6 mai 2024 |

Ecrit par le 6 mai 2024

La confiance envers les médias à travers le monde

Chaque année, l’Institut Reuters pour l’étude du journalisme publie un rapport sur l’information numérique. Pour sa plus récente édition, près de 94 000 personnes on été interrogées en ligne dans 46 pays entre janvier et février de cette année, sur une série de sujets liés à la consommation de médias et à l’information. Et, comme le révèle l’étude, la confiance globale dans les médias d’information a baissé d’environ deux points de pourcentage dans l’ensemble des pays sondés par rapport à 2022, annulant, dans de nombreux pays, les gains enregistrés lors de la pandémie de Covid-19. En moyenne, seulement 40 % des personnes interrogées disaient faire confiance à « la plupart des informations relayées par les médias la plupart du temps ».

C’est une fois de plus en Finlande que l’on trouve la plus grande proportion de personnes disant faire confiance aux médias d’information, avec 69 % des répondants, le même niveau qu’en 2022. À l’inverse, seulement 19 % des personnes interrogées en Grèce disaient faire confiance aux médias, une chute spectaculaire de 16 points de pourcentage par rapport à l’année dernière. La France enregistre quant à elle un score de 30 %, soit une progression d’un point depuis 2022.

Selon l’Institut Reuters, alors que la majorité des personnes dans les pays étudiés restent engagées et s’informent régulièrement, certaines des nations qui affichent des niveaux assez faibles de confiance envers les médias, comme les États-Unis, le Royaume-Uni ou la France, sont aussi celles où le phénomène « d’évitement sélectif des nouvelles » est le plus répandu. Parmi les raisons évoquées derrière le fait d’éviter certaines informations, nombreux sont ceux qui citent le caractère redondant et déprimant de l’actualité.

L’étude relève également que les pays dans lesquels les médias et les journalistes sont victimes d’attaques et de pressions continues de la part de la sphère politique, comme la Bulgarie, la Hongrie ou la Slovaquie, font souvent preuve de niveaux plus élevés que la moyenne de méfiance à l’égard des médias.

Valentine Fourreau pour Statista


La confiance envers les médias à travers le monde

Chaque année, l’Institut Reuters pour l’étude du journalisme publie un rapport sur l’information numérique. La dernière édition a interrogé plus de 93 000 personnes dans 46 pays sur une série de sujets liés à l’actualité en ligne : allant de la perception de la couverture médiatique de la guerre en Ukraine à l’évolution des habitudes d’information. Comme le révèle l’étude, la confiance globale dans les médias d’information a baissé dans 21 des 46 pays analysés, tandis que 18 sont restés au même niveau et que 7 seulement ont observé une hausse.

C’est en Finlande que l’on trouve le plus de personnes déclarant faire le plus souvent confiance aux médias d’information, soit 69 % des répondants, en hausse de 4 points sur un an. Les États-Unis sont toujours en queue de peloton, à égalité avec la Slovaquie, avec seulement 26 % de personnes estimant que la plupart des informations relayées par les médias sont fiables. La France fait à peine mieux, avec 29 %, un score qui a globalement stagné depuis 2021 (-1 points).

Selon l’Institut Reuters, alors que la majorité des personnes dans les pays étudiés restent engagées et s’informent régulièrement, les nations qui affichent les plus faibles niveaux de confiance, telles que les États-Unis, le Royaume-Uni et la France, sont aussi celles où le phénomène « d’évitement sélectif des nouvelles » est le plus répandu. Parmi les raisons évoquées derrière le fait d’éviter certaines informations, nombreux sont ceux qui citent le caractère redondant et déprimant de l’actualité.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


La confiance envers les médias à travers le monde

Une affaire qui ne finit pas d’enfler. D’un « simple » accident de la route, on passe à de la conduite sous emprise de stupéfiants et à la détention d’images pédopornographiques. D’un statut de victime à celui de multi accusé. C’est pour l’humoriste de 54 ans une véritable descente aux enfers. La notoriété qui pouvait lui donner un certain sauf conduit se retourne contre lui. La valeur de l’exemple est une route à double sens !

De la compassion à la sidération. Ce sont les sentiments qui dominent dans cette affaire qui nous conduit de révélations en révélations. Acte 1, vendredi 10 février, on apprend que Pierre Palmade est victime d’un accident de la route et que son pronostic vital est engagé. C’est l’émoi. Normal on l’aime bien ce garçon aux allures d’éternel adolescent. Mais rapidement on découvre qu’il n’est pas la seule victime. Les passagers de la voiture venant d’en face sont plus gravement blessés. Et surtout, il est responsable de l’accident. Là on commence à être un peu moins dans la compassion. Le conducteur, un maçon de 40 ans et son fils de 6 ans, gravement blessés, sont dans le comas. La passagère, sa belle-sœur, enceinte de 6 mois, a perdu son bébé.

De la compassion on passe à la réprobation

Acte 2, on nous révèle que l’humoriste conduisait sous l’emprise de stupéfiants (Cocaïne et 3-MMC). L’émotion change alors de camps. De la compassion on passe à la réprobation. On découvre ensuite que les deux passagers qui accompagnaient l’humoriste se sont enfuis après l’accident. Ils avaient mieux à faire que de porter secours aux blessés ! Ensuite, on nous fait savoir que Pierre Palmade est un adapte du « chemsex », une pratique associant drogues et sexe permettant de décupler ses performances. Là on met sur la place publique ce qui est du domaine privé. Consternation.
Le lendemain, les nouvelles du jour annoncent que pendant la nuit la maison de l’humoriste, qui ne fait plus rire personne, a été visité. Des bonnes âmes venus sans doute faire le ménage. On savait que Pierre Palmade avait des soucis d’addiction aux stupéfiants. En 2019, il a été placé en garde à vue et condamné pour usage et acquisition de stupéfiants. Une récidive ne ferait qu’aggraver des accusions déjà lourdes.

Là, c’est la sidération, plus de point de retour

Acte 3. On apprends que suite à une dénonciation, Pierre Palmade est également visé par une enquête pour détention d’images pédopornographiques. Même si rien n’est avéré, c’est la sidération, plus de point de retour possible. Sur ce volet de l’affaire, deux hommes sont entendus par la police, l’un d’entre eux est mis en examen.
Assigné à résidence dans le service d’addictologie de l’hôpital Paul Brousse à Villejuif, Pierre Palmade a été ensuite victime, samedi 25 février, d’un AVC. Lundi 27 février la justice a révoqué son assignation et placé Pierre Palmade en détention provisoire avec mandat de dépôt. Il est mis en examen pour homicide et blessures involontaires. Rappelons qu’il est également concerné par deux autres enquêtes : infraction à la législation sur les stupéfiants et détention et diffusion d’images à caractère pédopornographique.

Pierre Palmade va-t-il ou doit-il payer plus cher que n’importe quel autre citoyen ?

Les médias en ont-ils fait trop ? Vont-il trop loin dans les révélations et la vie privée ? Normal dirons certains, c’est le revers de la médaille de la célébrité. Les personnes en vue doivent savoir être exemplaire. Pour autant, Pierre Palmade va-t-il ou doit-il payer plus cher que n’importe quel autre citoyen ? Une chose est certaine dans les affaires qui concernent des personnes connues les forces de police y mettent volontiers plus de moyens. On investigue sans doute avec plus d’attention. Les autorités publiques sont attendues au tournant. Mais il est difficile de ne pas se laisser emporter par les émotions, surtout en l’espèce où l’on passe de la compassion à la révulsion voire l’écœurement. Ces émotions ne devraient pas dicter nos jugements et conduire nos actes et pourtant…


La confiance envers les médias à travers le monde

Pandémie de Covid-19, crise climatique, guerres, crise du coût de la vie : nous vivons dans une ère où l’actualité est dominée par un flux d’informations de nature plutôt négative et déprimante, ce qui est une raison pour beaucoup d’éviter les nouvelles – un comportement que l’Institut Reuters décrit comme « l’évitement sélectif des nouvelles », dans son dernier rapport sur l’actualité numérique.

Le pourcentage de personnes qui disent éviter, parfois ou souvent, de regarder les infos a doublé entre 2017 et 2022 au Brésil et au Royaume-Uni, atteignant respectivement 54 % et 46 %, comme le montre notre graphique basé sur les données de l’étude de Reuters. Le nombre de personnes qui évitent les actualités a augmenté dans l’ensemble des autres pays étudiés, comme en France : alors que 29 % évitaient activement les infos en 2017, ils sont 36 % en 2022.

Pourquoi les gens évitent-ils les actualités ? Les répondants donnent plusieurs raisons : 43 % affirment être rebutés par la redondance des nouvelles – notamment en ce qui concerne la politique et le Covid-19. 29 % disent que la consommation d’informations les épuise, alors que d’autres indiquent qu’ils ne font pas confiance aux médias qui les rapportent (29 % également). Environ un tiers (36 %), en particulier les moins de 35 ans, déclarent que les actualités ont un impact négatif sur leur humeur et 16 % les évitent parce qu’ils se sentent impuissants.

De Claire Villiers pour Statista


La confiance envers les médias à travers le monde

Suite au projet de ‘plan de sauvegarde’ du groupe médias Lagardère concernant Virgin Radio et RFM, l’AMV (Association des maires de Vaucluse) vient d’adopter une motion visant à soutenir les antennes locales de ces deux stations.
Dans un courrier adressé à Maistre Roch-Olivier, président du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel (CSA), les deux co-présidents de l’AMV, Jean-François Lovisolo et Pierre Gonzalvez rappellent que « si ce plan est mis en place, cela aboutirait à la fermeture de 30 radios locales sur les 71 que comportent les deux réseaux. 26 locales de Virgin Radio et 4 de RFM seraient concernées, avec la suppression de 30 postes de journalistes et de 4 animateurs ».

La défense d’une information locale de qualité
Les maires de la Tour d’Aigues et de l’Isle-sur-la-Sorgue insistent également sur le fait que « le groupe Lagardère risque de supprimer des postes sur le département de Vaucluse, donc une suppression d’emplois et un éloignement de l’information sur les ondes radios. Les élus vauclusiens ont décidé d’apporter leur soutien aux salariés de ces radios locales. Nous souhaiterions que vous examiniez la validité du plan de Sauvegarde de l’emploi au regard de la nécessaire préservation d’une information locale de qualité. »
Selon les syndicats, la direction des deux radios justifie ce projet par évoque une baisse globale de l’écoute des radios. Un argument réfuté dans le Vaucluse où Virgin radio Avignon serait bénéficiaire.


La confiance envers les médias à travers le monde

Valérie Derrer est la nouvelle directrice de France bleu Vaucluse. Auparavant directrice de France Bleu Pays de Savoie, elle succède à Karim Oudjane devenu depuis quelques mois déjà secrétaire général de France info au sein du groupe Radio France.
Valérie Derrer rejoint la station généraliste vauclusienne après y avoir travaillé quelques semaines il y a plusieurs années. C’est là qu’elle a été séduite par les équipes et le territoire. Officiellement en poste depuis le 16 août dernier, elle accompagne désormais, en compagnie de Delphine Soula, responsable des programmes, la mise en place de la nouvelle grille des programmes placée sous le signe de l’engagement et de la proximité. L’engagement, en donnant le plus possible la parole aux auditeurs-citoyens. La proximité, en multipliant les sujets locaux dans des domaines aussi variés que les circuits courts, l’économie, l’art et de vivre, la gastronomie, la solidarité, le sport, les loisirs…
La culture reste également un des points forts de France bleu Vaucluse qui mise aussi sur une programmation musicale locale. « Nous souhaitons aussi mettre en avant les humoristes de Vaucluse, annonce Valérie Derrer. J’aimerais également que la station puisse accueillir un des concerts France bleu live. Pourquoi pas en juin prochain ? »

L’arrivée des matinales sur France 3
Dans le même, temps Daniel Morin est aussi devenu rédacteur en chef de la station vauclusienne. A la tête d’une rédaction de 8 journalistes, celui qui officie en Avignon depuis 1988 va notamment être aux commandes lors de la diffusion des matinales sur France 3. En effet, après des expérimentations sur la Côte d’Azur et en Occitanie, les 44 matinales de France Bleu doivent toutes être diffusées sur l’ensemble du territoire hexagonal à l’horizon 2022. Ce déploiement par Radio France et France Télévisions vise à renforcer « l’offre de proximité de l’audiovisuel public » tout en proposant aux auditeurs de France bleu « une expérience enrichie ». Pour le Vaucluse, dont les studios ont été spécialement aménagés pour accueillir les caméras notamment, l’aventure débute le 8 décembre prochain.

En poste dans le département depuis 1988, Daniel Morin est le nouveau rédacteur en chef de France bleu Vaucluse.

La confiance envers les médias à travers le monde

L’Institut Reuters pour l’étude du journalisme a récemment publié son rapport annuel sur l’information numérique. Ce dernier a interrogé plus de 90 000 personnes dans 46 pays sur une série de sujets liés à l’actualité en ligne : allant de l’impact de la pandémie sur la consommation à l’évolution des modèles économiques payants, en passant par la confiance et la désinformation. En ce qui concerne ce dernier point, l’étude a révélé un sursaut de confiance envers les médias dans la plupart des pays étudiés au cours de l’année écoulée.

C’est en Finlande que l’on trouve le plus de personnes affirmant faire la plupart du temps confiance aux informations, soit 65 % des répondants, en hausse de neuf points depuis la dernière édition du rapport. Les États-Unis n’ont quant à eux guère progressé et se retrouvent en queue de peloton avec seulement 29 % de personnes estimant que la plupart des informations relayées par les médias sont fiables. La France fait à peine mieux (30 %) et partage l’avant-dernière place avec la Slovaquie et la Hongrie. Mais le niveau de confiance des Français, qui s’était fortement dégradé à la suite de la crise des gilets jaunes, observe toutefois un rebond de sept points cette année.

Les auteurs de l’étude indiquent que ce regain de confiance constaté dans de nombreux pays pourrait être du à la couverture médiatique du Covid-19, qui a donné plus de place aux « informations factuelles », tout en reléguant au second rang « les informations politiques plus partisanes ».


La confiance envers les médias à travers le monde

A l’occasion des prochaines élections départementales qui se tiendront les dimanches 20 et 27 juin prochains, France bleu Vaucluse organise un débat réunissant les principales formations politiques du département. Animé par notre confrère Daniel Morin, ce rendez-vous réunira : Dominique Santoni (LR), Jean-François Lovisolo (PS), Hervé de Lépinau (RN), Yann Bompard (Ligue du Sud) et Alain Moretti (LREM).

« Les cinq élus sortants et candidats à un nouveau mandat, débattront de l’état de santé du département, des priorités à mettre en œuvre au cours des 6 prochaines années et des rapprochements possibles -ou pas- au lendemain du second tour afin de dégager une véritable majorité départementale », explique la première radio de Vaucluse. « Un débat très attendu à quatre jours seulement du premier tour de scrutin. »

Un débat à suivre en direct, ce mercredi 16 juin, de 18h à 19h, sur les ondes de France bleu Vaucluse (100.4 ou 98.8) et www.francebleu.fr.


La confiance envers les médias à travers le monde

L’actualité particulièrement mouvementée depuis plus d’un an en raison de la pandémie a eu un impact sur l’audience des chaînes TV d’information en continu. Comme le montre notre graphique qui retrace l’évolution des parts d’audience des chaînes françaises, BFMTV a enregistré une hausse significative de téléspectateurs en 2020, alors qu’elle était en perte de vitesse les années précédentes. La chaîne maintient ainsi sa position de leader sur ce segment en France, avec une part globale actuellement estimée à 2,9 % selon les dernières données publiées par Médiamétrie.

Mais derrière la filiale du groupe Altice, la bataille fait rage. Forte des succès d’audience de ses émissions qui font la part belle aux débats polémiques, CNews s’est hissée à la seconde place devant LCI en 2020 et poursuit son ascension. Au mois d’avril, la part d’audience de la chaîne d’info détenue par le groupe Canal+ atteignait 1,8 %, soit une hausse de 0,4 points par rapport à 2020. L’audience de LCI et de France Info, en progression constante depuis 2017, semble quant à elle se stabiliser cette année. Ces deux chaînes ferment la marche avec des parts respectives estimées à 1,1 % et 0,7 % au mois d’avril.

De Tristan Gaudiaut pour Statista

https://www.echodumardi.com/tag/medias/   1/1