19 juillet 2025 |

Ecrit par le 19 juillet 2025

Le cinéma d’animation mis à l’honneur par SCAD Lacoste pendant deux jours

La 3ᵉ édition du SCAD Animation Fest, organisée par SCADFILM, aura lieu ces vendredi 5 et samedi 6 avril dans l’enceinte de l’école SCAD (Savannah College of Art and Design) à Lacoste. Au programme : des projections tous publics, des rencontres avec des professionnels, la découverte de l’école, et une séance dédiée aux scolaires.

« L’industrie de l’animation est florissante en Provence, et plus particulièrement dans le Vaucluse, déclare Cédric Maros, directeur général de SCAD Lacoste. L’animation est le programme d’études le plus populaire de SCAD. » Le festival SCAD Lacoste Animation Fest a donc du sens. Sa troisième édition aura lieu ces 5 et 6 avril.

Plusieurs invités prestigieux interviendront et présenteront leurs créations au public tels que Julien Chheng, qui a remporté le César du Meilleur film d’animation en 2023, mais aussi Richard Adenot, à l’origine des franchises Moi, Moche et Méchant, Les MinionsComme des Bêtes et Tous en Scène ou encore le film Le Grinch. Cette année pour la première fois, les enfants de l’école élémentaire de Lacoste pourront assister à une séance qui leur est dédié le vendredi 5 avril.

Le programme du vendredi 5 avril

13h30 : le Storyboarding avec Julien Chheng (co-fondateur, réalisateur et producteur, Studio La Cachette)
Cette présentation explorera la stratégie de storyboard pour créer des plans visuels dynamiques qui guident les projets animés du script à l’écran.

15h30 : le Concept Illustration avec James Rinere (ancien élève du SCAD, artiste concept, Ubisoft Studio).
Ce temps d’échange permettra d’en apprendre plus sur le métier d’artiste conceptuel dans l’industrie du jeu vidéo, dans lequel le processus créatif commence souvent par la concept illustration, qui influence tout ce qui suit. Chaque personnage, paysage, accessoire et bien plus encore est soumis à plusieurs cycles de conception avant le début du travail d’animation et d’effets.

18h : projection de Migration (en anglais avec sous-titres français) et session de questions-réponses avec Richard Adenot (directeur créatif d’Illumination).
Une famille de canards décide de quitter la sécurité d’un étang de la Nouvelle-Angleterre pour un voyage aventureux en Jamaïque. Cependant, leurs plans bien conçus tournent mal quand ils se perdent et se retrouvent à New York. Cette expérience les incite bientôt à élargir leurs horizons, à s’ouvrir à de nouveaux amis et à accomplir plus qu’ils n’auraient jamais cru possible.

20h30 : projection de Migration (en anglais avec sous-titres français) et une masterclass de Richard Adenot en anglais.

Programme du samedi 6 avril

16h : SCAD Animation Showcase et questions-réponses sur le programme d’animation.
Une sélection de courts métrages produits par les étudiants sera présentée au public.

17h : le Best of Annecy Enfants 2023.
Découverte d’une collection de courts métrages du célèbre Festival international du film d’animation d’Annecy.

18h : projection d’Ernest et Célestine : Un voyage à Charabie (en français avec sous-titres anglais) et un temps d’échange avec Julien Chheng en français.
Lorsqu’elle brise accidentellement son violon bien-aimé, le duo doit entreprendre un long voyage vers le pays d’Ernest, Gibberitia, qui abrite le seul artiste capable de le réparer. Mais quand ils arrivent, ils sont choqués de découvrir que toutes les formes de musique sont interdites à Gibberitia depuis de nombreuses années et qu’un pays autrefois connu dans le monde entier pour ses incroyables musiciens est devenu silencieux. C’est à Ernest et Célestine et à leurs nouveaux amis, dont un mystérieux hors-la-loi masqué, de ramener la musique et le bonheur au pays des ours.

20h30 : projection d’Ernest et Célestine : Un voyage à Charabie (en français avec sous-titres anglais) et une masterclass de Julien Chheng.

Les projections sont au prix de 5€.
Inscription obligatoire (pour chaque atelier ou projection) sur internet.

Vendredi 5 et samedi 6 avril. SCAD. Maison Basse. Lacoste.



Le cinéma d’animation mis à l’honneur par SCAD Lacoste pendant deux jours

‘L’eau, une ressource en partage’ c’est le nom de l’exposition que propose la Maison du parc du Luberon jusqu’au vendredi 8 mars prochain.

« Les sécheresses sont de plus en plus fréquentes, même en hiver », explique le Parc naturel régional du Luberon (PNRL) qui organise une exposition sur le thème ‘L’eau, une ressource en partage’. L’eau est précieuse dans le Luberon, comme en témoignent les nombreux aménagements pour récolter, stocker et acheminer l’eau mis en place sur le territoire depuis des centaines d’années. L’impact de nos besoins en eau n’est pas négligeable, surtout en été où la population augmente fortement et où la ressource est au plus bas. Alors, partageons l’eau. »

Accessible gratuitement, cette exposition qui a pour cadre la Maison du parc à Apt, comprend notamment des regards et paroles d’habitants et d’experts sur le Calavon-Coulon, ainsi qu’un stand interactif de sensibilisation à la rareté de la ressource eau. Objectif : comprendre pourquoi le partage de l’eau est essentiel sur notre territoire…

Un engagement pour mieux gérer la ressource en eau
Territoire méditerranéen où les prélèvements d’eau et le contexte géologique peuvent accentuer le phénomène de tarissement des rivières et des sources, le Luberon a depuis longtemps engagé une réflexion et des actions sur la gestion de cette ressource. Et ce d’autant plus, qu’outre les conséquences environnementales, l’agriculture et le développement économique local peuvent en pâtir grandement.

Dans ce cadre, le Parc s’est donc engagé dans la lutte contre les gaspillages et la réduction des consommations d’eau constituent des préoccupations permanentes en Luberon. Le PNRL propose ainsi notamment des kits de communication pour ses hébergeurs touristiques.
Il accompagne aussi les collectivités et associations locales en mettant à disposition un stand mobile qui permet à tous de tester ses connaissances sur l’origine de l’eau du Luberon et connaître les gestes économes en eau (jusqu’à 50% d’économies possibles sur la facture d’eau).
Des audits ont été aussi réalisés dans le patrimoine public de plusieurs communes du parc afin de diagnostiquer les économies possibles (de 28% à 48% des volumes d’eau) ainsi que les retombées financières (jusqu’à 35 000€ d’économie par an).

Exposition ‘L’eau, une ressource en partage’. Entrée libre. Jusqu’au vendredi 8 mars 2024. Maison du Parc.60, place Jean-Jaurès. Apt. Du lundi au vendredi. De 8h30 à 12h et de 14h à 17h30.  

L.G.


Le cinéma d’animation mis à l’honneur par SCAD Lacoste pendant deux jours

Depuis le mardi 27 février, le parc naturel régional du luberon en coopération avec fauna studium et la ligue pour la protection des oiseaux (LPO PACA) ont mis en place un dispositif de crapauduc temporaire sur la zone du plan à Oppède. Ce dispositif qui permettra à plusieurs espèces d’amphibiens d’assurer leur migration en toute sécurité restera en place de mars à novembre 2024.

Un crapauduc est un système de protection des animaux qui peut prendre différentes formes. Des tunnels, des filets ou même des murs végétaux qui doivent permettre aux espèces en voies de migrations de relier deux zones sans se risquer sur des obstacles mortels.
La ville d’Oppède faisant partie du parc naturel du luberon voit de nombreuses espèces d’amphibiens subir un déclin en raison de la régression régulière des mares. Ce dispositif de crapauduc dans la commune vauclusienne est constitué de plusieurs filets et seaux placés tous les 15 mètres pour faciliter le recueillement des animaux.
Les bénévoles des différentes associations impliqués relâcheront les amphibiens pris dans ce système de l’autre côté de la route en toute sécurité. L’action permettra aussi de mieux étudier les mouvements et les axes de migration de ces espèces.

Pourquoi l’installation de ce crapauduc est-elle nécessaire ?
Le site du plan, à Oppède est un Espace naturel sensible (ENS). Il fait partie des nombreuses ENS du Vaucluse qui abrite 7 espèces d’amphibiens dont certaines sont menacées à l’échelle régionale. On peut notamment citer le crapaud à couteaux, en danger sur le plan national suite aux nombreuses destructions de son biotope causées par l’homme.
La date d’aménagement de ce crapauduc n’est pas anodine. Arrivés à la fin de l’hiver, de nombreux amphibiens effectuent leur migration pour rejoindre des mares plus propices à leur système de reproduction.
Ces déplacements essentiels à leur survie passent inévitablement par des voies routières, entrainants chaque année 50% de mortalité animalière en moyenne sur un tronçon de 500 mètres.
Terre de biodiversité possédant une forte valeur naturaliste, la ville d’Oppède se devait d’agir pour préserver et maintenir sa richesse animale et végétale. Espèce en grand danger d’extinction, la présence accrue des pléobates cultripèdes (crapaud à couteaux) dans le luberon avec 50% des mares de reproduction de l’espèce qui se trouvent sur le site natura 2000 a poussé les associations et les institutions locales à agir.

Quels acteurs impliqués et engagés dans ce projet ?
Le Département du Vaucluse a financé et donné son autorisation quant à la mise en place de ce dispositif. C’est en particulier la direction de l’aménagement routier qui a supervisé l’implantation de ce crapauduc. L’ensemble des actions de manipulation d’espèces protégés dans le cadre de ce système de protection se fera sous contrôle préfectorale.
Le parc naturel du Luberon est bien évidemment impliqué dans l’implantation de cette structure de préservation soutenu par plusieurs associations et l’Agence de l’eau notamment. La ligue de protection des oiseaux régulièrement engagé sur les communes du Luberon de par la présence de plus de 73 espèces de volatiles fait partie des acteurs mêlés à ce plan de sauvegarde animale au même titre que Fauna Studium. L’entreprise créé en 2022, spécialisée en conception de programme de conservation et protocoles en faveur de la faune sauvage, a également agit pour maintenir l’équilibre de cette zone naturelle.  


Le cinéma d’animation mis à l’honneur par SCAD Lacoste pendant deux jours

Comme chaque début d’année, le Parc naturel régional du Luberon lance sa campagne de recrutement de sa Garde régionale forestière dans le cadre du dispositif mis en place par la Région Sud pour la sensibilisation du public aux incendies de forêt. Le Parc recherche donc 28 jeunes, de 18 à 26 ans, issus du territoire et motivés pour la prévention des risques incendie, de fin juin à fin août 2024.

Les personnes recrutées bénéficieront d’une semaine de formation organisée par la Région Sud, puis elles auront pour mission d’assurer l’accueil, ainsi que la sensibilisation et l’information des visiteurs afin de garantir la protection de tous contre les incendies de forêt sur les sites naturels les plus fréquentés (Grand Luberon, colline Saint-Jacques à Cavaillon, gorges de Régalon, forêt des cèdres du Petit Luberon, gorges de Véroncle, Colorado provençal à Rustrel, sentier des ocres et ôkhra à Roussillon, vallon de l’Aiguebrun à Buoux, gorges d’Oppedette, colline de la Bruyère).

Pour plus d’informations sur les emplois proposés et pour postuler, cliquez ici.

V.A.


Le cinéma d’animation mis à l’honneur par SCAD Lacoste pendant deux jours

Depuis le mercredi 27 décembre, jusqu’au mardi 9 janvier, le Parc naturel régional du Luberon diffuse ses trois clips ‘Nouveaux regards’ dans les salles de cinéma vauclusiennes, à Cavaillon, Pertuis, Manosque, Apt et Cucuron. Un des trois mini-films est diffusé avant chaque séance.

Le projet ‘Nouveaux regards’, soutenu par la Région Sud, comprend trois mini-films de 45 secondes chacun, pour redécouvrir le territoire du Parc naturel régional du Luberon à travers les yeux de trois habitants : un Circaète Jean-le-Blanc, un chevreuil et une abeille. Les objectifs sont de montrer aux habitants du Luberon les richesses du territoire, de démontrer l’intérêt de défendre ces richesses patrimoniales, et de faire comprendre que l’outil ‘parc naturel régional’ est important pour la préservation et le développement raisonné du territoire.

Réalisés par l’agence Anonymes et François Volfin, les trois clips montrent la grande diversité écologique dont le Parc dispose, avec une faune et une flore riches et diversifiées. Ils sont diffusés jusqu’au mardi 9 janvier dans les cinémas de Cavaillon, Manosque, Pertuis, Apt et Cucuron, et ils seront présentés durant tout le mois de janvier dans différents villages du Luberon lors des séances de La Strada. Pour ceux qui n’auraient pas la chance de les visionner, le Parc les partagera sur ses réseaux sociaux par la suite.

V.A.


Le cinéma d’animation mis à l’honneur par SCAD Lacoste pendant deux jours

Ce jeudi 28 décembre, la commune de Bonnieux va accueillir le spectacle sur échasses ‘Les féériques’, proposé par la compagnie Les Échalas. Pendant 1h30, des échassiers vont déambuler dans les rues du village perché situé au cœur du Luberon.

Les blancs lumineux, accompagnés de bulles de savon géantes et de jongleries, apporteront une atmosphère douce, magique, joyeuse et lumineuse qui émerveillera le public. Du vin chaud et des friandises de Noël seront proposés à l’issue de l’événement sur la Place Gambetta. L’occasion de prolonger la magie des fêtes de fin d’année et de passer un moment convivial entre Noël et le jour de l’An.

Jeudi 28 décembre. 17h30. Départ de la mairie. 3 Rue Jean Baptiste Aurard. Bonnieux.

V.A.


Le cinéma d’animation mis à l’honneur par SCAD Lacoste pendant deux jours

La 6ᵉ édition de l’After Bike Season a eu lieu au Domaine de la Citadelle, à Ménerbes, le mardi 12 décembre. Organisé chaque année par l’association Vélo Loisir Provence, cet événement est l’occasion de faire un bilan de l’année écoulée et de présenter les ambitions pour les années à venir.

Ils étaient plus de 70 à se réunir dans le cadre exceptionnel du Domaine de la Citadelle, à Ménerbes. « C’est la première fois que l’After bike season a lieu sur le territoire du pays d’Apt », a annoncé fièrement Gilles Ripert, président de la communauté de communes Pays d’Apt Luberon. Cet événement a été l’occasion de revenir sur la pratique touristique du vélo, notamment au cœur des territoires du Luberon et du Verdon, mais aussi sur sa pratique quotidienne.

Ainsi, de nombreux partenaires de Vélo Loisir Provence et acteurs de la filière vélo étaient présents pour cette 6ᵉ édition de l’After Bike Season. Une quinzaine d’intervenants ont pu contribuer au bilan de l’association et apporter leur expertise sur l’avenir de la pratique du vélo, que ce soit dans un contexte touristique, ou au quotidien.

©Vanessa Arnal

Le Vaucluse, un territoire privilégié pour le vélo

Le Vaucluse est un territoire riche en patrimoine naturel, mais qui dispose aussi d’une grande diversité de paysages. C’est pourquoi il présente un potentiel intéressant pour le développement de la filière vélo, notamment grâce au sein de ces parcs naturels régionaux du Luberon et du Mont Ventoux.

« Le Parc du Luberon est investi dans le vélo depuis 1996, a expliqué Patrick Courtecuisse, vice-président du Parc naturel régional du Luberon. Il comptabilise plus de 700 km d’itinéraire balisé à la découverte du patrimoine naturel. » Le vélo tourisme est donc un fort enjeu de développement pour ce territoire aux nombreux espaces sensibles.

©Vélo Loisir Provence

Découvrir un territoire autrement

En plus de présenter des bénéfices économiques pour un territoire et de nombreux bienfaits sur la santé de ses usagers, le vélo permet découvrir un territoire d’une autre manière. « Aujourd’hui, nous ne cherchons plus à faire la course à la fréquentation, mais plutôt à la qualité du tourisme », a affirmé André Berger, président de Vélo Loisir Provence.

« ‘Les Ocres à vélo’ et ‘Gordes à vélo’ sont des exemples concrets de travail en synergie », a expliqué Franck Delahaye, directeur de Destination Luberon. Ces deux itinéraires font partie des huit itinéraires structurants de ‘Luberon à vélo’. « Le Luberon est un territoire plutôt enclavé mais ça peut être une force pour le tourisme », a ajouté Jean-Noël Baudin, chargé de mission tourisme durable au Parc naturel régional du Luberon.

Le vélo, une filière devenue prioritaire

Ces itinéraires élaborés avec l’aide de Vélo Loisir Provence permettent de mettre en lumière des destinations touristiques via une filière forte : le vélo. Si cette saison estivale a été plutôt particulière avec le recul des clientèles française et belge, le retour des étrangers, et une activité touristique qui a commencé autour du 14 juillet et s’est étalée hors saison, l’émergence de l’activité vélo, elle, est indéniable.

Depuis la crise de la Covid-19, le vélo est devenu un outil crucial pour les touristes, notamment en Vaucluse. « On a remarqué que l’activité séduit de plus en plus de personnes qui n’ont pas l’habitude de faire du vélo durant leurs vacances, ou même au quotidien », a déclaré Franck Delahaye. 57% des professionnels labellisés ‘Accueil vélo’ indiquent une hausse de la fréquentation des clientèles cyclistes entre 2022 et 2023, avec un attrait pour les vélos à assistance électrique de plus en plus fort. Ainsi, le vélo représente désormais une filière prioritaire pour de nombreux territoires.

Une tendance nationale

Selon France Vélo Tourisme, le vélotourisme en France a généré 4,2 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2020, soit 68€ dépensés par jour par un vélotouriste contre 55€ pour un touriste motorisé. 22 millions de Français se sont laissés tenter par le vélo durant leurs vacances. Ainsi, si le Vaucluse et le Luberon semblent être des territoires propices à la pratique du vélo, la tendance semble s’étirer à l’ensemble du territoire français.

« On remarque que l’itinéraire ‘Autour du Luberon à vélo’ affiche un taux de fréquentation en constante augmentation », a affirmé Nicolas Pinson, responsable de projets web chez France Vélo Tourisme. Les différents territoires de l’Hexagone ont un objectif commun : hisser la France au rang de 1ʳᵉ destination mondiale pour le tourisme à vélo. France Vélo Tourisme souhaite passer de 8600 à 20 000 offres labellisées ‘Accueil vélo’ d’ici 2030. Aujourd’hui, la région Provence-Alpes-Côte d’Azur en compte 1 700.

Le vélo encore trop peu utilisé au quotidien

Si la pratique du vélo parait gagner du terrain au niveau touristique, la pratique quotidienne, elle, est encore timide. En Vaucluse, moins de 3% des déplacements quotidiens sont réalisés à vélo. « Il y a cette perception que le vélo est fait pour la pratique sportive et pour le loisirs mais pas les déplacements du quotidien, couplée au fait qu’il n’y ait pas assez de pistes cyclables et un manque de stationnement sécurisé », a ajouté Franck Delahaye.

Une tendance qui n’est pas seulement visible en Vaucluse. « La valorisation cyclotouristique d’un territoire ne s’oppose pas à la mobilité douce du quotidien », a affirmé Marion Ferrero, de la communauté de communes Pays de Forcalquier – Montagne de Lure. Aujourd’hui, l’objectif est clair : il faut développer la pratique quotidienne du vélo. Une ambition qui est au cœur des préoccupations de la communauté de communes Pays d’Apt Luberon, qui l’a prouvé notamment avec la réhabilitation de l’ancienne gare de Saignon, devenue ‘La Petite Vitesse’, un nouveau lieu d’échanges, de partages et de compétences, autour du vélo.

La Région Sud lance un nouveau Plan Vélo

La Région Sud, elle aussi, suit cette dynamique en affichant son Plan Vélo 2024-2028, qui a été voté en octobre dernier. La première chose qu’a fait la Région a été d’établir la liste des freins à la pratique du vélo, qu’elle soit touristique ou quotidienne : les infrastructures, les parcours usager et intermodalité, l’organisation des acteurs et la gouvernance, la culture et les informations vélo.

À partir de cette liste, la Région Sud a pu établir cinq axes de travail : 

  • Coordonner et soutenir la mise en œuvre des aménagements cyclables (soutenir la réalisation des infrastructures cyclables pour la mobilité du quotidien, soutenir la résolution des discontinuités, soutenir la réalisation d’infrastructures intercommunales, soutenir les projets globaux et proposant un réel maillage cyclable et changement de pratiques à l’échelle d’un territoire pilote, soutenir la réalisation des véloroutes et voies vertes, mise à disposition d’assistance de maîtrise d’ouvrage et d’ingénierie pour les porteurs de projets).
  • Améliorer le parcours usager et l’intermodalité vélo/autres modes (aménager des stationnements vélo dans et autour des gares, adapter les gares pour que le parcours usagers-cyclistes soit facilité, augmenter les capacités d’emport dans les trains et cars, améliorer l’information pour les voyageurs, utiliser les locaux vacants des gares pour permettre des activités liées au vélo, développer des services vélo en gare, proposer une offre d’équipements en zone urbaine et sur les pôles générateurs de flux pour les habitants et les entreprises).
  • Coordonner et accompagner les actions des collectivités en matière de vélo (animer le réseau d’acteurs sur la mobilité cylcable, accompagner les actions de coordination pour le mise en œuvre de stratégie cyclable, engager une politique régionale d’animation des itinéraires véloroutes).
  • Renforcer la culture vélos pour tous et encourager au changement de pratique (promouvoir le vélo comme outil de mobilité du quotidien, animer le ‘Porter à connaissance vélo’ auprès des élus sur les aménagements et les financements captables, s’appuyer sur le réseau associatif régional, accompagner les acteurs locaux à communiquer sur les bienfaits du vélo et à organisé des événements vélo, ‘La Région fait du vélo’, encourager les pratiques cyclables auprès des lycéens et étudiants, accompagner les acteurs locaux pour que les habitants et salariés se remettent en selle).
  • Améliorer l’information vélo en région pour tous les usagers (fournir à tous les acteurs du vélo une base de données ouverte et actualités des aménagements et services cyclables à l’échelle régionale, fournir un calculateur d’itinéraire des trajets multimodale vélo – Zou, mettre en place une information vélo en gare, connaître les fréquentations vélo en Région et les retombées économiques des itinéraires du SRV, créer une espace régional ‘Ressources vélo’).

Une chose est certaine, les acteurs régionaux et locaux, eux, se sont remis en selle et sont en route pour faire du vélo une priorité, aux niveaux touristique et quotidien.


Le cinéma d’animation mis à l’honneur par SCAD Lacoste pendant deux jours

Le Parc naturel régional du Luberon, Luberon & Sorgues Entreprendre et le Grec-Sud (Groupe régional d’experts sur le climat) organisent le séminaire ‘Changement climatique : comment adapter mon entreprise ? Des solutions existent !‘ à destination des entreprises du Luberon le mardi 14 novembre à la Gare de Coustellet.

La rencontre ‘Changement climatique : comment adapter mon entreprise ? Des solutions existent !’ est organisée en partenariat avec la Gare de Coustellet, la Communauté d’agglomération Luberon Monts de Vaucluse, la Communauté de communes Pays d’Apt Luberon et Cotelub dans le cadre de leurs PCAET (Plan climat air énergie territorial).

Ce séminaire vise à apporter un éclairage sur l’impact du changement climatique au niveau local et à donner des pistes d’action et des outils concrets aux entrepreneurs du Luberon pour mieux anticiper, atténuer et s’adapter aux conséquences du changement climatique.

Le programme

Philippe Rossello, géographe et coordinateur du Grec-Sud, évoquera les enjeux du changement climatique et les risques associés de l’échelle globale à locale. Il fera un point sur les connaissances scientifiques les plus récentes, avec un focus sur la ressource en eau, l’énergie, la mobilité et la biodiversité.

Plusieurs entreprises du territoire qui sont engagées dans l’adaptation au changement climatique témoigneront telles que Kookabarra à Cavaillon, Florette à L’Isle-sur-la-Sorgue, et l’Atelier Ostraka à Robion.

Mardi 14 novembre. 18h. Inscription obligatoire en ligne. Gare de Coustellet. 105 quai des entreprises. Maubec.

V.A.


Le cinéma d’animation mis à l’honneur par SCAD Lacoste pendant deux jours

Suite de la démission de cinq conseillers municipaux, l’organisation d’une élection partielle complémentaire a été rendue nécessaire. En effet, avec ces départs, le conseil municipal de la commune de Puget-sur-Durance, composé de 15 sièges, a perdu le tiers de ses membres.

Aussi, Christine Hacques, la sous-préfète d’Apt va convoquer les électeurs de la commune afin de pourvoir les sièges vacants. Le premier tour du scrutin aura lieu le dimanche 26 novembre 2023. Le scrutin sera ouvert à 8 h et clos à 18 h. Le second tour de scrutin, s’il est nécessaire d’y procéder, aura lieu le dimanche 3 décembre 2023.

Les déclarations de candidature sont obligatoires pour le 1er tour de scrutin. Elles seront reçues en sous-préfecture d’Apt :

Pour le 1er tour :
• du lundi 6 novembre 2023 au mercredi 8 novembre 2023 de 9h à 11h30 et de 14h à 16h
• le jeudi 9 novembre 2023 de 9h à 11 h 30 et de 14h à 18h

Pour le second tour :
• du lundi 27 novembre 2023 de 9h à 11h30 et de 14h à 16h
• le mardi 28 novembre 2023 de 9h à 11h30 et de 14h à 18h

Les déclarations de candidature seront effectuées sur un imprimé cerfa n°14996*03 téléchargeable sur le site service-public.fr/démarches.

Pour tout renseignement complémentaire, les candidats sont invités à contacter la sous-préfecture d’Apt au 04 90 04 38 11.

L.G.

https://www.echodumardi.com/tag/luberon/page/5/   1/1