2 mai 2024 |

Ecrit par le 2 mai 2024

Apocalypse zombie : privilégiez le Sud pour survivre

La canicule fait parfois chauffer certains cerveaux… Comme ceux de l’équipe de Rentola.fr, qui dévoile une étude insolite dans laquelle sont classés les départements français en fonction de la possibilité d’y survivre en cas d’apocalypse zombie. Celle-ci conclut que le Sud est définitivement l’endroit à privilégier.

Ces dernières années, le monde a fait face au Covid, à la guerre, aux changements socio-économiques, aux changements climatiques… Et bien d’autres problèmes. Comme si cela n’était pas suffisant, Rentola.fr, plateforme de logements locatifs, a imaginé une situation encore pire. Et si le monde était envahi par une épidémie qui transforme les gens en zombies ? A partir de cet étonnant postulat, Rentola.fr a tenté de déterminer l’endroit le plus sûr de France pour survivre en cas d’apocalypse zombie.

Cette étude, surprenante, a été réalisée à partir des données de l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee). Cinq catégories de données (vulnérabilité, cachettes, approvisionnements, sécurité, mobilité) ont été élaborées et analysées afin de trouver l’endroit le plus sûr en fonction du score obtenu dans chacune des catégories. Les cinq catégories contiennent chacune un certain nombre de données considérées comme représentatives de la catégorie en question.

© rentola

Le Vaucluse arrive en 14e position des endroits les plus sûrs de France en cas d’apocalypse zombie, avec un score moyen de 6,90. Le département se classe 14e dans la catégorie vulnérabilité et 16e dans la catégorie sécurité, mais obtient de moins bons classements dans les autres catégories même s’ils restent au-dessus de la moyenne. Dans l’ensemble, le Sud est l’endroit à privilégier pour survivre. Le top 10 des lieux les plus sûrs compte 7 départements du Sud, dont les Bouches-du-Rhône qui arrivent en tête des départements les plus hostiles aux zombies.  

L’Île-de-France est le pire endroit pour survivre
Les trois plus mauvais résultats sont situés près de Paris. Parmi eux, la Seine-Saint-Denis occupe la dernière place du classement (94e) et obtient le score le plus bas dans la catégorie cachettes. Les départements des Yvelines et de l’Oise sont proches de la capitale française, géographiquement, mais aussi en matière de mauvais classement dans presque toutes les catégories.

L’Île-de-France apparaît comme l’endroit où il ne vaut mieux pas se trouver lorsque des dizaines de zombies arrivent. A l’inverse du Sud, cette région abrite 7 des 10 départements les moins bien classés. Les Hauts-de-Seine (5e), le Val-de-Marne (8e), l’Essonne (9e) et le Val-d’Oise (10e) ont des classements inférieurs à la moyenne dans toutes les catégories, ce qui fait de cette région dense le pire endroit où traîner un jour d’apocalypse zombie.  

© rentola

Malgré le fait que presque tous les départements situés en île de France se retrouvent en bas du classement, la capitale obtient la 22e place. Paris est une ville très densément peuplée et vulnérable à la menace de la propagation du virus, ce qui se traduit par un faible score dans cette catégorie. Dans le même temps, la capitale se classe 2e dans la catégorie sécurité et 5e dans la catégorie approvisionnement. Un score assez élevé dans la catégorie cachette, mais là où le bât blesse, c’est au niveau de la mobilité. Si vous vous retrouvez au cœur de l’apocalypse, il vous sera difficile de quitter Paris.

Privilégiez le littoral méditerranéen
Selon les résultats de l’étude, pour optimiser ses chances de survie, il est conseillé de vivre dans le Sud de la France à proximité de la côte méditerranéenne. 9 des 10 premiers départements sont situés directement ou à proximité de cette frontière naturelle qui protège contre les menaces venant du Sud et contre celles du Nord, pour celles et ceux vivant sur l’eau.

Ainsi, vivre quelque part entre Perpignan et Nice peut non seulement être agréable au quotidien, mais aussi sauver des vies en cas d’apocalypse zombie.

Méthodologie : toutes les données ont été collectées et traitées par l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee). Les dernières données disponibles ont été utilisées pour chaque source de données. La normalisation Min-Max a été utilisée pour indexer les sources de données en question. Ce moyen d’indexation permet de convertir tout type de données en une valeur comprises entre 1 et 10, où 1 représente la valeur la plus faible / mauvaise et 10 la valeur la plus élevée / la meilleure dans les catégories en question. Pour garantir un résultat aussi précis et représentatif que possible, tous les départements pour lesquels il manquait plus de deux sources de données ont été retirés de l’indice de qualité.


Apocalypse zombie : privilégiez le Sud pour survivre

La commune d’Eyragues et l’Espace Culture et Tourisme Eyraguais proposent une exposition du photographe aquatique Guillaume Ruoppolo. L’occasion de sensibiliser et de découvrir le monde sous-marin de la Grande bleue au milieu des statuts des Félibres provençaux.

Le parc des poètes d’Eyragues accueille une exposition du photographe marseillais Guillaume Ruoppolo. Cet amoureux de la Grande Bleue, descendant d’une famille de charpentiers de marine napolitaine qui a créé ‘La Barque marseillaise’, est photographe, scaphandrier professionnel et chef opérateur spécialisé du monde sous-marin.
A 4 ans il fait ses premières plongées dans la baie de La Ciotat et, dès 14 ans, il suit les pas de son père qui lui offre alors son premier appareil photo sous-marin et qui fût champion international de photographie sous-marine dans les années 1990.
Depuis, celui qui a réalisé des milliers de plongées à travers le monde transporte son matériel photographique dans tous ses voyages afin d’immortaliser la beauté des mers ou des océans. « La photographie est viscéralement ancrée en moi », explique celui qui est aussi directeur associé de l’agence Wallis pôle images.
Son objectif ne se cantonne pas à celui de son appareil photo, il tend à sensibiliser le public sur la beauté et la fragilité de ce monde exceptionnel.

Des poissons au milieu des Félibres
C’est donc au sein du parc des poètes*, qui a vu le jour en 2016, que Guillaume Ruoppolo propose expose une quinzaine de clichés. Sous l’œil des sculptures des sept félibres, les visiteurs pourront flâner au cœur de cet écrin de verdure aux multiples essences méditerranéennes, à deux pas du kiosque à musique ou bien encore du musée ‘Témoignage & patrimoine’, afin de mieux plonger au cœur de la Mare nostrum.

« Aujourd’hui, j’ai le devoir de sensibiliser à la beauté, mais aussi à la fragilité de ce monde exceptionnel. »

Guillaume Ruoppolo

« La mer Méditerranée tient une place particulière dans mon cœur, car malgré sa petite taille face aux immenses océans, elle regorge de vie », confie celui qui a notamment remporté le prix de photographe de l’année en 2017, dans la catégorie ‘Nature’ ainsi que la palme d’or au festival mondial de l’image sous-marine en 2008. « J’ai eu la chance de faire mes premières immersions là où les pionniers ont créé le scaphandre autonome et donc la plongée moderne. J’ai côtoyé les plus illustres, comme Albert Falco, commandant de la mythique Calypso, Henri Germain Delauze, fondateur de la Comex, le célèbre apnéiste Jacques Mayol et bien d’autres. Aujourd’hui, j’ai le devoir de continuer leur combat, de sensibiliser à la beauté, mais aussi à la fragilité de ce monde exceptionnel. L’image sous-marine est pour moi non seulement le virus transmis par mon père, mais également le moyen de faire partager la richesse et la diversité de ce monde merveilleux. »

L.G.

Informations pratiques
Exposition de photographies de Guillaume Ruoppolo : ‘Le parc des poètes plonge en Méditerranée’. Jusqu’au mois d’octobre 2023. Parc des Poètes. 2, chemin de Notre-Dame. Eyragues. Contact : Bureau d’information touristique d’Eyragues : 04 90 92 84 47 ou espaceculturetourisme@orange.fr

*Le parc des Poètes est ouvert au public tous les jours de la semaine : du 1er mai au 30 septembre : ouverture à 7h30/fermeture à 21h. Du 1er octobre au 30 avril : ouverture à 7h30/fermeture à 18h


Apocalypse zombie : privilégiez le Sud pour survivre

Considérée comme l’une des mers les plus polluées au monde, la Méditerranée se transforme en un gigantesque réservoir de déchets plastiques. Du fait d’une forte densité de population, de flux touristiques et maritimes importants, mais aussi de l’absence de systèmes de gestion efficace des déchets dans plusieurs pays du bassin, cette mer semi-fermée enregistre des niveaux record de pollution qui mettent en danger les espèces marines et la santé humaine.

Selon une étude publiée par l’Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN), la quantité totale de plastique accumulée dans la mer Méditerranée est actuellement estimée à 1,2 millions de tonnes. Comme le notent les auteurs, cette estimation reste très incertaine car la plupart des recherches menées jusqu’à présent portent principalement sur le plastique accumulé à la surface de la mer, qui constitue une part minime du stock total.

L’étude estime que 229 000 tonnes de déchets plastiques finissent leur course dans la Méditerranée chaque année (avec une fourchette possible allant de 150 000 à 610 000 tonnes). Ces déchets sont composés à 94 % de macroplastiques et à 6 % de microplastiques. Avec une population nombreuse (102 millions d’habitants) vivant majoritairement au bord de l’eau et un taux de déchets mal gérés qui atteint 95 %, l’Égypte contribue massivement à cette pollution (environ 75 000 tonnes par, soit près d’un tiers du total). Les trois autres principaux pays émetteurs sont l’Italie (38 000 tonnes), la Turquie (25 000 tonnes) et l’Algérie (14 000 tonnes).

De manière générale, les « points chauds de la pollution plastique » tendent à se situer près de l’embouchure des grands fleuves (comme le Nil, le Rhône ou le Pô) et près des grandes métropoles ou zones urbaines. Les villes côtières les plus peuplées de la région sont par exemple Alger, Alexandrie, Barcelone, Naples et Izmir.

Comme le montre aussi notre carte, la pollution plastique n’est pas uniquement le fait des zones côtières. Certains pays qui ne bordent pas la mer Méditerranée mais qui font partie de son système fluvial, comme le Soudan (Nil) ou la Suisse (Rhône), rejettent également des quantités non négligeables de déchets. D’après l’étude, les zones situées à moins de 23 km des côtes sont responsables de 35 % des rejets de macroplastiques en mer, tandis que les 65 % restants proviennent de l’intérieur des terres et sont transportés par ruissellement vers le milieu marin.

De Tristan Gaudiaut pour Statista


Apocalypse zombie : privilégiez le Sud pour survivre

Alter Midi Mag ? Il vient juste de paraître. C’est un trimestriel papier (5€) disponible en kiosque et le prolongement naturel du site Internet altermidi.org créé, en 2019, par d’anciens journalistes de la Marseillaise, dont Christophe Coffinier, journaliste à l’agence d’Avignon désertée en 2019.

Mission ?

‘Poser’ une information de qualité, centrée sur l’humain et la réflexion à long terme, notamment sur la gestion des territoires des régions Sud-Provence-Alpes-Côte d’Azur et Occitanie. Leur crédo ? Faire du terrain. Et pour ce 1er numéro ? Parler de l’arrière-pays, du transport, de l’environnement, de la qualité de vie, des universités et, surtout, de l’Economie sociale et solidaire. Les rubriques ? l’Edito, les Régions, la Citoyenneté, les Universités, l’Economie, la Méditerranée, la Culture, 60 pages en tout.

L’idée ?

A terme elle sera d’essaimer pour parler des avancées et pratiques globales de tout ce qui se passe dans le pourtour Méditerranéen pour acquérir une vision d’ensemble, analyser l’efficience des politiques mises en place. Sa direction ? Échapper à l’affaiblissement du débat d’idées.

Décryptage

«Nous étions plusieurs journalistes de la Marseillaise réunis, en 2018, et faisions le constat que nous allions vers une liquidation, relate Christophe Coffinier, journalise à la Marseillaise, agence d’Avignon. Nous avons alors élaboré un projet de reprise de la société en Scic (Société coopérative d’intérêt collectif). Nous en avons été empêchés… puis licenciés. La Marseillaise passant de 208 salariés à 46. On avait ce projet et nous voulions en faire quelque chose. Cela a donné la création d’une association : ‘Les amis d’AlterMidi’ pour soutenir les parutions d’AlterMidiMag actuellement édité à 3 500 exemplaires. Auparavant et depuis 2019, nous écrivions sur le site altermidi.org.»

Changer de paradigme

«AlterMidiMag est un média régional conçu pour travailler autrement. Cela nous a demandé de changer nos pratiques journalistiques. Par exemple ? On a appris la liberté ce qui est une terrible contrainte parce qu’on peut faire ce que l’on veut mais que l’on ne sait pas où aller. Il a fallu trouver nos marques. Ce projet nous le réalisons alors que nous avons tous plus de 50 ans, il est donc voué à être transmis, à être interactif avec la société civile et les collectivités territoriales. Nous voulons participer à un renouveau du dialogue des politiques avec les citoyens ce qui implique de ‘remuer’ un peu nos élus. Nous nous ouvrons à la contribution éditoriale de personnes non-journalistes mais qui veulent participer à l’information. Pour nous, un journal est un projet politique, c’est aussi faire notre métier le mieux possible. Je m’explique : La démocratie sans presse indépendante n’est pas une démocratie !»

Le Mag

«Le Mag propose 14 signatures –et tout autant sur le site internet- dont des contributions et s’appuie sur des correspondants à Toulouse, Marseille, Montpellier, Madrid, Athènes, Béziers. A terme, nous voulons explorer les deux rives de la Méditerranée et être relayés un peu partout. Nous parlons de ce que nous voyons de façon locale mais en élargissant le sujet à des territoires plus vastes.»

Notre lectorat ?

«On ne le connait pas encore. Nous enregistrons sur le site 82 000 lecteurs uniques par mois. La Marseillaise n’a jamais été aussi lue ! Ce chiffre s’explique par le fait que nous soyons sur deux régions : Sud-Paca et l’Occitanie, que l’on s’intéresse au reste de la Méditerranée, et que nous utilisons nos propres réseaux sociaux personnels, issus de notre travail de terrain.»

Comment fait-on ?

«On se retrouve à faire tous les métiers du journaliste : investiguer, interviewer, écrire, concevoir la maquette, reprendre à zéro l’élaboration d’un journal, démarcher un imprimeur –MG Imprimerie de Pernes-les-Fontaines-. Cela nous a obligés à penser à la distribution avec un système D en louant un camion, en distribuant les exemplaires aux grossistes à Nîmes, Toulouse, Béziers, Montpellier, Marseille, Vitrolles pour être distribués dans le Vaucluse, le Gard, l’Hérault, jusqu’à Toulouse… Le projet étant toujours de gagner le pourtour méditerranéen.»

Le modèle économique ?

«Pour l’instant c’est l’association ‘Les amis d’AlterMidi’ qui porte le projet avant de viser la Scic (Société coopérative d’intérêt collectif). Les collectivités locales peuvent nous soutenir, pour aider à faire vivre un média de manière indépendante. Pour le moment ? Nous travaillons tous bénévolement depuis plus de 18 mois mais nous nous dirigeons vers le salariat et serons également sociétaires. A plus long terme ? Nous voulons faire travailler de jeunes journalistes. Cela peut paraître étrange mais l’on ne construit pas pour nous. On le fait parce qu’on croit en l’utilité sociale de la presse. Une presse qui appartienne aux journalistes et aux lecteurs, indépendante et avec laquelle les collectivités locales s’impliquent mais en rendant à la démocratie ses lettres de noblesse.»

La une du n°1 Juillet à septembre 2021 de AlterMidiMag, l’information des Suds actuellement disponible en kiosque 5€

https://www.echodumardi.com/tag/mediterranee/   1/1