18 septembre 2025 |

Ecrit par le 18 septembre 2025

MASFER : une transmission en douceur pour cette entreprise de création haute couture en acier et aluminium

Le « savoir-fer », c’est l’ADN de Philippe Catinaud, cet ingénieur issu des Arts et Métiers qui a repris la Métallerie Artisanale de Serrurerie et de Ferronnerie (MASFER) en 2001 et s’est implanté sur la zone de la Cigalière au Thor.

Une maison qui a misé sur l’innovation, la fiabilité, la solidité et qui propose des solutions pour tout ce qui concerne les fenêtres, portes, portails, pergolas, rampes, grilles, charpentes, gardes au corps, escaliers hélicoïdaux ou en colimaçon, parois anti-feu, pare-balles ou anti-effraction en aluminium, en acier et aussi en verre pour laisser entrer la lumière au maximum.

Au fil des ans, Philippe Catinaud a sélectionné et constitué une équipe de 24 salariés, dont 17 « compagnons » comme il les appelle, ces artisans compétents. Il accumule les chantiers d’excellence : Palais des Papes, Musée Campredon, théâtres antiques d’Orange et de Vaison-la-Romaine, site mémoriel du Camp des Milles à côté d’Aix-en-Provence. Et il propose du sur-mesure pour un résultat brut, verni, rouillé, noir, thermo laqué, lisse, satiné ou texturé, au choix selon le goût de chacun.

« L’esprit entrepreneurial subsiste dans une maison à taille humaine où chacun est un maillon indispensable. »

Philippe Catinaud

« À 60 ans je n’étais pas encore prêt à transmettre, mais à 67 ans, je l’ai fait. Or, un de mes compagnons, Joan Ballay est venu me voir et m’a dit ‘ça m’intéresse’. On a échangé pendant des mois, envisagé l’avenir, on s’est mis d’accord sur un prix de vente. C’est courageux, lui qui est  marié et père de famille, d’avoir vendu sa maison pour avoir un apport conséquent et faciliter le prêt bancaire. Il l’a fait, il est prêt pour une nouvelle aventure, c’est un réel engagement dans ce monde anxiogène, il croit en l’avenir et dans l’entreprise, tout le monde est content, lui, moi et ses camarades. Il va assurer une forme de continuité, de compétence, d’éthique. On n’est pas racheté par un groupe, un fonds de pension. L’esprit entrepreneurial subsiste dans une maison à taille humaine où chacun est un maillon indispensable de la chaîne MASFER, où on partage les mêmes valeurs du travail, du respect, de la parole donnée. »

D’ouvrier à dirigeant

Joan Ballay a débuté dans la métallerie de son papa dans le Gard à l’âge de 15 ans. Il a été embauché par Philippe Catinaud il y a 5 ans, à la fin du confirnement, il se souvient de la date avec précision, c’était le 20 mai 2020. « D’abord comme ouvrier, puis il s’est occupé des soudures, il est devenu chef de poste, ensuite conducteur de travaux et chargé d’affaires métallerie, donc mon bras droit, explique de Philippe Catinaud. Une belle progression grâce à son savoir-faire, sa détermination, son envie d’apprendre, d’évoluer et la confiance du boss. Et aujourd’hui à 40 ans, dont 25 de métier, il a pris ses marques petit à petit et il succède au patron.

Il a été présenté aux fournisseurs, aux clients, il s’est installé dans le bureau du chef qui lui, s’est aménagé un petit local, à côté, pour l’assister discrètement si nécessaire et assurer une forme de « tuilage » bienveillant. Et l’entreprise se porte bien, le chiffre d’affaires qui était de 3,8M€ l’an dernier devrait grimper à 5M€ en 2025. Grâce notamment au chantier de la Fédération du BTP 84 à Agroparc qui sera livré à la fin de l’année, mais aussi à des chantiers privés de milliardaires autour du Golfe de Saint-Tropez qui désirent des menuiseries très haut de gamme en laiton, cinq fois plus chères que l’acier et l’aluminium qu’on utilise dans l’accastillage des yachts et des voiliers de luxe pour leur qualité de robustesse anti-corrosion.

« La valeur n’attend pas le nombre des années », confirme dans un large sourire Philippe Catinaud, ravi d’avoir trouvé un « fils spirituel » pour lui succéder à 40 ans à la tête de l’entreprise qu’il a créée il y a près d’un quart de siècle et qui a su, avec son équipe de compagnons motivés, lui forger une réputation d’airain, bien au-delà du Vaucluse.

Contact : 04 90 38 27 49


MASFER : une transmission en douceur pour cette entreprise de création haute couture en acier et aluminium

Inauguration de la 59e école d’Avignon, au cœur de l’éco-quartier Joly-Jean. La nouvelle école Melly & Paul Puaux a été imaginée pour répondre à l’accroissement du nombre d’enfants scolarisés. Un établissement où tout est fait pour le bonheur des enfants.

« Il n’est pas, je crois, de plus grande joie pour un maire que d’inaugurer une école » a déclaré Cecile Helle. Un pari sur l’avenir, sur le champ des possibles ouverts aux petits avignonnais avec cet établissement qui a demandé 2 ans et demi de travaux dans la coulée verte au milieu de 42 hectares de nature.

Bois, verre et béton pour ce bâtiment 100% éco-responsable, toiture et cour de récréation végétalisées, panneaux photovoltaïques, brise-soleil, halle créative, studio de musique, murs d’escalade, labo des petits génies, planetarium, toboggan pour accéder à la cantine. « Tout a été pensé pour un apprentissage maximal, pédagogique et ludique » explique la maire, qui n’a pas oublié qu’elle était enseignante.

« Il n’est pas, je crois, de plus grande joie pour un maire que d’inaugurer une école »

Cécile Helle, maire d’Avignon

Projet phare de la seconde mandature
C’est la première école construite à Avignon depuis bientôt presque trois décennies, face à la croissance de la population, c’était le projet-phare de la seconde mandature de Cécile Helle, « Un lieu de rencontre, de partage, de vie, de bien vivre, d’épanouissement et d’inclusion puisque des psychologues et psychomotriciens sont prévus pour accompagner individuellement une dizaine d’enfants autistes. »
Une école idéale qui a obtenu en 2021 le label Bâtiment durable méditerranéen (BDM) niveau or pour sa conception. La commission BDM a particulièrement apprécié l’ouverture de l’école sur son environnement.

Crédit : Ville d’Avignon

Energie : une école 100% autonome
Par ailleurs, l’école est 100% autonome sur le plan énergétique avec ses 400 m2 de panneaux photovoltaïques installés sur la toiture (puissance : 77 kWhc) permettant d’alimenter ses besoins propres mais aussi ceux de bâtiments communaux proches (cuisine centrale, bibliothèque Renaud-Barrault). Le chauffage est assuré par une pompe à chaleur géothermique, l’émission se faisant par des panneaux rayonnants. Deux centrales de traitement de l’air garantissent, selon le système de ventilation double flux, un renouvellement de l’air intérieur. Du double vitrage performant et des brise-soleils orientables maintiennent la fraîcheur du bâtiment en période de chaleur.

1% artistique : Masfer à la manœuvre
Dans le cadre du ‘1% artistique’, une œuvre durable a été conçue par l’artiste et designer Matali Crasset, une ‘Girouette Joli’ (sans ‘e’) et une « Hutte Joli » avec fanions colorés (voir ci-dessous) . Elles ont été réalisées par les artisans de talent de l’Atelier de Métallerie Masfer situé au Thor. Philippe Catinaud, le patron, n’est pas peu fier d’avoir participé à ce travail « La hutte fait 6 mètres de haut, la girouette 3m de diamètre, ça a l’air simple mais c’était un challenge technique. On a dû faire une dalle de béton d’un mètre carré pour qu’elles ne s’enfoncent pas dans le sable. En plus, les petits ont fait des dessins qu’on a mis dans une boîte, ce sera leur trésor enfoui que d’autres générations d’écoliers découvriront peut-être un jour, dans des années ».

Les avignonnais consultés pour le nom de l’école
Pour le nom de l’école, les avignonnais ont été sollicité. Plus d’un millier ont choisi ‘Melly et Paul Puaux’, plutôt que les couples Mandela, Curie, Badinter, Aubrac, Manouchian ou Kraft. Deux avignonnais qui, jusqu’à leur dernier souffle se sont battus pour le Festival et le rayonnement d’Avignon, dans les pas de Jean Vilar, le créateur du TNP (Théâtre national populaire) et de cette ‘Culture pour tous’.

Au final, 107 élèves ont bien de la chance d’avoir fait leur rentrée dans les 4 940m2 de cette école idéale, ouverte, inclusive. A terme, ils seront 300 dans 11 classes (5 maternelles et 6 élémentaires). Le tout, encadré notamment par 11 enseignants et personnels pédagogiques, 10 agents municipaux (ATSEM, agents de cantines, agents polyvalents…) et une directrice des activités périscolaires (chaque vendredi après-midi).

L’ensemble représente un investissement de 15M€ (Ville d’Avignon 10M€, Région Sud 1,92M€, Grand Avignon (Fonds de soutien pour la transition écologique) 1,6M€, Etat (Dotation politique de la Ville) 1,4M€.

Crédit : Ville d’Avignon

https://www.echodumardi.com/tag/masfer/   1/1