. Son expérience et sa vision étaient appréciées et respectées dans le réseau des espaces protégés de France. Il a été chargé des questions agricoles, puis chargé de mission agriculture, études foncières et urbanisme, trois missions clés pour le territoire du Luberon. En 1991, il est devenu responsable du service aménagement et développement et adjoint au directeur, puis est devenu le directeur du Parc l’année suivante, sous la présidence de Jean-Louis Joseph.

Au cours de sa carrière, il a notamment été à l’initiative de nombreux projets tels que : la création des marchés paysans, la conduite des Plans d’occupation des sols (POS) dans les communes, la désignation du territoire par l’Unesco en tant que Réserve de biosphère en 1997, la reconnaissance du territoire en tant que Géoparc en 2004, la création du réseau des Parcs naturels régionaux de Provence-Alpes-Côte d’Azur, la coopération internationale avec le Maroc grâce à laquelle le concept de ‘Parc naturel’ a fait son apparition dans la loi marocaine, et bien d’autres.

Il a également participé à des projets au sein même du Parc, qui font de ce dernier ce qu’il est aujourd’hui : développement de l’éducation à l’environnement, animation des sites Natura 2000, création du service SEDEL (Services d’économies durables en Luberon) pour accompagner les communes vers la sobriété énergétique, défense du foncier agricole, structuration de la Maison du Parc, développement du tourisme à vélo, etc. Il a conduit deux révisions de la Charte en 1997 et 2009, et il a aussi favorisé l’extension du périmètre du Parc et son assise dans les Alpes-de-Haute-Provence.

« Pour tout cela, nous te disons “Merci Jean“. Nous garderons toujours dans nos cœurs le souvenir de ton humanisme, ton humour qui faisait notre bonheur et ton ‘esprit Parc’ », a conclu l’équipe du Parc naturel régional du Luberon.


« Passion vins », c’est le slogan de l’appellation Luberon avec en filigrane la durabilité du terroir

Les lustres de Notre-Dame de Paris endommagés lors de l’incendie de 2019 visibles jusqu’au 22 septembre à Gargas avant leur retour à Paris

C’est une occasion unique, avant l’inauguration de la cathédrale le 8 décembre prochain, de voir le travail qu’ont fait les artisans de la Lustrerie de Régis Mathieu pendant des mois. Il y a en tout les 13 lustres de la nef, 2 candélabres, la couronne de lumière de la Chapelle Notre-Dame des Sept Douleurs, les 60 bras de lumière et la lampe du sanctuaire qui avant le sinistre éclairaient Notre-Dame.

©Mathieu Lustrerie

« Toutes ces pièces nous ont été confiées par l’Etablissement Public ‘Rebâtir Notre-Dame de Paris’, maître d’ouvrage du chantier sur la base d’études réalisées par les architectes en chef des Monuments Historiques » explique Régis Mathieu.

Le monde entier se souvient avec émotion de ce 15 avril 2019, quand, la charpente de chênes multicentenaires de la cathédrale s’est embrasée dans un immense et effrayant panache de fumée noire, quand la flêche conçue par Eugène Viollet-le-Duc en 1859 s’est brisée et quand la voûte s’est écroulée.

Régis Mathieu ©Mathieu Lustrerie

« Nous avons nettoyé les lustres, ôté le plomb qui avait fondu et les traces de suie, dépollué toutes les pièces. C’est un honneur de travailler avec la trentaine d’artisans-compagnons de notre atelier à ce trésor historique hors du commun » précise Régis Mathieu »

Ce n’est pas pour rien que la Lustrerie de Gargas possède depuis 2007 le label « Patrimoine vivant ». Elle a travaillé pour remettre en état les lustres de la Galerie des Glaces de Versailles, ceux de l’Opéra Garnier à Paris, du Palais Farnese à Rome. « Ici, c’est comme un hôpital, nous avons reçu des lustres écrasés, cabossés, tordus, noircis, nous les avons soignés grâce au savoir-faire de nos artisans, doreurs, polisseurs, ciseleurs, vernisseurs, de vrais orfèvres. Ils ont apporté leur passion et leur compétence à ce chantier, ils ont redonné à ces pièces leur forme et leur lustre originels après de nombreux essais ».

Elles sont visibles jusqu’au 22 septembre dans ce lieu de plus de 4 000m2 dédiés au luminaire où sont exposés à l’année plus de 1 000 lustres de toutes les époques.

C’est là qu’en décembre 2022, Régis Mathieu, grand amateur de Porsche avait célébré les 60 ans de la fameuse 911, Carrera, Targa ou Speedster et avait accueilli un monde fou dans ce village de moins de 3 000 habitants.

Informations : www.mathieulustrerie.com


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Le Festival de Gordes revient pour une 41e édition du vendredi 2 au jeudi 8 août. Organisé par l’association des Soirées d’été de Gordes, dont le célèbre chanteur Bénabar vient de prendre les rênes, cet événement incontournable propose cette année des émotions, des (re)découvertes artistiques, et promet de marquer les esprits.

Depuis 1984, le Festival de Gordes propose une programmation éclectique de qualité pour les férus de musique et de culture. Pendant près d’une semaine, les rues du village résonneront et les pavées vibreront au son de divers artistes offrant une expérience artistique en plein air.

« Ce festival est une histoire de rencontres, de partage et de passion entre tous ceux qui pensent que l’art, la création, la musique, la culture peuvent changer le monde, y apporter une touche de légèreté, d’optimisme et d’espérance. »

Bénabar, président du festival

Cette année, cinq spectacles sont au programme, tous plus différents les uns des autres, mais qui, d’une manière, réussissent à se compléter. Des sons de guitare aux chants corses, en passant par le rock et par des références de la chanson française, cette édition du festival vous promet un véritable voyage artistique.

Le Théâtre des Terrasses peut accueillir jusqu’à 495 places assises. Une buvette et une petite restauration seront installées sur place, proposée par le food truck Top Toque chaque soir de spectacle à partir de 20h.

Le programme

– Le vendredi 2 août à 21h30 : la troupe de musiciens et d’acteurs Les Darons se préparent à offrir au public un spectacle unique et animé sur scène. Les rires du public devraient se mêler à la musique jouée sur scène.
– Le samedi 3 août à 21h30 : Cali, artiste à l’éclectisme entre rock et chanson, énergie et poésie, promet une expérience musicale qui fera vibrer les cœurs et les âmes.
– Le lundi 5 août à 21h30 : voyage immédiat vers l’île de beauté avec Les Corses qui proposeront des chanson emblématiques, avec en apothéose les célèbres polyphonies.
– Le mercredi 7 août à 21h30 : Thibault Cauvin, virtuose de la guitare, transportera le public dans un univers où tous les styles se mélangent. En première partie, des surprises étonnantes et hilarantes sont réservées par Eric Toulis.
-Le jeudi 8 août à 21h30 : l’artiste français incontournable Dave célèbrera ses 80 ans sur scène, avec le public.

Tarif de 35€ à 45€. Réservation en ligne.
Du 2 au 8 août. Théâtre des Terrasses. Gordes.


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Pour la 4ᵉ année consécutive, la compagnie de gendarmerie de Pertuis met en place des patrouilles équestres sur la période estivale. Ainsi, jusqu’au 15 septembre, les gendarmes cavaliers parcourront plusieurs communes du Parc naturel régional du Luberon en binôme.

Ces patrouilles à cheval ont pour objectif de la prévention, le contact avec la population, la lutte contre les incendies et la protection des massifs forestiers. Financés par le Parc Naturel Régional du Luberon, les chevaux sont loués cette année aux Écuries de Meille à Bonnieux.

Les chevaux et les gendarmes patrouilleront autour du plan d’eau d’Apt les samedi 27 juillet et vendredi 9 août, au sein du massif des cèdres à Bonnieux le dimanche 4 août, à Gordes le jeudi 15 août et à Roussillon le mercredi 21 août.

Deux cavaliers des brigades de Cadenet et Apt ont patrouillé sur la commune de Lourmarin lors du marché le vendredi 19 juillet.

« Passion vins », c’est le slogan de l’appellation Luberon avec en filigrane la durabilité du terroir

Ce mercredi 10 juillet, la Région Sud et le Parc naturel régional du Luberon ont lancé la campagne 2024 de la Garde régionale forestière Luberon à l’écomusée de l’ocre Ôkhra à Roussillon. Une opération qui est renouvelée chaque année depuis 21 ans.

27 jeunes ont été formés par la Région Sud pour être mobilisés sur le territoire du Luberon du 24 juin au 31 août. Cette garde régionale forestière représente un budget prévisionnel de 198 206€, financé par le Conseil régional à 80%, et le reste par le Parc naturel régional du Luberon et la Communauté de communes Pays d’Apt Luberon.

L’objectif des gardes est de sensibiliser le public à la réglementation qui concerne l’accès aux massifs forestiers du Luberon durant la période estivale. Ils peuvent également relayer l’alerte sur un éventuel départ de feu. En 2023, 110 000 personnes avaient été directement sensibilisées aux risques d’incendie.

Des gardes sur tout le territoire

Identifiables par leur uniforme doté des logos de la Garde régionale forestière et du Parc naturel régional du Luberon, les gardes sont déployés à l’entrée des sites naturels les plus fréquentés du territoire :

  • Forêt des cèdres du Petit Luberon
  • Colorado provençal à Rustrel
  • Sentier des ocres et Ôkhra-Écomusée de l’ocre à Roussillon
  • Accrobranches de La Tour-d’Aigues, Lagnes, Rustrel
  • Vallon de l’Aiguebrun
  • Gorges de Régalon
  • Colline Saint-Jacques à Cavaillon
  • Gorges de Véroncle
  • Mines de Bruoux et ENS La Bruyère
  • Gorges d’Oppedette
  • Sud Luberon

Les gardes sont également présents sur certains marchés locaux, notamment ceux d’Apt, Bonnieux, Forcalquier, Goult, Lourmarin, Manosque, Maubec-Coustellet, ou encore Roussillon, afin de faire de la sensibilisation.

Un dispositif renforcé

En réponse à la hausse de près de 50% de visiteurs dans les massifs du Luberon en 2020 et 2021, la Garde régionale forestière a augmenté ses effectifs pour s’adapter au besoin grandissant de sensibilisation du public. De nouveaux postes ont notamment été créés dans le cadre de l’Opération ‘Grand Site des Ocres’. Le Parc naturel régional du Luberon a même fait l’acquisition de deux VTT à assistance électrique en 2021 afin d’assurer une patrouille de gardes sur les crêtes du Luberon, grâce au soutien financier de la Fondation Crédit Agricole Alpes Provence.

Deuis 2023, les arrêtés préfectoraux liés aux risques d’incendie couvrent la période du 15 juin au 15 septembre. Pour connaître le niveau de risque incendie et les conditions d’accès aux massifs forestiers chaque jour, cliquez ici. Pour rappel, le Luberon a subi 11 incendie qui ont ravagé plus de 100 hectares ces cinquante dernières années, dont deux qui ont brûlé plus de 1 000 hectares en 1991 et en 2017 dans le Sud Vaucluse.


« Passion vins », c’est le slogan de l’appellation Luberon avec en filigrane la durabilité du terroir

Au coeur du Pays d’Apt, à Villars, entre les ocres de Gargas et de Rustrel, sur 22 hectares de vallons, collines, lavandes et pelouses, cet ensemble golfique de 9 trous vient d’être réaménagé par une nouvelle équipe autour de Christian Vaudaux, un homme d’affaires amoureux du Luberon qui exploite de nombreux espaces résidentiels dans ce petit coin paradis vauclusien. Et qui est un golfeur… en devenir.

En dehors du sport et d’un espace restauration, ce domaine propose un parcours santé et d’ici 2025 seront installés spa, sauna, cabines de massage, salle de sports, terrains de tennis, cours de yoga, pilate, fitness, ainsi qu’un volet hôtellerie qui, pour l’instant, est assuré par la maison d’hôtes raffinée « Egenia » à Roussillon.

Cette destination loisirs, évasion, prestige respecte l’environnement avec une démarche éco-responsable (utilisation minimale d’eau, récupération de la pluie, énergie solaire, circuits courts, respect de la biodiversité) et une utilisation de matériaux locaux (pierre sèche, bois, chaux pigmentée aux ocres du Colorado provençal).

Christian Vaudaux

Ce projet est en résonance avec. le Luberon qui attire chaque année plus d’un million et demi de touristes, qui y séjournent en moyenne 5 jours de sorte que le taux de nuitées a progressé dans le Pays d’Apt de +8% entre 2019 et 2022. En plus des golfs de Châteaublanc, de Saumane, du Luberon à Pierrevert près de Manosque, de Manville aux Baux-de-Provence, le Domaine des Hautes Garrigues joue la carte du golf pour tous, enfants, débutants voire joueurs expérimentés avec practice et simulateur d’entrainement pour se perfectionner sur green comme sur bunker, mais aussi « putter connecté » qui conforte l’excellence de ces installations.

Pour les enfants des écoles du Pays d’Apt et les riverains de Villars, des tarifs réduits sont prévus pour apprendre le golf à moindre coût. Discipline olympique, 1er sport individuel du monde, le golf compte 410 000 licenciés en France, un chiffre en constante augmentation, qui va sans doute progresser grâce à Christian Vaudaux.

© Domaine des Hautes Garrigues

« Passion vins », c’est le slogan de l’appellation Luberon avec en filigrane la durabilité du terroir

Dans quelques jours, peintures, sculptures et photographies vont s’intégrer dans le paysage de l’hôtel Le Phébus & Spa, situé à Joucas. Le vernissage aura lieu ce mardi 2 juillet.

Le mardi 2 juillet, Le Phébus va devenir une véritable galerie d’art. Le spa, le parc, le restaurant La Table de Xavier Mathieu et bien d’autres recoins de l’hôtel vont accueillir les œuvres de six artistes.

L’artiste Laurence Jenk montrera sa maîtrise du plexiglas et sa technique de torsion à travers ses œuvres qui seront disposés dans le parc et au sein-même de l’hôtel. Ses œuvres côtoieront les sculptures en bronze, terre, résine et céramique de Martine Wehrel. Les photographies de Hans Silvester pourront également être aperçues dans le parc du Phébus.

Les peintures aux couleurs vives de Murielle Vanhove et les toiles inspirées par le hip-hop underground des années 80 et 90 de Nicolas Herbé sublimeront la salle du restaurant étoilé de l’établissement. Le spa de l’hôtel, quant à lui, accueillera les peintures et gravures de Monique Flosi.

Vernissage le mardi 2 juillet. 17h. Le Phébus & Spa. Route de Murs. Joucas. lephebus@lephebus.com / 04 90 05 78 83


« Passion vins », c’est le slogan de l’appellation Luberon avec en filigrane la durabilité du terroir

Sept incendies sur 10 sont directement liés à des actes d’imprudence bien d’avantage que d’actes de malveillance. Dans ce cadre, la formation des personnels et la sensibilisation du public sur les comportements à risque est un enjeu majeur pour contribuer à une large part à la diminution des départs de feux.

La Région Sud vient de remettre les blasons aux membres de sa garde régionale forestière. En tout, 250 jeunes, se sont ainsi vus remettre ces insignes par François de Canson, vice-président du Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur lors d’une cérémonie qui s’est déroulée à l’Hôtel de région à Marseille.
Créée en 2018, la Garde régionale forestière est composée de jeunes de 18 à 25 ans. Elle vise à améliorer la surveillance et de faire de la sensibilisation autour des incendies.

Parmi ces jeunes gardes forestiers 2024 ayant notamment suivi plusieurs formations qualifiantes (théorique, de terrain personnalisé, au premier secours labellisée PSC1…) plus d’une cinquantaine sont affectés au Vaucluse.
Ils sont ainsi 5 gardes à surveiller les forêts du territoire du Pays de Sorgues et des Monts du Vaucluse, 24 pour le Parc naturel régional du Ventoux et 28 pour le Parc naturel régional du Luberon qui s’étend principalement en Vaucluse mais aussi dans les Alpes-de-Haute-Provence.

Pour 2024, la Région Sud consacre un budget de 1,76M€ pour cette garde forestière dont le but est de préserver les milieux naturels et prévenir les risques d’incendie.
Depuis 2018, la région sud mène un plan ‘guerre du feu’ pour lutter contre les incendies et a investi près de 35 millions d’euros dans ce plan.
« Cette année ce sont 7,2M€ qui sont dédiés à la lutte incendies avec le soutien des fonds européens. 3 axes sont mis en place : prévenir, combattre et reconstruire » rappelle explique François de Canson.

Les territoires concernés :

  • Pays de Sorgues et Les Monts du Vaucluse,
  • Grand Site Sainte-Victoire,
  • Parc Naturel Régional du Luberon,
  • Parc Naturel Régional des Alpilles,
  • Parc Naturel Régional de la Sainte-Baume,
  • Parc Naturel Régional du Verdon,
  • Parc Naturel Régional des Préalpes,
  • Parc Naturel Régional du Mont-Ventoux,
  • Parc Naturel Régional de Camargue,
  • Parc Naturel Régional des Baronnies,
  • Parc Naturel Régional du Queyras,
  • Parc National de Port-Cros,
  • Parc National des Calanques,
  • Communauté de Communes Méditerranée Porte des Maures,
  • Commune d’Allauch,
  • Bataillon des marins-pompiers de Marseille,
  • Commune de Roquebrune-sur-Argens,
  • Syndicat mixte du massif de l’Estérel,
  • Communauté de Communes Alpes d’Azur,
  • Parc National du Mercantour,
  • Office National des Forêts (ONF) : site des Iles de Lérins.

Sarah Ripert & L.G.

© Pierre-Emmanuel Trigo

https://www.echodumardi.com/tag/luberon/   1/1