4 mai 2024 |

Ecrit par le 4 mai 2024

Orano: 200 offres pour les alternants dans la région sud-est

Orano propose près de 200 postes aux candidats à l’alternance de la région sud-est, des postes à dominante technique, notamment dans les métiers de la production, de la chimie, de la maintenance industrielle, de l’environnement ou de la sûreté.

Le périmètre sud-est représente 5 500 emplois et regroupe à la fois la plateforme du Tricastin et les implantations Melox du côté de Bagnols-sur-Cèze. Plus au sud, Narbonne et Saint-Paul-les-Durance sont inclus dans le périmètre. Après l’opération digitale de recrutement menée en 2020 par Orano DS (Démantèlement et services) proposant 60 postes dans des sites nucléaires, la dynamique de recrutement se poursuit malgré le contexte sanitaire exceptionnel.

Dans une logique de formation et d’insertion, Orano a adopté le modèle de l’alternance comme « meilleure option d’intégration sur le marché du travail pour un futur diplômé ». Les offres (https://www.orano.group/fr/carrieres) permettent aux jeunes du territoire d’acquérir des compétences et de mettre en pratique leurs connaissances.

Avec 301 alternants présents en 2020 sur les différents sites Orano de la région Sud-est de la France, cette population représente un véritable vivier de recrutement. Chaque campagne de recrutement annuelle assure le renouvellement d’environ deux tiers des alternants. « L’alternance est un véritable tremplin vers l’emploi pour nos jeunes du territoire. Il s’agit d’une réelle expérience professionnelle valorisable au sein d’une filière industrielle qui recrute, précise Bruno Girard, directeur emploi et formation Orano pour le Sud-est de la France. A travers ces recrutements, Orano propose aux jeunes de donner du sens à leur carrière en relevant le défi et en contribuant à imaginer et produire aujourd’hui l’énergie bas carbone de demain. »


Orano: 200 offres pour les alternants dans la région sud-est

Orano organise pour le compte de son partenaire britannique International Nuclear Services un transport d’échantillons de quelques centaines de grammes d’oxyde de plutonium entre Cherbourg et l’usine Orano Melox, spécialisée dans la valorisation des matières nucléaires.

Il s’agit du deuxième lot d’échantillons d’oxyde de plutonium en provenance du Royaume-Uni qui est acheminé par convoi routier jusqu’à destination, après un premier transport en novembre 2019. Orano indique que les échantillons sont conditionnés dans un emballage spécifiquement conçu pour garantir le confinement de la matière et la sûreté du transport. Ces emballages ont fait l’objet d’une approbation par les autorités gouvernementales britanniques (Office for Nuclear Regulation) et françaises (Autorité de Sûreté Nucléaire), conformément aux règlementations nationales et internationales.

Les échantillons en question seront utilisés dans la chaine de test du laboratoire du site de Melox, en vue d’y être analysés et de vérifier la faisabilité de la conversion de l’oxyde de plutonium britannique sous forme de pastilles de Mox. Ils seront ensuite recyclés dans le procédé industriel de l’usine et utilisés pour fabriquer du combustible. Depuis sa mise en service en 1995, l’usine Melox du site nucléaire gardois de Marcoule, qui emploie près de 700 employés, a produit près de 2 800 tonnes de Mox. Melox approvisionne une quarantaine de réacteurs dans le monde, essentiellement en Europe, mais aussi au Japon ainsi qu’aux Etats-Unis.  En France, 10 % de l’électricité d’origine nucléaire provient de la valorisation de matières recyclées.


Orano: 200 offres pour les alternants dans la région sud-est

Suite à l’utilisation d’un gant percé lors d’une manipulation en boîte à gants dans un atelier de l’usine gardoise de Melox à Marcoule, l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a classé l’incident au niveau sur une échelle qui en comporte 7.

Le 11 février dernier, un capteur de surveillance a déclenché une alarme alors qu’un technicien réalisait une manipulation en boîte à gants dans un atelier de l’usine Orano-Melox à Marcoule. L’opérateur, qui intervenait dans cette enceinte étanche munie de hublots et d’orifices garnis de gants hermétiquement fixés aux parois permettant de l’isoler de la matière radioactive, s’est immédiatement équipé du masque approprié et a évacué la salle de travail.

« Conformément aux procédures en vigueur, le salarié a été pris en charge par les équipes de radioprotection et le service médical du site, explique le 1er producteur mondial de combustible Mox. Ces derniers ont procédé aux premiers contrôles radiologiques et dispensé les gestes appropriés dans ces circonstances. »

« Dépassement de la limite annuelle autorisée mais absence de conséquences sanitaires pour le salarié. »

Dans la foulée, une surveillance médicale par les médecins du CEA (Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives) Marcoule a été mise en place. Le salarié a fait l’objet d’un accompagnement spécifique avec des entretiens médicaux. Il a poursuivi son activité professionnelle avec un aménagement de poste en salle de conduite. Cet incident a fait l’objet d’une information immédiate à l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) ainsi qu’au Comité Social et Economique de Melox.

Des résultats des analyses radiologiques sont désormais disponibles. Elles confirment l’absence de conséquences sanitaires pour le salarié. Néanmoins l’évaluation menée par l’IRSN (Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire) montre que la dose reçue par le technicien dépasserait la limite annuelle réglementaire d’exposition pour les salariés du nucléaire fixée à 20 mSv par an.

L’étude menée à l’issue de cet incident a montré également que le gant utilisé au poste de travail était percé.

« Le développement de gants encore plus résistants a été engagé depuis cette date, annonce la direction de Melox. Les actions préventives liées à cette opération ainsi que les gestes à adopter ont été revus avec les équipes. L’ensemble de ces mesures permet de renforcer la protection des opérateurs. »

Au final, ASN et Orano-Melox ont classé provisoirement cet incident au niveau 2 sur l’échelle INES (International nuclear event scale- Echelle internationale des événements nucléaires) qui est graduée jusqu’à 7.

Une nouvelle évaluation de dose devrait cependant être réalisée avant la fin de l’année 2020 afin de compléter le suivi de cet incident.

« 2 800 tonnes de combustibles recyclés produites. »

Implantée sur le site nucléaire gardois de Marcoule depuis 1995, l’usine Melox fabrique des combustibles pour les réacteurs des centrales nucléaires de production d’électricité de différents pays. Elaboré à partir d’un mélange d’oxydes d’uranium et de plutonium, le combustible Mox permet ainsi de recycler le plutonium issu des combustibles usés. L’opération de recyclage se déroule sur le site de la Hague dans la Manche alors que l’assemblage des produits est réalisé à Melox qui approvisionne près d’une cinquantaine de réacteurs dans le monde, principalement en Europe mais aussi aux Etats-Unis ainsi qu’au Japon. Fin 2019, les près de 700 employés de l’établissement Orano-Melox avaient produit près de 2 800 tonnes de Mox.

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