20 mai 2024 |

Ecrit par le 20 mai 2024

La LEO relie (enfin) les deux rives de la Durance

Si seulement un tiers de la liaison Est-Ouest (LEO) est opérationnelle à ce jour, les élus des territoires concernées affichent enfin une volonté commune d’avance sur ce dossier vital pour le bassin de vie d’Avignon. Ainsi, suite à l’avis défavorable rendu fin juillet par l’Agence nationale de l’environnement sur le projet du tronçon 2 de la liaison Est-Ouest (LEO), la maire d’Avignon Cécile Helle invite les maires des communes du Nord des Bouches-du-Rhône à s’unir pour définir une stratégie d’actions communes afin de limiter à court terme la circulation des poids lourds dans leurs communes respectives.

« Ce qui nous réunit, c’est notre volonté commune de défendre le projet de la LEO qui doit impérativement se réaliser. » C’est sur ces mots que la maire d’Avignon Cécile Helle, entourée de Marcel Martel, maire de Châteaurenard, Jean-Christophe Daudet, maire de Barbentane, Yves Picarda, maire de Rognonas, Georges Jullien, maire de Noves, Éric Lecoffre, maire de Maillane, Serge Portal, maire d’Orgon, et Corinne Chabaud, Présidente de Terre de Provence Agglomération, entend mener bataille suite à la reprise du dossier de la LEO par les services de l’Etat.

Etude d’impact obsolète

Pour rappel, le projet de liaison Est-Ouest consiste en un contournement routier de l’agglomération d’Avignon par le sud, en créant une voie nouvelle de 13 km destinée à fluidifier les trafics de la ville (notamment la rocade Charles de Gaulle) ainsi que le Nord des Bouches-du-Rhône. Constituée de 3 tranches dont la première a été mise en service en 2010, la réalisation de la tranche 2 est à l’arrêt depuis juillet dernier suite à un rapport de l’Autorité environnementale (AE) évoquant entre autres « une étude d’impact obsolète, non conforme aux dispositions de la directive ‘projet’, sans actualisation ni de l’ensemble du projet ni même de la tranche 2, objet de la demande d’autorisation environnementale ».

« Ce qui nous réunit, c’est notre volonté commune de défendre le projet de la LEO qui doit impérativement se réaliser. »

Face à cette décision, les édiles des communes concernées ont décidé de faire front commun pour apporter des réponses rapides et concrètes qui permettront de limiter à court terme la circulation des poids lourds aux heures de pointe. Parmi les pistes d’actions évoquées, la volonté de faire reporter une partie du trafic poids lourd sur le réseau autoroutier en proposant la création d’une jonction entre l’A7 et l’A9 au niveau d’Orange et la mise en gratuité du tronçon autoroutier sur l’A7 entre Avignon Nord et Avignon Sud. « Pour cela nous allons solliciter un rendez-vous commun avec les représentants des autoroutes du Sud de la France, précise Cécile Helle. Nous en profiterons pour leur demander de revoir la signalétique notamment sur l’A9 qui incite les camions à sortir à Remoulins pour traverser le territoire. » Une stratégie destinée à contenir les poids lourds sur l’autoroute qui va se traduire également par la mise en place d’arrêtés de limitation de circulation des poids lourds aux heures de pointe.

Besoin impératif de restructurer le réseau routier

Quant au projet de contournement de la LEO, il reste « au cœur de nos préoccupations car il demeure l’un des éléments de réponse à ces enjeux de mobilité, de pollution et de santé » souligne Cécile Helle qui prend acte du rapport de l’Autorité environnementale « qui rend-là un avis très critique sur le tracé tel qu’il existe aujourd’hui notamment dans son impact environnemental et écologique mais qui dans le même temps reconnaît la nécessité de réaliser une voie de contournement… ». A l’heure où la LEO est à l’arrêt, le projet est pourtant attendu de pied ferme par Marcel Martel, maire de Châteaurenard, pour qui la LEO « est un réel besoin parce que nous avons un grand projet économique : le ‘Grand marché de Provence’ qui consiste à redéployer le Marché d’intérêt national (MIN), et pour lequel on aura impérativement besoin de restructure notre réseau routier. »

Après avoir écrit à Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, ainsi qu’au président de la Région Sud Renaud Muselier, et en attendant un rendez-vous commun avec le nouveau préfet de région, les maires réfléchissent à des solutions alternatives pour désengorger les grands axes routiers sur leurs communes respectives. Parmi les idées soulevées, celle d’une meilleure exploitation du rail, « un moyen pas assez utilisé dans le département » selon Serge Portal le maire d’Orgon. Un sentiment partagé par Jean-Christophe Daudet, maire de Barbentane, qui propose également une meilleure exploitation de la ligne ferroviaire Barbentane-Avignon.


La LEO relie (enfin) les deux rives de la Durance

Suite à l’épisode cévenol qui s’est abattu sur le Gard récemment, le conseil d’administration de l’Association des maires de Vaucluse (AMV) a tenu à témoigner sa solidarité aux habitants des communes de ce département voisin. L’association des élus vauclusiens a ainsi décidé d’apporter son soutien à travers une première aide exceptionnelle d’un montant de 5 000 €.

Ce n’est pas la première fois que l’AMV manifeste ainsi sa solidarité. L’an dernier, l’association co-présidée par Jean-François Lovisolo, maire de la Tour d’Aigues, et Pierre Gonzalvez, maire de l’Isle-sur-la-Sorgue, avait participé, à hauteur de 10 000 €, à la collecte nationale pour la reconstruction de Notre-Dame de Paris ou bien encore au soutien à la reconstruction de l’île française de Saint-Martin dans les Caraïbes (pour un montant de 10 000€) après l’ouragan Irma en 2017.


La LEO relie (enfin) les deux rives de la Durance

L’Association des maires de Vaucluse (AMV) vient de tenir à Sorgues ses universités des maires et des présidents d’intercommunalité de Vaucluse. En partenariat avec l’association des maires de France (AMF) et mairie 2000, cette formation a permis aux élus vauclusiens de mieux comprendre les enjeux de leur fonction.

Le duo à la présidence de l’AMV, composé de Jean-François Lovisolo, maire de La Tour-d’Aigues, et de Pierre Gonzalvez, maire de l’Isle-sur-la-Sorgue, a accueilli une centaine d’élus à la salle des fêtes de Sorgues. Ainsi, 50 communes vauclusiennes et deux EPCI (Etablissement public de coopération intercommunale) étaient représentés.

En tout, les élus ont suivi près de 7 heures de formation rythmées par 6 intervenants différents. Entre assureurs, géomètres-experts, et bien d’autres, les représentants des collectivités du département ont pu bénéficier d’un large éventail de connaissances pour mener à bien leur mandat jusqu’en 2026. « La fonction d’élu n’est pas si simple qu’elle n’y parait, au contraire, elle est complexe et transversale », explique Jean-François Lovisolo. De la retraite à l’absentéisme professionnel en passant par les contrats de projet, tous les sujets liés à la fonction d’élu ont été abordés.

« Cette journée d’apprentissage est plus qu’essentielle. »

« Cette formation est plus que nécessaire puisqu’elle nous permet d’accompagner les élus locaux dans la gestion de leur fonction », ajoute le maire de La Tour-d’Aigues. Cet accompagnement constitue l’objectif principal de l’AMV qui propose cette formation jugée indispensable par les différents élus présents. « Cette journée d’apprentissage est plus qu’essentielle, surtout pour les nouveaux élus comme moi », raconte Dominique Vissecq, adjointe au maire de Bédoin, Alain Constant, et chargée du pôle culturel. L’ancienne professeure d’histoire, tout comme les autres élus, espère assister à d’autres formations comme celle-ci au cours de l’année. « Cela nous permettrait d’être réactifs face à toute situation », justifie-t-elle.

La centaine d’élus était assidue. La complexité et la richesse de cet enseignement constituent un frein pour la mémoire des mandatés. Un ‘guide du maire employeur’ de plus de 200 pages récapitulatif de cette journée leur sera donc accessible sur internet d’ici la fin du mois.

« Notre objectif est de proposer 2 ou 3 formations par an. »

L’association des maires de Vaucluse ne compte pas s’arrêter à cette journée éducative. « Notre mission est de plus en plus difficile : contraintes budgétaires, transferts de compétences aux intercommunalités, évolution permanente du contexte législatif réglementaire, multiplication des normes, responsabilité des élus… » avaient déclaré les deux coprésidents suite à leur élection en juillet dernier. Afin de faire face à ces nombreuses problématiques, l’AMV programme plusieurs journées informatives comme ses universités des maires et des présidents d’intercommunalité de Vaucluse. « Toute une série de formations est prévue jusqu’en 2026. Notre objectif est de proposer 2 ou 3 formations par an afin d’affronter le cadre évolutif qui se veut très rapide, surtout au niveau de l’urbanisme », annonce Jean-François Lovisolo.

La priorité de l’AMV reste l’accompagnement des élus durant les 6 années à venir. L’association représente un pont entre ses membres et l’administration. Les représentants des collectivités vauclusiennes peuvent accéder aux différents contacts des membres de l’AMV. Ils peuvent également échanger entre eux sur les difficultés rencontrées au quotidien et les solutions apportées, comme ils l’ont fait jeudi dernier.

Le garde des Sceaux veut protéger les maires

Le Garde des Sceaux vient de publier une circulaire à destination des parquets afin de lutter contre les agressions visant les maires et les élus municipaux. Ce document contient la prise en compte de la qualité des victimes dans les qualifications pénales retenues, le recours à la qualification d’outrage s’agissant des insultes, une réponse pénale qui évite le simple rappel à la loi et, pour les actes les plus graves, l’usage de la comparution immédiate ou l’interdiction de séjour.

« Cela répond aux attentes des élus agressés de voir prises en compte à sa juste mesure les atteintes dont ils font l’objet, se félicite l’AMF (Association des maires de France) qui rappelle aussi que « ces engagements ne pourront être tenus qu’à la condition que les moyens de services de la Justice soient renforcés et que la répartition des effectifs de police et de gendarmerie préserve l’impératif de proximité et de réactivité d’intervention. »

1 milliard d’euros pour l’investissement local

Cet été, le ministère de la Cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales a dévoilé les grandes lignes du DSIL (Dotation de soutien à l’investissement local). Ce plan de relance et d’accompagnement dans les territoires est doté de 1 milliard d’euros réparti en enveloppes régionales. Destiné aux opérations lancées par les communes, les EPCI et les Pôles d’équilibre territorial et rural (PETR), ces sommes doivent permettre d’aller au bout de certains contrats. Parmi ces contrats sont comptés les conventions ‘Action coeur de ville’, les conventions et protocoles ‘Territoires d’industrie’, les futures conventions ‘Petites villes de demain’, les contrats de ruralité, de ville, et de plan ‘État-région’. Un modèle de contrat sous la forme d’une simple convention sera transmis aux collectivités territoriales par la direction générale des collectivités locales. Ainsi, ces collectivités pourront soutenir des projets sur des thématiques prioritaires comme la transition écologique, la résilience sanitaire et la préservation du patrimoine public historique et culturel. La DSIL sera répartie en adéquation avec les priorités gouvernementale en termes d’aménagement et de cohésion du territoire.

Vanessa Arnal

Journaliste stagiaire de l’Ecole de journalisme de Nice


La LEO relie (enfin) les deux rives de la Durance

Il ne reste plus que le mardi 2 juin prochain pour déposer en préfecture les déclarations de candidature pour le second tour des élections municipales prévu le 28 juin 2020.

 

A ce jour, 27 communes sont concernées en Vaucluse par un second tour :

Aurel, Buisson, Castellet-en-Luberon, Rasteau, Roaix, Villars, Apt, La Bastide-des-Jourdans, Cadenet, Cavaillon, Mérindol, Avignon, Bedarrides, Caumont-sur-Durance, Entraigues-sur-la-Sorgue, Morières-lès-Avignon, Le Thor, Aubignan, Bédoin, Bollène, Caromb, Carpentras, Jonquières, Lapalud, Mazan, Mornas et Orange

 

Pour les communes de l’arrondissement d’Avignon, ces déclarations sont déposer ce jour-là à la préfecture de Vaucluse, 2 avenue de la folie à Avignon : de 8h30 à 11h30 et de 13h30 à 18h.

 

Pour les communes de l’arrondissement de Carpentras, à la sous-préfecture de Carpentras, 62 avenue de la sous-préfecture à Carpentras : de 8h30 à 11h45 et de 13h30 à 18h.

 

Pour les communes de l’arrondissement d’Apt, à la sous-préfecture d’Apt, place Gabriel Peri à Apt : de 8h30 à 11h45 et de 13h30 à 18h.

 

Aucune candidature ne pourra être enregistrée en dehors de ces délais. Le dépôt des candidatures se fait uniquement sur rendez-vous en adressant un message à l’adresse suivante : pref-candidatures-municipales2020@vaucluse.gouv.fr (une personne par rendez-vous uniquement)

 

Communes de moins de 1 000 habitants :

Les candidats au 1er tour, s’ils n’ont pas été élus, sont automatiquement candidats au second tour.

 

Communes de 1 000 habitants et plus :

Une déclaration de candidature est obligatoire au 2e tour. Pour qu’une liste puisse participer au second tour de scrutin, elle doit avoir obtenu au premier tour un nombre de voix au moins égal à 10 % des suffrages exprimés.

Pour qu’une liste soit admise à fusionner, elle doit avoir obtenu au premier tour un nombre de voix au moins égal à 5% des suffrages exprimés. Pour ces deux situations, des fiches d’aide à la constitution des dossiers de candidature ainsi que les imprimés nécessaires sont disponibles sur le site internet de la préfecture de Vaucluse à télécharger ICI.

 

https://www.echodumardi.com/tag/maires/page/2/   1/1