8 mai 2024 |

Ecrit par le 8 mai 2024

Le salon ‘Made in PME’ de la CPME fait carton plein auprès des entrepreneurs de la région Sud

Pour sa première édition, le salon régional ‘Made in PME’ de la CPME (Confédération des petites et moyennes entreprises) a accueilli plus de 6 000 visiteurs en 2 jours. Un succès pour cet événement qui pourrait en appeler d’autres.

« C’est une grande réussite au niveau régional dans l’intérêt de tous les entrepreneurs » se félicite Bernard Vergier, président de la CPME (Confédération des petites et moyennes entreprises) de Vaucluse à l’issue du salon ’Made in PME’ qui s’est tenu les jeudi 18 et vendredi 19 avril derniers au parc Chanot à Marseille.
Souhaitant dupliquer le succès de l’événement organisé depuis 2022 à Lyon par la CPME Auvergne-Rhône-Alpes, c’est Alain Gargani, président de la CPME Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur qui a notamment impulsé la tenue de ce plus « grand rassemblement de PME de la région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur jamais organisé »,
C’est d’ailleurs, lors d’une visite du siège avignonnais de GSE en décembre dernier, que le patron de la CMPE Sud avait dévoilé ce projet où 5 000 visiteurs étaient attendus.
Au final, plus de 6 000 patrons se sont pressés dans les allées du parc Chanot afin de découvrir les 300 exposants présents.

Mobilisation de la CPME 84
Un succès auquel a grandement participé la CPME 84 qui a réussi à mobiliser une trentaine d’exposants au sein de l’espace dédié au Vaucluse. La délégation vauclusienne étant d’ailleurs la deuxième la plus représentée après celles des Bouches-du-Rhône.
« Le Vaucluse a été super-performant comme d’habitude et les exposants ont pu réaliser un grand nombre de contacts, explique Bernard Vergier. Nous avons pu aussi beaucoup échanger, participer à des ateliers mais aussi passer des moments de convivialité et développer les réseaux. »
« Par ailleurs, si beaucoup sont venus en tant que visiteurs, ils sont nombreux à être prêts à revenir en tant qu’exposant lors d’une prochaine édition », poursuit le président de la CPME 84.
Si le bilan complet de cet événement n’est pas encore complètement réalisé, la CPME Sud réfléchie déjà à l’organisation d’une seconde édition qui pourrait peut-être se tenir tous les deux ans, comme c’est déjà le cas en Auvergne-Rhône-Alpes.

Bernard Vergier, président, et Denis Duchêne, vice-président de la CPME 84, sur le plateau de BFM Marseille-Provence lors du salon ‘Made in PME Sud’.

Le salon ‘Made in PME’ de la CPME fait carton plein auprès des entrepreneurs de la région Sud

Il y a 50 ans disparaissait Marcel Pagnol, sans doute l’un des meilleurs attaché de presse de la Provence, de ses hommes, de ses paysages et de son art de vivre. Mais que reste-t-il aujourd’hui de son œuvre ? Des clichés surannés empreints de nostalgie ? L’image d’une certaine France, dont les valeurs semblent s’être évanouies ? Peut-être pas tant que cela…

Marcel Pagnol aura été pour des générations d’écoliers, auxquels j’appartiens, un premier pas dans le monde de la littérature et ensuite, d’une certaine manière, dans celui du cinéma. Mais Pagnol était plus, bien plus que cela. C’était la mise en scène d’un modèle, de ce que pouvait être au fond la vie, avec ses valeurs et son organisation sociale. Je m’y retrouvais, je m’y projetais. J’étais le petit Marcel qui partait chasser la perdrix avec son copain Lili dans les collines d’Aubagne.

Le monde de Pagnol était et reste encore comme une bulle, un lieu refuge. Son œuvre est avant tout un éloge des choses simples et authentiques, au-delà de la peinture sociale, parfois sarcastique mais toujours bienveillante. Un univers où la nature à la fois dure et généreuse, rythme la vie de ceux qu’elle accueille. En résumé, ce qui nous manque aujourd’hui !

« Il est universel, sauf peut-être en Chine »

Fernandel

Ensuite, j’ai compris que Pagnol était plus qu’un écrivain régionaliste. Après avoir été un auteur succès pour le théâtre, il a été un grand cinéaste et grand un producteur. Il aimait à dire que le cinéma était née le même jour et au même endroit que lui. Il a été de ceux qui ont beaucoup contribué à populariser le cinéma parlant, qualifié à l’époque par certains esprits chagrins de « théâtre en conserve ». Aujourd’hui, Marcel Pagnol fait partie de ces permanences comparables aux traces laissées par des Dumas, Cocteau, Prévert ou Brassens. « Il est universel, sauf peut-être en Chine » disait Fernandel, qui joua dans 6 de ses films. Jean-Luc Godard prétendait que son cinéma avait influencé le néo-réalisme italien et l’école du cinéma vérité. Il a été, en France, le premier à avoir utilisé des décors naturels. « Du cinéma qui tient le coup » disait le réalisateur et co-fondateur de la nouvelle vague. Le cinéma de Pagnol a trouvé aujourd’hui dans les films de Robert Guédiguian un digne héritier : mêmes sujets, même sensibilité, mêmes unités de lieu, et même mode de fonctionnement …. des bandes de copains qui font du cinéma et prennent du plaisir.

« Il a même donné naissance au qualificatif de « pagnolesque »

On ne saurait rendre hommage à cet ambassadeur de la Provence sans se remémorer quelques dialogues savoureux. Dans la scène de la partie de carte du film Marius, où César (joué par Raimu), après le très fameux : « tu me fends le cœur », lâche au comble de sa mauvaise foi « si on ne peut pas tricher entre amis ce n’est pas la peine de jouer aux cartes » ! Ou encore Fernand Charpin dans le Schpountz  qui s’adresse à Fernandel : « tu n’es pas bon à rien, tu es mauvais à tout ! ». Avec ses personnages hauts en couleur, ses dialogues grandiloquents et truculents le petit monde de Pagnol est unique. Il a même donné naissance au qualificatif de « pagnolesque ». Le plus bel hommage que notre langue pouvait lui rendre à part peut-être de le rebaptiser « Marseille Pagnol » !


Le salon ‘Made in PME’ de la CPME fait carton plein auprès des entrepreneurs de la région Sud

Deux cheffes d’entreprise vauclusiennes : Valérie Martin pour Surcyclum à l’Isle-sur-la-Sorgue et Elodie Sarfati pour People-In à Avignon ont été mises à l’honneur par Cote magazine et l’association des Femmes chefs d’entreprise lors de cette 3e édition des trophées des Femmes dirigeantes.

La revue Cote, magazine lifestyle présente à Marseille, Aix-en-Provence, Arles, Avignon, Alpilles, Luberon et Var, en partenariat avec l’association des Femmes chefs d’entreprise met à l’honneur, depuis 3 ans, les femmes dirigeantes du territoire Sud à l’occasion du Trophée Cote des femmes dirigeantes. Parmi les 9 femmes plébiscitées, deux vauclusiennes ont été distinguées.

Le château de la Buzine
Ça se passait au Château de la Buzine début décembre à Marseille, au fameux ‘Château de ma mère’, dont Marcel Pagnol se porta acquéreur, avec ses 4 hectares en 1941, sans l’avoir au préalable visité, pour en faire sa ‘Cité du cinéma’. Il le revendra en 1973, juste avant sa mort, sans avoir pu accomplir son projet. L’édifice est la propriété de la Ville de Marseille, qui en a fait un lieu culturel avec des salles de cinéma, d’expositions et de spectacles.

Benjamin Perles, directeur de Cote magazine
«Nous sommes là pour célébrer la femme cheffe d’entreprise, une femme qui ne lâche rien, qui aime son territoire et dont la région Sud compte le plus de représentantes,» remarquait Benjamin Perles, directeur de Cote magazine. 

Claude-Henri Menu, président directeur-général de Cote magazine
«Nous avions commencé ce partenariat en Cote d’Azur pour l’étendre en Provence, a re-situé Claude-Henri Menu, président directeur-général Région Sud Editions des éditions Cote magazine. Nos revues sont des magazines de territoires avec Cote Marseille-Provence et Cote, la revue d’Azur. Ils ont pour objectif de valoriser le territoire avec ses acteurs, ses entreprises et événements. Ces femmes cheffes d’entreprises font rayonner la Provence.»

Les lauréates cheffes d’entreprise

Anne-laure Leblanc, Valérie Martin et Sandra Vich

Valérie Martin
Surcyclum à L’Isle-sur-la-Sorgue
Prix Upcycling
Après avoir fondé Bijouseat, mobilier de maison, il y a une dizaine d’années, Valérie Martin crée Surcyclum en 2020, des objets de maroquinerie faits mains à partir de morceaux de bâches de camion neuves et non-réutilisables et des chambres à air. Les accessoires de mode sont minutieusement doublés, toujours à la main, avec des tissus de grande qualité. Surcyclum se situe à l’Isle-sur-la-Sorgue. La direction est assurée par sa fondatrice Valérie Martin entourée d’Anne-Laure Leblanc pour la partie gestion et de Sandra Vich pour la communication digitale et commerciale. Valérie Martin travaille avec des couturières, des Esat (Etablissement et service d’aide par le travail) et les ateliers de confection de la prison de Salon-de-Provence. www.surcyclum.fr

Ce qu’elle a dit
«Je suis très honorée de recevoir ce prix. Surcyclum est née d’une rencontre fortuite avec une industrielle de Lyon qui m’a proposé de faire quelque chose avec des morceaux de coupes restantes de bâches industrielles de camions. J’ai commencé à en faire des sacs multicolores, plus durables que le cuir et joliment patinés et assouplis avec le temps. Nous sommes désormais trois à être entrées dans l’aventure avec Anne-Laure Leblanc et Sandra Vich, afin de développer le projet avec divers objets de maroquinerie, de sacs et sacs à dos. Nous vendons au particulier via le site Internet. Nous fabriquons des objets promotionnels et publicitaires faits avec nos déchets où ceux des entreprises qui le souhaitent.»

Elodie Sarfati
People In à Avignon
Prix management
Après un cursus de journaliste, de communicante, d’organisatrice de conduite du changement, Elodie Sarfati a imaginé des méthodes de recrutement à partir de tests de compétences. Le cœur de métier ? Répondre aux besoins exprimés par les entreprises en sélectionnant les candidats par rapport à leurs capacités réelles, en mode inclusif, en faisant de leur parcours atypique, de leur envie de reconversion, une forte dynamique d’adaptation. Les résultats sont au rendez-vous avec 95% des périodes d’essai validées par la solution informatique proposée.
People In a été créée en août 2017 sous la forme d’une plateforme de détection des talents sans curriculum vitae. La structure accueille 10 salariés.

Ce qu’elle a dit
«People in est une plateforme en ligne qui aide les entreprises à détecter les talents grâce à des cas pratiques reliés à des offres d’emploi, détaille Elodie Sarfati, fondatrice de People in. L’objectif est de repérer les compétences transférables et transverses. Un bon management commence par un bon recrutement avec le repérage, au préalable, des bonnes compétences pour chaque entreprise en misant non pas sur un parcours ou un diplôme type, mais des compétences pouvant être utiles à tous. Je remercie Cote magazine et les Femmes chefs d’entreprise pour ce prix.»

Nadia Esposito, Présidente des FCE Vaucluse
«Je suis ravie d’avoir mis à l’honneur deux femmes Vauclusiennes a apprécié Nadia Esposito, présidente des FCE Vaucluse. Elodie Sarfati pour People in et Valérie Martin pour Surcyclum. Je souhaitais rappeler les valeurs FCE, Femmes chefs d’entreprise dont l’association existe depuis 1945, en France et dans le monde, comme l’a rappelé récemment le congrès mondial des FCE. Ces valeurs sont l’amitié, la solidarité et le partage d’expérience. Les FCE accompagnent l’évolution et le développement des femmes professionnellement et personnellement. Nous sommes réunies, ce soir, pour porter ces valeurs et les femmes dans les instances économiques locales. Le magazine Cote nous permet, ce soir, de valoriser et de mettre à l’honneur toutes ces femmes autour de ces valeurs.»

Nadia Esposito, présidente des FCE Vaucluse, entourée par d’autres délégations de l’association des Femmes chefs d’entreprise

Emmanuelle Baude
Domaine Tour Campanets au Puy-Sainte-Réparade
Prix Nouvel élan
Emmanuelle Baude était, auparavant, notaire à Aix-en-Provence avant de tomber amoureuse du Domaine de la Tour Campanets. Après une formation à l’Université du vin à Suze-la-Rousse, elle reprend la propriété vinicole, réhabilite le vignoble et relance la production du domaine de 36 hectares où elle produit, aujourd’hui, 150 000 cols (bouteilles). Le domaine Tour Campanets a vu le jour au 13e siècle pour devenir le domaine que l’on connaît en 1994. Il abrite désormais les activités de gîtes de groupes et de particuliers, d’œnotourisme, en plus du travail de la vigne et du vin. Six collaborateurs y travaillent.

Isabelle Brémond
Comité départemental du tourisme des Bouches-du-Rhône
Prix engagement
Directrice générale du Comité départemental du tourisme des Bouches-du-Rhône, structure créée en 1970, Isabelle Brémond œuvre ‘pour un tourisme durable, l’équilibre entre habitants et visiteurs, à la qualité du cadre de vie et au mieux vivre ensemble, ainsi qu’au jeu collectif du tourisme mêlant institutionnels et acteurs privés’. La structure, association Loi de 1901 a été créée en 1970 et accueille 45 salariés.

La délégation vauclusienne de gauche à droite Elodie Sarfati, Nadia Esposito, Valérie Martin, Anne-Laure Leblanc, Sandra Vich et Isabelle Rimbaud

Laura Jonneskindt
Studio Cerise
Prix Art et entreprise
Laura Jonneskindt s’est installée à Arles il y a une quinzaine d’années et a créé son activité de photographe en 2008 puis s’est spécialisée dans la photo culinaire, avec Studio Cerise, en 2014.Elle a réalisé de nombreux dossiers pour Marmiton et conçu un ouvrage pour la Nougaterie des fumades dans le Gard. Laura Jonneskindt travaille régulièrement avec des producteurs, dont notamment des vignerons, pour lesquels elle réalise des reportages ainsi que des entreprises éco-responsables. En plus de l’art photographique, elle maîtrise la scénographie, le stylisme, chine et créé de la vaisselle céramique et a exposé dans le cadre de Art et vin au château de la Margillière. Studio Cerise Arles, Paca, Occitanie, France.

Claude-Henri Menu, président directeur-général Région Sud Editions des éditions Cote magazine et Benjamin perles, directeur, qui a animé la soirée

Gat
Artiste plasticienne de la Ciotat
Prix Spécial

Gat, l’artiste Agata Aka est peintre, plasticienne, modèle et comédienne. Elle exposera ses œuvres mêlant photographie et peinture à New-York en 2024 et travaille déjà à la Ciotat, Monaco et Saint-Tropez. C’est elle qui a conçu les trophées de cette 3e édition. Sa galerie Gat-Art est située 76, rue des poilus à la Ciotat (13 600) 06 11 70 42 05 Insta Gat_art – www.gat-art.com
Elle a reçu le prix coup de cœur

Marlène Ginouvier
Maison de couture Bazélie à Aix-en-Provence
Prix Coup de cœur
Ancienne éducatrice spécialisée, Marlène Ginouvier oriente sa carrière vers le stylisme et la confection de vêtements enfants de 3 à 8 ans en créant sa marque ‘Bazélie’, en Avril 2022, après avoir été formée par la styliste lyonnaise Audrey Richaud. Elle collabore avec plus de 20 partenaires. Sa spécificité ? Marlène Ginouvier s’inscrit dans une démarche éco-responsable de revalorisation des tissus ‘dormants’ inutilisés chez les fabricants, les usines, les ateliers de confection, les marques de prêt à porter ou de haute couture.

Sandrine Motte et Marie Borni
Société des eaux de Marseille
Prix environnement
Le duo dirige la Société des eaux de Marseille (Sem) – qui a fêté ses 80 ans et accueille 1 200 salariés- où Sandrine Motte est directrice générale et Marie Borni directrice générale déléguée. Leur priorité : ‘Responsabiliser et digitaliser à tous les niveaux pour protéger les ressources en eau’ détaille Sandrine Motte. ‘Les Alpes sont le château d’eau de la Sem et on ne peut plus ignorer aujourd’hui qu’il y aura moins d’eau dans les années à venir, que cela pourrait générer un problème sur la ressource Durance,’ rapporte Marie Borni dans les colonnes de nos confrères de Cote magazine.
Le siège de la Société des eaux de Marseille est située 78 Boulevard Lazer à Marseille (13010). Elle a été créée en 1943 pour l’eau et l’assainissement. Son capital social est de 7,133M€.

Kelly Saez et Sandrine Ricciardo-Manzoni
Performance Business School (PBS) à Sanary-sur-Mer
Prix éducation

Kelly Saez est la fondatrice de Performance Business Scholl, école supérieure de commerce proposant BTS, bachelors et Masters en commerce. Elle intervient sur les systèmes et la stratégie commerciale de l’école tandis que Sandrine Ricciardo-Manzoni, cofondatrice de l’entreprise œuvre au plan de formation. Leur atout ? Proposer, depuis juin 2022, un enseignement hors des grandes agglomérations tout en répondant aux demandes et besoins des entreprises locales. Kelly Saez et Sandrine Ricciardo-Manzoni dirigent et enseignent dans leur propre établissement qui accueille 4 collaborateurs et 17 formateurs indépendants.
PBS se situe à Sanary-sur-Mer.

De nombreux partenaires soutenaient cette soirée dont la Table de Charlotte traiteur à Aix-en Provence qui a régalé de ses mets les plus fins et raffinés une assistance de plus de 250 personnes venues assister à la 3e édition de la remise des Trophées des Femmes chefs d’entreprise Cote magazine. Article précédent ici.


Le salon ‘Made in PME’ de la CPME fait carton plein auprès des entrepreneurs de la région Sud

Le dimanche 10 septembre, vers 23 heures, une fusillade éclate dans la cité Saint-Thys, dans le 10e arrondissement de Marseille, quartier d’habitude tranquille, même s’il abrite un point de deal. Une balle perdue atteint en pleine tête une jeune femme de 24 ans, dans sa chambre. Socayna est décédée quelques jours plus tard des suites de ses blessures.

Depuis le début de l’année, le parquet de Marseille a été saisi de 94 faits d’homicide dans un contexte de bande organisée avec utilisation d’une arme de guerre, dont 92 pour la seule ville de Marseille. Les autorités décomptent actuellement 44 morts et 109 blessés, à Marseille et dans ses alentours, lors de règlements de comptes liés au trafic de drogue, le plus souvent à coup de tirs de fusil d’assaut de type Kalachnikov. Cette année, le nombre de fusillades entre gangs rivaux, s’affrontant pour le contrôle de points de deal ou simplement par vendetta, s’est multiplié.

D’après les chiffres du ministère de l’Intérieur, compilés par le journal La Provence, 2023 est d’ores et déjà l’une des années les plus meurtrières jamais recensées, dépassant le bilan à l’époque record de 2021. Une « dynamique particulièrement inquiétante », d’après la procureure de la République de Marseille, Dominique Laurens, qui avait dénoncé en avril cet engrenage de violence auquel les forces de l’ordre peinent à faire face, et dont les principales victimes semblent être de plus en plus jeunes.

Cliquez sur l’image pour l’agrandir.

Valentine Fourreau, Statista.


Le salon ‘Made in PME’ de la CPME fait carton plein auprès des entrepreneurs de la région Sud

Julien Paudoie, élu du Grand Avignon, mais aussi à la mairie de Rochefort-du-Gard, intègre le cabinet de la Marseillaise Sabrina Agresti-Roubache. Il est désormais le conseiller spécial de la secrétaire d’État chargée de la Ville auprès du ministre de l’Intérieur et des Outre-Mer et du ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des Territoires.

Conseiller municipal à Rochefort-du-Gard, conseiller communautaire du Grand Avignon… Julien Paudoie a plus d’une corde à son arc. Après avoir passé plus de 7 ans au cabinet du président de la Région Sud Renaud Muselier en tant que Chargé de mission auprès du Chef de Cabinet, Chef du Pôle rédactionnel, ou encore Conseiller Lycées, Enseignement Supérieur, Recherche, Formation et Jeunesse, Julien Paudoie intègre le cabinet de la secrétaire d’État à la Ville Sabrina Agresti-Roubache.

La députée marseillaise est devenue secrétaire d’État à la Ville lors du remaniement du 20 juillet dernier. Elle a choisi Julien Paudoie comme conseiller spécial. Les deux se sont déjà côtoyés au sein du Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur puisque Sabrina Agresti-Roubache était conseillère chargée de la lutte contre les violences faites aux femmes et du harcèlement scolaire en 2021.

La secrétaire d’État et son cabinet ont pour mission le suivi du plan ‘Marseille en grand’, lancé par Emmanuel Macron en 2021 et doté d’une enveloppe de 5 milliards d’euros. Ce plan vise à transformer la ville de Marseille aux niveaux des écoles, des transports, de la sécurité, de la santé, de l’emploi, ou encore du cinéma.


Le salon ‘Made in PME’ de la CPME fait carton plein auprès des entrepreneurs de la région Sud

L’American Battle Monuments Commission (ABMC) marquera le 79e anniversaire du débarquement dans le sud de la France, célébrant la fameuse opération Dragoon, par une cérémonie au Rhône American Cemetery, le 16 août prochain, à 11h30. La cérémonie comprendra des discours de dignitaires américains et français, un dépôt de gerbes suivi des sonneries aux morts françaises et américaines, ainsi que les deux hymnes nationaux.

DR Deux Douglas C-47 skytrains

« L’American Battle Monuments Commission tient son engagement : honorer les militaires morts au nom de la liberté, a déclaré Johnny Matherne, surintendant du Rhône American Cemetery. Peu importe le nombre de décennies qui se sont écoulées depuis que les forces américaines et alliées se sont battu le long de ces côtes, dans ces eaux et sur cette terre, nous nous souviendrons de leur mémoire et de leur sacrifice aujourd’hui et chaque jour, afin d’honorer la promesse du général John J. Pershing selon laquelle le temps ne ternira pas la gloire de leurs actions.»

Rhone American Cemetery
est situé le long de la route où la 7e armée américaine a remonté la vallée du Rhône. Le site a été officiellement inauguré en 1956, mais initialement établi le 19 août 1944, après le débarquement surprise de la 7e armée dans le sud de la France. Près de 851 militaires américains sont enterrés en ce site et 294 autres sont commémorés sur le mur des disparus. La plupart d’entre eux a perdu la vie lors de la libération du Sud de la France en août 1944.

DR Militaires américains lors du débarquement de Provence

L’opération Dragoon
comprenait la conquête des ports de Toulon et de Marseille, piéger la 19e armée allemande et la mise en liaison avec les armées alliées dans le nord. Les 12e et 15e forces aériennes américaines, ainsi que les unités aériennes britanniques et françaises, ont mis en place un pont aérien et un soutien aérien tactique qui se sont avérés vitaux tout au long de ces opérations. En moins d’un mois, la 7e armée a avancé de plus de 600 km en France et combattu dans de nombreuses campagnes jusqu’à la victoire en Allemagne, en mai 1945.

Militaires de l’armée américaine et résistants

L’American Battle Monuments Commission
est une agence indépendante du gouvernement des Etats-Unis qui administre et entretient les cimetières militaires américains sur le sol des Etats-Unis comme à l’étranger. Les sites de France honorent les soldats américains tombés pendant la Première Guerre mondiale et la Seconde Guerre mondiale.


Le salon ‘Made in PME’ de la CPME fait carton plein auprès des entrepreneurs de la région Sud

Panier des Sens en Provence, marque familiale de cosmétique d’origine naturelle made in Marseille vient de s’installer à Avignon, 7 place du change et à l’Isle-sur-la-Sorgue, 30, rue Carnot.

Son inspiration ? La douceur de vivre et le bien-être de la Provence ainsi que son engagement pour créer des soins naturels en collaboration avec des récoltants, producteurs et fabricants locaux dans le respect de l’environnement. C’est ainsi que les soins corps et visage contiennent entre 95% et 100% d’ingrédients d’origine naturelle. La nouveauté ? L’entreprise marseillaise vient de lancer une gamme de parfums d’intérieur naturelle et éco-conçue.

Avignon & l’Isle-sur-la-Sorgue
La franchise d’Avignon est dirigée par Philippe Richoux avec Virginie Belley, responsable de la boutique. Ils proposent de découvrir leur orgue à parfums, dans une ambiance conviviale assortie d’une remise de 10% des produits lors de cette soirée d’inauguration. La boutique Panier des sens à l’Isle-sur-la-Sorgue est tenue quant à elle par Sophie Lemoine.

Ce qu’on y trouve
Panier des sens propose de la cosmétique naturelle corps, visage, mains, savons et eaux de toilette ainsi que des eaux de toilette et des parfums d’intérieur. Les packagings sont recyclables et le développement des packagings recyclés représentent 13,9 tonnes de plastiques vierge économisé ainsi que 83% d’aluminium également recyclé. La marque s’est aussi lancée dans les shampoings et après-shampoings solides conditionnés dans des emballages papier ou carton issus de forêts gérées durablement. Les savons liquides et les gels douche sont vendus en vrac et disposent d’éco-recharges. Enfin, 1% du chiffre d’affaires réalisé par la collection des éco-recharges des savons liquides est reversé à deux associations de protection de l’environnement partenaires : France Nature environnement et Conservatoire d’espaces naturels de Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Les infos pratiques
L’inauguration des deux lieux aura lieu respectivement mercredi 10 mai à 18h pour Avignon et mardi 23 mai à 18h30 pour l’Isle-sur-la-Sorgue.

En savoir plus
L’enseigne dispose de 17 boutiques dont 9 en propre comme Paris, Aix-en-Provence, Nice et Lyon et 3 franchises à Nancy, Avignon et l’Isle-sur-la-Sorgue. A l’international 5 boutiques en franchises sont implantées dont 3 en Chine et 2 à Hong Kong. Quatre sites Internet existent, outre en France, en Allemagne, en Italie et United States. D’autres ouvertures de boutiques sont encore prévues en France, en Allemagne et en Chine au cours de cette année.

Des corners aussi
Pour gagner en visibilité et en notoriété, l’enseigne a multiplié les partenariats auprès de plus de 3 000 points de vente au national comme à l’international avec les Galeries Lafayettes, au Printemps, au BHV, chez Globus, Ludwig Beck, takashimaya, Diamand ; En parfumerie chez Douglas, Nocibé, Monoprix, Une heure pour soi, beauty success ; En Travel retail –commerce de détail- chez Aelia Lagardère, Lotte/Shilla, BERetail ; En parapharmacie chez Monge, Aprium et Citypharma. www.panierdessens.com


Le salon ‘Made in PME’ de la CPME fait carton plein auprès des entrepreneurs de la région Sud

Comme tous les deux ans, les géomètres-experts de la Région se sont réunis pour renouveler un tiers des élus qui composent le Conseil régional. La nouvelle équipe est composée du président Luc Lanoy –qui vient d’être réélu, entouré des membres du bureau : Martial Claret en qualité de Vice-Président, Bernard Masala, Hugo Petroni, Nathalie Marty, Morgane Lannuzel, Arnaud Deleval, Sarah Lefebvre, Philippe Manfredi. 

Par ailleurs, les géomètres-experts se mobilisent pour accompagner les collectivités face à l’objectif zéro artificialisation nette

«La sobriété foncière est aujourd’hui un enjeu majeur pour les collectivités, a indiqué Luc Lanoy. La loi Climat et Résilience impose aux Maires de diviser par deux leur rythme de consommation foncière d’ici à 2030, avant d’atteindre le zéro artificialisation nette en 2050. Les élus sont bien conscients qu’il faudra désormais composer avec cet objectif ambitieux et changer leur approche s’ils souhaitent continuer à développer l’attractivité de leur commune. En tant que spécialistes du foncier et de l’aménagement du territoire, les géomètres-experts les accompagnerons pour concevoir et mettre en place des opérations qui permettent de concilier ces deux objectifs.»

Augmenter le nombre de logement sans emprise foncière
Le président du Conseil régional de l’ordre des géomètres-experts de Marseille est notamment revenu sur les propositions que l’Ordre des géomètres-experts a transmises au Gouvernement, sur le sujet, au mois de février. Les travaux réalisés par la profession visent par exemple à imaginer des solutions pour augmenter le nombre de logements sur un territoire sans pour autant consommer d’espaces naturels, agricoles ou forestiers.

Crise du logement et enjeux climatiques
«À l’heure de la crise du logement et des enjeux liés au climat, il nous faut réfléchir à notre manière d’habiter le territoire et proposer des solutions très opérationnelles pour répondre aux défis d’aujourd’hui et de demain. En tant que géomètre-expert, nous sommes pleinement mobilisés aux côtés des collectivités afin d’améliorer le cadre de vie des habitants de tous les territoires, en ville comme en ruralité,» a rappelé Luc Lanoy.

Un nouveau site Internet
Christian Rouaix, le Secrétaire du Conseil supérieur de l’Ordre des géomètres-experts a également présenté le nouveau site Internet de la profession : «Le site permet de simplifier les relations avec nos partenaires professionnels et fait le lien entre les besoins des particuliers et les réponses que nous pouvons leur apporter en tant qu’experts du foncier et de l’aménagement du territoire.»

Les chiffres de la profession
1 878 géomètres-experts sont inscrits au tableau de l’Ordre ; 2 205 établissements répartis sur l’ensemble du territoire. Une branche de 8 600 salariés structurée essentiellement en PME (petites et moyennes entreprises).

En savoir plus
Depuis 1946, l’Ordre des géomètres-experts est délégataire d’une mission de service public de régulation de la profession. Personne morale de droit privé créée par la loi du 7 mai 1946, l’OGE (Ordre des géomètres-experts) a pour vocation à représenter la profession auprès des pouvoirs publics, veille à la discipline, et s’assure de la qualité de service fourni aux consommateurs. Il est le garant du respect de la déontologie et des règles de l’art et agit, à ce titre, en tant qu’autorité indépendante. Depuis sa création, l’institution ordinale a évolué pour devenir une véritable instance de management stratégique de la profession. 
MH


Le salon ‘Made in PME’ de la CPME fait carton plein auprès des entrepreneurs de la région Sud

Jeudi 8 décembre avait lieu la soirée Cote magazine mettant à l’honneur les FCE Région Sud avec la soirée ‘Femmes dirigeantes’. Direction le quartier de la Valentine à Marseille. Il pleut à verse et la nuit noire engloutit toutes les voitures passé l’étang de Berre. Arrivée au château de la Buzine, ancienne demeure d’Augustine, la maman de Marcel Pagno,l devenu un haut lieu de la culture. Au fil des pièces, des ouvrages, des films, et deux costumes de l’académicien veillent toujours sur ces vieilles pierres qui résonnent encore du pas de son enfance.

Nadia Esposito, la présidente des FCE Vaucluse nous propose un co-voiturage avec Charlotte Trossat, – fondatrice de Local en Bocal – qui part chercher son trophée dans la catégorie Environnement. Nous rejoindrons Isabelle Rimbaud –des imprimeries éponymes- ainsi que Catherine Conseil et Céline Charnay d’autres FCE venues également ovationner leur past présidente, Alexandra Farnos récipiendaire du Prix international. Les deux vauclusiennes se taillent –d’une pierre deux coups – un joli portrait dans ‘Cote magazine’ qui fête les femmes chefs d’entreprise du Sud-est et également les 35 ans des éditions Cote.

Valoriser le territoire et surtout ses acteurs
«‘Cote magazine’ a été fondé en 1987, relate Claude Henri Menu fondateur des Editions Cote et président du directoire pour mettre en valeur les territoires de la Provence et de la Côte d’Azur et les acteurs qui les constituent, «des hommes et des femmes essentiels à la réussite et au développement de ceux-ci. Nous récompensons les femmes cheffes d’entreprise, les architectes avec le trophée ‘ArchiCote’, ‘Cote Innov’ conçu en partenariat avec l’Union patronale des Alpes Maritimes et qui met en scène l’innovation. Nous avons créé, depuis maintenant 4 ans, avec le corps médical, ‘Les palmes de médecine’ pour mettre en exergue la richesse et la diversité de notre système de santé, trophée qui sera développé, bientôt, en Provence. Notre leitmotiv ? Réussir, se développer, investir et faire que notre territoire soit le plus beau des territoires. » La soirée était présentée par Benjamin Perles, le volubile directeur de Cote magazine.  

Claude Menu et benjamin Perles respectivement fondateur, dirigeant et directeur de Cote Magazine

Les FCE de la région Sud
La soirée a été organisée à l’initiative d’Anne Jegat, -directrice générale du groupe Someform, centre de formation- la nouvelle présidente des Femmes FCE de la région Sud. «Cette soirée est consacrée aux femmes chefs d’entreprise qui font bouger le territoire ainsi qu’à leurs amies et sympathisantes. Etre une FCE c’est être une femme formidable, engagée pour défendre son territoire aux côtés des hommes. C’est exigeant, ça demande beaucoup d’investissement. C’est la raison pour laquelle nous voulons les remercier et les mettre en valeur, ainsi que leurs activités. Merci à Cote Magazine de nous permettre de faire cette démarche.»

Helen traiteur
Charlotte Trossat, fondatrice de Local en bocal a reçu le trophée environnement des mains d’Eric-Helen Louis dirigeant d’Helen traiteur et de son fils Arnaud, entreprise située à Morières-lès-Avignon. «Ce qui nous tenait à cœur ? Le don alimentaire parce qu’il faut savoir dans notre métier, auparavant, nous n’avions pas le droit de donner les retours de réception, même s’ils n’étaient pas sortis du froid. Nous l’avons fait quand même parce que donner à manger à des gens qui ont faim est important. Guillaume Garreau, alors député des Yvelines en a fait son combat, notamment envers les supermarchés. Nous l’avons rencontré ce qui nous a donné l’occasion de signer un pacte contre le gaspillage alimentaire au niveau national pour l’ensemble des traiteurs. Dorénavant, nous avons le droit de donner aux associations partenaires avec l’accord préalable du client et sans qu’il y ait eu de rupture de chaîne du froid. Nous avons ainsi donné, cette année, plus de 1 200 repas.»

Eric Helen Louis et son fils Arnaud

Local en bocal
«Nous sommes ravis d’offrir ce trophée à Charlotte Trossat pour Local en bocal parce que nous sommes complémentaires, expliquait Eric-Helen Louis. Nous utilisons de mini légumes très esthétiques lorsque Charlotte fait le contraire et fait des miracles avec des légumes qui ne sont pas esthétiques.
«Merci à Cote Magazine et aux FCE, entame Charlotte Trossat également présidente du Critt agroalimentaire Provence-Alpes-Côte d’Azur-. Le gaspillage alimentaire existe depuis longtemps même s’il est désormais sur le devant de la scène. Malheureusement c’est toujours d’actualité avec des tonnes et des tonnes de légumes jetés, chaque année, en France et dans le monde. Ce gaspillage se fait souvent au niveau des exploitations agricoles. Pas par plaisir, mais parce que la société est trop habituée aux beaux légumes, jolis, propres et non tâchés. J’ai créé la conserverie artisanale Local en Bocal à Avignon –Agroparc-  il y a 7 ans, où nous ne travaillons qu’en bio. Nous achetons ‘les légumes moches’ aux agriculteurs pour en faire des soupes, des compotes, des tartinables… Des produits principalement commercialisés sous la marque ‘A côté’. Nous sommes par ailleurs impliqués dans l’inclusion puisque nous sommes entreprise d’insertion : les légumes moches créent des emplois !»  

Charlotte Trossat fondatrice de Local en bocal

Le prix international
« Nous avons été présidente FCE ensemble, réélues à la Chambre de commerce Région ensemble, c’est une belle histoire », relate Sylvie Plunian, présidente de la délégation FCE Marseille.
«C’est à la fois émouvant et inspirant d’être là, apprécie Alexandra Farnos, dirigeante de son entreprise depuis 2004. Quand je vois tous ces portraits de femmes, ces entreprises… J’ai trois mots pour définir ce trophée : une vocation, un métier et une reconnaissance. Petite déjà je voulais voyager et travailler à l’international. Ce que je voulais petite est aujourd’hui réalisé. J’ai toujours vécu et travaillé à l’étranger et y ait appris 5 langues. J’aime l’échange, la culture, au propre comme au figuré puisque je travaille dans les fruits et légumes où j’accompagne les producteurs bio, un peu partout dans le monde à se développer. J’arbore avec fierté mon insigne FCE dont je suis membre depuis 2017. J’ai été past présidente du Vaucluse et suis désormais ambassadrice et aussi Conseiller du commerce extérieur de la France, nommée par le 1er ministre Jean Castex grâce à Fabienne Joanny présidente FCE de Cannes qui m’a permis de postuler. Merci aux FCE et à Cote magazine. »
Plus de 150 personnes ont assisté et échangé ce jeudi 8 décembre à 19h, au Château de la Buzine, quartier de la Valentine à Marseille, lors de cette très élégante et conviviale soirée.

Sylvie Plunian remettant le prix international à Alexandra Farnos

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