15 mai 2025 |

Ecrit par le 15 mai 2025

Bonnieux, Domaine de Capelongue, Edouard Loubet accueille les poules Ethiopiennes de Hans Silvester

Le chef Edouard Loubet, deux étoiles au Guide Michelin, labellisé Relais et Château, 5 toques au Gault et Millau, accueille une exposition de photographies de Hans Silvester au domaine de Capelongue à Bonnieux jusqu’à l’automne. Les photographies mises en scène dans le parc du domaine sont accessibles à tous.

«Cette exposition a pour thème les poules d’Ethiopie, explique Hans Silvester, les paysans Bench, au nombre de 100 000, sont installés au Sud du pays travaillant la terre à plus de 2 500m d’altitude. Le seul avantage de cette région est qu’elle n’est pas touchée par les maladies tropicales du fait de l’altitude. Mais le métier y est très éprouvant car les hommes cultivent en pente et tout est fait à la main.»

‘Tout ce que j’ai à communiquer, ce que je veux transmettre l’est par mes photos.’

Les poules

«Les poules, dans cette société des hommes, jouent un rôle essentiel car elles se nourrissent des insectes comme les scorpions et les araignées, protégeant les habitants, les nourrissant de leurs œufs et de leur chair. Leurs habits européens proviennent la plupart du temps de Californie. Ils ne sont pas miséreux parce qu’ils vivent à la campagne et peuvent subvenir à leurs besoins, mais ce restent des paysans très pauvres. Ils n’ont pas choisi cette vie car la ville se situe trop loin et la rallier coûterait trop cher, même pour y vendre leurs marchandises. Ils ne peuvent pas non plus cultiver des terres plus fertiles car elles sont déjà occupées. Les enfants ont peu accès à l’école car les dialectes sont nombreux -56 langues officielles, 200 dialectes, les Bench ne parlent pas la langue officielle- et les écoles, lorsqu’elles existent, sont surchargées. L’Ethiopie accueille 110 millions d’habitants dont plus de 90% sont agriculteurs. Pourquoi prendre ces photos ? Parce que la photo est le seul témoignage qui restera car tout disparait ou se transforme.»

S’approcher

«Comment j’approche ces peuples ? En investissant beaucoup de temps. En faisant mes propres recherches car il n’y a pas de guides pour vous amener là, ni de traducteur. Je ne photographie pas tout de suite. Je m’approche lentement, me fais accepter, laisse les gens me découvrir ainsi que mon appareil photo. Le temps consacré aux autres est politesse. Je repars puis je reviens un mois ou un an après. Les gens se sentent concernés lorsque vous leur accordez de votre temps et deviennent plus ouverts puis contents que vous vous adressiez à leur culture. Ils sont touchés par votre intérêt. J’attends qu’ils viennent vers moi, je souris, je fais des gestes. Puis ils deviennent curieux, veulent voir l’appareil photo. L’échange petit à petit se fait.»

‘Oui… Je suis un peu un photographe anthropologue’

Leurs savoir-faire

«Les maisons sont construites avec un mélange de paille et de terre et les sièges façonnés sont très confortables. Les femmes décorent leur habitat avec de la peinture qu’elles créent à partir de pigments naturels extraits de différentes couches de la terre, entrant les unes et les autres en compétition, chaque année, au moment du printemps, après les pluies tropicales.»

Reportages du monde

«J’ai beaucoup voyagé et lorsque j’ai atteint la Vallée de l’Omo, j’ai eu un choc car c’est un peu le berceau de l’humanité. La fameuse ‘Lucie’ provenait d’un endroit proche de celui-ci. L’histoire de l’homme a commencé là. En 2002, date à laquelle j’ai réalisé le reportage de ces femmes et hommes aux modes de vie ancestraux, ils n’étaient pas ou très peu touchés par notre civilisation et cela m’a passionné.»

‘j’ai fait partie des premiers lanceurs d’alerte pour l’eau, l’environnement, l’élevage intensif’

Pourquoi ai-je fait cela ?

«Pourquoi avoir choisi la poule ? Parce que les choses simples sont les plus importantes. Avant les poules étaient partout. Avant le cochon, les vaches, chacun avait un nom…Maintenant… ce sont des usines d’élevages intensifs qui sont de vraies bombes à retardement, de fabrique à virus. Après il faut choisir. Quel prix est-on prêt à payer sa viande ? Quand vous achetez peu cher vous faites le choix de l’élevage intensif et tout ce que cela sous-entend… c’est-à-dire la folie totale. Les gens sont maîtres de leur avenir avec leur carte de crédit. Ce sont eux qui choisissent. Le secret d’Edouard ? C’est la qualité. Il cuisine une viande que l’on ne trouve plus dans le commerce. Il recherche ses propres fournisseurs, connaît toutes les plantes, fleurs…»

Edouard et Isabelle Loubet

Sensibles au travail des artistes contemporains Edouard et Isabelle Loubet ouvrent les portes de leur établissement régulièrement à l’occasion du Printemps des arts mettant à l’honneur peintres, sculpteurs, photographes… Un Printemps des arts cette année chahuté par l’entrée inopportune de la Covid-19 dans nos vies. Edouard Loubet et son épouse Isabelle, sont à la tête du restaurant éponyme, de la Bergerie et de l’hôtel La Bastide de Capelongue.

Domaine de Capelongue. Plateau des Claparèdes, chemin des cabanes à Bonnieux. 04 90 75 89 78. Caplongue.com

 

 

Hans Silvester

Hans Silvester est un photographe allemand indépendant et militant écologiste. Il est né à Lörrach, en Allemagne en 1938. Il prend ses premiers clichés avec le premier appareil photo que lui offrent ses parents pour l’anniversaire de ses 14 ans. Jeune diplômé, il parcourt l’Europe, tombe amoureux de la Camargue et demande à Jean Giono, qu’il affectionne, de légender de ses textes son premier reportage sur cette région naturelle en bord de Méditerranée. Tout en s’installant à Lioux, en 1962, il continuera toute sa vie de parcourir le monde en Amérique du Sud, Amérique centrale, aux Etats-Unis, au Japon, au Portugal, en Egypte, en Tunisie, en Hongrie, au Pérou, en Italie, en Espagne, témoignant de ce qu’il voit. Il inaugure en 1977 le 1er magazine de Géo en y écrivant des chroniques et continue d’y collaborer régulièrement. Humaniste, curieux de la vie et de la nature il photographie les peuples vivant dans des lieux reculés de la Vallée de l’Omo. Il pose un regard tendre et attentif sur les animaux : pigeons, chevaux de Camargue, oiseaux, chats, chiens figurent dans ses ouvrages les plus lus. La poésie se niche dans les moments de pétanque, au gré des épouvantails rencontrés, des cerfs-volants suspendus qui trouvent également leur public. Hans Silvester continue de mener des enquêtes sur la déforestation en Amazonie, photographie les parcs naturels d’Europe, réalise un reportage sur la rivière du Calavon qu’il titre ‘La rivière assassinée’. Il explique photographier pour témoigner de ce qu’il voit et qui ne sera plus jamais comme avant car tout, sans cesse, se transforme. Il organise de nombreuses expositions, en galeries et à ciel ouvert, créant des cheminements artistiques dans des parcs et domaines ouverts au public.


Bonnieux, Domaine de Capelongue, Edouard Loubet accueille les poules Ethiopiennes de Hans Silvester

L’Isle sur la Sorgue Tourisme, Luberon Cœur de Provence, Luberon Côté Sud et Pays d’Apt Luberon lancent les ‘Sunset Vignerons’ 2020. Tous les mardis soir jusqu’au au 8 septembre, les vignerons du territoire font découvrir au public les domaines viticoles du Luberon.

Comme l’an passé, les vignerons se mobilisent aux côtés des quatre offices de tourisme porteurs de l’événement afin de proposer chaque mardi des soirées thématiques au sein de plusieurs domaines du Luberon. Les participants sont attendus dès 18 h 30 dans le domaine de leur choix. Après une balade au cœur des vignes suivie d’un temps d’échanges avec les vignerons, un repas sera servi aux portes du domaine, le tout accompagné d’une dégustation des vins en accord avec les mets sélectionnés pour une véritable expérience autour du goût. Véritable moment d’échanges et de partage entre le public et les vignerons, l’évènement a rencontré le succès l’an passé avec la venue de 250 personnes dans les 28 domaines participants.

Chaque soirée est limitée à 20 participants. Le menu, vin compris, est à 28 € par adulte et 10 € pour le menu enfant. Le 1er septembre, la soirée, axée sur les vins millésimes, sera accompagnée d’un repas signé par un chef local (35 €). Les participants sont invités à choisir leur(s) date(s) et leur(s) domaine(s) sur www.luberoncoeurdeprovence.com


Bonnieux, Domaine de Capelongue, Edouard Loubet accueille les poules Ethiopiennes de Hans Silvester

Le parc naturel régional du Luberon porte la création d’un espace VTT sur le territoire Luberon-Lure. 63 itinéraires balisés sur plus de 1 000 km attendent les amateurs de vélo tout terrain.

En partenariat avec les Départements de Vaucluse et des Alpes de Haute-Provence, les intercommunalités, les agences et offices de tourisme et des organismes tels que Vélo Loisir Provence, le Parc naturel régional du Luberon lance l’’Espace VTT Provence Luberon Lure’, une offre d’activité touristique durable qui s’appuie sur le développement maîtrisé du VTT et la construction d’une destination VTT mutualisée et labélisée par la Fédération française de cyclisme.

Au programme, 63 itinéraires balisés sur 1 060 km, 6 grands tours sur GPS et 2 grandes itinérances labellisées, soit plus de 1 500 km au total, avec des circuits adaptés à tous les niveaux et accessibles tout au long de l’année. Empruntant le réseau public des itinéraires de promenade et de randonnée des départements, chaque circuit a été choisi avec soin par les professionnels, les clubs et pratiquants locaux, dans le respect des milieux naturels (zones protégées) et du patrimoine sentier (impact érosion). Chaque parcours est l’occasion pour le vététiste l’occasion d’explorer la nature protégée et les paysages emblématiques du parc naturel régional du Luberon, reconnu Réserve de biosphère Luberon-Lure et Géoparc mondial par l’UNESCO.


Bonnieux, Domaine de Capelongue, Edouard Loubet accueille les poules Ethiopiennes de Hans Silvester

«En 2020, pour leur 31e édition, les Musicales reviennent à leurs premières amours, confie Patrick Canac, président et fondateur –en 1989- des Musicales de Luberon, la musique baroque, une musique des origines qui, malgré son ancienneté, garde une éternelle jeunesse. Sa structure relève des mêmes codes que le jazz ou la variété : le groupe rythmique, l’improvisation, la liberté d’interprétation. Elle s’ouvre sur des pratiques actuelles de la musique, en lien avec la danse et le théâtre chanté. Le chef anglais Jonathan Cohen, connu pour son exigence musicale novatrice, dirigera son ensemble Arcangelo – parmi les meilleurs en Europe – et la soprano Mary Bevan. Il révélera pour nous un Haendel inédit. La violoniste Geneviève Laurenceau, à la tête de son ensemble Smoking Joséphine, renouvellera la forme du concert classique dans les Quatre Saisons de Vivaldi. L’ensemble Il Pomo d’Oro qui parcourt le monde, proposera, en compagnie de la mezzosoprano Éva Zaïcik, un programme vénitien. L’ensemble Café Zimmermann, conduit par la claveciniste Céline Frisch, proposera ses interprétations de Bach. Le duo Hoza offrira enfin une version ‘pop’ et intimiste du récital baroque. Nous accueillerons aussi, en collaboration avec le festival du film Italien à Ménerbes, la première française du film ‘La Prima Donna’, réalisé par Tony Saccucci, qui relate le parcours extraordinaire et tragique de la première directrice d’opéra de l’histoire. Nous avons également convié la journaliste Dominique Boutel, les écrivains Patrick Barbier et Gérard Kurkdjian, la fondatrice de l’association Musique & Spoliations, Pascale Bernheim, et le musicologue et traducteur Laurent Slaars.»

De nouveaux partenaires
«La liste de nos partenaires s’élargit avec la venue de France 3, France Bleu Vaucluse et France Musique. Enfin, nous nous félicitons du soutien renouvelé de la municipalité d’Apt grâce à laquelle nous organisons des concerts au cœur de la ville, nous adressant ainsi à un très large public dans le but de partager nos passions trentenaires. Quant à la collaboration commencée il y a deux ans avec le conservatoire du pays d’Apt, elle nous permet de toucher les plus jeunes, le futur public des Musicales, » conclut le président mélomane et directeur artistique de cette manifestation qui a déjà réuni plus de 150 000 spectateurs durant plus de 650 concerts et activités autour de la musique classique et lyrique.

Les infos pratiques

Les Musicales du Luberon. Les dates : en juillet le jeudi 16, jeudi 30 et vendredi 31. En août le dimanche 2, lundi 3 et mardi 4. Le vendredi 18 septembre et le samedi 7 novembre. Les lieux : Apt, Gordes, Ménerbes, Bonnieux, Saignon. 54, rue Kléber Guendon à  Ménerbes. Réservations 04 90 72 68 53. musicalesluberon@wanadoo.fr www.musicalesluberon.fr


Bonnieux, Domaine de Capelongue, Edouard Loubet accueille les poules Ethiopiennes de Hans Silvester

Originaire d’Arles, le photographe David Tatin va sortir au début de l’été ‘Cosmos’, un livre regroupant une cinquantaine de photographies prenant pour cadre le Parc naturel du Luberon. Un ouvrage qui a notamment pu voir le jour grâce à la campagne de financement sur la plateforme Ulule qui lui a permis d’atteindre les 150 préventes nécessaires à sa parution.

Passionné par la nature sauvage, David Tatin, à travers ses photographies, questionne notre rapport au vivant, au territoire et aux traces laissées par l’homme. Il aime arpenter les marges et les zones de frottement, marcher et s’imprégner des espaces qu’il parcourt. Pour son nouvel ouvrage, le photographe baroudeur est allé arpenter les moindres recoins du parc du Luberon pour y photographier la nature sauvage dans ce qu’elle a de plus onirique.

Titulaire d’un master de biologie, formé à l’Ecole nationale supérieure de la photographie d’Arles, l’artiste a déjà exposé une partie de son travail l’an passé durant le Off des rencontres d’Arles. Le financement participatif va lui permettre de payer l’impression. Tiré à 300 exemplaires, l’ouvrage de 88 pages au format paysage bénéficiera en outre d’une petite édition collector.

https://fr.ulule.com/livre-cosmos/


Bonnieux, Domaine de Capelongue, Edouard Loubet accueille les poules Ethiopiennes de Hans Silvester

La préfecture de Vaucluse alerte sur le fait que 2 chiens de race Border Collie viennent de mourir, fin avril, de la maladie d’Aujeszki. L’analyse vient d’être réalisée par le laboratoire national qui a confirmé le diagnostic. Cette maladie virale (virus de la famille des Herpesviridae) hautement contagieuse touche les suidés domestiques et sauvages (porcs et sangliers), et de façon accidentelle les carnivores et les ruminants. Elle n’est toutefois pas transmissible à l’Homme. Ces chiens ont eu un contact avec un sanglier dans le Luberon quelques jours avant l’apparition des symptômes. Ils se sont contaminés en ayant mordu l’animal.

« D’autres cas de contamination ont récemment été constatés dans la région. »

« Ces faits confirment que les sangliers du département sont pour certains porteurs de cette maladie, explique la préfecture. D’autres cas de contamination ont récemment été constatés dans la région ainsi que dans le reste de la France. »

La maladie d’Aujeszki, dite ‘pseudo’ rage’, provoque chez les carnivores une encéphalite mortelle à 100 % (comme la rage d’ailleurs). Les chiens deviennent souvent apathiques et se grattent la face jusqu’à s’infliger d’importantes lésions avant de tomber dans le coma et de mourir. Ils se contaminent en mangeant (ou en mordant) des porcs ou sangliers contaminés mais, par contre, ne peuvent pas transmettre eux-mêmes la maladie.

« Ne pas donner de viande crue de porc ou surtout de sanglier. »

En revanche, chez les porcs et sangliers aucun signe nerveux n’apparaît. On ne constate pas d’encéphalite mais éventuellement quelques avortements. Pour sa part, l’Homme n’est pas sensible à la maladie : aucune contamination n’est possible, ni par contact, ni par ingestion d’une viande issue d’un suidé malade, ou par un chien contaminé.

A ce jour, les élevages de porcs sont indemnes de cette maladie. Cependant, il est recommandé aux éleveurs de renforcer les mesures de séparation entre leurs animaux et les sangliers. Concernant les carnivores, la seule prévention consiste en l’évitement des contacts avec la faune sauvage et l’exclusion de la viande de porc ou surtout de sanglier crue dans leur alimentation.

 


Bonnieux, Domaine de Capelongue, Edouard Loubet accueille les poules Ethiopiennes de Hans Silvester

Pour la 2e année consécutive, le Parc naturel régional du Luberon (PNRL) fait appel au troupeau d’Elzéard de Manon Lefebvre afin de faire entretenir, en éco-pâturage, les abords du moulin de Salignan à Apt.

Appartenant au Parc, cet espace abrite un verger conservatoire comprenant plus de 40 variétés d’amandiers plantées sur un plateau autour d’un ancien moulin à vent qui a perdu ses ailes et son toit conique. Le site abrite une petite exposition géologique permanente sur le découpage des temps en géologie et l’étage Aptien (ndlr : terme géologique désignant le 4e étage stratigraphique du crétacé inférieur). Les géologues y organisent également des visites guidées tous les mercredis matins de juillet et août.

Lauréat des Trophées de la réserve de biosphère Luberon-Lure en 2018, le troupeau d’Elzéard propose aux collectivités territoriales et aux entreprises de Vaucluse d’entretenir leurs zones naturelles et leurs espaces verts de façon écologique et pédagogique.

Ce projet a vu le jour à l’initiative de Manon Lefebvre, ingénieure agronome, docteure en agro-écologie spécialisée en arboriculture (Inrae Avignon & CTIFL – Centre technique interprofessionnel des fruits et légumes) et bergère, dans le cadre d’un Cape (Contrat d’appui au projet d’entreprise) au sein de la coopérative d’activité Natura scop implantée en Ardèche.

En 2020, le troupeau d’Elzéard est notamment intervenu à l’hôpital de Montfavet, à proximité de bassins de rétention pour l’agglomération du Grand Avignon, aux abords des Sorgues et au château de Saumane pour le compte de la communauté de communes des Pays des sorgues et des monts du Vaucluse ainsi qu’auprès de particuliers sur des terrains à Oppède et Fontaine-de-Vaucluse.

 


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C’est pour encourager l’usage du vélo que la plateforme www.coupdepoucevelo.fr a dernièrement été activée. Elle permet à chacun de bénéficier du plan de 20M€ lancé par le gouvernement pour faciliter la pratique du vélo. Parmi les mesures décidées, une remise de 50€ est offerte à tous les particuliers pour la remise en état d’un vélo au sein du réseau des réparateurs référencés sur cette plateforme.

Encourager la pratique du vélo

Le Parc naturel régional du Luberon et l’association Vélo Loisir Provence (partenaire historique du Parc et animateur du réseau Accueil Vélo) encouragent tous les habitants à se saisir de cette opportunité et les réparateurs vélo du territoire à intégrer ce dispositif. La liste des réparateurs agréés est consultable sur le site www.coupdepoucevelo.fr via une carte interactive. Elle est susceptible d’évoluer si de nouveaux magasins font la demande d’être référencés.

La remise vélo de 50€ : comment ça marche ?

Les réparations financées doivent être liées à la remise en état du vélo : changement de pneus, remise en état des freins, changement du câble de dérailleur. Les accessoires de sécurité comme les casques, les gants… ou les réparations liées à l’esthétique et au confort ne sont pas éligibles. La TVA reste à la charge du particulier.

Je souhaite changer le cadre de mon vélo ? Exemple de prix : le devis pour la prestation tout compris (pièce + main d’œuvre) est de 150€ ttc soit 125€ ht + 25€ Tva. La réduction obtenue grâce à la prime ‘coup de pouce vélo’ sera de 50€. Il restera donc à payer après réduction : 75€ ht + 25€ Tva soit un au total 100€ ttc.

Affiliation Coup de pouce vélo réparation

Cette prime n’est valable qu’une seule fois chez un réparateur affilié ‘Coup de pouce vélo réparation’ jusqu’au 31 décembre 2020. Le coup de pouce vélo est porté par la Fédération des usagers de la bicyclette (Fub) avec le soutien du ministère de la Transition écologique et solidaire.

Apprendre à reprendre le vélo

Egalement, pour les particuliers souhaitant un accompagnement à l’usage du vélo, une séance de 1h ou 2h en petit groupe (3 personnes) est prise en charge si la formation est dispensée par un moniteur agréé. Cet accompagnement peut prendre différentes formes selon les besoins : prise en main du vélo, circulation en ville, choix d’un antivol adapté, notions d’auto-réparation… La plateforme d’inscriptions pour les professionnels est désormais ouverte et le grand public peut dès maintenant prendre connaissance de carte interactive présentant les vélo-écoles affiliées.

Dans le détail

Luberon labo vélo vise à élaborer une politique cyclable et à accompagner les collectivités partenaires dans l’identification des aménagements. Il consistera ensuite à solliciter des financements pour mettre en œuvre ces actions, en particulier pour réaliser les travaux.

Le Parc naturel régional du Luberon a été lauréat de l’appel à projets de l’Ademe «Vélo & Territoires» en 2019 en portant avec ‘Luberon labo vélo’. Objectif ? Développer la pratique du vélo au quotidien, en tant que mode de déplacement à part entière pour se rendre au travail, aller à l’école, faire ses courses…

En partenariat avec 5 intercommunalités et 7 villes de son territoire et avec le soutien de l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie), le Parc du Luberon propose d’harmoniser les connaissances en matière de déplacements à vélo, d’établir une feuille de route commune pour aménager des infrastructures cyclables, de mettre en place de nouveaux services liés à la pratique du vélo. Ceci concerne les secteurs les plus habités, où se concentrent les activités, et là où l’utilisation du vélo peut être privilégiée.


Bonnieux, Domaine de Capelongue, Edouard Loubet accueille les poules Ethiopiennes de Hans Silvester

Alors que plusieurs communes françaises ont intensifié le nettoyage et la désinfection de leurs voiries afin de freiner la propagation du coronavirus, le Parc naturel régional du Luberon appelle à la vigilance quant à l’utilisation de certains produits désinfectants comme le chlore ou la javel. Le Parc explique ainsi que « l’usage massif de produits de désinfection en plein air peut conduire à des effets, directs ou indirects, sur la santé et l’environnement. Ces produits contiennent des substances actives, dont le chlore, qui seront dispersées dans l’environnement après ruissellement mais également via les réseaux de collecte des eaux pluviales ou d’assainissement ».

En concertation avec le Haut Conseil de la Santé Publique, le Parc du Luberon recommande donc aux municipalités d’assurer le nettoyage habituel des voiries et du mobilier urbain à une fréquence régulière avec les équipements de protection habituels adaptés et demande de ne surtout pas employer d’appareils pouvant souffler des poussières des sols de type souffleurs de feuilles.

Pour consulter l’avis en intégralité, cliquez ici

 

https://www.echodumardi.com/tag/luberon/page/13/   1/1