29 avril 2024 |

Ecrit par le 29 avril 2024

Au lycée, les filles plus à risque de dépression que les garçons

Santé publique France a publié, mardi 9 avril, les résultats d’une enquête nationale menée auprès d’élèves de collèges et lycées, sur la santé mentale chez les adolescents. L’étude, menée par l’École des hautes études en santé publique (EHESP) et l’Observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT), en partenariat avec l’Education nationale, met en lumière d’importantes différences entre les collégiens et les lycéens, et entre les filles et les garçons, en matière de santé mentale. Plus d’un quart des lycéens (27 %) disaient avoir éprouvé un sentiment de solitude au cours des douze derniers mois, contre 21 % de collégiens. Et seulement 51 % des lycéens présentaient un bon niveau de bien-être mental, contre 59 % des collégiens.

Comme le montre notre infographie, les lycéennes présentent également un risque plus élevé de dépression que les lycéens. Les filles sont en effet bien plus nombreuses à présenter des symptômes de l’échelle ADRS (Adolescent Depression Ratins Scale), qui est utilisée pour déceler le risque de dépression chez les adolescents. Cette échelle comprend dix symptômes, dont l’échec scolaire, le manque d’intérêt pour tout, ou encore un sentiment insurmontable de tristesse ; un adolescent présentant sept symptômes ou plus est considéré comme étant à risque important de dépression. Plus de 60 % des lycéennes disaient ainsi manquer régulièrement d’énergie, contre environ 45 % des lycéens. Les filles étaient également plus nombreuses à se sentir découragées, à mal dormir, ou encore à se sentir inutiles. De façon très inquiétante, près d’un quart des lycéennes interrogées dans le cadre de l’enquête (23,1 %) disaient avoir parfois envie de mourir. Au total, un quart des lycéens (24%) déclaraient avoir eu des pensées suicidaires au cours des 12 derniers mois, et les filles étaient nettement plus concernées que les garçons (31% contre 17%) ; environ un lycéen sur dix disait également avoir fait une tentative de suicide au cours de sa vie.

De Valentine Fourreau pour Statista


Au lycée, les filles plus à risque de dépression que les garçons

Selon une nouvelle étude de l’Insee, si actuellement le nombre des lycéens continue à augmenter dans le Vaucluse, les effectifs devraient commencer à diminuer à l’horizon 2030 pour être inférieur à ceux d’aujourd’hui en 2042.

« En 2022, 164 500 lycéens de 14 à 18 ans (hors apprentissage) étudient en Provence-Alpes-Côte d’Azur, explique une nouvelle étude de l’Insee réalisée en partenariat avec la région académique Provence-Alpes-Côte d’Azur et la région Sud. Leur nombre a fortement augmenté depuis 2013. En poursuivant les tendances démographiques et de scolarisation récentes, il continuerait de progresser à un rythme soutenu jusqu’en 2028. Il diminuerait ensuite progressivement au cours de la décennie suivante. Ces dynamiques haussières puis baissières se constateraient dans tous les départements. Les effectifs passeraient en dessous de leur niveau de 2022, dans tous les départements, entre 2030 et 2035. » En 2042, le nombre de lycéens serait inférieur à celui de 2022 presque partout dans la région y compris en Vaucluse.

Moins 170 lycéens vauclusiens à partir d’ici 2028
« En faisant l’hypothèse, sur la période 2018-2042, d’une poursuite des tendances récentes de natalité et de migration et d’un maintien du taux de scolarisation à son niveau de 2018, le nombre de lycéens de Provence-Alpes-Côte d’Azur devrait continuer à croître jusqu’en 2028, poursuit l’Insee Paca. Il augmenterait d’environ 1% par an, soit en moyenne 1 600 lycéens supplémentaires chaque année entre 2022 et 2028. Cette progression serait supérieure à celle observée entre 2013 et 2022 (+0,6% par an) en raison notamment des dynamiques passées de natalité. »

Pour le Vaucluse, cette augmentation s’élèverait à +0,9% sur la période 2022-2028. Les effectifs diminueraient ensuite de -1% entre 2028 et 2042. Au final, en moyenne l’évolution de la population lycéen en Vaucluse s’établirait à -0,5% entre 2022 et 2042.

En nombre de lycéens, le Vaucluse va donc continuer à augmenter en moyenne de 150 élèves par an jusqu’en 2028. A partir de cette date, on devrait assister à une inversion de tendance (-170 lycéens par an) pour atteindre un déficit cumulé de -1 530 lycéens en Vaucluse en 2042 (voir tableau ‘Evolution du nombre de lycéen par an’ ci-dessous).

Evolution du nombre de lycéen par an

Evolution du nombre de lycéens par an. ©Insee Paca

A l’échelle régionale, à partir de 2028, quel que soit le scénario de projection démographique retenu, la population lycéenne diminuerait jusqu’à l’orée des années 2040 en raison de la baisse de la natalité observée depuis 2013. En dehors de chocs ponctuels liés à un contexte international particulier, comme l’arrivée d’enfants ukrainiens en 2022, les flux migratoires influeraient peu sur cette tendance.

« Les scénarios de projection divergent à compter de 2038 en fonction des hypothèses de fécondité retenues, explique l’Insee. Dans le scénario où la fécondité serait plus forte que celle observée actuellement, le nombre de lycéens pourrait repartir à la hausse. En effet, les naissances supplémentaires à partir de 2022 se traduiraient une quinzaine d’années plus tard par des lycéens supplémentaires. A l’inverse, le scénario dit de fécondité basse prolongerait la baisse du nombre de lycéens au-delà de 2038. Selon le scénario central et en considérant le lieu de résidence des lycéens (et non plus celui de leur établissement de formation), tous les départements de la région suivraient la même tendance, de manière plus ou moins marquée. Ils connaîtraient leur pic de lycéens résidents autour de 2028. »

Evolution du nombre de lycéens entre 2022 et 2028, évolution du nombre de lycéens, par zones vauclusiennes

Evolution du nombre de lycéens entre 2022 et 2028, évolution du nombre de lycéens, par zones vauclusiennes. ©Insee Paca

Ainsi, entre 2022 et 2028, la croissance serait modérée dans les Hautes-Alpes et les Alpes-de-Haute-Provence et plus forte dans le Vaucluse et les Alpes-Maritimes et plus encore dans les Bouches-du-Rhône et le Var. Sur la période 2028-2042, la tendance s’inverserait partout. La diminution serait la plus forte dans les Hautes-Alpes et les Alpes-de-Haute-Provence notamment (voir tableau ‘Taux d’évolution annuel moyen en %’ ci-dessous). Tous les départements retrouveraient leur niveau de lycéens de 2022, entre 2030 et 2035.

Taux d’évolution annuel moyen en %

Taux d’évolution annuel moyen en %. ©Insee Paca

Forte hausse à Carpentras et Cavaillon
En Vaucluse, sur la période 2022-2028 c’est à Carpentras que les effectifs lycéens connaitront les plus fortes hausses (+1,8%). Arrivent ensuite Cavaillon (+1,3%) Orange (+0,9%) et Avignon (+0,8%). A l’image des effectifs des zones de Digne-les-Bains et Gap ceux de Pertuis afficheront une grande stabilité (+/-0%).

« Dans chacune des zones de Nice et de Toulon, la hausse serait d’un peu plus de 850 lycéens sur la période. Celles d’Avignon, Aix-en-Provence, Vitrolles et Antibes en gagneraient plus de 400 chacune », annonce l’Insee. Ce nombre s’élèverait à 370 sur Carpentras, 260 à Cavaillon et 190 pour Orange.

Evolution du nombre de lycéens dans les zones de Vaucluse entre 2022 et 2028

Evolution du nombre de lycéens dans les zones de Vaucluse entre 2022 et 2028. ©Insee Paca

Chute des effectifs à partir de 2028
Selon l’Insee, entre 2028 et 2042, toutes les zones de la région perdraient des lycéens. L’analyse régionale de l’Insee fait apparaître que « La zone de Briançon connaîtrait la plus forte rupture de tendance. Après une hausse importante jusqu’en 2028, sa population lycéenne diminuerait de 2,8 % en moyenne par an, soit une perte de 500 lycéens entre 2028 et 2042. Ce retournement proviendrait principalement de la baisse des naissances qui ne serait plus compensée par l’excédent migratoire des 14 à 18 ans. La zone de Menton aurait une trajectoire comparable avec une baisse annuelle moyenne de 1,8 % de ses effectifs de lycéens sur la période 2028-2042 (soit 500 lycéens de moins au total), après une hausse de 2,3 % par an entre 2022 et 2028. »

« Huit autres zones, dont cinq dans les Bouches-du-Rhône, connaîtraient également des baisses notables (entre 1,5% et 2,0% par an). Les zones les plus peuplées perdraient le plus grand nombre de lycéens. L’ensemble des trois zones de Marseille perdrait 4 000 lycéens sur la période et celles de Nice, Avignon et Toulon en perdraient respectivement 1 800, 1 500 et 1 200. Le nombre de lycéens diminuerait de respectivement 1 200 et 1 000 dans les zones de Vitrolles et de Salon-de-Provence, où la baisse serait plus intense (-1,7% par an). »
A l’inverse, cinq zones perdraient moins d’une centaine de lycéens : celles de Marseille Centre, Draguignan, Brignoles, Carpentras et Aubagne. Seule la zone d’Antibes gagnerait des lycéens entre 2022 et 2042 (+150).

Évolution annuelle moyenne du nombre de lycéens entre 2028 et 2042, par zone

Évolution annuelle moyenne du nombre de lycéens entre 2028 et 2042, par zone. ©Insee Paca

Dans le détail, sur cette période les effectifs sont donc orientés à la baisse sur Avignon (-1,4%), Cavaillon (-1,1%) Pertuis (-0,9%), Orange (-0,8%) et Carpentras (-0,8%). Une diminution encore plus importante pour nos voisins de Salon-de-Provence (-1,6%) et, dans une moindre mesure, Arles (-1,2%).

En nombre de lycéens, d’ici 20 ans, l’Insee évaluent la baisse du nombre d’élèves entre 2028 et 2042 à -1 500 lycéens pour la zone de la cité des papes, -500 pour la zone de Cavaillon, -400 pour celles de Carpentras et Orange, -200 pour celle de Pertuis. Une prévision estimée à -1 000 pour le secteur de Salon et -600 pour celui d’Arles.

Évolution annuelle moyenne du nombre de lycéens entre 2028 et 2042, par zone en Vaucluse

Évolution annuelle moyenne du nombre de lycéens entre 2028 et 2042, par zone en Vaucluse. ©Insee Paca

*Le nombre de naissances au début des années 2000 est le principal moteur de la croissance du nombre de lycéens observée ces dernières années. Cette dynamique devrait se poursuivre jusqu’en 2028. Entre 1999 et 2013, la hausse de la fécondité a plus que compensé la baisse du nombre de femmes en âge de procréer (14 à 49 ans). Cette hausse a été beaucoup plus forte dans la région qu’en France métropolitaine.

L’arrivée de familles, en particulier celles ayant des enfants âgés de 14 à 18 ans, contribue également à la hausse du nombre de lycéens. En Provence-Alpes-Côte d’Azur, le solde migratoire (la différence entre les arrivées et les départs, depuis et vers les autres régions françaises) pour cette tranche d’âge est de +0,3 % en 2019.


Au lycée, les filles plus à risque de dépression que les garçons

Le Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur recrute une cinquantaine d’agents pour les lycées de la région dont plusieurs en Vaucluse. Les types de postes recherchés sont principalement des chefs de cuisine et cuisiniers ainsi que agents de maintenance (électriciens, plombiers). Ils sont à pourvoir pour la rentrée scolaire 2023.

« L’investissement massif que nous réalisons pour notre jeunesse passe par le recrutement d’agents pour prendre soin de nos lycées, explique Renaud Muselier, président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Aujourd’hui, je lance un appel à toutes les personnes qui se retrouvent dans cette volonté d’assurer à nos lycéens les meilleures conditions de travail possibles. En rejoignant les équipes de la Région Sud au sein des lycées de notre territoire, nous vous assurons des horaires adaptés à la vie de famille, une évolution rapide, un accompagnement professionnel et la possibilité de vous former. »

Détail des postes à pourvoir et condition de candidature sur le site de recrutement de la Région : https://www.maregionsud.fr/recrutement


Au lycée, les filles plus à risque de dépression que les garçons

Fondée en septembre 2022 par deux diplômés de Sciences Po, Paul Kohler et Daniel Aguettaz Vilchez, respectivement originaires d’Avignon et de Pernes-les-Fontaines, l’association Du Vaucluse aux Grandes écoles présentait ce jeudi 19 janvier ses objectifs pour l’année en cours.

Membre du réseau Des Territoires aux Grandes écoles, l’association vauclusienne est partie d’un constat : selon une étude de l’IPP, les élèves parisiens ont presque trois fois plus de probabilité d’accéder à une grande école que les non-parisiens (14% contre 5%). Pour expliquer ces chiffres, l’association a identifié trois facteurs : les difficultés d’accès à l’information concernant l’enseignement supérieur, l’autocensure et le coût lié à l’éloignement des filières sélectives. Paul Kohler et Daniel Aguettaz Vilchez se sont ainsi fixés pour objectif de faciliter l’accès aux grandes écoles et filières sélectives, pour les jeunes du département, en levant ces trois freins majeurs.

Actuellement composée d’une dizaine de membres, l’association a également pour but de favoriser le retour des jeunes diplômés sur le territoire. En effet, beaucoup de diplômés originaires du Vaucluse ne reviennent pas vivre et travailler au sein du département. Or, le Vaucluse a besoin de conserver et d’attirer les jeunes diplômés.

Les ambitions de l’association

Pour remplir ces missions, l’association compte intervenir dans les lycées généraux et agricoles, par le biais de conférences, pour informer les lycéens sur l’enseignement supérieur et les aider à s’orienter en les mettant notamment en relation avec des étudiants. La première intervention de l’association est prévue pour février au lycée de l’Arc (Orange). Des évènements et des visites pour mieux faire connaître l’enseignement supérieur aux lycéens sont également en préparation.

Pour favoriser le retour des jeunes diplômés sur le territoire vauclusien, Paul Kohler et Daniel Aguettaz Vilchez vont proposer des visites d’entreprise, notamment sous forme de webinaire, afin de valoriser les opportunités présentes dans le département et encourager les rencontres entre étudiants et entreprises.

A la recherche de partenaires

Pour l’heure, Paul Kohler et Daniel Aguettaz Vilchez sont à la recherche de partenaires. Ils souhaitent élargir leur équipe en recrutant des étudiants issus de diverses formations, pour pouvoir informer les lycéens sur les différents parcours proposés par les grandes écoles. Egalement, les deux vauclusiens souhaitent développer des partenariats avec les lycées et entreprises du département, pour aider, au mieux, les lycéens à accéder aux grandes écoles tout en permettant au Vaucluse de conserver ses talents.

Vous êtes un étudiant, un lycée ou une entreprise et souhaitez rejoindre l’aventure Du Vaucluse aux Grandes écoles, contactez l’association sur vaucluse@dtge.org.


Au lycée, les filles plus à risque de dépression que les garçons

Electriciens, peintres, chefs de cuisine… la Région Sud recrute plus de 200 agents des lycées sur l’ensemble du territoire pour la rentrée scolaire 2022. Indispensables, polyvalents et adaptables, ils participent au bon fonctionnement quotidien des établissements.

Electriciens, peintres, chefs de cuisine… les agents des lycées occupent une place primordiale dans la vie des lycéens en leur permettant de travailler dans de bonnes conditions, nécessaires à la réussite de leurs études. Indispensables, polyvalents et adaptables, ils participent au bon fonctionnement quotidien des établissements.

Ainsi, la Région Sud recrute plus de 200 agents des lycées sur l’ensemble du territoire pour la rentrée scolaire 2022. Il s’agit d’agents de maintenance, à savoir des électriciens, des peintres, des jardiniers, mais aussi des plombiers et des menuisiers. La Région embauche également des agents de service général, des cuisiniers et des chefs de cuisine.

« L’investissement massif que nous réalisons pour notre jeunesse passe par le recrutement d’agents pour prendre soin de nos lycées. Aujourd’hui, je lance un appel à toutes les personnes qui se retrouvent dans cette volonté d’assurer à nos lycées les meilleures conditions de travail possibles. En rejoignant les équipes de la Région Sud au sein des lycées de notre territoire, nous vous assurons des horaires adaptés à la vie de famille, une évolution rapide, un accompagnement professionnel et la possibilité de vous former. Venez nous rejoindre » a déclaré Renaud Muselier, président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur et président délégué de Régions de France.

Vous pouvez candidater sur maregionsud.fr/emploi-lycees ou par mail à l’adresse emploi.lycees@maregionsud.fr. Il est également possible de se rendre dans les Maisons de la Région pour obtenir un complément d’information ou déposer un CV en main propre.  

Nesrine Mokthari, cuisinière au lycée la Viste à Marseille témoigne.

J.R.


Au lycée, les filles plus à risque de dépression que les garçons

Renaud Muselier, président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, vient de condamner le blocage du Vaccinobus à Carpentras. Ce dernier dénonce le comportement « violent » des antivax.
Ce Vaccinobus devait se rendre aujourd’hui au Lycée Fabre de Carpentras pour réaliser une opération de vaccination auprès des lycéens et équipes encadrantes volontaires, dans le cadre de la campagne lancée conjointement le 13 septembre dernier avec l’ARS et la Croix-Blanche. « Une manifestation ‘antivax’ a été organisée à l’entrée de l’établissement scolaire et a empêché l’entrée du vaccinobus avec un slogan ‘Bloquons partout ces vaccinodromes ambulants qui viennent traquer les ados jusque dans les collèges et lycées’ », explique-t-il.
Suite à cela, le Vaccinobus a dû quitter les lieux, sous la pression des manifestants (ndlr : une vidéo du blocage du bus est d’ailleurs publiée sur les réseaux sociaux). Toutefois, les infirmières, le médecin et le personnel de la Croix Blanche en charge de la vaccination ont tout de même pu rentrer dans l’établissement pour réaliser la vaccination de 22 lycéens alors que 70 étaient inscrits initialement.

Poursuites pénales et poursuite de la vaccination
« Ces violences sont inacceptables et insupportables, et la condamnation de notre collectivité est totale », poursuit le président de la région Sud malade du Covid depuis 3 semaines désormais qui assure que « si je n’avais pas été vacciné, j’aurais été un candidat idéal pour les services de réanimation ! »
« Les opérations du vaccinobus se poursuivront sur l’ensemble du territoire régional dès demain et seront accompagnées de notre brigade mobile de sécurité pour les encadrer, prévient Renaud Muselier. Depuis le 13 septembre, 150 lycéens ont pu être vaccinés grâce à cette opération, sur la stricte base du volontariat, sans forcer personne. Notre collectivité continuera de proposer à tous, quel que soit l’âge et quel que soit le territoire, la vaccination pour lutter contre l’épidémie. » Et le président de la Région de préciser que «si La Croix Blanche ou la FNTV choisissent de poursuivre en justice les auteurs de ces violences, la Région sera évidemment à leurs côtés ».

L.G.

Une vidéo du blocage du bus est d’ailleurs publiée sur les réseaux sociaux. Le Vaccinobus a dû quitter les lieux, sous la pression des manifestants.


Au lycée, les filles plus à risque de dépression que les garçons

Opérationnel depuis la rentrée de septembre 2019, le nouveau lycée de Châteaurenard vient d’être baptisé ‘Lycée Jean d’Ormesson’. Un choix réalisé par les élèves de cet établissement d’enseignement général et technologique d’une capacité de 910 places construit par le Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur pour un montant de 32,8M€ sur un terrain de 6 hectares mis à disposition par la Communauté d’agglomération Terre de Provence.

Outre l’hommage à l’écrivain et philosophe français décédé en décembre 2017 en baptisant le lieu de son nom, les élèves ont également souhaité présenter une exposition à travers différentes thématiques retraçant les temps forts de la vie de Jean d’Ormesson. Ils ont ainsi choisi des phrases de l’auteur, à qui l’on doit une quarantaine d’ouvrages, présentés dans un parcours proposé au sein du lycée.

Une inauguration qui s’est notamment déroulée en présence d’Héloïse d’Ormesson, fille unique de l’académicien et ancien directeur du Figaro.


Au lycée, les filles plus à risque de dépression que les garçons

Renaud Muselier, président du Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur, vient d’inaugurer le 1er distributeur de protections hygiéniques gratuites hypoallergéniques en coton 100% bio, biodégradables et compostables de la région. Situé au Lycée Ismaël-Dauphin à Cavaillon, la mise en service de cet appareil vise à lutter contre la précarité menstruelle.

« Chaque année, près d’1,7 million de femmes n’ont pas accès aux protections périodiques lorsqu’elles en ont besoin et 13% des femmes déclarent avoir déjà dû choisir entre des protections hygiéniques et un autre achat de première nécessité, explique la Région. Pour un grand nombre d’entre elles, le budget ‘menstruel’ représente plus de 5% de leur budget. Cette situation est inacceptable ! Les femmes ne devraient pas avoir à choisir entre des produits de première nécessité et des protections hygiéniques. Elles ne devraient pas avoir à fabriquer des protections elles-mêmes pour faire des économies, quand on sait qu’une mauvaise utilisation ou une trop longue utilisation de protections hygiéniques peut provoquer des chocs toxiques extrêmement dangereux. »

Tous les lycées seront équipés d’ici 2022
C’est pour cela que la Région a lancé son programme d’action ‘Les mêmes règles pour toutes’ afin de combattre cette précarité. Accessible aux 2,6 millions de femmes de la région Sud, cette opération permet de distribuer des protections via les plannings familiaux de la région, le Centre d’information sur les Droits des Femmes et des familles ainsi que par le biais des distributions alimentaires.

Par ailleurs, la Région a aussi étendu sont ‘Pass santé’ afin qu’il permette désormais un remboursement des protections hygiéniques de tous types en pharmacie pour les 400 000 jeunes femmes de moins de 30 ans de la région. Pour les 100 000 étudiantes de la région, la Région expérimente aussi déjà la distribution gratuite de ‘cups’, culottes menstruelles durables et protections hygiéniques classiques dans les résidences universitaires des Crous. Pour les étudiantes des formations du sanitaires et sociales, elles auront accès dès septembre, à des distributeurs de protections hygiéniques dans les 80 instituts de formation du territoire.

Enfin, les 80 000 lycéennes de la région bénéficieront toutes d’ici 2022 du même type de distributeur de protections hygiéniques hypoallergéniques en coton 100% bio, biodégradables et compostables installé dans le lycée Ismaël-Dauphin à Cavaillon.

 


Au lycée, les filles plus à risque de dépression que les garçons

A l’occasion de la rentrée scolaire, chaque élève des collèges publics et privés vauclusiens se verra remettre 4 masques lavables offerts par le Conseil départemental. « Il s’agit d’un geste de solidarité et d’équité envers toutes les familles vauclusiennes », souligne Maurice Chabert, Président du Conseil départemental de Vaucluse. Chaque élève recevra ces masques le jour de la rentrée, chaque masque pouvant être utilisé durant une demi-journée, puis réutilisé après avoir été lavé. Ces masques de taille enfant sont conditionnés en sachet individuel, homologués Afnor et traités avec un désinfectant virucide. Ils sont donc utilisables dans l’immédiat.

Le Vaucluse compte 30 000 collégiens scolarisés dans les 41 établissements publics et les 13 collèges privés. Au total, 120 000 masques vont ainsi être fournis gracieusement par le Département, le tout pour un montant de 200 000 €. « Depuis le début de la crise sanitaire, le Département est aux côtés des collégiens, comme cela avait été le cas par exemple avec le prêt de tablettes numériques aux élèves n’ayant pas de matériel informatique chez eux, confie Dominique Santoni, Vice-présidente du Conseil départemental chargée des Collèges. On ne veut pas que cet équipement indispensable pour les élèves en cette rentrée très particulière soit un facteur d’inégalité entre les familles. Nous savons l’effort financier que cela peut représenter dans les foyers. »

Eviter le décrochage scolaire

Dans le même temps, la région Provence-Alpes-Côte d’Azur a renforcé son soutien aux lycées afin de leur permettre d’accueillir les élèves et le personnel encadrant dans les meilleures conditions possibles pour cette rentrée scolaire 2020/2021. Dans ce cadre, la région va donc remettre un masque en tissu à chaque lycéen de la région.

«  Il était essentiel de ne pas reporter la rentrée scolaire, ce qui aurait été une faute majeure, insiste Renaud Muselier, président de la région. De nombreux enfants n’ont pas vu une salle de classe, pas suivi un cours depuis le 16 mars dernier. Le risque de décrochage global est trop grand et concerne une génération entière. »

Pour cette rentrée, la Région Sud fournira donc, à chaque lycéen, un masque en tissu lavable 35 fois.

400 distributeurs de gel hydro-alcoolique

Par ailleurs, la Région dotera les chauffeurs de cars scolaires de masques chirurgicaux de dépannage pour nos lycéens. Dans le même temps, les cars, les TER et les établissements seront désinfectés selon les normes établies par le Gouvernement. Les 4 000 agents des lycées, comme ceux des services, seront encouragés et assistés pour un dépistage préventif de rentrée. Enfin, afin de faciliter le respect des consignes sanitaires, dès le 1er septembre, près de 400 distributeurs de gel hydro-alcoolique seront installés dans tous les lycées.

« Notre priorité est de protéger la santé de nos lycéens tout en assurant la continuité du service public de l’éducation, aux côtés de l’Etat et du Rectorat», poursuit Renaud Muselier. Depuis le début de la crise sanitaire, nous avons ainsi commandé plus de 13 millions de masques pour les habitants de Provence-Alpes-Côte d’Azur, dont près de 300 000 ont déjà été distribués depuis juin dans les établissements scolaires.

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