7 mai 2024 |

Ecrit par le 7 mai 2024

La confiance envers les médias à travers le monde

Chaque année, l’Institut Reuters pour l’étude du journalisme publie un rapport sur l’information numérique. Pour sa plus récente édition, près de 94 000 personnes on été interrogées en ligne dans 46 pays entre janvier et février de cette année, sur une série de sujets liés à la consommation de médias et à l’information. Et, comme le révèle l’étude, la confiance globale dans les médias d’information a baissé d’environ deux points de pourcentage dans l’ensemble des pays sondés par rapport à 2022, annulant, dans de nombreux pays, les gains enregistrés lors de la pandémie de Covid-19. En moyenne, seulement 40 % des personnes interrogées disaient faire confiance à « la plupart des informations relayées par les médias la plupart du temps ».

C’est une fois de plus en Finlande que l’on trouve la plus grande proportion de personnes disant faire confiance aux médias d’information, avec 69 % des répondants, le même niveau qu’en 2022. À l’inverse, seulement 19 % des personnes interrogées en Grèce disaient faire confiance aux médias, une chute spectaculaire de 16 points de pourcentage par rapport à l’année dernière. La France enregistre quant à elle un score de 30 %, soit une progression d’un point depuis 2022.

Selon l’Institut Reuters, alors que la majorité des personnes dans les pays étudiés restent engagées et s’informent régulièrement, certaines des nations qui affichent des niveaux assez faibles de confiance envers les médias, comme les États-Unis, le Royaume-Uni ou la France, sont aussi celles où le phénomène « d’évitement sélectif des nouvelles » est le plus répandu. Parmi les raisons évoquées derrière le fait d’éviter certaines informations, nombreux sont ceux qui citent le caractère redondant et déprimant de l’actualité.

L’étude relève également que les pays dans lesquels les médias et les journalistes sont victimes d’attaques et de pressions continues de la part de la sphère politique, comme la Bulgarie, la Hongrie ou la Slovaquie, font souvent preuve de niveaux plus élevés que la moyenne de méfiance à l’égard des médias.

Valentine Fourreau pour Statista


La confiance envers les médias à travers le monde

Chaque année, l’Institut Reuters pour l’étude du journalisme publie un rapport sur l’information numérique. La dernière édition a interrogé plus de 93 000 personnes dans 46 pays sur une série de sujets liés à l’actualité en ligne : allant de la perception de la couverture médiatique de la guerre en Ukraine à l’évolution des habitudes d’information. Comme le révèle l’étude, la confiance globale dans les médias d’information a baissé dans 21 des 46 pays analysés, tandis que 18 sont restés au même niveau et que 7 seulement ont observé une hausse.

C’est en Finlande que l’on trouve le plus de personnes déclarant faire le plus souvent confiance aux médias d’information, soit 69 % des répondants, en hausse de 4 points sur un an. Les États-Unis sont toujours en queue de peloton, à égalité avec la Slovaquie, avec seulement 26 % de personnes estimant que la plupart des informations relayées par les médias sont fiables. La France fait à peine mieux, avec 29 %, un score qui a globalement stagné depuis 2021 (-1 points).

Selon l’Institut Reuters, alors que la majorité des personnes dans les pays étudiés restent engagées et s’informent régulièrement, les nations qui affichent les plus faibles niveaux de confiance, telles que les États-Unis, le Royaume-Uni et la France, sont aussi celles où le phénomène « d’évitement sélectif des nouvelles » est le plus répandu. Parmi les raisons évoquées derrière le fait d’éviter certaines informations, nombreux sont ceux qui citent le caractère redondant et déprimant de l’actualité.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


La confiance envers les médias à travers le monde

NRJ Global région organise le jeudi 12 Janvier à 19h une conférence dans le cadre d’un roadshow digital local autour de la question des mises en place de communications digitales. Il y sera abordé la manière dont on peut attirer des prospects sur les points de ventes et sites web grâce aux médias radio et digital.

Au programme : ‘Les clés de réussite d’une campagne digitale en local’, ‘Comment exploiter les atouts et la pertinence du digital dans sa communication ?’ et ‘Quels moyens pour communiquer au plus près ?’

« Le digital est désormais incontournable dans le mix média, explique les organisateurs. À cette ocassion, nos équipes partageront leur expertise en matière de publicité locale : Google Ads, YouTube, Waze, Facebook/Instagram… »

Outre cette conférence gratuite, cet événement, qui aura lieu au cinéma Pathé Cap Sud à Avignon, sera suivi de la projection du film Avatar. Une inscription préalable est nécessaire pour assister à la conférence.

Roadshow digital NRJ global régions. Jeudi 12 Janvier. 19h. Pathé Cap Sud. 175, rue Pierre-Seghers. Avignon

Lien d’inscription : https://www.nrjglobalregions.com/landingpage/roadshow-digital-a-avignon

M.C.


La confiance envers les médias à travers le monde

Décidément cela bouge dans la presse quotidienne vauclusienne en ce moment. Après le retour de la Marseillaise dans le Vaucluse il y a quelques semaines, l’apparition aujourd’hui dans l’Ours des nouveaux propriétaires de La Provence c’est au tour de Vaucluse matin de lancer le premier étage de sa nouvelle formule.

C’est ce mercredi 19 octobre que nos confrères de Vaucluse matin lancent la nouvelle mouture du quotidien implanté dans le département depuis 76 ans maintenant. Vaucluse matin et le Dauphiné libéré change ainsi de logo afin de marquer davantage leur appartenance au groupe Ebra, premier groupe de presse quotidienne régionale et premier groupe de presse de France.
Dans ce numéro ‘collector’ d’une quarantaine de page où 40 personnalités locales s’expriment sur leur territoire il s’agit de laisser plus de place aux Vauclusiens via de nouvelles rubriques notamment. « Nous voulons leur donner la parole », insiste Guy Abonnenc, rédacteur en chef du Dauphiné Libéré et Vaucluse matin.

Le nouveau logo de Vaucluse matin à découvrir dans le journal du mercredi 19 octobre.

Une promesse éditoriale forte
« On fait une promesse éditoriale forte, complète Éric Veauvy, directeur de la rédaction de Vaucluse Matin. Tous les jours 5 Vauclusiens s’exprimeront sur l’actualité du jour. Les jours de la semaine seront ensuite séquencés afin de dresser chaque jour le portrait d’un acteur de la vie vauclusienne : un maire chaque lundi, un chef d’entreprise le mardi, un enseignant ou un formateur le mercredi, une personne investie dans le secteur social et environnemental le jeudi, un acteur de la vie culturelle et patrimoniale le vendredi, un chef cuisinier le samedi et enfin un agriculteur le dimanche. Chaque mercredi, dans une page ‘sports Vaucluse’, les supporters prendront aussi la parole : pour commenter les rencontres à venir, voter pour la composition d’équipe de leur choix. Deux entraîneurs répondront aussi, chaque semaine, à une question plus technique. Enfin, chaque samedi, la dernière page de Vaucluse matin sera dédiée à une photo aérienne d’un site emblématique du département. »
Ce relooking va précéder une phase 2 qui devrait débuter au printemps prochain avec une nouvelle formule et un nouveau format (plus petit type tabloïd).

La volonté de s’engager
« Nous allons faire en sorte que ce journal corresponde davantage aux Vauclusiens », explique Christophe Victor, directeur général du Dauphiné libéré. Il faut dire que l’ancienne maquette remontait à 2006.
Et le DG du groupe d’insister « sur la volonté du journal d’être un média de proximité qui ne veut pas se contenter de relater les faits mais qui a la volonté de s’engager. D’être un acteur positif du territoire. »
Une démarche saluée par Renaud Muselier, président de la région Sud venu à Avignon pour la présentation de ces nouveautés dans les locaux de nos confrères rue de la République à Avignon : « C’est très fort ce que vous avez fait dans ce secteur qui peut connaître certaines difficultés. Il faut être positif et arrêter de gémir et de râler. Vous avez un département exceptionnel. »
Même satisfaction pour Dominique Santoni, présidente du Conseil départemental de Vaucluse, qui a tenu à rappeler « le rôle élémentaire de la PQR (Presse quotidienne régionale) dans les territoires. C’est la presse la plus lue. »


La confiance envers les médias à travers le monde

Après l’arrêt récent du mensuel d’enquête et de satire Le Ravi, le paysage du pluralisme de la presse régionale reprend un peu des couleurs avec le retour de l’actualité vauclusienne dans les colonnes du quotidien La Marseillaise.

Nos confrères du quotidien La Marseillaise sont de retour en Vaucluse à partir du 26 septembre. En effet, c’est à partir de lundi prochain que l’actualité départementale et avignonnaise sera à nouveau présente dans les colonnes de ce journal créé en décembre 1943 par des membres de la Résistance. A cette occasion, le média défendant des « valeurs humanistes, de justice sociale, de paix, de liberté et d’émancipation » va consacrer ses deux pages d’ouvertures à ce retour en terre vauclusienne au sein de son édition unique traitant déjà l’information dans les Bouches-du-Rhône et le Var.

« Une analyse plus poussée sur les luttes sociales. »

Un come-back déjà salué par de nombreux lecteurs dans les colonnes de ce média engagé.
« Avec son retour, nous aurons à nouveau des journalistes qui auront une analyse plus poussée sur les luttes sociales que les autres journaux », explique Frédéric Soula, militant communiste en Avignon dans un article de La Marseillaise consacré à ce retour.
Même constat pour Gilles Fournel, secrétaire du comité régional CGT Paca, pour qui cette présence en Vaucluse « est un point d’appui indéniable pour peser dans les rapports de force et peser dans la bataille des idées ».
« La Marseillaise donne un autre écho, un rayonnement supplémentaire sur le pourquoi du comment à propos des luttes », poursuit le syndicaliste.

La Marseillaise du jour, avant son retour en Vaucluse à partir du lundi 26 septembre. © La Marseillaise/DR

« On est absolument ravi que La Marseillaise ait un regain de vitalité très large, précise pour sa part Virginie de Crozé, directrice de la communication et des relations avec le public du Festival d’Avignon. Que le journal puisse aussi penser qu’Avignon est un territoire à couvrir toute l’année, avoir des relations de collaboration et d’information auprès des Avignonnais et, plus largement, du bassin régional c’est quelque chose de très important.
« Il y a besoin de mettre en lumière le sport, les associations, les bénévoles, la culture… Ce sont des gros vecteurs sociaux de diversité », insiste de son côté Amandine Dulon, entraîneuse de tennis à Avignon et récemment médaillée de bronze aux championnats du Monde de tennis en équipe de France 40 ans.

« Le retour de La Marseillaise est une très bonne nouvelle. »

Du côté des politiques « Le retour de La Marseillaise est une très bonne nouvelle, se félicite André Castelli, conseiller départemental PCF du Vaucluse. Nous avons été attristés de la fin du journal ici, puisque c’est un journal historique dans le département. Il portait la voix de ce qui faisait la transformation dans la société. Il s’est beaucoup appuyé sur le travail des militants du département. Voir le titre revenir, le renouveau et la renaissance du journal, c’est très positif ! Il faut lui redonner vie dans la sphère populaire, c’est très important. »

Toujours dans les colonnes de notre confrère, Jean-Baptiste Blanc, sénateur et conseiller départemental LR de Vaucluse estime que « la présence de La Marseillaise apportera au débat républicain. Dans mon département, il y a des élus et des militants communistes, c’est une tradition politique, un courant de pensée qui apporte au débat. Le retour de votre journal est positif à cet égard. »

L’aptésienne d’origine Élisabeth Guigou, ancienne ministre de la Justice puis de l’emploi dans le Gouvernement du socialiste Lionel Jospin, s’enthousiasme également pour ce retour : « Le pluralisme de la presse est un trésor à protéger, donc je suis heureuse que La Marseillaise revienne dans le Vaucluse, surtout dans ce département où on a besoin d’avoir plusieurs points de vue. Ce retour est d’autant plus important face à la puissance de l’extrême droite. »

« Un acteur important du débat démocratique et du pluralisme de la presse. »

Pour ce retour, La Marseillaise a dédié deux journalistes, Florent de Corbier et Alice Terrier, afin de couvrir l’actualité du Vaucluse. Ils ne disposeront pas cependant d’une agence comme c’était le cas jusqu’en 2018, avant que le quotidien ne tire le rideau de ses locaux situés rue Guillaume-Puy à Avignon. Une décision prise suite aux difficultés rencontrées par le journal qui avait alors mis notamment en place un plan de sauvegarde de l’emploi.
La situation s’étant depuis éclaircie, La Marseillaise se veut désormais plus offensif lors de cette rentrée afin d’élargir son audience et ses ressources.
Outre l’actualité vauclusienne, le titre de presse régional va ainsi aussi offrir Zébuline hebdo qui traite l’actualité culturelle, dans son numéro du mercredi 28 septembre. Ensuite, ‘La Marseillaise Bouches-du-Rhône, Var et Vaucluse’ offrira également son supplément week-end les samedi 1er et dimanche 2 octobre prochains. « Nouvelle maquette, nouvelles idées de sorties, rendez-vous scientifiques, littéraire, culturels, détente, loisirs… Le supplément week-end, détachable, sera un deuxième journal au service de vos envies » explique le média qui rappelle que « par son histoire et ses engagements, hier et aujourd’hui, La Marseillaise est un acteur important du débat démocratique, du pluralisme de la presse et de sa diffusion, indispensables au droit à l’information des citoyens. »

Contacts : Florent de Corbier fdecorbier@lamarseillaise.fr et Alice Terrier aterrier@lamarseillaise.fr
www.lamarseillaise.fr


La confiance envers les médias à travers le monde

C’est terminé pour le journal régional ‘Le Ravi’. Malgré son appel aux dons lancé en mars et mai derniers afin d’assurer sa survie, le mensuel d’enquête et de satire en Provence-Alpes-Côte d’Azur fondé en 2003 dépose le bilan avant sa liquidation. Notre confrère n’a pu finalement que récolter que 65 000€ sur les 100 000€ espérés afin de pérenniser ses activités.

« Garder les bras levés durant 18 années, contre vents et marées, forcément, ça donne souvent des crampes, explique l’équipe du Ravi. Les appels à l’aide répétés du Ravi pour poursuivre sa singulière aventure éditoriale sont presque devenus, au fil des saisons, un gag récurrent. Mais cette fois-ci c’est tristement officiel : de guerre lasse, le mensuel régional pas pareil baisse bel et bien les bras. »

Ne voulant solliciter à nouveau ses lecteurs « frappés eux aussi de plein fouet par la crise », le numéro 208, daté de juillet-août, a donc été le dernier en version papier avant que ‘la Tchatche’, l’association qui édite le journal, soit mise en cessation de paiement car « dans l’incapacité de payer ses salariés, ses charges et ses prestataires » expliquent les membres de la structure. L’association a donc déposé le bilan avant que le tribunal de Marseille prononce rapidement sa liquidation.

Un média impliqué afin de donner la parole à tous
Média citoyen investi dans l’éducation aux médias et les quartiers populaires de la région, le Ravi et ‘la Tchatche’ proposaient également des projets de journalisme participatif. Le mensuel, à l’humour décapant, faisait aussi la part belle au dessinateur de presse tout en privilégiant un journalisme d’investigation, avec le soutien de Mediapart parfois, entraînant de nombreuses inimitiés des politiques régionaux et des collectivités locales.

« Nous défendons toujours la pratique d’un journalisme d’investigation. »

« Nous défendons toujours la pratique d’un journalisme d’investigation, sans concession, l’utilité d’une presse citoyenne impliquée au plus près de celles et ceux qui n’ont pas la parole », rappellent salariés et administrateurs dans un ultime numéro de 4 pages uniquement en version numérique intitulé ‘Numéro (très) spécial’.

« Au-delà de notre disparition, le champ médiatique ressemble à un champ de ruines. Notamment du côté de la presse et des médias pas pareils. Et en particulier en Paca », peut-on également lire dans ce dernier journal de septembre 2022 à parcourir via le lien ci-dessous.

A lire : Le dernier numéro (très) spécial du Ravi de septembre 2022


La confiance envers les médias à travers le monde

Samedi 25 juin prochain, France bleu Vaucluse célèbre son 40e anniversaire. A cette occasion, la radio préférée des auditeurs vauclusiens propose une journée spéciale. De 7h à 19h, les émissions vont ainsi se succéder avec de nombreux invités. Elles débuteront toutes par un ‘Blind test’ 1982, année de la création de la radio vauclusienne.
Des visites de la station seront également proposées au grand public avec la possibilité de tester ses talents d’animateurs ou de journalistes dans les véritables studios de France bleu Vaucluse (voir contact inscription en fin d’article). Il sera également possible de gagner des mugs collector spécial ‘40 ans’.

Le programme des émissions
7h30 à 8h : Philippe Garcia prend le ‘petit dej’ avec le chanteur provençal André Chiron.
9h à 10h : Nathalie Mazet reçoit Chico, ancien membre des Gipsy Kings.
11h à 12h30 : David Bérard reviendra sur les grands moments de France bleu.
14h : Pascale Lorens jouera au quizz 1982 avec le Dj’ Philippe Corti et le chanteur Dave.
15h : David Peron accueille la chanteuse Emma Daumas. Lors de cette émission, il reviendra aussi sur l’utilité de la radio lors de la catastrophe de Vaison-la-Romaine, avec le témoignage d’un ex-technicien Bernard Astier.
16h : Axel Musset et Maxime Peyron interviewent Michel Drucker (voir vidéo ci-dessous).
17h à 19h : David Peron recevra plusieurs invités surprises.

France Bleu Vaucluse
Fréquence : 98.8
Renseignements et inscriptions au 04 90 14 04 04
Fréquence : 98.8
25, rue de la République. Avignon

Michel Drucker participera aux 40e anniversaire de France bleu Vaucluse

La confiance envers les médias à travers le monde

Notre confrère le Ravi, mensuel d’enquête et de satire en Provence-Alpes-Côte d’Azur, a lancé en mars dernier une campagne de dons « pour vivre et cesser de survivre ». Intitulée ‘#SOSRAVI’, elle est accessible sur le site internet : www.leravi.org.

« Depuis 18 ans le journal, dont la rédaction est basée à Marseille, fait vivre la liberté d’expression et une information indépendante et locale en mêlant enquêtes et dessins de presse, explique Michel Gairaud, rédacteur en chef du Ravi. L’objectif de cette campagne est de récolter 100 000€ qui permettront à la Tchatche, l’association qui édite le Ravi, de continuer ses activités. Le compteur s’élève aujourd’hui à 50 000€. A 18 jours de la fin de la cagnotte, la situation est critique. »
Si la somme déjà récoltée a permis de passer le mois dernier, il faudrait collecter au moins 70 000€ pour tenir jusqu’à l’été et 100 000€ pour donner suffisamment d’air à ce média citoyen pour les deux prochaines années.

Partis pris, pas partisan
« La Tchatche est actrice de l’éducation populaire depuis près de 10 ans, complète l’équipe du seul journal satirique régional. Elle intervient dans les quartiers et écoles pour permettre aux citoyens (ou futurs citoyens) d’utiliser les médias avec critique et discernement. Elle fait aussi entendre la parole de ceux auxquels on tend rarement le micro en réalisant et publiant des travaux de journalisme participatif. Pour finir, elle édite le journal numérique et papier le Ravi. Ce dernier est un mensuel qui assume des partis pris sans être partisan, pour plus de justice sociale et d’écologie. »
« Le statut associatif de la Tchatche lui garantit son indépendance journalistique et lui permet d’agir pour l’intérêt général, insistent les responsables du Ravi. Elle s’auto-finance à 70%, un exploit dans le milieu associatif. Mais l’équipe du Ravi et ses bénévoles constatent la difficulté d’être un journal d’enquête et de satire. Cela dérange. »

Un appel pour soutenir les médias citoyens
En 2021, ni la Région Sud, ni le département des Bouches-du-Rhône et ni la Ville de Marseille, qui depuis a toutefois entrouvert la porte à un éventuel soutien, ont aidé le journal rappelle Le Ravi. « Elles multiplient pourtant les déclarations d’amour pour la liberté d’expression, le pluralisme, le droit à la satire, l’éducation aux médias. Et pourtant chaque année, comme le Ravi l’a documenté lors d’une enquête publiée en février, les collectivités locales versent des millions d’euros à la presse locale. Plus de 3 800 personnes ont déjà signé la pétition ‘Pour que vos impôts cessent de financer les Bolloré’ en réclamant une autre politique publique plus favorable aux médias citoyens. »

Comment faire un don ?
Deux possibilités s’offrent à vous pour soutenir ‘Le Ravi’ :

1. Faire un don défiscalisé : vous bénéficiez d’une réduction d’impôt, si vous en payez, à hauteur de 66% pour les particuliers et de 60% pour les entreprises. La condition est que la plateforme prélève une commission de gestion de 5 à 8% sur le montant.

2. Faire un don direct : avec cette méthode, pas de commission. L’intégralité de votre don va permettre de soutenir le travail de l’association et du journal. Pour cela, il faut envoyer un chèque à l’ordre de : ‘la Tchatche’, l’association qui édite le Ravi et l’adresser au 11 boulevard National, 13001 Marseille. Vous pouvez aussi réaliser un virement. Contact : 04 91 08 78 77 ou communication@leravi.org.

Ce n’est malheureusement pas la première fois que notre confrère se retrouve en difficulté. En 2014, ‘Le Ravi’ avait déjà été en cessation de paiement. Cependant, après un plan de redressement ayant duré 6 ans le journal a épongé l’intégralité de ses dettes même si l’association qui édite le journal a démarré l’année les poches vides.

Cliquez ici pour faire un don défiscalisé à notre confrère Le Ravi


La confiance envers les médias à travers le monde

Chers lecteurs, comme vous l’imaginez bien le pont Saint-Bénezet restera bien à Avignon et ne sera pas démonté pour être reconstruit sur les rives occitanes du Rhône.
Merci à la grande majorité d’entre vous pour leur retour amusé suite à notre canular du 1er avril. Une tradition qui, un temps délaissée, semble faire son retour dans le monde de la presse et des médias et dont nous sommes d’ardents partisans comme le rappelle notre précédent 1er avril portant sur le mont Ventoux.

Tant pis, à l’inverse, pour les quelques râleurs qui ont pris cette information au premier degré. S’ils se sont sentis visés, c’est qu’il devait y avoir un fond de vérité dans nos propos. Et qu’ils se rassurent, en basculant d’un rythme hebdomadaire papier à une édition 100% numérique début 2021, c’est désormais tous les ans (et non tous les 7 ans) que l’Echo du mardi vous donnera rendez-vous pour son traditionnel canular.

Soyez vigilants face aux ‘fake news’
En attendant, à l’heure des fausses informations circulant en ligne en masse sur les réseaux sociaux et le net notre petite plaisanterie n’a pour seule ambition que de vous rappeler de rester vigilants vis-à-vis des informations auxquelles vous êtes confrontés y compris avec celles provenant de l’Echo du mardi.

Le meilleur pare-feu au ‘fake news’ restant votre intelligence, ne croyez donc pas tout ce que l’on vous dit. Gardez un œil critique sur vos médias, ils n’en seront que meilleurs.

https://www.echodumardi.com/tag/media/   1/1