Ouvert il y a un an, l’Espace médical municipal a été créé par la ville de l’Isle-sur-la-Sorgue dans l’objectif de renforcer l’offre médicale du territoire. De nouveaux médecins intègrent la structure dès l’automne prochain.

Deux premiers médecins locaux s’y sont installés, les Drs Metge-Peraldi et Maloszyc. Depuis, l’équipe municipale « porte cette ambition à bras le corps pour la faire vivre, la développer et attirer de nouveaux médecins ». Le 27 septembre prochain, un nouveau médecin généraliste s’installera. Exerçant actuellement à Marseille, le Dr Balzano connaît déjà bien notre territoire pour y avoir exercé en tant que remplaçante généraliste. Quelques semaines plus tard, en février 2022, ce sera au tour du Dr Paillard de rejoindre le pool de médecins installés au rez-de-chaussée du bâtiment. Médecin généraliste achevant son cycle d’études et sa thèse, il est en provenance de Caumont-sur-Durance. L’arrivée de ces deux généralistes complète l’effectif maximum offert par la tranche 1 de la création de l’Espace médical municipal.

Trois nouveaux cabinets

La tranche 2 des travaux a d’ores-et-déjà été lancée. Elle consiste à prolonger l’espace en créant trois nouveaux cabinets dans la continuité de ceux existants. La livraison est prévue en décembre prochain. Dès janvier 2022, ils accueilleront deux gynécologues, les Drs Collette et Coulomb, exerçant actuellement à Carpentras, et un médecin rhumatologue l’Islois, le Dr Dosne.

Tranche 3 des travaux

Fort de l’attractivité qu’il suscite, le projet qui lutte contre une menace de fracture médicale sur le territoire, s’ouvrira dans les prochains mois sur une tranche 3 de travaux. Objectifs : développer l’Espace médical su son premier étage et permettre à de nouveaux médecins de s’y installer. Si le projet ne verra pas le jour avant fin 2022/début 2023, la ville de l’Isle-sur-la-Sorgue se projette déjà. En attendant ce nouvel aménagement, elle installera dès janvier 2022 un bâtiment modulaire à proximité de l’Espace médical pour y accueillir des médecins l’Islois, les Drs Vautrin et Delattre, mais également un nouveau médecin généraliste ayant déjà réservé un cabinet.

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L.M.

À la suite de l’appel lancé par Olivier Veran, 231 soignants et 70 pompiers sont partis cet après-midi pour prêter main forte aux équipes médicales en Guadeloupe et en Martinique. Parmi eux, 6 agents de la cellule d’urgence médico-psychologique du Vaucluse, une unité rattachée à l’hôpital de Montfavet.

Deux médecins, trois infirmiers et une secrétaire médicale sont arrivés mardi en Guadeloupe. Leur mission ? Ecouter et soulager les soignants confrontés à un désastre sanitaire depuis quelques jours. Le dispositif d’urgence médico-psychologique (CUMP) a été constitué dans les suites de l’attentat du 25 juillet 1995 de la station RER Saint-Michel, afin d’assurer la prise en charge des victimes confrontées à un événement psycho-traumatisant. En effet, les catastrophes occasionnent non seulement des blessures physiques, mais aussi des blessures psychiques individuelles ou collectives, immédiates ou différées, aiguës ou chroniques. Ces victimes nécessitent des soins d’urgence au même titre que les blessés physiques.

Des taux d’incidence inédits et 3 à 5 fois supérieurs à la moyenne nationale frappent la Martinique et la Guadeloupe. L’exécutif alerte sur la situation « dramatique » de ces départements d’Outre-mer, où la couverture vaccinale est trois fois plus faible que sur le territoire national. La situation est particulièrement critique à Saint-Martin, mais aussi en Guadeloupe et en Martinique. Alors que le taux d’incidence de cette dernière dépasse les 1.000 cas pour 100.000 habitants, les autorités y ont annoncé ce mardi un renforcement des mesures sanitaires . Même cas de figure en Guadeloupe, où l’exécutif vient d’officialiser l’instauration d’un confinement renforcé entraînant la fermeture des restaurants, bars et plages.