11 décembre 2023 |

Ecrit par le 11 décembre 2023

Les entreprises du Luberon face au changement climatique

Le Parc naturel régional du Luberon, Luberon & Sorgues Entreprendre et le Grec-Sud (Groupe régional d’experts sur le climat) organisent le séminaire ‘Changement climatique : comment adapter mon entreprise ? Des solutions existent !‘ à destination des entreprises du Luberon le mardi 14 novembre à la Gare de Coustellet.

La rencontre ‘Changement climatique : comment adapter mon entreprise ? Des solutions existent !’ est organisée en partenariat avec la Gare de Coustellet, la Communauté d’agglomération Luberon Monts de Vaucluse, la Communauté de communes Pays d’Apt Luberon et Cotelub dans le cadre de leurs PCAET (Plan climat air énergie territorial).

Ce séminaire vise à apporter un éclairage sur l’impact du changement climatique au niveau local et à donner des pistes d’action et des outils concrets aux entrepreneurs du Luberon pour mieux anticiper, atténuer et s’adapter aux conséquences du changement climatique.

Le programme

Philippe Rossello, géographe et coordinateur du Grec-Sud, évoquera les enjeux du changement climatique et les risques associés de l’échelle globale à locale. Il fera un point sur les connaissances scientifiques les plus récentes, avec un focus sur la ressource en eau, l’énergie, la mobilité et la biodiversité.

Plusieurs entreprises du territoire qui sont engagées dans l’adaptation au changement climatique témoigneront telles que Kookabarra à Cavaillon, Florette à L’Isle-sur-la-Sorgue, et l’Atelier Ostraka à Robion.

Mardi 14 novembre. 18h. Inscription obligatoire en ligne. Gare de Coustellet. 105 quai des entreprises. Maubec.

V.A.


Les entreprises du Luberon face au changement climatique

Suite de la démission de cinq conseillers municipaux, l’organisation d’une élection partielle complémentaire a été rendue nécessaire. En effet, avec ces départs, le conseil municipal de la commune de Puget-sur-Durance, composé de 15 sièges, a perdu le tiers de ses membres.

Aussi, Christine Hacques, la sous-préfète d’Apt va convoquer les électeurs de la commune afin de pourvoir les sièges vacants. Le premier tour du scrutin aura lieu le dimanche 26 novembre 2023. Le scrutin sera ouvert à 8 h et clos à 18 h. Le second tour de scrutin, s’il est nécessaire d’y procéder, aura lieu le dimanche 3 décembre 2023.

Les déclarations de candidature sont obligatoires pour le 1er tour de scrutin. Elles seront reçues en sous-préfecture d’Apt :

Pour le 1er tour :
• du lundi 6 novembre 2023 au mercredi 8 novembre 2023 de 9h à 11h30 et de 14h à 16h
• le jeudi 9 novembre 2023 de 9h à 11 h 30 et de 14h à 18h

Pour le second tour :
• du lundi 27 novembre 2023 de 9h à 11h30 et de 14h à 16h
• le mardi 28 novembre 2023 de 9h à 11h30 et de 14h à 18h

Les déclarations de candidature seront effectuées sur un imprimé cerfa n°14996*03 téléchargeable sur le site service-public.fr/démarches.

Pour tout renseignement complémentaire, les candidats sont invités à contacter la sous-préfecture d’Apt au 04 90 04 38 11.

L.G.


Les entreprises du Luberon face au changement climatique

La 10ème édition du Fascinant week-end aura lieu du jeudi 19 au dimanche 22 octobre dans les vignobles du Luberon et du Ventoux. Dans la sérénité de ‘après-vendanges, de nombreuses animations seront organisées durant ces quatre jours dans les destinations labellisées ‘Vignobles et découvertes’ du Vaucluse.

Rencontres avec les producteurs, dégustations, ateliers cuisine ou encore virée en mobylette, la 10ème édition du Fascinant week-end promet d’être riche en animations.

Le programme

Le jeudi 19 octobre de 18h à 19h, le week-end débutera avec un afterwork à l’espace terroir de Ventoux Provence Tourisme à Carpentras pour une soirée accord mets et vins aux saveurs automnales. La soirée est au prix de 15€ sur réservation (04 90 63 29 64). A 19h30, rendez-vous au restaurant Chez Serge à Carpentras pour un menu en quatre services autour de la truffe d’automne. Le menu est à 59€ sur réservation (04 90 63 21 24), un verre de vin vous sera offert. Le jeudi 19 octobre à 10h30 et le vendredi 20 octobre à 14h30, le domaine La Cavale, à Cucuron, vous fais découvrir ses chais et ses vins pour 7€ par personne.

Du jeudi 19 au samedi 21 octobre, il sera possible de visiter la cave du Mas des Infermières à Oppède pour 20€. Le Domaine Alloïs, à Caseneuve, vous accueillera de 10h à 14h pour une visite et un déjeuner champêtre pour 25€ sur réservation (04 90 74 41 16). A Villes-sur-Auzon, il sera possible de découvrir un chai en biodynamie à la cave Terraventoux de 9h à 18h30 pour 15€.

Du jeudi 19 au dimanche 22 octobre, le château Saint Pierre de Mejans, à Puyvert, vous accueillera à 11h pour une visite historique des lieux, suivie d’une dégustation des vins du domaine, pour 5€ sur réservation (04 90 08 70 10). La cave Terraventoux organisera des ateliers d’assemblage de 14h à 16h pour 30€ sur réservation (04 90 61 79 45)

Le vendredi 20 octobre, une dégustation sera animée par les vignerons à 18h30 au Petit Serge à Carpentras, pour 7€. Les vins et les champignons seront à l’honneur à Marrenon à la Tour d’Aigues à 19h15 pour 18€. Le Mas des Infermières, à Oppède, restera ouvert tardivement pour des visites de 18h à 21h. Toute la journée de 9h30 à 17h, il sera possible de faire une virée en mobylette pour découvrir le Luberon au départ de la cave de Lumières à Goult pour 25€ sur réservation (04 90 72 20 04).

Le samedi 21 octobre, rendez-vous au Domaine Plein Pagnier à Mazan de 10h à 18h pour une journée autour de l’art, du vin et de la musique. Le Clos de T, au Barroux, accueillera un atelier cuisine californienne versus cuisine provençale de 18h à 21h pour 45€ sur réservation (06 75 91 88 81). Le Domaine Vindemio, à Mazan, organisera une visite de cave et une dégustation de 17h à 19h pour 25€ sur réservation (04 90 51 60 20). Le Château Saint Pons, à Villars, vous proposera un atelier sur les arômes du vin de 11h30 à 12h30 pour 10€ sur réservation (04 90 75 55 84). A Bédoin, vous pourrez faire un excursion de deux heures en buggy avec la cave des vignerons du Mont Ventoux pour 80€ sur réservation (04 90 65 95 72). La Coquillade, à Gargas, vous réserve une expérience gustative exceptionnelle de 10h à 15h pour 55€ sur réservation (04 90 74 71 71). Un atelier assemblage sera organisé au Château de Clapier, à Mirabeau, de 11h à 13h et de 16h30 à 18h30 pour 40€. Le Château Pesquié, à Mormoiron, vous accueillera pour une déambulation gourmande avec quatre vins, quatre plats, et quatre lieux du domaine pour 25€ sur réservation (04 90 61 94 08). Enfin, vous pourrez faire une randonnée dans les vignes du Chêne bleu, au Crestet, à 9h45, suivie d’une dégustation et d’un pique-nique, pour 39€.

Les samedi 21 et dimanche 22 octobre, une promenade olfactive est visuel vous attendra au Domaine de la Citadelle, à Ménerbes de 10h à 12h et de 14h à 18h au jardin botanique, ainsi qu’une visite du musée du tire-bouchon de 10h à 12h30 et de 14h à 18h. De 10h à 18h, partez pour un voyage au cœur de l’ocre aux Mines de Bruoux à Gargas pour 7,50€ sur réservation (04 90 06 22 59).

Le dimanche 22 octobre, il sera possible de visiter le Domaine du Chat Blanc, à Saint-Didier, à 11h, et d’y déjeuner, sur réservation (07 67 94 72 38). L’Hôtel Crillon le Brave proposera un brunch à 11h30 à 58€ sur réservation (04 90 65 61 61). Au Château de Lourmarin, il sera possible de faire des randonnées pédestres ou à vélo (matériel non fourni) dès 9h, ou bien un cours de yoga à 9h30. Un atelier dégustation de vin sera proposé par Luberon Wine Gourmet à 11h30 devant le château, qu’il sera possible de visiter de 14h à 16h30. Un spectacle sera présenté avec une dégustation de vin à la Fruitière numérique de Lourmarin. Le Fascinant week-end s’achèvera avec les traditionnels banquets du géant de l’AOC Ventoux qui aura lieu cette année sous le Passage Boyer à Carpentras.

Pour découvrir tout le programme et les animations en détails, cliquez ici.

V.A.


Les entreprises du Luberon face au changement climatique

Alors que l’OFB (Office français de la biodiversité) annonçait cet été une évaluation de la population de loups gris (Canis lupus) en légère baisse sur un an (906 loups au sortir de l’hiver 2023, contre 921 l’année précédente), la Coordination rurale dénonce pour sa part un décalage « saisissant » par rapport à la réalité. Le syndicat agricole met plutôt en avant la progression des attaques de 19% sur l’année 2022 et de 16% au cours du premier semestre 2023.

Plan d’actions loup 2024-2029
Depuis, le Gouvernement a dévoilé son plan national d’actions loup 2024-2029 qui prévoit notamment la simplification du protocole de tir afin de protéger les troupeaux. Il a aussi revu à la hausse la population de loups qui s’élèverait désormais à 1 104 individus.
En tout, ce plan, qui doit entrer en vigueur le 1er janvier 2024, comprend 42 nouvelles mesures comme l’augmentation du taux de prélèvement (de 19% actuellement à 20% ou 21%), la réforme du comptage, une meilleure indemnisation des éleveurs, la mise en place d’une enveloppe de 2,5M€ sur la période pour financer la protection des troupeaux (avec par exemple la création d’un statut du chien dédié à cette mission)…
Le ministère de l’Agriculture étudie par ailleurs le changement de statut du loup pour le faire passer d’espèce ‘extrêmement protégée’ à espèce ‘protégée’. Un éventuel déclassement auquel s’opposent de nombreuses associations pour la sauvegarde des loups qui permettrait d’en abattre encore davantage.

Une mascarade
Peu convaincue, la Coordination rurale assure que « les mesures de protection sont totalement inefficaces, elles ont des coûts importants pour les éleveurs et elles engendrent des problèmes supplémentaires avec notamment la multiplication des chiens de protection ».
« C’est une véritable mascarade, pire, un véritable mépris des éleveurs qui font état de la présence du loup un peu partout dans les territoires et ne cessent d’alerter sur le nombre d’attaques en recrudescence, s’insurge même Serge Jousselme, président de la Coordination des Hautes-Alpes. L’État ne se donne donc pas les moyens nécessaires de répertorier l’intégralité du nombre de spécimens en France. Cette sous-évaluation est totalement inacceptable. »
En effet, le loup semble gagner du terrain d’année en année. Selon l’Office français de la biodiversité, un tiers des loups de France provient de la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur. L’espèce est d’ailleurs traditionnellement présente maintenant sur l’ensemble des Alpes, le Massif central, les Pyrénées-Orientales et l’Est de la France. Mais on la retrouve aussi désormais en Nouvelle-Aquitaine, en Normandie et en Bretagne.
En 2009, 12 départements étaient concernés par la prédation. Ils sont désormais passés à 40 en 2019, et 44 en 2021. Le nombre d’attaques de loups sur les troupeaux est passé de 984 en 2010 à 3 730 en 2020. Dans le détail, 3 791 animaux ont péri en 2010 à la suite de ces attaques, contre 11 849 en 2020, soit une augmentation de 213%. Enfin, les dépenses pour dédommager les victimes de loups sont passées de 1,09M€ en 2010 à 3,96M€ en 2020. Une augmentation de 263 %.

Présence du loup en France en 2019.

Combien de loups en Vaucluse ?
Si l’espèce, arrivée d’Italie par les Alpes, est signalée ponctuellement dans le Vaucluse depuis le milieu des années 1990, ce n’est qu’à partir de 2009 qu’une meute est officiellement répertoriée dans le Ventoux et que les premières attaques sont avérées. Depuis, une meute a également été observée sur le plateau d’Albion, une sur le Grand Luberon et une meute sur les Monts de Vaucluse Ouest. Enfin depuis l’été 2022, une cinquième meute aurait été détectée dans le secteur du ‘Petit Luberon’, une zone située à l’Ouest du massif comprise dans un triangle entre Cavaillon, Bonnieux et Lourmarin.
Si cette présence reste à confirmer, un habitant d’Apt a filmé en juillet et août 2022 le passage de plusieurs loups dans son jardin.
L’évaluation de la population dans le département reste cependant difficile à réaliser car l’espèce est très mobile et la taille des espaces vitaux des meutes varie au fil des années, s’étendant sur des dizaines de km2. De plus, si une meute est constituée d’au moins 2 individus (un couple d’animaux dominants), elle peut monter jusqu’à 5 à 7 loups qui quittent ensuite la meute lorsqu’ils veulent, eux-aussi, avoir des louveteaux.En tout, au moins une trentaine de loups seraient installés dans le périmètre du parc naturel
régional du Luberon compris entre la montagne de Lure et les Monts de Vaucluse.

30 attaques en Vaucluse dont 20 indemnisées
Si les attaques de troupeaux ont augmenté de près de 20% en un an, les services de l’Etat assurent qu’elles restent du même ordre en Vaucluse qu’en 2021 et 2022. Néanmoins, selon la Fédération départementale ovine (FDO) de Vaucluse le nombre de ces attaques avait quadruplé entre 2019 et 2021.
En 2023, sur les 30 attaques ayant fait l’objet de constats de la part des services de l’OFB du Vaucluse, 20 ont donné lieu à des indemnisations. Plus près de nous, la dernière attaque remonterait à la nuit du 11 au 12 septembre derniers où 7 chèvres ont été égorgées dans l’enclos d’un élevage situé à Saint-Christol d’Albion.
Toutes les attaques ne peuvent cependant pas être attribuées au loup. Elles peuvent aussi être le fait de chien ou de chien-loup hybride comme cela avait le cas en 2017 à Montfavet où près de 40 ovins avaient été perdus.

Les meutes répertoriées par l’OFB en Provence et dans les Alpes.

Entre 2 et 5kg de viande par jour
Pour rappel, chaque individu peut manger entre 2 et 5kg de viande par jour, généralement répartis entre un gros repas après la chasse et quelques jours de jeûne. Ces besoins sont accrus en hiver, ainsi qu’en période de gestation et de lactation pour les femelles. Par ailleurs, les loups ne mangent pas la totalité des carcasses. Ils ne mangent que les parties ‘nobles’ de leurs proies, ce qui explique pourquoi plusieurs animaux peuvent être tués afin d’atteindre le volume de viande nécessaire à leur ration quotidienne.
Toutefois, l’animal s’adapte aux ressources de son environnement et peut, en période de disette, être aussi capable d’être charognard. Et bien que carnivore, il peut diversifier son alimentation en consommant des baies sauvages voir même des insectes si nécessaire.
Ces proies sont de tailles très diverses, allant de la souris au cerf, en passant par le chevreuil, le lièvre, le lapin, la marmotte, le renard, les oiseaux ou même les reptiles et batraciens.
Bien évidemment, si un seul individu peut s’attaquer à une petite proie, c’est en meute que les loups s’attaqueront à un sanglier ou un cerf qui permettront de nourrir un groupe durant plusieurs jours.

Comment lutter pour la centaine d’éleveurs ovins vauclusiens ?
Depuis le début de l’année, un arrêté préfectoral a classé 65 communes du département comme pouvant bénéficier des aides visant à acquérir des clôtures électrifiées (2 communes de plus qu’en 2022). Dans le même temps, 65 communes sont aussi éligibles aux aides pour le gardiennage (voir carte ci-dessous). C’est 41 de plus que l’an dernier. Seule Bédoin, est classé en ‘Cercle 0’, c’est-à-dire dans les zones où les élevages sont fortement soumis à la prédation et bénéficient de mesures de protections spécifiques (parc de pâturage électrifié et visites journalières, gardiennage et parc de nuit, gardiennage et chien…).
Pas sûr que cela suffise à la centaine d’éleveurs vauclusiens, veillant sur un cheptel d’environ 30 000 ovins, qui demande notamment que l’on accorde l’autorisation de tirer avec des lunettes de visée nocturne afin d’être plus efficace qu’avec un projecteur qui fait fuir les animaux.
Une inquiétude que partagent d’ailleurs les élus locaux, que ce soient l’AMV (Association des maires de Vaucluse), les représentants locaux de l’Association des communes pastorales ou bien encore les parlementaires comme le député de la 5e circonscription de Vaucluse Jean-François Lovisolo qui, en janvier dernier, proposait à l’Assemblée nationale de voter une loi pour la création de zones de protection renforcée contre le loup.

La carte des communes vauclusiennes éligibles au dispositif de protection contre la prédation des troupeaux.

Cohabitation ou coexistence ?
« Le loup est un animal sauvage qui doit évoluer dans un environnement sauvage loin des activités humaines » estime Christian Provent, représentant de la Coordination rurale au Groupe national loup (GNL).
Dans cette logique, son organisation entend faire la distinction entre cohabitation et coexistence et demande à la Commission européenne de clairement refuser la cohabitation élevage/loup quel que soit le territoire où l’élevage est présent.
Mettant en avant le risque de disparition d’un pastoralisme présent dans la région depuis 4 000 ans (« les éleveurs s’épuisent et les jeunes sont découragés de s’installer » constate amer la FDO 84), les risques accrus d’incendies des friches abandonnées par les troupeaux et même la perte de la biodiversité des territoires, les éleveurs veulent davantage de mesures fortes Pour cette année en France, le plafond pour les prélèvements vient d’être relevé à 209 loups (dont 37 pour le Vaucluse) alors que 121 loups ont déjà été tués en 2023 dont les 2 derniers il y a quelques semaines dans la Drôme.
Pour les opposants, l’abatage ne constitue cependant pas une bonne solution car en éliminant les individus dominant le risque est de provoquer une dispersion des autres loups qui vont fonder plusieurs autres meutes alentours.


Les entreprises du Luberon face au changement climatique

Le magazine français Yonder, dédié au voyage et à l’art de vivre, a fait son classement des dix meilleures tables du Luberon, et parmi elles, huit sont situées en Vaucluse, dont l’Avelan du domaine de La Coquillade qui est en haut du podium.

Le Sud du Vaucluse est notamment bien représenté dans ce classement élaboré par Yonder, il comptabilise plusieurs pépites gustatives telles que l’auberge La Fenière à Cadenet avec la cuisine de Nadia Sammut, première cheffe étoilée au monde proposant une cuisine exclusivement sans gluten, qui se place en 5ᵉ position du classement. Elle est suivie de La petite Maison de Cucuron, le restaurant étoilé d’Eric Sapet, en 6ᵉ position. À la 7ᵉ place, on trouve Le Moulin de Lourmarin, avec Mathis Larrodé aux fourneaux. II y a également La cuisine d’Amélie au Domaine de Fontenille à Lauris, un restaurant bistronomique avec aux commandes Guillaume Goupil, qui revendique une cuisine classique et gourmande avec des produits de la région, en 9ᵉ position.

Si la commune de Châteauneuf-du-Pape est connue pour ses vignobles et ses vins, un de ses restaurants vient se glisser à la 3ᵉ place du classement de Yonder. Il s’agit de La Mère Germaine, fondé en 1922 par une ancienne cuisinière à l’Élysée, qui compte aujourd’hui une étoile au Guide Michelin.

Le pays d’Apt, lui aussi, regorge de trésors en termes de gastronomie. Il y a notamment Le Phébus de Xavier Mathieu à Joucas, qui fête ses 40 ans cette année, qui se classe à la 8ᵉ place de la liste. C’est le restaurant Un jardin sur le toit, situé dans le village perché de Saignon, qui ferme le classement de Yonder, avec « une expérience culinaire d’exception », selon le magazine. Enfin, le Pays d’Apt se démarque une dernière fois dans cette liste avec le restaurant gastronomique Avelan, du domaine de La Coquillade à Gargas, qui se place tout en haut du podium avec une carte en cinq temps qui décline les arômes de la Provence.


Les entreprises du Luberon face au changement climatique

Alors que l’accès aux massifs forestiers est réglementé en raison du risque incendie lié à la canicule, le Parc naturel régional du Luberon vous propose de découvrir l’exposition ‘À la découverte de nos forêts, du Luberon à la montagne de Lure’ jusqu’au 15 septembre.

De la plaine de la Durance aux pentes de la montagne de Lure, en passant par le massif du Luberon, le territoire Luberon-Lure s’étend sur près de 250 000 hectares. Il abrite principalement des forêts (57%) et des garrigues boisées (10%).

La Maison du Parc, situé à Apt, vous propose de découvrir ces espaces forestiers grâce à l’exposition ‘À la découverte de nos forêts, du Luberon à la montagne de Lure’ composée de huit panneaux pédagogiques, mais aussi de sculptures en bois local de Paul Fournier. Le Parc naturel régional du Luberon a même élaboré un jeu intitulé ‘Hector l’arbre mort’, qui permet d’explorer la diversité de la vie dans l’écosystème forestier et apprendre à protéger la nature et les forêts.

Jusqu’au 15 septembre. Du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 14h à 17h30. Entrée gratuite. Maison du Parc. 60 place Jean-Jaurès. Apt.


Les entreprises du Luberon face au changement climatique

Le sur-tourisme, c’est la nouvelle expression crée pour désigner les situations où trop de touristes se trouvent au même endroit au même moment. Ce phénomène est mondial. Il est également observable sur plusieurs sites du Vaucluse. Faudra-t-il bientôt aussi réguler les flux de visiteurs et limiter l’accès de quelques-unes de nos pépites touristiques ?

« On est plus chez soi », c’est la première réaction des autochtones qui se sentent envahis, comme dépossédés. Ce sont les premières victimes de ces zones sur fréquentées. L’idée de vivre au cœur d’un parc d’attraction et de faire partie intégrante des curiosités à y découvrir n’est pas forcément réjouissant. Reconnaissons que le quotidien de ces indigènes peut vite devenir compliqué et pénible. Ensuite, ces flux de population, pas toujours très disciplinés, que certains n’hésiteront pas à qualifier de hordes touristiques, peuvent provoquer des dégradations des lieux ou de leur environnement. Ça c’est cadeau !

Les « toutouristes » comme les appellent, dans leur jargon les professionnels du tourisme.

Dans le Luberon, Gordes est, en été, dans une situation de sur fréquentation qui n’est pas sans poser beaucoup de difficultés pour un village pas vraiment conçu pour recevoir tous ces visiteurs. Surtout que ces derniers ont la fâcheuse tendance à vouloir tous faire les mêmes choses. Les « toutouristes » comme les appellent, dans leur jargon les professionnels du tourisme. Beaucoup d’entre eux ont fait des milliers de kilomètres pour découvrir ce site remarquable, qu’ils en soient d’abord remercié. C’est aussi une liberté qui leur est offerte de venir et il est essentiel, à mon sens de la préserver.

La mère Poulard viendrait s’installer à Gordes et proposerait des omelettes au pistou.

Mais papatra, le magazine américain Travel + Leisure a élu, en ce début d’été, Gordes « le plus beau village du monde » (lire ici). Pas moins que cela. On imagine les compteurs de la fréquentation qui s’affolent et montent en régime. D’ici que notre village ressemble au Mont Saint-Michel avec ses 2,8 millions de visiteurs annuels, il n’y a pas loin. Mis à part que la mer est assez éloignée de Gordes, les deux sites présentent quelques similitudes intéressantes. Ainsi, la mère Poulard pourrait venir s’y installer et proposer des omelettes au pistou.

Pourquoi toujours contraindre plutôt qu’inciter ?

Bien sûr le tourisme est essentiel à l’activité économique du département. Ce secteur est un pourvoyeur important d’emplois, même si, aujourd’hui l’offre est supérieure à la demande. On ne va quand même pas cracher dans la soupe au pistou. Mais, doit-on pour autant réguler l’accès à certains sites comme le réclame certains professionnels conscients que le sur-tourisme peut nuire au tourisme. De leur côté les élus sont pris entre deux logiques avec d’un côté des retombées économiques indispensables et de l’autre la protection des lieux et de la tranquillité de ceux qui y vivent. Alors plutôt que réguler l’accès ne pourrait-on pas inviter tous ces touristes à venir à d’autres moments de l’année et surtout ne pas se concentrer sur les mêmes lieux (les richesses sont nombreuses) ? Pourquoi toujours contraindre plutôt qu’inciter ?


Les entreprises du Luberon face au changement climatique

Les jeudis 20 et 27 juillet, les géologues du Parc naturel régional du Luberon proposent des visites guidées à Saignon pour explorer les traces de mammifères disparus il y a des milliers d’années.

Les sites à empreintes de pas fossiles de mammifères sont très rares à l’échelle de la planète. Le Luberon en présente plusieurs, dont la dalle de Carlet à Saignon. Le site est exceptionnel pour la diversité, la quantité et la qualité des empreintes de mammifères visibles auxquelles s’ajoutent des traces d’oiseaux. Depuis 1987, il est protégé par la Réserve naturelle géologique du Luberon. Leur étude informe sur les animaux qui peuplaient le Luberon il y a 33 millions d’années, sur l’environnement et sur le climat de l’époque. Un lieu de science et de contemplation des quelques secondes du passage d’animaux aujourd’hui disparus.

Les jeudis 20 et 27 juillet à 10h. Visite gratuite et inscription obligatoire au 04 90 04 42 00 ou sur accueil@parcduluberon.fr (le lieu exact est précisé à l’inscription).


Les entreprises du Luberon face au changement climatique

Le Parc vient de refondre son dépliant « Géotourisme en Luberon ».

Reconnu Géoparc mondial Unesco pour sa richesse géologique et sa volonté de faire comprendre au public l’histoire de la Terre, le Parc naturel régional du Luberon vient de refondre son dépliant « Géotourisme en Luberon », pour rendre son patrimoine accessible à tous les visiteurs : mosaïque de paysages, villages perchés, roches, fossiles et autres curiosités géologiques qui contribuent à la reconnaissance internationale du territoire.

Cette carte met en lumière : 51 géosites ; un réseau de géopartenaires ; des bons plans pour accompagner la découverte du territoire. Gratuite, la carte « Géotourisme en Luberon » est disponible : à la Maison du Parc (04 90 04 42 00) ; dans les offices de tourisme du Luberon ; en téléchargement sur www.parcduluberon.fr/geotourisme.

Les gorges d’Oppedette, géosite du Luberon © Parc naturel régional du Luberon

https://www.echodumardi.com/tag/luberon/   1/1