18 décembre 2025 |

Ecrit par le 18 décembre 2025

Les municipales à Marseille, un avant-goût de la présidentielle ?

C’est peut-être pas un hasard si Marseille est la ville « de cœur » du Président de la République. Elle a valeur de test politique. L’affrontement électoral qui s’annonce pour les prochaines municipales ressemble furieusement à celui attendu pour la présidentielle de 2027. Les mêmes protagonistes, les mêmes enjeux, les mêmes thèmes…

Aujourd’hui dirigée par une alliance de gauche conduite pas Benoît Payan, le futur électoral de la cité phocéenne est aujourd’hui ouvert à un grand suspens. Comme pour la présidentielle, tout est possible et la pression monte. Tout d’abord le collectif du Printemps marseillais qui réunit toutes les forces de gauche est menacé par une possible candidature solo de LFI. Tout comme au plan national. De leur côté la droite et le centre, aujourd’hui unis, se voient également menacés par le RN qui pourrait jouer les arbitres de cette élection. Tout comme au plan national.

« Pour gagner il faut s’unir », mais personne ne veut concéder à l’autre

Côté stratégie on y retrouve les mêmes recettes. Benoît Payan érige le RN en unique adversaire histoire de simplifier la donne. Moi ou le chaos, ça ne vous rappelle rien ? Cette volonté de marginaliser LFI n’est pas du tout du goût de Sébastien Delogu, son candidat. Ce dernier riposte en jouant, pour l’instant, la carte de l’union. « Si Payan ne propose pas la fusion des listes de gauche il provoque la bascule à l’extrême droite » assure-t-on chez les Insoumis. Des deux côtés on dit au fond la même chose : « pour gagner il faut s’unir », mais personne ne veut concéder à l’autre. Une affaire d’ego ? Encore une similitude.

Laissant sous-entendre qu’un accord avec le RN était possible, c’est aujourd’hui chacun dans son camp

Pour ce qui est de la droite locale, c’est aussi copie conforme avec le sulfureux débat sur l’union des droites. La droite avec ou contre l’extrême droite ? Martine Vassal, Présidente DVD de la Métropole Aix-Marseille-Provence et Franck Allisio, député RN sont sur le ring. Bien que Martine Vassal ait malencontreusement dit « qu’on verrait pour le deuxième tour », laissant sous-entendre qu’un accord avec le RN était possible, c’est aujourd’hui chacun dans son camp. Mais les thèmes sécuritaires sont communs. Ils sont même au cœur des débats, alimenté en cela par l’actualité et en particulier l’assassinat de Mehdi Kessaci, le militant qui luttait contre les narcotrafiquants. Un récent sondage réalisé par l’IFOP pour le compte du quotidien La Provence, donnait le candidat du RN en tête (mais que légèrement). Tout comme les enquêtes d’opinion pour la présidentielle qui donne Jordan Bardella vainqueur au premier tour.

Plus que jamais Marseille doit être regardé avec attention, ce qui risque de s’y produire en mars prochain pourrait bien être une répétition de ce qui pourrait se passer un an plus tard au plan national.


Les municipales à Marseille, un avant-goût de la présidentielle ?

Après 9 mois passés emmaillotée sous un échafaudage pour cause de restauration, la statue de la Sainte Vierge de la basilique de Notre-Dame-de-la-Garde de Marseille a été officiellement révélée au public le 7 décembre dernier dans sa nouvelle parure. Baptisée la Bonne Mère, cette vierge à l’enfant, protectrice de la ville fait aujourd’hui l’objet d’une ferveur étonnante et cela au-delà de toute confession.

Bien que la construction de la basilique de Notre-Dame-de-la-Garde soit assez récente, la statue de la sainte vierge qui coiffe son clocher semble avoir toujours été là. Elle vieille sur la ville et sa baie. Cette « bonne mère » comme on dit à Marseille est devenue un repère pour ses habitants et un symbole pour la ville. Mais la pollution, le mistral et l’air maritime avaient quelque peu terni son éclat. Pas moins de 30 000 feuilles d’or auront été nécessaire pour lui redonner son lustre initial.

La « bonne mère » serait ainsi un refuge, un phare dans une époque trouble et incertaine

La ferveur populaire qui a accompagné les manifestations organisées pour fêter la fin des travaux de cette restauration illustre que le besoin de spiritualité connaît aujourd’hui un nouvel élan. Le caractère anxiogène de l’époque et les déliquescences sociales que nous vivons n’y sont sans doute pas étranger. La « bonne mère » serait ainsi un refuge, un phare dans une époque trouble et incertaine. Fait d’autant plus remarquable qu’il se produit dans un des villes les plus cosmopolites de France. C’est la bonne mère de tout le monde et pas uniquement des chrétiens.

Mais dans cette ferveur retrouvée on peut surtout y voir un appel à la paix. Une pacification tellement nécessaire et appelée par tous (ou presque) qui trouve malheureusement difficilement son chemin. Ces 9 mois de travaux et 2,8 M€ de budget étaient sans doute nécessaires pour redonner de l’espoir.


Les municipales à Marseille, un avant-goût de la présidentielle ?

Le restaurant La Chape, situé à Gargas, accueillera le concert ‘Mythik’ ce samedi 20 septembre, qui réunira jeunes talents et légendes du rap et hip-hop marseillais.

Dans le cadre de ses soirées ‘Les Échappées’, qui visent à livrer une production plus ambitieuse au public, le restaurant La Chape accueillera le concert ‘Mythik’ ce samedi 20 septembre. Un événement autour de l’univers du hip-hop et du rap. Une dizaine d’artistes marseillais se succéderont pour offrir au public une soirée unique.

Le programme

La soirée débutera avec DJ Riddle qui posera les bases avant de laisser la place à la nouvelle génération de rap et hip-hop. Mista Didus, habitué des open mics, se lancera, puis Hermano Salvatore livrera un sale très poétique avec beaucoup d’intensité. Enfin, l’artiste K-Meleon montrera sa polyvalence.

Les pionniers du rap français seront aussi de la partie, notamment Freeman, ancien membre du groupe IAM, ou encore Puissance Nord, duo emblématique des quartiers nord de Marseille. Le groupe 3e Œil fêtera ses 30 ans de carrière à Gargas accompagné de DJ Sebti, une figure montante du rap et hip hop.

Il est encore temps de réserver sa place sur la billetterie en ligne.
Samedi 20 septembre. 19h. 35€. Quartier Grande Fontaine. 665 Avenue des Cordiers. Gargas.


Les municipales à Marseille, un avant-goût de la présidentielle ?

Annoncée en début d’année 2025, la compagnie ferroviaire italienne Trenitalia ouvre une nouvelle ligne entre Marseille et Paris qui passe par les gares d’Aix-en-Provence TGV, Avignon TGV et Lyon Saint-Exupéry. Le premier trajet aura lieu ce dimanche 15 juin.

À partir de ce dimanche 15 juin, les Avignonnais pourront monter à bord du Frecciarossa, qui veut dire « flèche rouge » en italien en raison de la couleur du TGV, mais aussi de ses performances, selon la compagnie italienne, car il peut atteindre 300km/h en 4min.

Trenitalia proposera quatre allers-retours quotidiens entre Marseille et Paris. À bord de ce train, les passagers disposeront de 462 sièges répartis en trois classes : standard, business et exécutive.

©Trenitalia

Le TGV entre en gare

Le tout premier aller-retour entre la capitale et la Cité phocéenne se fera ce dimanche 15 juin. Le premier départ se fera de la Gare de Lyon à Paris à 5h54 pour arriver à Marseille Saint-Charles à 9h15, avec un arrêt à Avignon TGV à 8h37. Il y aura également un départ de Paris à 11h14, 14h26 et 19h03. Le 3e train de la journée (départ à 14h26 à Paris) en direction de Marseille ne fera pas d’arrêt à la Cité des papes et ne passera que par la gare TGV d’Aix-en-Provence avant d’arriver à son terminus.

Dans l’autre sens, le premier départ de Marseille se fera à 6h52. Les autres départs sont prévus à 9h53, 15h47 et 18h49. En direction de la capitale, les quatre trajets journaliers passent par toutes les gares prévues initialement, dont celle d’Avignon TGV.

Les horaires des TGV du 15 juin au 13 décembre 2025. ©Trenitalia

Des prix attractifs

La compagnie ferroviaire italienne adopte une politique tarifaire attractive, avec des billets dont les prix commencent à partir de 27€. Ces tarifs seront ensuite réévalués en fonction du taux de remplissage des trains.

Pour réserver votre billet en direction de Paris ou de Marseille, cliquez ici.


Les municipales à Marseille, un avant-goût de la présidentielle ?

Le constat est accablant et sans appel : ces dernières années, la taille des sardines en mer méditerranée a baissé de plus de 60 % en moyenne. Les causes sont multiples et pas forcément le réchauffement climatique. En tous cas ce poisson côtier n’est pas prêt d’obstruer l’entrée du vieux port de la cité phocéenne.

Selon Daniela Banaru, enseignante et chercheuse à l’Institut Méditerranéen d’Océanographie de Marseille, la baisse de la taille des sardines est principalement dû à celle du plancton. En effet, ce dernier, qui constitue le premier casse-croute des sardines, se fait plus rare et sa taille est également plus réduite. En conséquence, les sardines passent d’une taille moyenne XL, comprise entre 15 et 20 cm à une taille S, allant de 10 à 12 cm. CQFD. Mais alors pourquoi le plancton se fait-il moins abondant ? Les rejets dans la mer qui sont de plus en plus purifiés en seraient la cause principale. Les études sont formelles les traitements micro biologiques très performants ont fait chuter la quantité et la qualité du plancton, selon Institut Méditerranéen d’Océanographie. On veut moins rejeter en mer et on appauvrit l’écosystème. C’est à n’y plus rien comprendre.. Même punition du côté de l’étang de Thau où les ostréiculteurs doivent désormais attendre deux fois plus longtemps pour que leurs huîtres arrivent à une taille commercialisable. Mais qu’on se rassure dans les deux cas huitres et poissons conservent toutes leurs propriétés. La seule incidence est que maintenant dans les boites (de sardines) on passe de 3 à 6 unités.

De leur côté, les pêcheurs estiment que le thon est la cause principale de la réduction de la taille des sardines. En effet, les populations de thon, qui étaient menacées et qui ont fait l’objet de restrictions drastiques de pêche, ont aujourd’hui retrouvé des niveaux plus satisfaisants. Plus nombreux et plus affamés, ces gros poissons vient bouloter de la sardine côtière et ne laissent pas le temps à ces dernières de grossir. CQFD aussi.

Morale de cette histoire la trop grande intervention de l’homme sur la nature, que ce soit d’un côté ou de l’autre, a toujours pour conséquence de dérégler un système parfaitement organisé. Ce n’est pas la fameuse sardine qui aurait bouché l’entrée du vieux port qui dira le contraire…


Les municipales à Marseille, un avant-goût de la présidentielle ?

À l’approche du printemps, le marché immobilier français semble connaître un léger regain, comme en Vaucluse notamment mais aussi dans de nombreuses grandes villes. Pour autant, il existe de fortes disparités selon les rues. Le site immobilier Se Loger vient de dévoiler son classement des rues les plus chères au m2 dans les 50 plus grandes villes de France. En Vaucluse, seule Avignon est concernée. Les prix les plus élevés y sont supérieurs à ceux de Nîmes mais restent très éloignés de ceux pratiqués à Montpellier, Aix-en-Provence ou bien encore Marseille.

Se Loger, leader spécialiste des portails immobiliers en France, vient de dévoiler son classement* des rues les plus chères dans les 50 plus grandes villes de France. Sans surprises, Paris est indétrônable : La Rue de Furstemberg (23 087€/m²) caracole en tête, suivie par le Quai des Orfèvres (23 054€/m²) et l’Avenue Montaigne (22 548€/m²). Le cœur historique parisien concentre à lui seul les cinq rues les plus chères de France.
« Dans les métropoles provinciales, certaines rues affichent toutefois des niveaux de prix comparables à ceux de certains arrondissements parisiens, explique www.seloger.com. C’est notamment le cas à Antibes (12 701€/m²) à Cannes (11 546€/m²), à Nice (11 892€/m²) ou encore à Cannes (11 546€/m²). »
Dans tous les cas cependant, Paris demeure la ville où le prix moyen du mètre carré atteint les plus hauts niveaux dans l’Hexagone (9 468 €/m²).

Marseille près de 2,5 fois plus chère qu’Avignon
Derrière ‘l’intouchable’ ville Lumière et le trio azuréen, Marseille tire largement son épingle du jeu. Dans la cité phocéenne (voir tableau ci-dessous), les rues du Castellet, Colline-Chanot, Emile-Duployet, l’impasse Blanc, les traverses du Génie et Nicolas ou bien encore le chemin de la Batterie du Roucas-Blanc affichent 8 475€ du m2. Juste derrière se situe la rue du Terrail (8 317€/m²).
De quoi devancer les rues les plus onéreuses d’Aix-en-Provence : la traverse du lavoir de Grand-Mère (7 955€/m²) ainsi que l’avenue Guiseppe Verdi (7 776€/m²).
Chez la ‘voisine’ aixoise, ces prix les plus chères s’échelonnent ainsi de presque 8 000€/m² à 6 899€/m² pour l’immobilier le plus ‘accessible’ situé avenue Jean et Marcel Fontenaille. C’est 1 500€ de plus qu’à Montpellier avec la rue des Loutres (5 300€/m²) et l’avenue Raymond-Dugrand (5 262€/m²).

Crédit : Se Loger

La cité des papes devance Nîmes
A Avignon les prix les plus hauts sont en deçà d’environ 1 200€/m² par rapport à ceux pratiqués à Montpellier (route de Vauguières : 4 841€/m²). Pour la cité des papes, (voir carte ci-dessous) c’est la rue Félix-Gras où se trouvent les prix immobiliers les plus élevés (3 656€/m²).
Ensuite, sans surprises, toutes ces rues se trouvent dans l’intra-muros : rue Saluces (3 492€/m²), rue de la Balance (3 445€/m²), rue Bouquerie (3 360€/m²), rue Joseph-Vernet (3 335€/m²), rue des Trois Colombes (3 273€/m²), rue Buffon (3 254€/m²), rue Bancasse (3 245€/m²) et rue de la Banasterie (3 242€/m²). A des années lumières des 81,81€/m² pour un T3 dans le quartier Monclar comme l’avaient évalué nos confrères de l’hebdomadaire Le Point dans une enquête publiée l’été dernier sur l’impact de l’insécurité en matière de valeur des biens immobiliers alors que l’on peut tabler sur un prix moyen de 2 500€/m² sur Avignon. Les prix les plus chères dans la cité des papes restent néanmoins supérieurs à ceux de Nîmes dont la fourchette du top 10 est comprise entre la corniche de l’Ermitage (3 136€/m²) et le chemin du Galinié (3 090€/m²).



Une France à deux vitesses
Malgré l’écart avec les villes les plus chères Avignon et Nîmes affichent des prix supérieurs à ceux de la moyenne nationale (3 078€/m²). Si les prix flambent dans certaines grandes villes françaises, il existe encore des rues dans le Top 50 où les prix restent davantage accessibles. Par exemple, à Saint-Etienne, la rue la plus chère (Rue Paillard) affiche un prix de ‘seulement’ 2 378€/m², soit 10 fois moins chère que la rue Furstemberg à Paris.
Parmi ces ‘bonnes affaires’, on retrouve également la rue du Congo à Tourcoing (2 224€/m²), la rue Barbanègre à Mulhouse (2 184€/m²), la rue Pierre-Raymond à Limoges (2 056€/m²) ou bien encore le rue de Séraucourt à Bourges (1 892€/m²).

L.G.

Méthodologie* :
Prix immobiliers Meilleurs Agents-Se Loger Mars 2025. Trois sources de données : base Notaires, DVF et les transactions communiquées par les agences immobilières partenaires de Se Loger.


Les municipales à Marseille, un avant-goût de la présidentielle ?

Dans nombre de villes ayant quelques prédispositions touristiques c’est le ras-le-bol. Le nombre de locations saisonnières augmente de manière exponentielle, les prix de l’immobilier flambent, les habitants ne peuvent plus se loger. C’en est trop pour les maires concernés, qui pour marquer les esprits, procèdent à l’arrachage des boîtes à clés de ces logements, qui s’incrustent sur le mobilier urbain des villes. Tout un symbole.

Sous l’impulsion de son maire , Benoît Payan, qui en avait fait une promesse électorale, la ville de Marseille vient d’annoncer un durcissement des conditions d’exercice pour ses meublés touristiques. Le nombre de jours de location autorisés, pour les propriétaires de résidences principales, passe de 120 à 90 jours par an. Cette récente décision fait suite à l’application, il y a quelques mois, du principe de compensation pour les résidences secondaires. Les propriétaires qui mettent en location saisonnière une résidence secondaire ont obligation de proposer sur le marché traditionnel un bien de surface équivalente. En 2023, on recensait dans la cité phocéenne 13 000 meublés touristiques, dont 55 % en résidence secondaire. Leur nombre a été en progression de 45 % sur un an. Cette croissance exponentielle on la doit au développement des plateformes de réservation comme Airbnb et autres consœurs.

Dans les campagnes, les chambres d’hôtes sont une vraie opportunité pour le tourisme local

Si on peut être hostile à cette tendance actuelle et exaspérante de vouloir tout encadrer et réguler, il faut bien admettre qu’il est nécessaire de mettre un peu d’ordre dans tout cela. A minima, apporter quelques garanties pour que nos villes restent des lieux de vie vivables et logeables pour le plus grand nombre. Mais de l’autre côté de la médaille, ces locations peuvent constituer des compléments de revenus non-négligeables pour beaucoup de foyers. Et en particulier dans les circonstances économiques actuelles. Il ne faudrait pas non plus négliger les dépenses effectuées par les touristes (restaurants, commerces, musées…) ou encore les taxes de séjour collectées par les municipalités (4,2 M€ pour Marseille). L’augmentation des capacités d’accueil apportées avec AirBnB a largement participé au développement de l’activité touristique de nombreuses villes et sans vraiment impacter l’industrie hôtelière. Dans les campagnes, là où les hôtels traditionnels ne trouveraient pas de rentabilité, les chambres d’hôtes sont une vraie opportunité pour le tourisme local.

Vouloir réguler c’est faire les bons choix, prendre des mesures qui soient équilibrées. Ainsi il n’est pas sûr que la réduction du nombre de jours de locations pour les résidences principales vienne résoudre la crise du logement ou faire baisser les prix de l’immobilier. Ce qui n’est pas forcément le cas des résidences secondaires. Tout est dans la nuance…


Les municipales à Marseille, un avant-goût de la présidentielle ?

SpaDreams, tour-opérateur spécialiste des séjours bien-être depuis 40 ans, vient de dévoiler le top 500 des attractions et sites touristiques les plus populaires d’Europe en matière de recherche sur internet*. Ce classement repose sur l’analyse des volumes de recherche mondiaux, en tenant compte non seulement de Google, mais aussi de Bing et des principales plateformes sociales telles que Tik tok, Instagram, Pinterest et You tube.

La France trust le podium
En tout, la France place 50 sites parmi les 500 premiers d’Europe sur un total de de 2 300 attractions et sites analysés. L’Hexagone réalise même le triplé avec les 3 premières places. A savoir  Disneyland Paris (13 690 340 recherches mensuelles), la Tour Eiffel (9 185 730) et le Mont-Blanc (8 748 850).

Près de 13,7 millions de recherches mensuelles sur le net pour Disneyland Paris, plus de 9 millions pour la tour Eiffel et 8,74 millions pour le Mont Blanc. La France prend les 3 premières places européennes. Source : SpaDreams.fr Crédit : D-stock/Adobe stock/DR

Quelle ‘e-attractivité’ pour les sites régionaux ?
Près de nous, c’est le Pont du Gard qui affiche la meilleure ‘e-attractivité’ en se classant 169e avec 821 840 recherches mensuelles (21e français). Dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, c’est ensuite la cité phocéenne qui est à l’honneur avec Notre-Dame de la Garde (365e et 369 900 recherches – 38e français) et le château-d’If (419e avec 306 920 recherches – 45e français).

En 428e position, le palais des papes à Avignon se positionne en 3e position régionale avec 302 750 recherches mensuelles (46e français). Le plus grand palais gothique du monde devance ainsi la promenade des Anglais à Nice (435e pour 302 460 recherches – 47e français) et le lac de Sainte-Croix, situé entre les départements du Var et des Alpes-de-Haute-Provence au cœur du Parc naturel régional du Verdon (500e et 247 910 recherches – 50e français).

Dans la région, le pont du Gard affiche plus de 820 000 recherches mensuelles sur le net. Crédit : Adobe Stock-M. Studio

*Pour établir un classement complet et actuel des attractions touristiques en Europe, SpaDreams a comparé les volumes de recherche des principales attractions européennes. Celles-ci incluent des parcs de loisirs (parcs d’attractions, parcs animaliers, parcs naturels, etc.), des bâtiments (châteaux, palais, hôtels, bâtiments gouvernementaux, etc.), des espaces publics (parcs, rues, marchés, places, quartiers, etc.), des sites religieux (églises, monastères, temples, synagogues, mosquées, etc.), des sites historiques (ruines, mémoriaux, etc.), des statues/sculptures, des attractions naturelles (parcs nationaux, lacs, rivières, montagnes, plages, îles, etc.), des musées (musées, galeries, expositions, etc.) et des structures (tours, ponts, murs, etc.).
Les volumes de recherche mensuels mondiaux sur Instagram, Pinterest, TikTok, YouTube, Google et Bing ont été analysés, puis additionnés pour déterminer un volume de recherche total. Le classement européen comprend plus de 2 300 attractions dans 43 pays. Seuls les pays dont le territoire est principalement situé en Europe ont été pris en compte. L’Ukraine a été exclue du classement en raison de la guerre actuelle. Les petits pays comptent en moyenne 20 à 50 attractions évaluées, tandis que les grands pays en comptent entre 50 et 100.


Les municipales à Marseille, un avant-goût de la présidentielle ?

Le Pastis de Marseille ou le savon de Marseille… dorénavant il faudra montrer patte blanche pour se revendiquer originaire de la cité Phocéenne. La ville de Marseille a lancé un appel à candidatures pour la délivrance d’un label « Fabriqué à Marseille ». Il s’agit de valoriser les savoir-faire artisanaux et industriels de la deuxième ville de France et d’en faire pour les entreprises labellisées un atout commercial.

Les alsaciens ou les bretons l’ont fait il y a belle lurette pourquoi Marseille ne serait pas aussi une appellation d’origine motivante pour les consommateurs ? Paul Ricard, un génie du marketing avant l’heure, avait trouvé pour le lancement de sa boisson anisée en 1932 cette formule exceptionnelle : « le vrai pastis de Marseille ». En utilisant « le vrai » il enterrait d’emblée les éventuels concurrents et surtout il donnait à sa boisson une image de produit associant soleil et convivialité. Une boisson « avé l’accent ». On pourrait se risquer à dire que si le Ricard n’était pas autant lié à la ville de Marseille son succès ne serait pas ce qu’il est aujourd’hui.

De son côté si l’appellation savon de Marseille correspond d’avantage à un procédé de fabrication qu’à un lieu de production, la ville n’en reste pas moins mise en avant. Tout cela pour dire que les initiateurs de ce projet de label se sont appuyés sur un existant fort pour tenter d’aller plus loin. Et c’est bien vu.

Mais une ville peut-elle être aussi une marque et un facteur de développement pour les entreprises ? En tout cas beaucoup de produits sont liés au destin de la ville qui les a vu naître. Que seraient les lentilles sans Le Puy, les calissons sans Aix ou le nougat sans Montélimar ? La France a cette particularité (sans doute unique au Monde) d’avoir sur chacun de ses terroirs un ou plusieurs produits originaux qui en ont fait sa réputation. Mais qui aide qui ? Ainsi la ville de Dijon n’est-elle plutôt redevable à la moutarde que l’inverse ? Mais ne pinaillons pas et espérons que ce nouveau label (un de plus me diriez-vous ) soit à la hauteur des espérances et puisse permettre à des productions marseillaises de connaître un nouvel essor. Mais reste l’ambiance et l’esprit marseillais et ça ne peut pas faire l’objet d’un cahier des charges ou d’une normalisation et heureusement !

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