16 juin 2025 |

Ecrit par le 16 juin 2025

Presse : La Marseillaise de retour en Vaucluse

Après l’arrêt récent du mensuel d’enquête et de satire Le Ravi, le paysage du pluralisme de la presse régionale reprend un peu des couleurs avec le retour de l’actualité vauclusienne dans les colonnes du quotidien La Marseillaise.

Nos confrères du quotidien La Marseillaise sont de retour en Vaucluse à partir du 26 septembre. En effet, c’est à partir de lundi prochain que l’actualité départementale et avignonnaise sera à nouveau présente dans les colonnes de ce journal créé en décembre 1943 par des membres de la Résistance. A cette occasion, le média défendant des « valeurs humanistes, de justice sociale, de paix, de liberté et d’émancipation » va consacrer ses deux pages d’ouvertures à ce retour en terre vauclusienne au sein de son édition unique traitant déjà l’information dans les Bouches-du-Rhône et le Var.

« Une analyse plus poussée sur les luttes sociales. »

Un come-back déjà salué par de nombreux lecteurs dans les colonnes de ce média engagé.
« Avec son retour, nous aurons à nouveau des journalistes qui auront une analyse plus poussée sur les luttes sociales que les autres journaux », explique Frédéric Soula, militant communiste en Avignon dans un article de La Marseillaise consacré à ce retour.
Même constat pour Gilles Fournel, secrétaire du comité régional CGT Paca, pour qui cette présence en Vaucluse « est un point d’appui indéniable pour peser dans les rapports de force et peser dans la bataille des idées ».
« La Marseillaise donne un autre écho, un rayonnement supplémentaire sur le pourquoi du comment à propos des luttes », poursuit le syndicaliste.

La Marseillaise du jour, avant son retour en Vaucluse à partir du lundi 26 septembre. © La Marseillaise/DR

« On est absolument ravi que La Marseillaise ait un regain de vitalité très large, précise pour sa part Virginie de Crozé, directrice de la communication et des relations avec le public du Festival d’Avignon. Que le journal puisse aussi penser qu’Avignon est un territoire à couvrir toute l’année, avoir des relations de collaboration et d’information auprès des Avignonnais et, plus largement, du bassin régional c’est quelque chose de très important.
« Il y a besoin de mettre en lumière le sport, les associations, les bénévoles, la culture… Ce sont des gros vecteurs sociaux de diversité », insiste de son côté Amandine Dulon, entraîneuse de tennis à Avignon et récemment médaillée de bronze aux championnats du Monde de tennis en équipe de France 40 ans.

« Le retour de La Marseillaise est une très bonne nouvelle. »

Du côté des politiques « Le retour de La Marseillaise est une très bonne nouvelle, se félicite André Castelli, conseiller départemental PCF du Vaucluse. Nous avons été attristés de la fin du journal ici, puisque c’est un journal historique dans le département. Il portait la voix de ce qui faisait la transformation dans la société. Il s’est beaucoup appuyé sur le travail des militants du département. Voir le titre revenir, le renouveau et la renaissance du journal, c’est très positif ! Il faut lui redonner vie dans la sphère populaire, c’est très important. »

Toujours dans les colonnes de notre confrère, Jean-Baptiste Blanc, sénateur et conseiller départemental LR de Vaucluse estime que « la présence de La Marseillaise apportera au débat républicain. Dans mon département, il y a des élus et des militants communistes, c’est une tradition politique, un courant de pensée qui apporte au débat. Le retour de votre journal est positif à cet égard. »

L’aptésienne d’origine Élisabeth Guigou, ancienne ministre de la Justice puis de l’emploi dans le Gouvernement du socialiste Lionel Jospin, s’enthousiasme également pour ce retour : « Le pluralisme de la presse est un trésor à protéger, donc je suis heureuse que La Marseillaise revienne dans le Vaucluse, surtout dans ce département où on a besoin d’avoir plusieurs points de vue. Ce retour est d’autant plus important face à la puissance de l’extrême droite. »

« Un acteur important du débat démocratique et du pluralisme de la presse. »

Pour ce retour, La Marseillaise a dédié deux journalistes, Florent de Corbier et Alice Terrier, afin de couvrir l’actualité du Vaucluse. Ils ne disposeront pas cependant d’une agence comme c’était le cas jusqu’en 2018, avant que le quotidien ne tire le rideau de ses locaux situés rue Guillaume-Puy à Avignon. Une décision prise suite aux difficultés rencontrées par le journal qui avait alors mis notamment en place un plan de sauvegarde de l’emploi.
La situation s’étant depuis éclaircie, La Marseillaise se veut désormais plus offensif lors de cette rentrée afin d’élargir son audience et ses ressources.
Outre l’actualité vauclusienne, le titre de presse régional va ainsi aussi offrir Zébuline hebdo qui traite l’actualité culturelle, dans son numéro du mercredi 28 septembre. Ensuite, ‘La Marseillaise Bouches-du-Rhône, Var et Vaucluse’ offrira également son supplément week-end les samedi 1er et dimanche 2 octobre prochains. « Nouvelle maquette, nouvelles idées de sorties, rendez-vous scientifiques, littéraire, culturels, détente, loisirs… Le supplément week-end, détachable, sera un deuxième journal au service de vos envies » explique le média qui rappelle que « par son histoire et ses engagements, hier et aujourd’hui, La Marseillaise est un acteur important du débat démocratique, du pluralisme de la presse et de sa diffusion, indispensables au droit à l’information des citoyens. »

Contacts : Florent de Corbier fdecorbier@lamarseillaise.fr et Alice Terrier aterrier@lamarseillaise.fr
www.lamarseillaise.fr


Presse : La Marseillaise de retour en Vaucluse

C’est terminé pour le journal régional ‘Le Ravi’. Malgré son appel aux dons lancé en mars et mai derniers afin d’assurer sa survie, le mensuel d’enquête et de satire en Provence-Alpes-Côte d’Azur fondé en 2003 dépose le bilan avant sa liquidation. Notre confrère n’a pu finalement que récolter que 65 000€ sur les 100 000€ espérés afin de pérenniser ses activités.

« Garder les bras levés durant 18 années, contre vents et marées, forcément, ça donne souvent des crampes, explique l’équipe du Ravi. Les appels à l’aide répétés du Ravi pour poursuivre sa singulière aventure éditoriale sont presque devenus, au fil des saisons, un gag récurrent. Mais cette fois-ci c’est tristement officiel : de guerre lasse, le mensuel régional pas pareil baisse bel et bien les bras. »

Ne voulant solliciter à nouveau ses lecteurs « frappés eux aussi de plein fouet par la crise », le numéro 208, daté de juillet-août, a donc été le dernier en version papier avant que ‘la Tchatche’, l’association qui édite le journal, soit mise en cessation de paiement car « dans l’incapacité de payer ses salariés, ses charges et ses prestataires » expliquent les membres de la structure. L’association a donc déposé le bilan avant que le tribunal de Marseille prononce rapidement sa liquidation.

Un média impliqué afin de donner la parole à tous
Média citoyen investi dans l’éducation aux médias et les quartiers populaires de la région, le Ravi et ‘la Tchatche’ proposaient également des projets de journalisme participatif. Le mensuel, à l’humour décapant, faisait aussi la part belle au dessinateur de presse tout en privilégiant un journalisme d’investigation, avec le soutien de Mediapart parfois, entraînant de nombreuses inimitiés des politiques régionaux et des collectivités locales.

« Nous défendons toujours la pratique d’un journalisme d’investigation. »

« Nous défendons toujours la pratique d’un journalisme d’investigation, sans concession, l’utilité d’une presse citoyenne impliquée au plus près de celles et ceux qui n’ont pas la parole », rappellent salariés et administrateurs dans un ultime numéro de 4 pages uniquement en version numérique intitulé ‘Numéro (très) spécial’.

« Au-delà de notre disparition, le champ médiatique ressemble à un champ de ruines. Notamment du côté de la presse et des médias pas pareils. Et en particulier en Paca », peut-on également lire dans ce dernier journal de septembre 2022 à parcourir via le lien ci-dessous.

A lire : Le dernier numéro (très) spécial du Ravi de septembre 2022


Presse : La Marseillaise de retour en Vaucluse

Samedi 25 juin prochain, France bleu Vaucluse célèbre son 40e anniversaire. A cette occasion, la radio préférée des auditeurs vauclusiens propose une journée spéciale. De 7h à 19h, les émissions vont ainsi se succéder avec de nombreux invités. Elles débuteront toutes par un ‘Blind test’ 1982, année de la création de la radio vauclusienne.
Des visites de la station seront également proposées au grand public avec la possibilité de tester ses talents d’animateurs ou de journalistes dans les véritables studios de France bleu Vaucluse (voir contact inscription en fin d’article). Il sera également possible de gagner des mugs collector spécial ‘40 ans’.

Le programme des émissions
7h30 à 8h : Philippe Garcia prend le ‘petit dej’ avec le chanteur provençal André Chiron.
9h à 10h : Nathalie Mazet reçoit Chico, ancien membre des Gipsy Kings.
11h à 12h30 : David Bérard reviendra sur les grands moments de France bleu.
14h : Pascale Lorens jouera au quizz 1982 avec le Dj’ Philippe Corti et le chanteur Dave.
15h : David Peron accueille la chanteuse Emma Daumas. Lors de cette émission, il reviendra aussi sur l’utilité de la radio lors de la catastrophe de Vaison-la-Romaine, avec le témoignage d’un ex-technicien Bernard Astier.
16h : Axel Musset et Maxime Peyron interviewent Michel Drucker (voir vidéo ci-dessous).
17h à 19h : David Peron recevra plusieurs invités surprises.

France Bleu Vaucluse
Fréquence : 98.8
Renseignements et inscriptions au 04 90 14 04 04
Fréquence : 98.8
25, rue de la République. Avignon

Michel Drucker participera aux 40e anniversaire de France bleu Vaucluse

Presse : La Marseillaise de retour en Vaucluse

Notre confrère le Ravi, mensuel d’enquête et de satire en Provence-Alpes-Côte d’Azur, a lancé en mars dernier une campagne de dons « pour vivre et cesser de survivre ». Intitulée ‘#SOSRAVI’, elle est accessible sur le site internet : www.leravi.org.

« Depuis 18 ans le journal, dont la rédaction est basée à Marseille, fait vivre la liberté d’expression et une information indépendante et locale en mêlant enquêtes et dessins de presse, explique Michel Gairaud, rédacteur en chef du Ravi. L’objectif de cette campagne est de récolter 100 000€ qui permettront à la Tchatche, l’association qui édite le Ravi, de continuer ses activités. Le compteur s’élève aujourd’hui à 50 000€. A 18 jours de la fin de la cagnotte, la situation est critique. »
Si la somme déjà récoltée a permis de passer le mois dernier, il faudrait collecter au moins 70 000€ pour tenir jusqu’à l’été et 100 000€ pour donner suffisamment d’air à ce média citoyen pour les deux prochaines années.

Partis pris, pas partisan
« La Tchatche est actrice de l’éducation populaire depuis près de 10 ans, complète l’équipe du seul journal satirique régional. Elle intervient dans les quartiers et écoles pour permettre aux citoyens (ou futurs citoyens) d’utiliser les médias avec critique et discernement. Elle fait aussi entendre la parole de ceux auxquels on tend rarement le micro en réalisant et publiant des travaux de journalisme participatif. Pour finir, elle édite le journal numérique et papier le Ravi. Ce dernier est un mensuel qui assume des partis pris sans être partisan, pour plus de justice sociale et d’écologie. »
« Le statut associatif de la Tchatche lui garantit son indépendance journalistique et lui permet d’agir pour l’intérêt général, insistent les responsables du Ravi. Elle s’auto-finance à 70%, un exploit dans le milieu associatif. Mais l’équipe du Ravi et ses bénévoles constatent la difficulté d’être un journal d’enquête et de satire. Cela dérange. »

Un appel pour soutenir les médias citoyens
En 2021, ni la Région Sud, ni le département des Bouches-du-Rhône et ni la Ville de Marseille, qui depuis a toutefois entrouvert la porte à un éventuel soutien, ont aidé le journal rappelle Le Ravi. « Elles multiplient pourtant les déclarations d’amour pour la liberté d’expression, le pluralisme, le droit à la satire, l’éducation aux médias. Et pourtant chaque année, comme le Ravi l’a documenté lors d’une enquête publiée en février, les collectivités locales versent des millions d’euros à la presse locale. Plus de 3 800 personnes ont déjà signé la pétition ‘Pour que vos impôts cessent de financer les Bolloré’ en réclamant une autre politique publique plus favorable aux médias citoyens. »

Comment faire un don ?
Deux possibilités s’offrent à vous pour soutenir ‘Le Ravi’ :

1. Faire un don défiscalisé : vous bénéficiez d’une réduction d’impôt, si vous en payez, à hauteur de 66% pour les particuliers et de 60% pour les entreprises. La condition est que la plateforme prélève une commission de gestion de 5 à 8% sur le montant.

2. Faire un don direct : avec cette méthode, pas de commission. L’intégralité de votre don va permettre de soutenir le travail de l’association et du journal. Pour cela, il faut envoyer un chèque à l’ordre de : ‘la Tchatche’, l’association qui édite le Ravi et l’adresser au 11 boulevard National, 13001 Marseille. Vous pouvez aussi réaliser un virement. Contact : 04 91 08 78 77 ou communication@leravi.org.

Ce n’est malheureusement pas la première fois que notre confrère se retrouve en difficulté. En 2014, ‘Le Ravi’ avait déjà été en cessation de paiement. Cependant, après un plan de redressement ayant duré 6 ans le journal a épongé l’intégralité de ses dettes même si l’association qui édite le journal a démarré l’année les poches vides.

Cliquez ici pour faire un don défiscalisé à notre confrère Le Ravi


Presse : La Marseillaise de retour en Vaucluse

Chers lecteurs, comme vous l’imaginez bien le pont Saint-Bénezet restera bien à Avignon et ne sera pas démonté pour être reconstruit sur les rives occitanes du Rhône.
Merci à la grande majorité d’entre vous pour leur retour amusé suite à notre canular du 1er avril. Une tradition qui, un temps délaissée, semble faire son retour dans le monde de la presse et des médias et dont nous sommes d’ardents partisans comme le rappelle notre précédent 1er avril portant sur le mont Ventoux.

Tant pis, à l’inverse, pour les quelques râleurs qui ont pris cette information au premier degré. S’ils se sont sentis visés, c’est qu’il devait y avoir un fond de vérité dans nos propos. Et qu’ils se rassurent, en basculant d’un rythme hebdomadaire papier à une édition 100% numérique début 2021, c’est désormais tous les ans (et non tous les 7 ans) que l’Echo du mardi vous donnera rendez-vous pour son traditionnel canular.

Soyez vigilants face aux ‘fake news’
En attendant, à l’heure des fausses informations circulant en ligne en masse sur les réseaux sociaux et le net notre petite plaisanterie n’a pour seule ambition que de vous rappeler de rester vigilants vis-à-vis des informations auxquelles vous êtes confrontés y compris avec celles provenant de l’Echo du mardi.

Le meilleur pare-feu au ‘fake news’ restant votre intelligence, ne croyez donc pas tout ce que l’on vous dit. Gardez un œil critique sur vos médias, ils n’en seront que meilleurs.


Presse : La Marseillaise de retour en Vaucluse

Il est loin le temps où la population obtenait la grande majorité de ses informations d’une chaîne de télévision nationale, d’une station de radio ou d’un journal. Au cours des quinze dernières années, le nombre de personnes qui s’informent sur les réseaux sociaux n’a cessé d’augmenter à travers le monde.

Comme le met en avant notre graphique basé sur le rapport annuel de l’Institut Reuters, la place prise par les plateformes comme Twitter, Facebook ou Instagram dans l’accès à l’information est toutefois assez variable d’une région à l’autre. D’après cette étude réalisée dans 46 pays, il semblerait que les internautes africains sont les plus enclins à se tourner vers les réseaux sociaux pour s’informer. Ainsi, environ trois quarts des utilisateurs d’Internet au Nigeria, au Kenya et en Afrique du Sud déclaraient les utiliser comme source d’information en 2021. Le taux d’utilisation est également particulièrement élevé (60 % et plus) dans certains pays d’Asie (Philippines, Malaisie), d’Amérique latine (Brésil, Mexique) et d’Europe de l’Est (Pologne, Bulgarie). À l’inverse, la France (38 %) fait partie, avec l’Allemagne et le Japon, des pays où les internautes sont les moins enclins à s’informer via ce type de canaux.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Presse : La Marseillaise de retour en Vaucluse

Le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) publie chaque année un rapport sur le nombre de journalistes détenus en prison dans le monde. D’après l’association, 293 journalistes étaient derrière les barreaux en décembre 2021. Un nouveau record, après en avoir dénombré 280 en 2020. Si les raisons derrière les arrestations varient selon les pays, ce résultat reflète « la détermination des gouvernements à contrôler et à gérer l’information, et l’impudence avec laquelle ils tentent d’y parvenir » a déclaré Joel Simon, le directeur du CPJ.

Pour la troisième année consécutive, la Chine demeure le pays qui emprisonne le plus de journalistes, avec 50 d’entre eux derrière les barreaux à la fin de l’année 2021. Le Myanmar (Birmanie) se hisse à la deuxième place. Après la répression médiatique qui a suivi le coup d’État militaire en février 2021, le nombre de journalistes détenus au Myanmar est passé de 0 à 26. L’Égypte, le Vietnam et la Biélorussie complètent le top 5.

L’invasion de l’Ukraine par Moscou laisse entrevoir un durcissement de la répression à l’encontre de la liberté de la presse en Russie. Le 4 mars, Vladimir Poutine a signé une loi introduisant de lourdes peines de prison (jusqu’à 15 ans) pour toute personne publiant des « informations mensongères » sur l’armée russe. Selon le CPJ, 14 journalistes étaient déjà emprisonnés en Russie en décembre 2021.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Presse : La Marseillaise de retour en Vaucluse

Suite au projet de ‘plan de sauvegarde’ du groupe médias Lagardère concernant Virgin Radio et RFM, l’AMV (Association des maires de Vaucluse) vient d’adopter une motion visant à soutenir les antennes locales de ces deux stations.
Dans un courrier adressé à Maistre Roch-Olivier, président du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel (CSA), les deux co-présidents de l’AMV, Jean-François Lovisolo et Pierre Gonzalvez rappellent que « si ce plan est mis en place, cela aboutirait à la fermeture de 30 radios locales sur les 71 que comportent les deux réseaux. 26 locales de Virgin Radio et 4 de RFM seraient concernées, avec la suppression de 30 postes de journalistes et de 4 animateurs ».

La défense d’une information locale de qualité
Les maires de la Tour d’Aigues et de l’Isle-sur-la-Sorgue insistent également sur le fait que « le groupe Lagardère risque de supprimer des postes sur le département de Vaucluse, donc une suppression d’emplois et un éloignement de l’information sur les ondes radios. Les élus vauclusiens ont décidé d’apporter leur soutien aux salariés de ces radios locales. Nous souhaiterions que vous examiniez la validité du plan de Sauvegarde de l’emploi au regard de la nécessaire préservation d’une information locale de qualité. »
Selon les syndicats, la direction des deux radios justifie ce projet par évoque une baisse globale de l’écoute des radios. Un argument réfuté dans le Vaucluse où Virgin radio Avignon serait bénéficiaire.


Presse : La Marseillaise de retour en Vaucluse

Valérie Derrer est la nouvelle directrice de France bleu Vaucluse. Auparavant directrice de France Bleu Pays de Savoie, elle succède à Karim Oudjane devenu depuis quelques mois déjà secrétaire général de France info au sein du groupe Radio France.
Valérie Derrer rejoint la station généraliste vauclusienne après y avoir travaillé quelques semaines il y a plusieurs années. C’est là qu’elle a été séduite par les équipes et le territoire. Officiellement en poste depuis le 16 août dernier, elle accompagne désormais, en compagnie de Delphine Soula, responsable des programmes, la mise en place de la nouvelle grille des programmes placée sous le signe de l’engagement et de la proximité. L’engagement, en donnant le plus possible la parole aux auditeurs-citoyens. La proximité, en multipliant les sujets locaux dans des domaines aussi variés que les circuits courts, l’économie, l’art et de vivre, la gastronomie, la solidarité, le sport, les loisirs…
La culture reste également un des points forts de France bleu Vaucluse qui mise aussi sur une programmation musicale locale. « Nous souhaitons aussi mettre en avant les humoristes de Vaucluse, annonce Valérie Derrer. J’aimerais également que la station puisse accueillir un des concerts France bleu live. Pourquoi pas en juin prochain ? »

L’arrivée des matinales sur France 3
Dans le même, temps Daniel Morin est aussi devenu rédacteur en chef de la station vauclusienne. A la tête d’une rédaction de 8 journalistes, celui qui officie en Avignon depuis 1988 va notamment être aux commandes lors de la diffusion des matinales sur France 3. En effet, après des expérimentations sur la Côte d’Azur et en Occitanie, les 44 matinales de France Bleu doivent toutes être diffusées sur l’ensemble du territoire hexagonal à l’horizon 2022. Ce déploiement par Radio France et France Télévisions vise à renforcer « l’offre de proximité de l’audiovisuel public » tout en proposant aux auditeurs de France bleu « une expérience enrichie ». Pour le Vaucluse, dont les studios ont été spécialement aménagés pour accueillir les caméras notamment, l’aventure débute le 8 décembre prochain.

En poste dans le département depuis 1988, Daniel Morin est le nouveau rédacteur en chef de France bleu Vaucluse.

https://www.echodumardi.com/tag/media/page/2/   1/1